quesque vous savez sur le salafisme?

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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lkm
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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par lkm »

Bonjour apollon
Effectivement, l’exemple de l’alliance entre Ibn Abdel Wahab de Banû Tamîm, de la région de Najran, et le prince Muhammad Ibn Saud est un exemple très clair, dans les derniers siècles ; et il faut souligner aussi l’alliance actuelle entre les pouvoirs mis en place et l’institution religieuse dans le monde arabo-musulman car elle est très importante, surtout quand on constate que chacun des pouvoirs cherche à protéger l’autre en dépit de la population qui doit rester dans l’ignorance totale. On remarque bien que chaque fois qu’un gouvernement sent le danger, il commence à s’approcher de l’institution religieuse et construire des mosquées… pour avoir le soutien des religieux et du peuple.
Pour cela, j’ai voulu évoquer un sujet très délicat, qui est la relation entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux. Au temps de momo, les deux pouvoirs étaient en ses mains; mais après sa mort, il y ait eu une divergence, qui a commencé par el annasar dans sakift bani sa3ad, quand ils se sont vus plus aptes à prendre le pouvoir politique, mais Omar et ses alliés mouhagérines, ont intervenu pour que le pouvoir politique reste sous contrôle des kourachites.

Omar a intervenu pour que le pouvoir politique ne sort pas des mains de kourachites. La divergence, par la suite, entre les compagnons de momo, était purement d’ordre politique et non d’ordre religieux. La séparation entre ces deux pouvoirs était très claire après la mort de momo ; et ce sujet a été évoqué par les oulama de l’islam et ils se sont bien posés la question : est-ce que le plus savant de l’islam est plus apte pour le pouvoir politique ou pas ???

Ils se sont mis d’accord que le plus savant n’est pas obligatoirement le meilleur gouvernant, mais celui que l’élite choisisse pour qu’il soit khalifa, parce que si on se base sur l’idée que le plus savant en religion est le mieux pour gouverner, cela va induire que ni abou baker, ni omar et encore moins othmane soient dignes d’être un kalifa …

Et si tu as bien remarqué que dans leur affrontement, dans el sakifa, personne d’eux n’a osé affirmer qu’il est le plus savant mais chacun d’eux a parlé de ce qu’il a apporté à l’islam comme soutien et son poids chez les arabes et les musulmans …
Et pendant la période de abou baker et omar, on revient toujours au plus grand des savants de l’islam pour avoir son avis sur certaines lois délicates concernant la religion, surtout au temps de Omar…qui consulte plusieurs fois ceux qui connaissent mieux que lui la religion et surtout Ali.
Abou bakr et omar ont tout fait pour bénificier du soutien de Ali dont ils avaient besoin puisque Ali représentait le pouvoir religieux, et en plus, il était proche de momo…et il est hachimi. Quant à Otman, et la plus grande erreur qu’il a faite, c’est qu’il a trop ignoré le pouvoir religieux en négligeant certains grands oulama de l’islam à l’époque, ce qui a fait qu’il a eu une fin tragique, et ça été une leçon pour toute kalifa après lui, qui méconnaissait le pourvoir religieux face au pouvoir politique.
L’union du pouvoir religieux et politique ne s’est mise en place de nouveau que lorsque Ali est devenu khalifa, car Ali est un grand savant de l’islam et il n’avait pas besoin de l’avis d’une autre personne s’agissant des lois et des décisions ; ce qui n’est pas le cas pour abou baker et Omar et encore moins otman.

Ce problème qu’on trouve chez les sunnites ne peut être observé chez les chiites puisque la séparation entre les deux n’existe pas. Les arabes avant l’islam ont toujours séparé entre le pouvoir religieux et le pouvoir politique mais ce phénomène a disparu avec momo, puisque ces deux pouvoirs ont été unis dans la même personne qui est la sienne.
Mais après sa mort, comme j’ai dit plus haut, les arabes n’ont pas accepté que ces deux pouvoirs restent unis mais doivent être séparé, tout en gardant de la protection l’une sur l’autre : c’est ce que Omar et Abou bakr ont très bien compris, par contre Ali, non, et c’est pour cela qu’il n’a pas trouvé de soutien ou solidarité de ce qui l’entourait : certes, il a pu regroupé les deux pouvoirs en lui, comme au temps de momo mais il n’eut que le soutien des non kourachite, el ansare et surtout les perse et les égyptiens, puisque il lui manque le statut de prophète ; pour cela, ses alliés lui ont donné le statut de El imama El maasoum : « l’imam infaillible » .

Les non-arabes et el ansar, et les non Kourachites ont soutenu Ali, parcqu’ils étaient opprimés et considérés comme des musulmans de deuxième degré, et cela est du à la politique de omar qu’il a suivi dans « el tafrik fil 3ata », et leur éloigneùent des postes importants, et cela est devenu très grave au temps de Otman, surtout quand celui là a fait approcher banou oumaya et sa famille dans le pouvoir .
Par contre Ali appelle à une égalité entre les musulmans qu’elle que soit leur origine, sous la direction de ahl biet, el nouba, wa el risala mais il n’a pas réussi, puisque le nationalisme arabe et kourachite était déjà très fort, dominant.
En plus banou oumaya sont des cracks dans la politique et se sont préparé à faire échouer Ali dès qu’il est au pouvoir, et la mort de Otman a été une occasion en or pour banou oumaya pour affronter Ali.…ce sujet est très long et je ne veux pas rentrer dans les détails.

Oui apollon, dans le testament de Omar avant sa mort, il a choisit six personnes qui prétendent que momo avant sa mort, il était satisfait d’eux, et sans être étonné, c’était une pure mascarade de la part de omar surtout que tal7a n’était pas présent dans El madina, et il a limité le temps à 3 jours pour se mettre d’accord et a ordonné à son fils de couper la tête de celui qui veut créer des problèmes ; et il a mi des règles qui allaient finir par élire ottoman automatiquement puisque omar était plus intelligent politiquement et il savait très bien que Ali voulait unir les deux pouvoirs politique et religieux, donc il ne voulait pas qu’il arrive au pouvoir, par contre othmen a pu suivre leur politique, lui et aboubaker, donc l’arrivé de othmen est très clair et el 3abas a su cela, suite à ça, il a dit à Ali de ne pas jouer le jeu avec eux et de se retirer mais Ali a refusé parce qu’il était très sur de lui et il ne connaissait rien à la politique et croit que son savoir religieux et son approchement de momo allait l’aider à prendre le pouvoir, mais il a oublié que les premiers musulmans sont plus liés à leur nationalisme tribal qu’à l’islam.

Ali était nul dans la politique, cela est bien clair et il était pris comme référence en ça plusieurs fois. Quand Abderrahman ibn awf qui se retire pour être juge, lui qui était proche de othman par le lien du sang, il a bien dit à la lettre à Ali : « est ce que tu accepte que je te désigne kalifa à condition de suivre sirte el chaikien ??? ibn awf savait très bien que Ali allait lui dire non. Effectivement, Ali lui a dit qu’il suivait le coran et son jugement. Puis il est parti voir othmen pour lui posé la même question et il savait là qu’il allait lui dire oui, donc il désigne othmen comme kalifa. Delà, on comprend très bien que le salafisme a commencé par cette phrase de ibn awf de suivre abou baker et omar puisque il les considère un exemple à suivre et tous les salifite considère cette période comme la plus noble à suivre, malgré leur différence sur la période qui a duré « el salaf saleh », ils sont d’accord que la période de Abou aker et omar est le top chez les salifite sounnite ; quant au salafite chiite la période de Ali est considérée comme le top : et biensûr pour les deux celle de momo et le top des tops pour les deux.

Oui apollon toutes les sectes et les courants de l’islam orthodoxe sont des salifte sans exception, des salafit moins salifte que d’autres mais je suis d’accord qu’ils sont tous des salifte, tans qu’ils n’ont pas dépassé les lignes rouges, par contre les autres musulmans non orthodoxes et qu’ils sont considères par l’islam orthodoxe comme des mécréants, ils sont loin du salfisme ; et pour moi, ils sont comme tous les autres croyances et foi qui se limitent à elles même et ne pourrissent pas la vie des gens comme font les musulmans orthodoxes.
Je suis tout à fait d’accord avec toi que notre culture arabo-musulmane est une culture très riche d’histoire et de pensées et personne ne peut nier ça, et je dis plus : cette culture et celle qui va le mieux avec nos conditions et on peut la rendre civilisée, non pas en suivant les autres mais plutôt de sortir notre civilisation, comme les européens on fait sortir leur civilisation de la culture judéo-chrétien et romain…
Cela ne peut se faire que si on arrête de regarder derrière nous et pleurer « l atlal »mais plutôt de regarder le présent et l’avenir et se rapprocher d’autres civilisation et culture, et arrêter de croire que nous seuls, avons raison et les autres ont tort. Et ce jour là, nous reprendrons confiance de nous même et arrêterons de faire les mendiants devant les portes des autres civilisations.
C’est quoi la civilisation comme on dit ? La civilisation ne peut être empruntée ni achetée mais c’est au peuple de la créer et cela ne peut se faire que si on crée un espace de liberté loin de la censure religieuse et politique dans le monde arabo-musulman dans tous le domaines.
Cher apollon avec un grand plaisir de lire à un ex musulman qui ne voit pas dans la civilisation arabo-musulmane que du noir ; effectivement on a de belles choses propres à nous, et de beaux hadith qu’il ne faut pas ignorer malgré que la plupart sont considérés comme faibles par l’islam orthodoxe, il y a aussi de beaux versets à ne pas négliger et il y a aussi toute une histoire derrière nous qu’il faut réviser et critiquer et la construire pour construire notre civilisation propre à nous au lieu de tomber dans le suivisme et la perte de notre identité puisque la différence est une richesse pour l’humanité, et l’impérialisme qu’il soit oriental ou occidental, n’est qu’une pauvreté. Malheureusement beaucoup d’ex musulmans, se libèrent du suivisme pour tomber dans un autre.
Merci
lkm


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Satan
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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par Satan »

lkm a écrit :effectivement on a de belles choses propres à nous, et de beaux hadith qu’il ne faut pas ignorer malgré que la plupart sont considérés comme faibles par l’islam orthodoxe, il y a aussi de beaux versets à ne pas négliger
Si tu cherches des belles paroles et de beaux discours,tu peux très bien t'en passer des textes islamiques :wink:
"Il existe une analogie entre la religion et la nevrose obsessionnelle. La religion est une sorte de névrose collective, les symptomes du névrosé sont symboliques et répétitifs."
apollon
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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par apollon »

bonsoir lkm

tout d abbord j aimerais bien te dire que malgres des divergeances (sur des details),on a presque la meme vision et j espere qu on essayerait de rapporter de nouvelles idees afin de comprendre ...et rien que comprendre.
lkm a écrit :Effectivement, l’exemple de l’alliance entre Ibn Abdel Wahab de Banû Tamîm, de la région de Najran, et le prince Muhammad Ibn Saud est un exemple très clair, dans les derniers siècles ; et il faut souligner aussi l’alliance actuelle entre les pouvoirs mis en place et l’institution religieuse dans le monde arabo-musulman car elle est très importante, surtout quand on constate que chacun des pouvoirs cherche à protéger l’autre en dépit de la population qui doit rester dans l’ignorance totale. On remarque bien que chaque fois qu’un gouvernement sent le danger, il commence à s’approcher de l’institution religieuse et construire des mosquées… pour avoir le soutien des religieux et du peuple.
-a priori les salafites ne croient pas a l existance d un pouvoir politique qui peut proposer ou imposer des lois non divines.c est dieu qui gouverne et non un quiconque pouvoir politique.d ailleurs sayed koutb l a bien precise.

لله، وليس الإنسان، هو الذي يحكم. الله هو مصدر كل السلطة، بما فيها السلطة السياسية

malgres leurs structures contradictoires les deux institutions (politique et religieuse) ont ete contraintes a se "cohabiter" en echangant les roles selon les circonstances.
par exemple ,apres la revolution iranienne,l institution religieuse a ete la seule a gerer les affaires de l etat ,mais apres les difficultes et les enjeux internationaux les religieux ont donne un role plus important aux politiques.les deux institutions ont cree un equilibre pour leurs interets communs,mais non pas pu vaincre les contradictions de leur alliance.
lkm a écrit :Pour cela, j’ai voulu évoquer un sujet très délicat, qui est la relation entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux. Au temps de momo, les deux pouvoirs étaient en ses mains; mais après sa mort, il y ait eu une divergence, qui a commencé par el annasar dans sakift bani sa3ad, quand ils se sont vus plus aptes à prendre le pouvoir politique, mais Omar et ses alliés mouhagérines, ont intervenu pour que le pouvoir politique reste sous contrôle des kourachites.

Omar a intervenu pour que le pouvoir politique ne sort pas des mains de kourachites. La divergence, par la suite, entre les compagnons de momo, était purement d’ordre politique et non d’ordre religieux. La séparation entre ces deux pouvoirs était très claire après la mort de momo ; et ce sujet a été évoqué par les oulama de l’islam et ils se sont bien posés la question : est-ce que le plus savant de l’islam est plus apte pour le pouvoir politique ou pas ???

