David Belhassen

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Re: David Belhassen

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Que signifie “Islam” ?
David Belhassen·mercredi 10 Janvier 2018
“L’islâm” (en arabe coranique الإسلام ) ne signifie pas "la paix".
Les locuteurs occidentaux qui ne savent ni l’hébreu et ni l’arabe coranique, se font souvent abuser par des propagandistes islamiques du genre Tariq Ramadan et consorts qui - exploitant l’ignorance de leurs interlocuteurs dans ces langues -, leur “vendent” le boniment de l’islam en tant que “religion de Paix”.
Il est donc grand temps de remettre les pendules à l’heure et de faire une analyse linguistique, étymologique, et philologique de “islam”.
Ce terme est un substantif décliné à partir d'une forme verbale, dont la racine tri-consonantique est SLM. Une fois conjuguée et déclinée dans sa forme active transitive, elle signifie "soumettre", ‘assujettir”, et à la rigueur "pacifier".
Cette racine vient en fait de la langue hébreue-cananéenne sous la forme ShLM (avec un S chuintant) et qui signifie "être entier", "être achevé". Elle a donné le salut hébreu "Shalom" équivalent à "Salam" en arabe coranique, et qu’on doit traduire non pas par “sois en paix”, mais par “sois entier”.
Ainsi, dans la Bible il est écrit que le Roi David questionna Ouryah (un de ses chefs d'armée dont il convoitait la femme) sur le déroulement de la guerre contre Moab et lui demanda ce qu’il en était de "shalom ha milhamah". (voir Samuel II. 11.7).
Si l'on traduit “shalom” par "paix", cela donne un absurde et paradoxal "paix de la guerre", car "milhamah" signifie en hébreu "guerre". En fait le Roi David demanda à Ouryah si "la guerre s'était achevée par la victoire entière, parfaite, pleine, et complète des Israélites sur les Moabites et si ces derniers avaient été soumis, assujettis, et vaincus, donc "pacifiés".
Cette acception de la racine ShLM pour dire "être entier", "être achevé", "être parfait", se retrouve dans le nom de Shalem, un des Dieux anciens du Panthéon hébreu-cananéen (polythéiste). En effet, Shalem était le Dieu de la pleine lune, donc de la lune "entière" et "parfaite", et c'est pourquoi ce Dieu Shalem était symbolisé par la "Pleine Lune", dont la circonférence était entière, parfaite, complète, et sans défaut.
C’est d’ailleurs sur le nom de ce Dieu Shalem qu’a été forgé celui de la ville Yerushalem (translittérée “Jérusalem" en français). Or Yerushalem signifie - selon son étymologie hébraïque originelle - "Lancez la pierre de fondation en hommage au Dieu Shalem".
Cette acception de la racine hébraïque "SHLM" dans le sens de "entier" et parfait" fut d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants spirituels des Cathares s’appelaient : "les Parfaits" !
Pour conclure, la traduction exacte de “Islam” est “ soumission, sujétion”. Et "musulman" (muslim forgé sur la même racine SLM avec le préfixe M) est : "celui qui est entièrement, pleinement, et parfaitement soumis et assujetti". Et comme le Dieu de l'islam est Allah, cela signifie : être entièrement, pleinement, et parfaitement soumis et assujetti à Allah". En d’autres termes : Lui obéir aveuglément !


