injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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yacoub
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Krinou
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Yacoub,

J'ai téléchargé ton lien mais ça ne veut pas s'ouvrir.
LES RAISONS DE MON DÉPART DÉFINITIF D'iSLAMLA :

Avant de vous forger une opinion défavorable sur ma personne, suite aux propos malveillants d'un membre mal intentionné, merci de bien vouloir prendre le temps de lire, même partiellement, le topic dont vous trouverez le lien ci-dessous :

cette-fois-vous-dis-vraiment-adieu-peux ... t8188.html
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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C'est un MP3 il s'ouvre avec n'importe quel logiciel de son comme Winamp.
Krinou
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

Message non lu par Krinou »

Bon ! Vais voir ça avec le Mitou parce que moi, je sais pas faire. :gene1:
LES RAISONS DE MON DÉPART DÉFINITIF D'iSLAMLA :

Avant de vous forger une opinion défavorable sur ma personne, suite aux propos malveillants d'un membre mal intentionné, merci de bien vouloir prendre le temps de lire, même partiellement, le topic dont vous trouverez le lien ci-dessous :

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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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  • Le harcèlement sexuel au Caire est-il aussi terrible qu'on le dit ? Notre Observatrice a pris le bus pour vérifier

    La question du harcèlement sexuel en Egypte a été remis sur le devant de la scène par le dernier film de Mohamed Diab, "Les femmes du 678", qui vient d'être projeté au festival de Cannes. Le long-métrage raconte l’histoire de trois femmes égyptiennes confrontées quotidiennement au harcèlement sexuel dans les bus du Caire.

    Ma camarade Jihad et moi avons pris les transports en commun cairotes pour interroger les usagers sur cette question sensible. Est-ce que la harcèlement sexuel est un problème aussi grave que le montre le film ?

    Bande-annonce du film "678".

    Premier micro-trottoir au niveau du carrefour d’Abdel Moneim Riad, un des arrêts de bus les plus fréquentés de la capitale. Nous montons dans un des bus avec l’espoir d’aborder le sujet avec les passagères, mais la plupart d’entre elles ont refusé d’en parler. Une seule a accepté de le faire sous couvert d’anonymat.

    "Je suis constamment exposée au harcèlement sexuel. Pas un seul endroit sans que je me fasse harcelée. C’est quelque chose que toutes les filles et les femmes au Caire vivent, peu importe qu’elles soient jolies, bien habillées ou pas. L’important pour les auteurs, c’est juste de passer à l’acte".

    Pour Mahmoud, conducteur de bus que nous avons rencontré quelques minutes plus tard, le harcèlement est uniquement dû à la manière dont certaines jeunes filles s’habillent. D’ailleurs, il avoue ne pas hésiter à draguer ses clientes :

    "Harceler ? Personnellement, je le fais ! C’est mon quotidien dans ce bus ! Et entre nous, qu’attend une fille lorsqu’elle sort dans la rue et qu’elle s’habille avec des vêtements serrés ?

    Bus numéro 154. Nous interrogeons le contrôleur de billet, Mahmoud :


    "Un jour, alors que le bus était bondé, deux filles sont montées. L''une portait une chemise très près du corps. Un des jeunes passagers a commencé à se frotter à elle. Elle s’est alors mise à crier très fort. Évidemment, je suis intervenu pour calmer la situation. J’ai alors laissé ma place à la jeune fille et ai demandé au jeune passager de descendre."

    Pour la majorité des passagers rencontrés, ces comportements sont d’abord le résultat d’une mauvaise éducation et des nouvelles modes vestimentaires des jeunes filles "provocantes et qui incitent au harcèlement " selon certains.

    "C’est quasiment un sujet de morale. Si les auteurs de ces actes se disaient que cela pourrait également arriver à leurs propres sœurs ou leurs mères, il ne se le permettraient même pas ", juge Mohamed Salem, un passager.


    Comment réagir alors ? Tous ne sont pas du même avis. Pour certains, les femmes doivent se défendre ; pour d’autres comme Laila, une adolescente de 17 ans, le rapport de force ne le leur permet pas.

    Au terminus, une jeune fille attendait son bus, seule. Elle nous a raconté l’incident dont elle a été victime il y a quelques jours.

    "Un jeune homme m’a un jour insultée de manière très grossière. Pensez-vous vraiment que je puisse faire quoi que ce soit face à un homme ? Je vis ça depuis que j’ai 12 ans. Cette question du harcèlement est aussi vieille que notre pays !"




