VOLTAIRE

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VOLTAIRE

Message non lu par io2d0_app_phpbb_4 »

Voltaire a écrit :Il faut combattre sans cesse. Quand on a détruit une erreur, il se trouve toujours quelqu’un qui la ressuscite.
Source : Dictionnaire philosophique.


  • « Les gens voudraient qu’un imam se lève et prenne la parole devant une foule muette.
    Illusion trompeuse – Il n’est d’imam que la raison.
    »
    Al-Maari
  • « Je suis un non-croyant profondément religieux.
    C'est une religion d'un type quelque peu nouveau.
    »
    Einstein
  • « On a découvert que la terre est sphérique en 1577. » Zakir Naik
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Message non lu par io2d0_app_phpbb_4 »

Religion rime avec division :
Voltaire a écrit :Il n’y a point de secte en géométrie; on ne dit point un euclidien, un archimédien.

Quand la vérité est évidente, il est impossible qu’il s’élève des partis et des factions. Jamais on n’a disputé s’il fait jour à midi.
Source : Dictionnaire philosophique.
  • « Les gens voudraient qu’un imam se lève et prenne la parole devant une foule muette.
    Illusion trompeuse – Il n’est d’imam que la raison.
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  • « Je suis un non-croyant profondément religieux.
    C'est une religion d'un type quelque peu nouveau.
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Maou
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Message non lu par Maou »

Je rajouterais une citation très connue de Voltaires mais qui me tient à coeur :
Voltaire a écrit :Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire librement.
Il existe plusieurs versions de cette citation. D'ailleurs certains disent qu'elle n'est pas de Voltaire, mais ce n'est pas le plus important au fond. :wink:
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Ahioud
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Message non lu par Ahioud »

Voltaire est tout simplement trop beau pour etre lu. mes respects.
"Le fanatisme est certainement mille fois plus funeste; car l'atheisme n'inspire point de passion sanguinaire, mais le fanatisme en inspire." Voltaire
arti13
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Message non lu par arti13 »

Ahioud a écrit :Voltaire est tout simplement trop beau pour etre lu. mes respects.
Tu trouves àa beau aussi :


"Mais qu'est-ce donc que Voltaire ? Voltaire, disons-le avec joie et tristesse, c'est l'esprit français". (Victor Hugo. "Shakespeare")

On nous apprend des insanités à l'école

Voltaire, Père fondateur du nazisme


Il est commun de considérer que l'antisémitisme moderne prend sa source dans le christianisme. Les chrétiens accusent le peuple juif d'être responsable de la mort de Jésus-Christ. Cet antisémitisme trouve évidemment sa limite en lui-même. Le christianisme est issu du judaïsme, et l'antisémitisme chrétien ne peut donc être absolu. Sinon il se retournerait contre lui-même. A propos de la Shoah, certains auteurs ont d'ailleurs montré que l'antisémitisme nazi est d'une autre nature que l'antisémitisme européen traditionnel. Léon Poliakoff a pointé l'origine de l'antisémitisme nazi dans la philosophie des Lumières.

Le racisme des Lumières

Le texte le plus éclairant à ce sujet est l'Essai sur les M½urs et l'esprit des Nations, de Voltaire (1756). Par rapport au Traité sur la Tolérance qui est un texte très court, cet ouvrage est monumental. Il occupe des centaines de pages, ce qui révèle son importance dans la pensée, dans l'½uvre et dans les préoccupations du philosophe.

La thèse centrale de Voltaire est la perversité de la religion chrétienne à travers l'histoire, et plus particulièrement du catholicisme. Cette thèse passe par plusieurs démonstrations, mais en particulier les deux suivantes :

Le texte le plus éclairant à ce sujet est l'Essai sur les M½urs et l'esprit des Nations, de Voltaire (1756). Par rapport au Traité sur la Tolérance qui est un texte très court, cet ouvrage est monumental. Il occupe des centaines de pages, ce qui révèle son importance dans la pensée, dans l'½uvre et dans les préoccupations du philosophe.

La thèse centrale de Voltaire est la perversité de la religion chrétienne à travers l'histoire, et plus particulièrement du catholicisme. Cette thèse passe par plusieurs démonstrations, mais en particulier les deux suivantes :


1 - L'enseignement chrétien est fondé sur des erreurs. Ainsi, l'idée que tous les hommes sont issus d'un même père et d'une même mère, Adam et Eve, est fausse. Les races humaines n'ont rien à voir entre elles. Elles ont des origines différentes.

2 - La religion chrétienne est mauvaise dès le départ. En effet, elle prolonge la religion juive, qui est celle d'une nation odieuse et ennemie du genre humain. La religion chrétienne a hérité des tares du judaïsme.


L'adhésion au christianisme fixait les limites de l'antisémitisme, et la théorie de l'ancêtre commun fixait les limites du racisme. Voltaire brise les limites, et donne à la xénophobie une puissance nouvelle, se revendiquant de la Raison.

Pressentant néanmoins la catastrophe à laquelle pouvait mener une telle logique, Voltaire élaborera l'antidote sept ans plus tard, dans son Traité sur la Tolérance, sans revenir réellement sur sa haine du catholicisme et du judaïsme. De toutes façons le mal était fait. Il s'épanouira dans le totalitarisme du XXème siècle et se prolonge aujourd'hui.


A propos des races humaines :

"Des différentes races d'hommes

Ce qui est plus intéressant pour nous, c'est la différence sensible des espèces d'hommes qui peuplent les quatre parties connues de notre monde.

Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les Albinos, les Hottentots, les Lappons, les Chinois, les Américains soient des races entièrement différentes.

Il n'y a point de voyageur instruit qui, en passant par Leyde, n'ait vu une partie du reticulum mucosum d'un Nègre disséqué par le célèbre Ruysch. Tout le reste de cette membrane fut transporté par Pierre-le-Grand dans le cabinet des raretés, à Petersbourg. Cette membrane est noire, et c'est elle qui communique aux Nègres cette noirceur inhérente qu'ils ne perdent que dans les maladies qui peuvent déchirer ce tissu, et permettre à la graisse, échappée de ses cellules, de faire des tâches blanches sous la peau.

Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent point cette différence à leur climat, c'est que des nègres et des négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un noir et d'une blanche, ou d'un blanc et d'une noire.


Les Albinos sont, à la vérité, une nation très petite et très rare ; ils habitent au milieu de l'Afrique : leur faiblesse ne leur permet guère de s'écarter des cavernes où ils demeurent ; Cependant les Nègres en attrapent quelquefois, et nous les achetons d'eux par curiosité. Prétendre que ce sont des Nègres nains, dont une espèce de lèpre a blanchi la peau, c'est comme si l'on disait que les noirs eux-mêmes sont des blancs que la lèpre a noircis. Un Albinos ne ressemble pas plus à un Nègre de Guinée qu'à un Anglais ou à un Espagnol. Leur blancheur n'est pas la nôtre : rien d'incarnat, nul mélange de blanc et de brun ; c'est une couleur de linge ou plutôt de cire blanchie ; leurs cheveux, leurs sourcils, sont de la plus belle et de la plus douce soie ; leurs yeux ne ressemblent en rien à ceux des autres hommes, mais ils approchent beaucoup des yeux de perdrix. Ils ressemblent aux Lappons par la taille, à aucune nation par la tête, puisqu'ils ont une autre chevelure, d'autres yeux, d'autres oreilles; et ils n'ont d'homme que la stature du corps, avec la faculté de la parole et de la pensée dans un degré très éloigné du nôtre. Tels sont ceux que j'ai vus et examinés. "

(Tome 1, pages 6)


" Les blancs et les nègres, et les rouges, et les Lappons, et les Samoïèdes, et les Albinos, ne viennent certainement pas du même sol. La différence entre toutes ces espèces est aussi marquée qu'entre un lévrier et un barbet."

