MA recherche de spiritualité

Spiritualité ou philosophie - Métaphysique - Paranormal -Expériences spirituelles - Religions -Découverte de nouvelles pensées et de nouveaux horizons
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Rebelichou
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Rebelichou »

Mais de rien c'était un plaisir ! :mrgreen:


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Maried
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Maried »

Je ne crois à aucune religion ni à aucune secte je crois même que ce sont ces soi disant spiritualités qui nous empoisonnent la vie tout en enrichissant des gourous même le bouddhisme qui a le vent en poupe actuellement en France est dégueulasse si on creuse
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Angelotin
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Angelotin »

je lis un livre qui parle de l'hindouisme, le taoisme, le confucianisme, le shinto, le judaisme, l'islam, , bon je viens de le commencer mais au moins cela me permettra de savoir un peu de quoi parlent toutes ces religions ou croyances..
Bonne initiative de connaitre d'autres cultures et modes pensées. Le monde est vaste à connaitre.
je suis en recherche de spiritualités, ou qq chose de similaire, j'ai besoin de m’accrocher à comme une aide qui m'aiderait à avancer, à progresser dans ma vie...
A toi de voir pourvu que cela te correspond.
Je m’inscris dans une spiritualité humaine (l'humanisme) et naturaliste (neo-vitalisme moderne).

A la base le neo-vitalisme est une notion philosophique d'émergence qui a été développée par des philosophes anglais de la fin du XIXe siècle et début du XXe pour caractériser l'apparition de nouveauté dans la nature. L'évolution crée la nouveauté. L'alternative est féconde pour pouvoir s'améliorer ou s'adapter face au condition climatique, social, etc... Cela demande d'avoir un etat d'esprit ouvert et imaginatif pour puiser le meilleur dans tout ce qui se présente, mais aussi écarter tout ce qui empêche d'avancer.
Le néo-vitalisme moderne est une idée tout à fait personnelle et libre de ma part. Je n'ai trouvé aucun livre, ni courant philosophique, ni penseur.
Je rajoute a cette notion départ, d'autres découvertes scientifiques (biologie, écosystême). ex: la religion se comporte comme un être biologique en transmettant son adn culturel dans le temps. Elle peut avoir des comportements comme la prédation, la coopération, la defense, la fuite, l'agression.
La planète est un écosystème biologique et culturel où l'harmonie doit régner pour exister et perdurer. La diversité et la différence est donc la règle, mais lorsque une partie tends à disparaitre les autres il mets en danger l'équilibre. Sans diversité, pas de fertilité.
En sommes, j'imagine que c'est à la fois. Un art de vivre, une philosophie écologique, une forme politique, une spiritualité. Tout est en chantier.
Sinon, dans un autre domaine. Il y a aussi d'autres approches athée de la spiritualité.
https://www.youtube.com/watch?v=IF9H_RP2Dfk
ou encore une autre approche
https://www.youtube.com/watch?v=ikEHbguvU3k
Dernière modification par Angelotin le ven. 26 juil. 2013 18:46, modifié 2 fois.
Ni Dieu, Ni Maitre. Athéisme naturaliste et humaniste. l'auto gestion comme forme politique. L'écologie pour nous sauver. La vie comme une romance gothique!.
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Cyberchris66
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Cyberchris66 »

je vais regarder cela avec attention ce soir... merci angelotin :)
- En recherche de spiritualité, mais je ne sais pas laquelle ? dur , dur !! -
Liza2
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Liza2 »

LeRebel a écrit :Et bien perso je tiens 40 minutes. En résulte 20 fois moins de stress au quotidien ! J'arrive à mieux me concentrer sur ce que je fais. Je prends les problèmes avec plus de sérénité. Bref tu tout bon et j'ai fait ça tout seul et j'ai commencé y'a environ 3 mois ! :mrgreen:
Bravo, c'est super ! La méditation c'est neutre, sans religion ou origine spirituelle particulière car c'est universel ou idéal. Pour cause, on y retrouve l'état naturel de ce qui devrait être sans culture ou civilisation quelconque, juste l'état vivant (seul phénomène indiscutable).