Ils se sont mis d’accord que le plus savant n’est pas obligatoirement le meilleur gouvernant, mais celui que l’élite choisisse pour qu’il soit khalifa, parce que si on se base sur l’idée que le plus savant en religion est le mieux pour gouverner, cela va induire que ni abou baker, ni omar et encore moins othmane soient dignes d’être un kalifa …

Et si tu as bien remarqué que dans leur affrontement, dans el sakifa, personne d’eux n’a osé affirmer qu’il est le plus savant mais chacun d’eux a parlé de ce qu’il a apporté à l’islam comme soutien et son poids chez le
tout d abord,je crois que l islam a ete devellope et ses bases elaborees entre la periode qui separe la mort de mohamed et la gouvernance de abdelmalek ibn marwan.il n y aucun doute que tous les conflicts politiques qu a connu le monde musulman ont fait emmerger des faits historiques contradictioires et surtout des recits perturbants.
personnelement je crois qu avant son entree a la mecque,et apres le pacte de al houdaybia(peut etre meme avant),mohamed a conclu un accord avec les omayades ;departager les pouvoirs.et l homme qui a conclu n a ete que othman (puisque omar n a pas ose se rendre a la mecque). mohamed a propose aux omayades de prendre le pouvoir a la mecque en echange de faire acte d allegeance au nouveau leader politique qui est mohamed,et en evitant de mettre en peril son projet.
je crois pas que mohamed a pu entrer avec son armee par faiblesse de la part des kouraichites,mais les deux parties ont compris enfin que les seuls qui vont gerer cet etat musulman naissant ne sont que les omayades.

apres la mort du prophete mohamed,et avant meme son enterrement,la confrontation etait inevitable .
"al ansar" qui se sont empresses a elire un successeur(pas seulement parcequ ils se croyaient les seuls a meriter a cette khilafa,mais aussi car ils avaient peur d une vengeance des omayades) ,

en ce qui concerne omar et abu bakr , sans une legitimite reelle كانا من اضعف بطون" قريش" et sans un testament de la part de mohamed , omar(qui etait contre l accord de mohamed et abu sufiane),et abu bakr(qui a suremment pris connaissance des details de l accord ,et qui a suremment su que sans l approbation des omayades il ne serait jamais un khalif,on dit meme que c est othman le premier et non omar a preter le serment d allegeance a abu baker ),ont pu organiser un putsh a l interieur meme de la medine

ali ,qui apparemment a ete depasse par les evenemnets,ne pouvait rien faire qu attendre .sa passivite a ete reprocher meme par al abass qui luia dit d apres un recit de al baladri
قلت لك تعال فسأله عن هذا الامر لمن هو بعده فقلت :إكره ان لا يقول لكم فلا نستخلف ابدا
أنساب الأشراف البلاذري

et enfin les omayades,qui commencaient vraiment a gerer les affaires de l etat (avant meme la mort de mohamed), et qui ont mise au debut sur ali ou al abass (abu sufiane a demande meme a ali de defaire abu bakr de ses fonctions et ne lui laisser que la khilafa sur la medine) attendaient l occasion pour s emparer de tous les structures de l etat.
lkm a écrit :Par contre Ali appelle à une égalité entre les musulmans qu’elle que soit leur origine, sous la direction de ahl biet, el nouba, wa el risala mais il n’a pas réussi, puisque le nationalisme arabe et kourachite était déjà très fort, dominant.
En plus banou oumaya sont des cracks dans la politique et se sont préparé à faire échouer Ali dès qu’il est au pouvoir, et la mort de Otman a été une occasion en or pour banou oumaya pour affronter Ali.…ce sujet est très long et je ne veux pas rentrer dans les détails.
ali a ete plutot coince dans l engrenage de la machine des omayades.c est vrai qu une opposition a pu se constituer (ali,al ansar,quelques juifs,quelques sahabas )pour faire face aux omayaades,mais ces derniers ont pu affaiblir leurs adversaires surtout que le pouvoir militaire et economique est entre leurs mains.
lkm a écrit :Oui apollon, dans le testament de Omar avant sa mort, il a choisit six personnes qui prétendent que momo avant sa mort, il était satisfait d’eux, et sans être étonné, c’était une pure mascarade de la part de omar surtout que tal7a n’était pas présent dans El madina, et il a limité le temps à 3 jours pour se mettre d’accord et a ordonné à son fils de couper la tête de celui qui veut créer des problèmes ; et il a mi des règles qui allaient finir par élire ottoman automatiquement puisque omar était plus intelligent politiquement et il savait très bien que Ali voulait unir les deux pouvoirs politique et religieux, donc il ne voulait pas qu’il arrive au pouvoir, par contre othmen a pu suivre leur politique, lui et aboubaker, donc l’arrivé de othmen est très clair et el 3abas a su cela, suite à ça, il a dit à Ali de ne pas jouer le jeu avec eux et de se retirer mais Ali a refusé parce qu’il était très sur de lui et il ne connaissait rien à la politique et croit que son savoir religieux et son approchement de momo allait l’aider à prendre le pouvoir, mais il a oublié que les premiers musulmans sont plus liés à leur nationalisme tribal qu’à l’isla


tout d abord ,apres la mort de abu bakr,le choix de omar n a ete qu une formalite de la part des omayades puisque c est othman lui meme qui l a choisi en mettant son nom dans le testament de abu bakr(quand ce dernier s est evanoui)

حدثني عثمان ابن يحيى عن عثمان القرقساني قال حدثنا سفيان بن عيينة عن إسماعيل عن قيس قال رأيت عمر بن الخطاب وهو يجلس والناس معه وبيده جريدة وهو يقول أيها الناس اسمعوا وأطيعوا قول خليفة رسول الله صلى الله عليه وسلم إنه يقول إني لم آلكم نصحاً قال ومعه مولى لأبي بكر يقال له شديد معه الصحيفة التي فيها استخلاف عمر ( قال أبوجعفر ) وقال الواقدي حدثني إبراهيم بن أبي النضر عن محمد بن إبراهيم بن الحارث قال دعا أبو بكر عثمان خالياً فقال له : اكتب بسم الله الرحمن الرحيم هذا ما عهد أبو بكر بن أبي قحافة إلى المسلمين أما بعد ، قال ثم أغمي عليه فذهب عنه فكتب عثمان أما بعد فإني قد استخلفت عليكم عمر بن الخطاب ولم آلكم خيراً منه ، ثم أفاق أبو بكر فقال اقرأ علي فقرأ عليه فكبر أبو بكر وقال أراك خفت أن يختلف الناس ان افتلتت نفسي في غشيتي قال نعم قال جزاك الله خيراً عن الإسلام وأهله وأقرها أبو بكر رضي الله تعالى عنه من هذا الموضع
تاريخ الطبري

عن زيد بن أسلم عن أبيه ، قال : كتب عثمان عهد الخليفة بعد أبي بكر ، وأمره أن لا يسمي أحداً . وترك اسم الرجل ـ فأغمي على أبي بكر إغماءة . فأخذ عثمان العهد فكتب فيه اسم عمر . قال : فأفاق أبو بكر فقال : أرني العهد ، فإذا فيه اسم عمر .. قال : من كتب هذا ؟ فقال عثمان أنا . فقال : رحمك الله وجزاك خيراً ، فوالله لو كتبت نفسك لكنت لذلك أهلاً

et avant la mort de ce dernier(omar) de quelques jours,il a essaye de "democratiser" la passation de pouvoir en creant une comite qui devrait elire un khalifa.cette comite "fantome",pas seulement parceque le nom de successeur a ete deja connu,mais aussi parcequ apres l election de othman cette comite s est eteint comme si elle n a jamais existe.
en plus ali savait tres bien qu il ne ferait jamais le poids devant othman,c est pour ca d ailleurs qu il est aller se lamenter aupres de al abass
" ان عليا شكا إلى عمه العباس ما سمع من قول عمر : كانوا مع الذين فيهم عبد الرحمن ابن عوف ؟ وقال : والله لقد ذهب الامر منا ، فقال العباس : وكيف قلت ذلك يا ابن أخي ؟ فقال :

ان سعدا لا يخالف ابن عمه عبد الرحمن و عبد الرحمن نظير عثمان وصهره فأحدهما لا يخالف صاحبه لا محالة ، وان كان الزبير وطلحة معي فلن انتفع بذلك إذ كان ابن عوف في الثلاثة الآخرين


البلاذري
il y a meme un autre recit de al baladri ou on avait menace ali de mort par abdelrahman ibn awf s il ne pretait pas de serment d allegeance
بايع و إلا ضربت عنقك ، ولم يكن مع أحد يومئذ سيف غيره ، فيقال : إن عليا خرج مغضبا فلحقه أصحاب الشورى وقالوا : بايع وإلا جاهدناك. فأقبل معهم حتى بايع عثمان. الأنساب

pour le reste ,je suis d accord avec la plus part de ce que tu as ecris,et vu qu il est tard j essayerais une autre fois de discuter quelques points avec toi.
salutations
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Georges
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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

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JALONS SUR LA ROUTE DE L'ISLAM

Jehad pour la cause de Divine.

Sheikh Sayyeb Qutb

L’Imam Ibn Qayyim a résumé dans un chapitre intitulé « Lutte menée par le Prophète contre les incroyants et les faux croyants » dans son livre Zad El-Maâden, évoquant ainsi la lutte pour implanter l’Islam, a écrit ce qui suit :

La première révélation de Dieu qui fut révélé au Prophète (saws) était Iqraa, « lis ». C'était le commencement de prophétie. Dieu a commandé au Prophète d'imposer ceci d’abord à son coeur. Le commandement de prêcher n'était pas encore révélé. Alors Dieu a revelé : « Oh ! Prophète, relève toi et mets les gens en garde ».

Ainsi, la révélation « Iqraa » était sa nomination à la Prophétie, alors que « relève toi et mets les gens en garde » était sa nomination en tant que Messager. Dieu a inspiré le Prophète d'avertir d’abord ses parents proches, puis sa tribu, puis les Arabes qui étaient de son entourage, puis de toute l'Arabie et finalement le monde entier. Ainsi pendant treize années après le commencement de la révélation, il a appelé les gens à Dieu par la prédication, sans combattre ou demandé de Jizyah [l’impôt prélevé par les Musulmans aux incroyants]. Alors lors de cette période il lui a été recommandé de se retenir et de pratiquer la patience et la mansuétude.

Allah lui a commandé alors d'émigrer et ainsi prendre le chemin de l’exile, puis la permission de combattre. Alors il lui a été enjoint de lutter contre ceux qui l'ont combattu, et de ne pas livrer bataille à ceux qui ne lui font pas fait la guerre. Puis plus tard il lui a été ordonné de combattre les polythéistes jusqu'à ce que la religion de Dieu ait été entièrement établie.

Après que le commandement du Jehad fut révélé, les non-croyants se divisèrent en trois catégories, ceux avec qui il était en paix, le peuple avec qui les musulmans étaient en guerre et pour finir les Dhimmis. [Littéralement cela signifie « responsabilité », Dhimmis se rapporte aux peuples non Musulmans résidant dans un état Islamique pour lequel la protection était donné suite à certains accords et dont le gouvernement Musulman était responsable].

On lui a commandé de respecter les non-croyants avec qui il avait un traité de paix et qui honoraient leurs engagements, il devait mettre en application les articles du traité. Mais si ils rompaient ce traité, alors il devait donner la notification du rejet de se pacte et devait les combattre. Quand la Sourate « BAAR’A » fut révélé c’était pour expliqué et décrire les détails du traitement qui devait être appliqué à ces trois catégories de non-croyants. On lui a également ordonné que la guerre devrait être déclarée contre les « gens du livre » [chrétiens et juifs] qui déclarent leur hostilité de manière ouverte, jusqu'à ce qu'ils acceptent de payer la Jizyah ou d'accepter l'Islam.

Pour ce qui concerne les polythéistes et les hypocrites, le Jehad devait être déclaré contre eux et ils devaient être traités de manière impitoyable. Le Prophète a combattus les infidèles par le sabre. Comme le Jehad fut portée contre les polythéistes par le combat, il fut porté contre les hypocrites par la prédication et l'argument.

Une autre classe avec qui un pacte temporaire fut signé. À cet égard, les personnes avec qui il y avait des traités ont été divisées en trois catégories, la première, sont ceux qui ont rompus les accords, il les a donc combattus et fut victorieux. La seconde était ceux avec qui le traité a été fait pour une limite de temps indiquée, ont respectés le traité et n’ont apportés aucunes aides à ceux qui combattaient le Prophète. Pour ce qui les concerne, Dieu a commandé que leur pacte soit accompli jusqu’à son terme.

La troisième et dernière catégorie fut celle de ceux avec qui le Prophète n'avait pas d’accords et avec qui il n’était pas en conflit [ou ceux avec qui aucune limite d'expiration de pacte n'a été annoncée]. Pour ce qui concerne ces derniers, on lui a commandé que leur soient données le préavis de quatre mois, à terme ils seraient considérées comme des ennemis et devaient être combattues.

Allah ordonna au Prophète d’honorer celui qui respecte l’alliance pendant la période prescrite. Les gens de cette classe sont qualifiés de « Dhimmis » ou de protégés de l’Islam. Dieu imposa la capitation « Jizyah » à tous ceux qui embrassaient l’Islam avant l’échéance du pacte.

Ainsi, après la révélation de la Sourate « BAAR’A », la situation avec les incroyants à l’égard de l’Islam était claire. Ils étaient divisés là aussi en trois catégories, les adversaires dans la guerre, les personnes avec traités et les Dhimmis.

