LA DESTRUCTION DE LA TRIBU JUIVE DES BANU QURAYZA.

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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lkm
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LA DESTRUCTION DE LA TRIBU JUIVE DES BANU QURAYZA.

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Selon ce que al Zuhri m’a raconté, au moment de la prière de midi, Gabriel est apparu à l’apôtre portant un turban brodé et chevauchant une mule avec une selle couverte d’une pièce de brocard. Il demanda à l’apôtre s’il avait abandonné le combat, et qu’il lui a dit, il répondit que les anges n’avaient pas déposé leurs armes et qu’il revenait justement de la poursuite de ses ennemis.

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De nombreuses religions et sectes cohabitent dans le Proche-Orient, et particulièrement en Arabie, sans véritables affrontements d’origine strictement religieuse: païens arabes, chrétiens byzantins ou éthiopiens, mazdéens. Les sources musulmanes ne peuvent pas les ignorer, et décrivent les traitements divers qui leur sont ensuite imposés.

Muhammad sur “la Terre des Arabes” (hadîth: récit de Yahya - Muwatta XLV 17-19.)
L’expansion musulmane permet d’établir une conception plus claire du territoire.

“Une des dernières que le messager d’Allâh... a dite, est: ‘qu’Allâh combatte les juifs et les chrétiens. Ils ont pris les tombes de leurs prophètes comme lieux de prosternation.
Deux religions ne peuvent pas cohabiter sur la terre des Arabes.”
-Allah te commande, Mohammed, d’aller contre les Banu Quraïza. Je suis sur le point de partir ébranler leurs forteresses.
Le prophète fit proclamer que personne ne ferait la prière de l’après-midi avant qu’il n’ait atteint le territoire des Banu Qurayza. L’apôtre envoya Ali en avant avec sa bannière et les hommes attachés à celle-ci. Ali avança jusqu’à ce qu’il arrive près des forteresses au point d’entendre des paroles grossières concernant l’apôtre. Il rentra voir l’apôtre sur la route et lui dit qu’il n’était pas nécessaire pour lui d’approcher plus encore ces vauriens. L’apôtre dit:
-Pourquoi? Je pense que tu as dû entendre quelque chose de mal sur moi.
Et quand Ali lui dit qu’il en était ainsi, il ajouta:
-S’ils m’avaient vu, ils n’auraient pas parlé de cette façon.
Quand l’apôtre approcha de leurs forteresses, il dit:
-Vous, frères de singes! Allah vous a t-il pris en disgrâce et a t-il apporté sa vengeance contre vous?
Ils répondirent:
-Ô Abu Qasim, tu n’es pas quelqu’un de barbare.
L’apôtre alla voir un certain nombre de ses compagnons à al Saurayn avant d’aller contre les Banu Quraïza et il demanda si quelqu’un était allé chez eux. Ils répondirent que Dihya ibn Khalifa al Kalbi était allé chez eux sur une mule dont la selle était couverte d’une pièce de brocard. Il dit:
-C’était Gabriel qui leur a été envoyé pour ébranler leurs forteresses et frapper leurs coeurs de terreur.
Quand l’apôtre d’Allah partit contre les Banu Qurayza, il fit halte près d’un de leurs puits à côté de leur domaine, appelé le puit d’Ana. Les hommes le rejoinrent. Certains arrivèrent après la dernière prière du soir, n’ayant pas procédé à la prière de l’après-midi parce que l’apôtre leur avait dit de ne pas le faire avant d’aller contre les Banu Quraïza. Ils avaient été fort occupés par les préparatifs de guerre et ils avaient refusé de prier avant d’aller contre les Banu Qurayza en accord avec ses instructions et ils firent donc cette prière de l’après-midi après la dernière prière du soir. Allah ne les a pas blâmés pour cela dans son livre, et l’apôtre ne leur a pas reproché cela. Mon père Ishaq ibn Yasar m’a raconté ce récit provenant de Ma’bad ibn Malik al Ansari.
L’apôtre les assiégea alors pendant vingt-cinq nuits jusqu’à ce qu’ils furent dépourvus de tout et jusqu’à ce qu’Allah ne verse la terreur dans leurs coeurs.
