Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

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Innana
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Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Innana »

Comme vou l'avez constaté l'orthographe de la déesse sumèrienne est souvent Inana , parfois Inanna , presque jamais Innana , il s'agit d'une faute de ma part ; mais je ne doit pas être la seule !!!

Le post de Papayou , m' a fait repenser au Cantique des cantiques , texte sacré pour les juifs et les chrétiens , inséré dans la Bible .
Mais qui peut paraitre bien licencieux , et que l'on ne trouve pas si facilement in extenso sur le net . :sweatdrop:

Je vais le rechercher , et il apparait qu'il s'agit plus d'un chant d'amour bien humain tout au moins d'une femme et d'un homme , ou d'une déesse et d'un roi , dieu plus que d'un Dieu unique à son peuple ! :P

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cantique_des_Cantiques

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dumuzi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Inanna

j'allais abandonner ce soir , et voici que je retouve ce site et ce texte !

Vous allez comprendre d’où viens l'expression , si peu élégante de nos jours de "Champ de labour".
c'est qu'à l'époque , il y a quelques milliers d'années , les sumériens n'avaient pas notre pudeur , ni notre délicatesse !C'est cette expression qui est reprise dans le Coran !

sans préjugés , autre temps , autre lieux , autre mœurs ! :mrgreen:

Cette expression est à la foi imagée , et allégorique , en simplifiant , le chant d'amour que voila célèbre le retour du printemps , symbolisé par le retour des enfers du Dieu Dumuzi , époux d'Inana , restè pour elle aux enfers , sou terre , donc pendant l'hiver !

Reviens les temps des semailles , du soleil et du chant d'amour célébrant la fécondité des champs , des troupeaux , et il faut bien le dire des hommes !
Symbolisé par le mariage sacré de la grande prêtresse et du roi !

le texte est très explicite et cru ! :ghee:

Ne pas oublier que ces cérémonies sont censées apporter prospérité au royaume et au peuple !
par l'intermédiaire de son roi !

Il s'agit de textes très anciens , de Sumer , je pense qu'il y a d'autre traductions dans mes archives ; mis je ne sais plus ou !

Après mes explications , pas top ce soir , désolée !
Le lien et les texte :

http://lecercledescercles.wordpress.com ... s-a-inana/

PARTIE 2. INANNA: L’AMOUR, LA GUERRE ET LA MORT


Inana, déesse de l’Amour et de la fécondité

Parmi les hymnes consacrés à Inana, l’un d’eux la décrit à la fois comme une « Déesse des effrayants pouvoirs divins, enveloppée de terreur, … » et poursuit en soulignant son rôle de déesse de l’amour et de la fertilité des sols. Ceci est évident dans la fusion entre amour sexuel et amour de la terre, clairement exprimée dans cet hymne :

« Ce champ bien irrigué qui est mien: mon sexe, le mont bien ouvert et irrigué de la jeune fille, qui en sera le laboureur?
Mon sexe, celui de la Dame, le terrain humide et bien irrigué qui mettra un bœuf [au travail] ici?»
« Dame, le roi les labourera pour vous, le roi Dumuzid les labourera pour vous. »
« Laboure mon sexe, homme de mon cœur! […] »


Inana appelle certainement son époux le « roi Dumuzid » à lui faire l’amour, mais le vocabulaire lui-même montre que Dumuzid (‘Dumuzi’)est aussi chargé de diriger le travail de la terre. Inana est elle-même la terre fertile. Ceci est confirmé par le résultat de ces activités puisque les lignes suivantes disent :

Comme une jeune fille établissant le domaine d’une femme,
La brillante Inana-pure ne dormit pas
avant que les entrepôts ne soient approvisionnés,
avant que des habitations ne soient construites dans la cité ;
avant que son peuple ne mange une nourriture splendide
avant que son peuple ne boive de splendides boissons.

Nous avons déjà remarqué la constante référence à la sexualité des textes relatifs à Inana. Ceci illustre combien l’amour, la sexualité et la fécondité sont indissociables ici. Inana, en tant que déesse de l’amour est aussi chargée d’assurer la fécondité des terres et le bien-être matériel de la cité. Voici quelques extraits d’un poème de louange (appelé un ‘balbale’ en sumérien) à Inana. Il montre clairement que l’amour recouvre ici un spectre beaucoup plus large que celui de son sens moderne.

