darina al joundi

Toutes les cultures - les dialectes et les langues du monde - se rencontrer et découvrir les autres - proposer ses services. Annuaires et liens - blogs et forums à découvrir ou à dénoncer.
Avatar de l’utilisateur
zeus
Caporal-chef Virtuel
Caporal-chef Virtuel
Messages : 346
Inscription : mar. 16 juil. 2013 18:01
Status : Hors-ligne

darina al joundi

Message non lu par zeus »

Arabe, athée, joyeuse



Arabe, athée, joyeuse
Quel bonheur de constater que les Corâneries prennent de jolis coups, ces jours-ci ! Un exemple des plus féroces en est donné par un livre passablement stupéfiant, mi-roman mi-autobiographie, « une fiction où tout est vrai », qui raconte la vie sans merci, la vie athée, la vie mécréante d’une femme arabe. Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter, chez Actes Sud, 15 euros, de Darina al-Joundi (la dame dont on raconte la vie) et Mohamed Kacimi (le monsieur qui a mis ces récits sur papier) ne prend pas de gants. Lisez plutôt ces extraits des trois premières pages, décrivant les funérailles du père, athéissime de Darina al- Joundi :
« Arrêtez ce Coran de malheur !
Je ne sais pas pourquoi j’ai crié. Mais je devais crier pour ne pas trahir la promesse faite à mon père : ne laisser personne lire le Coran à son enterrement.
La porte de la chambre s’ouvre, des femmes en noir surgissent. Elles pleurent, elles gémissent. Elles se jettent sur mon père. Elles lui embrassent le visage. Elles lui embrassent les mains. Elles lui embrassent les pieds avec une avidité ! Je murmure à l’oreille de mon père ;
Salopard, tu n’en rates pas une.
Soudain, j’ai entendu une voix étrange qui m’a déchiré le ventre. Un cri insupportable qui m’a fendu le crâne, m’a troué la peau : quelqu’un était en train de hurler des sourates du Coran. J’ai ouvert la porte de la pièce voisine. Elle était pleine de femmes en noir, elles pleuraient autour d’un radiocassette qui diffusait des prières. Je les ai enjambées, je les ai piétinées, je me suis emparée du radiocassette. J’en ai coupé le son. Les femmes poussaient des cris d’horreur. Ma mère, mes soeurs tentaient de me rattraper :
Arrête, tu es folle, reviens, ce n’est pas le moment…
J’ai couru me réfugier dans la chambre de mon père. J’ai fermé à double tour la lourde porte en chêne. J’ai entendu les hommes hurler :
Espèce de folle, remets le Coran sinon on te tue. Ouvre, salope, ouvre ! On ne coupe pas la parole de Dieu. Ouvre, putain, si tu touches au Livre de Dieu, tu es morte. »
Pas de tout repos, la vie d’athée dans l’univers musulman.
De fait, bien plus loin dans le livre, Darina al-Joundi raconte qu’elle tombe par hasard dans la rue sur l’homme qui avait apporté la cassette. Il se met aussitôt à la tabasser en compagnie de six autres héros. Un videur de boîte de nuit tente de l’en empêcher :
« Vous êtes fous de frapper une nana, lâchez-la.
L’un des hommes lui a répondu :
Tu sais ce qu’elle a fait, cette salope ?
Non ?
Elle a dit que le Coran c’était de la merde.
Le videur m’a prise, il m’a fait une clef de judo.
– Vous pouvez y aller mes frères, je la tiens la salope. »
L’islam est une religion tolérante, c’est marqué dans le mode d’emploi.
Dommage, d’ailleurs, que le papa de cette jeune fille ait passé l’arme à gauche ; voici ce que raconte Darina de sa mère et de son père un peu plus loin : « Elle [sa mère], qui était chiite, n’avait jamais mis de voile, ni fait le ramadan, elle buvait et fumait. Mon père, lui, nous mettait en garde chaque fois qu’il passait devant une mosquée :
– Mes filles, regardez comme ils sont prosternés, vous ne donnerez jamais votre cul au ciel. Aux hommes, tant que vous voulez, mais pas au bon Dieu. Vous avez le droit de boire, de sortir, de perdre votre virginité, de tomber enceinte, mais, je le répète, je ne veux voir personne prier ou jeûner chez moi. »
À propos de cette amusante posture musulmane de la prière, où, de fait, on lève le cul vers Dieu, on lit ceci : « Après mon divorce, j’ai retrouvé du travail à la radio et à la télé. Je gagnais beaucoup d’argent. Je passais beaucoup de temps à Hamra, à l’université, je sentais la pression des islamistes. Ma troupe répétait la Conférence des oiseaux (l’un des plus beaux classiques du mysticisme persan, ironiquement), les barbus sont entrés dans la salle, ils ont mis leurs tapis de prière sur la scène et ils se sont prosternés face à La Mecque. Je leur ai botté l’arrière-train. Sacrilège. Ils étaient huit, ils m’ont rouée de coups et ils ont tout cassé. »
Ô merveilleux islamistes au merveilleux courage! Huit contre une…
Rappelons qu’un livre fort salutaire est en cours de rédaction. Il rassemblera des témoignages de personnes athées nées dans un environnement musulman, entendu au sens le plus large; pays musulman, famille musulmane dans un pays non musulman, famille ex-musulmane dans un pays non musulman. Pour contribuer à ce livre, une simple adresse internet : aei (arobase) live.fr


