Paris attentats Bataclan 13 11 15

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Re: Paris attentats Bataclan 13 11 15

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13 novembre «Certaines féministes ont capitulé face au fascisme islamiste» Zineb El Rhazoui :
Date de publication : 08/11/2016 à 12:38 |
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zineb el razhoui charlie hedo livre
Elle a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo. L’ancienne journaliste du magazine martyrisé, Zineb El Rhazoui, publie "Détruire le fascisme islamique"(éditions Ring), un cri de rage qui décode et dénonce les islamistes de France et leurs soutiens en tous genres.

Après 13, au printemps dernier, où vous avez raconté l’enfer du 13 novembre, avec 13 témoins au cœur des attaques (éditions Ring), vous publiez un livre qui décrypte l’idéologie des bourreaux. Mais aussi celle de leurs soutiens objectifs, les fameux « idiots utiles ». Pourquoi l’islamisme est un fascisme?

Parce que comme dans le fascisme, l’islamisme, c’est-à-dire l’instrumentalisation politique de l’islam, ne voit jamais le musulman comme un individu avec son libre arbitre. Cette idéologie veut nous faire croire qu’il y a une communauté homogène musulmane, que l’islam, c’est l’islam intégriste alors qu’il y a des libres penseurs dans l’islam. Violent, ultra-conservateur, L’islamisme promeut l’infériorité voire la haine des femmes, des non musulmans, des intellectuels, des arts, tout en faisant croire aux musulmans qu’ils sont persécutés, méprisés, humiliés, blessés, et qu’ils doivent donc se redresser.

Sans oublier les homosexuels…

Oui l’extrême droite musulmane défile bras dessus bras dessous avec l’extrême droite traditionnelle contre le mariage pour tous. Et comme dans tout fascisme, la critique de l’idéologie islamiste est interdite par intimidation. Ainsi, toute personne qui la dénonce est accusée de porter atteinte à l’ensemble des musulmans et d’être « islamophobe », à ses risques et périls.


Dans votre livre, vous dénoncez les complices des fascistes islamistes, notamment une partie de l’extrême gauche et des féministes.

Oui, certaines féministes ont capitulé depuis longtemps dans cette guerre. Ainsi, pour ne pas se faire traiter d’islamophobes, elles acceptent la tutelle masculine sur les musulmanes notamment sous la forme du voile. Or ce voile sous toutes ses formes est loin d’être une banale étoffe synonyme de liberté d’expression, de droit de s’habiller comme on veut, de symbole de pudeur, ou de spiritualité. C’est bel et bien un instrument militant sexiste, pour faire avancer le fascisme islamique en domestiquant les femmes. Contraindre une femme à porter un vêtement qu’elle n’a pas choisi est une violence mais plutôt que d’en sanctionner l’auteur, ces féministes proposent de s’en accommoder. Cela revient à se taire face à une femme qui a l’œil au beurre noir par crainte qu’elle se replie sur elle même et renonce à toute vie sociale.

zineb el razoui

Le voile n’est pas toujours subi. Beaucoup le revendiquent.

Accepter le voile et ses déclinaisons les plus rigoristes au nom de la liberté de s’habiller comme on veut, c’est la négation même du féminisme. Comment peut-on accepter une tenue, édictée par « le ciel », et obligatoire dans plusieurs pays, sinon les contrevenantes sont châtiées corporellement sur la place publique. Qu’est-ce qu’elles diraient, ces féministes pro-voiles, à ces Saoudiennes que les agents de la Moutawa, le « Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice » chicotent dans la rue ou les centres commerciaux, avec des badines, comme du bétail qui ne marche pas droit, pour une mèche de cheveux qui dépasse? Que leur niqab, c’est juste un bout de tissu porté au nom de la liberté de s’habiller comme on veut ?


Cet argument qu’interdire le voile, c’est exclure celles qui le portent, a ressurgi cet été avec le débat sur le burkini…

Les medias occidentaux, dans une insupportable complaisance, ont défendu le burkini comme une « liberté » et une expression culturelle légitime. J’ai 35 ans, et je n’ai jamais vu de burkini au Maroc pendant toute ma jeunesse. Mais ils apparaissent, maintenant que des islamistes ont donné des coups de couteaux à des femmes en bikini. Il y a eu des pages entières de « slut shaming » sur facebook ou des islamistes balançaient des photos de femmes en maillot de bain pour dire : « Regardez ces mécréantes, ces salopes ». Les plages marocaines ne sont pas en train de se remplir de burkinis, elles sont en train de se vider de femmes. Les féministes que le burkini ne dérange pas ne méritent pas de porter le noble combat féministe. Car elles sont complices de ceux qui veulent faire disparaître le corps des femmes.


Vous dites même que collaborer avec les islamistes, au nom du respect des différences religieuses, c’est du racisme.


Oui parce qu’aujourd’hui, quelqu’un qui monterait sur un banc pour dire « les arabes dehors ! » serait puni par la loi, et tout le monde le montrerait du doigt. Mais accepter que des gens fassent ouvertement la promotion de la soumission des femmes par le vêtement sous prétexte que c’est « leur culture », ça c’est raciste. C’est comme un éditeur qui prendrait des précautions oratoires avec un écrivain africain dont le manuscrit est mauvais. Alors qu’il n’en prendrait pas avec un autre. Pourquoi ? Parce qu’il est trop bête pour comprendre ? Il y a de bons et de mauvais écrivains partout. Cette « tolérance » pour l’islamisme est d’un paternalisme culturel insupportable. Une condescendance qui pour moi est la forme la forme du racisme la plus pernicieuse qui soit. Une partie de l’antiracisme d’aujourd’hui est du racisme inversé.


De carnage en tuerie, on voit, des Français nullement d’extrême droite, issus de la société civile, qui dénoncent comme vous ce fascisme islamiste. Et notamment cette tentative des islamistes d’embrigader tous les musulmans dans l’islam rigoristes, salafiste … Vous ne vous sentez pas un peu moins seule ?

La base bouge, bien sûr. On sent une énorme crispation, une peur latente de nouveaux attentats. Dans la rue au restaurant, dans les cafés, les gens avec qui je parle sont préoccupés, anxieux. Et forcément, ils s’organisent. Après les attentats de janvier 2015, on pensait qu’on avait touché le fond, et bien non.