(Tome2, page 49)


A propos des Juifs :

Voltaire à table

"Si nous lisions l'histoire des Juifs écrite par un auteur d'une autre nation, nous aurions peine à croire qu'il y ait eu en effet un peuple fugitif d'Egypte qui soit venu par ordre exprès de Dieu immoler sept ou huit petites nations qu'il ne connaissait pas ; égorger sans miséricorde les femmes, les vieillards et les enfants à la mamelle, et ne réserver que les petites filles ; que ce peuple saint ait été puni de son Dieu quand il avait été assez criminel pour épargner un seul homme dévoué à l'anathème. Nous ne croirions pas qu'un peuple si abominable (les Juifs) eut pu exister sur la terre. Mais comme cette nation elle-même nous rapporte tous ses faits dans ses livres saints, il faut la croire."

(Tome 1, page 158-159)


"Toujours superstitieuse, toujours avide du bien d'autrui, toujours barbare, rampante dans le malheur, et insolente dans la prospérité, voilà ce que furent les Juifs aux yeux des Grecs et des Romains qui purent lire leurs livres." (Tome 1, page 186)

"Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des Juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière."
(Tome 1, page 197)

" N'est-il pas clair (humainement parlant, en ne considérant que les causes secondes) que si les Juifs, qui espéraient la conquête du monde, ont été presque toujours asservis, ce fut leur faute ? Et si les Romains dominèrent, ne le méritèrent-ils pas par leur courage et par leur prudence ? Je demande très humblement pardon aux Romains de les comparer un moment avec les Juifs."

(Tome 1, page 226)


"Si ces Ismaélites [les Arabes] ressemblaient aux Juifs par l'enthousiasme et la soif du pillage, ils étaient prodigieusement supérieurs par le courage, par la grandeur d'âme, par la magnanimité : leur histoire, ou vraie ou fabuleuse, avant Mahomet, est remplie d'exemples d'amitié, tels que la Grèce en inventa dans les fables de Pilade et d'Oreste, de Thésée et de Pirithous. L'histoire des Barmécides n'est qu'une suite de générosités inouïes qui élèvent l'âme. Ces traits caractérisent une nation.

On ne voit au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse. Ils ne connaissent ni l'hospitalité, ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d'exercer l'usure avec les étrangers ; et cet esprit d'usure, principe de toute lâcheté, est tellement enracinée dans leurs coeurs, que c'est l'objet continuel des figures qu'ils emploient dans l'espèce d'éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s'emparer. Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ;ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs : ils sont ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps, chez cette nation atroce."

(Tome 2, page 83)



" Lorsque, vers la fin du quinzième siècle, on voulut rechercher la source de la misère espagnole, on trouva que les Juifs avaient attiré à eux tout l'argent du pays par le commerce et par l'usure. On comptait en Espagne plus de cent cinquante mille hommes de cette nation étrangère si odieuse et si nécessaire. (...)

Les Juifs seuls sont en horreur à tous les peuples chez lesquels ils sont admis (...).

On feignait de s'alarmer que la vanité que tiraient les Juifs d'être établis sur les côtes méridionales de ce royaume long-temps avant les chrétiens : il est vrai qu'ils avaient passé en Andalousie de temps immémorial ; ils enveloppaient cette vérité de fables ridicules, telles qu'en a toujours débité ce peuple, chez qui les gens de bon sens ne s'appliquent qu'au négoce, et où le rabbinisme est abandonné à ceux qui ne peuvent mieux faire. Les rabbins espagnols avaient beaucoup écrit pour prouver qu'une colonie de Juifs avait fleuri sur les côtes du temps de Salomon, et que l'ancienne Bétique payait un tribut à ce troisième roi de Palestine ; il est très vraisemblable que les Phéniciens, en découvrant l'Andalousie, et en y fondant des colonies, y avaient établi des Juifs qui servirent de courtiers, comme ils en ont servi partout ; mais de tout temps les Juifs ont défiguré la vérité par des fables absurdes. Ils mirent en ½uvre de fausses médailles, de fausses inscriptions ; cette espèce de fourberie, jointe aux autres plus essentielles qu'on leur reprochait, ne contribua pas peu à leur disgrâce."

(Tome 5, page 74-76)



" Ils ont même été sur le point d'obtenir le droit de bourgeoisie en Angleterre vers l'an 1750 et l'acte du parlement allait déjà passer en leur faveur. Mais enfin le cri de la nation, et l'excès du ridicule jeté sur cette entreprise la fit échouer. Il courut cent pasquinades représentant mylord Aaron et mylord Judas séants dans la chambre des pairs. On rit, et les Juifs se contentèrent d'être riches et libres ; (...)
Vous êtes frappés de cette haine et de ce mépris que toutes les nations ont toujours eus pour les Juifs. C'est la suite inévitable de leur législation : Il fallait, ou qu'ils subjugassent tout, ou qu'ils fussent écrasés. Il leur fut ordonné d'avoir les nations en horreur, et de se croire souillés s'ils avaient mangé dans un plat qui eût appartenu à un homme d'une autre loi. Ils appelaient les nations vingt à trente bourgades leurs voisines qu'ils voulaient exterminer, et ils crurent qu'il fallait n'avoir rien de commun avec elles. Quand leurs yeux furent un peu ouverts par d'autre nations victorieuses qui leur apprirent que le monde était plus grand qu'ils ne croyaient, ils se trouvèrent, par leur loi même, ennemis naturels de ces nations, et enfin du genre humain. Leur politique absurde subsista quand elle devait changer ; leur superstition augmenta avec leurs malheurs : leurs vainqueurs étaient incirconcis ; il ne parut pas plus permis à un Juif de manger dans un plat qui avait servi à un Romain que dans le plat d'un Amorrhéen ; ils gardèrent tous leurs usages, qui sont précisément le contraire des usages sociables. Ils furent donc avec raison traités comme une nation opposée en tout aux autres ; les servant par avarice, les détestant par fanatisme, se faisant de l'usure un devoir sacré. Et ce sont nos pères ! "
(Tome5, page 82-83)


A propos des Tziganes :

" Il y avait alors une petite nation, aussi vagabonde, aussi méprisée que les Juifs, et adonnée à une autre espèce de rapine ; c'était un ramas de gens inconnus, qu'on nommait Bohèmes en France, et ailleurs Egyptiens, Giptes ou Gipsis, ou Syriens (...). Cette race a commencé à disparaître de la face de la terre depuis que, dans nos derniers temps, les hommes ont été désinfatués des sortilèges, des talismans, des prédictions et des possessions." (Tome 5, page 83-84)


A propos de l'esclavage ; Voltaire homme d'affaires

Tous les élèves français du secondaire sont persuadés que Voltaire était antiesclavagiste, et on leur fait lire sa compassion pour l'esclave du Surinam. Notre philosophe est un bel hypocrite : il a en effet placé sa fortune en association avec les armateurs nantais, dans les opérations de traite des esclaves. Dans la citation ci-après, il est plus sincère ; il défend ses intérêts.


" Nous n'achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l'acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir."