Moi, la reine, je regarderai avec émerveillement la frondaison
moi, Inana, j’observerai la frondaison visible …
Moi, la reine, je me coucherai dans la frondaison,
moi, Inana, je courrai vers la frondaison …

Ainsi, son amour pour l’arbre n’est pas abstrait mais un amour sensuel qui la mène à s’allonger dans ses branches et ses feuilles. Ce balbale se poursuit et, malgré quelques mots manquants, on comprend bien qu’Inana assure la pousse des arbres:

J’arroserai d’eau [...] Je ferai […] briller.
Je ferai bourgeonner mon arbre …
J’arroserai d’eau la demeure d’Enlil.

Enfin, son amour ne fait pas seulement croître les arbres, il s’applique aussi à la croissance en dignité de son roi:

Je ferai croître mon roi comme un arbre … dans la cour.
Je répandrai l’eau dans la demeure d’Enlil.

Ce roi, dont elle assure la croissance, est le même que celui qu’elle appelait afin qu’il labourât son sexe, son ‘mont bien irrigué’,afin de la rendre fertile. La déesse est à la source de toute fertilité mais c’est dans l’amour, y compris l’amour partagé pour et par son roi, qu’elle puise la force nécessaire à l’accomplissement de sa tâche.


"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
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Re: Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Innana »

http://lecercledescercles.wordpress.com ... age-sacre/

Ces textes ne sont pas des traductions in extenso , de plus ils sont commentés , mais il s'agit d'un début !

L'époque de Sumer est sans tabou , et aujourd'hui , quoi qu'on en dise , en occident aussi , les textes choquent un peu ! un peu vous dis-je ! :P

Le Mariage Sacré

Chaque année, dans ma cité d’Uruk, on célèbre le Mariage Sacré.
Il s’agit d’un rituel de fécondité
par lequel la Grande Prêtresse, ma divine représentante,
va s’unir au Roi, le « taureau fécondant ».
Par cet acte, il s’agit d’assurer à la cité,
abondance et prospérité,
tout en donnant au souverain sa légitimité pour une année.
Après quoi, le Roi sera sacrifié pour la communauté.
N’ayez crainte ! Il s’agit là d’une métaphore
pour dire que le blé dont la graine est enfouie,
devra être coupé lorsqu’il sera levé.

Pour l’instant, je veux vous raconter
comment mon histoire est jouée, chanté et même dansée,
afin que la hiérogamie – ainsi désigne-t-on l’union d’un humain et d’une divinité –
puisse être accomplie
dans une divine chorégraphie.

Nous sommes au Printemps, le jour du Nouvel An.
C’est le temps des semailles et de l’allégresse,
celui d’une nouvelle jeunesse.
Mon sanctuaire est en fête.
En son centre, on a dressé deux trônes et une Couche Sacrée.
Sur cette dernière, des brassées de joncs frais ont été disposées,
recouvertes d’un couvre-lit en lin, spécialement confectionné.
Au sol, des copeaux de cèdre,
parsemés ça et là pour exalter les sens
et percevoir l’essence de toute chose,
répandent dans l’atmosphère leur subtile fragrance.

Je suis prête.
Incarnée dans le corps de ma Première Prêtresse,
on vient de me baigner, me parfumer, me parer.
J’attends le Roi, dans le rôle de mon amant Dumuzi.
Le voici justement qui arrive.
Il porte ses rituels atours avec, sur sa tête, la perruque couronnée.
Ses bras sont chargés de cadeaux qu’il dépose à mes pieds.
Je suis séduite.
Nous prenons place sur les trônes pendant que, selon la liturgie établie,
l’assistance entonne des chants d’amour dans un refrain scandé.
L’époque est sans tabou et les mots sont directs :

O mon Amant, cher à mon cœur,
Le plaisir que tu donnes est doux comme le miel !
O mon Lion cher à mon cœur,
Le plaisir que tu me donnes est doux comme le miel !