Après il y a eu le 13 novembre. Une nouvelle version d’Oradour-sur-Glane. Un carnage. Il y a eu Nice, avec des gamins écrasés. Les gens se rendent bien compte qu’il y a un décalage entre ce que leur bon sens leur dicte, - qu’on a bien affaire à des fascistes- , et l’immobilisme des politiques , qui sont encore dans la logique des compromissions, des soumissions face aux islamistes de France, pour des petits calculs électoraux.


Les gens sentent bien que le « pas d’amalgame », ce mantra qu’on leur serine après chaque attentat est l’une des techniques pour les faire taire face à l’islamisme. Personne ne m’a jamais amalgamée avec le terrorisme sous prétexte que je suis maghrébine issue de la culture musulmane ! Pendant ce temps là, la société bouge, elle. Et heureusement que ce pays a encore assez de ressources pour produire des gens comme Céline Pina (1), et tous ceux qui s’organisent en ce moment, parce que les tensions que nous vivons renforcent malheureusement aussi l’extrême droite.


1) Ex élue régionale PS. Elle a notamment dénoncé le salon intégriste de la femme musulmane de Pontoise. Elle a publié Silence coupable aux éditions Kero.

livre Zineb detruire le fascisme islamique
Par Corine Goldberger


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Re: Paris attentats Bataclan 13 11 15

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Liste des attentats commis par des musulmans en France ces 50 dernières années – attention, elle est TRÈS longue
Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 juillet 2016


La liste des crimes de l’islam depuis les origines, a de quoi faire tourner la tête.
Voici plus précisément la liste des crimes de l’islam – sur le sol français cette fois.
Ceux qui parlent d’une religion de paix et d’amour doivent confondre avec les bouddhistes.
o=o=o=o=o

9 janvier 1973: bombe à l’Agence juive à Paris.

5 septembre 1973: prise d’otages à l’ambassade d’Arabie saoudite par un commando palestinien.

15 septembre 1974: Attentat à la grenade au drugstore Saint-Germain-des-Prés à Paris, 2 morts et 34 blessés.

13 janvier 1975: A l’aéroport d’Orly, des Palestiniens du FPLP (dont un des membres sera décoré de la médaille des droits de l’homme par Christiane Taubira) avec Carlos à leur tête, tirent au lance-roquettes et manquent un Boeing 707 de El Al, atteignent un DC-9 yougoslave. Trois blessés. L’attentat est revendiqué à Beyrouth par l’organisation palestinienne « Septembre noir ».

19 janvier 1975: Carlos réattaque l’aéroport d’Orly et obtient un avion pour s’enfuir à Bagdad. Il y aura 21 blessés.

10 mars 1975: Attentat de la gare de l’Est à Paris, 1 mort et 7 blessés.

20 mai 1975: des Palestiniens tirent contre le comptoir d’El Al d’Orly, et tuent une personne.

22 février 1976: attentat à l’Office de tourisme algérien (revendiqué par le Front de libération unifié de la nouvelle Algérie).

2 novembre 1976: tentative d’assassinat contre Homayoun Keykavoussi, attaché culturel de l’ambassade iranienne (revendiqué par les Brigades internationales Reza Rezayi, groupe maoïste issu de la Gauche prolétarienne.)

7 juillet 1977: tentative d’assassinat contre l’ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).

20 mai 1978: A l’aéroport d’Orly, un commando de trois hommes ouvre le feu dans la salle d’embarquement d’El Al, faisant 4 morts et 5 blessés. L’attentat est revendiqué par une organisation libanaise inconnue, « les Fils du Liban ».

31 juillet 1978: Prise d’otages à l’ambassade d’Irak à Paris exécuté par un militant de l’Organisation de libération de la Palestine et commandité par Yasser Arafat, son président (qui recevra des obsèques nationales en France). 1 policier trouve la mort.

3 août 1978: Assassinat à Paris du représentant de l’OLP Izz al-Din al-Kalak et un de ses assistants, par l’organisation Abu Nidal.

2 décembre 1978: Attentat du BHV. Huit blessés dont un grave, revendiqué par

31 août 1978: attentat au domicile d’Yves Mourousi, revendiqué par la section franco-arabe du front du Refus (10 blessés).

27 mars 1979: Une explosion fait 33 blessés dans un foyer israélite, rue Médicis, à Paris VIe, au lendemain de la signature du traité de paix israélo-égyptien, revendiqué par une organisation antisioniste, le Collectif autonome d’intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-égyptienne.

17 janvier 1980: Assassinat du directeur de la librairie palestinienne à Paris, Yusef Mubarak, par l’organisation Abu Nidal.

18 Juillet 1980: L’ancien Premier ministre iranien Chapour Bakthiar échappe à une tentative d’assassinat menée par un commando iranien. 2 personnes sont tuées et 6 sont blessées durant l’attaque.

3 octobre 1980: Une bombe dissimulée dans la sacoche d’une moto explose devant la synagogue de la rue Copernic, à Paris XVIe. 4 morts et une vingtaine de blessés. Trente-quatre ans après, en novembre 2014, un suspect libano-canadien, Hassan Diab, est extradé du Canada et écroué en France. Considéré comme proche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), il est accusé d’avoir confectionné et posé la bombe.

29 août 1981: attentat par un groupe terroriste palestinien à l’hôtel Intercontinental à Paris. 15 blessés.

18 janvier 1982: assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paris. Revendiqué par les FARL, fractions armées révolutionnaires libanaises.

3 avril 1982: Le diplomate israélien Yacov Barsimantov est assassiné à Boulogne-Billancourt. Le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), condamné à perpétuité à Paris en 1987, notamment pour complicité de ce crime, est détenu depuis octobre 1984.

22 avril 1982: une voiture piégée explose au siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris. Un mort, 63 blessés (attentat revendiqué par Carlos et semblant être commandité par la Syrie)

9 août 1982: Un commando de 5 arabes appartenant au Fatah et au Conseil révolutionnaire d’Abou Nidal – un groupe palestinien dissident de l’OLP, ouvre le feu rue des Rosiers, à Paris, et jette des grenades à l’intérieur du restaurant juif Goldenberg, faisant 6 morts et 22 blessés.

17 septembre 1982: Le diplomate israélien Amos Manel est gravement blessé à Paris par l’explosion de sa voiture piégée, rue Cardinet. Une cinquantaine de personnes sont blessées, en majorité des élèves du lycée Carnot. L’attentat est revendiqué par les FARL libanaises.

