Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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"L'antisémitisme et l'islamophobie seront condamnés avec la même sévérité", promet le chef de l'Etat.

Le président Nicolas Sarkozy a de nouveau averti, mercredi 14 janvier, que les auteurs de violences communautaires en France liées au conflit à Gaza s'exposeraient à une "tolérance zéro".
"L'indivisibilité de la République est une règle fondamentale. La tolérance sera la tolérance zéro: ceux qui veulent importer en France des tensions communautaires trouveront l'Etat républicain sur leur route", a-t-il dit lors de ses vœux adressés depuis Orléans aux personnels de sécurité.
"L'antisémitisme et l'islamophobie seront condamnés avec la même sévérité", a promis le chef de l'Etat: "il n'y a pas de place dans la République pour des antisémites ou des islamophobes".

"Violences inadmissibles"

"Quant à ceux qui ne seraient pas Français et qui voudraient contester ces règles, personne ne les retient", a-t-il prévenu: "la France est un pays ouvert qui s'honore d'accueillir sur son territoire des personnes qui amènent beaucoup et depuis des générations, mais nous n'avons pas l'intention de changer notre modèle républicain".
Nicolas Sarkozy avait condamné dès lundi les "violences inadmissibles" commises en France "au prétexte" du conflit au Proche-Orient.

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sofasurfer
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Ceci dit c'est normal, il ne tolère pas que l'on touche a sa "grande famille" :lol:
Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles

W. Shakespeare
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lorie
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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sofasurfer a écrit :Ceci dit c'est normal, il ne tolère pas que l'on touche a sa "grande famille" :lol:
A Schiltigheim une ancienne maison reconvertie en synagogue .. et plus en service depuis des années .. a été prise pour cible .. 3 cocktails molotov ..

Les manifestants de samedi hurlaient "Les juifs au four" et la police était à côté et a laissé faire .. Le maire cherche encore la réponse appropriée !!!
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Georges
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Mettre sur le même niveau antisémitisme et islamphobie est choquant.
L' islam est un danger surtout pour des peuples musulmans eux-mêmes et les femmes en particulier
Il faut que Sarko consulte Taslima Nasreen, Ayaan Hirsi Ali ou notre chère Mira, il verra les crimes
que l' islam se permet sur le genre humain.
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
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yacoub
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Antisémitisme et islamophobie ne sont pas de même nature en République laïque

Article rédigé par San Kukai le vendredi 16 janvier 2009

lu par la technologie vocale Readspeaker
Mercredi 14 janvier 2008, le président de la République française Nicolas Sarkozy, présentant ses vœux auxacteurs de la sécurité, a affirmé:Il n’y a pas de place dans la République pour des antisémites ou des islamophobes.[…]L’antisémitisme et l’islamophobie seront condamnés avec la même sévérité.Or, considérer comme équivalents l’antisémitisme et l’islamophobie et le faire au nom de la République est une erreur aux regard du droit français et une grave entorse au principe républicain de laïcité.


L’antisémitisme est la manifestation de la haine envers les juifs, pris comme groupe religieux ou ethnique. Cette manifestation a conduit dans l’Histoire à des exactions ou des persécutions, voire à un génocide lorsqu’elle s’est érigée en idéologie. L’antisémitisme diffère par exemple de l’antisionisme, qui est l’hostilité à l’État d’Israël (depuis sa création jusqu’au dernier conflit armé), pour des raisons autant idéologiques que politiques. Il diffère aussi de l’antijudaïsme, qui est une critique exercée contre la religion juive. En ce sens, l’antisionisme est une opinion tournée vers la politique d’un État, l’antijudaïsme, une opinion considérant une religion, quand l’antisémitisme est l’expression d’un racisme pouvant se manifester de façon criminelle. Si en France le racisme est condamnable, l’expression d’une opinion critiquant une politique ou une religion ne l’est pas.