(tome 8, page 187) Voltaire et l'argent ; une reconnaissance nationale



La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. "

Voltaire, Essai sur les mæurs, Genève, 1755, t. XVI, pp. 269-270



Candide et Cacambo arrivent à Surinam :

" En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un calecon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. " Eh ! mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe. Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : " Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l'honneur d'être l'esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère. " Hélas ! Je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ; les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germain. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. "

Voltaire, Candide, ou l'optimisme, Paris, 1759, rééd., Bordas, coll. " Univers des lettres ", 1969, pp. 118, 124





Le racisme : un thème récurrent chez Voltaire

En 1734, vingt-deux ans avant l'Essai sur les moeurs, Voltaire publie le Traité de Métaphysique. La thèse de l'origine différente et de l'inégalité des races humaines est déjà présente, dans toute sa nudité et toute sa violence.

Descendu sur ce petit amas de boue, et n'ayant pas plus de notion de l'homme que l'homme n'en a des habitants de Mars ou de Jupiter, je débarque vers les côtes de l'Océan, dans le pays de la Cafrerie, et d'abord je me mets à chercher un homme. Je vois des singes, des éléphants, des nègres, qui semblent tous avoir quelque lueur d'une raison imparfaite. Les uns et les autres ont un langage que je n'entends point, et toutes leurs actions paraissent se rapporter également à une certaine fin. Si je jugeais des choses par le premier effet qu'elles font sur moi, j'aurais du penchant à croire d'abord que de tous ces êtres c'est l'éléphant qui est l'animal raisonnable. Mais, pour ne rien décider trop légèrement, je prends des petits de ces différentes bêtes; j'examine un enfant nègre de six mois, un petit éléphant, un petit singe, un petit lion, un petit chien: je vois, à n'en pouvoir douter, que ces jeunes animaux ont incomparablement plus de force et d'adresse; qu'ils ont plus d'idées, plus de passions, plus de mémoire, que le petit nègre; qu'ils expriment bien plus sensiblement tous leurs désirs; mais, au bout de quelque temps, le petit nègre a tout autant d'idées qu'eux tous. Je m'aperçois même que ces animaux nègres ont entre eux un langage bien mieux articulé encore, et bien plus variable que celui des autres bêtes. J'ai eu le temps d'apprendre ce langage, et enfin, à force de considérer le petit degré de supériorité qu'ils ont à la longue sur les singes et sur les éléphants, j'ai hasardé de juger qu'en effet c'est là l'homme; et je me suis fait à moi-même cette définition:

L'homme est un animal noir qui a de la laine sur la tête, marchant sur deux pattes, presque aussi adroit qu'un singe, moins fort que les autres animaux de sa taille, ayant un peu plus d'idées qu'eux, et plus de facilité pour les exprimer; sujet d'ailleurs à toutes les mêmes nécessités; naissant, vivant, et mourant tout comme eux.

Après avoir passé quelque temps parmi cette espèce, je passe dans les régions maritimes des Indes orientales. Je suis surpris de ce que je vois: les éléphants, les lions, les singes, les perroquets, n'y sont pas tout à fait les mêmes que dans la Cafrerie, mais l'homme y paraît absolument différent; ils sont d'un beau jaune, n'ont point de laine; leur tête est couverte de grands crins noirs. Ils paraissent avoir sur toutes les choses des idées contraires à celles des nègres. Je suis donc forcé de changer ma définition et de ranger la nature humaine sous deux espèces la jaune avec des crins, et la noire avec de la laine.

Mais à Batavia, Goa, et Surate, qui sont les rendez-vous de toutes les nations, je vois un grande multitude d'Européens, qui sont blancs et qui n'ont ni crins ni laine, mais des cheveux blonds fort déliés avec de la barbe au menton., On m'y montre aussi beaucoup d'Américains qui n'ont point de barbe: voilà ma définition et mes espèces d'hommes bien augmentées.

Je rencontre à Goa une espèce encore plus singulière que toutes celles-ci: c'est un homme vêtu d'une longue soutane noire, et qui se dit fait pour instruire les autres. Tous ces différents hommes, me dit-il, que vous voyez sont tous nés d'un même père; et de là il me conte une longue histoire. Mais ce que me dit cet animal me paraît fort suspect. Je m'informe si un nègre et une négresse, à la laine noire et au nez épaté, font quelquefois des enfants blancs, portant cheveux blonds, et ayant un nez aquilin et des yeux bleus; si des nations sans barbe sont sorties des peuples barbus, et si les blancs et les blanches n'ont jamais produit des peuples jaunes. On me répond que non; que les nègres transplantés, par exemple en Allemagne, ne font que des nègres, à moins que les Allemands ne se chargent de changer l'espèce, et ainsi du reste. On m'ajoute que jamais homme un peu instruit n'a avancé que les espèces non mélangées dégénérassent, et qu'il n'y a guère que l'abbé Dubos qui ait dit cette sottise dans un livre intitulé Réflexions sur la peinture et sur la poésie, etc.

Il me semble alors que je suis assez bien fondé à croire qu'il en est des hommes comme des arbres; que les poiriers, les sapins, les chênes et les abricotiers, ne viennent point d'un même arbre, et que les blancs barbus, les nègres portant laine, les jaunes portant crins, et les hommes sans barbe, ne viennent pas du même homme.(...)


Je me suppose donc arrivé en Afrique, et entouré de nègres, de Hottentots, et d'autres animaux. Je remarque d'abord que les organes de la vie sont les mêmes chez eux tous; les opérations de leurs corps partent toutes des mêmes principes de vie; ils ont tous à mes yeux mêmes désirs, mêmes passions, mêmes besoins; ils les expriment tous, chacun dans leurs langues. La langue que j'entends la première est celle des animaux, cela ne peut être autrement; les sons par lesquels ils s'expriment ne semblent point arbitraires, ce sont des caractères vivants de leurs passions; ces signes portent l'empreinte de ce qu'ils expriment: le cri d'un chien qui demande à manger, joint à toutes ses attitudes, a une relation sensible à son objet; je le distingue incontinent des cris et des mouvements par lesquels il flatte un autre animal, de ceux avec lesquels il chasse, et de ceux par lesquels il se plaint; je discerne encore si sa plainte exprime l'anxiété de la solitude, ou la douleur d'une blessure, ou les impatiences de l'amour. Ainsi, avec un peu d'attention, j'entends le langage de tous les animaux ; ils n'ont aucun sentiment qu'ils n'expriment : peut-être n'en est-il pas de même de leurs idées ; mais comme il paraît que la nature ne leur a donné que peu d'idées, il me semble aussi qu'il était naturel qu'ils eussent un langage borné, proportionné à leurs perceptions.

Que rencontré-je de différent dans les animaux nègres? Que puis-je y voir, sinon quelques idées et quelques combinaisons de plus dans leur tête, exprimées par un langage différemment articulé? Plus j'examine tous ces êtres, plus je dois soupçonner que ce sont des espèces différentes d'un même genre. Cette admirable faculté de retenir des idées leur est commune à tous ; ils ont tous des songes et des images faibles, pendant le sommeil, des idées qu'ils ont reçues en veillant ; leur faculté sentante et pensante croît avec leurs organes, et s'affaiblit avec eux, périt avec eux. Que l'on verse le sang d'un singe et d'un nègre, il y aura bientôt dans l'un et dans l'autre un degré d'épuisement qui les mettra hors d'état de me reconnaître ; bientôt après leurs sens extérieurs n'agissent plus, et enfin ils meurent. (...)

Enfin je vois des hommes qui me paraissent supérieurs à ces nègres, comme ces nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres et aux autres animaux de cette espèce.