30 septembre 1983: Une bombe explose au Palais des congrès de Marseille, près des pavillons américain, soviétique et algérien lors d’une foire internationale. 1 mort, 26 blessés. Revendiqué par les FARL.

7 février 1984: Assassinat de Gholam Ali Oveisi, ex gouverneur militaire de Téhéran, et de son frère, en exil à Paris. L’attentat est revendiqué par le Jihad islamique.

8 février 1984: Assassinat de l’ambassadeur des Etats arabes unis en France, Khalifa Abdel Aziz al-Mubarak dans une rue de Paris, attribué à l’organisation Abu Nidal.

23 février 1985: Explosion d’une bombe au magasin Marks & Spencer du boulevard Haussmann, revendiquée par l’Organisation Arabe du 15-Mai faisant partie du Hezbollah, fait un mort et 14 blessés.

29 mars 1985: A Paris, une explosion fait 18 blessés au cinéma « Le Rivoli Beaubourg », lors du 4e festival international du cinéma juif. L’attentat est attribué au Hezbollah.

7 décembre 1985: Double attentat au Printemps Haussmann et aux Galeries Lafayette, 43 blessés. Revendiqués par le CSPPA, Comité de Solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient, organisation marxiste liée au Hezbollah et au Djihad islamique animé par des Musulmans chiites inspirés et financés par Téhéran.

3 février 1986: Une explosion au rez-de-chaussée de la galerie du Claridge, avenue des Champs-Elysées, également attribuée au Hezbollah, fait un mort et huit blessés.

3 février 1986: Le même jour, un engin explosif est désamorcé au troisième étage de la Tour Eiffel.

4 février 1986: Une explosion suivie d’un incendie au sous-sol de la librairie Gibert-Jeune, place Saint-Michel, fait cinq blessés. L’acte s’inscrit également dans la liste des attentats commis par le Hezbollah.

5 février 1986: Explosion à la FNAC-Sports au Forum des Halles. 22 blessés, dont un très grave. Revendiqué par le CSPPA à Paris.

17 mars 1986: Explosion dans le TGV Paris-Lyon à la hauteur de Brunoy. Neuf blessés légers. Revendiqué par le CSPPA à Paris.

20 mars 1986: Attentat Galerie «Point Show», avenue des Champs-Elysées. Deux morts et 29 blessés, dont neuf graves. Revendiqué par le CSPPA à Beyrouth.

8 septembre 1986: Attentat au bureau de poste de l’Hôtel de Ville de Paris. Un mort et 21 blessés. Revendiqué par le CSPPA à Beyrouth et à Paris et le PDL affilié au Hezbollah à Beyrouth.

12 septembre 1986: Explosion à la cafétéria de l’hypermarché Casino du centre commercial des «Quatre-Temps» à la Défense. 54 blessés. Revendiquée par le CSPPA à Paris et le PDL à Beyrouth.

14 septembre 1986: Attentat au sous-sol du «Pub-Renault» sur les Champs-Elysées. Deux policiers morts, un blessé grave. Revendiqué par le CSPPA et le PDL à Beyrouth.

15 septembre 1986: Attentat dans la salle de délivrance des permis de conduire de la préfecture de police de Paris. Un mort, 56 blessés. L’attentat est revendiqué par le Hezbollah (CSPPA et PDL à Beyrouth).

16 septembre 1986: Une bombe explose dans un restaurant au nord de Paris.

17 septembre 1986: A Paris, attentat rue de Rennes, dans le magasin Tati, sept personnes trouvent la mort et 55 autres sont blessées lors de l’explosion revendiquée par le CSPPA, Comité de Solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient.

7 avril 1987 : Assassinat d’Ali André Mécili, avocat et politique algérien, à Paris. Le principal suspect, Mohamed Ziane Hasseni, bénéficie d’un non lieu dans des conditions floues qui ressemblent à une collusion entre l’Etat français et algérien.

24 décembre 1994 – 26 décembre 1994: détournement du vol AF 8969 par le GIA, Groupe islamique armé. Après deux jours de prise d’otage du vol Alger-Paris par des membres du GIA algérien, l’assaut du GIGN à l’aéroport de Marignane fait 3 morts (plus les 4 preneurs d’otages).

11 juillet 1995: assassinat de l’imam Abdelbaki Sahraoui, cofondateur du Front islamique du salut (organisation concurrente du GIA), et son secrétaire, abattus dans la mosquée de la rue Myrha à Paris par deux musulmans armés d’un fusil à pompe et d’un pistolet.

15 juillet 1995: Fusillade à Bron entre les policiers et Khaled Kelkal, du GIA qui tente de forcer un barrage de police. Kelkal sera abattu le 29 septembre 1995.

25 juillet 1995: Gare Saint-Michel une bombe explose dans un train du RER B. Revendiqué par le Groupe islamique armé algérien. L’attentat a coûté la vie à 8 personnes et a fait 117 blessés.

17 août 1995: Une bonbonne de gaz avec des clous, signature du GIA, explose à Paris près de la place Charles-de-Gaulle. 16 blessés.

26 août 1995: une bombe est découverte sur la ligne TGV Sud-Est près de Lyon avant d’exploser au passage du TGV. Les empreintes de Khaled Kelkal et de Boualem Bensaïd sont retrouvées sur la bombe.

3 septembre 1995: une cocotte-minute remplie de clous et d’écrous explose sur le marché du boulevard Richard-Lenoir dans le 11e. Quatre blessés légers. C’est toujours la signature du GIA.

7 septembre 1995: L’explosion d’une voiture piégée devant l’Ecole juive de Lyon à Villeurbanne (Rhône) fait 14 blessés. Elle est attribuée aux extrémistes islamistes dirigés par Khaled Kelkal, directement lié à l’attaque.

27-29 septembre 1995: Fusillade dans les monts du Lyonnais. Karim Koussa, Abdelkader Bouhadjar et Abdelkader Mameri sont interpelés. Khaled Kelkal est abattu.

6 octobre 1995: Le jour de l’enterrement de Khaled Kelkal, une bombe du GIA (bouteille de gaz avec des clous et boulons) explose près de la station de métro Maison-Blanche. 12 blessés légers. On retrouve sur la bombe les empreintes de Boualem Bensaïd.

