Marmhonie a dit : La première des maîtrises en phénoménologie de l'esprit est de savoir reconnaître tout seul quand notre intelligence s'égare. Nous sommes à la recherche d'une connaissance qui traduise la complexité de ce qu'on appelle le réel, respecte l'existence des êtres et le mystère des choses, et comporte le principe de sa propre connaissance. Il nous faut une connaissance dont l'explication ne soit pas mutilation et dont l'action ne soit pas manipulation. Aujourd'hui où ce qui est le plus obscur dans l'évolution humaine agit sous le couvert de la science, où ce qui est le plus obscur dans l'évolution humaine agit sous le couvert de la science, où ce qui est le plus irrationnel se tapit sous le couvert de la raison, il importe de poser fondamentalement le problème d'une nouvelle méthode. Le propos de ce premier volume est d'articuler la science de l'homme à la science de la nature. Dans ce sens, il est nécessaire d'abandonner le principe d'explication qui ne retient que l'ordre des phénomènes (lois, déterminismes, régularités, moyennes) et laisse dans l'ombre le désordre (l'irrégulier, le déviant, l'incertain, l'indéterminé, l'aléatoire), ainsi que l'organisation, qui est pourtant la réalité la plus remarquable de notre univers, puisqu'elle caractérise à la fois l'atome, l'étoile, l'être vivant, la société. Il est proposé ici une conception complexe de la relation ordre/désordre/organisation et - à partir d'une intégration critique de la théorie des systèmes et de la cybernétique - une théorie de l'organisation. Dès lors, nous pouvons voir que notre déviance à l'égard de la nature est animée par la Nature de la Nature. Mais le problème de la connaissance de la nature ne saurait être dissocié du problème de la nature de la connaissance. La connaissance de l'objet le plus physique ne saurait être dissociée.
La mesure en science est basée sur du relatif oui .
En dehors de toute mesure on ne peut plus rien objectiver.
Et donc vous ne trouverez pas plus de dieu dans ce territoire puisque vous ne pourrez plus rien évaluer .
Donc , soit vous faites de la science et vous évaluez ( plus précisément par la mesure ) , ou soit vous ne faites plus de science et vous n'évaluez objectivement plus rien de spécial et il ne vous reste plus qu'un vide insondable ou un flot de probabilités et d'hypothèses très incertaines .
A la rigueur dans ce sens , vous pourriez devenir agnostique , mais pas croyant sans faire dans la malhonnêteté intellectuelle .
La croyance religieuse est une forme de malhonnêteté intellectuelle , une prise à parti arbitraire pour la vérité .
Du reste , je ne vois pas ou edgar Morin fonde votre idée d'intuition comme étant une forme de connaissance supérieure comme vous semblez l'imaginer .
Où avez vous lu ça chez lui ?
Tout ça ce sont des fantasmes de croyants , ils s'imaginent avoir des intuitions supérieures aux autres , être des élus etc ...
Alors qu'en réalité ils ne font que reproduire du conformisme , des croyances formatées culturellement .
A la rigueur , vous aurez plus de chance de trouver de l'intuition véritable chez une personne non conditionnée que chez une personne lobotomisée à l'islam et à du conformisme idiot .
Dans le 2ème cas , ça ressemble à de la vraie intuition , parce qu'on apprend à s'auto persuader que croire en telle chose uniquement parce que les autres y croient aussi de père en fils prouve que notre intuition est plus véritable .
Mais cela ne ressemble t'il pas plutôt à du conformisme qu'a de l'intuition si on creuse les choses plus loin ?
Et vous , êtes vous chrétien parce que vous habitez en france et que vos parents l'étaient aussi ou parce que c'est dans votre culture ?
Ou est ce né comme ça de votre intuition personnelle ?
Méditez là dessus quand vous nous parlez d'intuition en rapport à la religion .
https://youtu.be/QOZRim9SKm8?si=FLZk8_UmsiM-maQS