Bonne continuation...
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Angelotin
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par Angelotin »

Idem favorable à la méditation.
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Re: MA recherche de spiritualité

Message non lu par jug »

angelotin a écrit : Cela demande d'avoir un etat d'esprit ouvert et imaginatif pour puiser le meilleur dans tout ce qui se présente, mais aussi écarter tout ce qui empêche d'avancer.
Le monde tend à aller dans ce sens mais trop doucement.
Les pauvres gens deviennent souvent les plus grands salauds.
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OLD
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Spiritualité athée.

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bsr all


étant maintenant membre d'islamla et n'ayant trouver aucun duplicata dans cette section il m'est donc apparue nécessaire de le partager
se genre de doc fortifie mon athéisme.

est vous :?:


I - La pensée par catégories :
Commençons par constater que l'erreur souvent commise lorsqu'on rencontre une personne est de trop s'attacher à l'image que l'on s'est faite d'elle, car si tel était le cas, l'instauration d'un véritable dialogue, c'est à dire d'un échange entre deux individus, se révèlerait plus difficile, voir impossible à établir, car nous ne pourrions dès lors que tenter de faire correspondre avec cohérence la réalité observée et l'image conçue par notre esprit, sans pouvoir pénétrer la signification de chaque acte ou de chaque parole avec authenticité ; je deviens dupe de moi-même dans la mesure où ce n'est plus avec la personne que j'entre en contact, mais avec l'image que mon esprit s'en est conçue. Il ne s'agit plus d'un dialogue, mais d'un monologue, puisque je ne suis plus que seul avec moi-même.

Cela se produit lorsque notre ego tente de placer les gens dans des catégories ; car toute catégorie a pour vocation de situer dans un cadre plus général, tandis que le général n'existe pas mais seul demeure le particulier. En effet, si je trouve une personne stupide, intelligente, petite, grande ou grosse, c'est toujours parce que je tente de la positionner en regard d'une réalité conceptualisée ; parce que je fais de cette personne l'objet d'une comparaison. Les catégories n'ont en effet de lieu d'être que si les comparaisons ont lieu d'être.

Mais une comparaison entre deux objets, si elle permet de mettre en évidence ce que l'on appelle des différences n'est possible que si l'esprit qui s'y exerce reconnaît un point commun sous-jacent entre les deux objets à comparer, c'est à dire si l'esprit aura auparavant situé les deux objets dans un même concept qui les contient tous deux, et c'est étrangement au nom de cette similitude que les "différences" vont se manifester. Je ne peux par exemple comparer le volume de deux objets que si je les ai auparavant reconnus tous deux comme appartenant au concept "corps", c'est à dire comme des objets situés dans l'espace. On remarquera que, dans le cadre de cette comparaison, le concept de "volume" ne prend de sens qu'en rapport au concept de "corps" ; il en est le pendant, c'est à dire que s'il n'y a pas de corps, il n'y a pas de volume.

Nous pourrions dors et déjà constater que la pensée par catégorie contient sa propre réfutation, car si par exemple je place un homme dans la catégorie "grand", cela ne peut être que parce que je le compare avec plus petit que lui. Mais si par exemple je le comparais à un objet plus grand que lui ? Je dirai sans doute qu'il est petit ! Cette relativité des catégories montre bien leur inconsistance.