Entretemps, Huyayy ibn Akhtab était resté avec les Banu Qurayza dans leurs forteresses quand les Quraysh et les Ghatafan avaient fait retraite et les avaient abandonnés, pour tenir sa parole à l’égard de Kab ibn Asad; quand ils se rendirent compte que l’apôtre ne les laisserait pas avant d’avoir mis un terme à leur existence, Kab ibn Asad leur dit:
-Ô juifs, vous avez vu ce qui vous arrive; je vous offre trois propositions. Prenez celle qui vous plait:
Vous allez suivre cet homme et l’accepter comme véridique, parce que par Allah, il est devenu évident pour vous qu’il est le prophète qui a été envoyé et que c’est lui dont vous trouvez mention dans vos Ecritures; alors, vos vies, vos biens, vos femmes et enfants seront saufs.
Ils répondirent:
-Nous n’abandonnerons jamais les lois de la Torah et ne la remplacerons par rien d’autre.
Il dit alors:
-Puisque vous n’accepterez cette proposition, tuons nos propres femmes et enfants et envoyons nos hommes avec leurs sabres tirés contre Mohammed et ses compagnons, ne laissant rien à regretter derrière nous jusqu’à ce qu’Allah décide entre nous et Mohammed. Si nous périssons, nous périssons et nous ne laisserons pas d’enfants derrière nous pour nous causer de l’angoisse. Si vous sommes vainqueurs, nous pourrons avoir d’autres femmes et enfants.
Ils dirent:
-Doit-on tuer ces pauvres créatures? Qu’est ce que la vie aurait de bon s’ils sont morts?
Il dit:
-Puisque vous n’accepterez pas cette solution, (voici la troisième) ce soir, nous sommes à la veille du sabbat, et il se peut bien que Mohammed et ses compagnons se sentent hors de danger de notre part, alors descendons contre eux, et peut-être que nous pourrons prendre Mohammed et ses compagnons par surprise.
Ils dirent:
-Allons-nous profaner notre sabbat et faire ce que ceux que tu connais ont fait abant nous et ont ainsi été transformés en singes?
Il répondit:
-Pas un seul d’entre vous depuis le jour de votre naissance n’a jamais passé une nuit résolu à faire ce qu’il sait nécessaire d’être fait.
Alors ils envoyèrent quelqu’un à l’apôtre pour lui dire:
-Envoie nous Abu Lubaba ibn Abdul Mundhir, frère de ibn Amr ibn Auf (parce qu’ils étaient alliés des al-aus), pour que nous puissions le consulter.
L’apôtre leur envoya Abu Lababa et quand ils le virent, ils allèrent le rencontrer. Les femmes et les enfants y allèrent des larmes sur leurs visages et il était désolé pour eux. Ils dirent:
-Ô Abu Lubaba, penses-tu que nous devrions nous soumettre au jugement de Mohammed?
Il dit:
-Oui.
Et il mit sa main sur la gorge pour leur faire comprendre: “massacre”.
Abu Lubaba dit:
-Mon pied n’a pas bougé de place avant que je ne sache que j’avais été faux à l’égard d’Allah et de son apôtre.
Puis il les laissa, sans rejoindre l’apôtre parce qu’il se lia lui-même à un des piliers de la mosquée en disant:
-Je ne quitterai pas cet endroit avant qu’Allah ne me pardonne pour ce que j’ai fait.
Et il promit à Allah qu’il ne reviendrait jamais chez les banu Qurayza et qu’on ne le verrait jamais dans une ville dans laquelle il a trahi Allah et son apôtre.
Quand l’apôtre entendit parler de lui, comme il l’avait attendu longtemps, il dit:
-S’il était venu à moi, j’aurai demandé le pardon pour lui, mais considérant la façon dont il s’est comporté, je ne le laisserai pas partir de là où il est avant qu’Allah ne lui pardonne.
Yazid ibn Abdullah ibn Qusayt m’a dit que le pardon d’Abu Lubaba vint à l’apôtre à l’aube alors qu’il était dans la maison de Umm Salama. Elle dit:
-A l’aube, j’ai entendu l’apôtre rire et j’ai demandé: pourquoi ris-tu?
-Qu’Allah te fasse rien, m’a t-il répondu, Abu Lubaba a été pardonné.
Elle lui dit:
-Puis-je lui annoncer la bonne nouvelle?
Quand il lui dit qu’elle pouvait le faire, elle vint se tenir à la porte de sa chambre (c’est avant que le voile ne soit prescrit pour les femmes) et elle lui cria:
-Ô Abu Lubaba, réjouis-toi, parce qu’Allah t’a pardonné!
Alors les gens se précipitèrent pour le délivrer.
Il dit:
-non! Pas avant que l’apôtre ne me libère de ses propres mains!
Quand l’apôtre passa le voir, pour la prière du matin, il le libéra.