Dix ans après le Traité de Métaphysique, et douze ans avant l'Essai sur les moeurs, Voltaire publie sa Relation touchant un Maure blanc amené d'Afrique à Paris en 1744.
Voici la partie la plus intéressante de ce texte. L'observation voltairienne que la différence entre les races humaines est "aussi profonde que la différence entre un lévrier et un barbet" se retrouvera dans l'Essai sur les moeurs. Voltaire devait trouver cette comparaison suffisamment puissante, ou piquante, pour qu'il se donne la peine de la répéter.

"J'ai vu, il n'y a pas longtemps, à Paris un petit animal blanc comme du lait, avec un muffle taillé comme celui des Lapons, ayant, comme les nègres, de la laine frisée sur la tête, mais une laine beaucoup plus fine, et qui est de la blancheur la plus éclatante; ses cils et ses sourcils sont de cette même laine, mais non frisée; ses paupières, d'une longueur qui ne leur permet pas en s'élevant de découvrir toute l'orbite de l'oeil, lequel est un rond parfait.(...).
Cet animal s'appelle un homme, parce qu'il a le don de la parole, de la mémoire, un peu de ce qu'on appelle raison, et une espèce de visage.
La race de ces hommes habite au milieu de l'Afrique: les Espagnols les appellent Albinos (...). Cette espèce est méprisée des nègres, plus que les nègres ne le sont de nous.
Voici enfin une nouvelle richesse de la nature, une espèce qui ne ressemble pas tant à la nôtre que les barbets aux lévriers. Il y a encore probablement quelque autre espèce vers les terres australes. Voilà le genre humain plus favorisé qu'on n'a cru d'abord. Il eût été bien triste qu'il y eût tant d'espèces de singes, et une seule d'hommes. C'est seulement grand dommage qu'un animal aussi parfait soit si peu diversifié, et que nous ne comptions encore que cinq ou six espèces absolument différentes, tandis qu'il y a parmi les chiens une diversité si belle.


"Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent."

(Voltaire, "Dictionnaire Philosophique", tome V, au mot "JUIF". Cité in "L'entrée des israélites dans la société française", abbé Lémann, ré-edition Avalon p.163)

"Cette petite nation juive ose étaler une haine irréconciliable contre toutes les nations : toujours superstitieuse, toujours avide du bien d'autrui, toujours barbare, rampante dans le malheur et insolente dans la prospérité."

(Voltaire, "Essai sur les moeurs et l'esprit des nations", paragr. 42. Cité in id. p.164)

Sur les noirs :

"Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres."

(Voltaire, in "Traité de Métaphysique". Cité in "Le Choc du mois" n°25, p.31)


"Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un noir et d'une blanche, ou d'un blanc et d'une noire."

(Voltaire, "Essai sur les moeurs". Cité in id.)


"La nature a subordonné à ce principe ces différents degrés et ces caractères des nations, qu'on voit si rarement se changer. C'est par là que les Nègres sont les esclaves des autres hommes. On les achète sur les côtes d'Afrique comme des bêtes."

"La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. "

(Voltaire, "Essai sur les moeurs", Genève, 1755, t.XVI, p.269-270)


David Hume (1711-1776), économiste anglais influent écrivit à son époque (dans "Sur les caractères nationaux, Vol III") :

"Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d'être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n'y a jamais eu de nation civilisée d'une autre couleur que la couleur blanche, ni d'individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion... Il n'y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l'Europe, on n'a jamais découvert chez eux le moindre signe d'intelligence".

Emmanuel Kant (1724-1804), d'ajouter (dans "Essai sur les maladies de la tête, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, éd. Flammarion, 1990") :

"La nature n'a doté le nègre d'Afrique d'aucun sentiment qui ne s'élève au-dessus de la niaiserie(...) Les Noirs (...) sont si bavards qu'il faut les séparer et les disperser à coups de bâton".

Le zoologiste, G. Cuvier d'écrire à son tour (dans "Recherches sur les ossements fossiles, Volume 1, Paris, Deterville, 1812) :

"La race nègre est confinée au midi de l'Atlas, son teint est noir, srs cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes: les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares (...) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s'approchent le plus de la brute, et dont l'intelligence ne s'est élevée nulle part au point d'arriver à un gouvernement régulier."

Montesquieu (dans "L'esprit des Lois") en 1748 :


Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais: Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre.

On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée.

On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.

Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.

Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens. De petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu'ils la disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié?


"On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. (...) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous mêmes chrétiens."

Esprit des Lois, 1748 - Chapitre XV(extrait)


Puis sous la plume de Hegel (dans "La raison dans l'histoire, Paris, Plon, 1965") :

"Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l'universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons réligion, etat, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n'existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute(...) Ce qui caractérise en effet les nègres, c'est précisément que leur conscience n'est pas parvenue à la contemplation d'une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l'homme, et par laquelle il puisse parvenir à l'intuition de sa propre essence" et de continuer en disant que l'Afrique est "un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l'histoire de l'univerel"

Puis on continue avec Ernest Renan (dans "le Discours sur la nation") :

"La nature a fait une race d'ouvrier, c'est la race chinoise (...) une race de travailleur de la terre, c'est le nègre (...) une race de maîtres et de soldats, c'est la race européenne."

Thomas Jefferson président des USA : (in Gossett, 1965, p.44)

Je suis donc amené à penser, mais ce n'est là qu'un sentiment, que les noirs, qu'ils forment une race distincte ou qu'ils aient subi une séparation due au temps et aux circonstances, sont inférieurs aux blancs quant au corps et à l'esprit


Abraham Lincoln, président des USA : (in Sinkler, 1972, p.47)

L'égalité des noirs ! Balivernes ! Pendant combien de temps encore, sous le gouvernement d'un Dieu assez grand pour créer et diriger l'univers, y aura-t-il des fripons pour colporter, et des imbéciles pour reprendre, des propos d'une démagogie aussi basse.

Cuvier (savant français fondateur de la paléontologie, en 1812) :

La race noire ??? ... La plus dégradée des races humaines, dont les formes s'approchent le plus de la brute, et dont l'intelligence ne s'est élevée nulle part au point d'arriver à un gouvernement régulier.


Charles Spearman (éminent spécialiste de l'intelligence ( ????)) : Army mental tests, 1936

Les hommes de couleurs furent, pour la moyenne de tous les tests, en retard d'environ deux ans sur les blancs ; leur infériorité apparut dans tous les tests ...


Arthur R. Jensen (généticien dans les années 1970) :

L'infériorité intellectuelle des noirs est génétique. Le nombre de gènes de l'intelligence chez les Noirs est inférieur à celui des Blancs.

Shockley (prix Nobel de physique)

A demandé à l'académie des sciences américaines « que des recherches soient entreprises pour déterminer l'influence de la forte natalité des Noirs sur la qualité de la population américaine et propose de stériliser ceux qui ont un QI inférieur à 100»


Francis Galton (1883, fondateur de l'eugénisme scientifique)

Eugénisme : Science de l'amélioration de la race, qui ne se borne nullement aux questions d'unions judicieuses, mais qui, particulièrement dans le cas de l'homme, s'occupe de toutes les influences susceptibles de donner aux races les mieux douées un plus grand nombre de chances de prévaloir sur les races les moins bonnes.

