Pleure oh pays bien aimé !

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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Georges
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Ce n'est pas la seule Algérie qui est une dictature militaire.

Tous les pays musulmans le sont ce qui prouve que l' islam ne fait pas bon ménage avec la démocratie.

La Turquie fait exception mais elle a ses démons qui l' ermpêche de reconnaitre le génocide Arménien
et l' autonomie Kurde.

L' Algérie n' a rien fait pour retenir la communauté Algérienne de souche Européenne ou juive.
En arabisant, en islamisant.

Elle a cultivé les composantes nationales arabité et islamité dans l' enseignement.

Elle récolte ce qu'elle a semé. Le coran, ce n'est pas de la littérature Harlequin.


"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Georges
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Algérie: 2 morts dans une embuscade
AFP
16/04/2009 |

Un garde communal et un cuisinier travaillant dans une caserne de l'armée ont été tués mercredi dans une embuscade tendue par des islamistes armés près de Béjaïa (260 km à l'est d'Alger), en Kabylie, a-t-on appris aujourd'hui auprès d'habitants de la région.

Les deux hommes ont été attaqués à Beni K'sila, à quelque 60 km à l'ouest de Béjaïa, alors qu'ils regagnaient leur caserne en fin d'après-midi, selon la même source. L'information n'a pas été confirmée de source officielle
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par yor »

diablotin a écrit :Lahouari Addi Sociologue algérien l'explique si bien ici :

http://mecanopolis.wordpress.com/2008/0 ... militaire/

Le pouvoir réel est détenu par l'armée , Bouteflika ne détient que le pouvoir formel .

L'armée contrôle tout.Elle est omnisciente , omniprésente .


Avec Bouteflika et l' Armée l'Algérie n'a jamais été autant à la traine.

Juste une petite comparaison : Dubai qui était une.... constellation de tribus avec comme compagnon les chameaux est devenu maintenant un pays prospère où l'argent coule à flot , où l'indice de développement atteint les cimes.
L'Algérie qui se trouve juste à 300 kms de l'Europe et qui était un pays qui avait beaucoup de chances de s'amarrer aux pays développés est devenu une... constellation de tribus avec comme compagnon la misère !

Entre le chameau et la misère le choix est vite fait !
diabo...mon frere...que la crise de notre algerie fait l'union de ces enfants.... .voiçi ma main ...enssemble pour sauver l'algerie. que je suis athé et toi islamique...etc...l'essentiel notre amour l'algerie.
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par yor »

lorie a écrit :
Georges a écrit :[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-1VInO6XyBs&hl ... ram><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/-1VInO6XyBs&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]

:crybaby:

Je suis triste pour ce pays car il a tous les atouts pour réussir et il a une jeunesse combattive .. je pense à nos amis Lellou et Yacoub et aussi Yor qui doivent vivre l'horreur de cette ré ré ré élection de pacotille ..

Comment a t-il pu avoir autant de voix .. sans triche bien sûr ..

Bouttef a annoncé qu'il "aimerait" gagné largement .. Bouttef a "gagné" largement .. c'est une honte et une gifle à la démocratie .. et dire que nos civilisations laissent faire .. :crybaby:
....j'ais pleurer le jour de visite de boutef a tizi...un vendredi pas comme les autres...j'ais pleurer par ce que la kabylie pred matoub.... c'est matoub en vie boutef ne sera pas un heros a tizi... .j'ais pleurer par ce que les kabyles au service du regime(lkvayel n'esservice)services sont plus fort.. mntenant..... .
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Ne pleure pas Yor il y a des Algeriens modérés et modernistes qui feront une révolution à la Kemal



A Alger, le salon du livre en proie à l'intégrisme islamique
LEMONDE.FR | 09.04.09 | 17h00 • Mis à jour le 09.04.09 | 17h59
Dans un contexte d'élection présidentielle jouée d'avance et d'expression citoyenne muselée, Nadia Khouri-Dagher s'élève contre l'avancée de l'intégrisme islamique en Algérie. Parmi les bonnes feuilles de son livre, L'Islam moderne, Des musulmans contre l'intégrisme (Hugo & Cie), cette enquête au Salon international du livre à Alger :



L'arme de guerre des islamistes : des millions de livres !


Pour avoir une idée du marché du livre en Algérie et de ce que les gens lisent, indicateur pour moi le plus important, partout et en tous lieux, de ce qu'ils pensent, je me rends, en ce mois d'octobre 2007, au SILA, le Salon international du livre en Algérie. Le parc des expositions se trouve loin du centre-ville.
Il me faut prendre un autobus, bondé en cette heure " creuse " de la matinée : 45 minutes debout, serrée comme dans le métro aux heures de pointe – sauf qu'à Alger, comme au Caire, comme dans d'autres villes arabes, c'est l'heure de pointe toute la journée et que les températures atteignent 30 à 40° presque six mois dans l'année… Serrée comme une sardine dans le bus, je sais que c'est aussi pour des raisons aussi triviales que cela que les femmes se voilent dans ces pays : ne pas se faire pincer les fesses dans un bus bondé, garder sa dignité lorsqu'on se retrouve poitrine contre poitrine, fesses contre fesses, avec de parfaits inconnus mâles, pendant de longues heures, chaque jour, pour aller travailler ou pour faire son marché.