Les personnes avec qui il y eu des traités sont par la suite devenues Musulmans et le Prophètes n’eu plus affaire qu’aux ennemis directe et à ses alliés. Le Prophète était très craint par ses ennemis. Les personnes soumises par le Jehad sont celles qui étaient le plus effrayés.

Donc (dans l’évolution des choses) les personnes qui se sont dressés contre le Prophète étaient de trois sortes:

-Les musulmans qui ont cru en lui et en sa mission (hypocrites).

-Ceux avec qui il y eu un pacte de paix et soumis par les armes.

-Les adversaires qui ont continué à le combattre.

En ce qui concerne les hypocrites, Allah a commandé le Prophète d’accepter leur conversion et de laisser la sincérité de leurs intentions à Allah, et de continuer le Jehad contre eux par arguments et persuasions. Il a été obligé au Prophète, d’autre part, de na pas prier sur leurs tombes et s’il lui arrive de demander pardon à Allah pour leurs péchés, Allah ne le fera pas, car leur affaire était avec Lui. Ainsi était la conduite, en quelque sorte, du Prophète à l’égard de ses ennemis parmi les « non-croyants et les hypocrites ».

Dans cette description nous trouvons un résumé des étapes concernant le Jehad présentées d'une excellente façon. Et nous y trouvons aussi toutes les caractéristiques distinctives et de grande ampleur du mouvement actif de la vraie religion. C’est une voie qui mérite une longue médiation, mais au sujet de laquelle nous ne pouvons faire ici que quelques remarques.

D'abord, la méthode de cette religion est très pratique et procède un sérieux réalisme. Ce mouvement fait face à la réalité humaine, et emploie les ressources qui sont conformes aux conditions de la réalité de l’existence.

Ce mouvement se dresse en conflit avec la Jahiliyyah et l’idolâtrie, sur laquelle se tient une réglementation réaliste et une pratique de l’autorité politique soutenue par le pouvoir des forces matérielles. Ce mouvement Islamique a dû produire des moyens adéquats pour affronter les obstacles de la Jahiliyyah. Tantôt par l’Appel à l’Islam et l’explication de la foi et des conceptions de cette croyance. Tantôt par l’emploi de la force physique, c'est-à-dire du Jehad pour supprimer les organismes et les autorités du système de la Jahiliyyah qui empêchent les personnes de se reformer dans leurs idées et leurs croyances, mais surtout afin d’abattre les régimes et détruire les forces qui les soutiennent en empêchant les gens de voir clair et de ne plus être soumis aux hommes mais à Allah Tout Puissant. L’Islam était un mouvement qui ne se contentait pas seulement de pratiquer le dialogue et la dialectique avec le pouvoir matérialiste et n’employait pas la force matérialiste pour conquérir les cœurs et les individus.

Ces deux principes sont également importants dans la méthode de cette religion. Son but est de libérer les gens qui souhaitaient être délivrés de l'asservissement aux hommes de sorte qu'ils puissent servir seulement Allah.

Le deuxième aspect de la religion Islamique est que c'est un mouvement pratique qui progresse petit à petit, et à chaque étape elle fournit des ressources selon les besoins pratiques de la situation et prépare le monde à sa prochaine progression. Elle ne fait pas face à des problèmes pratiques avec des théories abstraites, ni ne confronte ces diverses étapes par des moyens rigides.

Ceux qui exhibent les textes Coraniques comme des preuves contre le Jehad en Islam (l’Islam dans sa lutte) ne tiennent pas compte de ses aspects et ne distingue ni sont caractère, ni ne comprennent la nature des diverses étapes par lesquelles ce mouvement (l’Islam) se développe. Ainsi, quand ils parlent au sujet du Jehad, ils parlent maladroitement et se mélangent et s’induisent ainsi en erreur. Ils prêtent un sens erroné aux textes, aux principes et aux règles définitives du concept théorique du Jehad, déviant ainsi ces dits principes. C'est parce qu'ils considèrent chaque versets du Qur'an comme si c'étaient le principe final de cette religion. Ce groupe de penseurs (d’exégètes), qui ne sont qu’un produit de l'état corrompu d’une branche musulmane, n'ont rien de musulmans mais possèdent seulement l'étiquette de l'Islam et disent avec l’amer défaitisme dans l’âme et le cœur, aux jeunes générations, qui quant à elles aujourd’hui, ne conservent de cette religion que le titre : « L’Islam ne lutte que pour assurer sa défense ! ».

Ils croient lui rendre service en lui ôtant ainsi son propre rôle qui est l’abolition de toutes les dictatures de la surface de la terre. L'Islam ne force pas les personnes à accepter sa croyance, mais il veut fournir un environnement libre dans lequel elles auront le choix de croyances. Tout cela après l’abolition des régimes politiques ou après les avoir soumis à la rançon (Jizyah) et à l’engagement solennel de permettre à leurs propres citoyens de décider librement si ils accepteront l'Islam ou pas.

Le troisième aspect de cette religion est les nouvelles ressources ou méthodes qu'elle emploie dans son mouvement progressif. Dès le premier jour de sa révélation, cette religion qui s’adressait aux proches du Prophète, à la Tribu Quraish, à tout les Arabes ou au monde entier, tenait le même propos dans son appel. Elle les a appelés à la soumission à un Dieu Unique et au rejet de la domination (seigneurie) d'autres hommes. Selon ce principe il n'y a aucun compromis ni aucune flexibilité. Pour atteindre ce but, le Prophète procéda selon un plan bien déterminé suivant des étapes précises et chaque étape avait ses nouvelles méthodes, comme nous l’avons décrit dans le chapitre précédent.

Un quatrième aspect est que l'Islam fournit une base juridique dans le rapport entre la communauté Musulmane et d'autres groupes cela a bien été défini par le magistral résumé qui se trouve dans le livre « Zad Al-Miaâd ». Cette définition est basée sur le principe que l'Islam [c'est-à-dire, la soumission à Dieu] est un message universel se fait de Dieu, Qui est à l’origine du monde et de l’humanité. Idée avec laquelle la totalité de l'humanité devrait se mettre en accord et accepter. On doit Lui obéir, ou à la rigueur ne pas lui manifesté d’hostilité à Son égard, par le moyen d’un système ou d’une puissance politique, ou même par des forces matériels mis en places pour faire obstacles au droit de prêcher l'Islam et permettant chaque individus du libre chois pour accepter ou rejeter l’obéissance qui Lui est dus. Si quelqu'un fait cela et manifeste son hostilité, alors c'est le devoir de l'Islam de le combattre jusqu'à ce qu’il tombe ou soit tué, ou jusqu'à ce qu'il déclare sa soumission et dépose les armes.

Quand les défaitistes écrivent au sujet du Jehad en Islam pour réfuter ces accusations, ils confondent volontairement comme un prétexte pour embrasser la foi, avec le reste des autres directives Islamiques, "Il n'y a aucune contrainte en religion" (2:256). C'est-à-dire alors la destruction des forces politiques matérialistes qui empêchent les gens de s’affranchir librement et qui les soumettent à un joug oppresseur et leur interdisent de reconnaître le Pouvoir suprême de Dieu [que d'autre part ils essayent d'annihiler par toutes ces puissances politiques et matérielles qu’ils détiennent]. Il y a là deux données distinctes, qui ne souffrent pas de confusions.

Néanmoins les défaitistes essayent de mélanger les deux aspects et de vouloir confiner et limiter le Jehad à ce qui aujourd'hui s'appelle « la guerre défensive ». Or, le Jehad Islamique n'a aucun rapport avec la guerre moderne et contemporaine, dans ses causes ou dans la manière dont elle est conduite.

Les causes de ce Jehad devraient être cherchées dans la nature même de l'Islam et de son rôle dans le monde, dans ses principes élevés qui lui ont été donnés par Dieu et pour la réalisation de ce que Dieu Lui-même a ordonné au Prophète en tant que messager et que sa mission soit la conclusion final et avoué de toutes les missions Prophétiques précédentes.

Cette religion est vraiment une déclaration universelle de la libération de l'homme de son asservissement par d'autres hommes, mais aussi de la servitude à ses propres désirs, qui est également une forme d’esclavage humain. C’est une déclaration qui ne se reconnaît que dans la souveraineté du Pouvoir unique et absolue de Dieu, Le Très-Haut.

Reconnaître l’Unicité divine absolue est un défi à tous les genres et toutes les formes de systèmes qui sont basés sur le concept de la souveraineté de l'homme par l’homme. En d'autres termes, il déclare la guerre la où l'homme a usurpé l'attribut divin. N'importe quel système dans lequel les décisions finales ont été appropriées par l’être humain pour ses besoins personnels et non dans l’autorité divine. Il est le rejet de toutes situations dominées par le pouvoir sur d’autres humains, sous quelques formes que ce soit, sur la terre. Cette reconnaissance signifie la méconnaissance et la spoliation du Pouvoir de Dieu, spolié, au lieu de le rendre à Dieu. On chasse les usurpateurs qui dominent les gens par des législations qu’ils ont conçues pour eux-mêmes. En se prenant pour des dieux, ils considèrent leurs prochains comme des esclaves… En d’autres termes, cela signifie la négation totale de la souveraineté humaine sur les hommes et son remplacement par le règne de Dieu sur terre.

"C'est lui qui est Dieu dans et Dieu sur terre ; et c'est Lui le Sage, l'Omniscient!" (43:84)

" Le pouvoir n'appartient qu'à Allah. Il vous a commander de n'adorer que Lui. Telle est la religion droite; mais la plupart des gens ne savent pas" (12:40)

Le principe de l’établissement du règne de Dieu sur terre n'est pas la reprise des pouvoirs par quelques religieux [les prêtres ou le shiisme], comme cela a été fait sous le règne de l’église, ni de la détention du pouvoir par ceux qui disent parlé au nom de Dieu Tout-Puissant et deviennent gouverneurs, de même que dans le cas d’une « théocratie ». Établir la règle de Dieu signifie que ses lois soient imposées par l’authentique Pouvoir de Dieu à Qui la décision finale de toutes les affaires instaurés selon les règles qu’Il a conçues d’avance.

L'établissement de la domination de Dieu sur terre, la suppression du pouvoir humain, extraire la souveraineté de ceux qui l'on usurper pour le rendre à Dieu Seul en faisant valoir la suprême Autorité de la Loi divine (Shari'ah) et de l'abolition des lois synthétiques que les hommes ont imposé, mais cela ne peut pas être réalisés uniquement par la révélation et la prédication car ils ne s’en dessaisiront pas. Ceux qui ont usurpé l'autorité de Dieu et oppriment les créatures de Dieu ne vont pas renoncer à leur puissance simplement par le prêche, si il avait été ainsi, la tache des Prophètes de Dieu aurait été facile. Au contraire l'histoire des Prophètes abonde de difficultés évidentes, ainsi que l'histoire de la lutte pour la religion vraie avant de se propager à travers les générations.

Cette déclaration universelle de la libération de l'homme de toute autre autorité sur terre, sauf celle de Dieu, et la déclaration de la souveraineté du Dieu Unique le Seigneur de l'univers, n'est pas simplement une proclamation théorique, philosophique et passive. C'est un message positif, pratique et dynamique en vue de provoquer l'exécution de la Shari'ah de Dieu et les soustraire a toute autre domination que celle de Dieu, Celui qui n’a pas d’égale. Ceci ne peut pas être atteint à moins que l’Islam adopte le caractère d’un mouvement en coexistence avec son caractère persuasif. C'est pour qu’il puisse traiter la réalité humaine sous tous les angles et par des moyens appropriés qui seront nécessaires à chaque situation rencontrée.

Puisque cette religion proclame la liberté de l'homme sur la terre sur toute autre autorité sauf celle de Dieu, elle est confrontée à chaque période de son histoire à l’obstacle des croyances et des concepts, des puissances physique et des structures politiques, sociales, économiques, raciales et de classe. En outre, la croyance et les superstitions corrompues se mêlent avec cette religion, fonctionnant côte à côte avec elle et prenant racine aux coeurs des peuples.

Si la persuasion par la prédication est habilitée à traiter des croyances et des conceptions, le mouvement quant a lui se charge de son côté, du reste des obstacles matériel. En premier lieu celui du pouvoir politique qui repose sur des éléments, des mythes du racisme, de la lutte des classes sociales et économiques très compliqués. Ainsi ces deux concepts -- prédication et le mouvement – lorsqu’ils sont unis se confrontent et se dressent contre ces aspects de « la situation humaine » avec toutes les méthodes et les moyens nécessaires, conformes à ses composants. Pour l'accomplissement de la libération de l’homme soumis aux hommes [de toute l'humanité aussi] il est nécessaire que ces deux méthodes devraient fonctionner côte à côte. C'est un point très important sur lequel il est nécessaire de mettre l’accent.

Cette religion n'est pas simplement une déclaration de la liberté des Arabes en tant que tel. Il n’est pas non plus une mission réservée aux Arabes seulement. Il s'adresse à la totalité de l'humanité, et son champ d’action est la terre entière. Car Dieu, Le Très Haut, n’est pas le Dieu des Arabes uniquement et Sa souveraineté n’est pas exclusivement à ceux qui croient en l'Islam. Dieu est le Dieu de l’humanité.