Vacher de Lapouge (Revue d'anthropologie) (L'Aryen : son rôle social 1899)

Le dolichocéphale a des grands besoins et travaille sans cesse ... Il se bat pour se battre, mais jamais sans arrière pensée de profit. Toute terre est sienne et le globe entier est sa patrie ... Le progrès est son besoin le plus immense. Il croit être avant peu le maître incontesté de la terre et sa hardiesse sans limites, son intelligence puissante, sa conscience de la solidarité de race lui assurent les plus grandes chances de succès.

La médiocrité même du brachycéphale est une force. Ce neutre échappe à toutes les causes de destruction. Noiraud, courtaud, lourdaud, le brachycéphale règne aujourd'hui de l'atlantique à la mer Noire. Comme la mauvaise monnaie chasse l'autre, sa race a supplanté la race meilleure. Il est inerte, il est médiocre, il se multiplie ... En présence d'éléments aryens d'une particulière énergie et placé par les lois en bonne posture pour en faire usage, le brachycéphale a disparu comme très inférieur ...

Théodore Roosevelt (1858-1919, Président des USA , lettre du 3/1/1913)

Je souhaiterais beaucoup que l'on empêchât entièrement les gens de catégorie inférieure de se reproduire, et quand la nature malfaisante de ces gens est suffisamment manifeste, des mesures devraient être prises en ce sens. Les criminels devraient être stérilisés et il devrait être interdit aux personnes faibles d'esprit de laisser des rejetons après elles ...

Charles Richet (1850-1935, Prix Nobel de médecine et physiologie 1913, Sélection humaine 1919)

Après l'élimination des races inférieures, le premier pas dans la voie de la sélection, c'est l'élimination des anormaux ... On va me traiter de monstre parce que je préfère les enfants sains aux enfants tarés ... Ce qui fait l'homme c'est l'intelligence. Une masse de chair humaine, sans intelligence, ce n'est rien ...

Jules Ferry (1832-1893 ; Débats parlementaires du 28 juillet 1885)

Je vous défie de soutenir jusqu'au bout votre thèse qui repose sur l'égalité, la liberté, l'indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures.

Ernest Renan (1823-1892 ; La réforme intellectuelle et morale 1871)

La colonisation en grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre ... La conquête d'un pays de race inférieure par une race supérieure n'a rien de choquant ...

Grand dictionnaire universel du XIXème siècle au chapitre "Nègre".
«Lorsque les Nègres sont échauffés, il se dégage de leur peau une exsudation huileuse et noirâtre qui tache le linge et répand une odeur désagréable.»


Comte de Gobineau : ( Essai sur l'inégalité des races humaines, livre II, chap. VII, 1er édition 1855 )

Il me semble voir un Bambara assistant à l'exécution d'un des airs qui lui plaisent. Son visage s'enflamme, ses yeux brillent. Il rit, et sa large bouche montre, étincelante au milieu de sa face ténébreuse, ses dents blanches et aiguës. La jouissance vient ... Des sons inarticulés font effort pour sortir de sa gorge, que comprime la passion ; de grosses larmes roulent sur ses joues proéminentes ; encore un moment, il va crier : la musique cesse, il est accablé de fatigue.

... Le nègre possède au plus haut degré la faculté sensuelle sans laquelle il n'y a pas d'art possible ; et, d'autre part, l'absence des aptitudes intellectuelles le rend complètement impropre à la culture de l'art, même l'appréciation de ce que cette noble application de l'intelligence des humains peut produire d'élevé. Pour mettre ses facultés en valeurs, il faut qu'il s'allie avec une race différemment douée ...


Bellon de Saint-Quentin, théologien, docteur de la Sorbonne

L'achat des nègres aux côtes d'Afrique, pour les transférer et revendre ensuite dans les possessions de l'Amérique, est-il un commerce légitime et peut-on le faire en conscience ?

... La formulation de la question dont on vient de parler dépend d'un point de vue principal, il consiste à savoir si on peut légitimement avoir en sa possession des esclaves et les retenir en servitude, En effet, une fois bien prouvé qu'on peut légitimement en avoir et s'en servir : il demeure hors de doute, que l'on peut en acheter et en vendre ...

A cette dernière question, je réponds que l'on peut licitement avoir des esclaves et s'en servir ; cette possession et ce service ne sont ni contraires à la loi naturelle, ni à la loi Divine écrite, ni même à la loi de l'Evangile.

Bellon de Saint-Quentin, Dissertation sur la traite et le commerce des nègres, Paris Hachette
(cité par Alphonse Quenum (prêtre catholique béninois) Les Eglises chrétiennes et la traite atlantique du Xve au XIX siècle, ed. Karthala


Buffon (1707-1788), Mathématicien, dans « Histoire naturelle »

Le nègre est à l'homme ce que l'âne est au cheval.


Gustave Le Bon (1841-1931), dans 'Psychologie des foules'

Les Juifs n'ont jamais apporté la plus faible contribution à l'édification des connaissance humaines. Jamais il ne dépassèrent cet état de demi-barbarie des peuples qui n'ont pas d'histoire .


Alexis de Tocqueville (Abolitionniste !), '¼uvres complètes', tome III, Paris, 1962, P. 105

Quelque respectable que soit la position des Noirs, quelque sainte que doive être à nos yeux leur infortune, qui est notre ouvrage, il serait injuste et imprudent de ne se préoccuper que d'eux seuls. Si les Nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à n'être pas ruinés par la liberté des Nègres.

Ernest RENAN, « la réforme intellectuelle et morale » (nouvelle citation)

Nous aspirons, non pas à l'égalité, mais à la domination. Le pays de race étrangère devra redevenir un pays de serfs, de journaliers agricoles ou de travailleurs industriels. Il ne s'agit pas de supprimer les inégalités parmi les hommes, mais de les amplifier et d'en faire une loi.

Vacher Lapouge (nouvelle citation)

Au point de vue sélectionniste, je regarderais comme fâcheux le très grand développement numérique des éléments Jaunes et Noirs qui seraient d'une élimination difficile.

Si toutefois la société future s'organise sur une base dualiste, avec une classe dolicho-blonde dirigeante et une classe de race inférieure confinée dans la main-d'½uvre la plus grossière, il est possible que ce dernier rôle incombe à des éléments Jaunes et Noirs. (...)

Il ne faut pas oublier que l'esclavage n'a rien de plus anormal que la domestication du cheval ou du b½uf.

(Cité par Aimé Césaire, dans 'Discours sur le colonialisme' , Présence Africaine, Paris, 1955)


C. Darwin, dans 'La descendance de l'homme', (nouvelle citation)

Quiconque a vu un sauvage dans son pays natal n'éprouvera aucune honte à reconnaître que le sang de quelque être inférieur coule dans ses veines.


Tomas Ortiz (Prêtre Dominicain)

Parlant des indiens d'Amérique au Conseil des Indes ...

Ils mangent de la chaire humaine dans la terre ferme. Ils sont sodomites plus que n'importe quelle autre nation. Il n'y a pas de justice chez eux.

Ils sont tout nus. Ils ne respectent ni l'amour ni la virginité. Ils sont stupides et étourdis. Ils ne respectent pas la vérité sauf quand elle leur profite. Ils sont inconstants. (...)

Ils ne pratiquent aucun des arts, aucune des industries humaines.
Quand on leur apprend les mystères de la religion, ils disent que ces choses conviennent aux Castillans, mais qu'elles ne valent rien pour eux et qu'ils ne veulent pas changer leur coutumes. (...)

Plus ils avancent en âge, moins ils s'améliorent. (...)

Aussi puis-je affirmer que Dieu n'a jamais créé de race plus remplie de vices et de bestialités, sans aucun mélange de bonté et de culture. (...)