II - En finir avec "Dieu"
Mais examinons à présent de plus près les noms, qu'ils soient communs ou propres. On réalisera que lorsque je tente de définir un nom, j'ai trois voies d'investigation disponibles ; soit j'en donne un synonyme, ce qui ne fait que déplacer le problème, puisque se pose alors la question de la définition de ce synonyme, soit je cherche un concept plus général qui contient le concept en question (p.ex. vélo => véhicule), soit je donne l'ensemble des concepts que le concept contient (vélo => cadre avec deux roues et un guidon). Seulement, nous ne pouvons connaître le général que si nous connaissons le particulier, puisque ce dernier est contenu dans le premier. Si le concept de "vélo" est défini comme contenant le concept "roue", comment saurai-je ce qu'est un vélo, si je ne sais pas ce qu'est une roue ? Mais lorsque je vais toujours du particulier vers le plus particulier, comme nous n'avons pas de capacités infinies, il arrive nécessairement un moment où je dois m'arrêter. C'est pourquoi nous ne pouvons connaître par concepts ; ce n'est ni par ma connaissance du mot "vélo", ni par sa seule définition, que je sais ce qu'est un vélo. La seule connaissance qui soit dérive donc de l'expérience sensible, de l'observation.

En conséquence, toute connaissance nous vient du monde des sens. C'est pourquoi la réalité supposée de l'existence ne se trouve que dans la perception que nous avons de sa manifestation, c'est à dire qu'elle est composée de l'ensemble de ce qui est susceptible d'être perçu, que cela soit directement, par mes sens, ou indirectement, à l'aide d'instruments. L'existence n'est donc rien d'autre que l'ensemble des phénomènes perceptibles. Il n'y a pas d'autre monde que celui de nos sens. Certes nous pourrions supposer, et les croyants ne manquent pas de le faire, qu'il existe une réalité indépendante des phénomènes, mais cela resterait un postulat dénué d'intérêt, que l'on ne saurait poser sans se contredire, puisque ce serait accorder aussi bien l'existence à ce dont nous ignorons tout, et donc ce dont l'idée ne devrait même pas nous effleurer, qu'à ce que nous connaissons.

C'est pourquoi aucun nom n'existe indépendamment de l'esprit qui le pense. "L'Homme" ou "le vélo" n'existent pas ; personne n'a jamais vu "l'Homme", ou "le vélo", mais nous ne pouvons voir que cet homme ou ce vélo. Il n'est pas difficile de comprendre que dans ces conditions la croyance en "Dieu" n'est que le fruit d'un simple conditionnement, à moins de supposer que "Dieu" soit perceptible par nos sens, qu'il soit dans le même monde que nous, et que vous l'ayez vu. L'homme est athée de nature, les religions n'existent que par l'endoctrinement.

Il serait bon que nous réalisions dès à présent que "Dieu" n'est qu'un phénomène culturel et politique. Certes, certains hommes semblent prédisposés au mysticisme, et j'en veux pour preuve que différentes civilisations géographiquement isolées aient tour à tour développées des systèmes de croyance qui leur sont propres. Les Etats y ont vu (et à juste titre d'ailleurs) une façon bien commode d'assurer leur pérennité en maintenant la population sous leur joug ; dès lors la croyance s'est vue transmise de père en fils, par le biais de l'éducation et l'effet tentaculaire du conformisme ambiant. Depuis toujours l'Homme s'est construit des idoles, et nous pourrions suivre l'évolution de l'appréhension du "divin" à travers les âges, en fonction du lieu et de l'époque


III - La situation de l'Homme
Nous avons donc établi que les concepts n'étaient que de pures constructions intellectuelles. Comment pourrai-je mettre à jour, en comparant le volume de deux corps, une certaine réalité, puisque le mot "corps" n'est qu'une vue de l'esprit et que le concept de "volume" n'est défini dans le cadre de cette comparaison qu'en rapport au concept de "corps" ?

Pour en revenir à notre sujet initial, c'est à dire les relations humaines, on constatera que l'Homme n'existe pas. Il n'y a pas d'être humain "type" qui serait en quelque sorte le patron de l'Homme, et dont les individus ne s'éloigneraient qu'accidentellement ; la courbe de Gauss n'est qu'une vue de l'esprit. Au contraire, notre réalité est celle du règne de l'original, de l'individu ; il n'y a guère que du particulier (Paul, Marie ou encore Jacques etc...). Ce mot ("Homme"), et au même titre que n'importe quel concept, ne doit être pris que pour ce qu'il est, c'est à dire comme le fruit d'une commodité de langage, dans le cadre de la définition d'un protocole de communication, pour nous rendre compréhensibles les uns aux autres.

