Onze ans, violée, souillée mais excommuniée ...

[phil29]

Bonjour à tous;
Concernant ta position sur l'IVG Omicron, je ne l'approuve pas mais c'est ta conception et comme tu ne jettes pas l'anathème sur ceux qui pensent différemment ou même les personnels médicaux ou les femmes qui y ont recour, je ne trouve rien à redire. C'est ton opinion et puis c'est tout, même si je ne la paratge pas. Il y a eut ici des propos beaucoups plus virulents et stupides.

Je soulignerai quand même que en France, le sysytème des aides sociales à l'enfance et aux jeunes mères est l'un des plus favaorables en Europe. Les mères célibataires ne sont pas laissé livrées à elle même et puis il convient aussi de préciser que beaucoups de femmes avortent parce que lorsqu'elles annoncent leur grossesse au conjoint, celui ci à l'attitude courageuse de tourner les talons et d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. A partir de là, une jeune femme n'a pauet être pas envie de poursuivre sa grossesse. Cette lâcheté ne date pas d'aujourd'hui, elle est aussi vieille que l'humanité, l'IVG permet au femmes de pouvoir choisir et non plus subir et se retrouver dans des situations impossibles.

Omicron a écrit:
Mon sentiment perso : l'avortement a toujours existé et ce n'est que depuis peu que cet acte est dépourvu de risques pour les femmes, merci les mouvements féministes.
Nos générations actuelles ne sont pas pires que les précédentes parce qu'elles utilisent un moyen dont les précédentes ne disposaient pas.
Cependant j'écoute la "morale" prônée par l'Eglise catholique qui contrebalance une tentation toujours possible vers la dérive que représente une banalisation de l'avortement.

Je ne pense pas que l'IVG soit banalisé, les démarches restent pénibles et engagent une véritable course contre la montre; ensuite concernant la position de l'église qui prétend défendre la vie, on peut lui objecter qu'un embryoon de quelques joours ou quelques semaines est dépourvu de système nerveux central, il ne peut donc pas penser et donc souffrir. Il est donc absurde d'affirmer que l'on assassine une personne car on ne devient une personne humaine que vers la 21 ème semaine de grossesse lorsque le cerveau est formé et que l'on est capable de pouvoir survivre hors du ventre maternel.
Pour rappel, en France, la grande majorité des IVG ont lieu vers la 8 ème semaine, donc on est plus près du tétard que de la personne (au fait j'ai 2 enfants donc pas la peine de me dire que je ne connais rien aux grossesses et aux enfants.)


Pour en savoir plus sur ce sujet: la loi sur l'IVG en France:
http://www.ancic.asso.fr/codesantepubliqueIVG.html

Les techniques d'IVG:
http://www.ancic.asso.fr/textes/ressour ... 12a14.html
http://www.ancic.asso.fr/textes/ressour ... hodes.html

Sinon pour des questions diverses le site de doctissimo est bien fait:
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag ... iffres.htm

Bonne journée.

[AliadArrakis]

@phil29

En effet, ta justification (embryon => cerveau non formé) constitue la raison principale pour laquelle je ne considère pas l'avortement comme un homicide (je me suis énervée avec un "intégriste" dans un autre forum rien que sur ça).

Ce qui est néanmoins pénible, c'est que la femme doit souvent avorter à cause de nombreuses contraintes (comme le gars qui se barre, quand on sait que très peu des mères célibataires le sont par choix (il y en a qui souhaitent faire un bébé toute seule, mais cela ne constitue qu'une minorité)). Miser sur ces moyens de soutiens à ces mères, et responsabiliser les géniteurs peut être une piste, mais malgré tout les avortements existeront toujours. D'où le grand pas fait lorsque l'on a légalisé l'avortement en France et en Belgique.

EDIT : j'ajoute néanmoins que comme l'embryon reste quand même un potentiel d'être humain, l'avortement ne doit jamais être considéré comme un acte banal, et qu'il faut tout faire (individuellement) pour ne pas recourir à ce moyen.

[Omicron]

@ Phil 29,

Je connais très bien les cas de misères sociale ou affective dans lesquelles se trouvent des femmes seules face à leur grossesses.
Auparavant, celles-ci avaient recours aux "faiseuses d'anges" avec tous les risques que cela comportait. Grâce à la protection sociale dont nous jouissons en France (merci De Gaulle, grand catho devant l'éternel) celles-ci peuvent être relativement bien prises en charge.

Dans l'extrait de post que vous citez, je parle bien de "tentation toujours possible" vers des dérives, je ne dis pas que la banalisation de l'avortement soit déjà là.
Je crains que devant la folie humaine naturelle et ordinaire, on finisse par baisser les bras et qu'on cesse de rappeler à l'Homme (ou l'homme mâle en fait) certaines exigences qui ne sont que le reflet de la haute opinion qu'on a de lui, c'est la morale tenue par l'Eglise.
Dans cette éventualité de démission, nous connaîtrions la barbarie de la médiocrité.
(je sais pas si je suis clair.)

Mais quand donc puis-je parler de Personne, moi qui ne crois pas que notre conscience soit le simple résultat de deux neurones qui se touchent de manière intelligente ?
Après 8 semaines seulement ?
Je ne sais pas...
Votre raisonnement pousserait à penser que des débiles profonds, végétatifs comme des têtards, ne vaudraient pas mieux que ces promesses de grenouilles !
Je ne crois pas, et je ne vous fais pas l'injure de croire que vous pensez ça.