7 octobre 1995: Le leader du GIA, Djamel Zitouni annonce qu’il lance le « jihad », des « frappes militaires au cœur même de la France » pour la punir de son soutien au régime d’Alger. Il exige que le président Jacques Chirac se convertisse à l’islam.

17 octobre 1995: Attentat du RER C, une rame est perforée par l’explosion d’une bombe à la station Musée d’Orsay. Smaïn Aït Ali Belkacem, du GIA, est responsable de l’attentat.

(En 2010, Amedy Coulibaly (auteur de l’attentat de la supérette casher en 2015), Djamel Beghal (maître à penser des frères Kouachi qui ont commis l’attentat contre Charlie Hebdo) et une quinzaine de musulmans projettent de faire évader Smaïn Aït Ali Belkacem. Ils sont arrêtés, font un peu de prison, et sont relâchés)

27 mai 1996: Reza Mazlouman, ancien vice-ministre iranien de l’éducation à l’époque du Chah d’Iran est assassiné à Créteil.

3 décembre 1996: Paris, attentat du RER B à Port-Royal. Une bonbonne de gaz remplie d’explosif éclate dans une rame de train. Une lettre du groupe islamique armé (GIA) envoyée à Jacques Chirac signe implicitement la revendication qui fera 4 morts et 91 blessés.

3 décembre 1996: attentat contre le journal Tribune juive. L’attentat est revendiqué dans une lettre anonyme, qui explique que les terroristes «font partie de la grande nation arabe comme certains font partie de la grande nation juive». Le texte poursuit: «A ce titre nous nous sentons solidaire du sort qui est fait à nos frères palestiniens, en particulier à Hébron ».

31 décembre 2001: Une classe de l’école Ozar-Hatorah de Créteil est détruite par un incendie criminel.

1er avril 2002: La synagogue Or Aviv, à Marseille, est détruite par un incendie criminel et terroriste, alors qu’une vague d’attentats aux cocktails Molotov vise des synagogues.

10 avril 2002: Un autocar scolaire est la cible de jets de pierre, rue Piat, à Paris. Une élève est légèrement blessée.

22 mars 2003: En marge du défilé contre la guerre en Irak, deux membres du mouvement juif Hachomer Hatzaïr sont agressés près de leurs locaux.

8 juillet 2003: Des élèves de l’école Jeunesse Beth Loubavitch à Paris sont attaqués à coups de barres de fer.

17 octobre 2003: Le rabbin Michel Serfaty, reconnu par ses vêtements, est frappé au visage à Ris-Orangis (Essonne). Son agresseur, Abdelrahim criait « Palestine, Palestine, on vous casse la gueule, Youd! » pendant l’agression.

17 octobre 2003: L’agression du rabbin Michel Serfaty à Ris-Orangis (Essonne) provoque un intense émoi. L’agresseur est condamné en décembre 2004 à 6 mois de prison dont 2 mois avec sursis.

15 novembre 2003: Un établissement scolaire juif fréquentée par 200 élèves est dévasté par un incendie criminel à Gagny (Seine-Saint-Denis). Le président Jacques Chirac préside le lendemain une réunion interministérielle sur l’antisémitisme qu’il déclare « intolérable » – et offrira des obsèques nationales au terroriste et tueur de juifs Yasser Arafat.

20 novembre 2003: Dans le garage du 5 rue Louis Blanc, à Paris Xe, Adel Amastaibou prend un long couteau et poignarde Sébastien Salem de plusieurs coups de couteau à la poitrine, jusqu’à la mort. Puis il rejoint l’appartement de sa mère et déclare : « J’ai tué un Juif. J’irai au paradis. Allah m’a guidé ! »

8 octobre 2004: attentat contre l’ambassade d’Indonésie à Paris, revendiqué par le Front islamique français armé. 10 blessés.

25 mai 2005: deux jeunes musulmans lancent trois bouteilles d’acide chlorhydrique sur une école juive du XVIIIe, à Paris.

20 janvier 2006: Un jeune juif, Ilan Halimi, 23 ans, est enlevé par le gang des barbares, un gang musulman dirigé par Youssouf Fofana, qui espère faire payer les juifs. Il est torturé pendant trois semaines dans une cité HLM de Bagneux et retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée le 13 février 2006, et meurt lors de son transfert à l’hôpital.

19 avril 2007: le rabbin de la communauté du Nord-Pas-de-Calais, Elie Dahan, reconnaissable par ses vêtements, est violemment frappé par un jeune musulman, gare du Nord à Paris.

6 décembre 2007: À 12h50, l’explosion d’un colis piégé au un cabinet d’avocats du 52 boulevard de Malesherbes à Paris où est domiciliée la Fondation pour la mémoire de la Shoah fait 1 mort et 5 blessés. Le coursier, une jeune femme « brune, d’un mètre cinquante-cinq, la vingtaine et portant un casque », et de type « nord-africain » est activement recherchée.

16 décembre 2008: Le Front révolutionnaire afghan informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris.

20 décembre 2008: Arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d’avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI.

5 janvier 2009: Une voiture bélier est lancée contre la grille d’une synagogue à Toulouse, qui est incendiée.

8 septembre 2009: Des engins explosifs sont lancés depuis l’extérieur et explosent dans une école juive du Xe arrondissement de Marseille dans le but de la faire brûler avec tous les élèves. «Un riverain aurait aperçu quelqu’un de jeune» au moment du drame.

11 et 15 mars 2012: Mohamed Merah assassine trois militaires à Toulouse et Montauban.

19 mars 2012: Trois enfants et l’un de leurs parents sont sauvagement assassinés dans une école juive de Toulouse par Mohamed Merah, un musulman français.

25 mai 2013: La Défense. Un islamiste arrive par derrière et poignarde Cédric Cordier, un militaire français au cou, dans l’intention de le décapiter. L’agresseur portait une barbe et une djellaba de couleur claire.

20 décembre 2014: Joué-lès-Tours. Un homme armé d’un couteau hurle « Allahu Akbar » en entrant dans un commissariat, et se jette sur un officier de police pour le tuer. 3 policiers sont blessés, dont deux gravement. Le musulman est tué.

21 décembre 2014: Dijon. Un homme hurlant « Allahu Akbar » écrase 13 piétons avec sa voiture.

22 décembre 2014: Nantes. Un homme que les témoins entendent crier « Allahu Akbar » écrase des piétons avec sa voiture sur un marché de Noël. 1 mort et 9 blessés dont 3 graves.