Cette religion veut rapprocher l’humanité toute entière à son Dieu et la libérer de la servitude d’autres créatures et de l’idolâtrie. Dans la conception Islamique, la pire des subordinations est celle qui consiste à obéir à des lois conçues par les hommes en vue de subjuguer d’autres hommes. Il ressemble à l’adoration qui est l’apanage du Droit Divin. Tous ceux qui y adhèrent tournent le dos à la religion de Dieu. Bien qu’ils puissent prétendre que les salutations et les bénédictions soient sur Lui.

Le prophète (saws) a clairement fait allusion selon le Shari'ah, de l’inobservance de la religion. Cela équivaux à concevoir l’adoration conformément aux juifs et aux chrétientés incroyants, qui ont désobéi aux ordres reçues : de n’adorer que Dieu Seul.

Tirmidhi a rapporté sous l'autorité du tenant Adey Ibn Hatim « Ayant entendu l’Appel du Prophète à l’Islam, Adey s’est enfui et s’est réfugié en Syrie (il avait accepté le christianisme avant le temps du prophète), mais sa soeur et certaines personnes de sa tribu furent fait prisonniers de guerre. Le prophète (saws) a traité sa soeur avec respect et lui offrit des présents. Elle alla trouver son frère et l’invita à rejoindre l’Islam et lui conseilla de rendre visite au prophète paix sur lui. Alors, Adey fini par accepter. Les gens étaient très impatientes de le voir revenir à Medina. Il se rendit donc chez le Prophète avec autour de son cou une croix d’argent.

En entrant chez le Prophète (saws), il le trouva en train de lirte le verset : « Ils (les gens du livre) ont pris leurs rabbins et leurs prêtres comme seigneurs a la place de Dieu !".

Adey lui dit alors: « nous n'adorons pas nos prêtres ».

Le Messager de Dieu répondit, "Lorsque leurs prêtres et rabbins disent qu’une chose est permis, alors ils l’acceptent comme permise et lorsqu’ils déclarent une chose comme interdite, ils la considèrent comme interdit, c’est ainsi qu’ils les adorent ».

L’explication du Prophète (saws) a clairement indiqué que l'obéissance aux lois et aux jugements des hommes est une sorte de culte et celui qui fait cela est considéré comme hors de l’Islam. En d’autres termes c’est prendre d’autres hommes comme divinités et l’Islam lutte contre se genre de pratique pour libérer l’homme sur terre de toute autre sujétion que celle du Dieu Unique.

Ainsi la nécessité de diffusion pour l’Islam s’est-elle faite sentir pour enrayer une situation contraire à la déclaration générale, par le moyen de la persuasion et de l’action concomitante. C’est pour mieux assener les coups contre les forces politiques qui instaurent d’autres règnes que celui de Dieu. C'est-à-dire que ces règnes administrent les gens avec d’autres lois que celles de Dieu pour les hommes et qui empêchent les êtres convaincus et de s’adonner librement à la foi sans rencontrer d’obstacles de la part du pouvoir. La nécessité se fit donc sentir pour l’Islam d’instaurer un régime social, économique et politique permettant au mouvement de libération de se dégager effectivement après la chute de la force dominante. La force dominante étant à caractère purement politique ou empreinte de racisme, ou de lutte des classes au sein d’une même race.

Ce n'est pas l'intention de Islam d’attirer les gens par la force, mais l'Islam n'est pas simplement une « croyance ». Comme nous l’avons déjà précisé, l'Islam est une déclaration universelle de la libération de l'homme de toute servitude à d'autres hommes.

Ainsi son but était d’abord d’abolir les régimes et les gouvernements qui exercent l’exploitation de l’homme par son prochain. Ensuite l'Islam désire la libération effective des individus de cette oppression politique pour qu’ils puissent choisir librement la croyance qui leur convenait. Après l’énoncé de la vérité des choses. Cette liberté ne signifie nullement que les hommes doivent être les esclaves de leurs propres désirs, qu’ils acceptent d’être esclaves de leurs prochains ou qu’ils prennent les uns et les autres pour dieux en dehors du Dieu authentique !

Les bases du régime qui régit les êtres sur terre doivent nécessairement reposer sur l’adoration de Dieu Seul et l’acceptation exclusive des lois qu’Il a conçues pour les êtres. Ensuite et dans cette atmosphère du libre choix, chacun peut décider de la foi qu’il avait à choisir. Et ainsi la religion relève de Dieu Seul avec tout ce qui s’y rattache du point de vue soumission, obéissance et adoration.

Ethymologiquement, la notion de religion est certes plus étendue que la notion de foi. La religion, en faite, est la voie et l’organisation qui régissent la vie et elles reposent en Islam sur la foi. Mais la religion est plus étendue dans ses généralités que la foi. Il est possible en Islam que des généraux, qui reposent sur l’adoration du Dieu unique, même si ces groupements ne sont pas convertis à l’Islam.

Celui qui comprend le caractère particulier de cette religion comprendra également la nécessité de l’action par l’usage des armes en concomitance avec la persuasion par les idées, comprendra qu’il s’agit là d’une action défensive au sens stricte du termle actuel guerre préventive ou offensive. Alors que les défaitistes présentent l’Islam dans sa lutte autrement, sous couvert de la situation actuelle d’une part et les perfides attaques des orientalistes contre l’Islam d’autre part. C'était un mouvement de progrès dans l'élimination de la tyrannie et la libération de l’homme sur terre avec des moyens appropriés à la situation humaine lors d’étapes définies, qui ont utilisés des moyens proprement renouvelés.

Si il est toutefois in dispensable de qualifié l’Islam dans son mouvement de lutte par le terme « d’action défensive », il faut alors prendre en considération qu’il sdagit là d’une défense de l’être humain même contre tous ces facteurs qui limitent sa liberté et freinent son action. Ces éléments prennent la forme de croyance et de concepts. Aussi bien que ces systèmes politiques se basent sur des distinctions économiques, raciales ou de classe. Lorsque l'Islam fut révélé, le monde était plein de tels systèmes et aujourd’hui des séquelles demeurent au sein de nos sociétés et l’idolâtrie est encore présente de nos jours !

Avec l’extension du mot défense, nous pouvons saisir les mobiles profonds de la pénétration de l’Islam dans le monde par la lutte et comprendre la nature même de l’Islam par la lutte et comprendre la nature même l’Islam. L’Islam est un serment solennel pour la libération de l’être humain du joug de son prochain et son pouvoir sur le monde. Il est la fin du règne du vice de l'arrogance et de l'égoïsme de l'homme et le triomphe de la Shari'ah ici bas.

Quant à la recherche d’une justification au Jehad, au sens strict du mot, par l’emploi contemporain du terme défensif, il n’y a là qu’une tentative dénotant la méconnaissance de la nature même de cette religion et du rôle qui lui échoit dans ce monde [Considérant la péninsule Arabe comme étant la seule patrie de l'Islam]. Le même sens vaut quant à la tentative de vouloir prouver que la lutte pour la foi islamique ne limitait qu’à repousser l’agression des forces coalisées et des puissances voisines. Cette tentative accepte, volontairement, la défaite, devant la pression des événements actuels, et la perfide attaque des orientalistes contre le Jehad en Islam.

Supposons qu’ Abu Bakr, 'Umar ou 'Othman (paix sur eux) étant convaincus de l’impossibilité d’une attaque de la part des puissances romaines et persanes sur la péninsule Arabique, s’étaient abstenus, malgré cela, de promouvoir le message de l'Islam qui c’est propagé dans le monde entier ? Comment le message de l'Islam pourrait-il avoir été propager si ils auraient agi alors contre des barrières matérielles dressées par le régime de l'état, le système socio-économique et par des structures raciales soutenue par la puissance matérielle et militaire du gouvernement ? Barrières instaurées pour empêcher la progression de la nouvelle religion.

Il serait fallacieux de supposer qu'un appel lancé pour libérer l'humanité, quel qu’il soit sois stoppé par ces obstacles, en leur livrant de pure rhétorique ! L’usage du langage et de la persuasion n’est valable que lorsqu’on lui permet de pénétrer la masse ou les masses pour les éclairer que lorsqu’ il y a liberté de communication et que les gens sont libres de toutes influences. Dans ce cas, il est juste de dire qu’il n’y a pas de contraintes en religion. Mais quand il n’y a pas de tels obstacles et de pareilles influences matérielles dressés, il est indispensable de les éliminer par la force, pour pouvoir dialoguer directement avec les cœurs et les âmes sans aucune entrave limitant leurs libertés et leurs actions.

Puisque l'objectif du message de l'Islam est une déclaration décisive de la liberté de l'homme, pas simplement par un survole philosophique mais également selon les conditions de la vie réels, il doit alors utiliser le Jehad. Peu important si la patrie de l'Islam [le sens véritable est Dar Ul- Islam] soit en état de paix ou si elle est menacée par ses voisins.

Lorsque l'Islam recherche la paix, son objectif n'est pas cette paix superficielle et précaire consistant à garantir la paix uniquement à l’intérieur du territoire, où vivent ceux qui ont embrasser la foi musulmane. Mais il cherche la paix qui implique que toute religion est l’apanage de Dieu et non le commencement et ensuite le développement de l’Appel à l’Islam. Ces étapes ont fini, comme l’a indiqué l’Imam d'Ibn Qayyim, dans la relation que nous avons dépeint dans ce chapitre, au classement des incroyants en trois catégories bien distinctes [les adversaires dans la guerre, les personnes avec qui il y avait des traités et les Dhimmies]. Ce sont des attitudes logiques de la quintessence de l’Islam et de ses buts, non pas les allégations frauduleuses des défaitistes face à la situation actuelle et devant les attaques sournoises des orientalistes !

« Dieu épargna aux Musulmans de faire la guerre à la Mecque ainsi que durant la première période après l’émigration vers Médine. Il leur fut dit : « Pas d’hostilité accomplissez la prière et pratiquez la charité (Zakat) ». (Sourate : Les Femmes, Verset : 77)

Puis la permission de combattre fut donné par Dieu : « Autorisation est donné aux victimes d’agressions de se défendre, car elles sont vraiment lésées et Dieu est certes Capable de les secourir »

« Elle fut donnée à ceux qui ont été expulsés injustement de leurs foyers pour avoir simplement dit : « Notre seigneur est Allah ! » Si Dieu ne repoussait pas les hommes les uns aux autres, les ermitages seraient démolis ainsi que les synagogues, les oratoires (églises) et les mosquées, où le nom de Dieu est fréquemment invoqué. Certes Dieu secoure ceux qui aident au triomphe de sa cause, car Dieu est en vérité, Fort et Puissant ».

« Elle est accordée à ceux qui, si nous consolidions leur pouvoir sur terre, accompliraient la prière, s’acquitteraient de l’aumône légale, ordonneraient toute bonnes actions et dénonceraient toutes actions répréhensibles. A Dieu appartient en dernier, l’issue de toute chose ». (Sourate: Le Pèlerinage, Versets: 39-40-41)

Ensuite, il fut ordonné de combattre leurs belligérants et d’épargner le reste : « Combattez pour la cause de Dieu ceux qui vous combattent… » (Sourate : La Vache, Verset : 190)

Puis il leur fut ordonné de combattre tous les infidèles : « Combattez tous les polythéistes comme ils vous combattent ». (Sourate: Le Repentir, Verset: 36)

Il leur fut dit aussi « Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au jour dernier et ne s’interdisent pas ce que Dieu et Son envoyé ont prohibé. Combattez également ceux parmi les gens du Livre, qui ne professent pas la religion de la vérité, à moins qu’ils ne versent la capitation directement (Jizyah) et ce en toute humilité ». (Sourate: Le Repentir, Verset: 29)

Ainsi, selon l'explication par Imam Ibn Qayyim, les musulmans ont été gardés de combattre au début puis l’autorisation divine leur fut donnée. Après, il ordonné de lutter contre les agresseurs et finalement elle fut commandée de lutter contre tous les polythéistes.

La haute valeur des versets coranique concernant le Jehad, l’importance des Hadiths Prophétiques qui incitent à entreprendre cette guerre et le sérieux des des événements redant nécessaire cette lutte, survenus au début de l’Islam et tout au long de son histoire, tous ces éléments ne nous permettent pas de nous laisser duper. Les défaitistes pourraient, nous iduire en erreur, par des interprétations erronées devant les impératifs de la situation actuelle et devant les attaques sournoises des orientalistes au sujet du combat que mène l’Islam.

Quel genre d'homme peut être celui qui, après avoir écouté le commandement de Dieu et les traditions du Prophète (saws), après avoir pris connaissance des événements qui ont déclenché la lutte Islamique, pense toujours que c'est une injonction provisoire liée à des conditions passagères et qu'elles ne concernent seulement que la défense des frontières ?

Dieu en déclarant aux croyants dans les premiers versets de Coran qu’il les autorises à entreprendre le combat sous certaines conditions, les a informés des buts la lutte, menée ici bas : et ainsi remédié aux méfaits commis sur terre.

Ainsi, cette lutte n'est pas une phase provisoire mais un état éternel [un état éternel, comme la vérité et le mensonge ne peuvent co-exister sur cette terre]. L’islam s’est engagé solennellement à faire triompher le Pouvoir unique de Dieu sur terre et de délivrer l’homme de la dépendance d’autrui et de délivrer les hommes de la servitude de ceux qui ont usurpé l’autorité divine sur terre. Pourtant ceux qui s’étaient attribué le pouvoir de Dieu, ne pouvaient rester les bras croisés à l’égard de l’Islam. Quant à lui, il s’acharnera de son coté afin de délivrer les hommes du pouvoir usurpé par une poigné de charlatans. La lutte éternelle pour la liberté de l'homme continuera jusqu'à ce que la religion soit entièrement vouée à Dieu.