Station " Pins maritimes " : beaucoup de monde descend et se dirige vers le salon du livre, en ce jeudi, jour d'ouverture, à 11 heures du matin. Sur le chemin de terre qui mène de la route à quatre voies au parc des expositions, je croise plusieurs jeunes gens barbus, en djellaba et toque sur la tête, d'allure pauvre. Je commence ma visite par le pavillon le plus important, celui, selon le programme, qui abrite les éditeurs algériens et les grands éditeurs arabes et français. Fouille à l'entrée, contrôle des sacs, portique de sécurité : ces mesures de sécurité sont devenues tellement banales dans tous les pays désormais, des aéroports aux musées en passant par les universités, que l'on a presque oublié qu'elles sont la conséquence directe du terrorisme islamique, qui a ainsi imposé dans nos vies, où que nous vivions, des fouilles au corps, des indiscrétions dans nos sacs à main et, surtout, des files d'attente considérables que nous trouvons normales à présent : le terrorisme islamique est un nouveau fléau dont nous devons nous protéger, et nous prenons les mesures qu'il faut, les subissant comme, jadis, on supportait les mesures restrictives à notre liberté nous protégeant de la peste ou du choléra…

Dans ce pavillon qui est le plus grand, les premiers stands importants sont tous des stands islamiques. Et ils sont impressionnants : des monceaux de livres, présentés sur des étagères, mais aussi sur des tables présentoirs et, surtout, posés sur le sol, en piles montant très haut. Je pense aux caravaniers de jadis qui devaient pareillement exposer leurs sacs d'épices, de laine et de coton, en vrac, plus il y en a plus le client va être attiré : les livres sont présentés comme dans un souk, marketing intelligent pour cibler la clientèle recherchée. Les livres sont superbes : des ouvrages reliés cuir, dorés sur tranche, avec de belles calligraphies arabes donnant les titres en couverture, et je lis – en arabe, bien sûr : Le Saint Coran, La Sira nabawiyya (Tradition du Prophète, qui est la vie de Mohammed), La Foi, Le Prophète, L'islam, Histoires de femmes dans le Coran, Histoire de l'islam, Ne sois pas triste – 22e édition (" Le livre qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires ", précise une pancarte posée sur la pile de dizaines d'exemplaires apportés pour le salon – combien en stock dans les containers à côté –, éditeur : Obeïkom Publishing, Ryad, Arabie Saoudite).

Certains éditeurs proposent aussi des livres en français, et parmi ceux-ci :
Le Prophète Commandant, L'Arrivée au but, Des hommes autour de l'envoyé de Dieu, Le Monde coranique, La Foi du croyant, Mohammed comme si tu le voyais, Comment embrasser l'islam, L'Islam sans peine à l'usage des enfants musulmans, Les Grands Péchés.

Les éditeurs de ces titres en français… sont libanais ! Comme Dar Ibn Hazm, du nom du célèbre théologien et poète andalou du Xe siècle, auteur d'un traité sur l'amour qui fut l'un des "best-sellers" à l'époque, équivalent de L'Art d'aimer d'Ovide, et reste l'un des grands classiques de la littérature arabe. Ibn Hazm qui était libre-penseur, fut emprisonné plusieurs fois pour cela, et ses livres furent brûlés. Je ressens une rage à voir son nom détourné de la sorte pour proposer une littérature religieuse bon marché qu'il aurait, s'il était encore vivant, violemment combattue… D'autres éditeurs de littérature religieuse populaire sont libanais, et je ressens une grande honte : mon pays, la Phénicie, qui a inventé l'alphabet, sans lequel je ne serais pas là à vous écrire tout cela et vous ne seriez pas là à pouvoir me lire, Phénicie dont la ville-fondatrice, Byblos, tient son nom du mot grec biblios qui signifiait papyrus et signifiera livre plus tard, le Liban, foyer des lettres et de la pensée depuis l'Antiquité, terre de commerçants ataviques aussi, est devenu, pour suivre la loi économique d'airain de l'offre et de la demande, une terre d'éditeurs islamiques, qui inondent le monde arabe de leurs productions religieuses… Le stand d'à côté est celui de l'éditeur Dar el Fikr – littéralement Éditions de la Pensée (!) –, dont je lirai sur leur site Internet : "Bismillah el rahman el rahim - Dar el Fikr is one of the largest islamist companies in the Middle East"…

Sur un stand, j'ouvre Les Grands péchés et je lis, en français, p.176 :

"Dieu a maudit le vin, celui qui le boit ou le donne à boire, qui le vend, qui l'achète, qui presse son fruit en jus, qui lui est pressé, qui le porte, qui lui est destiné, et celui qui touche son prix."

J'apprends donc que je suis maudite, car je confesse boire du vin et y prendre un certain plaisir même, et je réalise par la même occasion que, chrétienne et buvant ce breuvage interdit, je suis maudite aux yeux de millions d'hommes et de femmes que je ne connais pas ! Je repense à cet été dernier en Tunisie. J'avais loué une maison dans le quartier balnéaire et résidentiel de la capitale où j'ai vécu des années, La Marsa. De retour du Monoprix, qui vend du vin tunisien de quelque 2 000 ans d'âge et dont certains crus sont excellents, un chauffeur de taxi, au vu de nos couffins chargés de ce breuvage maudit, avait tout bonnement refusé de nous emmener à la maison !