7 janvier 2015: Les frères Kouachi commettent un attentat contre le siège de Charlie Hebdo qui fait 12 morts et 11 blessés.

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8 janvier 2015 : Amedy Coulibaly abat une jeune policière de 25 ans, Clarissa Jean-Philippe, à Montrouge (Hauts-de-Seine), et blesse un policier.

9 janvier 2015: Yoav Hattab, Yohan Cohen, Philippe Braham et Michel Saada, des clients de la supérette casher HyperCasher de Vincennes sont tués, et cinq autres sont pris en otages par Amedy Coulibaly, membre de l’Etat islamique.

9 janvier 2015 : prise d’otages à Dammartin-en-Goële par les frères Kouachi. Les 2 terroristes sont abattus. Un membre du GIGN est blessé, l’otage est sain et sauf.

3 février 2015: 3 militaires qui protègent un centre communautaire de Nice, sont attaqués par Moussa Coulibaly (sans relation avec Amédy Coulibaly).

19 avril 2015: Un djihadiste algérien tue une jeune femme accidentellement en voulant voler sa voiture, se tire une balle dans la jambe, ce qui l’obligera à renoncer à son attentat terroriste contre deux églises de Villejuif pendant la messe du dimanche.

26 juin 2015: Attentat terroriste dans l’Isère à Saint-Quentin-Fallavier contre une usine de gaz de la société Air Products dans l’intention de la faire exploser. Un cadavre sera retrouvé, décapité, avec des inscriptions en arabe et un drapeau de l’Etat islamique.

21 août 2015: Attentat du Thalys. Un islamiste qui venait de déclencher un attentat terroriste est terrassé par des héros américains. Les employés à la sécurité du train s’étaient enfuis. Quatre blessés, y compris le terroriste.

Eric Denécé évaluait à 102 le nombre de victimes françaises du terrorisme islamiste entre 2001 et 2015.

A cette liste doit être ajouté le Bataclan, le couple de policiers égorgés en région parisienne, et le dernier en date, Nice.

J’ai compté 91 attentats terroristes commis par des musulmans. Imaginez le tableau, si l’islam n’était pas une religion de paix et d’amour.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Re: Paris attentats Bataclan 13 11 15

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«L'Occident n'oppose aucune idéologie à l'islamisme, sinon celle de l'argent»
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Re: Paris attentats Bataclan 13 11 15

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Zineb El Rhazoui: «Les musulmans doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse»


Zineb El Rhazoui: «Les musulmans doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse» ZINEB EL RHAZOUI Née au Maroc dans une famille de culture musulmane, la journaliste revendique la nécessité de réformer l’islam pour endiguer le fascisme islamique qui, selon elle, déstabilise l’Occident.

Richard Werly Paris

Interview. Rescapée de l'attentat de janvier 2015 contre «Charlie Hebdo», la journaliste Zineb El Rhazoui est une des femmes les plus menacées et protégées de France. Une situation qui incite cette polémiste assumée à se battre encore davantage. Elle le fait dans son dernier livre coup-de-poing: «Détruire le fascisme islamique» (Ed. Ring), un an tout juste après les attentats du 13 novembre 2015 qui ensanglantèrent Paris.
Une femme seule. Controversée pour son tempérament

Interview. Rescapée de l'attentat de janvier 2015 contre «Charlie Hebdo», la journaliste Zineb El Rhazoui est une des femmes les plus menacées et protégées de France.

Une situation qui incite cette polémiste assumée à se battre encore davantage. Elle le fait dans son dernier livre coup-de-poing: «Détruire le fascisme islamique» (Ed. Ring), un an tout juste après les attentats du 13 novembre 2015 qui ensanglantèrent Paris.ament de feu. Mais plus déterminée que jamais. Rescapée du massacre commis par les frères Kouachi à Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, Zineb El Rhazoui, 34 ans, s’est installée dans une posture de combattante.

Protégée par la police vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cette journaliste française née au Maroc dans une famille de culture musulmane revendique la nécessité de réformer l’islam pour endiguer le fascisme islamique qui, selon elle, déstabilise l’Occident. Le combat d’une militante pour qui la meilleure manière de rendre hommage aux 130 victimes des attentats du 13 novembre 2015 est de ne rien céder. L’Hebdo l’a rencontrée longuement.

Publier «Détruire le fascisme islamique» un an après les attentats du 13 novembre 2015, est-ce d’abord dire «Le combat continue»?

C’est surtout affirmer que nous ne céderons pas. Parce que c’est le point essentiel. Les commanditaires de ceux qui ont attaqué Charlie Hebdo puis tiré dans la foule au Bataclan et sur les terrasses des cafés parisiens le 13 novembre veulent nous faire mettre à genoux au nom d’un islam fanatique. Arrêtons de jouer sur les mots. Il s’agit bien d’une démarche fasciste islamique, contre laquelle la meilleure des digues est l’insurrection de la pensée, pour réveiller les esprits, surtout ici en France, mais aussi dans les pays musulmans comme le Maroc, où je suis née et où j’ai grandi.

Je revendique aussi, à travers ce livre, le droit des profanes à débattre de l’islam. Je ne suis pas imam, charge interdite aux femmes. Je ne suis pas diplômée en théologie. Est-ce pour cela que je dois me taire? Mon cheminement est en soi un témoignage. Éduquée dans une famille de culture musulmane, je revendique mon athéisme.

J’ai commencé à admettre la non-existence de Dieu à l’âge de 19 ans, dans la droite ligne des libres penseurs arabes qui, à l’époque, vers l’an 2000, étaient très actifs sur l’internet. J’en ai rencontré beaucoup en Egypte, où j’ai vécu dans les années 2003-2005. Maintenant, tous ces gens sont traqués. Ils se sont exilés ou se terrent. Parler est mon devoir de survivante, de rescapée.

Vous évoquez votre enfanceau Maroc. On sait qu’en France la question de la double nationalité, de la double origine, est de plus en plus posée dans le débat public après les attentats de 2015. Que répondez-vous?

J’ai grandi au Maroc. Je sais ce qu’est le fait d’être assigné à la communauté des musulmans. Car c’est ainsi. Osons dire les choses. Au Maroc, dès que vous intégrez l’école, l’islam fait partie de votre éducation. Nous avions au moins six matières religieuses dans notre programme scolaire. Ma famille, dont je préfère ne pas parler pour des raisons de sécurité, n’a jamais accordé un grand espace à la pratique religieuse.

