Le chantage à l'islamophobie

Expériences et témoignages des apostats de l'islam mais aussi des convertis à une autre religion - leur histoire - les problèmes rencontrés dans leur vie de tous les jours - Soutien et aide. Pour les tous "mécréants" qui subissent les attaques des musulmans orthodoxes - Racontez nous votre expérience...
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yacoub
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« Islamophobie et xénophobie à l’heure de la présidentielle »

Conférence organisée par le Front Antiraciste Alsacien et le CCIF Strasbourg

La séquence des attentats criminels de Daesh et la mise en place de l'état d'urgence loin de répondre efficacement aux objectifs affichés contre le terrorisme, facilitent la répression des mouvements sociaux, la radicalisation des pratiques et discours islamophobes et une logique de guerre interne et externe aux conséquences désastreuses.

Après un été marqué par une offensive contre les musulmans, une polémique sur le burkini, la mort tragique d'Adama Traore aux mains de la police, des ratonnades en Corse, la campagne présidentielle a bel et bien commencé. Comme toujours, la surenchère islamophobe est au rendez-vous chez nombre de politiques relayés par les médias : il faudrait expulser les fichés S (présumés musulmans/coupables ?) pour les uns, interdire les symboles religieux dans le secteur privé voire dans la rue pour les autres. Chaque jour compte une nouvelle ignominie. Dans ce contexte, celles et ceux qui combattent le racisme sont stigmatisés et calomniés. Mais le spectacle présidentiel ne fait que commencer.
L'exigence d'une réponse large à la situation engendrée par le gouvernement socialiste se fait plus impérieuse que jamais, alors que l’on agite le cauchemar d'une guerre civile et que se profile la cooptation de l'extrême droite au sein du gouvernement.
C'est pourquoi nous sommes nombreux à croire à l’urgente nécessité d’une résistance collective, sous condition de justice et de dignité pour tous et toutes comme nous sommes nombreux à refuser les stratégies de tension qui opposent Français et réfugiés, Musulmans et non-musulmans, militants et société civile.

Cette exigence s'adresse à toutes et à tous, à l’ensemble du mouvement social : elle est solidaire avec les migrants et réfugiés parce qu'elle est solidaire des populations civiles victimes de discriminations, de régressions sociales ou de répression de leurs mouvements protestataires, solidaire des victimes des attentats ou des bombardements de divers bords, opposée aux attaques liberticides et islamophobes en France et aux logiques de « guerres de civilisation ». Elle s'inscrit dans la volonté d'une réelle politique égalitaire.

C'est cette politique égalitaire qui a mis dans la rue des millions de personnes contre la loi travail. Ce mouvement, sans précédent depuis plusieurs années a, lui aussi, eu à subir la force de frappe de l'État : perquisitions, assignations à résidence, mutilations par les projectiles de la police, arrestations, gardes à vue, procès expéditifs. Ainsi, la répression du mouvement social a bel et bien été facilitée par la séquence des attentats et de l'état d'urgence.

Il est temps de s’unir et de penser l'alternative.

Pour ce faire, le Front Antiraciste Alsacien et la branche strasbourgeoise du Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF) reçoivent des grandes figures de la lutte antiraciste et contre l'islamophobie :

Houria Bouteldja, Porte-parole du Parti des Indigènes de la République
Marwan Muhammad, directeur du Collectif Contre l'Islamophobie en France
Nacira Guénif-Souilamas, sociologue et anthropologue, professeure à l'université Paris VIII
Paul Gullibert, enseignant en philosophie, membre du comité de rédaction de la revue Vacarme, co-auteur du Petit manuel pour une laïcité apaisée

Parce que nous refusons les termes de cette campagne présidentielle, ses faux débats et ses surenchères, nous vous invitons à participer nombreux à l'édition strasbourgeoise de la conférence internationale contre l'islamophobie et la xénophobie qui se tiendra à la Maison des Associations de Strasbourg (salle Yourcenar), le 17 décembre 2016 de 14h à 18h.
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Vaclav Havel : mort d'un président-philosophe

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Vaclav Havel, le 3 février 2011. ( Petr David Josek/AP/SIPA)
Il fut artiste, dissident et président. L'icône de la révolution tchèque, décédée ce dimanche 18 décembre à l'âge de 75 ans, savait que la sagesse politique se nourrit d'art et de pensée. De Platon à Kafka, de Heidegger à Beckett, retour sur les influences d'un authentique roi-philosophe.
David CaviglioliDavid CaviglioliPublié le 19 décembre 2011 à 15h13

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Bien sûr, il est né à Prague, comme Kafka. Une ville ne guérit jamais d'avoir accueilli un génie de cette trempe. Vaclav Havel, qui commence à publier des articles dans des revues de théâtre dès les années 1950, accède au rang d'intellectuel dissident avec une pièce intitulée «le Rapport dont vous faites l'objet», écrite en 1965.

L'intrigue a de forts accents kafkaïens. Elle se déroule dans une «Administration». Les employés de celle-ci y agissent de deux façons: ils prospèrent en piégeant les autres, ou chutent en se faisant piéger. On suit un Josef Gross qui tente de naviguer dans ces eaux troubles. La pièce est caractéristique de ce théâtre de l'absurde, qui triomphe à Paris mais qui est profondément européen, emmené par Ionesco le Roumain et Beckett l'Irlandais.

Vaclav Havel tente alors de répondre à la question prophétique que Kafka a posée au XXe siècle: comment rester humain dans une civilisation qui pourchasse le vivant? On retrouve ici le cœur de l'inquiétude heideggerienne: la réduction de l'être à sa dimension technique et à la place qu'il occupe dans une organisation normalisée.

Martin Heidegger est une figure intellectuelle incontournable dans ces années d'après-guerre. Vaclav Havel n'échappe pas à son influence. Mais il est marqué plus directement par un autre philosophe, un Pragois, lui aussi fondamental: Jan Patocka. Celui-ci est, avec Vaclav Havel, l'un des principaux initiateurs de la «Charte 77», pétition dénonçant la «Normalisation» entamée par le pouvoir tchéquoslovaque et moment-clé dans l'histoire de la dissidence tchèque.
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Potocka, penseur du « soin de l'âme» est surtout l'auteur d'un livre indispensable, «Platon et l'Europe», dans lequel il affirme, comme le relevait Paul Veyne dans «Libération» en 1983, que «les hommes ''ne sont pas des robots'' et que, par souci de leur âme, il leur faut penser la liberté contre les dogmes, car tout n’existe pas ''objectivement''.»

