Loi anti-foulard, loi anti-burqa, et après ?

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Georges
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par Georges »

Le droit du sol existe dans la majorité des pays civilisés.
Il n'existe pas dans les pays musulmans où même un enfant né d' une mère du pays qu'il habite a automatiquement la nationalité de son père.

Ce sont les couilles qui font la nationalité "musulmane" et non la mère comme chez les juifs repondent fierement des musulmans.


Je suis contre ces idées et j'aimerai qu'il y ait beaucoup de couples inter-religieux.


"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
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lellou
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Re: Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en

Message non lu par lellou »

Georges a écrit :Le droit du sol existe dans la majorité des pays civilisés.
Il n'existe pas dans les pays musulmans où même un enfant né d' une mère du pays qu'il habite a automatiquement la nationalité de son père.

Ce sont les couilles qui font la nationalité "musulmane" et non la mère comme chez les juifs repondent fierement des musulmans.


Je suis contre ces idées et j'aimerai qu'il y ait beaucoup de couples inter-religieux.

Bouteflika a lancé une loi qui permet aux enfants de femmes algériennes d’avoir la nationalité ! Il suffit de présenter les papiers de sa mère pour qu’on ait la nationalité algérienne !

C’est l’un des bienfaits de Boutef,

Amicalement,

:)
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dexter
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Re: Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en

Message non lu par dexter »

Georges a écrit :Le droit du sol existe dans la majorité des pays civilisés.
Il n'existe pas dans les pays musulmans où même un enfant né d' une mère du pays qu'il habite a automatiquement la nationalité de son père.

Ce sont les couilles qui font la nationalité "musulmane" et non la mère comme chez les juifs repondent fierement des musulmans.


Je suis contre ces idées et j'aimerai qu'il y ait beaucoup de couples inter-religieux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_du_sol

Ca fait pas beaucoup...
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Georges
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par Georges »

Vivre debout ou couché?

12/07/2008 08h12


Hier, des lecteurs m'ont signalé la publication de deux textes qui montrent comment deux pays d'Europe réagissent à la question des accommodements «raisonnables».

D'un côté, il y a un pays qui se tient debout (la France).
De l'autre, un pays qui baisse ses culottes, se met à quatre pattes et fournit le lubrifiant (l'Angleterre).


L'exemple français


Le premier texte, qui m'a été signalé par madame Céline Clément, a été publié hier dans le journal Le Monde.


Titre: Une Marocaine en burqa se voit refuser la nationalité française.


"Une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France, vient de se voir refuser la nationalité au motif qu'elle a adopté, au nom d'une pratique radicale de sa religion, un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment le principe d'égalité des sexes.


«Pour la première fois en France, le Conseil d'État a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d'assimilation d'une personne étrangère.» Selon la commissaire du gouvernement, la dame en question mène une vie recluse. Elle n'a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille.


«Pour la commissaire, cette attitude démontre l'absence d'adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société française...»


L'exemple anglais


Le deuxième texte, qui m'a été signalé par monsieur Luc Fradette, a été publié le 6 juillet dans le Sunday Times de Londres.


Titre: Les chiens policiers britanniques vont recevoir une formation destinée à les rendre plus sensibles à l'islam. :lol:

"Les chiens renifleurs de la police britannique devront dorénavant porter des petites bottines lorsqu'ils participeront à des fouilles dans des demeures appartenant à des musulmans, afin de ne pas insulter leur religion.


"Un rapport rédigé par l'Association des chefs de police affirme que les policiers devront faire preuve de sensibilité envers la religion musulmane quand ils effectueront des recherches pour trouver des drogues et des explosifs.


«Afin de ne pas insulter les musulmans, les policiers devront utiliser les chiens renifleurs dans des situations exceptionnelles seulement. En effet, la religion musulmane interdit les contacts avec les chiens, qu'ils considèrent comme malpropres...»


La capitale des islamistes


On dit souvent que la France et l'Angleterre sont les parents du Québec.


Quelle attitude, selon vous, devrait inspirer le Québec dans le dossier des accommodements? L'attitude ferme de la France ou l'attitude à-plat-ventriste de l'Angleterre?


Depuis des années, l'Angleterre joue la carte de la complaisance, en se disant: «Plus on est gentils avec les extrémistes, plus ils sont gentils avec nous et mieux ils s'intègrent...»


Or, qu'est-ce que cela leur a donné? Rien. Londres est devenue la capitale des islamistes. Les Anglais ont tellement peur de passer pour racistes qu'ils n'osent plus rien dire.


Même leurs chiens marchent sur le bout des pieds...


Deux poids...


Selon des organismes de lutte contre les agressions sexuelles, le calendrier Molson, qui montre de jolies filles en petite tenue, est sexiste. O.K., d'accord.


Mais comme me l'a écrit un lecteur, Gilles Boutin, pourquoi ne condamne-t-on pas le calendrier des pompiers, alors?


La vue d'une pitoune serait-elle plus choquante que celle d'un piton?
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selene
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Re: Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en

Message non lu par selene »

dexter a écrit :C'est le droit du sol en soit qui est débile, la france n'est pas un moulin c'est aussi un pays avec des habitant de souche, le seule droit du sol dans l'histoire est celui que se donnait un envahisseur.
e,


bjr Dexter

Je suis tout-à-fait d'accord avec toi ! pour être citoyen d'un pays , encore faut-il en accepter les moeurs, le mode de vie, de pensée , etc etc ... et une nationalité çà se mérite et doit donc faire l' objet d'une démarche personnelle et volontaire prouvant que l' on adhère aux valeurs du pays en question et que l' on veut vraiment faire partie intégrante de la société de ce pays !
La preuve est que ce fameux droit du sol n' existe pas dans les pays musulmans eux-mêmes et ce sont eux qui ont raison finalement .
Quand on voit qu' en France , en vertu de cette connerie de droit du sol , on a donné d'office cette nationalité à une catégorie de gens qui se révèlent par la suite complètement inintégrables et crachent royalement sur ce pays alors que leur vraie place est en arabie ou en afghanistan , on mesure tous les dégâts qu'un tel principe ( droit du sol) cause aujourd'hui !
Je sais pertinemment que tous les musulmans ne sont pas comme çà ( et heureusement ) et ne demandent qu'à vivre paisiblement , il n' empêche qu'un bataillon de brebis galeuses ( salafistes radicaux ) a bel et bien investi l' espace et ne cherche qu'à se développer davantage pour polluer ce pays et on est bien obligés de se les coltiner quand même car ils sont français ! et c'est tout simplement inadmissilble de voir qu'ils se croient en terrain conquis et cherchent, par des provocations à outrance, à déstabiliser une société entière !
Mais j' ai confiance car ... tant va la cruche à l'eau comme on dit qu'elle finit par casser . Et elle cassera un jour ou l' autre !
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yacoub
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par yacoub »

Symposium : La haine sous le Niqab

Par Jamie Glazov




FrontPageMagazine.com | Vendredi 25 avril 2008

A quelles impulsions répond le désir de couvrir une femme d’un drap noir enveloppant tout son corps avec juste une petite ouverture pour les yeux ? Pour en débattre avec nous aujourd’hui, Frontpage Symposium a rassemblé un distingué aréopage. Nos invités sont :

Nonie Darwish : auteur et fondatrice de ArabsForIsrael.com. Fille d’un officier de haut rang de l’armée égyptienne, elle a grandi au Caire et à Gaza. Elle donne maintenant des conférences dans tout le pays à des organisations civiques, des universités, des églises et des synagogues. Elle est l’auteur de Now They Call Me Infidel: Why I Renounced Jihad for America, Israel, and the War on Terror.



Brigitte Gabriel : journaliste et productrice d’émissions d’information, elle a commencé sa carrière en devenant l’un des piliers de World News, une émission d’information du soir diffusée à travers le Moyen Orient pour laquelle elle analysait les évènements du Moyen Orient. En tant qu’experte du terrorisme et que fondatrice de l’ONG AmericanCongressforTruth.com, Brigitte voyage beaucoup et prend régulièrement la parole sur les sujets lies au Moyen Orient. Elle est l’auteur de Because They Hate: A Survivor of Islamic Terror Warns America.


Dr Nancy Kobrin, psychanalyste, arabisante et experte du contre-terrorisme.


David Gutmann, professeur émérite de Psychologie et de Sciences du Comportement à la Northwestern University Medical School de Chicago.


Abul Kasem, ex-musulman et auteur de centaines d’articles et de plusieurs livres sur l’Islam dont Women in Islam. Il a contribué aux ouvrages collectifs Leaving Islam – Apostates Speak Out et Beyond Jihad: Critical Views From Inside Islam.
[Pas de photos pour raisons de sécurité]

et

Phyllis Chesler, professeur émérite de Psychologie et d’Études féminines à la City University de New York, psychothérapeute et auteur de treize livres dont : Women and Madness, The New Anti-Semitism et The Death of Feminism dans lesquels elle décrit comment l’apartheid sexuel islamique s’est propagé en Occident. Elle a décrit par écrit pour Frontpage Magazine sa captivité en Afghanistan. Elle tient un blog et peut être contactée via son site web : www.phyllis-chesler.com.
FP : Dr Nancy Kobrin, Abul Kasem, Nonie Darwish, Brigitte Gabriel, Dr David Gutmann et Dr Phyllis Chesler, bienvenue au Symposium Frontpage.

Nous nous sommes réunis ici aujourd’hui pour discuter du Niqab, le vêtement noir des femmes musulmanes couvrant le corps de la tête aux pieds, avec juste une mince ouverture pour les yeux. Nous voyons de plus en plus de Niqabs dans nombre de nos cités occidentales.