Mais l’époque nous a tous rattrapés et la réalité d’un pays comme le Maroc, où l’islam inspire les lois et la vie de tous les jours, est devenue de plus en plus théocratique. Je m’explique: les lois en question ne sont pas nouvelles. Mais le contexte a changé. Dans tous les pays du sud de la Méditerranée, la théocratie islamique s’est peu à peu substituée à l’identité nationale. Cette problématique identitaire est le vrai poison.

Votre itinéraire est celui d’une révoltée. N’avez-vous pas, après «Charlie», été tentée de vous taire, de changer de vie?

Charb, le défunt directeur de Charlie Hebdo assassiné le 7 janvier 2015, m’avait fait un jour cette remarque qui m’a marquée: même un livre de cuisine peut devenir un livre de guerre si les fascistes s’en servent et en détournent le contenu. Ce constat a décuplé ma révolte. A quoi sert une vie de rescapée si elle n’est pas de nouveau risquée pour affronter ceux qui ont tué, en janvier puis en novembre 2015 à Paris, et le 14 juillet 2016 à Nice?

Je me bats dans ce livre contre la plus dangereuse des idéologies: celle de la religion merveilleuse. Les musulmans, même ceux qui ont la foi du charbonnier, doivent accepter que l’islam n’est pas une religion merveilleuse et qu’on ne peut pas tout commettre en son nom. Plus personne ne va dire aujourd’hui que le catholicisme est une religion merveilleuse. Je veux, comme journaliste et comme activiste, aider à désacraliser la critique de l’islam. L’islam n’a pas vocation à régir la cité.

Les textes sacrés peuvent et doivent être critiqués. Je suis terrifiée par les raccourcis historiques. Peut-on oublier qu’un grand penseur musulman comme Averroès (1126-1198), symbole de l’apogée intellectuel de la civilisation islamique, vit à l’époque ses livres brûlés sur la place publique? Les terroristes d’aujourd’hui ont remplacé les inquisiteurs d’hier.

Vous êtes Française. «Charlie Hebdo» incarne un esprit très français, frondeur, laïcard, provocateur. C’est cette France-là que les terroristes voulaient abattre, et que leurs émules, ciblent toujours?

On ne peut pas dire que la France est la principale victime du fascisme islamique alors que des attentats surviennent tous les jours dans d’autres pays, notamment en Afrique ou au Moyen-Orient. Mais le fait que ces fascistes islamistes haïssent la France, dont certains sont originaires, est logique: c’est en France que l’islam risque le plus de se séculariser. C’est en France que ce fascisme bute sur la plus grande résistance intellectuelle, et sur le barrage législatif et laïc le plus étoffé. Je suis née Française. Ma mère est Française.

Je suis habitée par ce combat, car je vois ce qui se passe en Tunisie, au Maroc, en Algérie, où mes amies n’ont pas le droit d’épouser un non-musulman. On me reproche d’être révoltée. Mais ai-je le choix? J’ai 34 ans. Je viens d’avoir un bébé. Je ne veux pas vivre une vie de soumission. Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans une société où les esprits libres n’ont le choix qu’entre l’opprobre et l’exil. Or, c’est cette société-là que veulent les fascistes islamiques.

Beaucoup de jeunes femmes musulmanes françaises, pourtant, font un choix à l’opposé du vôtre. Elles défendent l’islam radical malgré les attentats. Malgré les horreurs perpétrées par Daech.

Comment l’expliquez-vous?

Ces jeunes femmes sont filles de l’école de la République. Elles sont nées libres. Cet islam-là est pour elles une identité sublimée, avant tout destinée à répondre au malaise identitaire de leur génération. Elles qui ne parlent pas très bien, voire pas du tout, l’arabe, déterrent de vieilles vertus comme la virginité pour s’affirmer d’une façon erronée et dangereuse. Je le leur dis à chaque fois que je les rencontre: cette identité islamiste, bâtie sur des clichés, est à la fois mythique et fausse. Il y a, à la base de ces comportements, beaucoup d’ignorance.

Leur cri lancé à la figure de la société française ne mérite donc pas d’être entendu?

De quoi parle-t-on? Est-ce que, depuis le 13 novembre, la société française, pourtant blessée, a rejeté les musulmans? Les lois en France sont égalitaires. Il faut toujours le redire. J’en ai assez, comme femme, d’entendre parler de racisme alors que nos lois sont parmi les plus antiracistes. J’en ai assez de ce discours de pleurnicherie, exploité par les islamistes. L’ascenseur social qui permet l’émancipation ne fonctionne que si l’on accepte les valeurs de la société en question, pas si l’on se met constamment à l’écart.

Puisque ces jeunes femmes veulent s’affirmer, pourquoi ne le font-elles pas autrement? Pourquoi n’apprennent-elles pas l’arabe? Pourquoi ne puisent-elles pas leur inspiration dans les livres de Naguib Mahfouz ou de Taha Hussein, deux des plus importants romanciers égyptiens contemporains? Leur prétendu retour aux sources du «vrai islam» est une chimère, une fuite en avant. C’est la solution de facilité. Le voile, c’est un marquage visuel. On s’affirme en évitant de penser et de réfléchir.

Un an après les attentats parisiens, une autre question se pose: celle de la déradicalisation. On voit bien que les programmes menés en France fonctionnent mal. Pourquoi?

Parce que ce qu’il faut déradicaliser, c’est la religion! C’est l’islam. La seule et unique méthode, c’est de critiquer le dogme car, sinon, la chape de plomb continuera de peser sur les musulmans. On ne déradicalisera pas en continuant de dire que l’islam est une religion comme les autres. C’est une erreur fatale de penser qu’on peut expurger le terrorisme et le fanatisme sans s’attaquer à la cause idéologique.

Il faut lever la sacralité, permettre le vrai débat intellectuel. Pour les musulmans aussi, Voltaire est l’antidote! La déradicalisation fonctionnera quand on traitera les musulmans comme les autres. Dans l’histoire, aucune religion ne s’est déradicalisée d’elle-même. Il faut exercer une pression forte. Si l’on attend que les imams modérés prennent seuls le dessus, on risque d’attendre longtemps.

Après le 7 janvier 2015, votre présence dans la nouvelle équipe de «Charlie Hebdo» s’est révélée compliquée. Elle a suscité des tensions. Vous êtes maintenant partante. Rester après cela
était-il impossible?