Jan Potocka, après avoir signé la Charte de 1977, est victime d'un acharnement policier et meurt au mois de mars. Paul Ricœur dira qu'il a été «littéralement mis à mort par le pouvoir». Vaclav Havel, de son côté, bascule pour de bon dans la dissidence. Entre 1977 et 1989, il est emprisonné à trois reprises. En prison, il écrit ses deux plus grands livres, «le Pouvoir des sans-pouvoir», mise à nu du totalitarisme communiste, et «Lettres à Olga», précis épistolaire de résistance adressé à son épouse.
Le temps du pouvoir

En 1989, sa notoriété le place à la tête de la Révolution de velours. Le peuple pousse l'artiste vers le pouvoir. Vaclav Havel hésite. Il accepte de devenir une sorte de président intérimaire. Son intérim durera treize ans, comme il le notera lui-même avec humour. Devient-on vraiment roi, et le reste-t-on pendant aussi longtemps, sans le vouloir?

Platon lui-même le savait bien : l'action et la pensée sont des mondes distincts, qui ne répondent pas aux mêmes lois. Havel le Président doit faire des compromis avec la réalité européenne. Son exercice du pouvoir entre même en contradiction flagrante avec ses maîtres à penser. Poussant l'Europe orientale vers l'Occident, il trahit à la fois Kafka et Heidegger, qui y voyaient chacun à leur manière un archétype de la civilisation sans âme.

A-t-il aimé le pouvoir ? Dans une interview donnée à France 24, il déclara:
La tâche qui m’a été donnée, celle de faire de la politique, a été une tâche que j’ai assumée parce que j’ai été poussé par un sentiment de responsabilité; mais ce n’était pas une activité dans laquelle je trouvais plus de plaisir que dans le théâtre.»

En 2007, il publia « A vrai dire... Le livre de l'après-pouvoir», une réflexion éclatante sur la nature du pouvoir politique. Il y écrivait notamment:
La fonction présidentielle ne vous condamne pas à mentir ou à affirmer une opinion qui n'est pas la vôtre. Non, mais elle vous oblige à tout formuler dans une langue... officielle. Les discours par exemple que je devais prononcer m'ont causé beaucoup de tourments. En tant qu'écrivain, auparavant maître de mes mots, [...] j'ai du mal à comprendre comment j'ai réussi pendant quinze ans à écrire pratiquement tous les week-ends un discours pour lequel je disposais d'un temps limité de rédaction, alors que personne ne voulait savoir si j'étais inspiré. Il se peut que ce bagne que j'ai vécu constitue l'une des causes de ma difficulté actuelle à écrire.»

« L'Après-pouvoir » fut aussi une sorte de retour à sa philosophie politique initiale. Délesté des contraintes du politique, il put poser un regard lucide sur ce que l'Europe, après l'enthousiasme de la libération à l'Est, était devenue :
Je trouve par exemple que l'Union européenne actuelle est trop matérialiste et technocratique. S'occuper des tarifs douaniers n'est certes pas une tâche inutile. Mais tellement insuffisante. Il manque un souffle politique à l'Europe. Une vraie dimension spirituelle.»

Espérons que son décès ne nous empêche pas d'écouter ce qu'il avait à dire.

David Caviglioli
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Pascal Bruckner a été innocenté dans le procès pour islamophobie

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017 ... amisme.php
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Procès Bruckner : une défaite pour les «collabos» de l'islamisme

Par Alexandre Devecchio Publié le 19/01/2017 à 13:01

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FIGAROVOX/ENTRETIEN - Deux associations qui avaient attaqué Pascal Bruckner pour diffamation suite à des propos sur l'islamisme ont été déboutées par la justice. Pour Laurent Bouvet, c'est une victoire importante pour la liberté d'expression.

Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.

FIGAROVOX. - Pascal Bruckner comparaissait mercredi devant la 17e chambre pour des propos visant deux associations, selon lui, «complices idéologiques» des terroristes: «Les Indivisibles» de la militante antiraciste Rokhaya Diallo (qui n'en est plus membre) et «Les Indigènes de la République» d'Houria Bouteldja. Le philosophe avait déclaré sur le plateau de «28 Minutes», une émission d'Arte, qu'il fallait «faire le dossier des collabos, des assassins de Charlie» et accusé ces associations de «justifier idéologiquement la mort des journalistes de Charlie Hebdo». Que pensez-vous de cette décision? Est-ce une victoire de la liberté d'expression?

Laurent BOUVET. - Cette décision est importante. D'abord, en effet, parce qu'elle est une victoire de la liberté d'expression. Une liberté d'expression de tous ceux qui refusent de se laisser intimider par les entrepreneurs identitaires, comme les Indivisibles ou le PIR, qui utilisent tous les moyens possibles (des réseaux sociaux à la justice) pour faire progresser leur vision communautariste et séparatiste sur une base ethno-raciale dans la société française.

Cette décision met en évidence la continuité idéologique entre les formes les plus violentes, terroristes et djihadistes, et les formes les plus anodines de la dérive islamiste.

C'est aussi une décision importante parce qu'elle met en évidence un phénomène souligné notamment par Pascal Bruckner dans son propos incriminé: la continuité idéologique entre les formes les plus violentes, terroristes et djihadistes, et les formes les plus anodines de la dérive islamiste ou de l'islam politique. Il s'agit en effet d'une différence de degré mais pas de nature entre les unes et les autres. On peut rappeler ici les propos tenus par certains des entrepreneurs identitaires en novembre 2011, après la première attaque contre les locaux de Charlie Hebdo au cocktail molotov: «Il n'y a pas lieu de s'apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégâts matériels seront pris en charge par leur assurance, que le buzz médiatique et l'islamophobie ambiante assureront certainement à l'hebdomadaire, au moins ponctuellement, des ventes décuplées, comme cela s'était produit à l'occasion de la première «affaire des caricatures» -bref: que ce fameux cocktail molotov risque plutôt de relancer pour un tour un hebdomadaire qui, ces derniers mois, s'enlisait en silence dans la mévente et les difficultés financières».

Ce qui est réconfortant, c'est que la justice n'est pas dupe de la stratégie de ces gens.

Sur le fond, le mot «collabo» employé par Bruckner n'est-il pas excessif?

Le mot paraît fort parce qu'il renvoie à la Seconde Guerre mondiale et à l'Occupation, aux «collabos» français avec le nazisme. Mais au-delà de cette évocation historique, il dit bien ce qu'est cette continuité idéologique. Quand on justifie ainsi un premier acte de violence contre un journal comme Charlie Hebdo parce qu'on n'en apprécie pas le contenu, on joue un jeu dangereux dont la tuerie du 7 janvier 2015 sera l'aboutissement tragique. Si les frères Kouachi sont passés à l'acte, ce n'est bien évidemment pas en raison de telles déclarations mais elles font partie d'un contexte général, d'un contexte défavorable à la liberté d'expression dont Charlie Hebdo était déjà un symbole depuis l'affaire des caricatures de Mahomet.

