En faisant son coming out, mon ami Zak Ostmane fait tomber le double masque des musulmans, pédophiles et homophobes
En faisant son coming out, mon ami Zak Ostmane fait tomber le double masque des musulmans, pédophiles et homophobes
15/09/2013 Salem Ben Ammar
Le présent article est dédié à mon ami Zak Amazigh Ostamane, chevalier des temps modernes, blogueur et ex défenseur patenté qui l’ex Femen tunisienne Amina et président-fondateur de son comité de soutien en Algérie.
Un homme de principes, aux vertus humaines et intellectuelles incommensurables, déterminé et infatigable que rien ne semble l’arrêter sur son chemin pour faire connaître la cause des parias dans les sociétés musulmans en général et l’algérienne en particulier.
Contrairement aux forces rétrogrades hostiles qui font de la violence meurtrière et intolérance leur mode d’expression politique, Zak leur oppose son seul courage intellectuel et sa liberté de parole et de pensée.
Coulé comme l’or pur dans le moule de l’humanisme, il ne connait de la foi que celle qu’il a en son combat et en l’homme.Il dérange et trouble la loi du silence qui sert de chape de plomb aux mœurs perverses et barbares des musulmans frappées du sceau de la religion.
Sa sensibilité légendaire contraste avec la violence, la fourberie et la cruauté de mises dans les sociétés musulmanes.
Devenu en Algérie le sorcier qu’on doit jeter dans le bûcher ici-bas comme en enfer, sa vie ne tient plus qu’à un fil depuis le jour où il a déclaré publiquement son orientation sexuelle qui n’est pas dans la nomenclature sexuelle musulmane. Comme si les musulmans sont des humains entièrement à part et l’islam les immunise contre ce qu’ils considèrent comme un péché mortel, même s’ils ne sont pas les seuls, mais au moins en Occident, les lois répriment le racisme anti-homosexuel et sont au-dessus des lois canoniques.
Les musulmans ne sont pas connus pour être férus de vérité, ils oublient que le plus grand Calife de leur histoire Haroun Errachid était un homosexuel notoire.
Comme si eux-mêmes n’ont pas cette part d’homosexualité en eux, qu’elles soient refoulées ou avérées mais qu’ils n’ont pas le courage de l’avouer sous peine d’essuyer le courroux de leurs coreligionnaires qui vouent un culte à la pédophilie.
C’est cette duplicité et cette morale à géométrie variable que mon ami Zak Amazigh Ostmane dénonce et jette aux orties.
Infatigable chevalier, il n’a de cesse tant que les humains partout où ils se trouvent ne soient pas égaux en droit.
Il ne peut se résoudre à l’idée que les hommes sont discriminés sur la base de leur différence sexuelle. C’est comme si l’hétérosexualité est une vertu et ne pas l’être est un vice.
Le crime est de différencier et classifier les hommes sur la base de leur identité sexuelle, le crime est aussi d’établir une hiérarchie entre les humains en musulmans et en dhimmis. C’est cela que Zak combat avec acharnement au péril de sa vie.
Et les musulmans qui plutôt que d’argumenter, de dialoguer, de débattre et de convaincre préfèrent les menaces, la violence, le dénigrement, l’anathème, la vitupération, l’intimidation, l’invective et la calomnie. Ce n’est pas par hasard si le monde musulman et notamment la Tunisie et l’Algérie poursuivent en sont là aujourd’hui.
On récolte les fruits incomestibles de sa propre haine dont on a fait un semis pour la terre tunisienne.
Ennahdha n’est pas autre chose que le reflet de cette société opportuniste, raciste, triviale, bigote, égoïste, ethnocentrique, violente, velléitaire, ingrate et liberticide. Peut-être serait-elle façonné par l’islam mais qu’a-t-elle fait pour donner un visage humain, tolérant et apaisé d’elle. Les tunisiens croient désarmer leurs détracteurs et les observateurs objectifs de leur descente aux enfers en recourant comme des forcenés à la diarrhée nauséabonde verbale. Ils oublient que la passion est symptomatique de leur prison mentale et que seule la voie de la raison peut rendre à la Tunisie son honneur perdu. Un peuple digne et probe ne gagne pas du crédit dans le discrédit d’autrui et de sa stigmatisation. La dignité d’un peuple est dans son courage d’affronter la vérité fût-elle la plus amère. La vérité dérange toujours surtout quand elle met les gens en face de leur propre miroir. Les sociétés musulmanes prétendument conservatrices et puritaines telle que la tunisienne sont connues pour leur tartufferie et leur déni de la vérité.</div>
Elles ont toujours peur d’elles-mêmes c’est pourquoi elles préfèrent se voiler la face et se murer dans leur bunker mental plutôt que de faire son examen de conscience et se remettre en question. Elles ont une telle phobie d’entendre une toute autre vérité que la leur, qu’elles sont capables d’infliger à celui qui ose les démystifier le pire des châtiments que réserve leur code canon aux insolents et outrecuidants.
Leur agressivité reste est leur seul masque qu’ils arborent quand on les interpelle sur la nature toxique des sources dans lesquelles elles s’abreuvent. Elles font des tabous un dogme de vie en société en feignant d’oublier que leurs pratiques sociales et culturelles et leurs mœurs débridées et attentatoires à la dignité humaine sont incompatibles avec la morale humaine. Plus les sociétés revendiquent leur puritanisme, plus elles avouent à demi mots la violence et les dérives qui les minent.
C’est un paravent pour cacher de la vue de l’autre sa véritable nature. Voilà pourquoi elles se sentent offensées et appellent à laver l’affront qu’on leur a fait subir, parce que elles se trouvent prises au piège de leur propre hypocrisie quand par exemple un homme brise avec courage les tabous et dévoile par son orientation sexuelle au péril de sa vie et au mépris de leur dénégation de toute forme de différenciation sexuelle.</div>
Préférant leur statut ignoble de statut de société pédophile au statut de société humaine, tolérante et homophile. Comme le paradoxe ne tue pas, elles sont bien souvent les premières à s’adonner à des pratiques homosexuelles occasionnelles ou permanentes.
Mais tant que ces sociétés persistent et signent dans leur refus de montrer le vrai visage qui est le leur, elles continueront à sévir et réprime tous ceux qui sortent de leur silence.
Quand on ne veut pas assumer son identité sexuelle on ne peut pas assumer son humanité. Elles seront comme une meute de loups qui s’entredévoreront ente eux jusqu’à l’extinction finale.