Parmi ces livres, il y en a une foule pour enfants, car le livre jeunesse est un secteur en pleine expansion dans les pays arabes : Histoire des prophètes pour enfants, Le Coran m'a appris…

Et beaucoup de titres pour les femmes, dont de nombreux sur la vie conjugale et sexuelle qui respecte les principes de la charia : Le Mariage musulman heureux, Comment protéger mon fils de la débauche, Perdez votre ventre…

Il y a d'autres livres aux titres qui me semblent très loin de ce que l'on nomme spiritualité et élévation de l'âme : De la préservation d'être souillé par l'urine, De la punition de celui qui se laisse sodomiser…

Je finis par déprimer totalement, les larmes me montent aux yeux, d'impuissance et de rage, face à ces écrits médiocres, à cette non-littérature, à cette non-pensée, dans la capitale qui fut pendant des siècles l'un des foyers intellectuels de toute l'Afrique du Nord, de toute la Méditerranée… Car la foule des visiteurs du Salon est en majorité constituée d'hommes, jeunes, portant la djellaba, la toque, et parfois la barbe islamique…

Autour de moi, depuis ce matin, dans ce Salon du livre d'Alger qui célèbre en grande pompe cette année 2007 où Alger a été nommée "capitale culturelle du monde arabe", dans cette capitale algérienne fruit de tant de penseurs et d'intellectuels depuis l'Antiquité, de Saint Augustin à Camus, qui a ouvert ses bras à tant d'esprits éclairés qui firent, de la lumière algérienne, jaillir un peu de lumière sur notre pensée et pour le monde entier, sur cette terre qui inspira à la fois Fernand Braudel et Germaine Tillion, mes deux gourous, mes deux maîtres, mes deux références absolues en matière d'études sur la Méditerranée, qui n'ont cessé de marteler qu'il n'y a pas de spécificité "musulmane" mais une identité méditerranéenne commune au Nord et au Sud des deux rives dont les racines remontent à la Grèce antique, dans ce Salon du livre d'Alger, je suis submergée de livres coraniques, d'exégèses islamiques, de lecteurs qui pour la plupart sont tous des hommes, barbus, en djellaba et en calotte islamique ! Très loin de la Vénus de Cherchell, aux formes voluptueuses, sculptée nue, sur ces terres mêmes…

Ces hommes jeunes vont de stand en stand, parfois en groupes de trois ou quatre, quittent les stands avec des cartons pleins qu'ils portent sur leurs épaules, et ils s'en vont reprendre le bus pour emportent tous ces livres dans leurs mosquées, dans leurs centres culturels islamiques, dans leurs villes de province, dans leurs villages illettrés. Ils font leurs provisions une fois pour l'année, comme jadis les paysans venaient dans les foires de la Mejderda acheter leur grain pour l'année. Lorsque je les croise dans les allées, aucun ne daigne croiser mon regard : je suis une femme, et mon regard seul est souillure pour eux, interdit, péché – pour eux je n'existe pas, ils ne peuvent pas me voir.

Et je réalise ce que je n'avais jamais réalisé depuis vingt ans que je travaille sur ces pays arabes et que je les vois évoluer : que l'une des toutes premières stratégies islamiques, sinon la première, est d'une telle évidence et d'une telle facilité, se passe tellement au vu et au su de tous que, nous, Occidentaux, musulmans laïcs et éclairés, libres-penseurs du monde entier, croyants ou athées, ne l'avions pas vue, telle la lettre de Poe posée sur une table :

LA DIFFUSION DU MESSAGE ISLAMIQUE PASSE PAR LES LIVRES. LES LIVRES ISLAMIQUES SONT DISTRIBUÉS POUR UNE BOUCHEE DE PAIN !

Il n'y a donc pas que les télévisions satellitaires, plus ou moins coraniques. Le livre, censé être chez " les gens du livre" LA référence absolue, joue un rôle-clé dans l'offensive islamique menée aujourd'hui. Car livre et religion sont intimement liés en pays d'islam. Étymologiquement, le Coran, Qur'an en arabe, vient de la racine "qara'a" qui veut dire "lire", "qira'a" veut dire "lecture", et "qari" désigne indifféremment le lecteur (d'un livre), le lettré, et… le récitateur du Coran : s'il peut le réciter, c'est qu'il sait le lire ! En français, de la même façon, on appelle bibliophile celui qui aime les livres, bibliothèque le lieu où on les range, et le livre saint chrétien, la Bible, vient du mot grec "biblos" ("papyrus"), qui donnera en grec Biblion, "livre". En arabe, c'est exactement pareil : dans les deux – et même les trois – monothéismes, le livre saint fut souvent le premier – et le seul – livre lu et possédé par ceux qui savaient lire : moines chrétiens ici, récitateurs du Coran là, rabbins pour les autres…

Et de la même façon que pendant longtemps, dans l'Europe illettrée, le seul livre que possédaient bien des familles, où seul l'un des membres savait lire, était une Bible, de la même façon qu'autrefois en France on donnait à lire aux jeunes filles et jeunes gens avides de lire des vies des Saints, les jeunes générations d'Arabes nouvellement alphabétisés, dont les parents étaient illettrés, commencent d'abord par se ruer vers les premiers livres vers lesquels se tournent les tout fraîchement lettrés : non pas des romans, non pas des BD, non pas des livres de sciences sociales, mais des livres qui vous parlent de religion, car c'est ce qui vous est le plus familier, une science que vos parents connaissent aussi, dans laquelle vous avez baigné enfant car elle rythmait le rythme de l'année, les fêtes et les grands rassemblements, Aïd El Kébir, Aïd El Séghir, la Grande Fête, la Petite Fête… Donc logiquement, les premiers livres que veulent acheter ces millions de garçons et de filles, d'hommes et de femmes – car il y a quelques femmes voilées parmi les visiteurs aussi – fraîchement alphabétisés, sont des livres religieux.

Les éditeurs de cette littérature islamique foisonnante en arabe viennent d'Arabie Saoudite, de Syrie, du Liban, d'Égypte… Ils ont trouvé un moyen infaillible pour répandre leur bonne parole : la diffuser à très grande échelle, et à très bas prix. Stratégie marketing de base du monde capitaliste d'aujourd'hui. Outre leur quantité phénoménale – ils représentent, à vue de nez, en volume plutôt qu'en nombre de stands, car leurs stands sont gigantesques, les 2/3 ou 3/4 des livres exposés dans ce pavillon principal –, la principale caractéristique de ces livres islamiques, est leur très bas prix. Les livres islamiques coûtent une bouchée de pain, et c'est pour cela qu'ils se vendent autant !