Thalaba ibn Saya, Usayd son frère, et Asad ibn Ubayd des Banu Hadl , qui n’étaient pas liés aux Banu Qurayza ou aux Banu Nadir (leur ligagne était bien au dessus de cela), acceptèrent l’islam la nuit où les Banu Qurayza se sont rendus au jugement de Mohammed.
Cette nuit, Amr ibn Suda al Qurazi sortit et approcha les gardes de l’apôtre commandés par Mohammed ibn Maslama qui le stoppa. Amr avait refusé de se joindre aux Banu Qurayza dans leur traîtise envers l’apôtre en disant:
-Je ne me conduirai jamais avec traîtrise envers Mohammed.
Quand Mohammed ibn Maslama le reconnut, il dit:
-Ô Allah, ne me prive pas de l’honneur de redresser les erreurs des nobles!
Et il le laissa poursuivre son chemin. Il alla jusqu’à la porte de la mosquée de l’apôtre d’Allah à Médine, cette nuit-là. Ensuite, il disparut et jusqu’à ce jour, personne ne sait où il est allé.
Quand l’apôtre sut cela, il déclara:
-C’est un homme qu’Allah a délivré grâce à sa foi.
Des gens prétendent qu’il était lié avec une corde pourrie aux autres Qurayza captifs quand qu’ils furent soumis au jugement de l’apôtre, et cette vieille corde a été retrouvée jetée au loin, personne ne sachant vraiment où il est allé et à ce moment-là, l’apôtre dit ces mots. Allah sait réellement ce qui s’est passé.
Le matin, ils se soumirent au jugement de l’apôtre et les al-Aus protestèrent en disant:
-Ô apôtre, ce sont nos alliés, pas les alliés des Kharadj, et tu sais comment tu as il y a peu traité les alliés de nos frères. En effet, l’apôtre avait assiégé les Banu Qaynuqa qui étaient les alliés des Kharadj et quand ils se soumirent à son jugement, Abdullah ibn Ubayy ibn Salul demanda à se charger de l’affaire et il le lui accorda.
Après le discours des Aus, l’apôtre leur dit:
-Seriez-vous satisfait, ô Aus, si l’un d’entre vous prononce le verdict contre eux?
Quand ils se mirent d’accord, il leur dit que l’homme choisi était Sad ibn Muadh. L’apôtre avait mis Sad sous une tente appartenant à une femmes des Aslam appelée Rufayda, à l’intérieur de sa mosquée. Elle servait d’infirmière pour les blessés et assistait ceux des musulmans qui avaient besoin de soins. L’apôtre avait dit aux gens que Sad, qui avait été atteint par une flèche à la bataille du fossé, devait être installé dans la tente de Rufayda avant qu’il puisse lui rendre visite.
Quand l’apôtre l’eut nommé responsable du sort des Banu Qurayza, ses gens virent le monter sur un âne sur lequel ils avaient mis un coussin de cuir, parce qu’il était un homme corpulent. Tandis qu’ils l’emmenaient vers l’apôtre, les gens lui disaient:
-Prononce-toi avec bienveillance à l’égard de tes amis, l’apôtre t’a nommé responsable justement dans ce but.
Ils insistaient et il répliqua:
-Le moment est venu pour Sad, pour la cause d’Allah, de ne pas se préoccuper de l’avis des hommes.
Quelques personnes qui étaient là revinrent au quartier des Banu Abdul Ashhal annoncer la mort des Banu Qurayza avant même que Sad ne les rencontre, parce qu’ils l’avaient entendu dire ces mots.
Sad rejoignit l’apôtre et les musulmasns et l’apôtre leur commanda de se lever pour saluer leur chef. Les muhajirs des Quraysh pensèrent qu’il ne s’adressait qu’aux ansar, alors que ceux-ci pensaient qu’il s’adressait à tous, alors tous se lèvèrent et dirent:
-Ô abu Amr, l’apôtre t’a chargé du cas de tes alliés pour que tu prononces à jugement à leur sujet.
Sad demanda:
-Pouvez-vous jurer par Allah que vous accepterez le jugement que je rendrai les concernant?
Ils dirent oui, et il ajouta, en regardant dans la direction de l’apôtre, mais sans le mentionner par respect:
-Est-ce aussi valable pour celui qui est là?
L’apôtre répondit oui.
Sad déclara alors:
-Je prononce donc le jugement selon lequel les hommes seront tués, leurs biens partagés, leurs femmes et enfants capturés.
Asim ibn Omar ibn Qatada m’a dit, d’après nAbdul Rahman ibn Amr ibn Sad ibn Muadh (...) que l’apôtre a dit:
-Tu as donné le jugement d’Allah au dessus des sept cieux.
