Comment définiriez vous l'univers

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Une bonne chose que l’Europe s'investisse dans la recherche d’exoplanètes

L’Esa choisit Plato pour la chasse aux exoplanètes
La communauté des chercheurs d’exoplanètes peut avoir le sourire : l’Agence spatiale européenne a sélectionné la mission Plato qui, pendant six ans à partir de 2024, recherchera des planètes comme cela n’a jamais été fait auparavant.

Au terme d’un processus qui aura duré plusieurs années, l’Agence spatiale européenne a sélectionné la troisième mission de catégorie moyenne dans le cadre de son programme Vision cosmique pour la période 2015-2025. Il s’agit de l’observatoire spatial Plato, une mission qui étudiera les transits planétaires et les oscillations stellaires, d’où son nom (PLAnetary Transits and Oscillations of stars). On s’attend à ce qu’il découvre quelques milliers de planètes, dont un millier d’exoplanètes telluriques semblables à la Terre parmi lesquelles une centaine dans la zone d'habitabilité de leur étoile.

Plato sera constitué d’un seul instrument, composé non pas d’un, mais de 34 télescopes ! Certes, ils sont de petite taille (12 centimètres de diamètre), mais ils ont un très grand champ. Chacune des caméras est équipée de son propre plan focal, constitué de quatre capteurs CCD de 4.510 x 4.510 pixels.

Plato et ses objectifs scientifiques

Cet observatoire spatial sera lancé par une fusée Soyouz depuis le port spatial de l’Europe à Kourou en 2024, pour une mission d’une durée initiale de six ans. Il sera placé en orbite autour du point de Lagrange L2, une zone précise dans l’espace située à 1,5 million de kilomètres derrière la Terre vue du Soleil. Plato devrait fonctionner pendant au moins six ou sept ans. Pendant trois ans, il observera la même région de près de 2.000 degrés carrés, puis un autre champ de même dimension pendant les trois années suivantes. Si le satellite fonctionne toujours à l’issue de cette première phase, Plato observera de nouvelles régions de la Galaxie, mais pendant des périodes plus courtes (quelques mois).
http://www.futura-sciences.com/magazine ... tes-52413/


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étant donné que plus on voit loin plus on voit dans le passé, si on trouve une planète à 20 années lumières, le temps d'y aller elle n'existera peut être plus !
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Dans le cas d'un voyage à une vitesse relativiste proche de la lumière à 0.9949 de c soit 298290 km/s donc l'effet relativiste sera de √ (1- v²/c²)=0.10 donc 20 Al deviennent 2 Al pour le voyageur et donc il parcourra cette distance en 2.0114652 années soit aller et retour 4.029304 années .


Au vitesses galiléennes il n'y a pas d'effets relativistes il faut atteindre au moins 15% de la vitesse de c pour cet effet soit de au moins 1 % et donc une planète située à 20 Al avec nos moyens actuels . L e temps de voyage serait de 540 000 ans aller et autant pour le retour .

Etant donné la durée de vie des planètes il est peu probable qu'elle ait disparu à moins d'une catastrophe du genre super nova .

Si l'on regarde une planète ou une étoile à 20 Al on la voit telle quelle était dans le passé il y a 20 ans .
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Re: Comment définiriez vous l'univers

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je ne sais pas si ma réponse sera bonne mais je défini l'univers comme étant tout ce qui est issu du big bang. je parle de cet univers car je ne sais pas s'il y en a eu d'autres ou s'il y en a d'autres en parrallèle du notre.

difficile de parler et de définir une chose que ne nous connaissons pas !
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Excellent article à lire sur l'ionisation de l’hydrogène neutre durant le premier milliard d'années de la formation de l'univers .Remise en question de ce scénario préétabli : cela semble avoir été plus long que prévu d’après les simulations cités dans cet article

Précision

Malgré la quasi absence d’étoiles, la période de réionisation n’était pas complètement obscure. Les collisions des atomes et le rayonnement de fond cosmologique apportaient assez d'énergie pour faire basculer le spin de l’électron des atomes d’hydrogène. En rebasculant dans son état initial, l’hydrogène neutre émet alors un photon d’une longueur d’onde de 21 centimètres. Ce rayonnement est aujourd’hui observable sous la forme d’un signal de longueur d’onde métrique, en raison de l’expansion de l’Univers.

La signature trouble de la réionisation
De nouvelles simulations remettent en question la façon dont le gaz neutre emplissant le cosmos a été progressivement réionisé durant le premier milliard d’années de l'Univers.