Les indiens sont plus bêtes que des ânes, et ne veulent en quoi que ce soit prendre de la peine.

(Cité par Tzvetan Todorov, 'La conquête de l'Amérique', Paris, 1982, p. 156-157)


Eugène Augeard, 'La traite des Noirs avant 1790 au point de vue du commerce nantais', Paris, 1901, P. 12

Retracer l'histoire de la traite des Noirs, c'est donc retracer l'histoire d'une des pages les plus brillantes de notre histoire commerciale.

Eugène Fischer (biologiste, président du Congrès international de génétique en 1929),

Parlant des peuples de Namibie en 1908 :

On ne doit laisser vivre les hottentots et les populations bâtardes du Sud-Ouest africain allemand que dans la mesure où ils se rendraient utiles par leur travail.

Parlant des juifs :

Les tendances morales et toute l'activité des juifs bolcheviques décèlent une mentalité si monstrueuse que l'on ne peut plus parler que d'infériorité et d'êtres d'une autre espèce que la nôtre.

(Cité par Rosa Amélia Plumelle-Uribe, 'La férocité Blanche', Ed. Albin Michel, Paris, 2001)

Armand de Quatrefages, naturaliste et anthropologue titulaire de la chaire d'anthropologie et d'ethnologie du Muséum national d'histoire naturelle en 1855.

Le Nègre est une monstruosité intellectuelle, en prenant ici le mot dans son acceptation scientifique. Pour le produire, la nature a employé les mêmes moyens que lorsqu'elle enfante ces monstruosités dont nos cabinets offrent de nombreux exemples. (...) Il a suffi pour atteindre ce résultat que certaines parties de l'être s'arrêtassent à un certain degré de leur formation. De là, ces f½tus sans tête ou sans membres, ces enfants qui réalisent la fable de cyclope (...). Eh bien ! Le Nègre est un blanc dont le corps acquiert la forme définitive de l'espèce, mais dont l'intelligence tout entière s'arrête en chemin.

(Cité par Léon Poliakov, 'Le racisme', Paris, 1976, p. 79)

Julian Sorell Huxley (Directeur de l'UNESCO de 1946 à 1948)

Les Nègres authentiques ont une intelligence héréditairement inférieur à celle des Blancs.

(Cité par Rosa Amélia Plumelle-Uribe, 'La férocité Blanche', Ed. Albin Michel, Paris, 2001 p. 238)


Victor Courtet de l'Isle auteur de 'Science politique fondée sur la science de l'homme'

Selon moi, l'émancipation des races inférieures n'aura jamais pour effet de les mettre sur un pied complet d'égalité avec les races supérieures ; et c'est par la prévision de l'inégalité qui pèsera toujours sur les premières, que je crois que le législateur doit d'avance porter ses vues, non pas en deçà de l'abolition, mais au delà.

(Cité par Jean Boissel, 'Victor Courtet, premier théoricien de la hiérarchie des races', Paris, 1972, p. 157)


Saint-Simon (1675-1755), écrivain français

Les Noirs vivaient à un stade de civilisation inférieur parce qu'ils étaient biologiquement inférieurs aux blancs.

(Cité par William Cohen, 'Français et Africains', Paris, 1981, p. 298)


Ch. Richet (1850-1935) Prix Nobel de médecine 1913, (nouvelle citation)

Nous créerons parmi les races qui peuplent la terre une véritable aristocratie, celle des Blancs, non mélangés avec les détestables éléments ethniques que l'Asie et l'Afrique introduisent parmi nous.

( Cité par Michel Girod, 'Penser le racisme, de la responsabilité des scientifiques', Calmann-Lévy, Paris, 2004 ).


Richard Marienstras, professeur émérite de l'Université Paris VII.

Le 21 mars 1998 sur la radio France-Culture, Alain Finkielkraut animateur de l'émission 'Répliques' recevait Tzvetan Todorov, directeur de recherche au CNRS, et Richard Marienstras. L'objet de la rencontre était un article Todorov publié dans la revue les 'Les Temps modernes'. Il avait exprimé quelques réserves concernant la création du musée de l'Holocauste à Washington. Le professeur Marienstras, hostile aux arguments de Todorov insista sur l'importance de transmettre à la jeunesse nord-américaine la mémoire de l'Holocauste.

Après avoir justifier son scepticisme quant aux vertus pédagogiques du fameux musée,

Todorov dit : si l'on voulait vraiment faire ½uvre pédagogique auprès de la jeunesse, il aurait fallu créer un musée de la destruction des Indiens ou de l'Esclavage des Noirs parce que, dans ces crimes, les Etats-Unis sont profondément impliqués.

Réponse de Marienstras : Il est surréaliste de demander un monument pareil aux Etats-Unis. Cela serait comme demander à la France un monument à la guerre d'Algérie.

Todorov lui demanda alors : Pourquoi exige-t-on de l'Allemagne un monument sur la Shoa ?

Réponse de Marienstras : Ah non, l'Allemagne ne peut pas survivre à la méconnaissance de l'Holocauste. (...) Mais enfin, les Noirs peuvent, s'ils le veulent, ou les Indiens aussi, faire quelque chose comme ça, car après tout il y en a parmi eux qui sont devenus riches.

(Cité par Rosa Amélia Plumelle-Uribe, 'La férocité Blanche', Ed. Albin Michel, Paris, 2001 p. 303)



Abba Eban (né en Afrique du Sud), ministre des Affaires étrangères d'Israël en 1974.

Déclaration faite devant la presse en 1974.

Il y a quelques semaines, était publiée en Grande-Bretagne une étude du professeur Baker qui, entre autres choses, comparait l'histoire des Juifs et des Noirs aux Etats-Unis, pour montrer les différences que représente le développement – dans des conditions semblables – de races différentes du point de vue de l'intelligence et d'autres caractères, rapporte Benabdallah.

La question soulevée est de savoir si l'infériorité des Noirs est le résultat des conditions difficiles qu'ils ont connues pendant des générations (malnutrition chronique, etc.) ou si elle en est la cause.

En dépit des objections faites par les milieux progressistes, qui qualifient de telles études de 'racistes', il semble bien qu'il existe une différence héréditaire entre le niveau intellectuel d'une personne dont le père vivait dans la jungle et celui d'une personne dont les ancêtres étaient rabbins.

(Cité par Abdelkader Benabdallah, 'Israël et les peuples Noirs', Québec, 1979, p. 76-77)



De l'esclavage des nègres, Montesquieu De l'Esprit des Lois, Lire XV, chapitre 6.

Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais:

Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.

Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.

Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu'il est presque impossible de les plaindre.

On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir.

Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une façon plus marquée.

On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Egyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.

Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.

Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.