Les catégories que l'Homme s'est construit ne font, au final, que lui nuire ; elles lui permettent de nourrir ses ressentiments tout en le faisant se sentir en sécurité. Il n'y a pas d'"athées", de "croyants", de "juifs" ou encore de "musulmans", puisque ni l'Homme, ni d'ailleurs aucun concept, n'existe indépendamment de l'esprit qui le pense, puisque chaque individu est singulier, unique, puisque ce serait se fourvoyer profondément en ce que nous accorderions plus de réalité aux concepts généraux qu'ils n'en ont réellement. La "conceptualisation" du monde est le fait de l'Homme, ou le fait du langage. Elle correspond au besoin de rendre le monde compréhensible par l'homme, et de rendre l'homme compréhensible à l'homme. On ne peut nier la puissance de cet outil (le langage), compte tenu notamment des avancées de la science, mais il convient également de nous en libérer si nous ne voulons pas devenir dupes de nous-mêmes.

Mais me direz-vous, comment, dans une réalité où règne l'individu, pourrait prendre prise une conscience collective qui devient désormais nécessaire, puisque les problèmes que rencontre l'humanité ne sont plus solubles par l'individu seul ? Certes chaque homme est unique, mais cela ne signifie pas qu'ils n'ont rien à voir les uns avec les autres. La réalité est composée de tout ce qui existe, tandis que ce qui n'existe pas est inexistant. De part son vécu chaque être humain participe de façon unique à ce qu'il convient d'appeler le fait humain. Le points commun entre les hommes n'est pas un attribut, mais un fait ; il ne faut pas s'arrêter aux différences de comportement (dans une même situation, deux personnes réagissent différemment) ou aux pensées qu'ils entretiennent (sur un thème donné chacun possède ses pensées propres), mais il s'agit plus fondamentalement du fait que nous soyons présents au monde, le fait de l'existence ; c'est la vie elle-même, c'est à dire la souffrance.

En effet, l'affamé aime-t-il avoir faim et ne ferait-il pas tout pour obtenir à manger ? Et l'assoiffé que pense-t-il de la soif et quels sacrifices ferait-il pour pouvoir se désaltérer ? Pourquoi donc chacune de nos actions ou de nos pensées auraient pour objectif de nous rendre heureux si ce n'est parce que nous souffrons et que nous n'aimons pas la souffrance ? Souffrance à l'idée de la mort, de la maladie, de la misère. Souffrance d'être jetés dans un monde sans finalité tout en ayant l'exigence d'un but. La question du sens de son existence hante l'Homme depuis l'aube de son existence, et il reste à ce sujet inconsolable faute de réponse satisfaisante.


IV - L'emprise mortifère de la religion
Je ne suis pas sans savoir qu'en réponse à cette question, certains exhibent alors fièrement ce qui n'est finalement qu'un cache-misère de la condition humaine : la religion. Seulement qui ne saurait voir le danger impérieux que laisse planer sur l'humanité une doctrine qui prétendrait avoir la réponse au sens de la vie ? Une telle doctrine pourrait par récupération politique se livrer sans peine à l'instrumentalisation de la vie humaine, ne la voyant que comme un moyen plutôt que comme une fin en soi.

Quoiqu'il en soit, croyez-vous vraiment que les gens font toujours ce qu'ils veulent ? Un malade avale un médicament au goût écoeurant, mais pourtant ce n'est pas ce qu'il veut. Ce qu'il veut, c'est recouvrer la santé. Ce qui n'est vu que comme un moyen ne correspond jamais vraiment à ce que l'on voudrait. Voilà pourquoi les religions déprécient fortement la vie, en ne la voyant que comme un moyen, un passeport pour un au-delà à en faire pâlir les contes pour enfants. Le courage de vivre sa vie sans lui donner un sens ne se trouve que par l'amour pour la vie elle-même. Les religions n'aiment pas la vie ; elles se complaisent dans une contemplation morbide de la mort.