Juste après la formation des premiers atomes, vers 380 000 ans après le Big Bang, l’Univers était empli de gaz électriquement neutre. Au terme du premier milliard d’années, ce gaz était devenu entièrement ionisé. Entre les deux, que s’est-il passé ? Selon le scénario en vigueur, l’hydrogène neutre été progressivement réchauffé et « réionisé » par le rayonnement ultraviolet et X des premières étoiles et des premiers trous noirs.
De nouvelles simulations numériques, réalisées par Anastasia Fialkov, du Département de physique de l’École normale supérieure, à Paris, avec Rennan Barkana, de l'Université de Tel Aviv, et Eli Visbal, de l'Université Columbia, viennent questionner ce scénario théorique et suggèrent que l’observation de cette époque dite de réionisation pourrait être plus compliquée que prévu.
Selon la théorie du Big Bang, l'Univers primordial était empli d'un plasma chaud de protons, d'électrons et de photons. Les photons interagissaient sans cesse avec les électrons, empêchant ceux-ci de se lier aux protons pour former des noyaux. En se dilatant, l'Univers s'est refroidi et, lorsque la température est descendue au-dessous de 3 000 kelvins, les protons et les électrons ont pu se combiner pour former des atomes d'hydrogène, électriquement neutres. Avec cette « recombinaison », les photons ont été libérés ; on les observe aujourd’hui sous la forme du fond diffus cosmologique.
Or l’essentiel de la matière ordinaire dans l'Univers se présente aujourd’hui sous forme de gaz ionisé, entre les galaxies. Les observations indiquent que c’était déjà le cas environ un milliard d'années après le Big Bang. Que s'est-il passé pour que le gaz neutre, à l'issue de la recombinaison, redevienne ionisé ? Durant les quelques centaines de millions d'années suivantes, l’hydrogène neutre a continué à se refroidir tandis que l'Univers se dilatait. La réionisation aurait commencé ensuite, lorsque les premières étoiles et les trous noirs au cœur des premières galaxies ont commencé à émettre du rayonnement X et ultraviolet, suffisamment énergétique pour réchauffer puis exciter les atomes d’hydrogène primordial en leur arrachant leurs électrons.
Un chauffage plus uniforme et plus long
Les travaux de l’équipe d’Anastasia Fialkov suggèrent cependant qu’il a peut-être fallu beaucoup plus de temps qu'on ne pensait pour réchauffer l’hydrogène primordial. Dans leurs simulations, les astrophysiciens ont utilisé des modèles améliorés pour décrire l’émission de rayons X lors de l’accrétion de masse dans les systèmes binaires d'étoiles, supposés être les principaux pourvoyeurs de rayonnement ionisant. Ces modèles prévoient un rayonnement X plus énergétique que les modèles précédents. Or le rayonnement X de haute énergie pénètre plus loin dans le gaz avant d’être absorbé. Il en résulte un chauffage plus uniforme du gaz, mais aussi plus long (de façon un peu contre-intuitive, moins d'énergie, en moyenne, est déposée par unité de volume dans le gaz).
Par ailleurs, si le rayonnement X est le principal facteur de chauffage du gaz primordial, c’est le rayonnement ultraviolet des premières étoiles qui est responsable de son ionisation. Ainsi, dans les nouvelles simulation d’A. Fialkov et ses collègues, bien que le chauffage se prolonge dans le temps, l’ionisation progresse au même rythme que dans les scénarios précédents, et elle commence avant que le gaz ne soit réchauffé.
Conséquence : un signal plus dur à interpréter
Ce résultat, contraire aux prévisions, a des conséquences en termes d’observations. En effet, bien que l’Univers ait été plongé dans l’obscurité durant les premières centaines de millions d’années, la réionisation a laissé un signal ténu, mais observable. Les collisions et les photons du fond diffus étaient suffisantes pour faire basculer le spin de l’électron des atomes d’hydrogène, qui en revenant à son état initial, émet un photon de 21 centimètres de longueur d’onde. La longueur d’onde de l’émission de l’hydrogène neutre a depuis été étirée (décalée vers le rouge) durant son trajet en raison de l’expansion de l’Univers, si bien qu’on observe aujourd’hui ce signal en ondes métriques. L’intensité et la répartition spatiale du signal à 21 centimètres peuvent être utilisés pour cartographier la température, la densité et l'ionisation du gaz primordial. Qui plus est, l'évolution du gaz peut être retracée en examinant les longueurs d’onde de plus en plus grandes, qui correspondent à des époques de plus en plus reculées, donc davantage décalées vers le rouge.
En pratique, cependant, le signal à 21 centimètres de l’hydrogène neutre recueilli par les dernières générations de radiotélescopes (instruments LOFAR, PAPER, ou MWA), est entaché d’un bruit de fond élevé et contaminé par d’autres sources astrophysiques. Pour y déceler la marque de la réionisation, les observateurs s’appuient sur les études théoriques, qui prévoient notamment un motif caractéristique facilement identifiable dans le signal : une montée suivie d’une baisse de l'amplitude des fluctuations du signal en fonction de la longueur d’onde. Le pic d'amplitude est supposé correspondre à l’époque où la moitié de l'hydrogène était ionisé.
Les nouveaux résultats de l’équipe d’A. Fialkov et de ses collègues suggèrent que, en raison d’un chauffage du gaz plus uniforme et étalé dans le temps, la forme de ce pic est beaucoup plus variable et moins marquée qu’on ne le pensait. Par ailleurs, le signal serait plus faible dans son ensemble. De quoi sérieusement compliquer les observations…
En outre, selon Judd Bowman, de l’Université d’Etat de l’Arizona, les radiotélescopes de prochaine génération, tels les projets SKA et HERA, pourraient, de par leur conception, avoir des difficultés à discriminer les modèles de chauffage par rayons X de haute ou basse énergie. Selon lui, ces nouvelles simulations invitent à revoir la conception de ces instruments.
Cependant, comme la plupart des simulations, ces travaux reposent sur des approximations destinées à simplifier les calculs, en particulier dans la modélisation des processus radiatifs. Ces résultats mettent l’accent sur l'incertitude inhérente à un domaine théorique en évolution rapide : les conceptions actuelles sur la période de la réionisation sont fondées sur des modèles qui peuvent facilement varier.

