Le Saint Coran dans la traduction de Jacques Berque

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Il n'en sera pas moins expressément accusé de prêcher le rejet de Rome et de son impôt, non moins expressément invité à se défendre, et il ne se défendra pas (Luc 23:12 et suivants).

Non. Pilate se moque éperdument de ce Jésus. Il est venu pour vérifier que cette immense fête de la Pàque amenant des centaines de milliers de gens (les archéologues parlent de millions, peu importe), se déroule sans émeutiers. La forteresse d'Antonia surplombait la ville de Jérusalem avec 6000 romains. Il revoie les juifs entre eux : "Est-ce que je suis juif moi ?" (Jean 18:35)

Je ne vois rien là qui contredise ce que j'ai écrit : "Il n'en sera pas moins expressément accusé de prêcher le rejet de Rome et de son impôt, non moins expressément invité à se défendre, et il ne se défendra pas".

[marmhonie]

[ "Il n'en sera pas moins expressément accusé de prêcher le rejet de Rome et de son impôt,

Jésus demanda le contraire : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Pilate présenta à l'opposé Barabbas accusé d'être impliqué dans le meurtre d'un soldat romain. Le peuple choisit Barabbas. Citez-moi un passage dans les évangiles canoniques où Jésus prêche spécifiquement le rejet de Rome en particulier... J'attends de voir.

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Il n'en sera pas moins expressément accusé de prêcher le rejet de Rome et de son impôt,

Jésus demanda le contraire : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Pilate présenta à l'opposé Barabbas accusé d'être impliqué dans le meurtre d'un soldat romain. Le peuple choisit Barabbas. Citez-moi un passage dans les évangiles canoniques où Jésus prêche spécifiquement le rejet de Rome en particulier... J'attends de voir.

J'ai dit qu'il en était accusé, et qu'il ne s'en défendait pas : "Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi" (Luc 23:2). J'attends le passage où il réplique : "Quelles sont ces calomnies ? J'ai dit qu'il fallait rendre à César...".

Ce "rendez à César" est d'ailleurs ambigu, pour peu qu'on sache que les zélotes, les juifs rebelles à Rome, refusaient la monnaie romaine précisément parce qu'elle représente un homme. Ils ont battu la leur, on en a des pièces, à partir du moment où ils ont pris le contrôle du pays en 66. Autrement, il aurait été plus simple de dire : "Bien sûr, qu'il faut payer leur impôt, à moins que vous cherchiez les ennuis !". Mais pourquoi est-il dit que la question est un piège (comme celle sur la femme adultère soit dit en passant, et la réponse aurait aussi pu être plus carrée) ?

Enfin, l'histoire de Jésus Barabbas (car il s'appelait ainsi dans les plus anciennes versions) ne tient pas debout. On n'a aucun autre exemple de cette supposée coutume.

On est loin du Coran de Jacques Berque...