Quant à l’islamophobie, le mot signifie «peur de l’islam». Pour Caroline Fourest, le terme a été employé initialement pendant la révolution iranienne par l’ayatollah Khomeiny, pour signifier le «blasphème» envers la religion islamique. Il s’agit donc proprement d’une critique de l’islam en tant que religion, que l’on ne saurait confondre avec le racisme anti-arabe ou avec le racisme anti-musulman (lesquels ne doivent pas non plus être confondus). Les manifestations de haine envers les maghrébins — identifiés comme tels pour leur patronyme ou leur origine supposée — sont, bien entendu, condamnables en tant qu’actes racistes. Les appels à la haine envers les musulmans le sont tout autant, tout comme la diffamation ou l’injure pour des motifs religieux.

Ainsi, la distinction qui doit être faite entre islamophobie (critique d’une religion) et racisme anti-musulman est du même ordre que celle qui différencie antijudaïsme et antisémitisme. La confusion ne peut se faire entre une opinion exprimée contre une religion et un appel à la haine contre des adeptes d’une religion. La loi française fait la part entre les croyances, qui peuvent être critiquées ou tournées en dérision, et les croyants, dont les libertés individuelles doivent être respectées. Dans ce sens, on ne peut condamner l’islamophobie au même titre que l’antisémitisme; l’islamophobie, prise comme critique de l’islam, est protégée par la liberté d’expression, tant qu’elle ne vire pas au racisme anti-musulman ou aux appels à la haine contre les musulmans.

Le principe de laïcité en France considère ainsi comme équivalents le prosélytisme religieux et la critique des religions. Il s’agit d’opinions qui n’ont de limites que celles basées sur la protection des libertés individuelles; par exemple, un athée ne pourra appeler à la haine des musulmans pas plus qu’un musulman à la haine des athées, mais l’un comme l’autre auront la liberté de dire tout le mal qu’ils pensent, respectivement, de l’islam et de l’athéisme.

Placer sur un même plan, ainsi que l’a fait Nicolas Sarkozy mercredi, l’antisémitisme et l’islamophobie, revient à confondre l’expression d’un racisme et l’expression d’une critique religieuse. Or, la condamnation de la critique religieuse valide implicitement la notion de blasphème et fait adopter à la République une vision religieuse de ce qui peut être permis et de ce qui ne l’est pas. Nous sommes ici dans une contradiction fondamentale du principe de laïcité.

Au regard des propos du président de la République, il est essentiel de rappeler que dans la France laïque, il est permis de représenter Mahomet de façon caricaturale, il est permis de critiquer la charia, il est permis de penser est d’écrire que l’islamisme est un totalitarisme religieux (comme l’ont fait Ayaan Hirsi Ali, Chahla Chafiq-Beski, Caroline Fourest, Bernard-Henri Lévy, Irshad Manji, Maryam Namazie, Mehdi Mozaffari, Taslima Nasreen, Salman Rushdie, Antoine Sfeir, Philippe Val et Ibn Warraq, dans leur Manifeste des douze). Il est essentiel de rappeler que la République française ne reconnaît pas le blasphème, pas plus que l’excommunication, l’apostasie ou l’hérésie. Si elle condamne toute forme de racisme au nom de ses principes fondateurs, elle reconnaît la liberté d’expression au nom de ces mêmes principes. Ainsi, la République française condamne-t-elle l’antisémitisme comme l’expression d’une haine raciale, mais ne saurait condamner l’islamophobie en tant qu’opinion vis-à-vis d’une religion, tant que cette expression demeure critique et ne change pas de nature pour se transformer en appel à la haine.
Cet article vous a été présenté par AgoraVox. Nous vous remercions
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yacoub
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

Message non lu par yacoub »

le scandaleux parallèle de Sarkozy
Posté par Michel Leubel le 15/01/2009 Articles du même auteur
Lu sur Riposte laïque : " En présentant ses vœux aux forces de l’ordre, ce mercredi, à Orléans, le chef de l’Etat a voulu tenir des propos forts contre le risque d’importation du conflit israélo-palestinien en France. Cela, nul ne peut le lui reprocher, il est dans son rôle. Mais il a prononcé cette phrase terrible : « L’antisémitisme et l’islamophobie seront condamnés avec la même sévérité », il n’y a pas de place dans la République pour des antisémites ou des islamophobes ». (1)