J’ai attendu longtemps avant de recommencer à écrire. J’étais en arrêt maladie, puis j’ai eu un bébé. J’ai en effet pris mes distances avec Charlie, que je suis en train de quitter formellement. J’ai annoncé mon départ. Une histoire a pris fin le 7 janvier. Il ne reste plus grand monde de l’équipe avec laquelle j’aimais tant travailler. Le journal s’est vidé de ceux que j’aimais. C’est une réalité. Ma situation personnelle joue aussi pour beaucoup dans cette prise de distance.

Je vis sous protection policière permanente, dans une sorte de prison ambulante qui n’empêche rien mais rend tout plus compliqué, même le fait de recevoir un courrier. Partir, ne plus évoquer tel ou tel sujet, c’est aussi ma manière de protéger ceux qui m’entourent. Je ne parle par exemple jamais de ma famille. Tout en m’insurgeant dans mes livres et en prenant la parole en public, j’ai dû apprendre à gérer ces terribles silences privés.
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Capucine a écrit :Terrorisme, une menace toujours plus élevée

Marie Boëton et Flore Thomasset, le 30/11/2016 à 14h33

L’attentat déjoué annoncé le 21 novembre, les vidéos de Daech diffusées le week-end suivant et la perspective des retours de djihadistes montrent que la menace terroriste est plus élevée

Un attentat d’ampleur aurait dû avoir lieu jeudi 1er décembre.

C’est ce qu’a confirmé le procureur de la République de Paris, en annonçant vendredi la mise en examen de cinq suspects qui envisageaient une action ce jour contre plusieurs cibles potentielles. Ces cinq hommes étaient « des opérationnels de Daech », tous « téléguidés depuis la zone irako-syrienne ». Quelques jours plus tôt, le ministre de l’Intérieur avait rappelé que « jamais la menace terroriste n’a été aussi élevée sur notre territoire », soulignant ses « caractéristiques très hétérogènes » et sa nature « particulièrement complexe à détecter et à prévenir ».

Outre cet attentat déjoué, deux nouvelles vidéos en français de Daech viennent par ailleurs d’être publiées, donnant des instructions précises pour commettre des attaques à la bombe ou à l’arme blanche. Elle montre une nouvelle fois la détermination de l’organisation à frapper l’Hexagone : « C’est la première fois que l’EI fait un appel aussi explicite pour “changer l’histoire de la France” », a relevé le journaliste de France 24 Wassim Nasr (1).

Selon la Place Beauvau, 17 attentats ont été déjoués depuis le début de l’année 2016 contre sept en 2015. « Dans les services de renseignement, l’ambiance est assez désagréable, confirme un fonctionnaire de la police. On est soulagés à chaque semaine qui passe sans attentat. » Depuis septembre, l’Élysée réunit chaque semaine un conseil de défense sur le terrorisme. « Une telle fréquence, c’est inédit », glisse un spécialiste.

Les intérêts français à l’étranger particulièrement vulnérables

Autre signe de l’ampleur de la menace, la justice voit le contentieux terroriste « croître inexorablement », selon Jean-Jacques Urvoas : le parquet antiterroriste de Paris a été saisi de 200 dossiers depuis le début de l’année, contre 136 en 2015 et 77 en 2014. Le nombre d’individus mis en cause augmente aussi : 1 162 font aujourd’hui l’objet d’une incrimination terroriste (association de malfaiteurs ou financement en relation avec une entreprise terroriste), contre 711 en janvier.

« La menace est plus forte qu’il y a un an, confirme le député PS Sébastien Pietrasanta, spécialiste de ces questions. Les frappes françaises en Syrie et l’offensive sur Mossoul en Irak renforcent les velléités d’action de Daech qui, malgré ses revers sur le terrain, semble toujours en capacité d’envoyer des commandos depuis Raqqa et de conduire des attentats structurés. »

Les attaques sur zone pourraient avoir deux autres conséquences en termes de menace. Une partie des combattants pourraient se disperser dans différentes zones, « en Afrique, au Maghreb, au Sahel, au Moyen-Orient, partout où les États sont faibles », poursuit le spécialiste. « Plutôt que de viser l’Hexagone – qui bénéficie pour l’heure d’un niveau de protection maximale –, ils pourraient être tentés de cibler nos points faibles, en s’en prenant par exemple à nos ambassades ou en prenant en otage des Français à l’étranger », estime aussi Philippe Hayez, ancien directeur adjoint du renseignement de la DGSE. Ils pourraient notamment rejoindre les rangs d’Al-Qaida : « Il ne faudrait pas que le retrait de Daech, qu’on sent poindre, suscite des allégeances à Aqmi (au Maghreb islamique) de la part de groupes qui retrouveraient un autre destin », prévenait le ministre de la Défense en juin.

De plus en plus de combattants de retour en France

D’autres combattants seraient aussi tentés de rentrer en France et en Europe. Ces retours seront « la principale préoccupation » en matière de sécurité dans les « cinq, dix prochaines années », a affirmé Manuel Valls début novembre. La plupart des connaisseurs ne craignent cependant pas de retours « massifs » très prochainement.

« Pour le moment, la frontière est scellée et les combats ont lieu à Mossoul alors que la plupart des combattants se sont repliés sur Raqqa, explique Muriel Domenach, ancienne consule générale à Istanbul, récemment nommée secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Daech semble par ailleurs entrer dans une forme de résistance larvée qui va continuer de mobiliser les combattants. »
Sans être massifs, les retours se poursuivent néanmoins : « Il y en a plusieurs chaque semaine, y compris en famille, par les voies officielles », témoigne un policier. De façon officieuse aussi : « Les services de renseignement sont toujours dans l’incapacité de savoir précisément qui rentre et quand, déplore ce fonctionnaire. On découvre régulièrement qu’untel est rentré depuis un mois sans qu’on l’ait su plus tôt. »

De l’inspiration au téléguidage

Pour les services de renseignement, de nouvelles difficultés émergent par ailleurs sur notre territoire. D’abord parce que les profils des terroristes se sont élargis. Aux djihadistes revenus de Syrie – comme les commandos du 13 novembre – et à ceux « inspirés » par Daech – comme le tueur de Magnanville – s’ajoute désormais la menace de terroristes « téléguidés » par des commanditaires sur zone.