[yacoub]

• La famille veut la peine de mort pour les agresseurs
  
  
  
  
  La famille de l'étudiante indienne décédée des suites de son viol par six hommes le 16 décembre à New Delhi veut voir les coupables «pendus», malgré l'application rarissime de la peine capitale en Inde.
  La dépouille de l'étudiante a été incinérée dimanche à New Delhi conformément à la tradition hindoue.
  
  La dépouille de l'étudiante a été incinérée dimanche à New Delhi conformément à la tradition hindoue.
  
  
  «Le combat a juste commencé. Nous voulons que tous les accusés soient pendus et nous nous battrons jusqu'au bout pour cela», a déclaré le frère de l'étudiante décédée au journal Indian Express.
  
  La jeune femme et son ami revenaient du cinéma quand ils ont été convaincus de monter dans un autobus où six hommes l'ont violée tour à tour, agressée sexuellement avec une barre de fer rouillée et battue. Ils avaient ensuite été jetés hors du véhicule.
  
  Grièvement blessée, l'étudiante de 23 ans issue d'un milieu pauvre est décédée samedi soir à Singapour et sa dépouille a été incinérée dimanche à New Delhi conformément à la tradition hindoue. Ses agresseurs encourent de fait la peine de mort par pendaison mais l'Inde applique rarement les sentences capitales.
  
  L'unique survivant du commando responsable des attentats de Mumbai en novembre 2008, un Pakistanais de 25 ans, a été pendu fin novembre mais la précédente exécution remontait à 2004.
  
  «Trop douloureux»
  
  Dans un entretien au même journal, le père de la jeune femme a fait part de sa détresse depuis l'annonce de sa mort. «C'est trop douloureux. Je n'ai pas pu retourner voir sa chambre. Elle est née dans cette maison. Ses livres, ses vêtements, tout est là. Il est difficile de se dire que je n'entendrai plus jamais sa voix, qu'elle ne me lira plus jamais de livres en anglais», a-t-il confié.
  
  Selon des proches, la famille vit pauvrement dans un appartement près de l'aéroport de Delhi où travaille le père après avoir vendu ses maigres terres agricoles pour financer les études de sa fille.

[yacoub]

http://www.dailymotion.com/video/xwbza2_l-inde-reclame-justice-apres-la-mort-d-une-etudiante_news#.UOGv8HqANic

[yacoub]

• Inde : 5 hommes avouent le viol de la touriste
  
  Cinq hommes ont avoué avoir participé au viol collectif d'une touriste suisse dans le centre de l'Inde, a indiqué la police dimanche, trois mois après un fait divers semblable qui avait provoqué une vague d'indignation à travers tout le pays. La police recherche un sixième suspect.
  
  "Nous avons interpellé cinq personnes et elles ont avoué le viol collectif de la femme et l'attaque du mari", a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale M.S. Dhodee.
  En vélo à travers l'Inde
  
  La victime et son mari, qui circulaient en vélo à travers l'Inde, avaient installé leur tente pour une étape dans l'État du Madhya Pradesh, quand plusieurs hommes ont attaqué le couple vendredi, attaché l'homme et violé sa femme en sa présence. Les six personnes arrêtées sont des villageois, a précisé la police. "Ils passaient par là, ont remarqué le couple qui montait la tente et y ont vu l'occasion" de commettre leurs méfaits, a ajouté M.S. Dhodee. Ils ont également volé 10 000 roupies (185 dollars) et un téléphone portable.
  
  Les deux touristes se rendaient au célèbre Taj Mahal, à Agra, dans le nord, l'un des principaux monuments touristiques du pays. Ils avaient décidé de coucher sous la tente près d'un petit village du Madhya Pradesh, selon la police.
  Examinée à l'hôpital de Gwalior
  
  L'épouse, âgée d'une quarantaine d'années, a été examinée à l'hôpital de Gwalior, une ville située à 340 km de la capitale de l'État, Bhopal, a précisé un autre responsable policier dimanche. "La victime et son mari sont partis pour Delhi. Il n'était pas nécessaire qu'elle reste à l'hôpital ici", a déclaré dimanche cet autre responsable policier.
  
  La police est en contact avec les responsables de l'ambassade de Suisse, qui a refusé de répondre aux questions de l'AFP.
  Viol collectif d'une étudiante indienne
  
  Cette nouvelle affaire intervient trois mois après le viol collectif d'une jeune étudiante indienne à New Delhi, qui avait suscité un vaste mouvement de protestations dans le pays, où de nombreuses Indiennes accusent les autorités - justice et police - de négliger les violences infligées aux femmes.
  
  Parmi ces violences figurent notamment les viols et les coups portés par les conjoints, qui occasionnent plusieurs milliers de morts tous les ans, selon les associations de défense des femmes.
  L'accusé retrouvé mort dans sa cellule
  
  Le gouvernement, sommé de répondre à l'indignation publique, vient de déposer un projet de loi qui punit le viol de 20 ans de prison, voire de la peine de mort, si la victime succombe à ses blessures ou est laissée dans un état végétatif.
  
  Le principal accusé dans l'affaire du viol en décembre de l'étudiante indienne a été retrouvé mort, pendu dans sa cellule, le 11 mars. Les autorités pénitentiaires assurent qu'il s'est suicidé, mais sa famille évoque un meurtre.

[Krinou]

Je ne suis pas sûre que l'Inde soit un pays hautement recommandé pour faire du tourisme...

Petit guide à l'usage des femmes qui voyagent dans des pays à risque : http://www.levoyageur.net/femmes.php