Avec le recul, le débat déclenché par ce procès n'a-t-il pas été salutaire ?

Tout débat de ce genre est salutaire.

Tout débat de ce genre est salutaire. Il permet d'éclairer, publiquement, les positions des uns et des autres, de mettre à jour les stratégies de ces entrepreneurs identitaires comme les islamistes. Il permet de le faire de manière impartiale, devant la justice. Chacun peut alors comprendre, on peut l'espérer, où est non pas la vérité mais la défense de la liberté, d'un certain nombre de principes qui nous permettent de continuer, malgré nos différences et nos différends, de partager l'essentiel, notre commun. En France, en l'espèce, il s'agit de la laïcité, de la liberté d'expression et du droit à la caricature y compris à propos de la religion - du refus de toute idée de blasphème.

Lors du procès, Sihem Habchi, ancienne présidente de «Ni putes ni soumises» a évoqué un «fascisme vert», mais aussi un «fascisme blanc» - qui propage «l'idéologie de l'opprimé et installe l'idée que ces jeunes ne sortiront jamais de leur condition et que les coupables sont la République et la France». Certains intellectuels ont-ils aussi une responsabilité dans cette dérive?

Oui, cette forme d'explication de tous les phénomènes dans la société par le social, et plus précisément par les effets de domination sociale, caractéristique aujourd'hui de tout un pan des sciences sociales françaises fournit son carburant en quelque sorte aux entreprises identitaires. Elle permet en effet à tous ceux qui agissent politiquement sous le couvert de la religion - de l'islam politique tout spécialement - de justifier leur idéologie par une forme d'empirisme qui serait incontestable et imparable. Les jeunes qui versent dans le djihad, par exemple, seraient des dominés, des exclus et des discriminés à la fois, «victimes» (avant donc d'être coupables de quoi que ce soit) des inégalités et de «l'islamophobie» d'une société française décrite comme fermée et figée dans une identité spécifique (laïque, «blanche», occidentale, chrétienne, etc.).

Cette rencontre de la sociologie dite critique et des dérives idéologiques contemporaines conduisent à de bien étranges positionnements.

Cette rencontre de la sociologie dite critique et des dérives idéologiques contemporaines conduisent, au sein de la gauche radicale ou encore du féminisme notamment, à de bien étranges positionnements. Celui, par exemple, qui consiste à expliquer que l'émancipation des femmes musulmanes passe par la liberté de porter le voile. Une liberté non seulement totalement individualisée mais qui ne s'embarrasse même plus de la question de la domination masculine.

Bref, nous assistons là à un naufrage idéologique de toute une partie de la gauche, politique et intellectuelle qui, sous couvert de poursuite de la lutte pour l'émancipation et contre la domination, se retrouve à justifier les pires atteintes aux libertés. D'autant que cette fois, contrairement à ce qui a pu se passer au XXème siècle notamment, ces atteintes aux libertés se font au nom de la religion.

Cette affaire interroge aussi deux concepts qui ont été banalisés par les médias: celui d'«islamophobie» et de «racisme d'État»…?

Exactement. Le déploiement dans le débat public ces dernières années, sous l'impulsion de ces entrepreneurs identitaires (on pense aussi pour «l'islamophobie» au CCIF notamment) et de certains intellectuels et chercheurs, de tels «concepts» est le signe le plus frappant du naufrage dont je parlais à l'instant. Qu'ils soient repris tels quels par certains médias qui les propagent sans les interroger en dit long aussi sur la capitulation d'une partie de la presse.

Ces «concepts» d'islamophobie et de racisme d'État ne sont pourtant que des instruments au service d'un combat idéologique.

Ces «concepts» ne sont pourtant que des instruments au service d'un combat idéologique. Ils servent en particulier, c'était tout l'enjeu de ce procès, à tenter de décrédibiliser et de disqualifier - c'est le cas aussi à l'Université - tous ceux qui refusent cette nouvelle doxa identitaire qui divise et catégorise les uns et les autres en fonction de leur religion, de la couleur de leur peau ou d'ailleurs aussi de leur genre. Le processus est simple: toute critique de l'islamisme, de l'islam politique, des délires «décoloniaux»… est une critique «islamophobe» ou raciste. Il s'agit d'une pensée par amalgame: toute critique de l'islamisme est une critique de l'islam, donc des musulmans ; toute critique du séparatisme racialiste «décolonial» est une critique de la lutte contre le racisme, une pratique de «blanc» héritier du colonialisme et de l'esclavage, donc nécessairement favorable à ceux-ci. Fausse transitivité et syllogismes permanents sont à la base de ces procès permanents intentés à quiconque se risque à la critique - une belle démonstration au passage que l'idée même de critique serait réservée à certains chercheurs et interdite à d'autres en fonction de l'orientation politique de ce qu'ils disent!

Ultime étape, l'attribution de ces caractères discriminatoires généralisants à l'État lui-même.

Ultime étape, l'attribution de ces caractères discriminatoires généralisants à l'État lui-même. On retrouve là, au niveau institutionnel, exactement le même processus que celui appliqué aux individus ; un processus qui se situe toujours à la croisée de l'entreprise idéologique identitaire et de sciences sociales au service, plus ou moins conscient, de celle-ci. L'État est lui-même «islamophobe» et raciste, comme il est «colonial» dans la double mesure où il a pu l'être par le passé (transitivité dans le temps) et où il ne peut concrètement guérir par ses politiques publiques toutes les meurtrissures identitaires contemporaines (transitivité dans l'action ou l'inaction plus exactement). L'État est donc non seulement responsable mais coupable, et il doit être à ce titre dénoncé, attaqué et, dans la version la plus violente, abîmé ou détruit. On retrouve ici à la fois un discours assez classique de l'ultra-gauche, en partie issu de l'anarchisme bien évidemment, mais encore toute une rhétorique - souvent élaborée des agents publics d'ailleurs! - anti-républicaine et très hostile au modèle laïque français. Une rhétorique qui va le plus souvent puiser dans le libéralisme culturel à l'anglo-saxonne un modèle alternatif.

