C. Levi Strauss analyse l'islam
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
pour la paperasserie administrative à mon avis elle était bien antérieure à la colonisation française.
pour l'héritage de mon épouse ça a été épique, jusqu'à rechercher les éventuels enfants des diverses épouses de son père, dans des méandres juridiques indescriptibles.
l'on dit même qu'une des raisons de l'essort de l'algèbre dans le monde musulman vient de la complexité des règles d'héritage, selon le sexe, le nombre d'épouses, etc. le calcul des impôts aussi a toujours donné lieu à une bureaucratie des plus tentaculaires
et puis "el kitab" n'a nulle part plus d'importance qu'en terre d'islam.
pour l'héritage de mon épouse ça a été épique, jusqu'à rechercher les éventuels enfants des diverses épouses de son père, dans des méandres juridiques indescriptibles.
l'on dit même qu'une des raisons de l'essort de l'algèbre dans le monde musulman vient de la complexité des règles d'héritage, selon le sexe, le nombre d'épouses, etc. le calcul des impôts aussi a toujours donné lieu à une bureaucratie des plus tentaculaires
et puis "el kitab" n'a nulle part plus d'importance qu'en terre d'islam.
Abdelbouddha
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Histoire de rendre compliqué ce qu'on peut faire simple. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
"L'esprit est comme le bois et la pierre. C'est comme si quelqu'un peignait de sa propre main des dragons et des tigres, et s'effrayait à leur vue."
Traité de Bodhidharma, Mélanges I, L'esprit créateur
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
oui, en plus toute cette complexité, ajoutée à la complexité de l'arabe littéraire, a pour avantage de mettre le fidèle entre les mains du clergé musulman.
je sais bien que l'on me répondra qu'il n'y a pas de clergé en islam, mais toutes les fatwas lancées, tous ces oulémas, ces muftis, ces docteurs de la foi, etc etc, témoignent de l'inanité de cette objection.
en tout cas le tropisme de dénigrement de l'autre a été parfaitement cerné et analysé par lévi strauss
je sais bien que l'on me répondra qu'il n'y a pas de clergé en islam, mais toutes les fatwas lancées, tous ces oulémas, ces muftis, ces docteurs de la foi, etc etc, témoignent de l'inanité de cette objection.
en tout cas le tropisme de dénigrement de l'autre a été parfaitement cerné et analysé par lévi strauss
Abdelbouddha
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Ca me fait penser que le latin a longtemps été la langue des lettrés, jusqu'à ce qu'on commence à publier dans la langue de son pays. (Il paraît que le Discours de la Méthode de Descartes a été publié en français en premier lieu, et que ce n'était pas habituel à l'époque)abdelbouddha a écrit :oui, en plus toute cette complexité, ajoutée à la complexité de l'arabe littéraire, a pour avantage de mettre le fidèle entre les mains du clergé musulman.
Dans la culture commerciale, j'ai appris qu'il existe du Harry Potter en latin. Je ne demande qui va le lire.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Le latin a longtemps été la langue des sciences .. et jusqu'à pas longtemps les scientifiques du monde communiquaient entre eux en latin ..AliadArrakis a écrit : Ca me fait penser que le latin a longtemps été la langue des lettrés, jusqu'à ce qu'on commence à publier dans la langue de son pays.
Une de mes copines qui est docteur +++++ en maths et physiques .. née en Bourgogne et ne parlant pas un mot d'allemand a rencontré son mari (un teuton pur souche) dans un séminaire scientifique et durant de nombreuses années ils ont communiqués en latin .. avant qu'ils apprennent l'un et l'autre la langue
C'est marrant parce qu'ils sont d'un certain âge maintenant mais parfois ils conversent encore en latin entre eux ..
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
A une époque, on peut tout aussi bien être lettré en sciences qu'en lettres. Ce n'était pas incompatibles.lorie a écrit :Le latin a longtemps été la langue des sciences .. et jusqu'à pas longtemps les scientifiques du monde communiquaient entre eux en latin ..AliadArrakis a écrit : Ca me fait penser que le latin a longtemps été la langue des lettrés, jusqu'à ce qu'on commence à publier dans la langue de son pays.