Le zoologiste, G. Cuvier (dans "Recherches sur les ossements fossiles, Volume 1, Paris, Deterville, 1812)


« La race nègre est confinée au midi de l'Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares (...) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s'approchent le plus de la brute, et dont l'intelligence ne s'est élevée nulle part au point d'arriver à un gouvernement régulier. »

Montesquieu (dans "L'esprit des Lois") en 1748 :

« On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. (...) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous mêmes chrétiens. »


Hegel (dans "La raison dans l'histoire, Paris, Plon, 1965") :

« Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l'universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, état, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n'existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute(...) Ce qui caractérise en effet les nègres, c'est précisément que leur conscience n'est pas parvenue à la contemplation d'une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l'homme, et par laquelle il puisse parvenir à l'intuition de sa propre essence" et de continuer en disant que l'Afrique est "un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l'histoire de l'universel »



Charles Lyell (fondateur de la géologie scientifique) (in Wilson, 1970)

« Le cerveau du Bochiman [...] mène à celui des Simiadae (les singes). Cela implique une liaison entre le défaut d'intelligence et l'assimilation structurelle. Chaque race d'Homme a sa place, comme les animaux inférieurs »

« Les traits de caractères intellectuel du sauvage ... se retrouvent chez l'enfant civilisé. » Cité par Jay Gould, la mal mesure de l'homme, 1983 Herbert Spencer (un Darwiniste)


Lorenz (prix Nobel de physiologie de médecine en 1973)

« Il faudrait pour la préservation de la race, être attentif à une élimination des êtres moralement inférieurs encore plus sévère qu'elle ne l'est aujourd'hui ... nous devons, et nous en avons le droit, nous fier aux meilleurs d'entre nous et les charger de faire la sélection qui déterminera la prospérité ou l'anéantissement de notre peuple »


Albert Schweitzer (prix Nobel de la paix, médecin au Gabon, dans 'A l'orée de la forêt vierge' 1952)

L'Européen ne saura jamais à quel point est effroyable la vie de ces malheureux qui passent leur temps dans la crainte des sortilèges dirigés contre eux. Seuls, ceux qui ont vu cette misère de près comprennent que c'est un devoir d'humanité d'enseigner aux peuples primitifs une autre conception du monde et de la vie, pour les délivrer de ces croyances funestes. ... Quant à l'effort intellectuel que représentent les conquêtes techniques, l'indigène n'est pas capable de l'évaluer. Mais quand il a affaire à un blanc, il sent avec une intuition infaillible si celui-ci est une personnalité, une personnalité morale... le primitif ne connaît que des jugements de valeurs élémentaires ... quand il rencontre la bonté unie à la justice et à la véracité, la dignité intérieur derrière la dignité extérieure, il s'incline et reconnaît son maître ...


Jules Ferry (1832-1893 ; Débats parlementaires du 28 juillet 1885)
« Je vous défie de soutenir jusqu'au bout votre thèse qui repose sur l'égalité, la liberté, l'indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. »


Ernest Renan (1823-1892 ; La réforme intellectuelle et morale 1871)
« La colonisation en grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre ... La conquête d'un pays de race inférieure par une race supérieure n'a rien de choquant ... »

« Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ».


Guy de Maupassant.
« En Afrique les filles foisonnent, mais elles sont toutes aussi malfaisantes et pourries que le liquide fangeux des puits sahariens »

J. Teilhard de Chardin (Théologien) La Guinée supérieure et ses missions, Hollande, Keer-Lez-Maastricht, 18888, p.88. (Sa doctrine est enseignée dans les séminaires en Afrique)

Les causes de l'infériorité du nègre : « La principale de ces circonstances est assurément la privation de la lumière du Christ et même de tout reflet de cette lumière, qui a permis à l'Esprit mauvais de s'établir en maître, sur cette terre déshéritée de l'Afrique ... Les Noirs sont de temps immémorial livrés sans contrôle à un sensualisme abject, à la cruauté, au mensonge. (...) Les nègres aujourd'hui vivent sous l'influence corruptrice de tant de générations impures qu'il serait étonnant de les trouver aptes à une haute civilisation morale immédiate »


Comte de Gobineau : ( Essai sur l'inégalité des races humaines, livre II, chap. VII, 1er édition 1855 )

« Il me semble voir un Bambara assistant à l'exécution d'un des airs qui lui plaisent. Son visage s'enflamme, ses yeux brillent. Il rit, et sa large bouche montre, étincelante au milieu de sa face ténébreuse, ses dents blanches et aiguës. La jouissance vient ... Des sons inarticulés font effort pour sortir de sa gorge, que comprime la passion ; de grosses larmes roulent sur ses joues proéminentes ; encore un moment, il va crier : la musique cesse, il est accablé de fatigue. ... Le nègre possède au plus haut degré la faculté sensuelle sans laquelle il n'y a pas d'art possible ; et, d'autre part, l'absence des aptitudes intellectuelles le rend complètement impropre à la culture de l'art, même l'appréciation de ce que cette noble application de l'intelligence des humains peut produire d'élevé. Pour mettre ses facultés en valeurs, il faut qu'il s'allie avec une race différemment douée ... »

Bellon de Saint-Quentin, théologien, docteur de la Sorbonne Bellon de Saint-Quentin, Dissertation sur la traite et le commerce des nègres, Paris Hachette (cité par Alphonse Quenum (prêtre catholique béninois) Les Eglises chrétiennes et la traite atlantique du Xve au XIX siècle, ed. Karthala).

« L'achat des nègres aux côtes d'Afrique, pour les transférer et revendre ensuite dans les possessions de l'Amérique, est-il un commerce légitime et peut-on le faire en conscience ? ... La formulation de la question dont on vient de parler dépend d'un point de vue principal, il consiste à savoir si on peut légitimement avoir en sa possession des esclaves et les retenir en servitude, En effet, une fois bien prouvé qu'on peut légitimement en avoir et s'en servir : il demeure hors de doute, que l'on peut en acheter et en vendre ... A cette dernière question, je réponds que l'on peut licitement avoir des esclaves et s'en servir ; cette possession et ce service ne sont ni contraires à la loi naturelle, ni à la loi Divine écrite, ni même à la loi de l'Évangile. »

Rousselot de Surgy

« Tout sentiment d'honneur et d'humanité est inconnu à ces barbares...Point de raisonnement chez les nègres, point d'esprit, point d'aptitude à aucune sorte d'étude abstraite...Leur naturel est pervers... »



Michiels (La vie des nègres en Afrique)

« La plus stupide, la plus perverse, la plus sanglante des races humaines », « Aucun progrès, aucune invention, aucun désir de savoir, aucune pitié, aucun sentiment » , « La couleur noire, la couleur des ténèbres est

Bossuet (Avertissement aux protestants)

« Condamner un état qui pratique l'esclavage, ce serait condamner le Saint Esprit qui ordonne aux esclaves par la bouche de Saint Paul de demeurer dans leur état, et n'oblige point les maîtres à les affranchir »

Senghor l'indigène

Rajoutons aussi cette citation bête d'un nègre bien connu :

« L'émotion est nègre et la raison hellène »

Gautier

« Le maghrébin parmi les races blanches représente assurément le traînard resté loin en arrière... privé de sens critique rationnel... Il n'a pas le sens du réel. L'esprit oriental est au rebours du notre.»

M½urs et coutumes des musulmans, p. 9
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Message non lu par Balzac92 »

Quel galimatias !
Il eût été plus profitable de poster des messages séparés, porteurs chacun d'un thème ou d'une notion. Le débat escompté en aurait été plus nourri. Mais Là ?

Je réagis au sujet de Voltaire.
Par certains côtés, Voltaire n'est pas irréprochable au regard de quelques-unes des valeurs humanistes d'aujourd'hui. Cela n'est pas nouveau.
On ne peut pas lui demander de réfléchir, que dis-je, le questionner à la lumière de connaissances ou selon une éthique qui n'existaient pas de son temps.
Voltaire, c'est avant tout une forme d'esprit, un combat et une méthode. Une étape clé dans l'évolution des idées et dans le progrès "du genre humain".
Il y a dans telles citations reproduites par arti13, à charge, une ironie et une finesse que j'aurais tendance à reproduire à décharge. J'ai l'impression que l'arti13 n'a pas lu Voltaire et improbables sont ses connaissances du contexte dans lequel vivait l'auteur de Candide.