La contradiction, au sein de cette gauche radicale ou critique, entre d'un côté cette quête incessante d'un idéal libéral, individualiste, séparatiste et différentialiste en matière identitaire, et de l'autre un antilibéralisme militant en matière économique, est une source perpétuelle d'interrogation ; en même temps qu'elle est un obstacle, ce dont on ne peut que se féliciter, à la diffusion de telles idées au sein d'une population plus large, au-delà des meetings et rassemblement de ces associations identitaires, des séances de séminaire et les colloques de ces chercheurs ou des pages des médias qui en livrent complaisamment le feuilleton.
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Pascal Bruckner démonte pièce par pièce les mécanismes du politiquement correct

Viscéralement attaché à l'éthique de responsabilité qui engage à s'interroger sur les conséquences prévisibles de ses actions et de ses engagements, Pascal Bruckner n'a jamais varié.

Après l'absurde procès qu'il a subi, il est plaisant de lire ce texte limpide de Pascal Bruckner. Son dernier livre, Un racisme imaginaire. Islamophobie et culpabilité (Grasset), constitue en effet une mise au point nécessaire concernant la novlangue qui a envahi le débat public sur la question de l'islamophobie.

L'essayiste prolifique démontre une nouvelle fois qu'il sait éclairer une problématique en visant son centre avec virtuosité. Que trouve-t-on au fond de la démonstration de Pascal Bruckner? Le paradoxe qui tue lentement la cohésion sociale européenne: nous faisons l'apologie chez les autres de ce que nous rejetons dans notre propre Histoire. Nombreux sont nos intellectuels qui n'ont pas de mots assez durs (à juste titre) pour justifier les tenants des sociétés fermées au XXe siècle. Ils ne manquent jamais de mettre en cause tous les zélateurs des modèles fascisants et les théoriciens du nationalisme ethnique, enraciné dans l'apologie du "sang" et des "morts". Ils dénoncent pareillement l'intégrisme catholique qui fut le premier ennemi des Lumières tout au long du XVIIIe et du XIXe siècle.

Mais face au fondamentalisme musulman, à l'islam radical, ils font preuve d'une constante complaisance. La haine de soi qui dévore l'Europe est telle que ceux qui viennent des nations des anciens "damnés de la Terre" (le Tiers-Monde) et entendent venir à bout du modèle démocratique libéral sont absous d'avance.

L'auteur indique que la "classe intellectuelle" s'attache finalement à justifier sa soumission. La question qu'il pose est en effet centrale. "Comment une société en vient-elle à célébrer ceux qui veulent la détruire? Par la manipulation symbolique des hécatombes, par un syndrome de Stockholm reformulé en termes de subversion". L'exemple qu'il donne à l'appui de ce jugement fait froid dans le dos: en mai 2016, un collectif d'artistes danois tenta d'organiser une exposition intitulée "Martyrs", à Copenhague, pour y mettre à l'honneur les frères El Bakraoui, kamikazes des attentats de Bruxelles...

Ce que Pascal Bruckner dénonce dans ces pages, c'est un islamo-gauchisme ravageur qui offre une légitimité à la barbarie par haine de l'Occident et du capitalisme. Les auteurs des attentats seraient en fait des victimes de l'impérialisme brutal des Américains et des Européens... Cette indigente culture de l'excuse ne révèle qu'une autre forme de mépris pour des individus que l'on refuse de considérer comme des consciences libres et responsables. Il souligne par ailleurs à quel point le véritable racisme se cache désormais sous les mots de l'antiracisme, à commencer par un antisémitisme violent.

Au bout du compte, Bruckner va chercher derrière le jihadisme la véritable intolérance qui se cache sous la dénonciation malhonnête d'une islamophobie majoritairement inexistante dans notre pays.

"La guerre contre le terrorisme, écrit-il, est à la fois une nécessité absolue et un leurre. Tandis que nous affrontons les djihadistes, salafistes, wahhabites, Frères musulmans poussent leurs pions, imposent leurs vues et leurs coutumes vestimentaires, multiplient les provocations, désagrègent l'islam du milieu, écartent les imams modérés. Ils remportent la bataille sémantique et la guerre des esprits".

Par conséquent, il faut être plus circonspect vis-à-vis de tout ce qui veut nous faire croire que l'identité de notre civilisation heurte l'Autre, y compris lorsqu'il prend la décision de vivre sur notre sol. De ce point de vue, l'une des conclusions de l'auteur de l'essai intitulé Le Sanglot de l'homme blanc est capitale : "La France est aussi détestée par les intégristes non parce qu'elle opprime les musulmans mais parce qu'elle les libère". Notre mémoire historique ne peut être sélective et il paraît évident que nous portons en nous, comme nation, l'intégralité des épisodes qui nous précédèrent. Nous apprécions certaines périodes, et d'autres beaucoup moins. Chacun porte un regard spécifique sur ce passé, et l'évalue comme il l'entend. En tout état de cause, la culpabilisation permanente face au monde musulman est une impasse, et le multiculturalisme complaisant une imposture, ainsi que l'affirme lucidement Bruckner :

"Le multiculturalisme, quand il est de pure provenance, n'est peut-être rien d'autre que cela: un appartheid choisi où l'on retrouve les accents attendris des riches expliquant aux pauvres que l'argent ne fait pas le bonheur: à nous les fardeaux de la liberté, de l'invention de soi, de l'égalité entre les hommes et les femmes, à vous les joies de la coutume, des mariages forcés, du voile, du burkini, de la polygamie, de l'excision.

Il dérive de tout cela que les thèses d'Olivier Roy sur l'islamisation de la radicalité n'ont guère de sens aux yeux de Pascal Bruckner. Gilles Kepel insiste légitimement sur le fait que la motivation religieuse ne doit pas être balayée dans l'analyse de la violence politique à laquelle nous faisons face. Ce qu'il faut impérativement comprendre, c'est qu'un bourreau de l'Etat islamique comme "Djihadi John" n'est pas exclusivement une brute assoiffée de sang (ce qu'il est indiscutablement, mais pas seulement). Il est l'expression d'une idéologie totalitaire qui a puisé sa matière première dans la version salafiste de l'islam. Cela ne veut absolument pas dire que l'on peut réduire cette religion à cette interprétation intégriste, mais qu'il faut comprendre comment le salafisme a progressé et comment le contrer. Or, il s'avère qu'il s'est nourri de la haine de soi que la France développe depuis plusieurs décennies...

Viscéralement attaché à l'éthique de responsabilité qui engage à s'interroger sur les conséquences prévisibles de ses actions et de ses engagements, Pascal Bruckner n'a jamais varié dans sa volonté de démonter pièce par pièce les mécanismes du politiquement correct et du masochisme collectif le plus malsain. Il réussit brillamment une fois de plus.