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -32635.php
Dernière modification par nexus le jeu. 6 mars 2014 02:58, modifié 2 fois.
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Elementaire a écrit :je ne sais pas si ma réponse sera bonne mais je défini l'univers comme étant tout ce qui est issu du big bang. je parle de cet univers car je ne sais pas s'il y en a eu d'autres ou s'il y en a d'autres en parrallèle du notre.

difficile de parler et de définir une chose que ne nous connaissons pas !
Ta réponse est correct en rapport avec la théorie du Big Bang mais il est possible que notre univers soit un univers bulle en expansion sein d'un multivers infini du genre de celui découlant de la théorie de l'inflation éternelle de Linde .
Les observations de Planck et certaines anomalies relevés semblent peut être le confirmer ???
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Matière noire : peut-être des signes des neutrinos stériles de Majorana!
Les neutrinos constituent une faible fraction de la matière noire. Mais la découverte de leurs oscillations a mené les physiciens à postuler l'existence de nouveaux neutrinos qui pourraient rendre compte de toute la partie restante. Ces neutrinos, dits stériles, sont l'un des serpents de mer de la physique théorique et de la cosmologie. Deux groupes d'astrophysiciens viennent peut-être de les débusquer dans les amas de galaxies. C'est l'occasion de se pencher un peu sur ces particules presque aussi insaisissables que l'homme qui a peut-être fourni les outils pour les comprendre : le physicien italien Ettore Majorana.
Image
Suzaku est l'un des télescopes à rayons X en orbite. Deux de ses frères sont XMM Newton de l'Esa et Chandra de la Nasa. Cette composition intègre une image dans le visible de l'amas de galaxies de Persée et une autre prise dans le domaine des rayons X par Suzaku en trois jours de pose. L'intensité du rayonnement émis par le gaz chaud et ionisé entre les amas est indiquée en fausses couleurs. Le rayon du viriel (virial radius) indique en quelque sorte les limites de l'amas, celles où du gaz intergalactique froid entre en contact avec lui. Au centre, on voit une grande galaxie imagée par Chandra. La couleur bleue représente les zones où les émissions sont moins intenses. Les cercles rouges délimitent des sources X qui ne font pas partie de l'amas. La matière noire qui maintient lié le gaz chaud de l'amas est peut-être largement constituée de neutrinos stériles. © Nasa, ISAS, DSS, A. Simionescu et al., CXC, A. Fabian et al.
.Dans un livre qu’il a publié voilà quelques mois, Étienne Klein parle de sa fascination pour l’une des grandes figures de la physique du XXe siècle encore trop peu connue : Ettore Majorana. De lui, Enrico Fermi disait qu’il surpassait son intelligence et qu’il était de la classe des esprits que l’on rencontre seulement sporadiquement dans toute l’histoire de l’humanité, comme Newton et Einstein. Majorana a disparu en 1938 dans des circonstances mystérieuses alors qu’il n’avait pas encore 32 ans. Comme Newton, il n’aimait pas rendre publiques ses idées. L’importance de son travail, hormis dans le domaine des forces nucléaires, est donc restée incomprise pendant des décennies.

