Tunisie: un mort dans le Sud ...

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islamla
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Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par islamla »

Tunisie: un mort dans le Sud lors de violences entre adversaires politiques

TUNIS - Le coordinateur du mouvement d'opposition tunisien Nidaa Tounès à Tataouine (sud de la Tunisie) est mort en marge d'affrontements jeudi entre ses partisans et des manifestants proches des islamistes au pouvoir, selon son parti et le ministère de l'Intérieur.

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Selon un représentant du parti interrogé par l'AFP, Lotfi Naguedh est mort après avoir été tabassé lors d'une attaque de manifestants favorables au pouvoir contre le siège du syndicat Union régionale de l'agriculture et de la pêche (URAP) qu'il dirigeait.

Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche, a confirmé les violences en marge d'une manifestation pour l'épuration des cadres de l'ancien régime mais a assuré que la victime avait été terrassée par une crise cardiaque.

Même s'il s'agit d'une crise cardiaque, elle est directement liée à l'attaque que Lotfi Naguedh a subi, a déclaré à l'AFP l'un des responsable du service de presse de Nidaa Tounès (l'Appel de la Tunisie).

Une manifestation organisée par la Ligue de protection de la révolution, un regroupement d'organisations proches de la coalition au pouvoir en Tunisie dirigée par les islamistes d'Ennahda, s'est rendue dans l'après midi au siège de l'URAP.

Le défilé a ensuite dégénéré face au siège du syndicat et les deux camps se sont affrontés avec des cocktails molotov et des pierres, selon le ministère de l'Intérieur.

Nidaa Tounès assure pour sa part que les violences provenaient uniquement du camp des manifestants composés notamment d'éléments d'Ennahda et de criminels notoires de la région qui ont investi le siège de l'URAP, frappant des occupants avec des bâtons.

Le ministère et le parti indiquent par ailleurs qu'il y a plusieurs blessés sans pouvoir en préciser le nombre.

L'agence officielle TAP a évoqué un bilan d'un mort et de neuf blessés, sans citer ses sources.

Des renforts de la police ont été envoyés et ont séparé les deux groupes, a par ailleurs expliqué à l'AFP M. Tarrouche, ajoutant que les forces de l'ordre n'avaient pas fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser.

La situation est calme maintenant, a-t-il ajouté.

Nidaa Tounès a été fondé cet été par Béji Caïd Essebsi, le deuxième Premier ministre de transition après la révolution de 2011. Selon des sondages, ce mouvement connaît une popularité croissante.

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La coalition au pouvoir et plus particulièrement Ennahda l'accuse de rassembler les tenants du régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.

Des militants islamistes et de Nidaa Tounès s'accusent régulièrement les uns les autres de provoquer des attaques, mais c'est la première fois qu'un décès est recensé.


(©AFP / 18 octobre 2012 17h59)

romandie.com


Pas de liberté pour les ennemis de la liberté
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Maried
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par Maried »

Condoléances à sa famille mais je suis pessimiste je crains bien que ce ne sera pas le dernier mort
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lorie
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par lorie »

Malheureusement non .. la Tunisie a cru à sa liberté et à sa révolution et maintenant c'est l'horreur et la désolation !!!

Il va bien falloir que les Tunisiens se retrouvent et refassent une révolution à l'envers !!!

Ben Ali n'était pas le pire et si les Tunisiens avaient su cela avant .. mais avec des "si" ...

Bon courage à eux ..
Maried
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par Maried »

La révolution passe avant tout par la laïcité
on n'arrivera jamais à faire bouger la société dans le bon sens avec des hommes qui pensent que les femmes sont inférieures car c'est écrit dans le coran
il est dommage que des femmes participent à leur écrasement
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yacoub
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par yacoub »

Un Tunisien s’immole par le feu dans un commissariat après un abus policier

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Imed Ghanmi, 43 ans, doctorant et, faute de revenus, vendeur ambulant malgré lui, s’est fait confisquer mardi 5 juillet sa marchandise et son scooter par des gendarmes à El Hancha, un village de la région de Sfax (centre-est). Pour protester, il s’est immolé par le feu dans la gendarmerie. Il est mort ce vendredi des suites de ses blessures. Un scénario qui rappelle l’histoire de Mohamed Bouazizi, dont le geste de désespoir a été le catalyseur de la révolution tunisienne fin 2010. Marié et père de trois enfants, Imed Ghamni est décrit comme un homme brillant par ses proches. Ceux-ci rapportent également qu’il finissait une thèse en mathématiques. Il était jusqu’à août 2015 enseignant contractuel à l’Institut national des sciences appliquées et de technologique (Insat) à Tunis et devait soutenir sa thèse en septembre 2016.

Mais son contrat n’a pas été renouvelé. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il avait donc commencé à vendre des produits de contrebande, notamment des cigarettes.