    Quelques minutes plus tard, nous avons rencontré une jeune fille qui symbolise à elle seule tous les reproches faits à certaines sur leurs tenues vestimentaires. Pour elle, il en va de sa liberté individuelle.


    "Je continuerai à m’habiller comme je veux. En réalité, je suis presque plus gênée pour eux. Au début, lorsqu’on me harcelait, je préférais ne pas réagir mais aujourd’hui, j’estime que c’est mon rôle de le faire".
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=07X86c3im4Q
http://www.dailymotion.com/video/xos2fr_harcelement-sexuel-en-egypte-egypte-la-revolution-va-t-elle-changer-la-condition-des-femmes-envoye-s_news?search_algo=2
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jug
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Le harcèlement sexuel existe dans tous les pays du monde.
S'il existe aussi dans les pays musulmans,ceci prouve bien que les les hommes resteront des hommes.Frustrés sexuellement,ils sont capables du pire.
Donc l'islam n’épargne de rien du tout malgré ses thèses de bonnes mœurs.
Cette religion n'a aucun crédit ni aucune raison d’exister.
Les pauvres gens deviennent souvent les plus grands salauds.
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Message non lu par Lilith »

jug a écrit :Le harcèlement sexuel existe dans tous les pays du monde.
S'il existe aussi dans les pays musulmans,ceci prouve bien que les les hommes resteront des hommes.Frustrés sexuellement,ils sont capables du pire.
Donc l'islam n’épargne de rien du tout malgré ses thèses de bonnes mœurs.
Cette religion n'a aucun crédit ni aucune raison d’exister.
exactement!
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Cette religion existe depuis 14 siècles et elle continuera d'exister
de plus elle séduit des intellectuels français comme Maurice Béjart Roger Garaudy Vincent Monteil
"Qui n'empêche pas le mal le favorise"
Cicéron
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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les 3 que tu sites ne sont pas des fous furieux de la charia
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Rares les occidentaux qui se convertissent à l'islam et qui vont vivre en pays musulman.
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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et pour cause...
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

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Comment être féministe et musulmane ?
Par Dounia Hadni — 19 décembre 2017 à 20:16
Au Bourget, le 5 avril 2015, lors du 32e rassemblement des musulmans de France organisé par l’Union des organisations islamiques de France. Photo Laurent Troude
Depuis les années 2000, un féminisme musulman a émergé en France et en Europe. Il réinterprète les textes religieux dans un sens plus égalitaire et entend lutter contre les discriminations dont sont victimes les musulmanes dans les pays occidentaux. Mais il est sévèrement critiqué par les féministes universalistes qui y voient une forme de communautarisme.

Comment être féministe et musulmane ?

«Féminisme musulman ?». L’expression, en France, fait figure d’oxymore. Peut-on revendiquer de suivre le Coran, et parler d’émancipation des femmes ? Choisir de porter le voile et lutter contre le patriarcat ? Si ces termes semblent si contradictoires, c’est parce qu’on ne compte plus, ces dernières années, les virulents débats sur l’islam et le sort qu’il réserverait aux femmes : voile, burkini, agressions sexuelles lors du réveillon de Cologne… C’est presque toujours au nom des femmes que les critiques les plus radicales de l’islam se construisent. Même le phénomène #Balancetonporc a muté, pendant quelques jours, en affrontement «islamogauchiste» versus «laïcards» (ou Plenel versus Charlie Hebdo) après la révélation des viols présumés de l’islamologue Tariq Ramadan. Et ce sont des femmes musulmanes qui ont été, encore, sommées de se justifier et de se démarquer du prédicateur. Dans le quotidien le Monde (daté du 7 novembre), un collectif de féministes se revendiquant musulmanes et antiracistes a ainsi dénoncé «la récupération politique des milieux islamophobes» qui ne voient pas dans les violences sexuelles présumées de Tariq Ramadan «les agissements d’un homme mais ceux d’un musulman». Comme si les violences sexuelles étaient inhérentes à l’islam.