De plus en plus puissantes, les voix s’élèvent vers les cieux,
tirant de leur transport des accents "mêle-aux-dieux".
Les lyres et les flûtes se mettent à jouer
invitant les prêtresses à danser pour les dieux.
Alors le Serpent, transparaissant dans leur corps ondulant,
s’enroule et se déroule
jouant avec leur voile qui vole et les dévoile.
Du ciel à la terre et de la terre au ciel circule l’onde d’amour.
Le moment est intense.
Transportée par la cadence,
l’assistance bascule dans une "transe-en-danse".
Je me sens enfiévrée.
J’entraine le Roi vers la Couche Sacrée
pendant que le chœur continue à chanter :

«Epoux laisse moi te caresser. Mes caresses sont plus douces que le miel.
Dans la chambre nuptiale, laisse-nous jouir de ta beauté généreuse.
« Déesse, j’accomplirai pour toi les rites qui me confèrent la royauté.
Je suivrai pour toi le modèle divin ».

Alors l’invitation se fait plus claire et plus directe :

« Viens labourer ma vulve, homme de mon cœur » !

Amoureux sumériens

Bientôt en grand émoi,
j’attire le Roi vers moi.
Au cours de mille caresses,
d’ivresse et d’allégresse
ma vulve est labourée et la graine déposée.
Mon corps-terre est comblé
et mon âme, embrasée.
La végétation va pouvoir pousser.


Je souhaite à mon Roi-Dumuzi
belle souveraineté et longue vie
et lui remets les royaux insignes,
l’anneau et la baguette,
comme gage de l’union du féminin et du masculin,
et aussi bien sûr sa couronne et son sceptre.
Par ce geste, je l’investis dans son viril pouvoir et le consacre Roi de statut divin.
Qui donc sait encore que la monarchie « de droit divin » provient de ce rituel ancien ?

Cette joie que j’apporte n’est pas que pour le Roi.
Tout le monde y a droit.
Ainsi, j’envoie ma fidèle servante chercher les hommes aux champs.
Ils entonnent mes chants
et viennent ensemble jusqu’à mon temple, ce lieu sacré
où des Prêtresses d’Amour qui leurs sont réservées
vont les aimer
activant dans le cœur de ces fiers laboureurs,
l’étincelle qui jaillit dans le ciel lorsque s’unissent les corps
et dont l’éclat perdure dans l’abondance de leur future récolte.
Ces Prêtresses d’Amour, si dévouées à mon culte,
vos historiens les ont, moins joliment, nommées
« prostituées sacrées ».

De mes chants liturgiques, je n’ai livré qu’une parcelle
mais le « Cantique des Cantiques » les reprend, en plus édulcorés.
Inspirés par Celle qu’on a fini par oublier
et par Dumuzi, son bien-aimé,
ils évoquent désormais l’amour de Yahvé pour son peuple d’Israël
ou bien encore l’amour du Christ pour son épouse l’Eglise.

Ah, si mon présent récit pouvait réveiller la vivante expérience de l’Amour humain
transcendée par l’Amour divin !
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
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Re: Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Innana »

Et voici le Cantique des cantiques !

Veuillez comparer !
c'est plus poétique déjà!
attribué à Salomon , il peut être pris comme une allégorie .

Bien sur il s'inspire des textes sumériens , puis de Babylone .
Peut-être avec des emprunts à des chants d'amour égyptiens !

http://bible.catholique.org/le-cantique ... chapitre-1
Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com : :P

http://www.bibleetnombres.online.fr/bib ... ntique.htm


Le Cantique des Cantiques


1:1 Cantique des cantiques, de Salomon.

1:2 Qu'il me baise des baisers de sa bouche!

Car ton amour vaut mieux que le vin,

1:3 Tes parfums ont une odeur suave;

Ton nom est un parfum qui se répand;

C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.

1:4 Entraîne-moi après toi!

Nous courrons!

Le roi m'introduit dans ses appartements...

Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi;

Nous célébrerons ton amour plus que le vin.

C'est avec raison que l'on t'aime.

1:5 Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem,

Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.

1:6 Ne prenez pas garde à mon teint noir:

C'est le soleil qui m'a brûlée.