Les islamistes, dont on savait qu'ils maîtrisent tous les outils des technologies modernes pour diffuser leur message – d'Internet aux technologies satellitaires télévisées – maîtrisent donc également cette autre science-clé pour gagner de la puissance en notre monde moderne : le marketing. La science de la vente. Ces commerçants ataviques n'ont pas mis longtemps à comprendre ce que nos Carrefour, Auchan, et Discount Stores ont compris il y a des décennies : si vous voulez vendre aux masses, vous devez vendre BON MARCHÉ.

De beaux Corans reliés cuir, format A4, sont vendus 350 dinars, soit 3,5 euros, et les livres de poche islamique se vendent 1 euro : ce qui est économiquement impossible vu le prix du papier sur le marché mondial. Rien de comparable avec le prix d'un livre étranger – le roman Chicago, de l'Égyptien Alaa El Aswanay, publié chez Actes Sud, et qui dénonce férocement l'hypocrisie islamiste et ses accointances avec le pouvoir égyptien, est vendu 13,50 euros – en phase avec le prix en France. Même chez les éditeurs algériens, qui vendent le livre moins cher qu'en France car les coûts d'impression locaux sont moins élevés, un livre ne coûte pas moins de 7 ou 8 euros. Le livre arabe Ne sois pas triste, ce livre " vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde ", est proposé à 400 dinars : 4 euros. Dans ce salon du livre, c'est le prix d'un sandwidh et d'un coca… Des livres islamiques subventionnés… stratégie redoutable !

Je repense aux propos de Boussad Ouadi, le libraire de la Librairie des Beaux-Arts, sur la " terrible force de frappe " que représentent ces éditeurs islamistes… Il m'avait aussi parlé de " combines ", d'impressions réalisées à Chypre, de papier sur lequel on ne payait pas de taxes… Et je me demande : que représente le coût d'un livre, le coût d'un million de livres, pour des puissances pétrolières riches à milliards… Sur le site de Obeikan publishers, l'éditeur saoudien du best-seller Ne sois pas triste, je lis : "Obeikan is established in 1991 (1141 H.) as one of the largest bookstores in the Middle East. It includes more than 100,000 books. In 1995 Obeikan established its own publishing division. […] With the beginning of the new Millenium, Obeikan Bookshops, believing in its message to spread knowledge, launched an ambitious expansion plan."

L'éditeur fait partie du groupe "Obeikan: investment group", qui, comme l'indique la page d'accueil, est un holding spécialisé dans… le papier, le carton et l'emballage ! Sur mon ordinateur apparaît une usine très étendue, aux bâtiments soigneusement alignés et bordés de palmiers ; en animation sur fond musical, des images défilent : boîtes de sablés Ritz, dentifrice Colgate, piles de livres reliés cuir, bouteilles en plastique de Coca-Cola ou de Fanta, emballages de médicaments aussi… Obeika se compose de plusieurs divisions : Obeika Printing, Obeika Packaging, Obeika Flexible Packaging, Obeika Saint Gobain Performance Plastics, Obeika Paper Mill, Elopak, etc… "Obeika Publishers and Booksellers" n'est que l'une des activités de ce groupe industriel tout puissant.

Sur l'écran, je lis aussi (fautes de grammaire incluses) : "Obeika investment group would like to strenghten its position in the market through introducing her products to meet the customer needs for printing and packaging materials." Loi de l'offre et de la demande : vous voulez du livre religieux ? "Customer need ?" On va vous en produire ! J'imagine la force de frappe colossale de tels groupes industriels, dont l'édition n'est que la "danseuse" et qui peut être subventionnée par les profits colossaux des autres divisions du groupe, j'imagine cette force de frappe – non, je l'ai sous mes yeux, là, avec ces stands gigantesques, ces livres luxueux bradés à prix cassés, et je comprends que la guerre entre islamistes et anti-islamistes est d'abord, avant d'être une guerre idéologique, une guerre économique.

Me reviennent en mémoire des flashes de voyages : en 1994, en reportage au Mali, la première vision aperçue sur la route menant de l'aéroport à l'hôtel avait été une gigantesque mosquée, flambant neuve, avec une grande affiche indiquant "Don de Sa Majesté le Roi Fahd"… Et sur les marchés de Bamako, à côté des tongs en plastique et des tee-shirts importés de Chine, des oignons et des bananes vertes, on trouvait, mis en vrac pareillement par terre sur un tissu de pagne, des centaines de petits livres islamiques, en français, J'apprends à faire ma prière, Le Bon musulman… Ces livres en français, de quelques dizaines de pages parfois, d'un format minuscule et qui étaient vendus l'équivalent d'un franc français, proposaient la version phonétique des récitations de prières coraniques. En ouverture de ces livres, on pouvait lire ainsi, en transcription phonétique : " Bismillahou lrahman elrahim ", puis des sourates pareillement, en transcription phonétique, pour ce public d'Afrique de l'Ouest non arabphone...Retournant les petits livres, imprimés sur du papier bon marché, presque du papier journal, j'avais lu "Don de l'Ambassade d'Iran"…

Au Caire, séjournant à l'hôtel Shepheard's, qui est l'un des meilleurs de la ville, j'avais trouvé dans le tiroir de la table de chevet un beau Coran relié de cuir vert, "Don de sa majesté le Roi d'Arabie Saoudite". Je l'avais pris car je ne possédais pas de Coran en arabe et n'avais jamais songé à en acheter un ; le fait d'avoir embarqué ce livre m'était aussitôt apparu comme un acte induit par la présence même du livre saint dans chaque chambre de cet hôtel de luxe. De la même façon, lors d'une exposition organisée par je ne sais plus quel État du Golfe, il y a quelques années, à l'Institut du monde arabe à Paris, des milliers de beaux Corans reliés cuir, en traduction française, avaient été gracieusement distribués aux visiteurs.