A lire aussi
Zahra Ali, la sociologue

Asma Lamrabet, la théologienne

Hanane Karimi, Le port du voile comme combat

Malika Hamidi, Une quête spirituelle

Le féminisme musulman n’est pas monolithique - la notion même de «musulman» renvoie à une catégorie sociologique très large. Il n’existe pas une seule façon d’être musulman, il n’existe pas une seule manière de défendre les droits des femmes, en tant que musulman. Ce féminisme peut vouloir déconstruire les interprétations sexistes du Coran ou lutter contre les discriminations qui frappent les femmes musulmanes dans les pays occidentaux. Ou bien se battre sur les deux fronts, provoquant alors aussi bien l’ire des salafistes que celle des islamophobes. Et, au mieux, l’incompréhension de la plupart des féministes universalistes françaises.

Après le «black feminism», un «muslim feminism» ? Les féministes musulmanes disent revendiquer la même chose que les féministes noires : le droit d’être femme autrement que ce que dicterait le féminisme dominant, occidental. Le choix de s’exprimer elles-mêmes, refusant qu’on parle en leur nom et à leur place. «Le féminisme musulman est à la France ce qu’était le black feminism aux Etats-Unis dans les années 70», affirme la sociologue Malika Hamidi, auteure de l’ouvrage Un féminisme musulman, et pourquoi pas ? (aux éditions de l’Aube, 2017), qui cite Angela Davis, militante phare du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis : «Nos luttes ouvrent une nouvelle voix à cette quête de liberté.» Une comparaison que récuse une partie des féministes laïques. Chahla Chafiq a fui le régime iranien de Khomeiny en 1983 pour s’exiler en France. Pour elle, on peut être musulmane, et, par ailleurs, féministe, mais la notion de «féminisme musulman» est un non-sens. «La comparaison avec le féminisme black ne tient pas la route : celui-ci fait référence à l’histoire de l’esclavage, de la ségrégation, du racisme. Le racisme cible une population issue de l’immigration, en raison de ses origines. On a tort de tout ramener à la religion : l’islamophobie, ça n’existe pas.»
Une nouvelle lecture du coran

Le féminisme musulman émerge en Europe et en France à partir des années 2000. Ailleurs, au Maghreb, en Asie ou dans le monde anglo-saxon, certaines se sont déjà fait un nom depuis les années 90. «Les théologiennes musulmanes qui font de l’exégèse sont pour la majorité anglophones», explique Asma Lamrabet, la directrice du Centre d’études et de recherches féminines en islam (Cerfi) au Maroc (lire ci-contre). La chercheuse francophone se bat pour ouvrir une «troisième voie» qui permettrait d’accéder aux droits et aux libertés universels à partir d’une nouvelle lecture contextualisée et antisexiste du Coran. Selon elle, «les musulmanes n’ont pas à renier une partie de leur identité (musulmane) pour s’émanciper. Et la seule manière d’y parvenir, c’est la réforme de l’islam».

A partir des années 2000, des colloques sur les féminismes musulmans ont lieu dans les pays francophones, et des réseaux internationaux s’organisent. Tariq Ramadan joue parfois un rôle d’entraînement. «A partir de 2003, il nous a suggéré de nous rapprocher entre responsables associatives musulmanes, rappelle la chercheuse Malika Hamidi, fondatrice du groupe de réflexion European Muslim Network. C’est le chapitre "Vers un féminisme islamique" tiré de son ouvrage les Musulmans d’Occident et l’avenir de l’islam (2003, Sindbad - Actes Sud) qui nous a inspirées.»

Pour Chahla Chafiq, Tariq Ramadan a récupéré un concept venu d’Iran, baptisé en 1996 «féminisme islamique» pour, au contraire, dit-elle, «enfermer les femmes dans une identité globalisante à partir de la religion qui ne conduirait à terme qu’à renforcer l’islamisme politique». Même tonalité critique chez l’écrivaine iranienne Abnousse Shalmani, dont les parents ont aussi fui le régime khomeyniste : «Le "féminisme musulman", c’est une tactique des Frères musulmans pour atténuer le point faible de l’islam en Occident, à savoir la condition des femmes. Quand on accole le féminisme avec un autre système de pensée, c’est toujours le féminisme qui perd.»