Encore faudrait-il que la vision idyllique du paradis, chez le croyant lambda, ne l'ait pas totalement dégoûté de la vie terrestre. Certains en deviennent tellement blasés, aigris, par notre univers et ses lois qu'ils n'y voient plus que du "normal" et, leur religion leur décrivant des arrières-mondes plus hallucinants les uns que les autres, répondra dorénavant à leur besoin de nouveauté et d'évasion. Il est évident que dans ce cas, la croyance religieuse devient un moyen de fuite du réel, dont il s'agit en quelque sorte de se venger.

Gardons notre faculté à nous complaire dans une contemplation béate de l'univers et de ses mécanismes, si nous ne voulons pas avoir à vivre par procuration, à travers les discours de je ne sais quel charlatan. Sur ce points également, le constat est affligeant ; combien de croyants qui ne vivent que par le discours du pape, du curé, de l'imam, de l'ayatollah, etc. ? Certains n'auront même pas eu le temps de prendre une seule fois véritablement possession de leur vie. Ils ne se sont jamais demandé ce qu'ils voulaient réellement, mais ne font qu'exécuter mécaniquement au quotidien ce qu'ils s'imaginent que "Dieu" (en réalité la personne qu'ils auront reconnu comme une autorité compétente) attend d'eux. Comment pourraient-ils s'émanciper, dans la mesure où ayant été élevé dans le cadre de l'interdit "divin", leur esprit aura associé "Dieu" à la double opposition "conseillé/déconseillé", "obligatoire/interdit" ?


V - Vers une spiritualité athée
Au lieu de relier les hommes, les différentes croyances n'ont au final que simplement contribué à aggraver les communautarismes, les replis sur soi et les fanatismes. Tous les systèmes de croyance, toutes les idéologies, toutes les traditions, tous les dogmes rendent l'homme prisonnier du langage, puisque la vérité est au-delà des mots. Elles tendent toutes à imaginer ce que nous devrions être ou ce que le monde devrait être, et par là elles nient la réalité telle qu'elle est ; elles empêchent l'homme de se découvrir lui-même. L'avenir de l'humanité n'est dans aucun système, ni aucune doctrine ; elles ne sont que des fuites de la réalité qui rendent l'humanité encore un peu plus esclave des mots, et c'est parce que les hommes sont prisonniers des mots qu'ils créent des barrières entre eux et que dans des mouvements destructeurs ils s'élèvent les uns contre les autres au nom d'oppositions factices, créées de toutes pièces par leur esprit. Toutes les barrières qui se dressent entre l'homme et l'homme sont le fruit du langage, et les croyances religieuses y contribuent très largement.

Au delà des mots, au-delà de la pensée conceptuelle, se trouve une vérité que l'on ne peut décrire sans la trahir, mais que nous portons tous en nous. Pour tenter de vous l'expliquer, je ferais le distinguo entre la vérité et la Vérité, mais il ne faut pas voir dans ce "V" majuscule une quelconque marque de prétention :

La Vérité est l'adéquation de l'esprit avec la réalité ; c'est celle-ci qui se trouve au-delà des mots. Elle n'est accessible que par l'expérience et l'observation de soi, au-delà de tout jugement, motivée par le désir de se connaître soi-même. Elle apparaît dans une observation pure de la réalité, indépendamment de la pensée conceptuelle. Bien que ce ne soit que mes mots à moi, je la décrirai comme la prise de conscience de notre unité avec le monde. Je suis le monde, je suis le reste de l'humanité.

La vérité est un ensemble de modèles construits par l'homme à l'aide du langage, qui répond au besoin de se rendre le monde compréhensible. Elle se construit par la pensée dans la cohérence avec les règles de logique, et elle doit rendre compte du réel lorsqu'on l'appréhende à l'aide de concepts. C'est la vérité de la science.