Après s’être vu confisquer sa marchandise et son scooter, Imed a appelé son ami Jamak au secours. Il est le dernier de ses proches à l’avoir vu avant qu’il ne décide, sur un coup de tête, de s’immoler par le feu.
Imed, à l'hôpital après son immolation. Photo transmise par son frère.

Il m’a prévenu : "Je sens que je vais faire une connerie !"
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Imed était en scooter quand il a été arrêté par des gendarmes devant le poste d’El-Hachra. Il était 2 h du matin dans la nuit de lundi à mardi. Il avait deux cartons de cigarettes et de l’argent sur lui, qu’il avait achetés à Sfax où il se fournissait en contrebande.

Les gendarmes lui ont confisqué sa marchandise et l’ont sommé de dégager. Imed s’est éloigné, puis les deux gendarmes l’ont rattrapé. Ils étaient cette fois loin des regards. Selon ce qu’il m’a dit, ils l’ont alors agressé verbalement, lui réclamant son scooter et l’argent qu’il avait sur lui. Imed a tenté de refuser. Cet argent, c’était pour acheter des cadeaux à ses enfants pour la fête de l’Aid et ce scooter, son épouse venait juste de l’acheter à crédit. Alors qu’il protestait, l’un deux lui a donné un coup de poing dans le nez. Il pleurait quand il m’a raconté tout ça au téléphone.

Je suis tout de suite venu le chercher en voiture. Il se sentait dévasté, humilié. J’ai tenté de le calmer. Après l’avoir retrouvé, je suis allé à la gendarmerie. J’ai tenté de négocier pour qu’il récupère son scooter. Je leur ai dit combien la situation matérielle de mon ami était précaire. Ils ont répondu avec mépris. "Ce n’est pas l’assistance sociale ici ! "Il était en tort, disaient-ils, ces marchandises provenaient de la contrebande. Eux aussi avaient outrepassé la loi, ai-je tenté de leur répondre, en l’agressant physiquement.

Imed a attendu le retour du chef de garde, vers 9 h mardi matin, pour déposer plainte contre ces deux gendarmes mais ils ont refusé de recevoir sa plainte. Il a alors pété un plomb. Il n’a pas supporté cette nouvelle humiliation. Il m’a appelé et prévenu : "Je sens que je vais faire une connerie !" Il a appelé sa femme aussi. Ce sont les pompiers qui m’ont appris la nouvelle de son immolation par le feu, en appelant le dernier numéro qu’il a composé. Il a été transféré à l’hôpital de Sfax, dans un état très critique.



"Il n’avait jamais parlé de s’immoler par le feu, au contraire, il condamnait ces actes"
Ahmed Ghanim

Ahmed, le frère d’Imed, vient d’apprendre la nouvelle du décès de son frère. Il nous confie sa désolation.
Imed et sa famille. Photo transmise par son frère.

Imed achetait des bricoles dans un marché à Sfax, des cigarettes et du tabac à chicha surtout. Il savait bien que ce commerce n’était pas légal, mais cela lui permettait de joindre les deux bouts.

De ce que je sais, les gendarmes n’ont pas utilisé les extincteurs après qu’il s’est immolé par le feu. Mon frère a eu le corps brulé à 87 %. Il était mon seul frère. Il n’était pas fragile psychologiquement mais ne se sentait déjà pas reconnu à sa juste valeur. Plus de huit ans d’études et contraint d’être vendeur ambulant, agressé, rejeté dans sa demande d’être entendu : il a pété un plomb.

Il n’avait jamais parlé de s’immoler par le feu, au contraire, il condamnait ces actes. Avec la révolution de 2010, il avait espéré un changement. Je vais porter plainte pour agression et non-assistance à personne en danger, même si je sais combien la police continue de jouir d’une impunité quasi-totale en Tunisie.


Contactée par France 24, une source policière locale a confirmé qu’Imed Ghamni avait été arrêté pour trafic de marchandises de contrebande, sans se prononcer sur le fait que son scooter lui aurait été confisqué. Selon cette source, "après son immolation par le feu, il a traversé la cour de la gendarmerie, le corps enflammé et a essayé de brûler le chef de garde". Celui-ci aurait de légères blessures au bras. "Les gendarmes ont immédiatement appelé les pompiers qui sont arrivés cinq minutes plus tard", ajoute cette source.

Ahmed, le frère d’Imed, rejette l’allégation selon laquelle Imed aurait tenté d’agresser le chef de garde. "Tout ça est pur mensonge. C’est leur manière à eux de se défendre. Ils n’avoueront jamais qu’ils l’ont frappé et humilié".