La fin de la guerre à la Mecque n’était qu’une étape de la longue stratégie. Le début de l’exode « Heejra » à Médine en fut une autre. Les raisons qui ont incité les groupements Musulmans de Médine, après la première période, à combattre, n’ont rien à faire avec la garantie de paix accordée à la ville. Puisque la garantie de paix en faveur de la ville est un premier résultat des étapes suivis par le mouvement et non pas le résultat final. Ce résultat, en effet, le déclenchement du processus en garantissant la base de départ : départ vers la libertin de l’homme et l’élimination des obstacles qui l’empêchaient de s’y libérer de ses propres handicaps.

La recommandation faite aux croyants d’arrêter les combats à la Mecque est claire, car la liberté d’expression était possible, au dirigeant du mouvement, le Prophète Mohamed, de faire appel à sa tribu, les Beni-Hchem, pour lr soutenir dans sa mission. Ainsi il pouvait s’adresser directement aux cœurs et à l’âme des gens. Il n’y avait plus, à ce moment, d’autorité politique organisée qui aurai empêché de faire entendre sa voix, ou qui aurait interdit aux gens de l’écouter ! Il n’était donc plus nécessaire, à cette époque, de faire usage de la force, que pour d’autres impératifs qui existaient à cette époque, et dont j’ai donné un aperçu dans l’étude (Tafseer) « A l’ombre du Coran » dans l’explicatif du verset : « As-tu remarqué le comportement de ceux à qui naguère, il fut dit: « Pas d’hostilité, accomplissez la Salat et donnez la Zakat ». (Sourate: Les Femmes, Verset: 77)

Cela est motivé, peut-être, par le fait que la période Mecquoise est une période d’éducation et de préparation, préparation dans un environnement particulier et pour un milieu bien déterminé, destinée à certaines gens. Les buts poursuivis par l’éducation étaient la préparation d’un tel milieu. C'est-à-dire habituer l’Arabe à la patiente envers l’oppression et supporté l’injustice infligées à sa personne ou à ceux qui se trouvent sous son autorité pour qu’il puisse se libérer par lui-même. Enfin libérer sa personne et celle de ses subordonnés qui ne seront plus pour lui le pôle d’attraction et le promoteur essentiel de sa vie. On l’habituait, à cette époque, à savoir se dominer, en freinant ses penchants, et sa propre nature. On l’habituait à vivre au seins d’une société organisée, qui a une direction à laquelle il doit se référer au sujet de tous se qui touche sa vie. Il doit se conformer aux directives de cette direction quelles qu’elles soient, même si elles contraient sa nature et ses habitudes.

C’était là, la base sur laquelle reposait la personnalité de l’individu arabe, la construction de la société Musulmane soumise à une direction dirigée, une société civilisée progressiste, une société détachée de l’anarchie et du tribalisme sauvages qui régnait.

Il se peut aussi, qu’étant dicté par un appel pacifique, cela a plus d’effet et d’efficacité dans un milieu comme celui de Quraïsh, connu pour son ferme attachement à ses origines et son recours facile aux armes. En gager le combat avec Quraïsh, dans une pareille époque aiderait à rehausser le ton, et à provoquer une série de représailles et de vengeances comme celle qui a déclenché les guerres de Dahesse, El-Ghabraâ et El-Bassous. Ces guerres ont duré de longues années, au cours desquelles des tribus entières furent décimées. Des nouvelles vendettas seraient toujours liées, dans l’esprit et les souvenirs à l’Islam et ne pourraient jamais prendre fin L’Islam, au lieu d’être la révélation d’une religion, serait alors une série de représailles vindicatives et se détournerait de sa vocation essentielle, alors qu’il n’est qu’à son début. Cela risquerait de le vouer à l’immobilisme pour toujours !

Une autre raison aussi que l’on voulait éviter de semer la graine de la discorde en déclanchant des luttes sanglantes au sein de chaque maison. En effet, s’il n’y avait pas d’autorité publique, qui se chargerait de punir et corriger les convertis. Cette tâche reviendrait à ce moment-là aux chefs de chaque famille qui devaient martyriser et corriger ceux qui veulent abandonner le cadre de l’autorité familiale. Dans ces circonstances, la permission de combattre signifirai une le début d’une ère de discorde et chaque maison seraient devenue un champ de bataille. Le peuple aurait dit « Voilà ce que signifie l’Islam ! ». On a même dit cela au sujet de l'Islam, alors que le combat n'était pas encor autorisé !

Quraïsh a, en effet, mené une campagne de dénigrement contre le Prophète. Au sein des délégations des tribus arabes venues pour le pèlerinage ou pour le commerce, on a prétendu que Mohamed sème la discorde entre le père et son fils, en plus de la discorde qu’il a semé au sein de son peuple et de sa propre famille !

Comment serait devenue la situation alors, si cela aurait été le cas et si il avait donné aux fils de devenir des parricides ? Au tuteur de tuer son pupille, au sein de chaque maison ?

Cela résultait aussi, peut être par le fait que Dieu savait que certains contradicteurs, au début de l’Islam empêchaient les croyants d’observer leur religion, après les avoirs combattus et martyrisés. Dieu savait peut être que ces contradicteurs finiraient donc par renforcer les rangs de l’armée des convertis et se classer parmi ses dirigeants, comme ce fut de Omar Ibn Al-Khattab !

C’était aussi, à cause du courage et de la noblesse du caractère arabe au sein du milieu tribal. Les arabes avaient tendance à se porter au secours de toute victime d’injustice qui supporterait son infortune avec stoïcisme, surtout lorsque la victime est noble. De nombreux faits on, en effet, prouvé l’authenticité de cette thèse. Ibn Dagnah, par exemple, n’a pas accepté de laissé Abu Baker de quitter le Mecque et de s’exiler. Il avait considéré sa décision comme une honte pour les Arabes, et il lui a même proposé sa protection. La dernière marque de ce processus est l’abolition de l’acte du boycottage des Beni Hachem, dressé contre la tribu d'Abi Taleb, très longtemps assiégée à tel point qu’elle faillit périr de faim. Dans un autre milieu de l’ancienne civilisation s’il avait refusé la soumission, l’acceptation de l’injustice serait de nature à provoquer l’humiliation et le mépris du milieu et un sentiment de vénération envers l’injustice et l'oppresseur !

Cela était, peut être, à cause du petit nombre de musulmans à cette époque et de leur concentration à la Mecque, car la nouvelle religion ne s’était pas encore propagée sur toute la péninsule arabique. Même si elle s’était répandue c’était par brides d’informations vagues et sans continuité. Les tribus arabes s’étaient tenues à l’écart d’une bataille qu’ils considéraient comme limitée, entre les Quraïsh et quelques uns de leurs fils. Elles attendaient, avant d’agir, de connaître l’aboutissement de la situation. En pareilles circonstances, il est possible que la bataille ait un terme et me querelle domestique du Quraish. Dans ces circonstances, si on avait permis le combat, cette guerre limitée aurait eu comme conséquence l'annihilation complète des musulmans et ce même si ils auraient tué un grand nombre de leurs adversaires. L'idolâtrie aurait continué et l'aube de la naissance d’un système musulman ne se serait jamais produite et n'aurait jamais atteint son zénith, alors que l'Islam est indiqué pour être un message universelle destiné au monde.

Pendant la période Médinoise le combat n’était pas encor prescrit là aussi, car le Prophète (saws) avait signé un pacte avec les juifs de Medina et avec les Arabes incroyants (ainsi que ceux des environs de Médine), une action qui était nécessaire à ce stade de la révélation.

D'abord, parce qu il y avait une occasion ouverte pour la prédication utile à la propagation de l’Islam. Il n'y avait aucune force politique qui entravait cette possibilité et la liberté des populations a accepté les préceptes Islamiques. Tout le monde avait reconnus l’existence du nouvel état Musulman et l’autorité de son chef, le Prophète Dieu, Mohamed paix et salut sur lui, pour ce qui concernait les affaires politique de cet état. Il a été convenue par tous les parties, dans la convention signée, que personnes ne feraient de traité de paix ou déclaration de guerre ou même établiraient des relations avec l’étranger sans permission exprès et l’accord préalable du Prophète (saws). Ainsi, la vraie puissance de Medina était aux mains de l’idéologie politique islamique. Les portes étaient également grande ouvertes à la prédication et il y avait une grande liberté de croyance.

Ensuite, à ce stade la Prophète (saws) a voulu conserver tous ses efforts dans le combat contre Quraïsh, dont l'opposition implacable était un grand obstacle dans la propagation de l'Islam de au sein d'autres tribus qui attendaient pour voir les résultats finals de la lutte. C'est pourquoi le Prophète (saws) s'est empressé d'envoyer des groupes de prédicateurs et de combattants pour libéré les zones influencées par Quraïsh. Le premier régiment était celui commandé par Hamza Ben Abdel Mouttaleb, partit au mois du Ramadhan, sept mois seulement après l’exode (Heejra).

Puis, les contingents se succédèrent, neuf mois a peine après l’exode, en suivirent d’autres au treizième, puis au seizième et enfin au dix-septième mois. Le régiment commandé par Jahash d'Abdullah fut le premier à affronter l’armé ennemi qui avait lancé une expédition contre eux. Ceci s'est produit pendant le mois de Rajab, qui a été considéré un mois sacré. A ce sujet Allah fit descendre le verset de la Sourate La Vache suivant

"Ils vous interrogent au sujet du combat en mois sacrés. Dis : Y combattre est un péché grave, mais il est plus grave encore auprés de Dieu de faire obstacle au sentier de Dieu, d'être impie envers Dieu et la Mosquée sacrée, et d'en expulser ses habitants. L'association est plus grave que le meutre." ( Sourate: Al-Baqarah, Verset: 217)

Pendant le Ramadan de la même année, la bataille de Badr eu lieu et la Sourate Al-Anfal fut révélée pour relater cette bataille.

L’Etude approfondie des circonstances qui ont engendré cette situation ne permet pas d’affirmer si oui ou non le mouvement islamique repose sur la notion de défense dans le sens stricte du terme, comme veulent le faire croire les défaitistes en face de la situation actuelle, et devant les sournoises attaques de la part des orientalistes !

Ceux qui ont tendance à rechercher de vagues raisons défensives nécessaires à caractère défensif dans l'histoire du d'expansion Islamique, ne résisteraient pas un instant à l’attaque des orientalistes, au moment où les musulmans ne disposaient plus de forces matérielles, et n’avaient même pas la foi. Sauf ceux que Dieu a voulu sauvegarder et qui persistaient à observer le serment solennel de l’Islam par la libération de l’être humain sur terre de toute domination autre que celle de Dieu. Ceux là cherchaient des justifications littéraires à lutte menée par l’Islam

Mais le mouvement islamique n'a besoin d'aucun argument pris des littératures autres que ceux contenues dans les versets coraniques:

"Qu'ils combattent donc sur le sentier de Dieu, ceux qui troquent la vie présente contre la vie future. Et quiconque combat dans le sentier de Dieu, tué ou vainqueur, Nous lui donnerons bientôt une énorme récompense."

" Et qu'avez vous à ne pas combattre dans le sentier de Dieu, et pour la cause des faibles: hommes, femmes et enfants qui sont opprimés et qui appellent "Seigneur ! Faites-nous sortir hors de cet cité dont les personnes sont des oppresseurs, et assigne nous de Ta part un allié, et assigne nous de Ta part un secoureur."

"Ceux qui croient combattent pour la cause de Dieu, tandis que ceux qui ne croient pas le combattent pour la cause de la du Taghût (tyrannie). Eh bien, combattez les alliés de Satan. En effet, la ruse du Diable est faible." ( Sourate: Al-'Imran, Versets: 74-75-76)

" Dis à ceux qui ne croient pas que, si il cessent, on leur pardonnera ce qui c'est passé. Et s'ils récidivent, (ils seront châtiés); à l'exemple de ceux qui les ont précédés"

" Et combattez les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion (la foi) soit entièrement (dédiée) à Dieu. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Dieu vois ce qu'ils font."

"Et s'ils tournent le dos, sachez alors que Dieu est votre Maître. Quel exellent Maître et quel exellent Protecteur!" (8 : 38-39-40)

" Luttez contre ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier , qui n'interdisent pas ce que Dieu et Son messager ont interdit, et que neprofessent pas la véritable religion, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils payent la Jizyah de leurs propres mains et soient soumis."

" Les juifs disent : ''Uzayr est le fils de Dieu ", et les chrétiens disent : "Le Messie est le fils de Dieu". Tel est leur parole provenant de leurs bouches." Ils imitent les dires des mécréants qui les ont précédées. Que Dieu les anéantisse ! Comment se sont-ils pervertis !"

" Ils ont pris leurs rabbins et leurs prêtres, ainsi que le Messie fils de Miriame comme seigneur en dehors d'Allah, alors qu'on ne leur a commendé que d'adoré un Dieu unique. Pas de divinité à part lui ! Gloire à lui ! Il est au dessus de ce qu'ils [Lui] associent."