J’aimerais débattre des aspects psychologiques du Niqab. Pourquoi une culture veut-elle ainsi couvrir les femmes de la tête aux pieds ? Un élément est la haine (et la haine d’eux-mêmes) que les hommes derrière cette idéologie éprouvent au point d’essayer de chasser le leur vue et de leur esprit le genre féminin. Mais un autre élément est aussi ces femmes qui le portent volontairement (et ce n’est pas le cas d’un grand nombre bien-sûr). Leur psychologie est aussi très intéressante quant à la manière dont ils considèrent les femmes non voilées. Il s’agit d’une forme de discrimination dont on ne débat presque jamais dans notre société.

Il est extrêmement fascinant, et déplaisant, de voir comment notre culture bride ce débat. La gauche nous serine sans-cesse que nous devons être tolérants envers les femmes musulmanes qui veulent porter le voile. Mais la vraie question est celle des femmes musulmanes qui ne veulent pas porter le voile et qui sont en butte à la violence et à la discrimination au sein de leurs propres communautés et familles si elles ne le portent pas ! Quand la gauche s’en indigne-t-elle ? Quand la gauche défend-t-elle ces musulmanes ? Et dans nos sociétés, ces hommes et femmes musulmans qui insultent et regardent de travers les musulmanes et non musulmanes qui ne se voilent pas? Où sont les cours de sensibilisation que la gauche devrait mettre en place pour eux si elle croit réellement au multiculturalisme et à la tolérance?

Dr Kobrin, commençons par vous. Quelle serait votre première remarque sur le Niqab – du point de vue de certains des thèmes que j’ai présentés – pour lancer notre discussion?

Kobrin: Merci Jamie. Je suis très honorée de participer à une discussion d’un tel intérêt et ravi que FP lui ait consacré un espace.

Le débat sur le voile, le niqab est complexe : il peut être appréhendé de plusieurs points de vue distincts – religieux, culturel, psychologique et même linguistique.

Les mots, niqaab (sing.) et nuqub (pl.) dans leur racine Arabe signifient porter, percer, faire un trou. Le caractère sexuel de la racine de ce mot semble évident. En Hébreu et en Araméen la même racine existe. En Hébreu moderne il y a le mot nikBA, qui signifie « tunnel » et plus important, le propre mot pour « femelle », nekeVA dérive de cette racine. Pourtant de nos jours, il n’existe pas de phénomène de voile qui soit comparable même de loin à ce qui se passe dans la Oumma globale.

Pourquoi ai-je commencé par cette comparaison? Le contraste illustre comment deux peuples sémites ont divergé dans leurs coutumes et leurs pratiques tout en ayant tant de points communs linguistiques et culturels. L’un s’est modernisé tandis que l’autre a continué à stagner. La culture arabo-musulmane reste une culture de la honte et de l’honneur. Celui qui est honteux se cachera toujours mais de différentes manières. En l’espèce, le male a tellement honte d’être né d’une femme et d’avoir été dépendant d’elle qu’il doit ensuite la renier.

Le voile est un moyen de contrôle/domination lié à la soumission et à l’asservissement de la femme. Le foulard est le premier pas sur la pente savonneuse de l’asservissement qui mène à la burqa et/ou au niqab. C’est une culture si réprimée sexuellement que les hommes bâchent la femme pour éviter d’être troublés sexuellement par son essence. Quand ils y sont exposés, ils se sentent non seulement très excités mais menacés et vulnérables, un état d’esprit intolérable en Islam sauf en présence d’Allah. (communication personnelle, J. Lachkar)

Il est déroutant de penser qu’il existe des musulmanes fondamentalistes qui exigent d’avoir le droit de porter le niqab et sont parfois plus djihadistes que les hommes. Peut-être certaines de ces femmes ont elles l’illusion d’être protégées par le voile et compensent-elles leur statut inférieur par cette bravade agressive.

Mais pourquoi ? On peut spéculer sur le fait que la haine intériorisée du male envers la femelle conduit chez cette dernière à la haine de soi et à la dissociation (NDLR : réaction de se couper du stress infligé, de même que de la gamme d’émotions pénibles qui en découlent, en allant se réfugier dans un monde de fantaisie). Cela déconnecte ces femmes d’une vision plus saine d’elles-mêmes. Leur bravade agressive masque leur profonde humiliation et leur terreur.

Mais quelles sont les terreurs de ces femmes ? Mon sentiment est que c’est plutôt simple mais mortellement grave – elles sont terrorisées à l’idée d’être assassinées par leur proches parce qu’elles vivent sous une menace de mort. Pour maîtriser cette pénible situation, elles adoptent le code vestimentaire dans un esprit de revanche.

Mettre le niqab c’est comme se couper un doigt en offrande aux dieux. Elles le font dans l’espoir d’apaiser la fureur meurtrière masculine. Le niqab est un message non verbal d’une culture coupée de la vie, du sens même de la vie et qui en a peur.

FP: Brigitte Gabriel?

Gabriel: La tragédie de l’enveloppement de la femme dans le Niqab est l’effort conscient de réduire les femmes à des ombres invisibles rôdant à l’arrière-plan de l’existence. Ce qui a débuté comme un symbole d’oppression est maintenant devenu une cause et une profession de foi vestimentaire que des femmes, particulièrement dans le monde Islamique, imposent de porter à d’autres femmes musulmanes si elles ne veulent pas être accusées d’être des mécréantes ou d’être indignes du mariage.

Puisque dans le monde islamique la plupart des femmes ne sont pas autorisées à travailler, leur réputation et leur honneur au sein de la communauté sera le facteur décisif dans leurs perspectives de mariage. Sur le marché du mariage, plus une femme respecte les pratiques islamiques plus sa valeur augmente. Une femme portant le Niqab est un désirable symbole d’obéissance et de complète soumission à sa religion et à ses enseignements, ce qui en fait la parfaite servante de l’homme. La plupart des femmes subiront plus de pressions des femmes que des hommes de leur famille pour leur faire porter le Niqab. De nos jours, avec la montée de l’islamisme dans le monde, les Niqab, Hijab, Burka ou voiles sont devenus pour les femmes musulmanes un symbole à la mode également arboré en Occident par les femmes musulmanes pour afficher leur fierté de leur héritage islamique.

Quand une femme se voit déniée de la moindre valeur par sa religion, comme c’est le cas avec l’Islam, elle s’accroche au moindre symbole qui lui vaudra le respect en tant que « bonne » femme dans sa société. Dans le monde arabe, il y a un dicton destiné aux femmes : "Allah Yustur Alaiki", puisse Allah couvrir ta honte ! Son existence telle que Dieu l’a créée est honteuse et doit être couverte, d’abord par un voile et ensuite par un époux. Le Niqab est la réponse à cette prière.

Darwish : Selon plusieurs hadiths, le corps de la femme est Awrah, le mot Arabe pour pudendum, les organes génitaux externes, et quelque chose de honteux, particulièrement pour la femme. Elle doit couvrir sa honte. Mais au lieu de civiliser l’homme et de l’élever au-dessus de son animalité en lui apprenant le contrôle et le respect du corps de la femme, l’Islam reporte le poids de la responsabilité de l’homme sur la femme. Ainsi donc, c’est la faute de la femme quand la lubricité incontrôlable de l’homme le fait pécher. La loi de la Charia islamique favorise l’homme au détriment de la femme en exigeant qu’elle couvre son corps pour le salut de l’homme. Pour l’école radicale Hambalo- Wahhabite, il faut même qu’elle porte un vêtement couvrant chaque pouce de son corps qui la fasse ressembler à un fantôme.

La musulmane dévote ne peut pas rejeter la charia parce que la rejeter revient à rejeter Allah lui-même. Sa solution pour obtenir respect et pouvoir dans la société est souvent “Si tu ne peux pas les battre, joins-toi à eux.” C’est ainsi que beaucoup de femmes musulmanes ont obtenu du pouvoir et du respect en devenant aussi radicales, si pas plus radicales, que les hommes et leur radicalisme est exprimé de la manière la plus frappante à travers leur habillement. En choisissant de porter un vêtement parfaitement déshumanisant et même effrayant, elle se prouve à elle-même et aux autres qu’elle a autant de valeur et qu’elle est aussi sainte que les épouses de Mahomet. Elle peut maintenant exiger le respect de la société musulmane pour son sacrifice.

Quant aux musulmanes qui, en Occident, choisissent de porter le Niqab sans avoir subi de pression familiale, je pense que ce sont des musulmanes militantes qui veulent dire à l’Occident qu’elles sont pour la charia. J’ai un jour demandé à une femme pourquoi elle portait le Niqab ? Elle m’a répondu c’est “ma façon de faire le djihad.” Alors que je visitais une mosquée au début des années 80, on nous a dit : “Ne vous assimilez en Amérique.” Et je crois que le Niqab est le défi ultime lancé aux libertés et à l’égalité des sexes de l’Occident.

Gutmann: Le Niqab me rappelle la forme de la tente bédouine, conçue pour la mobilité, l’intimité et la protection. C’est ainsi que, même quand elle marche dans la rue, la femme arabe traditionnelle reste confinée dans sa "maison".

Même dans la maison traditionnelle arabe, les femmes de la maison n’ont pas de contact avec les hommes de l’extérieur.

Ces derniers sont accueillis et reçus par les hommes de la maison dans une sorte de zone neutre, le Diwan, la pièce destinée à recevoir les invités, et les femmes n’y sont que des voix déformées provenant des lointains espaces "féminins" de la maison. En portant le Niqab quand elle s’aventure à l’extérieur, la femme arabe reste dans une extension de son espace domestique fermé qu’elle emmène avec elle.

Le Niqab fonctionne ainsi comme une sorte de système immunitaire qui maintient le monde interne, le domaine derrière le tissu, dans un état stable, prévisible. Même quand une femme arabe s’aventure à l’extérieur dans un monde caractérisé par le mouvement et le changement, elle emmène à l’intérieur de son Niqab une extension de son monde domestique stable.

La femme traditionnelle arabe ne contrôle pas grand chose. Il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre elles apprécient le Niqab pour l’illusion de contrôle qu’il procure à celle qui le porte.

FP: C’est un peu comme la maladie du trouble obsessionnel compulsif (toc). Il paraît qu'un grand nombre de personnes qui souffrent terriblement de cette maladie le font néanmoins parce qu’au plus profond d’eux-mêmes ils effectuent quelque chose qui est “à eux.” Ils ont été si meurtris et leurs limites ont été si embrouillées sur un ou plusieurs domaines qu’ils ont développé leurs T.O.C. et même si cela leur fait beaucoup de mal, c’est “à eux”, la chose sur laquelle ils peuvent exercer leur contrôle. Ainsi par exemple, même avec d'autres maladies, disons l'anorexie : quand une femme anorexique se prive de nourriture, c’est elle-même qui s’affame et personne d’autre, c’est une affirmation d’indépendance et d’autonomie, quelque chose qu’elle n’a jamais eu avant dans un domaine vital pour elle, etc.).

Kasem: Il est intéressant de noter qu’avant la venue de l’Islam, les femmes d’Arabie jouissaient de beaucoup de liberté et de l’égalité.

Feu le professeur Phillip K. Hitti recense au moins deux femmes qui furent reines d’Arabie avant et pendant la période babylonienne. Ce sont Shamsi et Telkhunu. Qui plus est, il y a aussi eu Bilqis, la reine de Saba, une cité qui se serait située dans le Sud de l’Arabie.

A cette époque et même jusqu’à l’arrivée de l’Islam, les femmes ordinaires d’Arabie ne portaient aucun voile (hijab) ni ne se couvraient pas le visage (niqab). Le voile des femmes était strictement réservé aux femmes de la haute noblesse, comme les familles royales, et aux gens particulièrement riches et célèbres.

La première femme de Mahomet, Khadijah, était une femme d’affaire, la plus riche femme d’Arabie. Il n’y a aucun indice permettant de suggérer que de son vivant elle ait porté le voile sous l’une ou l’autre forme. Cela vaut aussi pour les autres épouses de Mahomet jusqu’à ce que Mahomet les force à se couvrir du niqab, officiellement sur ordre d’Allah via quelques versets du Coran.

Alors pourquoi Mahomet a-t-il infligé cette forme d’oppression vestimentaire aux femmes musulmanes ? Pour le savoir, nous devons consulter les hadiths. La principale cause du voilage des épouses de Mahomet et des femmes musulmanes en général est enracinée dans le primitif système de latrines du désert d’Arabie.

Après la mort de Khadijah, Mahomet a rapidement dilapidé la fortune que Khadijah lui avait laissée. Il devint si pauvre qu’il pouvait à peine subvenir à ses besoins. Quand il a émigré à Médine, lui et ses adeptes étaient dans la misère. A cause de cette terrible pauvreté, Mahomet a été obligé de loger ses épouses dans des logis où les toilettes/sanitaires étaient très primitifs voire inexistant. Il n’avait pas d’autre choix que de demander à ses femmes de se rendre sur un terrain à proximité et d’y répondre à l’appel de la nature.

Dans un hadith du Sahih Bukhari (1.4.149) nous lisons que Mahomet avait permis à ses femmes de sortir dans le désert et de se cacher sous les arbres et les buissons dans un coin isolé à ciel ouvert pour déféquer, bien qu’il ait restreint cette permission aux heures de la nuit. En clair ses épouses ne pouvaient sortir se soulager qu’à la nuit tombée quand personne ne pouvait les voir.

Dans un autre hadith du Sahih Bukhari (6.60.203) nous lisons qu’avoir des relations sexuelles au grand air, à ce même endroit où les défécations avaient lieux, était assez fréquent. En d’autres termes, ces endroits dans le désert où il y avait des buissons et des palmiers étaient des lieux où de nombreuses personnes qui n’avaient pas d’intimité chez elles se rendaient tant pour se soulager que pour avoir des relations sexuelles. C’était l’usage des bédouins arabes depuis la nuit des temps.

En tous cas, Omar, le second Calife de l’Islam pressait Mahomet de changer tout cela.

Conformément aux instructions, les femmes de Mahomet commencèrent à se rendre de nuit sur une plaine pour répondre à l’appel de la nature sans porter de voile ni de vêtements couvrants. Omar croisait souvent ces dames et se sentait gêné et mal à l’aise quand il les voyait répondre à l’appel de la nature sur cette plaine sans protection pour leur intimité. Il demanda à Mahomet de couvrir ses épouses avec des voiles chaque fois qu’elles sortiraient pour faire leurs affaires sur le terrain la nuit.

Au début, Mahomet ignora les plaintes d’Omar. Mais comme Omar continuait à le harceler, Mahomet se tourna vers Allah pour Lui demander une suggestion (puisqu’il n’avait pas d’argent pour résoudre ce problème de toilettes). Allah s’empressa de faire descendre le verset sur le voile (33:59)

Ce contexte du voilage et du “niqabage” démontre qu'il n'y a aucune raison indiscutable d’imposer ce système infâme, misogyne et barbare aux femmes musulmanes.

Aujourd’hui, nous constatons que partout dans le monde cette barbare coutume bédouine du septième siècle est revenue à la mode. Ne pouvant plus se contenter des femmes musulmanes, on fait aussi pression sur les femmes infidèles pour qu’elles se couvrent, parce que, selon les critères islamiques, ces femmes infidèles qui ne portent pas le niqab islamique sont des salopes, des putains et sont mûres pour le viol islamique par les hommes musulmans.

Selon l’islam, les musulmans sont en guerre perpétuelle contre les non musulmans. Partout où il y a ne serait-ce qu’un bout d’Islam (même un seul musulman) il lui incombe de faire respecter l’Islam dans la mesure de ses moyens. Cela signifie que selon la loi islamique (Sharia), les femmes infidèles qui ne se plient pas au code vestimentaire islamique sont les captives des musulmans vivant dans le territoire infidèle. Dans la Hedaya (NDLR : la Guidance), le code de loi Hanafite, nous lisons que l’homme musulman qui vit en terre infidèle est autorisé à avoir sans restriction des relations sexuelles avec les femmes non musulmanes sans avoir besoin de les épouser. Ceci devrait expliquer pourquoi, dans le monde des infidèles, tant d’hommes musulmans sont appréhendés pour avoir violé les « allumeuses », « traînées » et « putains » des pays occidentaux. Elles méritaient de se faire purifier par un viol islamique, comme diraient beaucoup de musulmans.

La haine islamique pour les femmes occidentales qui ne couvrent pas leurs corps de « tentes » islamiques ne connaît pas de limite. En 2006, le Mufti d’Australie, le Cheikh Hilali considérait ces femmes occidentales comme de la viande « pour les chats », c’est-à-dire : ces femmes occidentales méritent d’être mangées (sexuellement) par les hommes musulmans qui les croisent. Nous pouvons ne pas aimer ce que le Mufti Hilali a dit mais il a parfaitement raison. L’Islam permet aux hommes musulmans de violer les femmes non musulmanes qui ne couvrent pas leur “viande”. En voici la preuve :

Dans le verset 33:59. Allah dit : O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Le plus éminent des auteurs de tafsir (exégèses), bin Kathir commente ce verset :

Ici Allah dit à son Messager de commander aux croyantes, particulièrement à ses épouses et à ses filles, à cause de leur position honorable, de ramener leurs Jibes (NDLR : djellaba ) sur leurs corps, de sorte qu’elles se distinguent dans leur apparence des femmes de la Jahiliyyah (les non musulmanes) et des esclaves. Le Jilbab (NDLR : djellaba ) est un Rida', porté par dessus le Khimar (NDLR : tout ce qui couvre la tête). C’était l’avis de Ibn Mas'ud, de 'Ubaydah, de Qatadah, d’Al-Hasan Al-Basri, de Sa'id bin Jubayr, d’Ibrahim An-Nakha'i, de 'Ata' Al-Khurasani et d’autres. C’est comme le Izar employé aujourd’hui. Al-Jawhari dit : "Le Jilbab est le fourreau. 'Ali bin Abi Talhah rapporte que Ibn 'Abbas a dit que Allah a commandé aux femmes croyantes de couvrir leur visage depuis le sommet de leur crane avec le Jilbab en ne laissant voir qu’un seul œil quand elles ont besoin de sortir de leurs maisons. Muhammad bin Sirin a dit, "J’ai interrogé 'Ubaydah As-Salmani à propos du Ayah : (ramener leurs Jalabib sur leurs corps.) Il a couvert son visage et sa tête en ne laissant voir que son oeil gauche.'' (Il est préférable qu’elles se présentent ainsi pour ne pas être ennuyées) Cela veut dire que si elles le font, on saura que ce sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des prostituées.

S’il vous plait, relisez encore une fois la dernière phrase :

[Si elles le font, on saura que ce sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des prostituées —ibn Kathir]

L’explication de ibn Kathir signifie que :

Les musulmanes doivent toujours veiller à couvrir leur “chair” chaque fois qu’elles sortent.

Les femmes infidèles qui ne cachent pas leur “chair” dans le Jilbab et le Hijab sont soit des esclaves soit des prostituées.

Les Australiennes blanches qui ne s’habillent pas islamiquement sont donc des esclaves ou des prostituées.

En Islam, les hommes musulmans ont le droit d’avoir sans restriction des rapports sexuels avec leurs servantes et/ou leurs esclaves sexuelles. Un musulman ne commet un viol que si et seulement si, il a des relations sexuelles avec une musulmane en dehors des liens du mariage. Imposer de force des relations sexuelles à une femme infidèle non voilée ne constitue absolument pas un viol, islamiquement parlant.

La conclusion naturelle est que les hommes musulmans sont complètement libres de violer islamiquement ces femmes infidèles si ces prostituées tombent entre les mains des musulmans.

J’ai cité le Coran et le tafsir d’ibn Kathir pour dissiper les doutes que les non-musulmans pourraient avoir sur la haine impénitente que l’Islam a pour les femmes infidèles qui ne se soumettent pas aux spécifications islamiques du code vestimentaire féminin.

Brigitte Gabriel a fourni de bonnes raisons pour expliquer comment tant de femmes musulmanes sont mises sous pression par les femmes dijhadistes pour se voiler. Beaucoup de musulmans préfèrent épouser des musulmanes inclinant vers la religion et, pour une femme, se voiler est la plus sûre manière de prouver sa musulmanité. Ainsi donc, nous pouvons sans risque en conclure que beaucoup de musulmanes portent à contrecœur cet inconfortable, hideux, effrayant et potentiellement dangereux costume islamique juste pour se trouver un bon mari. Pour nombre de musulmanes, porter le hijab et le niqab est la plus sûre méthode pour attraper un “bon” mari musulman.

Nonie Darwish a raison quant elle dit que l’Islam considère la femme comme un objet de honte. Tout son corps, de la tête aux pieds est obscène, pudenda, qu’il est nécessaire de couvrir chaque fois qu’elle s’aventure à l’extérieur. Cette haine extrême des femmes est enracinée dans de nombreux versets du Coran et dans de nombreux sahih (authentique) ahadith qui qualifient les femmes de bestiales, mauvaises, pécheresses, lascives et stupides. Pendant son dernier hajj, Mahomet a fait un dernier sermon sur les femmes. Il a dit :

“O Peuple, il est vrai que vous avez certains droits à l'égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Et c’est votre droit qu’elles ne fréquentent pas des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne commettent aucune indécence (fahishah). Si elles le font, alors Dieu vous permet de les enfermer dans leurs chambres et de les battre, mais pas trop severement. Si elles s’abstiennent [du mal], alors à elles appartient le droit d'être nourries et habillées convenablement (bi’l-maruf – selon la coutume). Traitez bien les femmes, car elles sont [comme] des captives impuissantes (‘awan) avec vous et ne possèdent rien pour elles-même. Vous les avez prises comme un dépôt de Dieu et la jouissance de leurs personnes vous est licite par une permission de Dieu, Raisonnez bien, donc, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets, O peuple. J’ai transmis le Message, j'ai laissé parmi vous ce qui, si vous y tenez fermement, vous préservera de l'égarement : c’est le Livre de Dieu et la sunnah de Son Prophète. Ecoutez mes paroles, O Peuple, parce que j’ai transmis le message et [l’ai] compris. Tenez pour certain que chaque musulman est un frère pour le musulman, et tous les musulmans sont frères en religion. Vous savez que les Musulmans sont frères. Un Musulman n'a droit qu'à la part des biens de son frère qu'il lui cède de plein gré, Ne soyez pas injustes envers vous-même. O Dieu, Ai-je bien transmis le message?” On [m’] a rapporté que le peuple a dit : “O Dieu, oui.” Et le Messager de Dieu a dit : “Sois témoin Ô Dieu,..” (Tabari, vol.9, pp.112-114).

Chesler: je suis bien de l’avis de Kobrin qu’une société de la honte et de l’honneur impose que les femmes soient endoctrinées à avoir honte de leur nature et à s’envelopper pour aider les hommes à éviter la tentation.

Puis-je toutefois suggérer que cette tendance existe aussi chez les Juifs, surtout chez les extrémistes, Juifs Orthodoxes(rejetant la modernité). Leur mini-version de la femme est que les femmes de ces Orthodoxes rejetant la modernité sont censées être invisibles à la synagogue, cachées derrière une mehitza (barrière, écran, grillage); ne pas participer ou alors en silence au service religieux et s’habiller très pudiquement, tout cela pour ne pas tenter les hommes. Mais une islamisation semble être en cours dans certains quartiers de la Jérusalem juive. Récemment, des femmes ont été agressées parce qu’elles refusaient de s’asseoir à des places séparées à l’arrière du bus ; des femmes pourtant déjà vêtues très pudiquement ont été agressées parce que leur tenue n’était pas encore jugée suffisamment pudique ; les femmes juives n’ont toujours pas le droit de faire une lecture de la Torah en groupe dans le calme mais à voix haute devant le Mur des Lamentations ; et il y a eu le cas d’une une secte dont les hommes qui la dirigeaient exigeaient que les femmes juives s’enveloppent dans des burqas et permettent aux chefs de la secte d'instituer la pédophilie comme une forme d'éducation des enfants.

Kobrin a raison de considérer que les femmes musulmanes sont terrifiées à l’idée d’être assassinées au cours d’un crime d’honneur et adhérèrent avec zèle à un code vestimentaire dégradant.

Je suis d’accord avec Gabriel (que j’ai précédemment citée à ce sujet dans The Death of Feminism), à savoir que très littéralement les femmes musulmanes arabes "couvrent leur honte." On les rend honteuses de leurs corps de femmes, de leur sexe, de leur essence. Et pourtant, les femmes vont encore plus loin. Tout comme les hommes, non seulement les femmes intériorisent leur honte mais elles l’infligent aux autres femmes, elles maintiennent les autres femmes dans la norme et la soumission. Ou commèrent contre d’autres et les calomnient jusqu’à ce que les hommes soient forcés de tuer la femme ciblée pour préserver "l’honneur."

Je suis d’accord avec Darwish que les femmes voilées sont punies pour la lubricité masculine et que ces femmes, exactement comme les femmes battues, croient que l’obéissance à un code vestimentaire leur vaudra le respect.

Evidemment, il s’agit d’une fausse impression de pouvoir et de contrôle. Je partage le point de vue de Darwish pour qui le niqab est une "forme de djihad." Je déplore que les occidentaux, y compris les libéraux, gauchistes et féministes refusent absolument de le comprendre et considèrent au contraire le voile (foulard, niqab) comme un choix personnel et religieux que l’Occident doit tolérer s’il veut être conforme à ses propres principes.

Je suis d’accord avec Gutmann que les femmes voilées, bâchées, burqaïsées sont comme des "prisons ambulantes" et que la soumission à ce code vestimentaire ne donne aux femmes qu’une illusion de contrôle sur leur vie.

Cependant, je dois souligner que des femmes non voilées, non burqaïsées sont harcelées sexuellement dans les rues ; en Iran et en Afghanistan, elles sont arrêtées, battues et cela peut aller jusqu’à être tuées. Cela se passe aussi en Europe, en Amerique et en Australie. (des jeunes filles et des femmes sont menacées, battues, et assassinées au cours de crimes d’honneur pour avoir refusé de porter le niqab ou le foulard).

Récemment, au Caire, il y a un an ou deux, après le Ramadan, un groupe d’un millier d’hommes se sont livrés à une "émeute sexuelle" et ont déshabillé et tenté de violer des femmes non voilées ou partiellement voilées. Toutefois, dans leur frénésie de lynchage, ils ont aussi agressé des femmes complètement voilées.

Porter le niqab ne garantit donc pas d’être à l’abri des émeutiers et des prédateurs mâles.

J’ai trouvé très intéressantes les explications de Kasem sur le lien entre le caractère primitif du système de latrines à l’époque de Mahomet et l’ordre qu’il a, en conséquence, donné à ses femmes de se voiler. Je me demande si ces faits sont bien connus ou s’ils sont controversés.

Il est totalement correct quant à la licence sexuelle donnée aux hommes musulmans envers les femmes non voilées. Paradoxalement, la femme "libre" est celle qui se soumet à l’Islam et au niqab. Toutes les autres femmes sont des "traînées" ou des "putains" et peuvent être violées à volonté.

Une fois encore, je désespère que les occidentaux le comprennent un jour. Evidemment tous les musulmans ne violent pas des infidèles et ne précipitent pas des avions sur le World Trade Center mais la plupart des musulmans, à commencer par les dirigeants musulmans, ne condamnent pas ouvertement ces actes, pas plus qu’ils ne les combattent ouvertement d’ailleurs. Seule une poignée le fait.

Kobrin: Je veux souligner l’importante analogie avec les TOC et l’anorexie que vous avez tracée, Jamie. Vous avez parfaitement raison. Le niqab a des avantages illusoires et des inconvénients concrets – les femmes attribuent une signification compensatoire à un accoutrement qu’elles n’ont pas d’autre choix que de porter. Elles essaient d’en tirer le meilleur parti mais cela revient à un prix psychologique considérable : la soumission et le maintien à l’état dissocié. Le rôle psychologique du niqab facilite le processus permanent de lavage de cerveaux. Oui, les femmes peuvent se cacher derrière le voile et en tirer un sentiment de puissance comme David Gutmann le souligne, mais ce n’est qu’une illusion de puissance parce que dans une société où vous vivez sous la menace d’une épée de Damoclès, vous devez vivre dans le déni pour continuer à mener votre vie quotidienne.

Cependant, au fur et à mesure qu’une femme se sent plus forte, petit à petit elle tente de maîtriser les effets cumulés de ses traumatismes chroniques et commence à se débattre contre les griffes du niqab et même se mettre derrière un volant et à commencer à conduire en Arabie Saoudite. Quand on a enduré tant de traumatismes, on doit passer par un long processus avant de pouvoir se débarrasser des liens malsains avec l’objet de persécution oppressif dont on est devenu dépendant – que ce soit un TOC, l’anorexie ou un niqab. Chaque chose en son temps mais cela prend énormément de temps ; il n’y a pas de solution miracle.

Le terrorisme est très mal compris. J’agrée de tout cœur avec Phyllis Chesler que nous constatons que cette agressivité envers les femmes se diffuse même dans la société Israélienne juive. La violence islamique djihadiste influence aussi les autres cultures parce qu’elle est devenue globale et que son agression nourrit l’agression. Cela doit être tué dans l'oeuf. C'est pour cela aussi que des limites doivent constamment être posées. Le Niqabage n’est rien d’autre que de l’intimidation. Il ne peut être toléré, même en Arabie Saoudite.

Brigitte Gabriel souligne la très concrète nature problématique d’un tel accoutrement, qui littéralement recouvre ce qui est désigné comme un objet de honte. Le terrorisme est un comportement concret et littéral. Il implique aussi toujours la projection. Les hommes nous disent à travers ce très révélateur message non verbal du niqab qu’ils sont terrifiés par la femme et qu’ils se sentent complètement insuffisants et émasculés, c’est pour cela que l’homme musulman doit violer les femmes, les infidèles comme les siennes. Pathétiquement, ils ne connaissent pas d’autre façon de se comporter avec une femme.

Via le Coran et les Hadiths, Abdul Kasem a brossé un très important tableau de l’historique de la naissance du niqab. En tant que psychanalyste, le fait que ce soit lié à une histoire de latrines ne m’étonne pas car cela nous ramène au sadomasochisme anal du terrorisme et à l’obsession perverse du corps. C’est la pornographie muette du terrorisme. Les hommes sont très confus quant à leur identité sexuelle. Ils ne savent pas comment se comporter sainement avec l’autre – c’est lié à leur culture mais c’est violent.

L’autre jour, je suis allée dans un petit magasin local ici à Saint-Paul [NDLR :Minneapolis] et je me suis retrouvée face à une Somalienne en niqab en train de travailler dur dans cette boutique. Croyez-moi, ce n’est pas leur tradition mais pour toute une série de raison elle l’a adopté, signalant non verbalement son djihad personnel ainsi que Nonie Darwish l’a dit. Mais exactement comme pour l’affaire des chauffeurs de taxis refusant de transporter de l’alcool et le pataquès des « flying imams » ici dans les Twin Cities [NDLR :Minneapolis-Saint Paul ], j’ai appris qu’il s’agit d’un djihadisme inspiré par les Arabes et les Frères Musulmans qui intimident et entraînent ceux qui se sentent inférieurs dans la hiérarchie de l’Islam et cherchent désespérément à se faire accepter. Les Arabes enveniment la situation. Il faudra beaucoup de temps pour amener un changement mais ce n’est pas impossible, nous devons fermement mettre le holà à ce genre d’agression et de violence et ne pas céder aux intimidations.

FP: Merci Dr Kobrin, je suis un peu intrigué par votre référence au “ sadomasochisme anal du terrorisme.” Pouvez-vous développer un peu cela ?

Kobrin: J’emploie le terme sadomasochisme anal dans un sens plus métaphorique. Mon point de vue est qu’il s’agit fondamentalement d’une société de la rétention anale qui mène à la privation et à l’autopunition, lesquelles se transforment ensuite en un déchaînement d’agressivité envers ceux qui ont ce qu’ils n’ont pas. Cela trahit une jalousie primaire de la Liberté et de la Démocratie. Ils agressent ceux qu’ils envient. Le thème de l’analité émerge de concert avec celui de la soumission dans une partie du monde où les petits garçons sont violés analement, une cruelle façon d’apprendre ce qu’est la virilité. J’ajouterai cela à cet environnement de rétention, une fixation liée au sadomasochisme. Le niqab trahit une fixation sur le corps de la femme. Il est “pornographique” en ce sens qu’il stimule un éros pervers envers la sexualité féminine. J’ai commencé mes observations en citant les racines Sémitiques communes en Hébreu et en Arabe de ce qui tourne autour de la femme, bien qu’il y ait dans le Judaïsme des poches de clanisme patriarcal ultra-orthodoxe où la femme est asservie, globalement le Judaïsme s’est modernisé et adapté. Cela n’a pas été le cas de l’Islam Wahhabite qui est resté bloqué dans un regrettable mode d’envie et de destruction.

Gabriel : Le Dr Kobrin a soulevé un point intéressant quand elle à dit que l’Islam est une société dans laquelle “ils agressent ceux qu’ils envient.” Je pense aussi que les attaques sont perpétrées contre les “ennemis de l’Islam”, ennemis qu’ils voient comme des individus qui ne se laisseront pas contrôler par la théologie Islamique. La vue d’une femme dans un niqab est sexuellement stimulante pour l’homme musulman car cela représente une forme de contrôle machiste de la femme musulmane. Les traits du machisme et de la dominance islamique sont typiques de la culture islamique qui donne au male musulman la permission d’exercer le pouvoir et l’autorité sur les femmes musulmanes. La sexualité est contrôlée par le mâle musulman.

Le niqab est aussi le symbole du contrôle exercé par les hommes musulmans, de leur autorité au niveau de leurs familles et de la population musulmane du monde. Si l’Islam pouvait survivre sans les femmes, ils les élimineraient entièrement de leur société. Le niqab rappelle à la musulmane que son rôle dans la société islamique est d’être soumise à l’homme musulman et de procréer pour assurer la continuité et l’avenir de l’Islam.

Les sociétés islamiques sont suffoquées par les entraves à l’esprit et à la réflexion humaine. La théologie islamique est dominée par le machisme, la dominance, l’intolérance, la soumission et la violence envers quiconque n’est pas d’accord avec les principes de loi de l’Islam. Le niqab est un symbole constant et visible de tout cela.

Darwish: J’agrée en tous points avec les vues exprimées par M. Kasem quant aux liens entre les Hadiths et l’environnement physique et culturel de l’Arabie, ce désert où la vue porte loin et où les femmes devaient employer leurs vêtements comme une sorte de bouclier leur assurant une certaine forme d’intimité à une époque où les salles de bains modernes n’existaient pas. La description de Chesler de ces femmes cancanant et en rivalité avec les autres est également très juste quand elle dit qu’“elles commèrent contre d’autres et les calomnient jusqu’à ce que les hommes soient forcés de tuer la femme ciblée pour préserver "l’honneur." Très souvent ce sont les femmes qui forcent les autres femmes à se conformer au code vestimentaire islamique par une attitude « je suis plus pieuse que toi ». Les femmes musulmanes se déchirent souvent entre-elles au lieu de se soutenir et de se tenir côte à côte pour dire non au Niqab. C’est l’une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de mouvement féministe fort chez les femmes musulmanes. Les femmes musulmanes sont trop occupées à se conformer aux prescriptions les plus extrêmes de l’Islam dans l’espoir de réfuter les nombreux hadiths qui les décrivent comme peu fiables, inférieures ou « déficientes en intelligence et en religion’. Le niqab est un moyen de prouver que les hadiths négatifs se trompent. C’est la façon de la femme musulmane de dire : “oui les femmes peuvent être déficientes ou inférieures aux hommes mais pas moi. “

La description de la mentalité par le Dr Kobrin : “ Cela trahit une jalousie primaire de la Liberté et de la Démocratie. Ils agressent ceux qu’ils envient ” est tellement vraie et s’applique à de nombreuses facettes de la mentalité musulmane. Au lieu de respecter les différences des autres cultures, la culture musulmane se sent gravement menacée par elles. Ils veulent détruire toute forme d’opposition. La Démocratie occidentale est un perpétuel rappel de ce que les valeurs occidentales ont produit une société plus prospère et des relations homme /femme plus harmonieuses.

Les autres cultures sont censées se conformer aux normes musulmanes et quand cela n’est pas le cas, les Musulmans peuvent devenir furieux et hostiles. C’est comme un végétarien qui s’offense et se choque quand les autres mangent de la viande. Les standards musulmans, vestimentaires et autres, ont besoin de la menace, de la peur et de la pression pour s’imposer et la Liberté de choix occidentale est vécue comme une grave menace. Les musulmans ont terriblement peur de voir disparaître leurs traditions islamiques extrêmes si on les laisse au libre choix des gens.

Je ne peux même pas m’imaginer à quel point il doit être incommode de porter un Niqab toute la journée, surtout pour les femmes qui le font par choix en Occident. La femme est privée de la caresse du soleil sur sa peau et du vent soufflant dans ses cheveux tout en regardant le monde à travers un petit trou. Par son choix du Niqab, elle dit au monde : “Je suis un morceau de viande et je suis responsable de la lubricité des hommes et je dois supporter tout çà pour le salut des hommes, pour qu’ils ne commettent pas de péché en regardant mon corps.” Quel sacrifice ! Elle doit avaler la couleuvre, supporter l’attention que le Niqab attire, particulièrement les figures choquées des enfants. Elles représentent l’exact opposé de ce pour quoi les femmes américaines luttent. C’est le mouvement antiféministe ultime et en plus il est mené par des femmes. Paradoxalement, les féministes américaines sont compréhensives.

Gutmann: La signification particulière du Niqab mise à part, pourquoi y a t’il tant de tumulte en Europe, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord autour du code vestimentaire et des institutions islamiques ?

Pour ce qui concerne le vêtement, il y a une agitation permanente quant au port du voile en classe, du Tchador et du Niqab au travail et dans la rue et on exige des cours de gym et des vestiaires séparés pour les écolières musulmanes. Pour ce qui concerne les institutions, il y a beaucoup de pressions, particulièrement en Grande-Bretagne, pour faire passer les familles musulmanes sous la coupe de la Charia.

Notez-bien que toutes ces controverses ont trait à la manière dont les femmes musulmanes doivent s’habiller, à la dissimulation de leur chair nue aux yeux des infidèles et à la réglementation de leur situation conjugale.

Dit crûment, ces tempêtes dans un verre d’eau ont toutes pour objet le contrôle de la sexualité des femmes musulmanes de la diaspora dans le climat libéral des pays infidèles.

Le Dr Kobrin aurait son mot à dire sur tout ceci mais, quelle qu’en soit la cause, la peur de la sexualité féminine est intense et profondément enracinée chez les hommes arabes. C’est le pendant de la honte de la femme, une honte si énorme que les villageoises se soumettront à d’atroces et dangereuses clitoridectomies visant à effacer leur plaisir sexuel et leur désir.

Comme l’anthropologue israélien Raphael Patai le pose dans son étude classique "The Arab Mind", "les femmes sont considérées comme des animaux, hyper sexuées et voulant avoir des relations sexuelles avec n’importe quel homme." Cette phobie islamique de la sexualité féminine n’est pas une conséquence de la modernité mais a une longue histoire : dans la version non expurgée des Mille et un nuits, une histoire typique raconte comment un noble et beau prince, marié à une belle et aimante princesse, quitte son palais pour une mission. Dés qu’il a passé le seuil, sa princesse s’empresse de copuler avec un esclave noir, sale et laid, mais bien membré. Le message est clair: les femmes ont un appétit sexuel incontrôlable et insatiable qui se portera sur n’importe quel objet, même le plus inapproprié.

En occident, les émigrés musulmans veulent profiter du meilleur niveau de vie et des libertés politiques mais ne veulent pas que leurs femmes soient libérées comme eux. Dans leur esprit, la libération sociopolitique de la femme finira par entraîner sa terrifiante libération sexuelle et l’avènement de la femme sexuellement omnivore.

Par conséquent, pour le confort et la sécurité psychologique du mâle musulman, les leaders islamiques veulent transformer les usages et la législation des pays hôtes pour que le contrôle patriarcal sur les femmes soit maintenu dans des sociétés égalitaires et démocratiques. Le mouvement Islamique exige en effet que les sociétés libérales détricotent leurs lois et leurs institutions pour créer ou recréer l’environnement social d’intense répression sexuelle que les "patriarches" ont quitté quand ils ont immigré en Occident.

Ils commencent enfin à se heurter à une opposition : des gouvernements occidentaux qui refusent de jouer les Dhimmis et de courageuses femmes (d’origine) islamique comme Nonie Darwish et Ayaan Hirsi Ali qui veulent répandre les nouvelles libertés qu’elles ont trouvées en Occident. Les conflits qui naissent à la fois entre le leadership islamique et leurs hôtes occidentaux, entre ce même leadership et leurs propres femmes et entre les Arabes libéraux et les traditionalistes éclipseront les actuelles escarmouches sur le Niqab.

Kasem: Le Dr Chesler mentionne qu’une petite minorité de Juifs pratique le hijab/niqab pour leurs femmes. Si c’est le cas, nous devons également condamner cette hijabisation des femmes juives. Voiler une femme contre sa volonté pour des raisons religieuses est totalement inacceptable et va à l’encontre du droit fondamental de la femme de choisir comment s’habiller. Si Allah/Dieu avait vraiment voulu que les femmes soient hijabisées/niqabisées, alors pourquoi les fait-il naître nues ? A la naissance le tout-puissant Allah pourrait facilement couvrir leurs parties intimes d’un hijab.

Il est vrai que certaines femmes musulmanes se font les auxiliaires de l’hijabisation forcée. Comme précédemment mentionné, c’est d’abord du à la peur et à l’intimidation. Il y a même quelques intellectuelles musulmanes qui exaltent les prétendues vertus du hijab/niqab et incitent les autres femmes à adopter ce code vestimentaire islamique. J’ai apprécié le commentaire de Darwish quand elle écrit : “Très souvent ce sont les femmes qui forcent les autres femmes à se conformer au code vestimentaire islamique par une attitude « je suis plus pieuse que toi ». Les femmes musulmanes se déchirent souvent entre-elles au lieu de se soutenir et de se tenir côte à côte pour dire non au Niqab. C’est l’une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de mouvement féministe fort chez les femmes musulmanes.”

Il ressort de ses commentaires que les femmes musulmanes sont leurs pires ennemies quand il est question de faire face à la niqabisation.Il est exact que, pour ce que j’en ai été témoin, les voix les plus virulentes contre l’hijabisation viennent des hommes. Il est ironique que se soient des hommes qui doivent se battre pour les droits des femmes musulmanes pendant que ces femmes musulmanes se soumettent tranquillement aux exigences draconiennes d’un Islam en rage.

Darwish mentionne également les exigences des Islamistes en vue d’imposer le hijab aux femmes non musulmanes. Cela se passe déjà dans des endroits comme l’Australie où les imams des mosquées recommandent aux femmes infidèles de se couvrir. Etonnamment, nous n’entendons que de très faibles protestations des femmes non musulmanes et aucunes de la part des groupes pour les droits de la femme.

Le Dr Kobrin écrit : “Les hommes nous disent à travers ce très révélateur message non verbal du niqab qu’ils sont terrifiés par la femme et qu’ils se sentent complètement insuffisants et émasculés, c’est pour cela que l’homme musulman doit violer les femmes, les infidèles comme les siennes. Pathétiquement, ils ne connaissent pas d’autre façon de se comporter avec une femme.”

C’est un commentaire important. Le désir de sexe de la femme est aussi fort que celui de l’homme, si pas plus. Dans les jeux de l’amour, les femmes peuvent généralement facilement surpasser les hommes en termes de durée, d’excitation, de répétition, de style et d’invention. En général, pour ce qui concerne le sexe une femme est plus audacieuse, sensuelle, exigeante et aimante qu’un homme. Peut-être est-ce pour réprimer ce si puissant besoin de sexe des femmes et par peur de perdre leur contrôle sur le sexe que les hommes musulmans pensent à les cacher sous le voile.

Une fois encore nous devons nous demander pourquoi les musulmanes doivent être contraintes de supprimer leurs besoins naturels de sexe et d’intimité avec les hommes, mariés ou non. Dans l’Islam ? Le sexe en dehors du mariage est haram — punis de peines sévères. Pourtant, pour l’homme musulman, avoir des relations sexuelles avec des femmes infidèles n’est pas une infraction. Alors, pourquoi la femme musulmane doit-elle être empêchée en faire autant ? C’est là qu’est l’injustice.

Brigitte Gabriel se fait aussi l’écho des idées postulées par le Dr Kobrin. Je suis d’accord avec elle que le niqab est un symbole du contrôle total que les hommes musulmans établissent sur le corps, les sentiments et la sexualité [des femmes].

Gutmann est d’avis que l’hijabisation des musulmanes vivant dans les pays occidentaux à pour but d’empêcher les hommes infidèles de les toucher et d’avoir des relations intimes avec elles. C’est une bonne observation. J’irai même plus loin en disant que cette attitude est particulièrement répandue chez les hommes du Proche/Moyen-Orient d’origine arabe. Notez bien que ces hommes n’ont aucun scrupule à avoir des relations sexuelles avec des femmes infidèles mais ils ne tolèreront jamais que des infidèles aient des relations sexuelles avec des femmes arabes. Il y a des cas où des hommes arabes ont assassiné des occidentaux infidèles parce qu’ils avaient eu des relations sexuelles avec des femmes arabes hijabisées. Le message est parfaitement clair: l’hijabisation vise à éviter que les musulmanes sympathisent/couchent avec des hommes infidèles. C’est ainsi qu’en plus de strictement réprimer la sexualité de la femme musulmane, le hijab/niqab vise également à établir une barrière permanente entre la musulmane et l’homme infidèle. Comme je l’ai déjà dit, remarquez à nouveau le deux poids, deux mesures : les hommes musulmans ont le droit d’avoir des relations sexuelles avec les femmes infidèles mais les femmes musulmanes n’ont pas ce privilège.

J’ai précédemment mentionné que les dernières instructions de Mahomet aux hommes musulmans étaient de battre les femmes et de les traiter comme des animaux domestiques. Le hijab/niqab de la femme musulmane reflète parfaitement cet asservissement des femmes aux ordres de Mahomet. Le hijab/niqab est une laisse pour femme, exactement comme pour un chien domestiqué. Une femme musulmane hijabisée ne vaut pas mieux qu’un chien de compagnie.

Chesler: d’abord, j’adore la connexion que fait Kobrin entre le voilage lié aux latrines à l’époque de Mahomet et la dimension anale-sadique-érotique des kamikazes islamistes. C’est aussi assez hilarant. A ce propos, l’agression indirecte qui caractérise le comportement femme-femme est universel et existe parmi les femmes de toutes les ethnies, classes et pays. Toutes les femmes collaborent quand il s’agit de rejeter et de dénigrer d’autres femmes, les conséquences sont souvent mortelles. J’en ai traité tout au long de mon livre "Woman's Inhumanity to Woman." Je suis d’accord avec Kobrin qu’il est crucial que nous posions des limites et des garde-fous là où l’on observe des comportements djihadistes ségrégationnistes, surtout quand la différence culturelle est une forme d’apartheid sexuel qui discrimine les femmes.

Je suis à la fois d’accord et en désaccord avec Darwish. Elle a raison : de nos jours, la seule voie vers le "succès", si j’ose dire, pour les femmes musulmanes arabes est d’adhérer à leur propre invisibilité et subordination—et pourtant, certaines des plus courageuses féministes du monde nous viennent du monde islamique. Je pense aux féministes iraniennes qui continuent à manifester malgré de terribles menaces et des représailles encore plus terribles ; et à toutes ces féministes musulmanes, arabes et ex-musulmanes qui parlent en Orient et en Occident. Hélas, dans le monde islamique le féminisme n’évolue pas comme il l’a fait à la fin du XIXième et au début du XXième siècle. C’est quelque chose dont Darwish et moi nous avons discuté et que nous déplorons.

Gutmann a raison à propos de la peur que l’homme musulman éprouve envers la sexualité féminine et de son désir de paraître la maîtriser ouvertement et ostensiblement, d’avoir la certitude que tous les enfants de sa femme ont bien étés engendrés par lui et pourtant les choses sont aussi plus compliquées que cela. Beaucoup d’hommes arabes et musulmans sont rebutés par les femmes et préfèrent les amours hommes-garçons ou hommes-hommes. Comme c’est un tabou, c’est nié. J’ai appris que beaucoup d'hommes musulmans violent leurs épouses analement aussi bien que vaginalement parce que c’est une méthode de contrôle des naissances, un acte de sadisme ou encore quelque chose qui est considérée comme "normale" par des hommes qui sont depuis longtemps réprimés sexuellement et qui n’ont pas la permission de connaître les femmes d'une manière amicale ou normale. Les cours pour apprendre à satisfaire sexuellement son épouse n’ont pas encore droit à l’existence dans le monde islamique. Il y a quand même de très nombreuses exceptions individuelles dans cette région.

Permettez-moi de faire une observation que personne n’a vraiment abordée. Tout en convenant les niqab/hijab sont des proclamations ostensibles du djihad, je crois également que certaines femmes musulmanes considèrent vraiment cet accoutrement comme une obligation religieuse et comme un moyen d’éviter d’être harcelée dans la rue, de ne pas perdre sa réputation et d’échapper à un crime d’honneur éventuel. Néanmoins, nous autres occidentaux, nous n’avons pas le droit de considérer la soumission forcée de la femme comme un choix religieux libre. S'il n'y avait aucune guerre djihadiste menée contre les infidèles et les femmes ; si les musulmans pouvaient se convertir à une autre religion sans crainte ou tout simplement cesser de pratiquer l’islam sans risquer la mort, si c’était vraiment le cas, alors j’aurais peut-être un autre point de vue sur ces femmes qui choisissent librement de porter le hijab.
Je doute avoir jamais un point de vue différent au sujet du niqab ou de la burqas.

FP: Dr Nancy Kobrin, Abul Kasem, Nonie Darwish, Brigitte Gabriel, Dr David Gutmann et Dr Phyllis Chesler, merçi d’avoir participé au Symposium Frontpage.

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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par Victorien2 »

J'ai appris la nouvelle en écoutant la radio, sur la route.
Enfin, un arrêt républicain, un vrai, et j'espère qu'on n'en restera pas là. Et cependant cet arrêt ne considère que la burqa. Il faudra aller encore plus loin et s'attaquer au voile, ce symbole de l'infamie qui n'a été que trop toléré.
Il paraît enfin que la dame en question ne portait pas de burqa, mais une abaya du bled marocain.
Je suis pour que la nationalité française ne soit plus octroyée à ce genre de personnes, qui la déshonorent.

Victorien
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Georges
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

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Amara : voile et burqa, "la même chose"
Source : AP
16/07/2008 | Mise à jour : 10:40 | .
Fadela Amara salue une décision "excellente" et "légitime" après la confirmation fin juin par le Conseil d'Etat d'un décret refusant l'acquisition de la nationalité française à une Marocaine musulmane qui porte la burqa.

Dans un entretien accordé aujourd'hui au quotidien "Le Parisien/Aujourd'hui en France", la secrétaire d'Etat à la Ville va plus loin en précisant qu'elle n'est "pas favorable au port du voile, qui n'est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d'oppression des femmes".

Fadela Amara se déclare néanmoins opposée au vote d'une loi ciblant spécifiquement le port de la burqa puisque "l'arsenal juridique actuel suffit largement".
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
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Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
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Georges
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

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Le voile et la burqa, c'est la même chose »
FADELA AMARA, secrétaire d'Etat à la Ville




PRÉSIDENTE, jusqu'à son arrivée au gouvernement en juin 2007, du mouvement Ni putes ni soumises, Fadela Amara, féministe « laïcarde » et « ennemie » des extrémistes musulmans, s'est toujours prononcée contre le port du voile, « négation de l'égalité des sexes » et, a fortiori, de la burqa.

Que pensez-vous de la décision du Conseil d'Etat ?

Fadela Amara. Elle est excellente, légitime, particulièrement crédible parce qu'elle se fonde sur les valeurs de notre République. En 1989, quand le Conseil d'Etat affirmait que le port du voile à l'école était compatible avec la laïcité, cela n'avait pas été le cas. Son avis avait permis aux intégristes religieux de gagner du terrain. Aujourd'hui, son arrêt est un couperet républicain qui rétablit complètement la situation. C'est un vrai tremplin pour l'émancipation et la liberté des femmes.

La justice va-t-elle être amenée à se prononcer de plus en plus sur des affaires touchant aux questions religieuses ?

On est entré dans une phase de clarification. Les courants intégristes qui passent par la fenêtre quand on leur ferme la porte obligent à des mises au point. On est en train de réaffirmer le principe de l'égalité des sexes.
C'est mieux qu'un avertissement. La République, quand elle est sommée de répondre, prend des positions fermes sur ses valeurs. Elle dit enfin : « Ce n'est pas négociable ! »

Faut-il, comme le propose le député (UMP) Jacques Myard, une loi prohibant la burqa ?

Non, l'arsenal juridique actuel suffit largement. Ce n'est pas la peine d'en rajouter. Il faut juste respecter les textes en vigueur.

Que représente pour vous la burqa ?

J'appelle celles qui la portent « les corbeaux noirs ».
Au Maghreb, les féministes les surnomment « les ninjas » en référence aux policiers algériens encagoulés qui luttent contre les terroristes. Il faut combattre cette pratique obscurantiste qui met en danger l'égalité hommes-femmes.
La burqa, c'est une prison, une camisole de force, ce n'est pas un signe religieux mais le signe visible d'un projet politique totalitariste prônant l'inégalité des sexes et qui porte en soi l'absence totale de démocratie.
C'est une castration de libertés.
Il y a aussi des mecs qui « kiffent » des filles avec la burqa, c'est donc parfois de l'ordre du fantasme sexuel. Son usage n'est pas seulement lié à la question de l'exclusion sociale. Il y a des « femmes de », dans les beaux quartiers, qui ont également totalement recouvert leur visage.

« La décision du Conseil d'Etat est un outil à la disposition des femmes pour résister »

Que faire pour endiguer le phénomène ?

Je pense que la décision du Conseil d'Etat peut dissuader certains fanatiques d'imposer la burqa à leur épouse. C'est aussi un outil à la disposition des femmes pour résister, pour se défendre. Il ne faut pas sous-estimer l'impact d'une décision de justice ou d'une loi. Grâce à la loi de 2004 sur la laïcité interdisant les signes religieux à l'école, on a sauvé des centaines de filles ! Il est important aussi de travailler sur le fond, faire en sorte que, dans les quartiers, nos enfants ne tombent pas dans l'intégrisme. L'éducation, comme l'enseignement de l'histoire des religions à l'école, est essentielle.

Faites-vous la différence entre le voile et la burqa ?

Tout est question de centimètres de tissus. Mais pour moi, c'est la même chose. Je ne suis pas favorable au port du voile, qui n'est pas un signe religieux mais, comme la burqa, un signe d'oppression des femmes. Je ne parle pas de nos mères mais des filles qui sont nées en France.

Que souhaitez-vous dire à cette Marocaine qui s'est vu refuser la nationalité française ?

Qu'elle redevienne ce qu'elle était au Maroc, avant d'arriver en France, quand elle ne portait ni le voile ni la burqa. L'amour rend aveugle. Elle a sûrement cédé en tombant sous le charme d'un islamiste. Je pense que c'est une victime.


Propos recueillis par Vincent Mongaillard

Le Parisien , mercredi 16 juillet 2008
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par Georges »

Islam, burqa et laïcité
FRANCE - 20 juillet 2008 - par MRWANE BEN YAHMED


Encore une affaire de voile en France ! Le Conseil d’État a confirmé, le 27 juin, le refus d’octroi de la nationalité française à Faïza M., une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français, mère de trois enfants nés en France et présentée comme une femme soumise, vivant quasi recluse, à qui son mari impose le port de la « burqa ». Motif invoqué : « Si Faïza M. possède une bonne maîtrise de la langue française, elle a cependant adopté une pratique radicale de sa religion, incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment avec le principe d’égalité des sexes. » Voilà de quoi relancer le débat sur la place des religions en France, un pays qui semble éprouver les pires difficultés à concilier le fait religieux avec les règles élémentaires de la République. Car si le problème se pose ailleurs en Europe, c’est toutefois dans l’Hexagone qu’il est le plus sensible. La décision du Conseil d’État a été accueillie par un concert de louanges, à droite comme à gauche de l’échiquier politique, dans les médias et chez les quelques intellectuels qui ne sont pas encore partis à Saint-Tropez, Ibiza ou sur les îles éoliennes… C’est bien là le symptôme du malaise français.

On nous explique doctement que la « pratique radicale » d’une religion est considérée comme un obstacle à l’assimilation. Soit. Mais qui décide du degré de radicalité ? Cette limite imposée concerne-t-elle la quantité de tissu utilisée pour confectionner un voile ? Le nombre de prières par jour ? La durée du jeûne ou encore la taille du chapelet ? Les critères qui permettent de déterminer l’adéquation d’une religion avec les valeurs de cette « vraie » France, si attachée à sa laïcité qu’elle préfère tout interdire plutôt que de faire preuve de tolérance, demeurent un mystère.
Ensuite, on ne peut que constater que c’est presque toujours l’islam qui est mis à l’index : en 2004, lors du vote de la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles (il n’a été question que du voile), plus récemment dans l’affaire du mariage annulé pour cause de virginité perdue avant l’heure et sans que le pauvre mari en ait été informé par sa promise. On peut toujours se demander si le Conseil d’État aurait fait preuve d’autant de vigilance dans son combat pour l’égalité des sexes et contre la soumission des femmes dans le cas d’une catholique intégriste, d’une juive ultraorthodoxe ou de l’adepte d’une secte quelconque.
Dernier point troublant dans cette affaire : le mari est français, les enfants sont français, mais on refuse à celle que l’on présente comme la victime de l’obscurantisme de son époux le droit de faire partie de la communauté nationale. Voilà qui devrait remédier à l’isolement de Faïza M. ! On marche sur la tête…
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par dexter »

Ben c'est simple, on prend qui on veut chez nous si ce monsieur n'est pas content ..... Moi j'en ai marre des fantome dans mon bus qui se mettent le dras par conformisme, une débile en moins ca nous fera pas de mal !!!!
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Re : La nationalité française refusée à une Marocaine en bur

Message non lu par yacoub »

Trois questions à samir amghar, chercheur chercheur à l'ecole des hautes etudes en sciences sociales, spécialiste du salafisme. dernier ouvrage paru : «islamismes d'occident. etat des lieux et perspectives», lignes de repères.
Le cas de la burqa
Faut-il refuser la nationalité aux musulmans fondamentalistes ? Un arrêt du Conseil d'Etat fait débat



Le Nouvel Observateur. - Le 27 juin, le Conseil d'Etat a refusé la nationalité française à une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français et mère de trois enfants, en raison de sa «pratique radicale» de l'islam qui la met en contradiction avec le principe fondamental d'égalité des sexes. Quelle a été votre réaction ?

Samir Amghar. - Cela m'a d'abord surpris, en regard de la position que le Conseil d'Etat avait adopté jusque-là. Une pratique religieuse, même rigoriste, ne faisait pas obstacle à l'accès à la nationalité. Il a notamment souligné à plusieurs reprises que le port du voile ne constitue pas un défaut d'assimilation. Il y a, à l'évidence, une évolution qui est liée au contexte actuel. La polémique du mariage annulé de Lille avait eu lieu seulement quelques semaines plus tôt, cela a sans doute pesé sur la décision finale. L'arrêt laisse cependant un peu sur sa faim. Que veut dire précisément une «pratique radicale de la religion» ?

N. O. - Cette jeune femme portait tout de même un voile intégral (un jilbab) et s'est spontanément réclamée du salafisme...
S. Amghar. - Il faut bien distinguer les deux tendances du salafisme. Il y a le salafisme de type djihadiste, ultraminoritaire, qui prône l'action directe, le terrorisme, et qui bien souvent prête allégeance à Al-Qaida. Et puis la tendance majoritaire, à laquelle appartient cette Marocaine, qui est le salafisme quiétiste ou piétiste, soumis aux théologiens saoudiens qui ont une lecture rigoriste, puritaine et littérale du Coran. C'est un mouvement sectaire, néofondamentaliste. Mais il se présente aussi comme non violent et apolitique. Contrairement aux Frères musulmans, les salafistes quiétistes sont indifférents aux questions sociales ou politiques. Ils étaient absents des manifestations contre la loi du voile ou les caricatures. Le rejet des valeurs dominantes de la société est bien inscrit dans les textes des prédicateurs, mais il y a un énorme décalage avec la manière dont les jeunes salafistes se comportent dans la réalité. Ils sont bien obligés de travailler, de parler aux professeurs de leurs enfants, et au final on observe qu'ils s'insèrent dans la société presque malgré eux. Il faut aussi compter sur ces phénomènes d'acculturation. On peut penser que la naturalisation de cette femme aurait pu lui faciliter son émancipation. Sans cette nationalité, elle se retrouve sous la dépendance de son mari.

N. O. - On se dirige vers une multiplication de ce genre d'affaires liées aux particularismes religieux et culturels. Comment envisagez-vous l'avenir ?
S. Amghar. - Nous sommes à une période charnière où se confrontent deux modèles d'intégration. Le concept français dominant et légitime, qui est celui de l'assimilation, et l'autre, défendu par les musulmans les plus militants ainsi que par certains groupes israélites et chrétiens, qui est multi-culturalisme à la britannique. Face à ces demandes, soit on reste pragmatique et on agit au cas par cas, soit on adopte une attitude dogmatique et on légifère, au risque de stigmatiser davantage encore les musulmans.



Marie Lemonnier
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Aucune justification religieuse à la burqa

Message non lu par sofasurfer »

Aucune justification religieuse à la burqa, par Abdennour Bidar

LE MONDE | 29.06.09 | 14h21 • Mis à jour le 29.06.09 | 14h21

LE port de la burqa (voile intégral) fait aujourd'hui en France l'objet d'un débat politique et public. Le premier élément de réflexion nécessaire porte sur la définition même de cette burqa. Il s'agit d'un voile intégral, formé d'une ou deux pièces qui recouvrent la totalité du corps, le visage compris, ne laissant voir que les yeux - le regard étant même le plus souvent dissimulé par une grille de tissu ou un voile plus fin. Il faut donc distinguer la burqa du simple voile (hidjab), qui ne couvre que la tête et parfois les épaules de certaines musulmanes, laissant le visage découvert, et qui peut être noué soit derrière la tête, soit devant. Il y a voile et voile.


En Afrique du Nord, et dans de nombreuses sociétés du monde musulman, le port du voile est ainsi limité à ce couvre-chef élémentaire, qui s'accompagne d'ailleurs d'une très grande diversité de styles vestimentaires. La burqa, en revanche, semble être une innovation venue d'un vêtement traditionnel des femmes d'Afghanistan, et qui, passant par l'Iran, aurait été adoptée ensuite par les franges les plus conservatrices des différentes sociétés musulmanes du monde. Elle exprime, en tant que telle, ce que l'on pourrait appeler paradoxalement un "traditionalisme contemporain", c'est-à-dire une forme d'attachement à la tradition de dissimulation du corps féminin dans l'espace public, mais qui aurait acquis une virulence tout à fait nouvelle, inquiétante parce que violemment radicalisée, sans commune mesure avec les usages anciens plutôt modérés en la matière.
La burqa ne peut donc se prévaloir d'aucune justification historique, ni dans le Coran ni dans les moeurs traditionnelles de la plupart des peuples musulmans. C'est une innovation dont le caractère islamique est plus que discutable et dans laquelle de très nombreux musulmans ne se reconnaissent pas. Ils en souffrent et sont les premiers à se désoler qu'une fois de plus certains musulmans donnent une image caricaturale de leur culture, entretenant les pires stéréotypes à son sujet.
Ils estiment ainsi, à juste titre, qu'il ne s'agit là que d'une exagération, voire d'une pathologie religieuse, qui nuit aussi gravement qu'inutilement à l'image de l'islam et ne peut correspondre qu'à une régression pour la condition féminine - une femme totalement voilée par sa burqa ne pouvant apparaître, symboliquement et physiquement, que littéralement enfermée en elle-même, "anonyme" sans visage et en tant que telle retranchée du monde humain.
FRONTIÈRE ENTRE AUTRUI ET SOI
De ce point de vue, il ne faudrait pas que ce débat - nécessaire parce qu'il conduit l'islam à affronter ses propres démons, mais dont il faut relativiser la gravité ou l'urgence parce qu'en France il ne s'agit que d'une pratique ultraminoritaire - jette l'opprobre sur tous les types de port du voile, et que l'islam se retrouve stigmatisé comme religion misogyne.
Il y a aujourd'hui en France, comme ailleurs, des femmes qui choisissent de porter un hidjab, dont l'interprétation ne peut en aucun cas être confondue avec le port de la burqa. Celui-ci exprime une volonté de retrait total du monde - retrait choisi par une psychologie persuadée par l'ignorance qu'il y a là une obligation coranique ou traditionnelle, ou subi sous l'effet de la domination masculine. Le hidjab en revanche, par sa discrétion, son caractère de choix modéré, laisse le visage découvert, et ne dresse pas la même frontière entre soi et autrui. Il peut alors exprimer autre chose, en l'occurrence la revendication d'une dignité, d'une estime de soi : "Je suis une femme et je ne veux pas être regardée dans l'espace public comme un objet de désir."
Cela en fait-il pour autant un élément déterminant de la foi ? Cela le légitime-t-il pour autant d'un point de vue spirituel ? Le problème est en réalité ici celui du rapport difficile de l'islam à ses "signes extérieurs", cette tradition ayant toujours accordé beaucoup - trop ? - d'importance à un certain nombre de formes, d'apparences par lesquelles l'individu se met en règle avec le jugement social. Or ce que disent beaucoup de femmes musulmanes - qui se sentent et se disent profondément et légitimement musulmanes -, c'est que l'essentiel se situe ailleurs, dans l'intériorité.
Et elles préfèrent alors un islam du coeur, de la vie privée, refusant un voile - même léger - qui selon elles demeurera toujours comme un instrument de différenciation des femmes, de "marquage", qui laisse sur elles l'empreinte d'un pouvoir subi imposé par les hommes (même quand le port de ce voile apparaît comme un choix autonome). Elles refusent d'entrer dans la logique - à dire vrai éculée - qui voudrait faire du voile un instrument de protection et de valorisation de la sacralité du corps féminin, et ne voient dans cette justification qu'un subterfuge de la domination masculine.
On le voit, l'affaire est en réalité complexe. On ne peut souhaiter que deux choses : qu'elle soit l'opportunité pour les musulmans de manifester leur opposition très majoritaire à cette pathologie de leur culture ; qu'elle permette ensuite à la société française de prendre la mesure de la diversité des façons d'être musulman et de se débarrasser d'une représentation monolithique de l'islam - que la vision des burqas risque en effet d'aggraver.

Abdennour Bidar est professeur de philosophie. Article paru dans l'édition du 30.06.09.
Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles

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AliadArrakis
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Re: Aucune justification religieuse à la burqa

Message non lu par AliadArrakis »

Même le fiqh, instauré par les quatre écoles juridiques sunnites, n'impose nullement la burqa.
La loi de "pudeur islamique" permet à la femme de montrer son visage (seulement son visage, avec ses mains et ses pieds).

La burqa est l'extrême de l'extrême.
"L'esprit est comme le bois et la pierre. C'est comme si quelqu'un peignait de sa propre main des dragons et des tigres, et s'effrayait à leur vue."
Traité de Bodhidharma, Mélanges I, L'esprit créateur
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sofasurfer
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La Flandre interdit le foulard à l'école

Message non lu par sofasurfer »

Le Conseil de l'enseignement de la région Flandre, en Belgique, a interdit aujourd'hui le port du voile islamique dans les écoles publiques à partir de l'année prochaine.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/ ... -ecole.php
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