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, jeune marchand de fruits et légumes, s’immolait par le feu à Sidi Bouzid pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police municipale. Un drame devenu symbole de contestation sociale et qui est considéré comme le point de départ de la révolution tunisienne et du "printemps arabe". Six ans plus tard, le même scénario semble se répéter
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yacoub
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

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Tunisie premier pays au niveau de l’athéisme au grand Maghreb
20 juillet 2016
SOCIÉTÉ

La Tunisie arrive en première place d’athéisme au grand Maghreb avec un taux d’athéisme inférieur à 4%. d’après une étude menée en 2012 par l’Institut Gallup spécialisé dans les sondages et qui a donné lieu à une carte publiée par le Washignton Post en 2013. Aujourd’hui on peut trouver sur les réseaux sociaux des groupes de tunisiens athées

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Cette étude sur le taux d’athéisme dans le monde a été réalisée sur un panel de 40 000 personnes dans 40 pays. La moyenne mondiale de l’« athéisme convaincu » ne s’élèverait qu’à 13% ;
Le pays le « plus athée » au monde est la Chine, avec 47% d’athées, La France, quant à elle, est quasi-championne d’Europe, en faisant apparaître 29% d’« athées convaincus », juste derrière le cas inattendu de la République tchèque avec 30% d’athées.
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

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Je me demande si c'est une bonne nouvelle

https://youtu.be/wTkUC1p9T4A

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«L'Occident n'oppose aucune idéologie à l'islamisme, sinon celle de l'argent»
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Re: Tunisie: un mort dans le Sud ...

Message non lu par yacoub »

Après avoir perdu la Tunisie ma mère génitrice me voici en train de perdre la France ma mère adoptive

Après avoir perdu la Tunisie ma mère génitrice me voici en train de perdre la France ma mère adoptive
27/07/2016 Salem Ben Ammar

Je suis né en Tunisie, une terre qui a perdu de sa lumière le jour où l’islam du retour aux sources a mis le voile de la mort sur elle, qui vit en comme ma France, cet immense phare de la liberté, en butte aujourd’hui à cet islam négateur de la vie.
Je les aime toutes les deux comme jamais personne ne peut les aimer autant que moi.
Je souffre de les voir martyrisées par les adeptes de la religion la plus infecte jamais créée par l’homme.
Je vis en France, première victime de ses propres valeurs dont l’envahisseur s’en sert pour l’achever; personnellement, je ne me sens guère en sécurité sur cette terre qui n’est plus la mère protectrice des combattants de la liberté et dont les dirigeants politiques et ses élites ont fait e choix de promouvoir et de protéger les ennemis mortels de sa démocratie plutôt que de contenir leurs appétits féroces et destructeurs et de leur faire prendre gorge.
Je ne vais pas m’exiler ailleurs alors que je suis chez moi et jamais je leur laisserai le terrain libre pour continuer à y semer les graines de la haine, de l’antisémitisme, du racisme et de la mort.
La France a condamné mes écrits pour atteinte à la probité morale des musulmans mais ce n’est pas pour autant que cela a calmé leurs ardeurs meurtrières. Plus un jour qui passe sans qu’il ne la plonge dans l’horreur indicible.
Inconsciente et irresponsable car elle ne se rend pas compte qu’à chaque fois qu’elle condamne un des siens elle ne fait qu’accélérer le processus de sa propre mort.
En cherchant à bâillonner les voix des soldats de la liberté d’expression elle témoigne de sa reddition en faveur de cette armée de l’ombre qui prolifère dans ses zones de non-droit, véritables émirats islamiques, qui attend patiemment leur heure pour se saisir d’elle comme un vautour saisissant sa proie.
La pieuvre tentaculaire qu’elle nourrit et engraisse généreusement finira tôt ou tard par l’étouffer dans ses tentacules géantes et radioactives.
Quant à la Tunisie qui connaît la page la plus sombre de son histoire depuis le déferlement dévastateur et génocidaire des sauterelles arabisées des Banu Hilal et leurs alliés les Banou Suleim au milieu du XI e siècle, j’en porte le deuil de mon vivant, En effet, je ne pourrai plus jamais m’y rendre même mort ils ne voudront pas de mon cadavre venir souiller leur misérable terre. Et dire que j’aimerais tant aller la serrer dans mes bras pour lui témoigner de mon amour indéfectible et de pouvoir enfin me recueillir sur les tombes des miens mais que faire face à des humains qui préfèrent leur fichu divin et leur sinistre religion à leur patrie laissant en liberté les assassins de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi,plutôt l’homme que je suis pour qui il n’y a de vérité que dans la raison humaine.
Un pays devenu aujourd’hui une gigantesque manufacture de main d’oeuvre terroriste faute de briller sur le plan du savoir et les connaissances et qui avait lapidé lamentablement l’héritage de Bourguiba car n’étant pas trop marqué par le sceau de l’islam.
Dans ce pays comme en France, on tue aujourd’hui sans raison ses semblables humains car ils sont des incroyants.
Je ne suis rien qu’un pauvre qui refuse de courber l’échine devant la religion.
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