Après une éducation modérement catho, j'ai donné un grand coup de pied dans les gonades des curés (mâles et femelles) de toutes sortes. C'est-à-dire, non seulement les curés, imams, rabins, bonzes et autres maîtres à penser, mais aussi tous ces publicitaires de merde qui essayent de nous convaincre de bouffer leur poudre à lessiver en nous prenant pour des singes, des oies, des dindons ou des truies.
Certains de mes petit(e)s camarades n'ont pas encore compris qu'on puissent être anti-clérical et, au moins agnostique, et rester humain.
C'est tout ce que je revendique! Je suis sûre que les femmes et les hommes sont capables de se reconnaître dans leur semblable et d'établir, par-là, avec elle ou lui, une communauté solidaire capable d'en finir avec toutes les idéologies...
Les gens de religions (tous, y compris les cocos et apparentés!) n'ont toujours pas compris que la vie est suffisamment compliquée au jour le jour, sans devoir ajouter des élucubrations quant à un "après-mort"!
Triste... et ces cons viendront nous bassiner avec leur fameux amour du prochain (sous une forme ou l'autre...) Bande de haineux, va! plus intéressés par le pouvoir et l'exploitation!!Je te dis que c'est comme ça après la mort! Tu ne me crois pas? Alors, je te bute...
Alors que l'Amour, celui qui fait battre les coeurs et qui nous donne parfois (souvent) la larme à l'oeil, c'est ce qui fait découvrir aux femmes et aux hommes tout un univers qu'elles/ils ne soupçonnait pas...
Aimer (réellement!), c'est être débarrassé, à la fois, des sentiments de dépendance et d'appropriation.
Aimer, c'est accepter que l'autre ait un autre système de références personnelles et qu'il/elle réagisse en fonction de ses propres émotions et non (comme c'est malheureusement trop souvent le cas...) en fonction de nos attentes personnelles. Voire parfois de façon radicalement opposée!
Aimer, c'est accepter l'Autre intégralement tel qu'il/elle est; c'est refuser de le modeler à notre propre image (alors, ce dieu qui aurait fait l'homme à son image: MERDE & ENCORE MERDE, NON MERCI)
Une dernière citation: Louise MICHEL
Joli, non? actuel aussi, non? et pourtant ces mots ont été prononcés par Louise MICHEL, communarde, déportée en Nouvelle-Calédonie, lors de son procès devant la cour d'assises de la Seine, le 22 juin 1883....Songez-y bien. S'il y tant d'anarchistes, c'est qu'il y beaucoup de gens dégoutés de la triste comédie que depuis tant d'années nous donnent les gouvernements. Je suis ambitieuse pour l'humanité; moi je voudrais que le monde fut artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût. Pour moi, je n'ai plus d'illusion. Et tenez, quand M. l'avocat général parle de ma vanité. Ehbien! j'ai trop d'orgueil même pour être un chef: il faut qu'un chef, à des moments donnés, s'abaisse devant ses soldats, et puis, tout chef devient un despote. Je ne veux pas discuter l'accusation de pillage que l'on me reproche, cela est trop ridicule. Mais, si vous voulez me punir, je commets tous les jours des délits de presse, de paroles, etc. Eh bien! poursuivez-moi pour ces délits.
En somme le peuple n'a ni pain ni travail, et nous n'avons en perspective que la guerre. Et nous, nous voulons la paix pour l'humanité par l'union des peuples.
Voilà les crimes que nous avons commis.
Chacun cherche sa route; nous cherchons la nôtre et nous pensons que le jour où le règne de la liberté et de l'égalité sera arrivé, le genre humain sera heureux.
Alors, je vous souhaite à toutes et tous, non seulement une vie sans dieu(x) ni maître(s), mais aussi remplie d'Amour fraternel et humain.
Bisous et à bientôt, Libresansdieu.