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http://youtu.be/w4GESen0Oek

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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par selene »

l' equation est pourtant simple . que ces mahometans restent chez eux dans leurs pays mahometans et
ils ne connaitront aucune islamophobie :evil:
un proverbe chinois dit que si dès que tu arrives quelque part çà sent les pieds regardes d' abord tes chaussures .
ils ont un de ces culots ces gens . ils mettent la merde partout où ils arrivent et se plaignent ensuite :evil:
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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par yacoub »

Salut Selene, bon retour mais certains sont des français de souche convertis à la RATP.
Au moins 4000 par an. Au passage, je te signale mon forum.

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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par selene »

yacoub a écrit :Salut Selene, bon retour mais certains sont des français de souche convertis à la RATP.
Au moins 4000 par an. Au passage, je te signale mon forum.

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bjr yacoub

on s 'en fiche des 4000 convertis ce ne sont que des cas sociaux recrutes dans les fond de
poubelle des cités et qui ne représentent rien du tout .
moi je parle du problème global que posent les mahométans à l' échelle du monde .
et là si on s' informe un peu on se rend compte qu 'ils posent problème partout .
en chine, en birmanie, , au canada ,en russie, en France, en Belgique, en hollande , en inde ,aux philippines, en thailande etc etc et absolument partout où ils
se trouvent et comme par hazard toute la planete devient islamophobe .
A un moment faut quand même arreter de prendre les gens pour des imbéciles :evil:
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Re: Le chantage à l'islamophobie

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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par yacoub »

L’islamophobie, une instrumentalisation politique
« Pas d’amalgame ! » toi-même

André Versaille
est écrivain et éditeur.

Publié le 23 mai 2017 / Société

Mots-clés : antisémitisme, CCIF, Islam, Islamisme, islamophobie, padamalgam
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André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé : « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »

À l’instar de l’antisémitisme, on a voulu assimiler l’islamophobie au racisme. Dans cette logique, beaucoup ne manquèrent pas de s’étonner que les actes antisémites soient condamnés comme actes racistes, tandis que l’islamophobie restait impunie au nom de la liberté d’expression. Apparemment, malgré les explications fournies mille fois, les distinctions entre religion, ethnie et population échappent encore et toujours aux anti-islamophobes qui ne comprennent pas la différence entre l’antisémitisme, manifestation de haine envers les Juifs en tant que personnes, donc condamné comme racisme, et l’antijudaïsme, hostilité à la religion juive, jamais poursuivi : tout le monde a le droit de critiquer la Torah comme le Talmud et de blasphémer Moïse, Josué ou le roi David.
Les mots ont un sens

« Islam », « phobie ». Si les mots ont un sens, il s’agit d’une peur non pas des musulmans mais de l’islam. Peur, en partie, provoquée au vu des barbaries commises par les djihadistes qui ont fait de l’islam une idéologie meurtrière, ou peur de la façon dont l’islam est pratiqué dans les pays musulmans appliquant la charia. L’islamophobie n’est donc pas plus une variété du racisme que ne l’étaient les diatribes de Voltaire et d’autres philosophes des Lumières, contre le christianisme. Par ailleurs, toute religion étant porteuse d’idéologie, la critique adressée à l’islam concerne essentiellement son instrumentalisation idéologico-politique.

« Pas d’amalgame ! » répétons-nous. Or, que font donc ceux qui, en dénonçant l’islamophobie, déduisent délibérément une appartenance communautaire à partir d’une religion supposée pratiquée par la totalité des musulmans, ceux-ci étant essentiellement identifiés comme des fidèles et non comme des citoyens libres de leurs croyances ? Car c’est bien dans une mono identité religieuse que cet islam emprisonne les musulmans. Et comme cette mono identité est déclarée sacrée, le fidèle est enfermé à double tour : hors de l’islam il ne peut y avoir de salut, et toute distanciation sera qualifiée de trahison, sinon d’apostasie.

Cela étant, il est incontestable que, de même que nombre d’antisémites masquent leur détestation des Juifs derrière un antisionisme de façade, beaucoup de racistes dissimulent leur haine des musulmans et des Arabes derrière l’islamophobie. Soit. Cela doit-il empêcher le débat sur les ravages provoqués par les fanatiques qui tentent d’imposer leur idéologie religieuse par le fer et dans le sang ? En dénonçant immédiatement toute critique rationnelle de la religion musulmane comme raciste, nous avons évacué la possibilité de réfléchir sur l’islam, donc y compris sur les crimes commis au nom de celui-ci.
Un terme choisi à dessein

Ce n’est, à mon sens, nullement par erreur ou par hasard que le terme d’islamophobie a été choisi plutôt que celui de racisme antimusulmans. Ambigu, le mot ne distingue pas la critique des pratiques de l’islam des agressions commises contre les fidèles. En amalgamant la religion à l’origine ethnique, le concept d’islamophobie entretient donc la confusion dans les esprits, et, sous couvert de lutte contre le racisme, sanctuarise l’islam. Et comme dans les pays démocratiques la provocation à la haine raciale ou ethnique est punie par la loi, cet embrouillement devrait amener naturellement les tribunaux à prononcer pour les offenses à la religion les peines appliquées aux délits racistes. Dès lors, comme en Arabie saoudite, au Pakistan, et dans les pays qui appliquent la charia, un individu pourrait se voir condamné pour avoir critiqué non seulement l’islam mais également des crimes commis (ou projeté : la fatwa contre Rushdie, par exemple) au nom de l’islam.

On a beaucoup glosé sur l’origine du terme d’islamophobie. Les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, auteurs de Islamophobie, estiment qu’aucun autre mot n’a jamais provoqué autant de critiques ou de rejets du débat public. Pourtant, disent-ils, il n’y a pas de mot pour signifier un racisme ou une haine d’un groupe, qui soit parfait : ni « antisémitisme », ni « homophobie », ni aucun autre. Ces discussions sont stériles, ajoutent-ils, car la question n’est pas sémantique mais politique : ce qui importe, c’est ce qu’il recouvre, en l’occurrence le racisme antimusulman. Et ils considèrent, à juste titre, que refuser un mot qui sert à désigner une réalité, est une manière de nier cette réalité.

Hajjat et Mohammed nous apprennent que le terme d’islamophobie n’a pas été forgé par l’imam Khomeiny, comme beaucoup l’ont cru, mais qu’il fut déjà utilisé au début du XXe siècle. D’ailleurs, disent-ils, il n’y a pas, en persan, de « réel équivalent au mot d’islamophobie ». Je fais confiance à l’érudition de nos deux sociologues, mais en quoi est-ce significatif ? Que le mot soit récent ou exhumé n’a aucune importance : la seule question qui vaille, est de déterminer ce qu’il signifie aux yeux des religieux musulmans : est-il une forme de racisme ou concerne-t-il le blasphème ?
Où est le CCIF quand des musulmans sont brimés en terre d’islam?