Et je songe que je n'ai vu qu'aux États-Unis une Bible dans chaque chambre d'hôtel… Les États-Unis sont, intérêts pétroliers obligent, les meilleurs alliés de l'Arabie Saoudite et un pays qui verse de plus en plus dans le populisme religieux, avec l'extraordinaire emprise des églises évangéliques, aussi éloignées du christianisme authentique que l'islamisme l'est de l'islam, et qui exploitent pareillement la détresse des plus pauvres – noirs, latinos, immigrés. Avec aussi, la montée en puissance d'une certaine droite anti-avortement, anti-droits des femmes, heureusement contrée par la récente élection d'un démocrate…
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par diablotin »

Wache bik ya Yor, barka ma tabki allina .( Arrête de pleurer Yor)

Atnakette alihoum ya Yor ( ils sont foutus ya Yor) . Ennehar echâab ennoud mayahakmou hatta wahad !( le jour où le peuple se lèvera , plus rien ne pourrait l'arrêter ) Ennik zabbi ykhalssou ( Ils vont le payer tôt ou tard ).

Ces gens là qui sucent le peuple algérien qu'ils soient Kabyles ou Arabes sont tous des fils de putes.Les vrais révolutionnaires sont morts .Les suceurs de sang n'ont pas d'appartenance.

Ils sont adeptes de la brosse et ils ont commencé à pratiquer la chitta dans le ventre de leur mère. C'est pour cette raison que leurs mères ont souffert le martyr dés qu'ils les ont portés dans leur vendre.La brosse leur faisait mal dans leurs ventres.

Chouf ya Yor endabarr Allik ( Ecoute Yor suis mon conseil )

Rouh lalghaba Yakouren , va dans la forêt de Yakouren , coupe quatre ou cinq arbres , de préférence la nuit , comme ça tu éviteras les gardes forestiers ( fais gaffe aux terroristes aussi ) , ensuite construis toi un radeau , transporte le jusqu' à l'oued le plus proche et ensuite suis le cours d'eau , tu sortiras dans l'embouchure de la mer Méditerranée , tu pourras choisir alors ton itinéraire .Tu auras l'embarras du choix.Je te conseille d'éviter l'Europe , il y a beaucoup d'Algériens adeptes de la brosse.Prends la direction de l'Atlantique.C'est facile à traverser.Il suffit de payer les baleines.Les baleines adorent les adeptes de la brosse et les chiyatines.Elles aiment les manger crus .Les baleines te transporteront juqu'au Canada pour un prix modique de 10 Algériens chiyatines .Donc n'oublie pas d'emmener avec toi dans ta barque 10 Algériens( Kabyles , Chaouis ou Arabes) chiyatines avec toi sinon les baleines ne te transportent pas !

!
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Georges
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Diablotin, c'est comme ça que tu as quiité l' Algérie :shock:

Tu as vu ce que les Algériens lisent rien que de la littérature intégriste semeuse de haine
Avec ça Bouteflika compte réduire le terrorisme islamiste :lol:

Pourquoi ne comprenez vous pas que sans la laîcité vous ne parviendrez jamais à la démocratie
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par diablotin »

Je te dédie ce poème de Mohamed Boudia qui nous gratifie d’un poème très touchant :

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et écris ce que je ne saurais dire
Crie à la face de ce monde de préjugés
Mon amertume et mes souvenirs

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce pays
De cette terre et ce peuple meurtri
Raconte son Iliade et son Odyssée

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce policier
De ce journaliste, de ce militaire
De ces femmes et enfants égorgés

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’odyssée de ce peuple meurtri
Par des forces rancunières et damnées
Qui veulent le faire plier sans cris

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce glorieux pays
De cette enfant sous les yeux de ses parents violée
Son seul tort est d’avoir aimé sa patrie

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce journaliste
Tué par les balles obscurantistes
Son seul tort avoir aimé sa patrie ensanglantée

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ces scouts
Sur les tombes de leurs aïeuls, venus
Commémorer et pour leurs martyrs, une pensée

Mohamed Boudia
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Georges
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

ALGERIE : des imams noirs indésirables à Béchar

Alors qu’en Arabie Saoudite un homme noir vient d’être promu imam de la mosquée sacrée de La Mecque, on assiste au phénomène inverse dans le Sud algérien où un imam est décrété persona non grata justement parce qu’il est noir.

islam racismeLes Noirs sont pourtant très nombreux dans les Wilayas du Sud où beaucoup d’entre eux exercent depuis longtemps la fonction d’imam.

Ces derniers temps, les cas de racisme anti-noir sont de plus en plus fréquents dans le Sud algérien. Au point que certains responsables noirs ont dû renoncer à leur fonction dans les structures administratives et institutions de l’Etat.

Il y a d’abord eu le retrait de confiance au maire de la commune de Taghit par ses pairs, à cause de la couleur de sa peau. Puis ce fut au tour de l’imam d’une mosquée de la commune de Béni Ounif de vivre cette mésaventure. A présent, c’est l’imam prédicateur de la mosquée ‘‘Rahma’’ dans la commune d’Abadla (Wilaya de Bechar) qui fait l’objet d’une campagne de dénigrement sans précédent parce qu’il est noir.