Depuis une vingtaine d’années, son nom est de plus en plus porté sur le devant de la scène, car il a peut-être fourni des outils permettant de comprendre l’origine de la matière noire et de résoudre l’énigme de l’antimatière cosmologique. Le trait d’union entre ces deux mystères que tente de résoudre la physique moderne fait intervenir ce qu’on appelle des neutrinos stériles et des masses de Majorana.

http://www.futura-sciences.com/magazine ... ana-52608/

Voir ici aussi .
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -32689.php
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Re: Comment définiriez vous l'univers

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Big Bang: les ondes gravitationnelles, découverte "essentielle" mais "incomplète"
La découverte d'une preuve de l'existence d'"ondes gravitationnelles", dont les travaux d'Einstein avaient prédit l'existence, a secoué lundi le monde de l'astrophysique. Mais que veut-elle dire au juste?


http://videos.tf1.fr/jt-20h/2014/decouv ... 85946.html

Lundi, des chercheurs américains ont annoncé avoir atteint "l'un des objectifs les plus importants en cosmologie aujourd'hui". Ils ont en effet observé des traces des "ondes gravitationnelles", ces ondes primordiales émises dans le rayonnement cosmique fossile, aux tout premiers instants de la naissance de l'univers.

Si la nouvelle a provoqué un vif émoi au sein de la communauté scientifique et chez les astrophysiciens, c'est parce qu'elle valide en partie la théorie de la relativité d'Albert Einstein, qui avait, dès 1918, annoncé l'existence de ces ondes.

Surtout, elles nous renseignent sur ce qui est advenu lors des tout premiers instants de l'univers, le fameux Big Bang dont elles constituent un indice supplémentaire et confirme la théorie de "l'inflation cosmique", de l'expansion de l'univers, donc. Mais que dit vraiment cette découverte et quelle est sa réelle portée? François Bouchet, cosmologue, directeur de recherche à l'Institut d'astrophysique de Paris, du CNRS et de Paris VI, nous en dit plus.

> Les ondes gravitationnelles, c'est quoi?

Pour expliquer cette découverte, le scientifique revient aux fondamentaux, c’est-à-dire à la théorie du Big Bang et plus exactement aux premiers instants de celui-ci. "Dans le modèle du Big Bang, il y a une phase dite d'inflation qui se produit très tôt, dans les premiers milliardièmes de milliardièmes de secondes". L'univers, d'abord "essentiellement homogène et sans déformation", subit ensuite une phase très rapide d'augmentation des distances" pendant laquelle "se forment des grumeaux, des variations de densité, d'accumulations de différentes quantités de matières en différents endroits".

Cette première phase "laisse une empreinte dans le rayonnement fossile de l'univers qui est présent depuis l'aube des temps, soit 13 milliards d'années". Une trace que le satellite Planck, qui a établi une cartographie de l'univers, a montrée en mars dernier.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Ainsi, continue le cosmologue, cette théorie "dit qu'on s'attend naturellement à ce que soit engendrées dans le même temps des ondes gravitationnelles primordiales. Ces ondes gravitationnelles laissent, elles aussi, une trace dans ce rayonnement fossile". Ces traces sont toujours visibles des milliards d'années plus tard, un peu comme dans un système d'écho. C'est cette trace qui a été révélée par l'équipe de BICEP2.

> Pourquoi cette découverte est-elle si importante?

Pour l'astrophysicien, cette découverte est "un élément de plus dans la quête des ondes gravitationnelles primordiales, un élément de preuve de la manière dont se sont passées les choses lors des premiers instants de l'univers pour engendrer à terme la complexité" de notre monde, "les galaxies, les planètes, nous, les êtres humains".

C'est aussi, explique-t-il, une manière de conforter "le degré de validité des lois que l'humanité a réussi à extraire de la nature", comme la gravitation newtonienne, l'électromagnétisme, la mécanique quantique et la relativité générale.

Mais attention, plaide-t-il, "je veux mettre un petit bémol". Pour François Bouchet, "cette découverte est conditionnelle et incomplète, car elle pose un certain nombre d'hypothèses, pour l'instant non vérifiées, et que la communauté scientifique va infirmer ou confirmer" par la suite.

Et maintenant?