" Il veulent éteindre avec leurs bouches la lumière de Dieu, alors que Dieu ne veut que parachever Sa lumière, quelque répulsion qu'en aient les mécréants" (Sourate At-Tawba, Verset 29-30-31-32)

Les raisonnements concernant le Jehad qui ont été décrits dans les versets ci-dessus sont d’établir l'autorité de Dieu, de bannir les pratiques méchantes et diaboliques, d’abolir du règne des individus qui consistait à dominer leurs semblables, alors qu’ils devraient tous se soumettre au pouvoir Divin de Dieu le Très Haut. Cela est largement suffisant pour confirmer le principe « pas de contrainte en religion ». C’est-à-dire pas de contrainte pour la foi et la conversion à une religion quelconque après l’affranchissement de l’esclavage. Et pour confirmer le principe du Pouvoir unique de Dieu.

Le Jehad en Islam est justifié dans le but d’une libération complète de chaque homme dans le monde de la servitude vis-à-vis d'autres êtres humains de sorte qu'ils ne puissent servir que Dieu l’Unique sans lui accorder aucun associé. C'est en soi une raison suffisante qui existait déjà dans le cœur des musulmans lorsqu’ils entreprirent leurs conquêtes. Toutes les fois où on leur posait la question « pourquoi combattez vous ? » aucun ne répondait « mon pays est en danger et ce combats pour sa défense » ou que « les Persans et le Romans nous ont envahis » ou pour finir « nous voulons instauré notre domination et voulon faire tombé les corrompus ».

Les musulmans répondaient plutôt qu’ils voulaient suivre les exemples de Rabii Ben Amer, de Hadifa Ben Mohsen et de Moghira Ben Châaba, lorsqu’ils répondaient à Rostom le chef de l’armée Persane. Qui lors de la bataille de Qadisiyyah, s’est enquit auprès d’eux trois jours durant sur les raisons qui les poussaient à combattre. Ils répondaient « Dieu nous à envoyé épargner ceux qui le désirent, de l’adoration de leurs semblables et leur permettre de ne vénérer que Dieu, de les libérer d’une vie limitée pour une vie plus large, de l’injustice des croyances à la justice de l’Islam. Pour cette raison, Dieu a chargé son Envoyé de révéler Sa religion aux gens. Ceux qui accepteront la religion de Dieu, auront la vie sauve, garderont leurs terres et leurs biens, mais ceux qui refuseront la religion de Dieu subiront la guerre. Nous ne mettrons fin à cette guerre que lorsque nous soyons victorieux ou Martyres ».

Ce sont les raisons inhérentes à la nature même de cette religion. De même, que le message universelle d’une libération. Sa manière pratique de combattre et de faire face à la situation et aux conditions humaines par des méthodes appropriées et perpétuellement renouvelées. Cette auto justification a existé dés le début même de l’Islam, alors qu’aucune attaque contre la terre d’Islam et aucune menace contre les Musulmans n’existait. C’est une justification qui réside dans la nature même de la méthode du message et dans son réalisme, face aux obstacles effectifs dressé par les groupements humains. Et non pour des raisons défensives limitées dans l’espace et le temps ! Il suffit que le Musulman entreprenne le combat avec toutes ses forces et tous ses biens pour faire triompher le règne de Dieu et ces hautes valeurs dont il ne tire aucun profit personnel. Aucun profit personnel ne l’aurait incité à entreprendre un pareil combat.

Le Musulman, avant d’entreprendre la lutte par les armes avait certainement mené le grand combat contre lui-même, Satan, ses propres désirs et ambitions. Contre ses intérêts personnels, de sa famille ou de sa nation, contre tout ce qui est contraire à l'Islam. Et contre tout obstacles qui barrent le chemin à l’adoration de Dieu et à l'exécution de Son autorité sur terre, bannissant ainsi le pouvoir des dictateurs qui se sont attribués le pouvoir divin.

Ceux qui disent que Jehad en Islam n’est que « défense de la patrie de l'Islam », diminuent la grandeur de la façon de vivre la religion islamique et la considèrent moins importante que leur « patrie ». Ceci n'est pas le point de vue islamique et est complètement étrangère à la conscience de la religion islamique.

Il y a là, en effet, un nouveau point de vue, étranger à la nature de l’Islam. La foi et la méthode représentent cette nature et la société régie par cette méthode, sont les seuls aspects de la nature de la religion Musulmane. Quant à la terre et la patrie n'a en soi aucune valeur ou poids ! Du point de vue islamique, la seule valeur que la terre peut avoir provient du seul fait que Dieu y exerce sa Souveraineté. Elle n’a de valeur que si elle considéré de la sorte. La terre pouvait être le bastion et la maison de l’Islam, mais aussi le point de départ pour la libération des hommes.

Naturellement, dans ce cas la défense de la « patrie de l'Islam » constitue en quelque sorte la défense de la foi islamique, de cette religion et de la communauté qui la compose. Cependant, sa défense n'est pas l'objectif final du mouvement islamique dans le Jehad. Car la défense de « la maison de l’Islam » est un facteur pour faire triomphé le règne de Dieu et considéré cette défense comme point de départ pour transmettre le message a toute l'humanité. Car le genre humain est l’objet de la religion Musulmane, la terre entière étant son champ d’action !

Comme nous l’avons décrit précédemment, il y a beaucoup d'obstacles pratiques pour l’établissant des règles de Dieu sur terre, telle que la puissance matériels de l'état, des organisme et des milieux sociaux. L'Islam emploie la force seulement pour anéantir ces obstacles. De sorte qu’aucune entrave ne se dresse pour l’empêcher d’adresser son message aux foules et ainsi touché leurs cœurs et leurs âmes en leurs laissant la liberté de choisir.

Nous ne devons pas être trompés ou effrayés par les idées véhiculées par les attaques des orientalistes sur les origines du Jehad. Il ne faut non plus perdre confiance et faire notre propre autocritique face aux pressions des grandes puissances du monde, et que nous nous mettions à essayé de trouvé des justifications sur les raisons du Jehad. D’ailleurs ce genre de justifications sont contraires et étrangères aux règles de la nature même de la religion Islamique. Elles revêtent des formes défensives provisoires. La lutte Islamique frayera son chemin décisif, avec ou sans justifications !

En considérant les événements historiques, nous ne devrions pas négliger les considérations particulières de la nature de l’Islam, de son message universel et surtout de sa méthode réaliste. Nous ne devons pas confondre ces derniers avec les impératifs de sa défense provisoires.

Aucun doute cette religion ne doit se défendre que contre des agresseurs. Puisque le fait de défendre le Pouvoir de Dieu et la libération de l’homme, des dominations autres que celle de Dieu, peut détenir le pouvoir absolu et suprême, et représenter tout cela dans un mouvement d’action de celle de l’idolâtrie, et la naissance d’une société indépendante et distincte que renie le pouvoir des créatures et croit que Dieu, Seul, est l’existence d’une pareille religion sous cette forme est de nature à inciter les sociétés idolâtres qui entourent la société musulmane à l’anéantir et garantir ainsi la défense de leur propre existence, et la société musulmane ne peut à son tour que réagir et se défendre.

Cette situation était inévitable. Elle a débuté avec la naissance de l’Islam même. Cette bataille fut imposée à l’Islam, donc il n’y avait pas de choix. Il y là une lutte naturelle entre deux sociétés qui ne peuvent coexister indéfiniment. Tout cela est donc vrai. A partir de ce point de vue, il est indispensable pour l’Islam de se défendre, et de livrer une bataille défensive.

Il peut se produire que les ennemis de l'Islam s’accordent des moments de répit à l’égard de l’Islam et si celle-ci les laisseraient à l’abri derrière leurs frontières géographiques pour que certains hommes continuent leur assouvissement sur d'autres et ne s’insurgerai pas en prolongeant pas son message et sa déclaration universelle de liberté à l’intérieur de leur domaine !

Mais l'Islam ne peut pas être d'accord sur ce point à moins qu'ils ne se soumettent à son autorité en payant la Jizyah, qui fera office de garantie que leurs portes sont ouvertes à la prédication de l'Islam sans entraves matérielles ou politique de la part des autorités.

Ceci est la vraie nature de cette religion et de sa mission, car c'est une déclaration solennelle de la souveraineté de Dieu sur toute la création et de la liberation de l'homme à l’idolâtrie.

Il y a une grande différence entre ce concept de l'Islam et l'autre, qui le considèrent confiné aux limites géographiques et raciales, et ne prend des mesures uniquement dans le but de se défendre, que lorsqu’il subi une agression. Dans ce dernier cas, tout son dynamisme inhérent est perdu.

Pour comprendre le dynamisme de l'Islam avec la clarté et la profondeur, il est nécessaire de se rappeler que l'Islam est une façon de vivre pour l'homme prescrit par Dieu. Ce n'est pas un système synthétique, ni une idéologie d'un groupe de personnes donné a une race particulière.

Nous ne pouvons pas justifié les raisons externes du Jehad que dans le cas où nous ne pouvons plus posséder dans notre nature cette vérité irréfutable. En sachant que la question fondamentale qui se pose ici est la souveraineté de Dieu et de l'obéissance de ses créatures a Son unicité, il est impossible qu'une personne se rappelle cette grande vérité et recherche encore des justifications à la lutte Islamique.

L’Islam fut contraint d’engager une bataille inévitable pour sauvegarder son existence, alors que les autres sociétés idolâtres devaient nécessairement l’attaquer. L’Islam devait progresser dès le début et engager la bataille.

Aux premières étapes du mouvement islamique il est difficile de distinguer entre ces deux concepts, parce que dans l'un ou l'autre cas l'Islam devait engager la bataille. Cependant, aux étapes finales, quand les batailles initiales furent gagnées, la distance et la différence entre les deux concepts furent grands, elles changeraient les sentiments et les conceptions du but et de la signification du message Islamique. Et c’est ici que se trouve le danger.

Il y a également une grande différence dans l'idée d'Islam en tant que Voie divine et dans l'idée que c'est un système géographiquement délimité. Selon la première idée, l'Islam a hérité de ce monde pour établir les règles de Dieu sur terre, inviter toutes les personnes vers le culte de Dieu, et pour faire une réalité concrète de son message sous forme de communauté islamique dans laquelle les individus sont libres de la servitude des hommes et sont soumis ensemble à Dieu, pour ne suivre seulement que la Shari'ah de Dieu. Cet Islam a un droit et est tenus de faire disparaître tous les obstacles qui lui barrent la route pour s’adresser aux cœurs et aux âmes des êtres, sans l'interférence et l'opposition artificielles des régimes politiques des états. Dans une seconde idée, l'Islam est un système national dans un territoire bien déterminé qui ne prend sont droit de se défendre que lorsqu’il est attaqué !

Certes, dans ces deux conceptions bien distinctes, l'Islam doit oeuvrer et lutter. Mais ses buts et ses résultats sont entièrement différents, que ce soit dans le concept ou dans la pratique.

En effet, l'Islam a le droit de prendre des initiatives et progresser. Ce n'est pas l’héritage d’un pays particulier, c'est la religion de Dieu et elle est destinée au monde entier. Elle a le droit d’évoluer et de détruire tous les obstacles sous forme d'ordre établis et de traditions qui limitent la liberté de l'homme d’avoir le choix. Elle ne s'attaque pas aux individus gratuitement ni ne les force à accepter cette croyance. Par contre elle s’oppose par la force aux régimes et aux traditions pour libérer les êtres humains de ces influences néfastes entravent l’homme dans sa liberté de choix.

C'est le droit de l'Islam de libérer l'humanité de la servitude à une minorité d’êtres humains de sorte qu'elle puisse se mettre qu’au service de Dieu seul. Ainsi il réalise son serment solennel qui consiste à faire respecter le règne de Dieu. Ce règne ne peut etre valable que sous l’égide d’un régime Islamique établi par Dieu à l’intention de tout les homme qu'ils soient gouverneurs ou gouvernés, noirs ou blancs, riches ou pauvres, ignorants ou instruits. Sa loi est homogène pour tous, et tous les êtres humains en sont également responsables. Dans tout autres systèmes, les êtres humains obéissent à d'autres êtres humains et suivent des lois synthétiques. La législation n’incombe qu’à Dieu Seul, tout homme qui s’octroie le privilège de decréter des législations pour se rendre maître d’autrui, se serait considéré comme Dieu dans les prérogatives et dans pratique, que ces intentions soient révélées ou cachées.

L'Islam n'est pas simplement une croyance, restreinte uniquement à la prédication et au prêche, mais c’est une voie représentée par un mouvement d’action qui agit en vue de libéré l’humanité, c’est une façon de vivre. Les autres sociétés ne lui donnent aucune occasion d'organiser la vie de leurs administrés selon sa propre méthode. Par conséquent c'est le devoir de l'Islam de détruire de tels systèmes, car se sont des obstacles à la liberté universelle et à faire régner le pouvoir de Dieu sur terre.

Les exégètes musulmans contemporains se sont allés au défaitisme étant soumis à la pression de la situation actuelle et aux attaques sournoises des orientalistes, ils sont génés lorsqu’il s’agit de reconnaître cette vérité. Les orientalistes ont dépeint un tableau de l'Islam comme mouvement violent et oppresseur qui a imposé sa croyance aux gens par l'épée. Or ils savent que cela est totalement faux et savent très bien que l’Islam est loin de conception, ce.n’est qu’une manière machiavélique de porté atteinte aux mobiles réels de la lutte islamique. Mais nos savants musulmans, ces défaites, ne font que se justifié et n’argumentent que par des propos défensifs ! Ils sont ignorants de la vraie nature de l'Islam.