Selon des témoignages recueillis sur place, il est reproché à cet imam son faciès attestant qu’il est le descendant d’une famille d’esclaves. De ce fait, il n’aurait pas le droit de diriger la prière ni d’assurer des prêches. Une fatwa décrétant illicite qu’un Noir exerce la fonction d’imam circule parmi la population, suscitant l’indignation des uns et l’inquiétude ou la désapprobation des autres.

Selon le maire par intérim d’Abadla, la municipalité a reçu une correspondance émanant d’une commission religieuse provisoire de la mosquée ‘‘Rahma’’ contestant l’imam de ce lieu de culte pour des conditions raciales. Le maire dit avoir informé les autorités concernées : ‘‘J’ai contacté le directeur de wilaya des Affaires religieuses et j’attends toujours sa réponse pour voir ce qu’il y a lieu de faire.’’

Le directeur des Affaires religieuses de la wilaya a révélé à la presse qu’il avait été lui aussi destinataire de la même lettre que la mairie et il a confirmé que l’imam noir était bel et bien l’objet d’une campagne de dénigrement racial.

L’Islam n’est pas raciste

Pour sa part, l’imam dit ne pas comprendre en quoi sa couleur de peau pose problème : ‘‘Le prophète Mohamed, que le Salut soit sur lui, n’avait-il pas choisi Billal (un Noir) parmi tant de fidèles présents à la mosquée, pour appeler à la prière? Ce simple geste, à lui seul, montre que l’Islam est tolérant et combat le racisme.’’

D’après les habitants d’Abadla, il semblerait que derrière ce mouvement de troubles racistes que connaît leur mosquée, il y ait groupe d’islamistes salafistes

Signalons que la quasi-totalité des mosquées de la région du Sud-Ouest sont à la charge d’imams noirs.

Source : Le Monde Dz
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"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par yor »

diablotin a écrit :Je te dédie ce poème de Mohamed Boudia qui nous gratifie d’un poème très touchant :

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et écris ce que je ne saurais dire
Crie à la face de ce monde de préjugés
Mon amertume et mes souvenirs

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce pays
De cette terre et ce peuple meurtri
Raconte son Iliade et son Odyssée

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce policier
De ce journaliste, de ce militaire
De ces femmes et enfants égorgés

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’odyssée de ce peuple meurtri
Par des forces rancunières et damnées
Qui veulent le faire plier sans cris

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce glorieux pays
De cette enfant sous les yeux de ses parents violée
Son seul tort est d’avoir aimé sa patrie

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ce journaliste
Tué par les balles obscurantistes
Son seul tort avoir aimé sa patrie ensanglantée

Pleure ! Oh ! Ma plume bien aimée !
Et raconte l’histoire de ces scouts
Sur les tombes de leurs aïeuls, venus
Commémorer et pour leurs martyrs, une pensée

Mohamed Boudia
mon frere..hnna ymut quaci.. .y a anna y a boutefliqua.... .reste toi ou tu es moi j'ais fais la marche aujourd'huit (bradt qualbi chwiya)... .khouk yor rassou ki lhajrra machi ki eljarra... .w bni kalboun yahraqu din ymahoum win makanou. ...attiqua rayha w teddi m3aha douk elhajallette kima zerhouni khellil belkhadem ouyahia soltani ould abass benbouzid....etc.... .ki douk elbayrratte bla zwaj.... .
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Yor, si tu peux traduire en français car je n' ai rien compris. :shock:
Il faut à l' Algérie un homme comme Kémal Ataturk qui les éloignera de la décadence de la barbarie
et de la ruine que l' islam apporte.

Ce n'est pas pour rien que Ibn Khaldoun a dit;
là où l' islam passe, la civilisation trépasse. :)
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Re: Pleure oh pays bien aimé !

Message non lu par Georges »

Comment concilier égalité des droits et lois inspirées de la charia en Algérie ?

26 avril 2009

par Salima Deramchi, féministe



J’aborderai la question du féminisme en Algérie à partir de notre vécu, sur la base de la défense des valeurs du féminisme, un féminisme qui ne saurait s’exprimer sans se référer à la laïcité et au cheminement de ces idées dans la société algérienne.

Sans revenir sur l’historique du mouvement des femmes de la colonisation à ce jour, je rappellerai que, bien qu’ayant occupé une place importante dans la lutte de libération et dans la construction post-coloniale du pays, les Algériennes, si elles sont reconnues dans les discours, sont toutefois reléguées au second plan quant à la participation aux décisions et dans les textes de lois régissant les statuts personnels.

Ainsi, l’article 2 de la « loi suprême » de l’Algérie, la constitution, stipule bien que « l’islam est religion d’État », alors que l’article 28 stipule que « les citoyens sont égaux devant la loi sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de race, de sexe, d’opinion… ». Il est clair que le pouvoir cherche à jouer l’arbitre entre islamistes et démocrates au moyen de ces deux articles de la constitution.

Par ailleurs, un autre texte de loi s’est imposé, et ce, malgré l’opposition des femmes en 1984. Il s’agit du code la famille qui, malgré son bricolage en 2005, ne laisse plus place aux interrogations et légalise le rôle de la religion dans la gestion de la vie publique et privée.

Comment alors pouvoir allier l’égalité des droits avec la légalisation de la polygamie, l’obligation d’un tuteur pour les femmes lors du mariage, l’interdiction pour une musulmane (qui dans les faits se transforme en Algérienne) d’épouser un non-musulman, l’obligation d’obéissance au mari et, pour couronner le tout, la discrimination lors de l’héritage (la moitié pour une fille par rapport au frère, le 1/6 pour l’épouse qui a eu des garçons ou le 1/8 pour celle qui n’a pas de garçon)… Tout cela dans le respect de la charia.