Le 7 décembre 2007, Nicolas Sarkozy avait tenu des propos semblables à Alger, où il avait emmené Dalil Boubakeur, on se demande encore à quel titre. (2)

Ce n’est donc absolument pas un dérapage verbal, une maladresse, mais une ligne politique. En amalgamant le racisme qu’est l’antisémitisme, et le droit de ne pas apprécier une religion, ce qu’est l’islamophobie, Sarkozy attaque frontalement un principe laïque : le droit à la libre critique de toutes les religions, le droit au blasphème.


Peut-être plus grave encore, il dit clairement à tous : « Critiquer un homme parce qu’il est juif c’est la même chose que montrer les conséquences nuisibles à tous d’une religion ». Non seulement il ose, de cette façon, minimiser l’antisémitisme mais il donne à l’islam des lettres de noblesse ! C’est une réécriture criminelle de l’Histoire. Il fait des amalgames honteux entre Drumont, Charles Maurras ou Hitler, hier, antisémites notoires, comme les islamistes radicaux aujourd’hui, et des militantes comme Ayaan Hirsi Ali, Wafa Sultan ou Taslima Nasreen, qui ne cachent pas leur islamophobie. Les premiers appelaient, et appellent encore à la haine et l’extermination de tout un peuple, sur des bases racistes. Les secondes appellent les populations, et notamment les femmes, à s’émanciper d’une tutelle religieuse qu’elles jugent liberticide, sexiste et totalitaire, et elles se revendiquent des Lumières. Comment le président de la République peut-il renvoyer les deux dos-à-dos ?



Il cède ainsi à la pression des islamistes qui, à l’Onu (3), et partout dans le monde, entendent interdire tout dessin insolent sur le prophète, toute vérité déplaisante sur l’islam. Signalons à nos amis altermondialistes qu’ils reçoivent, entre autres, le soutien de Chavez et de Castro.

L’homme qui disait, avant son élection, « plutôt un excès de caricature qu’un excès de censure » et défendait le journal Charlie Hebdo, donne aujourd’hui des gages à ceux qui, de Mouloud Aounit à Dalil Boubakeur, voulaient interdire les caricatures danoises.

L’homme qui voulait « toiletter la loi de 1905 » instrumentalise le conflit israélo-palestinien pour attaquer frontalement la laïcité, et la liberté d’expression. En faisant un parallèle aussi scandaleux, il envoie un message fort aux dignitaires religieux musulmans: « Aidez-moi à faire régner l’ordre dans les banlieues, pendant cette période chaude, et je vous envoie un message fort, pour limiter la critique de votre religion, ce qui est une de vos revendications ».

Il se montre prêt à brader le combat historique de nos anciens, qui ont payé de leur sang le droit de s’émanciper de la tutelle religieuse, notamment catholique, en France.

Qu’aurait-on dit, dans les années 1990, si, cédant aux demandes des intégristes catholiques, et de leur association l’Agrif, dirigée par Romain Marie, du Front national, on avait répondu positivement à leurs exigeces, qui considéraient que toute critique de la religion catholique était une marque de racisme anti-français ? Toute la gauche serait, à juste titre, montée au créneau.

Pourtant, cette fois, on attend avec impatience les protestations de ceux qui, en soutenant l’offensive du voile, et les revendications communautaristes des islamistes, ont préparé le terrain au discours de Sarkozy. D’autres qui, imprudemment, ont parlé de racisme anti-musulman, ont également donné des verges pour se faire fouetter.