Ils omettent ainsi le tempérament et la fonction authentiques de l’Islam et son droit d’œuvrer, dés le début, pour la libération des hommes. Ces savants contemporains et défaitistes ont adopté la conception occidentale de la « religion » Islamique. L’interprétation occidentale soutient que la religion Islamique n’a aucun rapport avec l’organisation politique de la vie pratique, de sorte a faire croire que la lutte Islamique est déclenchée pour imposer cette religion aux gens !

Mais ce n'est pas le cas, car l'Islam est une façon de vivre ordonnée par Dieu pour toute l'humanité. Elle consiste à ne se soumettre à aucune autre conception qu’à la souveraineté de Dieu. Le Jehad en Islam a été instauré pour rendre cette manière de vivre dominante dans le monde. En ce qui concerne la croyance, elle dépend clairement de l'opinion personnelle, sous la protection d'un système général dans lequel tous les obstacles à la liberté de croyance personnelle ont été suprimés. C’est une question entièrement différente et elle jette une lumière complètement nouvelle sur la lutte Islamique.

Dès le moment où une société islamique vois le jours et reflète la Voie Divine, Dieu lui concède le droit d’action pour prendre le pouvoir et instauré une autorité politique propre à elle. Ce qui se fait en écartant la question de la foi pour la confier au domaine émotionnel et à la liberté de conviction individuelle. Si Dieu a dispensé les musulmans de combattre pendant une certaine période, c'était une question de stratégie plutôt que de principe, c'était une question de méthodes et non de principe, une question soulevée par les exigences du combat et non de la foi. C’est à lumière de cette explication que nous pouvons comprendre les versets du Saint Qur'an qui concernant les diverses étapes de ce mouvement. En lisant ces versets, nous devrions toujours maintenir à l'esprit qu'une de leurs significations est liée aux étapes particulières du développement de l'Islam, alors qu'il y a une autre signification générale qui est liée au message inchangeable et éternel de l'Islam. Nous ne devrions pas confondre ces deux aspects.
[/quote]
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par Satan »

Salut Georges

Je pense que ton post intéresserait notre cher ami adorerdieu puisqu'il a dèja présenté L’Imam Ibn Qayyim comme étant une grande référence en Islam.
"Il existe une analogie entre la religion et la nevrose obsessionnelle. La religion est une sorte de névrose collective, les symptomes du névrosé sont symboliques et répétitifs."
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Re: Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par ibliss »

Je pense que ton post intéresserait notre cher ami adorerdieu puisqu'il a dèja présenté L’Imam Ibn Qayyim comme étant une grande référence en Islam.
imam ibn quayim est une grande reference en islam mais pas une personne infaillible
:wink:

le vie du musulman ne se limiter pas a assembler les erreurs des savants et a discrediter leurs honneurs au sein de la oumma. :wink:



le musulman est appelé a profiter de la science de tous les savants et de negliger leur erreur :wink:


le musulman ne peut jamais avoir de la rancune envers les savnts .c' est quelqu' un qui essaie toujours de comprendre l' autre .de savoir les circonstances qui l ont influencé .et qui lui donne le bénéfice du doute.





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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par Georges »

Bourguiba ainsi que Ataturk étaient franc-maçons.D'où peut être leur la^cité.


http://www.dailymotion.com/video/x3d8x8 ... lam_events
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"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par Satan »

ibliss a écrit : le musulman est appelé a profiter de la science de tous les savants et de negliger leur erreur

Je t'ai dèja dit que le jour où tu serais en mesure de juger ces savants,je continuerrai ma discussion avec toi.
"Il existe une analogie entre la religion et la nevrose obsessionnelle. La religion est une sorte de névrose collective, les symptomes du névrosé sont symboliques et répétitifs."
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Re: Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par adorerdieu »

Satan a écrit :
ibliss a écrit : le musulman est appelé a profiter de la science de tous les savants et de negliger leur erreur

Je t'ai dèja dit que le jour où tu serais en mesure de juger ces savants,je continuerrai ma discussion avec toi.
et moi je t' ai dis aussi que le pardon demande plus de courage que la vengeance :wink:
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Re : quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par Satan »

adorerdieu a écrit :et moi je t' ai dis aussi que le pardon demande plus de courage que la vengeance
Tu devrais dire cela à tes "frères" qui prennent aparament Mohammad comme modèle.
"Il existe une analogie entre la religion et la nevrose obsessionnelle. La religion est une sorte de névrose collective, les symptomes du névrosé sont symboliques et répétitifs."
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Re: quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par yacoub »

Le Grand Décryptage de mercredi soir était consacré au documentaire "Salafistes", réalisé par Lemine Ould M.Salem et François Margolin, qui doit sortir prochainement au cinéma. L’islamologue et philosophe Ghaleb Bencheikh était également invité pour échanger sur la question du salafisme dans le monde et en France.

http://www.dailymotion.com/video/x3fjda ... -2015_news
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Re: quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par yacoub »

Voici un extrait du film "salafistes" de François Margolin et Lemine Ould Salem qui doit sortir en salles ce mercredi 27 janvier.

Il retrace les discours de haine et de propagande de plusieurs groupes salafistes dans le monde. Mais le ministère de l’Intérieur l’accuse d’apologie du terrorisme... Et il pourrait ne pas sortir en salle, ni à la télévision ! Fleur Pellerin, la ministre de la culture peut encore trancher pour la diffusion de ce film. Mettre des œillères et occulter ces discours qui sont pourtant en lien direct avec les attentats sanglants que nous subissons ne nous protégera pas. Il est temps de regarder en face ces islamistes qui nous déclarent la guerre, sans déni, sans trembler, mais avec une détermination absolue à faire triompher nos valeurs républicaines !

https://www.youtube.com/watch?v=opXn2IgBmIc

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Re: quesque vous savez sur le salafisme?

Message non lu par yacoub »

Le salafisme en dix questions

Mouvances et Sectes sunnites

Au moment où l'on parle du voile intégral, du salafisme, des religions et de l'identité nationale, faut-il s'inquiéter de la présence en France d'un mouvement fondamentaliste musulman que beaucoup qualifient d'extrémiste ? Décryptage...
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1. Qui sont les salafistes ?

Le salafisme puise sa racine dans le mot arabe salaf, qui veut littéralement dire « les prédécesseurs ». On parle d'essalaf essalah, ou des « pieux prédécesseurs », pour désigner les premiers compagnons du prophète Mahomet. Aujourd'hui, les salafistes les prennent pour exemple et appellent à un retour à « l'islam des origines », expurgé de la bidaa ou des « innovations blâmables » qui, de leur point de vue, pervertissent la religion. Ainsi, toutes les influences occidentales, toutes les idées humanistes et les principes philosophiques, comme la démocratie ou la laïcité, sont-ils rejetés. C'est l'école de pensée hanbalite, fondée par l'imam Ahmed ibn Hanbal (780-855) au IXe siècle, qui a forgé les racines de l'idéologie salafiste. Deux disciples de cette doctrine, l'imam ibn Taymiya (1263-1328) et Mohamed ibn Abdelwahab (1703-1792), en deviendront ensuite les deux principales références idéologiques. Abdelwahab, fondateur du dogme wahhabite et néanmoins cofondateur de la monarchie saoudienne, donnera naissance à ce « salafisme missionnaire » (sujet de notre enquête) véhiculé de nos jours : inégalité entre les hommes et les femmes ; droit pénal reposant sur les châtiments corporels ; rigorisme dans les rapports sociaux ; rejet des droits de l'homme. Dopé à coups de pétrodollars, ce salafisme s'est progressivement propagé à travers le monde.
Au XXe siècle, cette pensée salafiste se politise également en se « réformant » sous l'impulsion des Frères musulmans, une confrérie intégriste fondée en Egypte, en 1928, par Hasan al-Banna (1906-1949). Les Frères n'hésitent pas à créer des partis et à s'engager dans la vie politique et associative. Néanmoins, leurs divergences doctrinales avec les tenants du wahhabisme ne font pas d'eux pour autant des « progressistes » : eux aussi prônent l'application de la charia (la loi coranique) et l'instauration de républiques islamistes. Les Frères musulmans, qu'on affuble parfois du qualificatif de « salafistes en costard-cravate », sont représentés en France par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). Partisans d'une réislamisation « en douceur », ils sont en apparence plus « ouverts » que les « salafistes en barbe et djellaba ».
D'autres salafistes, dits djihadistes, préfèrent la confrontation. Leur doctrine est suivie aujourd'hui par une nébuleuse comme al-Qaida. Qualifiés également de takfiris (ceux qui pratiquent l'excommunication), ces adeptes de la guerre sainte ont les mêmes références idéologiques que les autres.

2. Que veulent-ils ?

Bien que minoritaires dans le monde musulman, les salafistes occupent le devant de la scène grâce à l'activisme effréné de leurs militants et autres idéologues. La pensée salafiste contrôle aujourd'hui plusieurs mosquées et une grande partie de la littérature musulmane. S'agissant de l'Occident, ils appellent aussi au communautarisme, espérant réislamiser les membres de la communauté musulmane et convertir autant que faire se peut des personnes séduites par une idéologie politico-religieuse incompatible avec les valeurs universelles. Pour autant, contrairement à certains fantasmes entretenus par des milieux d'extrême droite, l'objectif principal des salafistes n'est pas l'islamisation de l'Europe, mais la mise en place de conditions qui leur permettraient de pratiquer leur vision de l'islam comme ils l'entendent, même si celle-ci est contradictoire avec l'esprit des Lumières. De leur côté, les Frères musulmans souhaitent ériger un groupe de pression à même de peser sur les débats nationaux et internationaux, et veulent constituer une force lobbyiste susceptible de faire naître un « vote musulman ».

3. Combien sont-ils en France ?

Il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de salafistes présents en France (et en Europe). Il serait possible néanmoins d'avoir une estimation quand on sait que seuls 10 % des 5 millions de musulmans de France sont des pratiquants réguliers qui fréquentent les 1 900 mosquées et salles de prière avec assiduité. Ayant centré leur vie autour du lieu de culte et de la pratique, ils représentent une forte minorité de ces pratiquants. Mais ils donnent l'impression d'être majoritaires grâce à leur activisme, leur excitation militante, leur présence sur le net, leur accoutrement ostensiblement prosélyte, et à travers leur engagement dans l'action sociale au sein des quartiers. Les salafistes ont ainsi montré leur poids réel lors des manifestations contre la loi interdisant les signes religieux à l'école. A analyser également, les rencontres annuelles du Bourget qu'organise l'UOIF, cette filiale française de la pensée des Frères musulmans, qui peine à rassembler plus de 20 000 personnes, même si elle prétend le contraire.
Il existerait une cinquantaine de mosquées ou de lieux de prière tenus par les partisans du wahhabisme saoudien et de la pensée salafiste prosélyte, et beaucoup plus dirigés par l'UOIF, qui ne représente cependant qu'un tiers des musulmans pratiquants dans les instances du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Les mosquées salafistes wahhabites sont souvent implantées au cœur des cités populaires. Il en existe en région parisienne - à Sartrouville, Argenteuil ou Gennevilliers notamment -, dans la région lyonnaise, dans le Nord, ainsi qu'à Marseille ou Besançon. Mais on en trouve aussi dans Paris intra-muros, au cœur des quartiers de Belleville et de Barbès.

4. Qui finance la propagation du salafisme ?

Outre l'Etat saoudien qui, au travers de la Ligue islamique mondiale, a longtemps financé cette idéologie, de nombreux mécènes arabes du golfe Persique accordent des millions d'euros par an pour faire rayonner à travers le monde le « vrai islam », comme ils aiment qualifier le salafisme. En France, plusieurs mosquées ont été construites grâce à des fonds provenant des monarchies arabes et de la Ligue islamique mondiale : les mosquées d'Evry et de Mantes-la-Jolie, par exemple. L'Arabie saoudite propage le salafisme en formant dans ses universités de Riyad, de La Mecque et de Médine des milliers d'étudiants saoudiens ou étrangers. Ce salafisme « missionnaire » a été véhiculé aussi par les écoles coraniques pakistanaises, notamment celle de Karachi, qui enseigne la pensée dite deobandie, une version indo-pakistanaise du salafisme ayant donné naissance aux fameux talibans. Les Frères musulmans ont, quant à eux, longtemps bénéficié de l'aide des Saoudiens, qui ont permis l'ouverture en Europe du Centre islamique de Genève, fondé par Saïd Ramadan (père de Tariq Ramadan et gendre de Hasan al-Banna). Et, lorsque l'UOIF est créée, au début des années 80, par des islamistes tunisiens et par l'activiste libanais Fayçal Mawlawi, l'organisation profitera de nombreux soutiens émanant des Emirats arabes unis. Aujourd'hui, l'UOIF recevrait, selon les différentes estimations, entre 30 et 60 % de son financement de pays ou de personnalités arabes. Les associations qui sont liées à l'UOIF tirent également une partie de leur argent de la certification halal, un commerce communautaire qu'ils ne cessent de promouvoir tant il est lucratif.