Sous l’impulsion de Tariq Ramadan et du réseau interassociatif Présence musulmane, implanté en France et en Belgique, se nouent des échanges et des rencontres entre féministes musulmanes et certaines féministes laïques, comme lors d’un colloque au Parlement européen en 2004. «La réunion de toutes ces personnalités a contribué à légitimer le courant de pensée qui prône un féminisme à l’intérieur de l’islam, mais qui a divisé les mouvements féministes français», affirme Malika Hamidi.
Plusieurs modèles d’émancipation

C’est la loi du 15 mars 2004 restreignant le port de signes religieux dans les écoles publiques qui, en France, a poussé les féministes musulmanes à exposer des revendications jusqu’alors cloisonnées dans des cercles restreints d’universitaires et d’intellectuel(le)s. C’est d’ailleurs contre cette loi que le Collectif féministe pour l’égalité (CFPE) a vu le jour, qui regroupe des féministes musulmanes et laïques, comme la sociologue Christine Delphy, une figure du féminisme français, ex-MLF et fondatrice de la revue Nouvelles Questions féministes. Antiraciste, le collectif milite pour la liberté des femmes de choisir entre plusieurs modèles d’émancipation, religion ou non, voile ou pas.

Perçu par de nombreuses féministes occidentales, mais pas seulement, comme un symbole de soumission, le voile cristallise les tensions sur la question des femmes dans l’islam. A tel point que Chahla Chafiq ne voit dans le féminisme musulman qu’un «prétexte pour justifier le port du voile comme un élément émancipateur». Et de rappeler que les féministes iraniennes, marocaines, égyptiennes (sous Nasser) n’ont pas cherché à le défendre.

Aux yeux de certaines femmes musulmanes, au contraire, le voile devient «le signe d’empowerment et d’une prise de pouvoir sociopolitique dans un contexte européen traversé par l’islamophobie», rappelle Malika Hamidi. Qu’elles le portent ou pas - Zahra Ali s’est dévoilée, Hanane Karimi porte un turban, Asma Lamrabet un voile qui laisse transparaître les cheveux - les intellectuelles féministes l’érigent en choix et non en obligation. Asma Lamrabet écrit dans Islam et Femmes, les questions qui fâchent (aux éditions En toutes lettres, 2017) : «Le Coran ne légifère en rien sur la nécessité d’un voile religieux qui serait strictement islamique […]. L’intention spirituelle première est de recommander une attitude, voire une éthique de décence et de sobriété.»

Toutes les femmes qui se disent «féministes musulmanes» rattachent leur combat à celui de l’antiracisme et du néocolonialisme, par opposition à l’idéologie d’«une France assimilationniste». Ainsi, les militantes de l’association Lallab, qui ont récemment été accusées de communautarime par des militants d’extrême droite et de la gauche universaliste laïque, revendiquent de fait «une logique de lutte féministe et antiraciste, pas celle d’un mouvement religieux en tant que tel», rappelle la cofondatrice de l’association, Sarah Zouak. Ce qui ne les empêche pas, poursuit-elle, de s’inspirer de théologiennes et essayistes musulmanes.

Car, au-delà du rapport de l’islam à la société, l’autre versant fondamental du féminisme musulman est la réinterprétation des textes. Ses grandes figures, comme Asma Lamrabet ou Amina Wadud, Afro-Américaine convertie qui s’est autoproclamée «imam» et dont les textes ne sont pas traduits en français, relisent le Coran, jusqu’ici interprété par des hommes. Elles renouent avec le ijtihad [«l’effort d’interprétation et de contextualisation des textes», ndlr]. Leur stratégie ? «Retourner les textes sacrés contre le patriarcat pour combattre le wahhabisme qui prend de plus en plus de place dans les médias arabes», explique Stéphanie Latte Abdallah, historienne au CNRS, qui note dans le Dictionnaire des féministes. France, XVIIIe-XIXe siècles (PUF, 2017) : «Ces théologiennes féministes critiques se sont saisies des sources scripturaires de l’islam suivant l’idée simple mais forte : "L’islam c’est nous !"»
Redéfinir les concepts

Là encore, les interprétations sont multiples. Pour l’imam autoproclamée, Amina Wadud, certaines paroles du Prophète sont historiquement datées, elles peuvent être mises de côté. Asma Lamrabet veut, au contraire, redéfinir en premier lieu les concepts : «Quand on parle d’islam, en tant que religion sacrée et donc intouchable, ça ne veut rien dire… On parle de quoi ? Du Coran ? Des hadiths (actes et paroles du Prophète Mohammed) ? Du fiqh (la jurisprudence islamique) ?» s’interrogeait-elle lors du colloque consacré aux «réformistes musulmans et leur rayonnement dans l’espace francophone», en septembre dernier à Paris. «Nous ne devons pas accepter n’importe quoi au nom du sacré, et faire la distinction entre l’islam (le texte) et islam (l’institution)», confirme-t-elle à Libération.