Réconcilier la mécanique quantique et la relativité générale d'Einstein est aussi une quête sur laquelle les scientifiques se cassent les dents. Pour François Bouchet, "si cette découverte est vérifiée, elle est essentielle pour ce type de développement". Et de préciser: "Pour l'instant, ces théories dites du tout sont tellement loin de l'expérience commune qu'elles sont purement spéculatives et contraintes par aucun fait observationnel. Là, on est en présence d'un des rares cas qui permet d'informer pour savoir dans quelle direction doivent se tourner les recherches".

http://www.bfmtv.com/planete/big-bang-l ... 34964.html

http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
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Re: Comment définiriez vous l'univers

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Explications
Ces observations ( ondes gravitationnelles )sont observées lors de la phase d’inflation s’étant produite lors des premiers instants du Big Bang à 10-38 secondes sur une échelle maximale a 10-44 secondes limite du temps de Planck .
Cela relance les théories de grande unification élaborées dans les années 70.
Le ondes gravitationnelles primordiales mesurés renseignent sur leur éventuelle interaction avec la matière noire censée représenter 85% du contenu matériel de l’univers .Une particule candidate l'axion ne peut dores et déjà ne représenter qu'une partie infime de cette matière noire si tant est qu'elle existe ?
Les données de bicep2 éliminent 99% des modelés d’inflation et remettent sur le devant de la scène le modèle d’inflation chaotique proposé en 1983 par Andrei Linde et entrevoit une hypothèse plausible au scénario de la théorie des multivers en lui apportant du crédit .
Les observations de bicep2 invalident la théorie proposé par Neil Turok en 2001 selon laquelle notre univers serait né de la collusion de 2 branes évoluant dans un espace de dimension supérieure ,scénario qui ne prévoyait aucune émission d'ondes gravitationnelles . Reste à confirmer tout cela par d'autres expérimentations ,il semble qu'une découverte majeure en cosmologie ait été faite .
La théorie du big et bang semble consolidée dans ses postulats grâce à ces observations !!!



Nous sommes toujours sur la piste des ondes gravitationnelles du Big Bang en compagnie de Denis Barkats. Dans ce second volet, le cosmologiste, membre de Bicep2, raconte comment a eu lieu la découverte des modes B à laquelle il a participé. Si d'autres expériences en cours viennent confirmer la découverte de cette signature tant attendue d'une phase inflationnaire au tout début de l'histoire de l'univers, ce sera une révolution en cosmologie et en physique fondamentale.

Le 17 mars 2014, les membres de Bicep2 rendent finalement publics leurs résultats. Les responsables principaux de l’expérience, John M. Kovac (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics), Chao-Lin Kuo (Stanford, Slac), Jamie Bock (Caltech-JPL) et Clem Pryke (University of Minnesota), expliquent lors d’une conférence retransmise sur Internet qu’ils ont toutes les raisons de penser qu’ils ont bel et bien détecté les modes B de la polarisation du rayonnement fossile spécifiquement causés par les ondes gravitationnelles de la théorie de l’inflation. C’est une bombe.

L’intensité des ondes gravitationnelles qu’aurait produites l’inflation serait plus élevée que le prédisaient bon nombre de modèles de la physique des hautes énergies, parmi d'autres. Surtout, les mesures semblent indiquer qu’une quantité appelée rapport tenseur-scalaire, notée r, est supérieure à une borne issue des estimations préliminaires obtenues en analysant les observations du satellite Planck. Cette quantité est en quelque sorte une mesure du rapport de l'amplitude des fluctuations des ondes gravitationnelles générées par l’inflation sur l'amplitude des fluctuations de densité de matière, aussi produites par l’inflation, qui serviront de germes à la formation des étoiles et des galaxies, comme l'explique la vidéo ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=4rfLnyY4mE8#t=30

En mars 2013, les membres de la collaboration Planck livraient les premiers résultats de leurs analyses des caractéristiques du rayonnement fossile. Elles portaient sur ses fluctuations de température. Comme l’explique cette vidéo, les premiers résultats de Planck sont conformes à ce que prédisaient bon nombre de modèles de l’inflation par certains côtés, mais en diffèrent par d’autres. On ne sait pas encore ce que cela signifie. Les résultats de la collaboration Bicep2 apportent peut-être pour la première fois une preuve de la justesse de la théorie de l’inflation. Cette vidéo est intéressante parce qu’elle explique la signification de la carte des fluctuations de température du rayonnement fossile sur la voûte céleste, mais aussi parce qu’elle expose le problème des avant-plans qui parasitent le signal que l’on cherche à étudier. Elle illustre aussi la complexité de l’histoire des avancées scientifiques et la prudence qu’il faut savoir garder quant à l’interprétation des observations livrées par des expériences. © European Space Agency, Esa, YouTube

Les membres de Planck sont encore en train d’analyser leurs données à la recherche des modes B. L’estimation de r qu’ils ont fournie l'année dernière est en fait indirecte, mais elle était similaire à celle déjà obtenue à partir des mesures de WMap jointes à d'autres, issues par exemple du South Pole Telescope (SPT). Jusqu’à l’annonce des résultats de Bicep2, l’opinion générale était que la détection des modes B n’allait pas de soi, car les amplitudes des ondes gravitationnelles étaient probablement très faibles.