5. Qui sont leurs idéologues ?

Parmi les contemporains, on peut compter des Egyptiens issus des Frères musulmans comme Sayyid Qutb (1906-1966) ou Youssouf al-Qaradawi, qui ne cesse de justifier les attentats suicides et l'instauration de la charia. Bien qu'il s'en défende, Tariq Ramadan, qui se laisse complaisamment affubler parfois du titre de théologien, est en réalité un idéologue de la pensée salafiste des Frères musulmans. Il n'hésite pas à fustiger le wahhabisme saoudien, mais cela ne fait pas de lui un progressiste ou un libéral ni un réformateur. Ses références idéologiques demeurent les fondateurs de la pensée des Frères et les théoriciens qui l'ont sophistiquée pour en faire un instrument de lutte politico-idéologique, en l'occurrence son propre grand-père Hasan al-Banna, auquel il voue une admiration sans pareille, ou encore le Pakistanais Abu al-Ala al-Mawdoudi (1903-1979). Tariq Ramadan s'est singularisé en utilisant des codes de langage et d'écriture occidentaux pour propager une pensée frériste qui a su adapter son discours aux opinions publiques européennes. Il ne propose qu'une version d'un salafisme en apparence plus « doux ».
D'autres « penseurs », des Saoudiens, ont assuré le rayonnement du salafisme wahhabite à travers le monde. C'est le cas du cheikh Ibn Baz (1909-1999), qui a toujours prêché un islam pur et dur. Salih bin Fawzan al-Fawzan, un Saoudien, est « apprécié » par les salafistes européens : il recommande à ses adeptes de ne pas «ressembler aux mécréants dans ce qui leur est spécifique». Il est de ceux qui incitent les femmes à porter le voile intégral, refusant même le voile classique qui permet de laisser le visage des femmes visible. Autre gourou très écouté par les salafistes : le cheikh Mohamed ibn Saleh al-Otheimine. Il interdit, entre autres, de «féliciter les mécréants [juifs et chrétiens notamment] durant leurs fêtes religieuses». Enfin le cheikh Nacereddine al-Albani (1914-1999), un idéologue albano-syrien, a produit une floraison de fatwas (édits religieux) tout aussi intégristes les unes que les autres et a notamment prohibé l'usage de la télévision et de la radio.
6. Quels sont leurs relais médiatiques ?
Bien que certains idéologues interdisent la télévision, d'autres appellent à ce que l'utilisation de ce média soit exclusivement réservée à la propagation de l'islam. C'est le cas par exemple de plusieurs chaînes satellitaires arabes, qui accordent une large place à ces salafiste prêchant « la bonne parole » tant en direction des sociétés musulmanes que de l'Occident. Les prêcheurs se succèdent sur des chaînes qui, du Qatar à l'Egypte en passant par les Emirats, font de la surenchère en jouant sur les notions du licite et de l'illicite très chères à Youssouf al-Qaradawi. Une fois par semaine, celui-ci anime l'émission phare « Al-Sharia oua Al-Hayat » (la charia et la vie) sur les plateaux de la chaîne al-Jezira, au cours de laquelle il traite de toutes les questions d'actualité, parfois avec une violence inouïe. Cela dit, internet est devenu le moyen principal pour véhiculer les idées salafistes, que ce soient celles des Frères musulmans ou celles des wahhabites et même celles des djihadistes. Les sites et les forums se comptent par centaines et, là aussi, tous les sujets sont abordés. Actuellement, plusieurs salafistes tentent de se mobiliser sur le net contre une éventuelle loi sur le voile intégral. Mobilisation qui voit son prolongement sur le web 2.0 et notamment sur des réseaux sociaux tels que Facebook, qui recèle des dizaines de profils se revendiquant clairement de cette idéologie. Enfin, les nombreuses librairies dites musulmanes propagent en réalité l'idéologie salafiste. C'est le cas d'al-Tawhid à Lyon, qui diffuse la littérature des frères Ramadan et celle des penseurs fréristes, ou d'autres échoppes qui proposent, quant à elles, les ouvrages des idéologues saoudiens.

7. Le salafisme est-il compatible avec la République ?

Les salafistes sont contre la mixité, ils rejettent les minorités religieuses et sexuelles, encouragent le communautarisme, ne reconnaissent pas les valeurs de fraternité en dehors de l'oumma (la nation islamique) et refusent toutes les notions de liberté qui contredisent leur vision de l'islam. Les textes salafistes montrent l'étendue qui sépare cette idéologie totalitaire des principes républicains. Ainsi, le cheikh Otheimine, par exemple, appelle-t-il les femmes musulmanes à ne quitter leur domicile qu'en cas de nécessité et qu'avec «l'autorisation du mari ou du tuteur». Il précise : «La femme est libre chez elle, elle se rend dans toutes les pièces de la maison et travaille en accomplissant les tâches ménagères.» Et d'ajouter à leur intention : «Que ces femmes craignent Allah et délaissent les propagandes occidentales corruptrices!»Un autre cheikh, Salih bin Fawzan al-Fawzan, défenseur du voile intégral, affirmait dans l'une de ses fatwas que «le visage de la femme est une awrah(partie à dissimuler) et qu'il est obligatoire de le couvrir». Pour lui, «c'est la partie la plus forte en tentation». Et il en va de même pour d'autres principes fondamentaux qui forgent l'identité républicaine et laïque de la France. Le salafisme, par exemple, n'accepte pas la liberté de conscience. S'il cherche à endoctriner et à convertir des non-musulmans, il refuse catégoriquement qu'un musulman puisse renier l'islam pour une autre religion. L'auteur d'une telle apostasie doit être, selon eux, condamné à mort. De même que la liberté d'expression et d'opinion, la critique des dogmes et des religions est prohibée.

8. Le salafisme est-il violent ?

Les multiples courants salafistes représentent différents niveaux de dangerosité. Les djihadistes ou les takfiris prônent le djihad et donc les actions terroristes. Durant ces dernières années, plusieurs d'entre eux ont été arrêtés et condamnés dans des affaires «d'associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
Le courant objet de notre enquête se veut, lui, beaucoup plus réservé sur la question de la violence. Ces fondamentalistes missionnaires préfèrent généralement raffermir leur foi et considèrent parfois qu'étant donné les divergences qui existent entre les « théologiens » au sujet du djihad, il n'est pas permis de s'engager dans cette voie. Néanmoins, ils représentent un danger pour le vivre ensemble, et leur vision de l'islam est incompatible avec les règles d'une société laïque et démocratique. En effet, tous les salafistes, y compris ceux qui prétendent le contraire, rejettent la laïcité. Il ne peut y avoir, selon leurs idéologues, de séparation entre les Eglises et l'Etat puisque, pour eux, «l'islam est un englobant qui doit régir toute la vie du musulman». Idem pour la démocratie, qu'ils considèrent comme une mécréance dans la mesure où celle-ci consacre le principe de la souveraineté du peuple alors qu'ils estiment que «la souveraineté ne doit revenir qu'à Dieu et à Dieu seul».
Les Frères musulmans prétendent officiellement accepter ces deux valeurs. Le salafisme dit réformiste qu'ils incarnent prend part, en effet, au jeu démocratique lorsqu'il s'agit d'élections. C'est le cas des Frères musulmans égyptiens ou du Hamas palestinien. Cela étant dit, ils instrumentalisent la démocratie dans l'espoir de s'approprier le pouvoir et ne la considèrent certainement pas comme un système consacrant toutes les égalités et toutes les libertés.

9. Le voile est-il une obligation de l'islam ?

Au lendemain de la révolution iranienne en 1979, le voile est devenu, dans l'imaginaire collectif, le signe de l'oppression de la femme et notamment du militantisme politique. D'un point de vue théologique, les salafistes en font une véritable obsession, bien qu'il n'existe que deux versets coraniques qui évoquent, de manière peu explicite, le voile sans en déterminer sa forme exacte : «Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.»(sourate 33, verset 59) ; et «Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.»(sourate 24, verset 31).
Pour les littéralistes, ces versets seraient « clairs » et exigeraient le port du voile voire du niqab, mais pour beaucoup de penseurs et de rationalistes musulmans, le port du voile n'est pas une obligation. Gamal al-Banna, frère du fondateur des Frères musulmans, pense, lui, que le voile n'est plus valable de nos jours étant donné que ces versets s'adressaient à des femmes qui vivaient à une période précise où, de Médine à Athènes, toutes les femmes étaient voilées. D'ailleurs, nombre de musulmanes, en Tunisie ou en Turquie, y compris de ferventes pratiquantes, ne le mettent que lors de l'accomplissement des prières ; d'autres, plus âgées, le portent par tradition ou par pudeur. Récemment, le cheikh d'al-Azhar, le grand institut de théologie du Caire, a déclaré que le port du voile intégral relevait d'une «tradition et non pas du culte». Le cheikh Khaled Bentounès, guide spirituel du soufisme maghrébin, a affirmé pour sa part qu'«on a fait du voile un instrument idéologique pour avoir un stéréotype de femme modèle», dénonçant ainsi cet uniforme de l'idéologie salafiste. En tout état de cause, le retour du voile, sous ses différents aspects, coïncide avec l'avènement du salafisme contemporain.

10. Une loi contre le voile intégral est-elle applicable?

La question est actuellement en débat. La commission d'enquête parlementaire rendra son avis en janvier 2010. Pour l'heure, de nombreuses associations et des personnalités de la société civile sont auditionnées par les députés. Il aurait sans doute été préférable de créer une véritable commission d'enquête pour mieux connaître l'idéologie salafiste et son ancrage dans la société française.
Dans le cas de la mise en place d'une loi, il faudrait réfléchir dès à présent à son application. Nous sommes là devant une situation sensiblement différente de celle qui avait prévalu durant la polémique sur le voile à l'école, puisque l'interdiction de cet autre « signe » de l'islamisme fut appliquée par les responsables des établissements scolaires. Le respect d'une mesure visant à interdire le voile intégral devra cette fois être assuré par la force publique, qui devra verbaliser ou emmener au poste les éventuelles récalcitrantes. Et il y en aura ! Il faudrait en outre avoir l'assurance que cette loi, si elle venait à être promulguée, s'appliquera également l'été, lorsque les femmes et les filles ainsi que les servantes des riches princes saoudiens ou qataris déambuleront sur les Champs-Elysées.

Par Mohamed Sifaoui
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Re: quesque vous savez sur le salafisme?

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Qu'est-ce que le salafisme? Uncle Obs vous explique...

Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l’islam des origines, un islam pur qui n’a pas été perverti par les hommes. Il faut appliquer les versets coraniques et les prescriptions issues de la tradition prophétique quel que soit l’espace et le temps dans lequel on se trouve.


L'islam, deuxième religion monothéiste compte 1,6 milliard de musulmans dans le monde. L'islam se répartit en plusieurs courants dont les deux principaux sont le sunnisme et le chiisme.

Sunnisme : Le sunnisme fait référence à la Sunna (orthodoxie, tradition musulmane). Les sunnites sont fidèles aux premiers compagnons du prophète Mahomet. Les sunnites représentent environ 90% des musulmans et se répartissent selon quatre grandes écoles (hanafisme, mâlikisme, shafisme et hanbalisme) dont les différences ne portent que sur des détails ou sur la jurisprudence.

Chiisme : Cette branche est issue des partisans d'Ali, gendre du prophète et de ses descendants, qui estimaient que les califes précédents étaient des usurpateurs. Le chiisme est devenu la religion officielle de la Perse au XVIe siècle. Il représente environ 10% de l'islam.

Wahhabisme : Mouvement politico-religieux sunnite, inspiré par un prédicateur Mohamed Ibn Abd Al-Wahhab (1704-1787) et d’un chef tribal, Mohamed Ibn Séoud (fondateur de la dynastie saoudienne). Partisan du retour à la pureté originelle de l’islam, sans aucune interprétation. Il déclara la guerre sainte aux deux courants traditionnels de l’islam sunnite et chiite, jugés trop permissifs et rejette toute adoration crée par l’homme (les images,les reliques, la musique, le jeu…).

Soufisme : Mouvement mystique de l’islam, né en Perse qui se développa du IX au XII siècle. Il recherche l’amour de Dieu et l’union mystique avec lui en s’appuyant sur deux versets coraniques : "Si vous aimez Dieu, suivez-moi, Il vous aimera et vous pardonnera vos fautes." (III, 31) et "Dieu amènera un peuple qu'Il aimera et qui L'aimera ». La récitation incantatoire d’un des noms de Dieu ; la danse, comme celles des derviches tourneurs de Turquie ; la musique sont des techniques pour entrer en contact avec Dieu.

Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l’islam des origines, un islam pur qui n’a pas été perverti par les hommes. Il faut appliquer les versets coraniques et les prescriptions issues de la tradition prophétique quel que soit l’espace et le temps dans lequel on se trouve.

En France, il y aurait entre 12.000 à 15.000 salafistes d’après une enquête du ministère de l’intérieur en 2010. La majorité des salafistes dans le monde est piétiste.

Les salafistes au pouvoir

- En Egypte : Le parti Al-nour a obtenu aux élections législatives du 11 janvier 2012, 25% des voix, derrière les frères musulmans, 35%. Aujourd'hui, il est en proie à une guerre intestine. Démissions de plusieurs membre car ils dénoncent une trop grande dépendance politique aux frères musulmans au détriment de l’application de la charia.

- En Tunisie : Pas de parti politique mais ils sont très actifs dans la société. Ils sont à l’origine de nombreux incidents, d’affrontements avec les progressistes.

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Re: quesque vous savez sur le salafisme?

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