Dans le monde arabo-musulman, les minorités étant seulement tolérées et de moins en moins nombreuses (le nombre des chrétiens d’Orient diminue comme une peau de chagrin, quant aux juifs, ils ont pratiquement disparu), toute manifestation raciste envers les musulmans est inconcevable. Ceux que les régimes islamistes condamnent et persécutent sont donc les personnes qu’ils considèrent comme blasphématrices de l’islam. Dans sa fatwa contre Salman Rushdie, l’ayatollah Khomeiny avait bien utilisé un terme non « réellement équivalent à celui d’islamophobie », pour maudire l’écrivain. Or que lui reprochait-il ? Pas du tout de haïr les musulmans, mais de blasphémer ; il justifiera d’ailleurs sa condamnation à mort en soutenant qu’avec son livre Les Versets sataniques, Rushdie s’était dévoilé comme apostat, crime passible du châtiment suprême. De même, si la tête de Taslima Nasreen a été mise à prix par des fondamentalistes bengalis, ce fut pour avoir combattu en faveur de l’émancipation des femmes et lutté contre l’obscurantisme religieux qui sévit au Bangladesh, son pays d’origine. De même, Waleed Al-Husseini, blogueur palestinien, à qui il fut reproché d’appeler à la défense des principes de laïcité, ainsi qu’au droit de pouvoir critiquer la religion, et de discuter librement de certains versets de textes religieux, qu’il estimait utilisés par les djihadistes pour justifier leurs crimes.

Dans ces trois cas – et il y en eut bien d’autres – la condamnation a toujours porté sur le blasphème, jamais sur quelque manifestation raciste antimusulmane que ce soit.

Comme on le sait, à l’instar de la Ligue des Droits de l’homme ou de la LICRA, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et d’autres associations « anti-islamophobes » musulmanes se sont instituées pour lutter contre la discrimination et la persécution des musulmans en tant qu’individus. On peut toutefois s’étonner de ne les avoir jamais entendus s’insurger lorsque des musulmans étaient brimés en terre d’islam par des régimes despotiques, comme ce fut le cas de Taslima Nasreen, de Waleed Al-Husseini, ou des homosexuels en Tchétchénie.

N’est-ce pas la mission de toutes les ligues de défense des droits humains (et apparentées) que de lutter, en toute indépendance, contre les exactions des gouvernements à l’encontre de ses citoyens ? Force est de constater que, face à la persécution de musulmans, dès lors qu’elle est le fait de régimes ou de sociétés islamistes, le CCIF, les associations et organisations anti-islamophobes affichent une froide indifférence.

Quant à la situation des femmes et des filles dans les cités françaises (et certains quartiers de grandes villes), surveillées, insultées, voire molestées par les « grands frères » si elles ne s’habillent pas « correctement », la question ne se pose même pas…

Retrouvez André Versaille sur son blog, Les musulmans ne sont pas des bébés phoques
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Capricorne
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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par Capricorne »

"L'islamophobie est une invention pour interdire tout débat" Pascal Bruckner
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marmhonie
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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par marmhonie »

Le Ramadan n'est pas un jeûne, il n'y a pas d'islamophobie en dénonçant une secte dangereuse pour la santé physique et mentale



Avez-vous déjà pratiqué un jeûne ? Un jeûne ayant de réelles vertus thérapeutiques, dépuratives, voire, selon vos croyances, spirituelles ? Si oui, vous savez déjà que le Ramadan n’est pas un jeûne. C’est même exactement l’inverse…

Quelle que soit la façon de considérer la question, qu’elle soit spirituelle, médicale ou physiologique, le Ramadan auquel se livrent le musulman n’est pas un jeûne. C’est au mieux, d’un simple point de vue technique, une privation quotidienne d’eau et de nourriture pendant 12 à 15 heures, privation essentiellement placée sous le signe de l’impatience et de l’hypoglycémie agacée.

De la “pénitence” du jeûne véritable, du bénéfice escompté même d’une simple diète, il ne demeure en effet dans le Ramadan que l’attente crispée d’une libération à courte échéance, celle qui autorise, dès le soir venu, tous les débordements, tous les excès et, en fait de jeûne, la goinfrerie la plus absolue.

«Le ramadan, c’est la période fastueuse où on s’éclate en cuisine. Dès la rupture du jeûne, le festin, commence» dit cette musulmane qui n’a pas sa langue dans sa poche (Libération).

. . …..Dans beaucoup de pays musulmans, le mois de Ramadan est donc paradoxalement devenu synonyme de consommation à outrance : les gens y mangent beaucoup plus qu’à n’importe quelle autre époque de l’année, et la période est marquée par la fièvre consommatrice qui frappe les ménagères en prévision des repas particulièrement riches des nuits ramadanesques.

“Le ramadan est l’occasion pour beaucoup d’une prise de poids notoire et de la multiplication de festivités nocturnes.” (afrik.com)
“Pendant le Ramadan, le seul Dieu, c’est la bouffe : ce mois de discipline religieuse est devenu un mois d’auto-complaisance absolu et d’hédonisme vorace ” (north-of-africa.com)

Ce paradoxe majeur d’un “jeûne” vécu sur l’alternance rapide entre privation et gloutonnerie se renforce d’une deuxième hypocrisie soigneusement entretenue : la stoïque restriction d’eau et de nourriture de la journée est pour une large part une orgueilleuse façade qui se lézarde au moindre examen.