Planck, Bicep2 et la théorie de l'inflation

Denis Barkats se souvient du moment où les membres de son équipe et lui ont vu les modes B pointer le bout de leur nez dans les analyses des mesures de Bicep2. « On a découvert la présence des modes B en avril 2013. Notre première réaction a été un profond scepticisme. Quelque chose était très probablement allé de travers. Ce pouvait être un biais expérimental issu du détecteur, ou une erreur dans l’interprétation et l’analyse des données. Nous étions aussi plutôt embarrassés, parce qu’on ne pouvait rien publier sans avoir fait des contre-vérifications alors qu’il y avait une certaine pression pour que l’on rende compte rapidement des résultats de l’expérience. »

Les chercheurs vont donc passer plusieurs mois à vérifier toutes les sources possibles de contamination systématique d'origine instrumentale. « On a par exemple fait ce que l’on appelle des corrélations croisées entre les observations de Bicep1 et Bicep2, explique Denis Barkats. Nous n’avions pas trouvé de traces des modes B dans les signaux enregistrés par Bicep1. La sensibilité de Bicep1 nous avait permis de poser une borne sur le rapport tenseur-scalaire r qui devait être inférieur à 0,7. Les mesures de Bicep2 nous indiquaient que r devait valoir 0,2. »

« Des tests de corrélation croisée sont avantageux non seulement parce qu'ils font la moyenne de la sensibilité entre les deux expériences que l'on croise et permettent donc d'atteindre des sensibilités meilleures que Bicep1 tout seul, mais surtout parce qu'ils permettent de faire la discrimination entre un signal d'ordre instrumental et un vrai signal d'origine astrophysique. En effet, Bicep1 et Bicep2 sont deux radiotélescopes distincts et une corrélation croisée positive exclurait de façon très significative un signal venant d'un biais expérimental. La présence du même signal des modes B dans la corrélation croisée Bicep1xBicep2 a été décisive. »

Image


Les fluctuations de la polarisation du rayonnement fossile dans les modes E et dans les modes B sont 100 et 1.000 fois plus faibles que les fluctuations de température, comme le montre les cartes ci-dessus. Il s'agit des observations de Bicep2. Les couleurs indiquent l'amplitude et le signe des modes E (haut) ou des modes B (bas). Des couleurs plus intenses indiquent donc des modes B plus amples. Les barres noires représentent l'état de la polarisation du rayonnement fossile. Elles se rassemblent en formant des sortes de cyclones sur la carte des modes B. Les fluctuations de densité de matière engendrent uniquement une polarisation du rayonnement fossile selon les modes E. Les fluctuations des ondes gravitationnelles produisent des modes E et B. © Collaboration Bicep2

Le rayonnement fossile et les avant-plans galactiques

Une autre source d’erreurs possibles lorsqu'on cherche à étudier le rayonnement fossile concerne différents signaux parasites et leur estimation, comme les avant-plans qui se manifestent au niveau des anisotropies secondaires de ces fluctuations de température et de polarisation. Les membres de Bicep2 ont été confrontés à une série d'avant-plans qui sont, par ordre d'importance décroissante, les signaux provenant de notre atmosphère, les anisotropies de température 100 à 1.000 fois plus fortes que celles de polarisation selon qu'on parle des modes E ou B, les avant-plans galactiques (par exemple les poussières de la Voie lactée) et enfin les avant-plans cosmologiques tels que ceux causés par l’effet de lentille gravitationnelle faible. Au sujet de ce bruit de fond, le cosmologiste explique que « les observations menées avec Bicep concernent une petite région de la voûte céleste de l’hémisphère sud que l’on appelle le southern galactic hole. Quand nous avions choisi cette région, notre meilleure estimation de la contamination par les avant-plans galactiques nous donnait une contamination équivalente à r = 0,01. Aux échelles angulaires auxquelles nous avons fait nos observations, quelques degrés, l’effet de lentille gravitationnelle faible des galaxies, qui peut engendrer des modes B, est négligeable sur le signal que nous avons observé. »