>
Le dialogue avec un autre individu, et bien que l'on s'assure pour cela d'avoir saisi le sens des mots qu'il emploie, ne permet que d'affiner notre conception de la vérité. La Vérité, quant à elle, ne peut s'acquérir que seul, puisque la communication usuelle ne peut l'exprimer. Pour cela, il faut ranger le livre, l'autorité, les dogmes, et prendre la route pour se découvrir soi-même.

Quand l'humanité prendra-t-elle conscience que nous sommes tous sur le même bateau, ivres d'absurde ? Nous errons tous dans le même désert, et emplis d'une folie certaine, nous nous combattons les uns les autres. Seuls des fous se combattent dans le désert au lieu de s'entraider. Nous avons créé des camps, des communautés se voulant indépendantes les unes des autres. Arrivera-t-il ce jour où les hommes comprendront enfin que nous ne sommes qu'un et réussiront à se fédérer pour nous assurer un avenir meilleur ?
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Re: Spiritualité athée.

Message non lu par Elementaire »

Bonjour,

Je vais pinailler :

Les sens ne sont pas toujours fiables. Ils peuvent être trompés aussi. Ex : des tours de prestidigitation. Alors faudra-t-il s'y fier à 100 % ?

La raison aussi : une logique peut amener à l'erreur. ex : un gamin crie sur sa mère en disant du mal d'elle. vous allez vous dire que ce n'est pas une bonne chose via votre raison. Or vous ne saviez pas qu'elle venait de tuer son mari (par exemple). Conclusion : la raison et la logique, sans omniscience peut tromper également un individu. Mais avons nous l’omniscience requise pour bien raisonner ?

Il faut admettre que nous sommes obligé de vivre avec l'incertitude. ex : personne ne peut être sur à 100% qu'il est le fils de ses parents (même avec test adn 99.99% ce n'est pas 100%, quand aux photos, qui me dis qu'il n'y a pas un complot ou autre chose que j'ignore.)

J'espère que l'auteur du texte n'est pas sur de ses idées à 100% mais juste à 99% au mieux !
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Re: Spiritualité athée.

Message non lu par Angelotin »

Houlalala!
ça fait beaucoup à lire et donc peux-être trop à dire. Je vais tenter d'être simple.

La pensée par catégories
L'esprit humain pour comprendre a besoin de repère. Notre analyse va trier, comparer, etc... Effectivement, je te donne raison, ces boites que l'on élabore, nous avons tendance à les rigidifier à tort.
La science, mais aussi dans l'athéisme, fort heureusement, prends en compte l'effet de fluctuation.
L'athéisme est une boite qui a va être défini avec une caractéristique philosophique (ne pas croire en Dieu). L'effet de fluctuation est dû que chacun individu est différent et devra être prit en compte. Il y a des athées qui croient au paranormal et d'autres sont matérialiste.

En finir avec "Dieu"
L’élaboration de la pensée divine est un phénomène culturel. La spéculation sur la définition du divin au sein d'une croyance, et des croyances entre elles, ont donnée naissance à de nouvelles spéculations qui donneront ensuite de nouvelles définitions et ainsi de nouvelles croyances. Chaque religions et ses courants sont historiquement répertoriés.
Pour faire rapide; le divin fut associé tour à tour à
- les animaux
- les éléments naturels
- l'anthropomorphisme
- l'univers.
- le tout autre.

La dernière définition en date du monothéisme, est" le tout autre". Pour définir, il suffit de faire l'opposé de ce qui nous entoure. Nous sommes limité, il est infini. l'univers est composé, il est unifié et sans partie. Nous sommes changeant et éphémère, il est sans changement et éternel. Nous naissons, il est incréé. Nous sommes matériel, il est immatériel. etc...

La situation de l'Homme
Définir l'homme? C'est un animal évolué.