Face à ce déni de droits, les femmes algériennes éprises de justice sociale et d’égalité, en un mot de démocratie, ont affirmé et lutté pour ces valeurs dans l’art, la culture et les écrits ainsi que sur le terrain, avec les moyens du bord. Le système algérien était régi jusqu’en 1989 par un parti unique, des organisations de masse et des associations porteuses des messages du parti unique.

Les évènements d’octobre 1988, quels que soient leurs détracteurs (insurrection des citoyens), ont poussé les autorités à accorder plus de liberté d’expression et d’association.

Des associations à revendications et propositions clairement féministes et laïques sont apparues au grand jour. Hélas, cette ouverture et cette liberté a profité aux partis islamistes unis, en connivence avec le parti au pouvoir, plutôt qu’aux démocrates désunis et sans moyens d’intervention.

Depuis le début des années 1990, le mouvement islamiste intégriste et son bras armé - le terrorisme - ont pourchassé les démocrates et les laïques où qu’ils se trouvent, condamnant un grand nombre d’entre eux à la mort ou à l’exil, dans le but de s’installer au pouvoir et de décréter l’Algérie « république islamique ».

Les femmes, pendant ces années-là, ont été fortement présentes dans les lutte contre l’islamisme et le terrorisme, elles sont à l’avant-garde de ces luttes durant les années 1989-1997. Les populations ont identifié et reconnu des leaders parmi elles, ont perçu leurs paroles et leurs valeurs comme des avancées, à tel point qu’on les citait comme exemple de patriotisme.

Hélas, la mondialisation des capitaux, l’ouverture économique de l’Algérie au capitalisme sauvage, sans lois ni régulation, l’aide internationale financière et politique au mouvement islamiste, l’alliance affichée depuis l’élection du présent président, en 1997, du pouvoir avec cette mouvance islamiste et la répression de toute autre revendication, n’ont pas aidé les démocrates et encore moins les féministes dont les deux principales leaders ont rejoint les rangs du pouvoir et l’alliance avec les islamistes, contribuant, ainsi à une islamisation apparente de la société.

Alors, comment les féministes et par quel canal peuvent-elles exprimer leurs valeurs et leurs propositions pour une société plus juste et plus égalitaire où le religieux resterait dans la sphère privée ?

Aujourd’hui, dans une société de plus en plus enfermée sur elle-même, il est difficile d’exprimer ou d’afficher sa différence, surtout quand cette dernière va à contre-sens des discours officiels et autorisés.

Pendant ces dernières années, la majorité des femmes féministes se sont investies dans des associations à caractère social, cherchant à trouver et à inventer des modes de communication et des contenus qui ne heurtent pas, qui ne choquent pas. Elles souhaitent expliquer leur démarche tout en affirmant leur attachement à l’islam, religion de leurs parents, car la société est de plus en plus embrigadée, enfermée et culpabilisée par les discours officiels dans son rapport à la religion.

À titre d’exemple, le discours officiel explique que le séisme de Boumerdes (2004) s’est produit parce que, tout simplement, les femmes ne sont pas assez musulmanes, elles devront se voiler pour éviter d’autres catastrophes de ce genre, la suite nous vous laissons la deviner.

Par ailleurs, comment exprimer nos revendications et nos convictions en un féminisme laïque de gauche quand, d’emblée, toutes les féministes sont taxées de « divorcées, de femmes n’ayant pas trouvé mari ou tout simplement de prostituées » ? Quand les laïques sont désignés comme athées, traîtres à la religion de nos aïeux ?

Un exemple du sens de l’évolution des mentalités, grâce au matraquage idéologique et à l’alliance d’un pouvoir corrompu avec les islamistes, qui n’hésite pas à recourir au terrorisme pour imposer ses orientations (l’un se nourrissant de l’autre et donc la survie de l’un est dépendante de l’autre). Une enquête menée par le Centre d’information et de documentation sur les droits des femmes et des enfants (CIDEF), qui comparait les réponses des Algériennes et des Algériens à la question du droit à l’égalité des femmes et des hommes, pour les années 2000 et 2008, a donné des résultats concluants.

En 2008, 16% de la population s’est exprimée pour l’égalité, alors qu’en 2000, lors d’une enquête similaire, cette population représentait 27%. Le nombre des réfractaires à l’égalité ont eux aussi évolué. Ils sont passés de 10% en 2000 à 23% en 2008.

En 2008, il y a autant d’Algériens qui sont pour l’élection d’une femme que ceux qui s’y opposent fermement. Ce qui constitue un recul par rapport à l’enquête de 2000, qui avait révélé que 70% des Algériens (60% des hommes et 81% des femmes) étaient disposés à élire une femme au poste de maire.

Par ailleurs, un exemple témoigne d’une situation de précarité intellectuelle et culturelle chez beaucoup de jeunes filles. Il s’agit de mots d’ordre scandés lors d’un rassemblement de jeunes filles algériennes à Blida (ouest d’Alger), à l’occasion du 8 Mars 2009, utilisé comme tribune d’expression pour le lancement de la campagne présidentielle. Lors de cete rencontre, animé par le président sortant réélu, elles scandaient « Bouteflika zaoudjouna : Bouteflika tu es notre EPOUX ».

Est-ce à dire que le féminisme laïque de gauche est à l’agonie en Algérie, comme se gargarisent à le répéter toutes celles et ceux qui ont opté pour une alliance avec les islamistes ou ceux et celles qui essaient de le remplacer par un féminisme voilé (le féminisme islamiste) ?

