Une jeune veuve de 26 ans exécutée en Iran à veille du 8 mar
Publié : lun. 10 mars 2014 00:35
Une jeune veuve de 26 ans exécutée en Iran à veille du 8 mars
Iran Manif – Elle avait15 ans quand on l’a mariée sans lui demander son avis. Le même homme qui était venu négocier sa main à sa famille, est allé la conduire hier, 4 mars, à la potence. A la veille de la Journée internationale des Femmes, elle est une authentique victime de la misogynie des mollahs.
Farzaneh, surnommée dans la presse iranienne « la petite mariée de quinze ans » a été exécutée à la prison d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, par un régime sans aucune pitié pour le genre féminin. Elle aura passé des quatre murs de la maison paternelle, aux quatre murs de la maison du mari, avant les quatre murs de sa cellule, soit trois prisons de femmes érigées par la loi des mollahs. Considérées comme mineures et citoyennes de seconde zone dans la constitution de la dictature religieuse, les femmes sont interdites de choisir librement leur destin, ballotées entre les décisions successives des hommes dans les mains desquels elles tombent.
Accusée d’avoir tué son mari, violent, alors qu’elle criait son innocence, elle aura été amenée deux fois à la potence. Il y a un mois de cela, son beau-père lui avait donné un sursis de trente jours pour prouver son innocence. Pas convaincu, il a ramené sa bru à la corde qui allait la pendre.
La mère de Farzaneh a eu beau implorer le pardon, pleurer, s’humilier, l’homme était décidé à se venger. A l’aube du 4 mars, sa mère qui se tenait derrière les hauts murs de la prison a hurlé pour que sa fille l’entende et sache qu’elle l’accompagnait dans ses derniers instants. Mais un silence de plomb régnait dans la prison. Quand l’aube s’est levée, rouge de colère devant l’injustice, et que les premiers rayons ont frappé la porte de fer de la prison, elle s’est ouverte pour laisser s’échapper la nouvelle de la mise à mort de son enfant. Le beau-père a déclaré à la presse qu’il était « content de son exécution. Devant la potence elle a pleuré et supplié, mais il n’y avait personne pour entendre ses cris. »
Farzaneh laisse derrière elle une petite fille, désormais orpheline, qu’elle avait demandée à voir une dernière fois, requête qui lui a été refusée.
Sous la présidence dite modérée de Rohani, plus d’une trentaine de femmes ont déjà été exécutées. Les femmes font peur à ce régime parce qu’elles sont le moteur des révoltes, la force vive de la résistance. Sur les 120.000 prisonniers politiques exécutés par les mollahs depuis leur arrivée au pouvoir, 30.000 au moins sont des femmes.
Les femmes iraniennes ont pris leur destin en main et dirigent la résistance tout en menant un fier combat pour l’égalité. Comme le dit la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi, ce qui renversera ce fascisme religieux en Iran c’est la force des femmes.
iranmanif.org
Iran Manif – Elle avait15 ans quand on l’a mariée sans lui demander son avis. Le même homme qui était venu négocier sa main à sa famille, est allé la conduire hier, 4 mars, à la potence. A la veille de la Journée internationale des Femmes, elle est une authentique victime de la misogynie des mollahs.
Farzaneh, surnommée dans la presse iranienne « la petite mariée de quinze ans » a été exécutée à la prison d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, par un régime sans aucune pitié pour le genre féminin. Elle aura passé des quatre murs de la maison paternelle, aux quatre murs de la maison du mari, avant les quatre murs de sa cellule, soit trois prisons de femmes érigées par la loi des mollahs. Considérées comme mineures et citoyennes de seconde zone dans la constitution de la dictature religieuse, les femmes sont interdites de choisir librement leur destin, ballotées entre les décisions successives des hommes dans les mains desquels elles tombent.
Accusée d’avoir tué son mari, violent, alors qu’elle criait son innocence, elle aura été amenée deux fois à la potence. Il y a un mois de cela, son beau-père lui avait donné un sursis de trente jours pour prouver son innocence. Pas convaincu, il a ramené sa bru à la corde qui allait la pendre.
La mère de Farzaneh a eu beau implorer le pardon, pleurer, s’humilier, l’homme était décidé à se venger. A l’aube du 4 mars, sa mère qui se tenait derrière les hauts murs de la prison a hurlé pour que sa fille l’entende et sache qu’elle l’accompagnait dans ses derniers instants. Mais un silence de plomb régnait dans la prison. Quand l’aube s’est levée, rouge de colère devant l’injustice, et que les premiers rayons ont frappé la porte de fer de la prison, elle s’est ouverte pour laisser s’échapper la nouvelle de la mise à mort de son enfant. Le beau-père a déclaré à la presse qu’il était « content de son exécution. Devant la potence elle a pleuré et supplié, mais il n’y avait personne pour entendre ses cris. »
Farzaneh laisse derrière elle une petite fille, désormais orpheline, qu’elle avait demandée à voir une dernière fois, requête qui lui a été refusée.
Sous la présidence dite modérée de Rohani, plus d’une trentaine de femmes ont déjà été exécutées. Les femmes font peur à ce régime parce qu’elles sont le moteur des révoltes, la force vive de la résistance. Sur les 120.000 prisonniers politiques exécutés par les mollahs depuis leur arrivée au pouvoir, 30.000 au moins sont des femmes.
Les femmes iraniennes ont pris leur destin en main et dirigent la résistance tout en menant un fier combat pour l’égalité. Comme le dit la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi, ce qui renversera ce fascisme religieux en Iran c’est la force des femmes.
iranmanif.org