V - Vers une spiritualité athée
Chacun le vivra a sa façon et le définira à la sienne.
Personnellement, je suis sensible aux discours du zen et sa pratique, une fois épurée du bouddhisme.
Dernière modification par Angelotin le mer. 18 sept. 2013 23:04, modifié 1 fois.
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Re: Spiritualité athée.

Message non lu par OLD »

bsr all

@ angelotin - Elementaire

merci infiniment a tout les deux

j'avais besoin d'un peu d'eclercicement de beaucoup même et seul se n'ai pas chose aisé

encor merci
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Re: Spiritualité athée.

Message non lu par Angelotin »

Merci à toi de m'avoir fait philosopher, c'est un plaisir pour moi! merci, merci!
Comme on est tous différents, j'essaie d'apporter juste un éclairage avec mes humbles capacités sur le sujet. En cela, chaqu'un l'abordera à sa manière. Tu découvrira ou ça l'est déjà de nouveaux aspects à la réflexion.
:super:
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Spiritualité et "soi".

Message non lu par Agape »

Au-delà de la religion, on trouve parfois la spiritualité.

J'ouvre ce topic histoire que certains puissent, s'il le désirent, parler de leur spiritualité hors Islam (ou même dedans, c'est complètement libre). Ceci est un topic d'ouverture, de dialogue et qui permettra peut-être à nos lecteurs anonymes de comprendre que la spiritualité peut se vivre hors du carcan de la religion et que l'Islam et spiritualité ne vont pas forcément ensemble...

Tout d'abord, précisons :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualit%C3%A9

une autre possibilité : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9vel ... _personnel

1. Ceci est la définition la plus large possible de la spiritualité. Toutefois, si cela ne vous convient pas rien ne vous empêche de la refuser. Mais dans ce cas merci de nous donner une définition qui correspond le plus à votre vision de la chose. C'est toujours intéressant de discuter concepts.

2. Après la définition, comment pratiquez-vous votre spiritualité, si vous le faites. Méditation? Prière? N'importe quoi d'autre.

3. Ça vous apporte quoi concrètement, dans la vie de tous les jours, dans votre relation à l'Autre, par rapport aux événement heureux ou malheureux... ?

4. Quelles sont vos éventuelles sources d'inspiration? Avez-vous un philosophe qui vous tient particulièrement à cœur?
« Il importe peu de descendre du singe ; l'essentiel est de ne pas y remonter. » R. Wagner
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Re: Spiritualité et "soi".

Message non lu par BarbieTurik »

Je n'ai aucune spiritualité mais je vais suivre le topic.
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Re: Spiritualité et "soi".

Message non lu par Angelotin »

Je pense être un athée matérialiste spirituel.

1. Ma spiritualité est une pure contemplation de l'existence. Cela se passe de concept, de philosophie, de mots!
2. Ma pratique n'est pas structurée et n'a pas de méthode fixe. Elle se vit au jour le jour et peut se faire à tout moment. Regarder un paysage. Se poser sur un banc, regarder les oies et les canards dans un lac. Etre dans un café et observer les gens déambuler. Méditer pour sentir sa propre vie et la vie qui nous entoure.
3. Concrètement, je ne dirai pas que cela m'apporte du réconfort. Je reste ce que je suis avec le vécu dernière et l'interrogation sur mon futur. Mais, cela m'apporte de la paix intérieure dans l'instant présent.
4. En cela, je suis athée parce que je ne crois pas dans les divinités et au surnaturelle. Je suis matérialiste de philosophie. Je suis un contemplatif de l'existence.

Parce que j'ai a être moi-même, je n'ai aucun philosophe, ni penseur, de référence. Je lis leurs opinions, et je me fais ma propre opinion en retour. En cela, je ne me reconnais ni en Nietzsche, Sarte, Michel Onfray. J'aime bien André comte Sponville pour son approche non crispé de l'athéisme ou de l'existence en général.
La vie m'inspire par l'experience que j'en fais. La science étudie celle-ci et me permet de comprendre comment-elle fonctionne.
Savoir est une chose, faire en est une autre.
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