Oui, si nous permettons que les parcelles de liberté soient occupées par un féminisme voilé, aidé et soutenu sur le plan local et international.
Oui, si les féministes, d’ici et d’ailleurs, continuent de faire l’amalgame entre racisme et anti-intégrisme, si elles ne décident pas, une fois pour toutes, de rompre avec la culpabilité du colonialisme et des sociétés nanties.
Oui, si on oublie que laïcité et relativisme culturel auront du mal à se rencontrer dans la sphère publique.
N’est-ce pas que l’histoire est là pour témoigner de l’incompatibilité des libertés de conscience et de l’égalité des droits quand le religieux est politique et soumet l’être humain et son rapport aux autres à la divinité ?

Car, voyez-vous mes chères camarades, là où les droits des femmes et des peuples sont bafoués, dans notre lutte pour mieux nous connaître et agir ensemble, le passé doit nous servir à prendre conscience que les analyses et les explications sont à rechercher dans la laïcité et non dans les religions, que le féminisme est universel et qu’il ne saurait être question de féminisme spécifique aux musulmanes, comme il n’y a pas eu de féminisme spécifique aux catholiques.

Alors que nos alliés naturels, qui sont les laïques, les démocrates, les féministes et toutes celles et ceux qui défendent les libertés d’expression, de choix, d’association, de justice sociale et économique ainsi que la liberté de disposer de son corps, se solidarisent à nouveau avec nous, aujourd’hui, seule une solidarité laïque et féministe de gauche nous rendra notre visibilité et nous encouragera à poursuivre la lutte où que nous nous trouvions.

Chères amies, ne vous faites pas avoir par les discours culpabilisants ou, alors, comment répondrez- vous à la question : « Pourquoi n’avez-vous pas concilié Église et féminisme ? »

Sauriez-vous me dire au nom de quel féminisme les acquis chèrement conquis ici et là, comme la contraception, le droit à l’avortement, le choix de sa sexualité et le refus du patriarcat, ne peuvent être les revendications des femmes « taxées » d’origine musulmane ?

Car la reconnaissance du féminisme islamiste ne pourrait que faire tomber le voile sur les féministes laïques de naissance musulmane.

Mis en ligne sur Sisyphe, le 25 avril 2009
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Monarchies Présidentielles d’Afrique du Nord
Le 9 Avril 2009, l’Algérie a retrouvé un Président-Roi comme tous les pays d’Afrique du Nord. Après une sanglante tentative de démocratisation qui a duré 10 ans de 1988 à 1998, l’Etat algérien est retombé dans la Présidence à Vie ou Monarchie Présidentielle.

Mise à part la Monarchie Marocaine héréditaire vieille de 12 siècles, voici les Présidents-Rois d’Afrique du Nord par ordre de longévité.

Libye :

Maâmmar Kadhafi a renversé le roi Idris Ier par un coup d’Etat militaire, le 1er septembre 1969 et s’est auto-proclamé Guide de la Révolution de la Jamahiriya arabe libyenne. Il est au pouvoir depuis 40 ans. Ses 8 enfants occupent d’importants postes dans l’Armée, la Sécurité et le gouvernement. Ils sont en concurrence pour lui succéder.

Egypte :

Gamal Abdel Nasser renverse le roi Farouk le 23 juillet 1952, et place Mohammed Naguib à la tête de l’Etat, puis le dépose en 1954 et règne durant 16 ans jusqu’à sa mort le 28 septembre 1970.

Anouar el-Sadate lui succède durant 11 ans jusqu’à son assassinat le 6 octobre 1981.

Hosni Moubarak intronisé le 14/10/1981, règne depuis 28 ans. Il veut s’auto-désigner pour un 6ème mandat en 2011, à moins que son fils Gamel ne le dépose.

Tunisie :

Habib Bourguiba a régné pendant 30 ans, de 1957 à 1987, jusqu’à sa déposition par un “coup d’Etat médical”.

Zine El-Abidine Ben Ali règne depuis 22 ans. Il se prépare pour un 5ème mandat en 2009.

Algérie :

Houari Boumediene renverse le GPRA en 1962, et place Ahmed Ben Bella à la tête de l’Etat, puis le dépose le 19 juin 1965 et règne durant 13 ans jusqu’à sa mort le 27 décembre 1978.

Chadli Bendjedid régna durant 13 ans de 1979 jusqu’à da déposition en janvier 1992.

Abdelaziz Bouteflika qui règne depuis 10 ans vient de s’octroyer un 3ème mandat le 9 avril 2009.

Mauritanie :

Mokhtar Ould Daddah régna pendant 17 ans, de 1961 à 1978 lorsqu’il fut déposé par un coup d’Etat.

Maâouya Ould Sidi Ahmed Taya régna pendant 21 ans à partir de 1984 jusqu’à son renversement en 2005.

Mohamed Ould Abdelaziz veut devenir le nouveau président à vie après son coup d’Etat du 6 août 2008.

On peut ajouter à cette liste :

- la Syrie où Hafez El Assad accéda au pouvoir par un coup d’Etat en 1970 et régna durant 30 ans jusqu’à sa mort en juin 2000 laissant la succession à son fils Bachar El Assad.

- l’Irak où Saddam Hussein prend le contrôle de l’armée en 1968 puis régna à la présidence durant 24 ans de 1979 jusqu’à son renversement en 2003 par l’invasion américaine. Il fut pendu le 30 décembre 2006.

C’est la conséquence de la COLONISABILITE des Berbères et des Arabes, incapables de s’organiser pour mériter la Démocratie, l’Autorité du Peuple.

Le premier arriviste venu prend le pouvoir par la force et à vie.

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