Une estimation des émissions de poussières de la Voie lactée vers 150 GHz, la fréquence d’observation de Bicep2. La sphère céleste est en coordonnées équatoriales. On voit une région sombre avec une ligne fermée blanche entourant CMB, l’acronyme en anglais de cosmic microwave background. C’est cette région du ciel, appelée southern galactic hole, qui permet à des radiotélescopes au sol de faire des observations de la polarisation du rayonnement du fond diffus cosmologique. Il faut pour cela se trouver dans une région avec l’air le plus sec possible (car la vapeur d’eau parasite ces observations) et très stable. L’avantage du pôle Sud est que le southern galactic hole peut être observé 24 heures sur 24 pendant toute l'année. Il occupe là-bas une région à élévation fixe dans le ciel qui se déplace simplement en azimut.
Une estimation des émissions de poussières de la Voie lactée vers 150 GHz, la fréquence d’observation de Bicep2. La sphère céleste est en coordonnées équatoriales. On voit une région sombre avec une ligne fermée blanche entourant CMB, l’acronyme en anglais de cosmic microwave background. C’est cette région du ciel, appelée southern galactic hole, qui permet à des radiotélescopes au sol de faire des observations de la polarisation du rayonnement du fond diffus cosmologique. Il faut pour cela se trouver dans une région avec l’air le plus sec possible (car la vapeur d’eau parasite ces observations) et très stable. L’avantage du pôle Sud est que le southern galactic hole peut être observé 24 heures sur 24 pendant toute l'année. Il occupe là-bas une région à élévation fixe dans le ciel qui se déplace simplement en azimut. © American Astronomical Society, Finkbeiner et al.

Denis Barkats précise aussi qu’« il existe des modèles qui permettent d’estimer les contributions des différents avant-plans galactiques. On peut les identifier notamment parce que les émissions parasites n’ont pas les mêmes spectres que le CMB (qui a un spectre de corps noir). Nous avons utilisé ces modélisations qui exploitent aussi les données provenant des observations de WMap et de Planck. À partir de données publiques, nous avons de plus construit nos propres modèles, fait des tests de corrélation croisée avec les mesures de Bicep1 et Bicep2 pour évaluer l’influence du bruit de fond avec tous ces modèles. Au final, nous sommes arrivés à la conclusion que les avant-plans galactiques ne contribuaient pas de façon significative aux modes B que nous observions. À partir de décembre 2013, nous avons commencé à penser que nos résultats devaient être solides. Nous devions bel et bien avoir réussi à mesurer les modes B provenant d'ondes gravitationnelles primordiales. »

Il s’agissait d’un résultat stupéfiant, qui reste toutefois à confirmer par d’autres observations. Le chercheur confie que lui-même pensait, comme la majorité des cosmologistes, que les différentes expériences en cours ou futures, conçues pour détecter cette signature de l’inflation, ne feraient jamais que poser des bornes supérieures de plus en plus basses sur les amplitudes des ondes gravitationnelles.

Les supraconducteurs, une clé de la cosmologie observationnelle

Il peut sembler étonnant qu’une expérience conduite sur Terre et à un bien moindre coût que Planck ait peut-être la première réussi à découvrir ce qui était tout de même souvent présenté comme le graal de l’étude du rayonnement fossile. Denis Barkats en donne une explication. « Les missions spatiales ont un cycle technologique d’environ 10 à 15 ans. À un moment, vous êtes obligés de geler la technologie utilisée pour vous lancer dans la construction des instruments. Le cycle technologique des missions au sol est plus court, environ cinq ans, et on peut, bien sûr, apporter bien plus facilement des améliorations. »


Image

Dans le plan focal du radiotélescope Bicep2, on a placé un réseau de 512 bolomètres supraconducteurs, conçus pour fonctionner à 0,25 K (0,25 °C au-dessus du zéro absolu) dans le but de réduire le bruit thermique dans les détecteurs. Ce réseau, que l'on voit ici, a été fabriqué au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. La même technologie est utilisée pour chasser les particules de matière noire, par exemple avec l'expérience CDMS. © Anthony Turner, JPL

« Pour vous donner un exemple de la rapidité des progrès que l'on peut mettre en œuvre avec des expériences au sol, il suffit de savoir que la sensibilité de Bicep2 nous a permis de réaliser des observations qui auraient nécessité 30 ans si on les avait faites avec Bicep1. » Le chercheur ajoute que « paradoxalement, il est plus facile d’installer un instrument comme Bicep2 au pôle Sud que dans le désert de l’Atacama, où il existe aussi de bonnes conditions, un air très sec et stable, pour faire des observations concernant le rayonnement fossile. Avec 50 années de présence humaine, le pôle Sud offre une organisation et d’importants moyens logistiques en raison de l’existence de la base antarctique Amundsen-Scott. »