J'ai parfois l'impression que la séparation entre sciences et lettres a été faite surtout pour empêcher les gens d'avoir pouvoir sur le monde.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Tout à fait .. en fait depuis la disparition du latin dans les matières scientifiques .. les traducteurs ont fait leur apparition .. c'est un peu le contrôle des relationsAliadArrakis a écrit :
J'ai parfois l'impression que la séparation entre sciences et lettres a été faite surtout pour empêcher les gens d'avoir pouvoir sur le monde.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Certains de mes profs en physique théorique étaient des latin-grecs de formation. Ce n'est pas incompatible. D'ailleurs j'ai fait moi-même du latin...et des maths fortes à l'école.
L'avantage de l'éducation belge, c'est qu'il y a une possibilité d'avoir un pied de chaque côté, mais seulement si on le veut : les latinistes de ma classe ne s'y connaissent rien en sciences, voire en éprouvent une aversion. Le cas inverse (scientifiques illettrés) existe aussi, mais c'est souvent là que je trouve des gens qui ont un pied de chaque côté, et sont donc fort cultivés (je discute de musique classique et de littérature avec mes collègues de bureau...et aussi de culture geek sf )
L'avantage de l'éducation belge, c'est qu'il y a une possibilité d'avoir un pied de chaque côté, mais seulement si on le veut : les latinistes de ma classe ne s'y connaissent rien en sciences, voire en éprouvent une aversion. Le cas inverse (scientifiques illettrés) existe aussi, mais c'est souvent là que je trouve des gens qui ont un pied de chaque côté, et sont donc fort cultivés (je discute de musique classique et de littérature avec mes collègues de bureau...et aussi de culture geek sf )
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Tes profs ont donc un certain âge car maintenant il faut choisir son camp .. scientifique ou lettré ...AliadArrakis a écrit :Certains de mes profs en physique théorique étaient des latin-grecs de formation. Ce n'est pas incompatible. D'ailleurs j'ai fait moi-même du latin...et des maths fortes à l'école.
L'avantage de l'éducation belge, c'est qu'il y a une possibilité d'avoir un pied de chaque côté, mais seulement si on le veut : les latinistes de ma classe ne s'y connaissent rien en sciences, voire en éprouvent une aversion. Le cas inverse (scientifiques illettrés) existe aussi, mais c'est souvent là que je trouve des gens qui ont un pied de chaque côté, et sont donc fort cultivés (je discute de musique classique et de littérature avec mes collègues de bureau...et aussi de culture geek sf )
J'ai aussi fait du latin et du grec mais à la fac il fallait choisir d'autres langues pour avancer dans mon cursus .. et j'ai trouvé cela dommage d'ailleurs car j'aimais le latin qui m'a permis de pouvoir faire des progrès en italien par exemple .. c'est vraiment dommage que l'on ne permette plus à ceux qui choisissent une filière scientifique de continuer malgré tout le latin
J'avais un prof à la fac qui parlait une dizaine de langues grâce à l'apprentissage presque obligatoire du latin et du grec .. pour nous francophones je trouve que c'est un avantage mais l'Education Nationale a tranché pour nous ..
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
D'ailleurs, dans mon lycée, en terminale, on était trois hélénistes : deux en filière scientifique et ayant enchainé sur Math Sup, et une en filière économique et sociale .AliadArrakis a écrit :Certains de mes profs en physique théorique étaient des latin-grecs de formation. Ce n'est pas incompatible. D'ailleurs j'ai fait moi-même du latin...et des maths fortes à l'école.
Et au concours d'entrée à l'École Normale Supérieure (la vraie, celle de la rue d'Ulm), même pour le concours d'entrée de fin de Math Spé', on peut prendre l'option Grec ancien.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Tu oublies encore que je vis en Belgique. L'enseignement belge et l'enseignement français sont différents, même si tous les deux rendre les forts médiocres et les faible, à peine plus compétents.lorie a écrit :Tes profs ont donc un certain âge car maintenant il faut choisir son camp .. scientifique ou lettré ...
Bien qu'il soit conseillé pour les latin-grecs de prendre une année spéciale math si nous voulons poursuivre des études scientifiques, quelle que soit l'option que nous avons choisie en en secondaire général (et parfois technique de transition) toutes les formations universitaires nous sont ouvertes (mis à part ingénieur civil qui requiert un examen d'admission, et pas un concours). Il est d'ailleurs courant que des latin-grec fassent médecine ensuite. Mais la plupart du temps, les élèves préfèrent choisir latin-math, ou grec-math s'ils ne veulent pas abandonner les langues anciennes, et en même temps suivre un cursus scientifique à l'univ, étant donné qu'il est facile de rattraper les cours de bio, chimie et physique quand on a la volonté.