Les fils de ma mère se sont irrités contre moi,

Ils m'ont faite gardienne des vignes.

Ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée.

1:7 Dis-moi, ô toi que mon cœur aime,

Où tu fais paître tes brebis,

Où tu les fais reposer à midi;

Car pourquoi serais-je comme une égarée

Près des troupeaux de tes compagnons?

1:8 Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes,

Sors sur les traces des brebis,

Et fais paître tes chevreaux

Près des demeures des bergers.

1:9 A ma jument qu'on attelle aux chars de Pharaon

Je te compare, ô mon amie.

1:10 Tes joues sont belles au milieu des colliers,

Ton cou est beau au milieu des rangées de perles.

1:11 Nous te ferons des colliers d'or,

Avec des points d'argent.

1:12 Tandis que le roi est dans son entourage,

Mon nard exhale son parfum.

1:13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe,

Qui repose entre mes seins.

1:14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne

Des vignes d'En-Guédi.

1:15 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!

Tes yeux sont des colombes.

1:16 Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable!

Notre lit, c'est la verdure.

1:17 Les solives de nos maisons sont des cèdres,

Nos lambris sont des cyprès.

2:1 Je suis un narcisse de Saron,

Un lis des vallées.

2:2 Comme un lis au milieu des épines,

Telle est mon amie parmi les jeunes filles.

2:3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt,

Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes.

J'ai désiré m'asseoir à son ombre,

Et son fruit est doux à mon palais.

2:4 Il m'a fait entrer dans la maison du vin;

Et la bannière qu'il déploie sur moi, c'est l'amour.

2:5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins,

Fortifiez-moi avec des pommes;

Car je suis malade d'amour.

2:6 Que sa main gauche soit sous ma tête,

Et que sa droite m'embrasse!

2:7 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,

Par les gazelles et les biches des champs,

Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour,

Avant qu'elle le veuille.

2:8 C'est la voix de mon bien-aimé!

Le voici, il vient,

Sautant sur les montagnes,

Bondissant sur les collines.

2:9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle

Ou au faon des biches.

Le voici, il est derrière notre mur,

Il regarde par la fenêtre,

Il regarde par le treillis.

2:10 Mon bien-aimé parle et me dit:

Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!

2:11 Car voici, l'hiver est passé;

La pluie a cessé, elle s'en est allée.

2:12 Les fleurs paraissent sur la terre,

Le temps de chanter est arrivé,

Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.

2:13 Le figuier embaume ses fruits,

Et les vignes en fleur exhalent leur parfum.

Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens!

2:14 Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher,

Qui te caches dans les parois escarpées,

Fais-moi voir ta figure,

Fais-moi entendre ta voix;

Car ta voix est douce, et ta figure est agréable.

2:15 Prenez-nous les renards,

Les petits renards qui ravagent les vignes;

Car nos vignes sont en fleur.

2:16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui;

Il fait paître son troupeau parmi les lis.

2:17 Avant que le jour se rafraîchisse,

Et que les ombres fuient,

Reviens!... sois semblable, mon bien-aimé,

A la gazelle ou au faon des biches,

Sur les montagnes qui nous séparent.

3:1 Sur ma couche, pendant les nuits,

J'ai cherché celui que mon cœur aime;

Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé...

3:2 Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville,

Dans les rues et sur les places;

Je chercherai celui que mon cœur aime...

Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé.

3:3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée:

Avez-vous vu celui que mon cœur aime?

3:4 A peine les avais-je passés,

Que j'ai trouvé celui que mon cœur aime;

Je l'ai saisi, et je ne l'ai point lâché

Jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère,

Dans la chambre de celle qui m'a conçue.

3:5 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,

Par les gazelles et les biches des champs,

Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour,

Avant qu'elle le veuille.

3:6 Qui est celle qui monte du désert,

Comme des colonnes de fumée,

Au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens

Et de tous les aromates des marchands?

3:7 Voici la litière de Salomon,

Et autour d'elle soixante vaillants hommes,

Des plus vaillants d'Israël.

3:8 Tous sont armés de l'épée,

Sont exercés au combat;

Chacun porte l'épée sur sa hanche,

En vue des alarmes nocturnes.

