Page 1 sur 1

Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : mer. 22 août 2012 10:34
par lkm

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : mer. 22 août 2012 10:44
par Maried
Bonjour Lkm merci pour cette émission

C dans l'air consacré aux tunisiennes

Elles étaient dans la rue pour faire chuter le président Ben Ali. Aujourd'hui, quelques mois seulement après l'arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda, les Tunisiennes se mobilisent pour la défense de leurs droits et appellent à la démission de plusieurs membres du gouvernement.


En cause, l'adoption, le 1er août 2012, par la commission droits et libertés de l'Assemblée Nationale Constituante (ANC), de l'article 28. Ce texte stipule que "l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme, au sein de la famille".

Deux désignations- "complémentarité" et "au sein de la famille" - qui ont provoqué la colère des citoyennes et citoyens tunisiens, des militants des Droits de l'homme ou encore des représentants de la classe politique. Depuis, sur les réseaux sociaux, dans la presse ou la rue, femmes et hommes dénoncent la "régression" engagée par cette commission, majoritairement constituée de membres d'Ennahda.

Ainsi, le 13 août dernier, date anniversaire de la promulgation du Code du statut personnel, un ensemble de lois instaurant l'égalité des sexes dans plusieurs domaines, des milliers de personnes se sont rassemblés à Tunis pour demander le retrait dans la Constitution de ce projet d'article. Et le lendemain, c'est dans la région de Sidi Bouzid, berceau de la révolution de jasmin, que 2 000 opposants au gouvernement ont manifesté à l'occasion d'une grève générale très suivie.

Confronté à une vague de contestation croissante sur plusieurs fronts, le parti islamiste a démenti vouloir s'en prendre aux droits de la femme et estimé que les reproches qui lui sont adressés sont le résultat "de confusion, voire même de provocation et d'exagération". Le rapporteur de la nouvelle Constitution a lui annoncé que la date d'adoption, fixée par le gouvernement au 23 octobre, pourrait être repoussée à avril 2013, ce qui pourrait amplifier l'incertitude politique qui règne dans le pays.


http://www.facebook.com/TunisieMediaOfficiel

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : lun. 27 août 2012 15:34
par Proust

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : jeu. 4 oct. 2012 17:09
par Maried
Voilée ou violée il faut choisir

http://www.youtube.com/watch?v=ix6Vijeq3RY

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : lun. 8 oct. 2012 14:53
par Proust
Violée par la police, jugée par la justice :shock:
La barbarie de la charia avance.

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : lun. 8 oct. 2012 14:54
par Angelotin
Ils pourront violer avec l'accord de la loi!

Re: Tunisie : Une femme candidate

Publié : lun. 10 nov. 2014 18:55
par yacoub
  • Tunisie: Kalthoum Kannou, l'unique femme candidate à la présidentielle


    Son parcours est brillant. Sa volonté de fer et son combat pour l'indépendance de la justice ont fait d'elle une personnalité respectée en Tunisie. Kalthoum Kennou, ex-présidente de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), est aujourd'hui la seule femme candidate à l'élection présidentielle tunisienne, parmi les 27 candidats retenus par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

    « Je veux gagner. Il faut que je gagne. Et je peux ». Ces mots sont ceux de l’ancienne présidente de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Kalthoum Kennou, aujourd’hui candidate à l’élection présidentielle tunisienne, la seule femme en lice parmi les 27 candidats retenus par l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).
    « Un message fort »

    Juge à la Cour de cassation de Tunis depuis 2012, Kalthoum Kennou estime que sa candidature est « un message fort » montrant que la « femme tunisienne peut entrer en concurrence avec les hommes dans les postes de décisions politiques », explique le Huffington Post Maghreb.

    « Ma candidature est également un message pour tous ceux qui cherchent à tirer le pays vers le bas et faire régresser la situation de la femme tunisienne », a-t-elle expliqué cette mère de trois enfants.

    Espoir

    La militante espère « redonner espoir » aux Tunisiens et entend faire évoluer la place de la femme dans la société tunisienne: « Sur le plan politique, les partis dits progressistes parlent beaucoup d'égalité, mais on n'en voit rien dans la pratique. (…) Au quotidien, beaucoup de femmes sont moins rémunérées pour un travail. Beaucoup de choses doivent changer dans les rapports hommes-femmes ou encore en termes d'éducation » explique-t-elle au Huffington Post Maghreb.
    Menacée de mort

    Après des études de droit, elle entame sa carrière dans la magistrature en 1989. Dix ans plus tard, elle entre au bureau de l'Association tunisienne des magistrats. Elue à la présidence de l’AMT en 2011, Kalthoum Kennou s’impose pour son combat pour l’indépendance de la justice. Une lutte acharnée qui lui vaudra des menaces en mai 2013, lorsque la juge reçoit une lettre anonyme de menaces de mort sur son bureau à Tunis, dans laquelle on l’appelle à « lever ses mains de la magistrature ».
    Combat acharné contre Ben Ali

    Bien connue en Tunisie pour sa résistance à Ben Ali, Kalthoum Kennou dénonce aujourd'hui la candidature de certaines figures politiques associées à l’ancien dictateur à la présidence de la Tunisie. Les « autres candidats ont beaucoup de choses à se reprocher » explique au Huffington Post, celle qui critiquait sur Facebook, sous le pseudo « Rabiaa mesk ellil » le régime de Ben Ali, dont l'héritage est encore prégnant dans la société tunisienne.
https://www.youtube.com/watch?v=oDyGW68ijio

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : mar. 14 avr. 2015 17:09
par yacoub

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : mar. 14 avr. 2015 17:46
par Amada

Re: Tunisie : la parole voilée des femmes

Publié : sam. 30 nov. 2019 02:36
par Georges
Le genou de la femme qui menace ce monde « arabe » !!

Image

Question fascinante: d’où vient que certains se sentent menacés dans leur identité, dans leur conviction religieuse, dans leur conception de l’histoire et dans leur mémoire dès que quelqu’un pense autrement qu’eux ? La peur d’être dans l’erreur les poussant donc à imposer l’unanimité et combattre la différence ? De la fragilité des convictions intimes ? De la haine de soi qui passe par la haine de l’Autre ? De toute une histoire d’échecs, de frustrations, d’amour sans issue ? De la chute de Grenade ? De la colonisation ? Labyrinthe.

Laissons de côté. Gardons l’œil sur la mécanique: de quoi est-elle le sens ? Pourquoi l’identité est morbidité ? Pourquoi la mémoire est un hurlement par un conte paisible ? Pourquoi la foi est méfiance ? Mais que défendent ces gens-là qui vous attaquent chaque fois que vous pensez différemment votre nationalité, votre présent ou vos convictions religieuses ? Pourquoi réagissent-ils comme des propriétaires bafoués, des maquereaux ? Pourquoi se sentent-ils menacés autant par la voix des autres ? Etrange.

C’est que le fanatique n’est même pas capable de voir ce qu’il a sous les yeux: un pays faible, un monde «arabe» pauvre et ruiné, une religion réduite à des rites et des fatwas nécrophages après avoir accouché, autrefois, d’Ibn Arabi et un culte de l’identité qui ressemble à de la jaunisse.
Passons, revenons à la mécanique: de quoi cela est-il le signe ? Du déni: rues sales, immeubles hideux, dinar à genoux, dépendance au pétrole et au prêche, niveau scolaire misérable, armée faiblarde du Golfe à l’océan, délinquances et comités de surveillance du croissant, corruption, viols, émeutes. Rien de tout cela ne gêne. Sauf le genou de la femme

Kamel Daoud