titre
Avatar de l’utilisateur
fallenRaziel
Major Virtuel
Major Virtuel
Messages : 2324
Inscription : ven. 28 juin 2013 10:22
Contact :
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par fallenRaziel »

Ce livre m'a l'air très intéressant^^
« Le christianisme devient sanguinaire en s'éloignant de ses textes, là où l'islam le devient en se rapprochant des siens »
"Si un dieu est disposé à empêcher le mal mais qu’il n’en est pas capable, alors il n’est pas tout puissant.
S’il en est capable mais qu’il n’est pas disposé à le faire, alors il est malveillant.
S’il n’en est pas capable ni disposé à le faire, pourquoi l’appelle-t-on un dieu ?"

"Si vous entendez parler un jour d'un homme qui a une case en moins et à qui Dieu parle dans son bain, c'est que je lui ai parlé... ou alors, c'est qu'il a un peu disjoncté." Le Métatron, Dogma.
"Soyons très clairs : Dieu parle. C'est plutôt votre structure physiologique qui ne pourrait pas résister à l'incroyable puissance vocale de Notre Seigneur. Si lui il essayait de vous parler, votre âme et votre coeur exploseraient sur-le-champ ; il nous a fallu cinq Adams pour en arriver à cette conclusion." Le Métatron, Dogma.
Image
Avatar de l’utilisateur
Lilith
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par Lilith »

+1 fallen et bon retour parmi nous oh dieu des grecs (j'ai pas dit des pd :mrgreen: )
Avatar de l’utilisateur
BarbieTurik
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par BarbieTurik »

Salut ô Zeus tu te fais rare, la neige sur l'Olympe t'empêche de venir?

Ce petit extrait donner envie!
Avatar de l’utilisateur
fallenRaziel
Major Virtuel
Major Virtuel
Messages : 2324
Inscription : ven. 28 juin 2013 10:22
Contact :
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par fallenRaziel »

Oui, j'aime bien le franc parler des extraits et la force de caractère de cette femme^^ Mais elle en a bavé visiblement...
« Le christianisme devient sanguinaire en s'éloignant de ses textes, là où l'islam le devient en se rapprochant des siens »
"Si un dieu est disposé à empêcher le mal mais qu’il n’en est pas capable, alors il n’est pas tout puissant.
S’il en est capable mais qu’il n’est pas disposé à le faire, alors il est malveillant.
S’il n’en est pas capable ni disposé à le faire, pourquoi l’appelle-t-on un dieu ?"

"Si vous entendez parler un jour d'un homme qui a une case en moins et à qui Dieu parle dans son bain, c'est que je lui ai parlé... ou alors, c'est qu'il a un peu disjoncté." Le Métatron, Dogma.
"Soyons très clairs : Dieu parle. C'est plutôt votre structure physiologique qui ne pourrait pas résister à l'incroyable puissance vocale de Notre Seigneur. Si lui il essayait de vous parler, votre âme et votre coeur exploseraient sur-le-champ ; il nous a fallu cinq Adams pour en arriver à cette conclusion." Le Métatron, Dogma.
Image
Avatar de l’utilisateur
Orihime
Sergent Virtuel
Sergent Virtuel
Messages : 650
Inscription : mar. 17 sept. 2013 00:03
Twitter : Bibliothèque des ombres
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par Orihime »

Elle a écrit un second livre sur son arrivée en France, "Ma Marseillaise"
"Extraordinary claims require extraordinary evidence." Carl Sagan
Innana
Lieutenant Virtuel
Lieutenant Virtuel
Messages : 3407
Inscription : mar. 27 août 2013 18:09
Status : Hors-ligne

Re: darina al joundi

Message non lu par Innana »

Cela donne envie d'aller à la librairie pour acheter les livres.
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
Répondre