http://books.google.fr/books?id=VaRUrO3 ... en&f=false
_______________________________________________________________________________________________ Reprenons une dernière fois le mythe d'Enki et Ninhursag, en nous arrêtant sur un détail du dialogue que nous avions découvert dans un précédent article : "Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mes côtes [ti] me font mal ! - Eh bien, je crée pour toi Nin-ti"... Pour soigner la côte d'Enki, Nin-hursag crée la "Dame de la Côte", Nin-Ti. Mais voilà, "les vocabulaires suméro-accadiens donnent pour équivalence du sumérien TI les deux valeurs accadiennes shêlu/côte et halâtu/vivre" (Jean Koenig, L'herméneutique analogique du judaïsme antique, p. 395). Ce qui fait que cette "Dame de la Côte" est aussi la "Dame de la Vie" !
Extrait de :
http://blogren.over-blog.com/article-31485795.html
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Cette conséquence néfaste, nous la retrouvons dans notre mythe sumérien : Ninhursag, jurant alors par le nom d'Enki : "Je ne poserai plus sur lui mon regard-de-vie : il en mourra !" Et voilà que notre immortel succombe à huit maux, un pour chaque plante ingérée...
Notre récit met alors en scène un tentateur : Mais le Renard, là présent, dit à Enlil : "Si je retourne Ninhursag, quelle sera ma récompense ?" Evidemment, le scénario est inversé : le renard sumérien va tenter celle qui inflige la sentence, alors que le serpent biblique tente celle qui va commettre la transgression ; mais le parallèle reste frappant.
La déesse va revenir sur sa décision, et transformer en remède la source du mal : Ninhursag, ayant alors pris Enki dans son giron : "Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mon crâne me fait mal ! - Eh bien, je crée pour toi le dieu Abau [Père-des-Plantes-médicinales]. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mes cheveux [siki] me font mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Ninsikila. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mon nez [kiri] me fait mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Ninkiriutu. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Ma bouche [ka] me fait mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Ninkasi. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Ma gorge [zi] me fait mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Nazi. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mon bras [A] me fait mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Azimua.
Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mes côtes [ti] me font mal ! - Eh bien, je crée pour toi la déesse Ninti. Qu'est-ce qui te fait mal, mon frère ? - Mes flancs me font mal ! - Eh bien, je crée pour toi le dieu Enchag"
Extrait de :
http://blogren.over-blog.com/article-29570750.html
Bref ; il est tellement évident que ce sont les hommes qui ont créer les dieux , que je m'arrete la , il existe d'excellents livres à acheter et lire sur le sujet.
Pour en revenir au sujet initil ; la peine ressentie lors de la perte d'un etre cher , et le soulagement éprouvé à l'idée de le retrouvé dans l' au dela .
je dirais que cela est logique , dans ce cas la religion est consolatrice .
Ce n'est pas uniquement du pouvoir.
la peur de la mort est universelle.Elle est humaine.
Même moi qui suis agnostique , voire athée , je disais que la seule chose qui m’intéressait dans la religion , c'était la notion de paradis , de retrouver ceux que l'on aime par delà la mort.
Même si cela est utopique , cela console un peu.
Après , on fait ce que l'on veut . la douleur s'estompe .
Je ne dirais pas que c'est une emprise sur l'esprit.
C'est un peu comme croire au père Noël ou aux fées...
après , le reste , tout le reste des religions ne m’intéresse pas .
Ou ce qui m’intéresse , ce sont les hommes , pas les dieux!
3485374.pdf
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"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984
DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :