Lang faisait l’apologie de l’islam et de la langue arabe, un simple constat sur l’escroquerie de la gauche qui est fascinée par le totalitarisme :
L’idée d’un islam qui nous est supérieur et auquel l’Occident serait redevable vient d’une nazi, son livre est une référence pour la gauche marxiste et et la gauche sociale démocrate qui se sont converties à l’utopie diversitaire et utilisent une immigration de masse de préférence musulmane pour reformater l’Occident mais aussi par les néolibéraux qui veulent un monde sans frontières et sans nations, et veulent détruire les communautés nationales.
Sigrid Hunke est une historienne des religions et écrivain allemande, spécialisée dans l'étude des religions, ainsi que théoricienne de l'universalisme unitarien.
Ayant adopté les idées nazies, elle a travaillé pour l'Ahnenerbe avant de se faire connaître pour ses ouvrages sur la civilisation islamique et sur le néopaganisme dont elle était partisane.
L'orientaliste allemande Sigrid Hunke (1913-1999) s'est rendue célèbre par un ouvrage paru en France en 1960, Le soleil d'Allah illumine l'Occident, où elle avance la thèse d'un monde occidental corrompu par le judéo-christianisme et qui ne doit sa science, sa civilisation et son art de vivre qu'au monde arabo-musulman. En particulier, rien du Moyen-Âge chrétien ne trouvait grâce à ses yeux, s'il n'avait une origine arabe ou musulmane, réelle ou - le plus souvent - supposée par elle. S. Hunke avait d'ailleurs tendance à fondre les éléments arabes et les éléments musulmans, et à attribuer ainsi à l'islam ce qui venait des arabes chrétiens, des sabéens ou des juifs. Son livre touffu défend la thèse d'un islam civilisateur, pionnier, au génie exceptionnel, auquel l'Occident devait tout, philosophie, mathématiques, science expérimentale, tolérance religieuse, etc.
L'ouvrage mériterait d'être étudié page par page tant il déforme les faits, ment par omission, extrapole sans justification et recourt au besoin à la tradition ésotérique. Mais il a été, et continue de l'être, comme le montre une rapide enquête menée sur Internet, un livre de référence qui façonne l'air du temps. Cet ouvrage, qui exalte la supériorité de l'islam sur le christianisme, est dû à une intellectuelle nazie.
A son origine se trouvent en effet les engagements politiques de Sigrid Hunke, qui adhéra au NSDAP le 1er mai 1937 et fut membre active de la section berlinoise de l'association national-socialiste des étudiants dès 1938. Elle suivit à la Humboldt-Université de Berlin les cours de Ludwig Ferdinand Clauss, théoricien racialiste influent et soutint une thèse sous sa direction en 1941, consacrée à l'influence de «modèles étrangers» sur l'homme allemand. A partir de 1940-1941, sa soeur Waltraud et elle participèrent activement aux activités de la Germanitischen Wissenschafteinsatz de la SS et S. Hunke obtint une bourse de l'Institut Ahnenerbe («Héritage des ancêtres»), fondé le 1er juillet 1935 par Heinrich Himmler et W. Darré, et placé sous le patronage des SS et du ministère de l'Agriculture. Bientôt membre de cet institut et collaboratrice de la revue Germanien, elle entretint d'amicale relation avec H. Himmler qui la mit en contact avec le grand mufti de Jérusalem, Al-Husseini, admirateur des nazis. L'Ahnenerbe se voulait un institut scientifique voué, entre autres, à la perpétuation de l'Allemagne éternelle, celle que concevait l'idéologie national-socialiste.
Animée par une violente hostilité envers le judéo-christianisme, qu'elle accusait d'avoir empoisonné l'Occident, elle a vu dans l'islam son antithèse absolue, alliant énergie martiale et raffinement civilisationnel. Dès lors, son livre devenait un ouvrage politique et non plus scientifique.
Après la guerre, Sigrid Hunke vécut à Bonn et se fit mondialement connaître par son oeuvre au titre éclatant. Elle fut alors admise au Conseil supérieur des affaires islamiques au Caire. Tout au long de sa vie, S. Hunke rejeta l'influence du christianisme, jugé artfremd («étranger à l'espèce allemande») et oriental. Dans la ligne de la pensée national-socialiste, elle prônait le retour aux valeurs de la Germanie païenne et à une identité européenne, à laquelle elle associait l'islam. Cette amie de Himmler, demeure par ses écrits, une figure de proue d'une certaine extrême-gauche.
La fable a séduit. De nos jours, toute une série de propositions non vérifiées, parfois assénées comme autant de vérités d'Évangiles, s'engouffrent dans la brèche et expriment la supériorité de la civilisation arabo-musulmane des Abbassides sur l'Europe chrétienne médiévale. Curieusement, la thèse est affirmée sans nuance, à une époque où on proclame l'égalité de chaque culture et de chaque civilisation .