3:9 Le roi Salomon s'est fait une litière

De bois du Liban.

3:10 Il en a fait les colonnes d'argent,

Le dossier d'or,

Le siège de pourpre;

Au milieu est une broderie, œuvre d'amour

Des filles de Jérusalem.

3:11 Sortez, filles de Sion, regardez

Le roi Salomon,

Avec la couronne dont sa mère l'a couronné

Le jour de ses fiançailles,

Le jour de la joie de son cœur.

4:1 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!

Tes yeux sont des colombes,

Derrière ton voile.

Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,

Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

4:2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues,

Qui remontent de l'abreuvoir;

Toutes portent des jumeaux,

Aucune d'elles n'est stérile.

4:3 Tes lèvres sont comme un fil cramoisi,

Et ta bouche est charmante;

Ta joue est comme une moitié de grenade,

Derrière ton voile.

4:4 Ton cou est comme la tour de David,

Bâtie pour être un arsenal;

Mille boucliers y sont suspendus,

Tous les boucliers des héros.

4:5 Tes deux seins sont comme deux faons,

Comme les jumeaux d'une gazelle,

Qui paissent au milieu des lis.

4:6 Avant que le jour se rafraîchisse,

Et que les ombres fuient,

J'irai à la montagne de la myrrhe

Et à la colline de l'encens.

4:7 Tu es toute belle, mon amie,

Et il n'y a point en toi de défaut.

4:8 Viens avec moi du Liban, ma fiancée,

Viens avec moi du Liban!

Regarde du sommet de l'Amana,

Du sommet du Senir et de l'Hermon,

Des tanières des lions,

Des montagnes des léopards.

4:9 Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée,

Tu me ravis le cœur par l'un de tes regards,

Par l'un des colliers de ton cou.

4:10 Que de charmes dans ton amour, ma sœur, ma fiancée!

Comme ton amour vaut mieux que le vin,

Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!

4:11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée;

Il y a sous ta langue du miel et du lait,

Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.

4:12 Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée,

Une source fermée, une fontaine scellée.

4:13 Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers,

Avec les fruits les plus excellents,

Les troënes avec le nard;

4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome,

Avec tous les arbres qui donnent l'encens;

La myrrhe et l'aloès,

Avec tous les principaux aromates;

4:15 Une fontaine des jardins,

Une source d'eaux vives,

Des ruisseaux du Liban.

4:16 Lève-toi, aquilon! viens, autan!

Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent!

Que mon bien-aimé entre dans son jardin,

Et qu'il mange de ses fruits excellents!

5:1 J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée;

Je cueille ma myrrhe avec mes aromates,

Je mange mon rayon de miel avec mon miel,

Je bois mon vin avec mon lait...

Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour!

5:2 J'étais endormie, mais mon cœur veillait...

C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe:

Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,

Ma colombe, ma parfaite!

Car ma tête est couverte de rosée,

Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit.

5:3 J'ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je?

J'ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?

5:4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre,

Et mes entrailles se sont émues pour lui.

5:5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé;

Et de mes mains a dégoutté la myrrhe,

De mes doigts, la myrrhe répandue

Sur la poignée du verrou.

5:6 J'ai ouvert à mon bien-aimé;

Mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu.

J'étais hors de moi, quand il me parlait.

Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé;

Je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.

5:7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée;

Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée;

Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.

5:8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,

Si vous trouvez mon bien-aimé,

Que lui direz-vous?...

Que je suis malade d'amour.

5:9 Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre,

O la plus belle des femmes?

Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre,

Pour que tu nous conjures ainsi?

5:10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil;

Il se distingue entre dix mille.

5:11 Sa tête est de l'or pur;

Ses boucles sont flottantes,

Noires comme le corbeau.

5:12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux,

Se baignant dans le lait,

Reposant au sein de l'abondance.

5:13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates,

Une couche de plantes odorantes;

Ses lèvres sont des lis,

D'où découle la myrrhe.

5:14 Ses mains sont des anneaux d'or,

Garnis de chrysolithes;

Son corps est de l'ivoire poli,

Couvert de saphirs;

5:15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc,

Posées sur des bases d'or pur.