Dans ses ouvrages, Asma Lamrabet déconstruit la vision traditionnelle de sujets au centre des débats de société dans les pays arabo-musulmans. Ainsi de l’héritage, dont un verset pose qu’une femme n’hérite que de la moitié de ce que hérite un homme. Si le verset peut paraître inégalitaire aujourd’hui, Asma Lamrabet montre, en le replaçant dans son contexte historique, que lors de «la révélation» du texte au VIIe siècle, donner une part d’héritage à une femme, qui en était totalement privée, était au contraire un progrès. Asma Lamrabet appelle donc à réformer cet aspect du dogme pour instaurer un héritage strictement égalitaire, finalement plus conforme à «l’éthique islamique». Pour la chercheuse marocaine, «il n’existe pas un féminisme musulman qui s’appliquerait de la même manière, de l’Arabie Saoudite à l’Indonésie en passant par la France. Il ne peut y avoir que des féminismes musulmans liés à chaque contexte local».

Aujourd’hui pourtant, les féministes musulmanes sont peu nombreuses et peu influentes, particulièrement en France (lire les portraits ci-contre). «Elles sont pour la plupart des intellectuelles universitaires, et leur parole reste assez individuelle même si des petits groupes commencent à se former», explique l’historienne Florence Rochefort. L’universitaire Sonia Dayan, ancienne présidente de la Commission islam et laïcité, une association qui rassemble des musulmans et des chrétiens de différentes confessions autour d’une réflexion sur la place de l’islam et des musulmans dans la société française, insiste : «C’est une sensibilité, pas une organisation.»
Un dialogue difficile entre féministes

Le ton du débat public actuel sur les questions de laïcité, de religion et la crainte du communautarisme ne favorisent pas l’émergence d’un courant féministe musulman. «La matrice du féminisme en France étant laïque, universaliste et politique, celui-ci revendique s’être construit en rupture complète avec la religion, rappelle Florence Rochefort. On oublie que des féminismes catholique, protestant et juif ont émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle.» A tel point que Hanane Karimi, la porte-parole du collectif Femmes dans la mosquée, qui a lutté pour la place des femmes dans la communauté religieuse dans les années 2000, confie s’être «retirée de la sphère médiatique à cause du caractère inflammable de cette question du féminisme musulman» - tout en assumant une posture décoloniale et féministe radicale. «La France n’a pas fait le deuil de son histoire colonialiste», conclut-elle.

C’est aussi un décalage des enjeux qui, explique Florence Rochefort, rend le dialogue difficile entre les divers courants féministes. «Les féminismes depuis les années 60 sont profondément attachés à la liberté des corps et des sexualités et se méfient des conservatismes religieux qui s’y sont le plus souvent opposés. Ces questions ne représentent pas un axe prioritaire pour les féministes musulmanes dont le programme pour changer les lois religieuses et le statut des femmes de l’intérieur est déjà considérable - égalité des sexes dans la famille, héritage, divorce…». Irréconciliables ?
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Ahlem Mosteghanemi Elle prêche dans le désir
Par Philippe Douroux — 9 mai 2018 à 18:56