Si Nicolas Sarkozy veut réellement tout faire pour que le conflit israélo-palestinien ne soit pas importé en France, qu’il cesse de donner des gages aux religieux, qu’il cesse de parler de « bondieuseries » dans ses discours officiels, qu’il cesse de faire le signe de croix quand il représente l’ensemble des Français, et qu’il tienne enfin des propos dignes du président d’une République laïque, qui ne reconnaît pas les communautés, religieuses ou autres, mais les individus, à égalité de droits et de devoirs.

Bien entendu, nous serons toujours aux côtés de tous les combats anti-racistes : racisme contre les Juifs, contre les Arabes, contre les Noirs, contre les Blancs…

Bien entendu, nous serons toujours aux côtés de tous ceux qui se donnent le droit de critiquer toutes les religions, catholique, protestante, musulmane, juive, orthodoxe, bouddhiste, hindouiste, etc.

Pour soutenir les dessinateurs danois, des journaux comme France-Soir ou Charlie Hebdo ont reproduit leurs dessins.

Pour défendre le droit à la liberté d’expression, et surtout celui de critiquer l’islam, nous reproduisons les propos de Mustapha Kemal, fondateur de la République laïque de Turquie : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’Islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. »

Si l’on en croit les propos présidentiels, qui a même évoqué la « tolérance zéro », nous sommes donc devenus des délinquants. Nous devons donc nous attendre à être poursuivis pour pour avoir relayé les propos de ce dangereux islamophobe, forcément raciste, selon Aounit, Tubiana, Sarkozy, Ramadan, Boubakeur et consorts.

En attendant, nous encourageons tous nos amis laïques à faire de même, à à défendre le droit à être islamophobe, et même à ajouter le mot phobe aux autres religions de leur choix.



Cyrano

(1) http://www.leparisien.fr/faits-divers/v ... 373282.php

(2) http://www.ripostelaique.com/Sarkozy-em ... s-ses.html

(3) http://www.un.org/french/pubs/chronique ... 04p30.html
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Georges
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Georges
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

Message non lu par Georges »

Qui parle d'islamophobie?
par Eric Conan, publié le 04/12/2003 - mis à jour le 02/12/2003

Ce terme, qui a fait son entrée dans le débat sur l'islam, est une création des militants du communautarisme. Objectif: diaboliser la laïcité en la faisant passer pour du racisme
Il aura fallu peu de temps pour qu'un mot inconnu du vocabulaire français - «islamophobie» - s'impose jusqu'au sommet de l'Etat: l'Assemblée nationale a accueilli un colloque sur ce thème le 20 septembre dernier et le Premier ministre a repris l'expression lors de sa visite à la Grande Mosquée de Paris, le 17 octobre, en se déclarant inquiet «d'une certaine islamophobie qui se développe incidemment dans notre pays».

Cette création sémantique peut surprendre: l'attitude générale de la société française à l'égard de l'islam depuis une quinzaine d'années inciterait plutôt à parler d'islamophilie. C'est pour l'islam que le Conseil d'Etat a, selon sa propre expression, «renversé» le sens de la laïcité scolaire, revenant sur un texte du Front populaire prohibant les signes religieux pour autoriser le voile au nom de l' «expression des différentes fois» à l'école. C'est pour «aider l'islam à s'organiser» que l'Etat a créé le Conseil français du culte musulman (CFCM), tout en le dispensant de passer sous les fourches Caudines de la laïcité comme y furent contraints le catholicisme et le judaïsme. C'est pour aider l'islam que des municipalités financent des mosquées au mépris de la loi de 1905. Les signes de cette islamophilie sont nombreux, de ces cantines scolaires qui, par simplification, privent tous les élèves de viande de porc toute l'année, à la mairie de Paris, qui choisit la fin du ramadan pour organiser une grande fête mondaine «afin que les Parisiens de toutes religions mélangent leurs richesses».