Bicep2 a bénéficié des progrès dans la technologie des bolomètres utilisant des transition edge sensors (TES) supraconducteurs couplés à des Squid. Il s’agit de détecteurs de photons très sensibles utilisant la supraconductivité. Ils doivent être refroidis à très basse température. Cela a d’ailleurs été rendu possible grâce à Lionel Duband, membre du service des basses températures de l’Inac, au CEA de Grenoble, qui a fourni le réfrigérateur de Bicep2. De la taille d’un grille-pain, il met en œuvre la technologie de réfrigération à adsorption avec de l’hélium 3 et de l’hélium 4, celle-là même qui a été utilisée pour les instruments d’Herschel.

https://www.youtube.com/watch?v=jq-OvV-XHdc

Une visite au radiotélescope Bicep2. Il est situé dans le bâtiment bleu que l'on voit à droite d'un autre radiotélescope, le South Pole Telescope, au tout début de cette vidéo. C'est Jonathan Kaufman, à l’époque doctorant de l'université de Californie à San Diego, qui donne des explications. Les bolomètres de Bicep2 sont refroidis avec de l'hélium liquide. Comme il s'évapore en quelques jours, il faut périodiquement réalimenter le réfrigérateur équipant le radiotélescope. © Jeffrey Donenfeld, YouTube

Enfin une preuve de l’inflation dans l’univers très primordial ?

Comme l’explique le site Planck Planck HFI, les observations de Planck et Bicep2 sont toutefois complémentaires. Si les instruments de Planck sont moins sensibles que ceux de Bicep2, les Planckiens disposent tout de même d’une couverture complète du ciel et d’observations réalisées dans plusieurs bandes de fréquence, alors que celles de Bicep2 sont réalisées à 150 GHz et ne couvrent qu’environ 1 % de la voûte céleste. Selon Denis Barkats, « il se pourrait que ce soit précisément là que se trouve l’origine de la tension entre les mesures de Planck et celles de Bicep2 avec le rapport tenseur-scalaire. Il apparaîtrait plus élevé (r = 0,2) que ne le laissent supposer les estimations indirectes issues des données déjà analysées de Planck (r < 0,11), simplement parce que Bicep2 ne couvre qu’une petite fraction de la voûte céleste. Il s’agirait alors d’une simple fluctuation statistique. On peut aussi mettre d’accord les deux résultats en modifiant légèrement certaines hypothèses sur la théorie de l’inflation. »

En tout état de cause, pour vraiment se convaincre que l’on a enfin la preuve de l’occurrence d’une phase d’inflation dans l’univers très primordial, il faut des confirmations des mesures de Bicep2 par d’autres expériences. Il en existe plusieurs en cours dans le monde, comme Polarbear. Mais d’après Denis Barkats, pour 2014, on attend avec impatience les résultats des analyses des données de Planck qui devraient être publiés en octobre, ainsi que ceux du Keck Array, dont la publication est aussi attendue dans l'année. Il s’agit d’une série de cinq radiotélescopes similaires à Bicep2, mais qui utilisent un système cryogénique différent : des tubes à gaz pulsé. Ils sont voisins de Bicep2 au pôle Sud.

http://www.futura-sciences.com/magazine ... les-53216/
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Message non lu par nexus »

Correction en gras au début du post :
Ces observations ( ondes gravitationnelles )sont produites lors de la phase d’inflation s’étant produite lors des premiers instants du Big Bang à 10-38 secondes sur une échelle maximale a 10-44 secondes limite du temps de Planck .
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Message non lu par Capricorne »

Comment je définirai l'espace ? Magnifique ! Grandiose ! Silencieux. superbe, apaisant, insondable, infini, beau....
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Re: Comment définiriez vous l'univers

Message non lu par nexus »

Excellente définition , très poétique, moi je le qualifies comme mon chez moi tout simplement . :)
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Re: Comment définiriez vous l'univers

Message non lu par Krinou »

Punaise ! C'est vachement grand chez-toi. :mrgreen:
LES RAISONS DE MON DÉPART DÉFINITIF D'iSLAMLA :

Avant de vous forger une opinion défavorable sur ma personne, suite aux propos malveillants d'un membre mal intentionné, merci de bien vouloir prendre le temps de lire, même partiellement, le topic dont vous trouverez le lien ci-dessous :

cette-fois-vous-dis-vraiment-adieu-peux ... t8188.html
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Message non lu par GrumpyBear »

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Message non lu par Innana »

nexus a écrit :Excellente définition , très poétique, moi je le qualifies comme mon chez moi tout simplement . :)

Très jolie définition.

Lolol Nexus il y a du boulot chez toi.
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"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
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