“Je trouve qu’il y a beaucoup d’hypocrisie” témoigne Akimath, (Sénégal), “la plupart des gens ne font pas le ramadan avec sérieux ! Les gens se cachent pour manger et font semblant de jeûner en public… On dirait que faire le ramadan est plutôt une question d’honneur. Personnellement, je ne suis pas surprise quand je vois des gens manger. Je préfère ça aux cachotteries”

A ce sujet, on lit également avec un intérêt tout particulier le témoignage de ce professeur français au Maroc :
A Ramadan, des collègues [marocains] venaient souvent le matin prendre un petit déjeuner consistant. Ou dans l’après midi, un en-cas, du café et des œufs au plat, chez moi ou chez une autre collègue française, car ils n’osaient le faire chez eux. Mes amies françaises et moi (…) étions peinées de voir des adultes devoir se cacher comme des enfants mangeant un pot de confiture. Au fur et à mesure de mes années passées au Maroc, les changements sont devenus très perceptibles. En 1973, mes élèves mangeaient en se cachant à peine dans les toilettes, ceux de 1995 arrivaient dès le premier jour, faussement épuisés de la première nuit précédant le premier jeûne, en se traînant avec un jeu de cartes dans les mains. Tout au long de ma carrière, j’ai du affronter l’immense paresse, le fallacieux prétexte de Ramadan, transformé par tous en un mois supplémentaire de vacances qui cachent leur nom. On fait semblant de travailler, on fait semblant de jeûner, on ne travaille plus, on dort, on n’écoute plus, on geint, on saute les cours de fin de journée, mais on veille , on joue aux cartes, on se promène tard en ville (…)Moi-même je jeûnais pour montrer que si l’on veut le faire, on le fait sans ce battage despotique ! (…). Je rappelais à mes élèves que les chrétiens avaient le carême. Et ceux qui voulaient le faire le faisaient dans la plus grande discrétion, sans cette ostentation. Je suggérais que ceux qui faisaient Ramadan en renâclant ou en pleurnichant, n’avaient pas à le faire puisqu’ils témoignaient par leur attitude qu’ils n’en avaient aucune envie. Les élèves poussaient des hauts cris : comment ? Eux marocains, musulmans n’avaient pas envie de faire Ramadan ! Mais je me fourvoyais !

Qu’il était dur de les faire se regarder avec vérité, avec lucidité : ils étaient comme la société, toujours en train de se mentir à eux-mêmes, de porter le masque, de refuser de se poser des questions, de savoir qui ils étaient, ce qu’ils voulaient, d’affronter leur propre réalité : ils étaient musulmans sans discuter, sans réfléchir à ce que cela les engageait, ils étaient musulmans comme on est grand, petit, frisé ou châtain ! Il y avait, comme chez certains de mes amis marocains de faculté, le même aveuglement.

Je me rappelle de l’un d’entre eux qui dormait toute la journée et à qui nous passions les cours pour qu’il les recopie pendant la nuit : je lui dis, sous le sceau du bon sens me semblait-il : “mais en fait tu as juste inversé ton rythme de vie ; je ne vois aucune différence, ni d’épreuve du jeûne là dedans !”… Je l’avais offusqué !

Les singeries du ramadan actuel n’ayant donc rien à voir avec une quelconque spiritualité – fut elle de mauvaise aloi -, c’est sous un angle purement “culturel”, celui d’une affirmation identitaire, qu’il faut envisager cette pratique.

“Pour une grande majorité de gens, c’est un rite identificatoire”, estime la sociologue Leila Babes. “Le ramadan marque davantage une appartenance culturelle et affective à une communauté” ajoute-t-elle.

Cette affirmation identitaire, qu’en bonne logique on aurait espéré voir se résorber au fil des années (et au fil de l’”intégration”), cette affirmation, donc, ne fait d’ailleurs que croître. Les prescriptions religieuses sont maintenant un enjeu dès l’école :

Le mois de carême musulman est une occasion de tension dans beaucoup d’écoles, de collèges et de lycées. Massivement suivie, pratiquée par des enfants de plus en plus jeunes (depuis le cours préparatoire), l’observance du jeûne est manifestement l’objet de surenchères entre organisations religieuses, qui aboutissent à l’émergence puis à la diffusion de prescriptions de plus en plus draconiennes. (Rapport Obin, 2004)

Il faut donc bien dire que la permanence des traditions musulmanes, leur conservation farouche, en notre “très chrétienne” Europe, par des populations présentes sur notre sol depuis au moins trois générations, signe d’évidence et au minimum un divorce. Mieux, un refus.

“Non, ils ne veulent pas s’assimiler. Ni s’intégrer, ni s’associer. Ils veulent les droits sans les devoirs. Les papiers sans l’identité. Ils veulent pour eux les avantages de notre société et pour nous les obligations et interdits de leur coutume. Ils ne sont pas des hôtes mais des occupants.” (Libre Journal de la France courtoise)
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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par Capricorne »

selene a écrit : mer. 8 févr. 2017 15:19
yacoub a écrit :Salut Selene, bon retour mais certains sont des français de souche convertis à la RATP.
Au moins 4000 par an. Au passage, je te signale mon forum.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php
bjr yacoub

on s 'en fiche des 4000 convertis ce ne sont que des cas sociaux recrutes dans les fond de
poubelle des cités et qui ne représentent rien du tout .
moi je parle du problème global que posent les mahométans à l' échelle du monde .
et là si on s' informe un peu on se rend compte qu 'ils posent problème partout .
en chine, en birmanie, , au canada ,en russie, en France, en Belgique, en hollande , en inde ,aux philippines, en thailande etc etc et absolument partout où ils
se trouvent et comme par hazard toute la planete devient islamophobe .
A un moment faut quand même arreter de prendre les gens pour des imbéciles :evil:
Mon ex, d'origine yougoslave, me disait : "la France est une future Yougoslavie".
Des libanais ont dit à mes parents, il y a une 15aine d'années : "la France est un futur Liban...
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Georges
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Re: Le chantage à l'islamophobie

Message non lu par Georges »


Pascal Bruckner: «Cette gauche qui va défiler aux côtés de tous les extrémistes de l’islam»

Posted by rene levy on 7 novembre 2019 with 0 Comment

ENTRETIEN – Les responsables politiques de gauche qui appellent à manifester le 10 novembre «contre l’islamophobie» commettent une faute très grave, juge le philosophe et romancier.

Par Paul Sugy et Guillaume Perrault

Dernier ouvrage paru: Un racisme imaginaire. La querelle de l’islamophobie (Grasset, 2017).

LE FIGARO. – Le 1er novembre, dans Libération, une cinquantaine de pétitionnaires ont appelé à manifester «contre l’islamophobie» dimanche à Paris. Que pensez-vous des arguments invoqués dans ce texte à l’appui de cette notion discutée?

Pascal BRUCKNER. – Si j’ai bien lu cette tribune, toute espèce de nuance ou de réticence à l’égard de l’islam est assimilée à un acte raciste! La critique de la religion musulmane conduirait de façon inéluctable, selon les signataires, à des attentats contre des musulmans dans notre pays. Ces manifestants réclament pour l’islam un statut d’exception jamais octroyé au christianisme, au judaïsme, à l’hindouisme. Un froncement de sourcil, et vous voilà jeté dans le camp des racistes! Jean-Michel Blanquer serait ainsi «islamophobe» pour avoir dit que le voile n’était pas souhaitable en France. L’humoriste Yassine Belattar lui a déconseillé de se rendre en Seine-Saint-Denis…

Que l’on soit clair: la République doit protéger ses ressortissants musulmans. C’est un devoir qui ne souffre aucune exception pour les mosquées comme pour les synagogues et les églises. Nous ne pourrions pas accepter représailles et vengeances. Ce serait terrible. Mais fort heureusement, nous n’en sommes pas là: la France n’est pas les États-Unis, ni l’Allemagne où des groupes néonazis prospèrent dans un climat social tendu.