Son aspect est comme le Liban,

Distingué comme les cèdres.

5:16 Son palais n'est que douceur,

Et toute sa personne est pleine de charme.

Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami,

Filles de Jérusalem!

6:1 Où est allé ton bien-aimé,

O la plus belle des femmes?

De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé?

Nous le chercherons avec toi.

6:2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin,

Au parterre d'aromates,

Pour faire paître son troupeau dans les jardins,

Et pour cueillir des lis.

6:3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi;

Il fait paître son troupeau parmi les lis.

6:4 Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa,

Agréable comme Jérusalem,

Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières.

6:5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent.

Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,

Suspendues aux flancs de Galaad.

6:6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis,

Qui remontent de l'abreuvoir;

Toutes portent des jumeaux,

Aucune d'elles n'est stérile.

6:7 Ta joue est comme une moitié de grenade,

Derrière ton voile...

6:8 Il y a soixante reines, quatre-vingts concubines,

Et des jeunes filles sans nombre.

6:9 Une seule est ma colombe, ma parfaite;

Elle est l'unique de sa mère,

La préférée de celle qui lui donna le jour.

Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse;

Les reines et les concubines aussi, et elles la louent.

6:10 Qui est celle qui apparaît comme l'aurore,

Belle comme la lune, pure comme le soleil,

Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières?

6:11 Je suis descendue au jardin des noyers,

Pour voir la verdure de la vallée,

Pour voir si la vigne pousse,

Si les grenadiers fleurissent.

6:12 Je ne sais, mais mon désir m'a rendue semblable

Aux chars de mon noble peuple.

7:1 Reviens, reviens, Sulamithe!

Reviens, reviens, afin que nous te regardions.

Qu'avez-vous à regarder la Sulamithe

Comme une danse de deux chœurs?

7:2 Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince!

Les contours de ta hanche sont comme des colliers,

Œuvre des mains d'un artiste.

7:3 Ton sein est une coupe arrondie,

Où le vin parfumé ne manque pas;

Ton corps est un tas de froment,

Entouré de lis.

7:4 Tes deux seins sont comme deux faons,

Comme les jumeaux d'une gazelle.

7:5 Ton cou est comme une tour d'ivoire;

Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon,

Près de la porte de Bath-Rabbim;

Ton nez est comme la tour du Liban,

Qui regarde du côté de Damas.

7:6 Ta tête est élevée comme le Carmel,

Et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre;

Un roi est enchaîné par des boucles!...

7:7 Que tu es belle, que tu es agréable,

O mon amour, au milieu des délices!

7:8 Ta taille ressemble au palmier,

Et tes seins à des grappes.

7:9 Je me dis: Je monterai sur le palmier,

J'en saisirai les rameaux!

Que tes seins soient comme les grappes de la vigne,

Le parfum de ton souffle comme celui des pommes,

7:10 Et ta bouche comme un vin excellent,...

Qui coule aisément pour mon bien-aimé,

Et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment!

7:11 Je suis à mon bien-aimé,

Et ses désirs se portent vers moi.

7:12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs,

Demeurons dans les villages!

7:13 Dès le matin nous irons aux vignes,

Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre,

Si les grenadiers fleurissent.

Là je te donnerai mon amour.

7:14 Les mandragores répandent leur parfum,

Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits,

Nouveaux et anciens:

Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

8:1 Oh! que n'es-tu mon frère,

Allaité des mamelles de ma mère!

Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais,

Et l'on ne me mépriserait pas.

8:2 Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère;

Tu me donneras tes instructions,

Et je te ferai boire du vin parfumé,

Du moût de mes grenades.

8:3 Que sa main gauche soit sous ma tête,

Et que sa droite m'embrasse!

8:4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem,

Ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour,

Avant qu'elle le veuille.

8:5 Qui est celle qui monte du désert,

Appuyée sur son bien-aimé?

Je t'ai réveillée sous le pommier;

Là ta mère t'a enfantée,

C'est là qu'elle t'a enfantée, qu'elle t'a donné le jour.

8:6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur,

Comme un sceau sur ton bras;

Car l'amour est fort comme la mort,

La jalousie est inflexible comme le séjour des morts;

Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,

Une flamme de l'Eternel.