Ce qui est proposé ici est un misérable copier-coller motivé par une arrière-pensée inavouable, qui se lit en filigrane. Sinon, pourquoi, dans une oeuvre monumentale et à portée universelle, ne retenir que des scories ?
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Message non lu par arti13 »

Balzac92 a écrit :Quel galimatias !
Il eût été plus profitable de poster des messages séparés, porteurs chacun d'un thème ou d'une notion. Le débat escompté en aurait été plus nourri. Mais Là ?

Je réagis au sujet de Voltaire.
Par certains côtés, Voltaire n'est pas irréprochable au regard de quelques-unes des valeurs humanistes d'aujourd'hui. Cela n'est pas nouveau.
On ne peut pas lui demander de réfléchir, que dis-je, le questionner à la lumière de connaissances ou selon une éthique qui n'existaient pas de son temps.
Voltaire, c'est avant tout une forme d'esprit, un combat et une méthode. Une étape clé dans l'évolution des idées et dans le progrès "du genre humain".
Il y a dans telles citations reproduites par arti13, à charge, une ironie et une finesse que j'aurais tendance à reproduire à décharge. J'ai l'impression que l'arti13 n'a pas lu Voltaire et improbables sont ses connaissances du contexte dans lequel vivait l'auteur de Candide.

Ce qui est proposé ici est un misérable copier-coller motivé par une arrière-pensée inavouable, qui se lit en filigrane. Sinon, pourquoi, dans une oeuvre monumentale et à portée universelle, ne retenir que des scories ?
Balzac92
Parce que ces scories sont importantes dans son oeuvre.

Si g lu voltaire mon cher, montesquieu et autre, je suis d'accord sur le fait qu'il se soit battu contre les obscurantistes et pour la liberté, mais on ne doit pas ignorer sa pensée concernant tout "l'amour" qu'il portait aux juifs et aux noirs. et le comble c que voltaire était arabophile, donc ne m'accuser pas de promouvoir des idées inavouables.

Ceci est un fait indéniable voltaire était raciste et antisémite, c comme si dans deux siecles en 2206 j'essayais de justifier et d'accepter les propos de le pen et de hitler.
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Message non lu par Balzac92 »

arti13 a écrit : Parce que ces scories sont importantes dans son oeuvre.
Et blablaba !
Ce que tu baragouines là a déjà été décliné sur tous les tons par l'extrême droite française depuis le début du XXe s (cf. le hideux rictus de Voltaire, etc.) et dont notre actuel politiquement correct est un avatar.
Au cas où tu ne l'as pas encore compris, Voltaire s'était attaqué au judaisme parce cette religion est à l'origine du christianisme, qu'il combattait. Rassure-toi, ses contemporains ne s'y étaient pas trompés, pas plus qu'il ne s'y étaient trompés lorsqu'il fit de Mahomet un imposteur.

Alors, retenir les scories comme tu le fais revient à entrer dans un château et n'y visiter que les latrines. Ta place, peut-être ?
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Message non lu par arti13 »

Balzac92 a écrit :
arti13 a écrit : Parce que ces scories sont importantes dans son oeuvre.
Et blablaba !
Ce que tu baragouines là a déjà été décliné sur tous les tons par l'extrême droite française depuis le début du XXe s (cf. le hideux rictus de Voltaire, etc.) et dont notre actuel politiquement correct est un avatar.
Au cas où tu ne l'as pas encore compris, Voltaire s'était attaqué au judaisme parce cette religion est à l'origine du christianisme, qu'il combattait. Rassure-toi, ses contemporains ne s'y étaient pas trompés, pas plus qu'il ne s'y étaient trompés lorsqu'il fit de Mahomet un imposteur.

Alors, retenir les scories comme tu le fais revient à entrer dans un château et n'y visiter que les latrines. Ta place, peut-être ?
Balzac92

respecte ton contradicteur bon sens c trop demander, misérable rectum de mouche c d'ailleurs surement à ces endroits ou tu passes la plus grande partie de tes journées n'est ce pas ?

Tu as mal lu voltaire, celui ci ne s'attaque pas seulement au judaisme mais aux juifs eux memes relis les citations abrutis.
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Vimana
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Message non lu par Vimana »

Bonjour arti13

Hé bien dis donc, tu m'en apprends une belle. c'est vrai que ça craint !

Ce qui me déplait le plus c'est que des gens font des amalgames entre peuple et gouvernement. Alors on dit : les Français, les Anglais, les Algériens, les juifs...

Dans chaque système des gens sont manipulés et d'autres le savent en agissant contre.

Même si le gouvernement Israélite peut paraitre exécrable, tous les juifs n'ont pas voté pour. En parlant des juifs on les met tous au même niveau ce qui est loin d'être le cas. Et cela n'empêche pas de dénoncer les gouvernements actuels ou historiques.

En ce qui concerne Voltaire, je n'ai lu qu'une partie de ses critiques sur la religion. De ce côté, je n'y ai vu qu'un grand discernement, une connaissance parfaite des écrits et une logique implacable.

Maintenant, pour le reste, c'est vrai que c'est décevant et que ce n'est pas quelqu'un à prendre comme modèle de ce côté (d'ailleurs personne).

Ceci dit pour ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, il y a quand même quelque chose à en tirer sur certains thèmes.

En tout cas merci pour ce que tu as posté.
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Message non lu par privighost »

Sur une personne on peut faire l'eloge d'un trait de son caractère, et le critiquer sur un autre...
Je ne connais pas tres bien Voltaire, je ferais des recherches a ce sujet, par contre je fais attention aux dire des autres

Car comme pour Nietsche, il a été facile de le mettre du coté des nazi,alors que c'etait tout le contraire...
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Message non lu par Balzac92 »

Bon parti. Je me permettrais de te recommander l'excellente étude de Gustave Desnoireterres, Voltaire et la société au XVIIIe siècle, que tu trouveras dans la plupart des bibliothèques. J'en possède la deuxième édition (1871-1878), en 8 volumes. L'étude est si importante qu'elle a été reprintée et plusieurs fois rééditée. Ah, j'oubliais, les 8 volumes se dévorent comme un roman.
Il y a aussi la correspondance, un régal, que tu trouveras dans la Pléiade. Je picore tout le temps dedans.
Enfin, il y a les Romans et contes ; je suppose que tu les as déjà lus. A mon avis, c'est ce qui restera de l'oeuvre de Voltaire, du moins, pour le grand public.
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Message non lu par Balzac92 »

Voltaire raciste ? Mais que fait Mouloud Aounit ?


PS : Balzac92 ne répond jamais aux insultes. Que les ânes bâtés continuent à porter leur bât et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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Message non lu par arti13 »

Celui qui ne répond pas aux injures est en général celui a insulté le premier, le premier qui insulte est le signe de sa faiblesse et de ces limites intellectuelles, plus proche du singe que de l'etre humain.

voltaire raciste, anti sémite, à notre époque on aurait fouttu en tolle un telle raciste et si il avait vécu en 1939, il aurait surement épauler le petit adolph :lol:

Alors pour ma part voltaire je le fouts la ou il sa place cad dans les poubelles de l'histoire.
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Message non lu par arti13 »

Je suis d'accord avec toi vimana,

je critiquais le racisme de voltaire et pas le fait qu'il se soit battu contre les obscurantistes de son époque.

Je voulais juste faire connaitre ses écrits, g été aussi étonné la premiere fois que g lu de telles citations.
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