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Re: David Belhassen

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D’où vient l’incompréhension occidentale au “conflit israélo-palestinien”.
David Belhassen·samedi 21 avril 2018
Le “conflit israélo-palestinien”. C’est ainsi que la confrontation entre les belligérants des deux camps est désignée en Europe.
Il semble ne venir à personne l’idée que cette désignation est peut-être biaisée et qu’elle est la résultante de désinformations et de lacunes profondes dans la connaissance de la fondation de ce qui est d’usage de nommer “le sionisme”, terminologie malheureuse inventée à la fin du XIXème siècle par Nathan Birnbaum.
J’ai défini cette terminologie comme “malheureuse” - bien que devenue depuis un lieu commun – pour les raisons suivantes :
Tout d’abord, parce qu’elle est postérieure au mouvement de retour des Hébreux sur la terre de leurs ancêtres et à leur aspiration à s’autodéterminer et à y fonder un Etat souverain.
Ensuite, parce qu’elle a falsifié, déformé, et nanifié la nature-même de ce mouvement idéologique à l’origine, en lui octroyant une connotation judaïco-confessionnelle (“Sion” est un nom affectif octroyé dans la Bible à Jérusalem) trahissant les objectifs politiques laïques du “Mouvement Hébreu de Libération” pour les remplacer par des aspirations d’ordre religieux, en vue de fonder une sorte de “vaticanisme juif”.
Et enfin, parce que l’inventeur du néologisme “sionisme” – un judaïque religieux orthodoxe, faut-il le préciser – devint un antisioniste virulent lorsqu’il s’aperçut que son néologisme ne parvenait pas à récupérer et phagocyter, c’est- à- dire à judaïser-vaticaniser, le mouvement hébreu de libération nationale, foncièrement laïque et même anti-judaïque.
Or en Europe, la grande majorité ignore le fait que le judaïsme orthodoxe était par essence – et l’est encore, en dépit de son opportunisme destiné à obtenir des subsides de l’Etat d’Israël -, virulemment antisioniste et opposé à la proclamation d’Indépendance de l’Etat d’Israël en 1948.
Quant au jeu de mots “sionisme = expansionnisme” répandu en Occident, il est certes caustique, mais totalement faux ! Le seul expansionnisme dans cette région est celui du panarabisme du conquérant musulman qui – avec l’aide des impérialismes et colonialismes britanniques et français -, a créé 22 Etats fantoches, factices, et artificiels tels que le Liban, la Jordanie, la Syrie, et bientôt le dernier né “Palestine”, entités qui ont dépecé les territoires historiques du Pays des Hébreux et ont empiété sur eux pour s’y constituer.
Et que dire de la nouvelle expression “peuples sémitiques” octroyés dans les médias “bien-pensants” aux Israéliens et aux dits-Palestiniens ?!
Ces médias européens, comme le grand public, ignorent le fait que le néologisme “sémitique” a été forgé au XVIIIème siècle dans un but de classification linguistique (et non ethnique !). Et que même confinée à la linguistique, cette classification “sémitique” est le verjus de ce qu’on appelle un “néologisme paresseux”. Elle est dénuée de toute rigueur scientifique, ne recouvre rien de tangible, et est reconnue aujourd’hui par les spécialistes comme totalement dépassée, caduque, voire nocive et nuisible.
Pour conclure, il faut rappeler sans cesse que “sionisme” est le nom d’une idéologie, et non celui d’un fantasmagorique “groupe ethno-religieux” ! Tout comme “palestinisme” n’est qu’une terminologie récente (inventée après celle de sionisme) pour désigner non pas une ethnie quelconque, mais une idéologie créée pour être le fer de lance du panarabisme.
En effet, il n’y a, et il n’y a jamais eu, de “peuple palestinien” !
Parler de “peuple palestinien” n’est rien d’autre qu’une absurdité linguistique, non moins extravagante que celle d’évoquer un “peuple sionien”. Mais s’il n’y a pas plus de “peuple sionien” qu’il n’y a de “peuple palestinien”, cette dernière extravagance a bizarrement reçu ses “lettres de noblesse” en Occident, où nul n’y voit plus rien à redire.
Ce phénomène exécrable de “mots” qui sont devenus des “maux”, n’est pas nouveau. Albert Camus avait déjà averti que leur mauvais usage ajoutait au malheur du monde. Et là est sans doute la clé d’une véritable compréhension – et donc d’un espoir de solution – des interminables conflits dans cette région, y compris du conflit sioniste-palestiniste.
C’est pourquoi la création - sur toute l’étendue des frontières historiques du pays des Hébreux -, d’un Etat hébreu fédéral, unificateur, et laïc (donc déjudaïsé et désislamisé, désoccidentalisé et désarabisé), est la seule et unique solution juste, équitable, et viable au conflit entre “sionistes” et “palestinistes”.
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