8:7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour,

Et les fleuves ne le submergeraient pas;

Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour,

Il ne s'attirerait que le mépris.

8:8 Nous avons une petite sœur,

Qui n'a point encore de mamelles;

Que ferons-nous de notre sœur,

Le jour où on la recherchera?

8:9 Si elle est un mur,

Nous bâtirons sur elle des créneaux d'argent;

Si elle est une porte,

Nous la fermerons avec une planche de cèdre.

8:10 Je suis un mur,

Et mes seins sont comme des tours;

J'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.

8:11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon;

Il remit la vigne à des gardiens;

Chacun apportait pour son fruit mille sicles d'argent.

8:12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde.

A toi, Salomon, les mille sicles,

Et deux cents à ceux qui gardent le fruit!

8:13 Habitante des jardins!

Des amis prêtent l'oreille à ta voix.

Daigne me la faire entendre!

8:14 Fuis, mon bien-aimé!

Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches,

Sur les montagnes des aromates!



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"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
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Re: Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Innana »

on peut faire dire ce qu'on veut à un texte !!! :lollol
Voire le lien en bas !

pour le fun , la vidéo avec le texte récité !

Quelle horreur ; son phrasé est soporifique , monocorde au possible ! :roll:

un vrai tue l'amour ! même de Dieu ! :mrgreen:

http://www.youtube.com/watch?v=S2Uwsz--19w


Son nom hébreu « Schir ha Schirim » a été traduit littéralement en français par « Cantique des Cantiques ». C'est le premier des 5 rouleaux « MEGUILLOTH » lus aux grandes fêtes juives; on le lisait le 5ème jour de la Pâque, parce que l'amour réciproque de Yahvé pour Israël et d'Israël pour Yahvé était en
harmonie avec l'alliance conclue entre eux à la sortie d'Egypte.Sil'Ecclésiaste, dans sa totalité, nous parle de la vanité de l'homme naturel et de ses voies naturelles, des choses matérielles aussi pour trouver le bonheur, le Cantique des Cantiques proclame la pleine satisfaction que l'on trouve dans le Bien-Aimé. Le Cantique des Cantiques est à l'Ecclésiaste ce que le Nouveau-testament est à l'Ancien-Testament. Si le livre de l'Ecclésiaste peut-être
exprimé par: « quiconque boira de cette eau, aura encore soif », le Cantique des Cantiques peut-être exprimé par la suite de ce verset: « Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif » (Jean 4/14). La lecture préalable de l'Ecclésiaste est donc indispensable à la compréhension du Cantique des Cantiques. Ce livre contient l'un des plus beaux cantiques de la Bible. Ce livre est l'un des 1005 cantiques écrits par Salomon (1 Rois 4/32). Son titre, « CANTIQUE DES CANTIQUES », suggère que ce chant surpassait tous les autres. Vu son sujet, beaucoup ont tenté d'expliquer sa présence dans la Bible. En étudiant diverses interprétations, nous découvrons que ce livre a un message pour nous. Le chant, dans son sens littéral et véritable, célèbre les douces émotions de l'amour humain et du mariage.
Les principaux interprètes en sont une jeune fille de la campagne appelée la Sulamite (7/1), celui qui l'aime et enfin un groupe de femmes venant de Jérusalem. Selon une interprétation, la jeune paysanne a été emmenée au palais royal (1/1; 2/7). Le roi exprime l'amour qu'il éprouve pour elle, mais elle pense à son ami, le berger (2/8; 7/9), dont elle s'ennuie. Dans son sens spirituel, le cantique des Cantiques est une image de la relation qui unit le peuple d'Israël à son Dieu.

Source:http://www.addtroyes.com/infobible/CA...
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Re: Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Innana »

Illustrations de Chagall :

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DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
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DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
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Re: Cantique des cantiques , Mariage sacré, Inana

Message non lu par Elementaire »

Le textes des cantiques n'a pas pour vocation à être un poème de prevert ! C'est ésotérique. ça me rappelle le chant kabbaliste "lekha dodi". (=viens ma fiancée) où la fiancée n'est pas une femme, c'est une méthaphore.
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