Ahlem Mosteghanemi Elle prêche dans le désir Photo Mathieu Zazzo pour LIbération

Ahlem Mosteghanemi Algérienne vivant entre Paris et Beyrouth, la romancière, très lue dans le monde arabe, prône l’acceptation du désir des femmes.
Avec Ahlem Mosteghanemi, il faut revoir de fond en comble la notion de romancière engagée. Elle est l’auteure «la plus lue du monde arabe», sans que personne ne puisse donner une évaluation sérieuse de ses chiffres de ventes tant la pratique des éditions pirates est répandue, mais chacun s’incline devant son influence qualifiée tour à tour de «considérable», d’ «immense», ou de «phénoménale». Facebook permet de mesurer avec précision la taille de sa communauté : 11 millions d’abonnés. Loin devant J.K. Rowling (5,5 millions) ou Guillaume Musso (341 000).
Une sommité inconnue en France et en Europe qui vous reçoit parce qu’une amie lui a dit d’ouvrir la porte. «Les journalistes, je n’en ai pas besoin», dit-elle d’une voix un peu fatiguée, assise sur le rebord du canapé d’un appartement loué pour quelques jours, avec des unes de Libération affichées au mur. Elle aime les signes du destin et s’est dit qu’elle pouvait faire confiance, pour une fois. Le regard planté dans les yeux de celui qui vient la questionner, elle sourit, cachant sa lassitude. Longs cheveux défaits, musulmane sans voile et sans reproche à l’égard de ceux qui prient le samedi ou le dimanche, elle plaide avec douceur.
La veille, l’Institut du monde arabe l’a reçue pour la sortie de son deuxième roman traduit en français, les Femmes ne meurent plus d’amour. Il a fallu pousser les murs, rajouter des chaises et calmer les ardeurs des femmes, jeunes ou âgées, voilées pour quelques-unes, mères et filles ensemble, et aussi des hommes, assez nombreux, qui sont venus pour boire ses paroles. «Là, ce n’est rien. Dans les pays arabes, elle ne peut pas marcher dans la rue et les séances de signatures ne finissent jamais», s’amuse Ghassan, l’un de ses trois fils, qui la suit en prenant soin qu’elle ne manque de rien et qu’elle trouve le temps de se reposer.
Fille d’un combattant de la première heure de ce qui deviendra le Front de libération national (FLN), Ahlem Mosteghanemi voit le jour en 1953, à Tunis, où son père a trouvé refuge. De retour à Alger, après la proclamation de l’indépendance, elle est priée de montrer la voie de l’arabisation. Si son père a fait des études, il ne parle ni ne lit l’arabe.
A 17 ans, elle s’empare de cette langue et se sent à l’abri puisque son père ne peut lire ses poèmes d’amour. Déjà, elle échappe à la censure. Quand on l’accuse de parler de futilité quand le pays n’a pas fini d’enterrer ses «martyrs», son père prend sa défense et l’invite à poursuivre dans cette voie. Là commence son combat pour l’émancipation qui passera par l’affirmation du désir, celui de la femme et celui de l’homme. Ce n’est jamais facile. Dans les romans d’Ahlem Mosteghanemi, l’amour commence mal et ne finit pas mieux tant les envies des deux sexes peinent à s’imbriquer.
Est-elle féministe ? Ça ne fait guère de doute, mais elle ne peut revendiquer l’étiquette, car il lui faut se protéger. «Je me tourne toujours du côté du plus faible. Il se trouve que dans le monde arabe, le plus faible, c’est la femme. Oui, elle est victime, mais l’homme est bourreau et victime à la fois. Victime d’une culture dans laquelle il doit être fort et puissant. Sinon, il n’est rien», explique-t-elle, apaisée et sûre de son propos.
Dans les Femmes ne meurent plus d’amour, l’écrivaine suit une femme libre et un homme bouffi de prétention, de pouvoir et d’argent. D’un air dégagé, elle évoque l’émancipation de la femme vis-à-vis de tous les pouvoirs. Elle a l’habitude d’échapper aux censeurs devenus impuissants quand elle dénonce le terrorisme religieux ou le terrorisme d’Etat. Son discours touche juste dans tout le monde arabe dont elle parle comme d’une entité plus ou moins cohérente. En Algérie, le pays qu’elle a quitté, mais où elle retourne régulièrement. A Beyrouth, où réside son mari, le journaliste Georges El Rassi, avec qui elle a eu trois garçons. Et en France, où elle vient souvent se mettre à l’abri de ses lecteurs qu’elle chérit mais dont elle craint le bruit. Une scène de son dernier ouvrage résume ses combats. Elle s’en prend à la pudibonderie qui veut qu’un soir, à Alger, quarante jeunes des deux sexes venus se bécoter sur des bancs publics soient arrêtés pendant que des centaines de terroristes sont relâchés.
Pourquoi être passée de la poésie qui est consubstantielle à la langue arabe, dans laquelle les mots ne tiennent pas en place et s’échappent quand on vient de les saisir, aux romans ? Sa réponse débarque toute seule. Elle a été répétée cent fois, mille fois, mais sonne si bien qu’il faut la reprendre : «On écrit un poème quand on perd un amour, on écrit un roman quand on perd un pays.»
Ahlem Mosteghanemi raconte ce soir où, installée à Paris pour des études de sociologie, elle revêt une robe traditionnelle et se met à pleurer en reprenant des chansons de Constantine, d’où vient sa famille mais où elle n’a jamais vécu. Elle commence alors à allonger les phrases et à débuter le récit. «Je ne savais pas que j’écrivais un roman. C’était douloureux», dit-elle. Le titre,Mémoires de la chair, frise la provocation.
Comment déchiffrer ce succès inchiffrable ? Sans doute par ce passage qu’on pourrait dire en douce, par opposition au passage en force. On peut reprendre l’expression de roman à l’eau de rose pour le parfum et la quantité de fleurs qu’elle met en scène dans ses livres et que ses lecteurs et lectrices lui offrent. Elle reprend le rôle joué dans les années 50 par la collection Harlequin qui participa, à sa manière, à la libération de la femme.
Ahlem Mosteghanemi retrouve sa pugnacité quand il faut évoquer sa manière de mener le combat. «S’en prendre de front à la censure, critiquer directement, ça n’a pas de sens. C’est perdu d’avance. Il faut que les femmes, leurs filles, leurs fils, et les hommes puissent me lire à la maison. Et là, je peux leur parler. Les Arabes aiment pleurer, mais nous sommes à un moment tellement difficile que je dois donner de l’espoir. Aujourd’hui, l’air nous manque. Nous n’avons plus qu’un poumon», dit-elle, un peu lasse de tourner autour de mots qui n’ont plus de sens dans le monde arabe : liberté, égalité, démocratie, amour ou miséricorde.
«A 17 ans, la langue arabe m’a libérée, je défiais tout le monde. Aujourd’hui, je dois rendre compte à mes lecteurs. La vérité, c’est qu’il y a là quelque chose d’effrayant.» Elle reprend son souffle et recherche l’oxygène qui fait défaut pour respirer en paix.
13 avril 1953 Naissance à Tunis. 1972 Premier recueil de poèmes.
1993 Mémoires de la chair.
2016 Artiste de l’Unesco pour la paix Avril 2018 Les Femmes ne meurent plus d’amour (Hachette Antoine).
Philippe Douroux
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Re: injustice envers la femme en islam !!! jusuqu'à quand???