Il y a certes en France un sentiment de méfiance à l’égard de l’islam, et qui me paraît légitime. Ce sentiment existe aussi dans les pays musulmans vis-à-vis des extrémismes: au Maroc, en Tunisie ou en Algérie, les pouvoirs politiques sont vent debout contre les groupements islamistes. Je ne crois pas en revanche qu’il y ait en France une réelle hostilité à l’égard des musulmans. La preuve en est que ceux-ci ne quittent pas le territoire national en masse, à la différence de nombreux Français juifs qui partent en Israël ou aux États-Unis car ils ont peur pour leur sécurité. Les musulmans français jouissent de toutes les libertés publiques, disposent de lieux de culte et d’un commerce halal très prospère. Leur situation n’est pas celle d’un apartheid, comme le soutiennent les auteurs de la tribune, qui font référence à des crimes ou des tentatives de meurtre très souvent imaginaires et dont on ne trouve nulle trace ailleurs que dans les tracts du CCIF.

En hurlant à «l’islamophobie», ces pétitionnaires rendent plus difficile l’exercice délicat qui consiste à différencier l’hostilité réelle, condamnable, à l’égard des musulmans, et la critique – légale et légitime – de la religion musulmane.L’apaisement face à l’extrémisme n’a pour effet que de le renforcer

De nombreux responsables politiques de gauche ont annoncé leur présence, même si certains font machine arrière. Qu’en penser?

Pour glaner misérablement quelques voix, la gauche perd son âme et va défiler aux côtés des antisémites, des intégristes, des salafistes et de tous les extrémistes de l’islam. Quelle volte-face, quand on sait qu’après l’attentat contre Charlie Hebdo, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré dans un tweet: «Je conteste le terme d’islamophobie quoique je le comprenne. Ce sont les musulmans qui pensent qu’on leur en veut parce qu’ils sont musulmans. Moi, je défends l’idée qu’on a le droit de ne pas aimer l’islam.» Quelle misère! L’opportunisme et le conformisme idéologique de cette gauche lui vaudront d’être rejetée par les Français. Félicitons tout de même le Parti socialiste ainsi que François Ruffin, qui seront parmi les rares courageux à ne pas se joindre à la manifestation.

Par ailleurs, le 2 novembre, lors d’une manifestation hostile à Éric Zemmour devant la rédaction de CNews, un militant véhément, fiché S, vous a insulté ainsi que d’autres personnalités. Comment réagissez-vous?

C’est toujours désagréable à entendre, naturellement. Mais les pires insultes proférées par cet apprenti-terroriste haineux sont à l’encontre de Zineb El Rhazoui, Lydia Guirous, Mohamed Sifaoui et d’autres, qualifiés par lui, avec élégance, de «bougnoules de service» (sic). Je m’étonne que ce monsieur soit toujours en liberté: comment se fait-il que le parquet ne se soit pas saisi pour le mettre face à la responsabilité de ses propos? Ce discours quasi insurrectionnel est empli de haine, et l’on voit bien l’aversion qu’ont les intégristes pour la France. L’apaisement face à l’extrémisme n’a pour effet que de le renforcer.

La polémique sur les accompagnatrices voilées de sorties scolaires frappe par son ampleur et sa durée. Ce sujet est-il pour les Français l’occasion d’exprimer une préoccupation plus globale?

Les Français sont, dans leur très grande majorité, hostiles au symbole que représente le voile, qui exprime le rejet de notre culture. Mais j’ai là-dessus un avis très modéré: je crois que la priorité est de faire appliquer strictement les lois que nous avons votées, concernant l’interdiction du voile à l’école et celle de la burqa dans l’espace public. Nous verrons ensuite si des directives supplémentaires doivent être prises.

Mais enfin, rien ne nous oblige à aimer l’islam, ou les religions en général! Nous n’avons pas le droit de persécuter les musulmans, ce qui est différent. Et nous avons, surtout, le droit de défendre un certain mode de conversation entre hommes et femmes. Montrer ses cheveux est un signe de liberté. Beaucoup de musulmans attendent de la fermeté de notre part, car ils retrouvent parfois en France les mêmes barbus qu’ils fuyaient dans les pays d’où ils viennent. Je regrette que l’on en reste trop souvent au ministère du verbe: plutôt que de bomber le torse sans agir, le gouvernement devrait agir discrètement pour expulser tous les prêcheurs de haine qui n’ont pas leur place dans notre République.La France est seule capable de tenir tête aux islamistes en Europe

Peut-on se satisfaire de la réponse laïque, qui consiste à rendre invisibles les symboles de l’islamisme, sans proposer un récit national concurrent?

Je ne pense pas que l’islam soit une religion conquérante, mais au contraire une religion assiégée, sur la défensive. Et l’effondrement du religieux dans notre société n’est pas nécessairement synonyme de matérialisme: l’Europe est moins individualiste et consumériste que les États-Unis, pourtant restés un pays profondément religieux ; tandis que l’Europe et singulièrement la République française offrent une forme de réponse spirituelle aux défis de notre siècle. La France en effet ne se définit pas d’abord par la laïcité ; elle est un art de vivre, un dialogue ininterrompu entre les époques, une culture littéraire et artistique unique au monde. Si des gens viennent du monde entier pour vivre chez nous, c’est par amour pour notre culture et notre liberté. Toutes proportions gardées, l’affaire Dreyfus avait fait dire au père de Levinas, le rabbin Jehiel Levyne: «Un pays où l’on se déchire à propos du sort d’un petit capitaine juif est un pays où il faut aller» ; et bien, je crois qu’un pays dans lequel on se bat pour ne pas asservir les femmes est un pays qui a de quoi plaire au monde entier. Ce n’est pas le Royaume-Uni multiculturaliste ou l’Allemagne qui gagneront face aux islamistes, la France est seule capable de leur tenir tête en Europe. Nous n’avons pas le droit d’échouer.

Nous devons lutter contre notre propre mauvaise conscience, car nous sommes sans cesse rongés par le doute et n’avons pas confiance en nous-mêmes. Ce n’est pas la foi en Dieu qui nous manque, mais notre foi en nous-même.

Le Figaro
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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