« L’exemple type est celui de Rachid K., basé en Syrie, qui compose des commandos à distance et les suit dans leur passage à l’acte, comme on l’a vu avec les jeunes filles de Notre-Dame de Paris, explique Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme. L’organisation État islamique peut ainsi guider, conseiller et accompagner à distance des personnes qui sont en France et n’ont jamais passé les frontières. »
> Lire aussi : Les cinq suspects « téléguidés » par Daech mis en examen

Ensuite, parce qu’il n’est plus besoin de partir en Syrie pour être radicalisé et représenter une menace sérieuse : « De plus en plus de prévenus qui s’apprêtaient à partir en Syrie décident finalement de rester en France, car leurs contacts sur place les convainquent qu’ils sont plus utiles ici, pour passer à l’acte chez nous, quand bien même ce n’était pas leur objectif premier », explique David Apelbaum.

1 136 détenus radicalisés dans les prisons françaises

La justice a pris la mesure de ces évolutions. « Depuis fin avril, nous durcissons notre politique pénale en criminalisant des dossiers jusqu’ici poursuivis en correctionnelle, rappelle-t-on au Parquet de Paris. Auparavant, seuls les individus ayant commis des exécutions en Syrie – avec vidéo à l’appui – faisaient l’objet d’une procédure criminelle. Eux seuls donc encouraient jusqu’à 20 ans de prison. Les choses ont changé : les candidats au départ, des femmes de djihadistes ou encore de tous ceux apportant un soutien logistique aux groupes djihadistes encourent désormais les mêmes peines. »

Restera à trouver une place en prison pour ces futurs condamnés, tout en évitant que l’idéologie de Daech s’y diffuse. 1 136 détenus sont aujourd’hui repérés comme radicalisés. Ils n’étaient que 700 en 2014.
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Une forte présence française
• 689 Français étaient présents en Syrie et en Irak en juillet 2016, dont 275 femmes et 17 mineurs combattants. Plus de 400 mineurs français, dont une moitié de très jeunes, vivent par ailleurs là-bas. Un tiers est né là-bas.
• 195 Français sont présumés morts sur place. On estime à environ 200 le nombre de combattants rentrés en France par les voies officielles.
• Le nombre de combattants français « sur zone » n’a jamais été aussi élevé, même si les nouveaux départs sont en baisse : 18 Français y sont arrivés au premier semestre 2016, contre 69 sur la même période en 2015.
• Les services de renseignement dénombrent plus de 180 Français en « transit » vers la zone irako-syrienne et estiment à 900 les « velléitaires » (candidats au départ).
Source : ministère de l’Intérieur
Marie Boëton et Flore Thomasset

(1) Auteur d’« État islamique, le fait accompli », éditions Plon, avril 2016
(2) Retrouvez sur LaCroix.com une critique du livre événement de David Thomson, Les Revenants.

http://www.la-croix.com/France/Securite ... 1200806969
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Conférence de presse de François Molins concernant l'attaque du Louvre (Direct du 3.02)

Conférence de presse de François Molins concernant l'attaque du Louvre (Direct du 3.02) RT France Diffusé en direct il y a 18 heuresLe procureur de la République a apporté plus de précisions concernant le profil de l'assaillant du Carrousel du Louvre, qui a attaqué des militaires de l'opération Sentinelle le 3 février, à Paris.
Abonnez-vous à la chaîne YouTube de RT France : https://www.youtube.com/user/rtenfran...
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Encore un attentat à Paris
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Djamel-Beghal
Ministre de la justice : « le djihadiste Djamel Beghal ne pourra être expulsé en Algérie il restera en France »

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Vous vous souvenez, les frères Chérif et Saïd Kouachi et Amedy Coulibaly, ces « héros » musulmans qui ont assassinés « Charlie hebdo », à cause de ses démêlés avec le prophète, et quelques juifs innocents à l’Hyper-Cacher de la porte de Vincennes, les 7 et 9 janvier 2015 ?

Presque toute la France était alors « Je suis Charlie », puis cela s’est estompé et le massacre du « Bataclan » a pris le relais dans l’émotion nationale.

Vous allez être heureux d’apprendre que le cerveau de ces attentats terroristes, celui qui dirigeait les carrières des précédents, Kouachi et Coulibaly, aujourd’hui « sanctifiés » au paradis d’Allah, Djamel Beghal, va bientôt être rendu à la liberté et pourra ainsi poursuivre son action néfaste auprès d’autres « radicalisés » afin de les préparer à de nouveaux attentats, plus spectaculaires que les « vulgaires » attaques aux couteaux, auxquelles nous sommes dorénavant accoutumés, et qui se poursuivront, bien entendu, en parallèle.

Né à Bordj-Bou-Arreridj, en Algérie, Djamel Beghal a été déchu de la nationalité française, fort heureusement, et se trouve sous le coup d’une mesure d’interdiction du territoire, donc d’expulsion, datée du 19 septembre 2017.

Sera-t-il immédiatement renvoyé en Algérie, dès sa libération ? « C’est loin d’être acquis », a précisé la garde des sceaux, Nicole Belloubet, car la Cour européenne des droits de l’homme avait alors recommandée, aux autorités françaises, de ne pas l’expulser. Djamel Beghal estimait à l’époque, et il n’avait pas tort, que son retour dans « son pays », en Algérie, l’exposait à des tortures, voire davantage.

La ministre de la justice a cru devoir ajouter : « Ce qui importe c’est que ces personnes-là soient sous surveillance constante. ».

Nicole Belloubet sait pertinemment que cette « surveillance constante » est impossible en France, actuellement, et que Djamel Beghal pourra circuler à son aise et disparaître quand il le souhaitera, pour préparer un nouvel attentat, d’une plus grande ampleur que ceux auxquels nous nous habituons quotidiennement.

Bien entendu l’Algérie n’est pas enthousiaste pour accueillir cette racaille mais, si elle le reçoit, elle le traitera comme il convient et cela Beghal le sait !

Des Djamel Beghal, ils seront quelques centaines à être libérés d’ici 2019. Ils ne seront pas tous « déchus de la nationalité française », donc ils ne seront pas « expulsables » (le seraient-ils même déchus ?).

Nous attendons de constater les mesures envisagées pour qu’ils ne deviennent pas des« dangers publics » et, le cas échéant, nous comptabiliserons leurs victimes, pour les présenter au gouvernement complice.
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