Je critique beaucoup l'enseignement belge, mais sur ce point, je trouve qu'ils sont meilleurs que les français, où l'on spécialise beaucoup trop tôt les élèves au lycée, perdant de là la vocation d'humanités (nom que les Belges donnent au système d'enseignement du collège et du lycée).
Sinon, j'esitme malgré tout qu'il est inutile de pouvoir parler latin ou grec ancien. Les anciens Romains et Grecs sont morts. Qu'ils ne sortent pas de leur tombe.
Du grec ancien en option en Ecole Normale Sup, c'est chouette, dis donc. Je n'ai jamais fait de grec, ce n'est pas nécessaire pour faire les science, mais c'est vrai que ce serait intéressant.Yi Sun-sin a écrit :D'ailleurs, dans mon lycée, en terminale, on était trois hélénistes : deux en filière scientifique et ayant enchainé sur Math Sup, et une en filière économique et sociale .AliadArrakis a écrit :Certains de mes profs en physique théorique étaient des latin-grecs de formation. Ce n'est pas incompatible. D'ailleurs j'ai fait moi-même du latin...et des maths fortes à l'école.
Et au concours d'entrée à l'École Normale Supérieure (la vraie, celle de la rue d'Ulm), même pour le concours d'entrée de fin de Math Spé', on peut prendre l'option Grec ancien.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Tu oublies encore que je vis en Belgique. L'enseignement belge et l'enseignement français sont différents, même si tous les deux rendre les forts médiocres et les faible, à peine plus compétents.lorie a écrit :Tes profs ont donc un certain âge car maintenant il faut choisir son camp .. scientifique ou lettré ...
Bien qu'il soit conseillé pour les latin-grecs de prendre une année spéciale math si nous voulons poursuivre des études scientifiques, quelle que soit l'option que nous avons choisie en en secondaire général (et parfois technique de transition) toutes les formations universitaires nous sont ouvertes (mis à part ingénieur civil qui requiert un examen d'admission, et pas un concours). Il est d'ailleurs courant que des latin-grec fassent médecine ensuite. Mais la plupart du temps, les élèves préfèrent choisir latin-math, ou grec-math s'ils ne veulent pas abandonner les langues anciennes, et en même temps suivre un cursus scientifique à l'univ, étant donné qu'il est facile de rattraper les cours de bio, chimie et physique quand on a la volonté.
Je critique beaucoup l'enseignement belge, mais sur ce point, je trouve qu'ils sont meilleurs que les français, où l'on spécialise beaucoup trop tôt les élèves au lycée, perdant de là la vocation d'humanités (nom que les Belges donnent au système d'enseignement du collège et du lycée).
Sinon, j'esitme malgré tout qu'il est inutile de pouvoir parler latin ou grec ancien. Les anciens Romains et Grecs sont morts. Qu'ils ne sortent pas de leur tombe.
Du grec ancien en option en Ecole Normale Sup, c'est chouette, dis donc. Je n'ai jamais fait de grec, ce n'est pas nécessaire pour faire les science, mais c'est vrai que ce serait intéressant.Yi Sun-sin a écrit :D'ailleurs, dans mon lycée, en terminale, on était trois hélénistes : deux en filière scientifique et ayant enchainé sur Math Sup, et une en filière économique et sociale .AliadArrakis a écrit :Certains de mes profs en physique théorique étaient des latin-grecs de formation. Ce n'est pas incompatible. D'ailleurs j'ai fait moi-même du latin...et des maths fortes à l'école.
Et au concours d'entrée à l'École Normale Supérieure (la vraie, celle de la rue d'Ulm), même pour le concours d'entrée de fin de Math Spé', on peut prendre l'option Grec ancien.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais dans l'ÉNS de Lyon, au département info, on peut valider à peu prêt n'importe quel module de n'importe quelle matière, tant qu'il s'agit d'un module d'un niveau raisonnable (pas de module de L1, quoi ), tant qu'on valide un minimum de module d'info.AliadArrakis a écrit :Du grec ancien en option en Ecole Normale Sup, c'est chouette, dis donc. Je n'ai jamais fait de grec, ce n'est pas nécessaire pour faire les science, mais c'est vrai que ce serait intéressant.
J'avais même pris des cours de persan en L3.
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Persan, du farsi donc?
"L'esprit est comme le bois et la pierre. C'est comme si quelqu'un peignait de sa propre main des dragons et des tigres, et s'effrayait à leur vue."
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Re: C. Levi Strauss analyse l'islam
Oui. Mais je n'étais pas très doué .