L'«islamophobie» est en fait une invention militante. Caroline Fourest et Fiammetta Venner en retracent l'historique dans leur dernier ouvrage (Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, Calmann-Lévy). C'est en 1979 que les mollahs iraniens utilisent ce terme pour stigmatiser les femmes qui refusent le voile et celles qui les soutiennent, comme la féministe américaine Kate Millett. L'invective sera reprise ensuite contre Salman Rushdie et Taslima Nasreen, et tous ceux qui s'opposent, dans les pays islamiques, au totalitarisme intégriste. Tariq Ramadan introduira le terme en France en 1998, mais il ne doit son succès récent qu'à la décision stratégique d'une partie de l'extrême gauche de s'allier avec l'islamisme au nom de la lutte commune contre l'Occident libéral.

L'invocation de l' «islamophobie» relève donc de cette «guerre des mots» décrite par George Orwell. Elle permet d'abord, selon une fausse symétrie, de faire diversion à l'apparition, depuis trois ans, d'un antisémitisme issu de l'immigration et baptisé «nouvelle judéophobie» par le spécialiste du racisme Pierre-André Taguieff. Selon le ministère de l'Intérieur, il y a eu en 2002, dans l'Hexagone, quatre fois plus d'actes de violence antisémite que d'actes de violence antimaghrébine ou anti-islamique. Pour la première fois depuis 1944, des synagogues brûlent, mais l'on ne défile plus dans les rues. Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dressé des listes de journalistes juifs accusés de s'exprimer en fonction de leur origine, mais Tariq Ramadan, qui se livre au même exercice, reste la star de l'altermondialisme adoubée par José Bové et se voit invité par France 2 comme représentant de l'islam pour débattre avec le ministre de l'Intérieur.

L'autre objectif de la rhétorique de l'islamophobie consiste à diaboliser la laïcité en la faisant passer pour du racisme. Un petit livre récent (La Nouvelle Islamophobie, de Vincent Geisser, La Découverte), édité par la maison qui a pris la suite des éditions Maspero et signé d'un auteur se réclamant du CNRS, constitue un exemple de l'avancée du discours islamiste au sein de la gauche universitaire: y sont en effet dénoncés comme «musulmans islamophobes» (sic) tous ceux qui critiquent et dénoncent le sectarisme et militent en dehors du communautarisme, au PS ou à l'UMP. Sont aussi désignés comme «facilitateurs d'islamophobie» Malek Boutih, les militantes algériennes des droits de la femme en exil à Paris et même les responsables de la Grande Mosquée de Paris!

Ayant réussi cet habile renversement consistant à culpabiliser ceux qui défendent la liberté de conscience et l'égalité des sexes, les pourfendeurs de l'islamophobie cherchent aussi à bannir toute critique de l'islam. Ce qui constitue une régression préoccupante dans le pays de Voltaire et de Sade, qui garantissait jusqu'alors le droit au blasphème: l'antichristianisme fait partie de l'histoire littéraire et artistique française. Les surréalistes se sont fait remarquer du grand public en conchiant l'Eucharistie et la Croix, et, il y a quelques jours, Les Guignols de l'info, de Canal +, représentaient Jean-Paul II en épave abrutie et infestée d'asticots impatients. «Nous sommes contaminés par l'intolérance islamique», écrivait récemment Claude Lévi-Strauss, se demandant s'il pourrait encore publier Tristes Tropiques.

Les intégrismes catholique et juif ont eu, notamment à l'égard des femmes, des prétentions similaires à celles de l'intégrisme musulman. Mais ils ont été défaits depuis longtemps et soumis à la loi commune. Certaines associations traditionalistes catholiques essaient encore d'invoquer en justice un «racisme antichrétien», mais elles sont tournées en dérision par médias et magistrats. Alors que, venant d'associations musulmanes, la même démarche est considérée avec un grand sérieux, comme l'ont montré les réactions aux propos de Michel Houellebecq («La religion la plus con, c'est quand même l'islam») et de Claude Imbert («Je suis un peu islamophobe»), qui auront eu tous deux le mérite de révéler la fragilité de nos libertés publiques. C'est en effet une institution née avec la liberté de parole (la Ligue des droits de l'homme) qui a poursuivi Michel Houellebecq. Et une association laïque de gauche (le Mrap) qui a demandé la démission de Claude Imbert du Haut Conseil à l'intégration, dont les membres, ébranlés par cette progression de l'obscurantisme, ont jugé nécessaire de voter à l'unanimité une motion rappelant que, «en République, la critique de la religion, comme de toutes les convictions, est libre, est constitutionnellement garantie et fait partie de la liberté d'opinion et d'expression, et ne saurait être assimilée au racisme et à la xénophobie».