Message non lu par nature »

Moustarchid a dit : En France, une femme est violée toutes les deux heures. C'est une mostruosité. Je pense que les femmes gagneraient à se libérer de l'esclavage du charme.
C'est bien pire dans les pays arabo-musulmans puisque la femme ne peut porter plainte pour viol sans qu'un tribunal la déclare coupable à la place de son violeur .
Par conséquent , un pays où l'homme n'est jamais condamné pour viol n'enregistre pas de statistiques des viols puisque les femmes ne portent jamais plainte et l'homme étant protégé par la justice n'a plus de limite puisque le viol dans ces pays est permis puisque la justice est complice du violeur .
Et cette complicité de la justice avec le violeur est largement légitimée par la machisme de l'islam où la femme est inférieure à l'homme et où l'homme a tous les droits sur la femme .D'autres part dans les pays musulmans arabes ,lorsqu'une femme porte plainte pour viol , elle est condamnée socialement parce que c'est considéré comme une honte d'avoir été violé . Ce qui est une autre forme de pression supplémentaire qui l'oblige à se taire .

En france si les statistiques de viol ont l'air importante c'est justement parce que la justice faisant son travail , les femmes portes d'avantage plainte .Et d'autres part quand une femme porte plainte pour viol, elle est entourée de compassion par la société en égard à la souffrance qu'elle a subi et ça l'encourage à dénoncer son violeur haut et fort .
Donc c'est au contraire la société française protège bien mieux du viol .
Moustardchild a dit : les femmes gagneraient à se libérer de l'esclavage du charme.
L'idée qu'on mette un voile à une femme n'enlève pas pour autant le charme , c'est justement ça qui est idiot . Tu crois qu'on ne voit pas son visage ? La seule façon d'enlever leur charme serait de leur mettre la burka et là ça devient ridicule .
C'est aux hommes d'apprendre à maitriser leurs émotions , pas aux femmes d'être en tenu de camouflage .
Comment un dieu tourmenté qui n'a pas la maitrise de ses émotions , qui est coléreux , jaloux et vengeur, ; comment un tel dieu qui n'a pas réussi à trouver la paix intérieure pourrait il promettre aux autres ce qu'il n'a pas réussi à produire sur lui même , c'est à dire la paix de l'âme ? Comment pourrait il promettre aux humains un paradis où la paix intérieure peut régner alors qu'il ne maitrise pas le secret de l'équilibre émotionnel et de la paix intérieure ?
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