Cette confusion a pour effet de faire passer au second plan la lutte contre le racisme anti-immigré. Mais c'est parce que les islamistes poursuivent un objectif communautaire, différent de l'intégration, fondée sur le respect des droits de l'individu: pour l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) comme pour Tariq Ramadan, tout Français issu de l'immigration maghrébine est supposé rester sous l'emprise d'une culture religieuse immuable qu'ils prétendent représenter et régenter. Comme si les origines primaient sur le libre arbitre, ainsi que l'a concédé l'Etat en tolérant que l'UOIF refuse de reconnaître le droit de changer de religion parce que le Coran punit les apostats.

Une complicité officielle encourage cette «biologisation» du fait culturel religieux (symbolisée par l'absurde néologisme «racisme antimusulman»), qui favorise une société fonctionnant de plus en plus selon des critères communautaires et incitant chacun à décliner son origine, sa religion. C'est Nicolas Sarkozy qui, mettant en place le CFCM, considère qu'il représente «5 millions de musulmans», parce qu'il fait la même assimilation que Tariq Ramadan entre «immigrés» et «musulmans», au mépris de la liberté de conscience et au détriment de la majorité de musulmans qui veulent l'être discrètement, comme tant de juifs et de chrétiens: plus de la moitié des Français d'origine algérienne déclarent ainsi ne pas avoir de religion ou ne pas être pratiquants.

A l'encontre de tous les principes républicains, le ministre de l'Intérieur annonce ainsi la nomination de «préfets musulmans» (et pourquoi pas de préfètes musulmanes?...) dans une administration qui exigeait jusqu'alors la neutralité de ses fonctionnaires, recrutés au mérite. Mais c'est aussi Fabienne Keller, maire de Strasbourg, qui demande aux responsables musulmans de lutter contre la délinquance dans les quartiers difficiles en invoquant leur «influence» sur les populations qu'ils côtoient. C'est la secrétaire médicale qui croit bien faire en rappelant une patiente au nom oriental pour annuler un rendez-vous à l'hôpital, car ce jour-là il n'y aura qu'un médecin homme. C'est cet homme d'affaires poursuivi en justice qui veut récuser une magistrate, supposée juive par son nom, parce que lui est de «confession musulmane». Ce sont ces associations féministes qui se mobilisent pour la parité et contre les offenses faites aux femmes célèbres, mais ne se sentent pas concernées par le sort de dizaines de milliers de femmes mariées de force, mutilées, répudiées, parce qu'elles «relèvent» d'une autre «culture». C'est l'employée de cantine scolaire qui dissuade un enfant de prendre du porc, alors qu'il en mange chez lui. Parce que, comme le ministre de l'Intérieur, qui considère aujourd'hui que «l'islam, cela se voit sur la figure», elle finit par être convaincue que la religion n'est pas un choix mais une affaire de faciès.
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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sofasurfer a écrit :Ceci dit c'est normal, il ne tolère pas que l'on touche a sa "grande famille" :lol:

Cela veut dire quoi ????
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Georges
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

Message non lu par Georges »

Sarkozy reste juif pour certains gaulois.
Comme en Algérie où on rappèle que son grand-père est juif.

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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

Message non lu par Georges »

Moustic défend des valeurs muzzzz pas juives comme Sarkozy.

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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Georges
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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Inssman
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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George fraiche le raciste dit dans cette vidéo que Sarko et Kouchner sont des juifs :

http://rutube.ru/tracks/1892464.html?v= ... f4c83f253d
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Re: Antisémitisme : Sarkozy prône la "tolérance zéro"

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