Puis ils se rendirent, et l’apôtre les enferma à Médine dans le domaine d’al Harith, une femmes des Banu al Najjar. L’apôtre alla au marché de Médine (là où se trouve le marché actuel) et fit creuser des tranchées. Il les envoya chercher et trancha leurs têtes dans les tranchées où ils avaient été amenés par paquets. Parmi eux se trouvait l’ennemi d’Allah Huyayy ibn Akhtab et Kab ibn Asad, leur chef. Il y en avait 600 ou 700 en tout, bien que certains avancent le chiffre de 800 ou 900.
Tandis qu’ils étaient sortis par paquets et emmenés vers l’apôtre, ils demandaient à Kab ce qu’il pensait qu’il allait leur arriver. Il répliqua:
-Ne comprendrez-vous jamais? Ne voyez-vous pas que celui qui les appelle ne cesse pas et que ceux qui sont emportés ne reviennent jamais? Par Allah, c’est la mort! Tout cela continua jusqu’à ce que l’apôtre y mit fin.
Huyayy fut emmené portant une robe fleurie dans laquelle il avait fait des trous de la taille d’un doigt un peu partout pour qu’elle ne lui soit pas prise comme butin, et ses mains tenues à son cou par une corde. Quand il vit l’apôtre, il lui dit:
-Par Allah, je ne me blâme pas de m’être opposé à toi, mais celui qui maudit Allah doit être maudit.
Il alla vers ses hommes et dit:
-L’ordre d’Allah est juste. Un livre, un décret et un massacre ont été écrits contre les fils d’Israël. Il s’assit et sa tête fut tranchée.
Jabal ibn Jawwal al Thalabi a dit:
Ibn Akhtab ne se reprochait rien,
mais celui qui maudit Allah sera maudit.
Il combattit jusqu’à sa punition
et lutta à l’extrême à la poursuite de la gloire.
Mohammed ibn Jafar ibn al Zubaye m’a dit d’après Urwa ibn al Zubayr que Aïsha a dit:
-Seule une femme fut tuée. Elle était avec moi, et riait énormément tandis que l’apôtre tuait les hommes sur le marché. Soudain, une voix appela son nom. J’ai crié:
-Par le ciel! Que se passe t-il?
-Je vais être tuée, répondit-elle.
-pourquoi?
-Pour quelque chose que j’ai fait.
Elle fut emmenée et décapitée.
Aïsha disait:
-Je n’oublierai jamais ma surprise face à son bon moral et son rire puissant, alors qu’elle savait qu’elle serait tuée.
Ibn Shihab al Zuhri m’a dit que Thabit ibn Qays ibn al Shammas était allé vers al Zabir ibn Bata al Qurazi qui était Abu Abdul Rahman. Al Zabir avait épargné Thabit avant l’islam. Un des fils d’al Zabir m’a dit qu’il l’avait épargné le jour de la bataille de Buath, et qu’après l’avoir capturé et avoir coupé ses nattes, il l’avait laissé partir. Thabit vint vers lui (il était alors un vieil homme) et demanda s’il le connaisait, ce à quoi il répondit:
-Un homme comme moi reconnaîtrait-il un homme comme toi?
-Je voudrais te rendre un bienfait que tu m’as octroyé autrefois.
-Le noble rend au noble.
Thabit se rendit auprès de l’apôtre et lui dit que al Zabir avait épargné sa vie autrefois et qu’il voulait le lui rendre ce bienfait, alors l’apôtre dit que sa vie serait épargnée.
Il revint lui annoncer que l’apôtre avait épargné sa vie, et celui-ci déclara:
-Que peut faire de sa vie un vieil homme sans famille et sans enfants?
Thabit retourna vers l’apôtre, qui promit de lui rendre femme et enfants. Quand il le sut, il dit:
-comment un foyer peut vivre dans le Hedjaz sans biens?
Thabit s’assura que l’apôtre avait promis que ses biens lui seraient rendus et revint lui dire. Il lui répondit:
-Ô Thabit, qu’est devenu celui dont le visage était comme un miroir de Chine dans lequel les vierges de la tribu voulaient se voir, Kab ibn Asad?
-Tué.
-Et le prince du désert et de la steppe, Huyayy ibn Akhtab?
-Tué.
-Et celui de notre avant-garde dans l’attaque et de l’arrière-garde dans la fuite, Azzal ibn Samawal?
-Tué.
-Et celui de nos deux assemblées? en voulant parler de Ibn Kab ibn Qurayza et Ibn Amr ibn Qurayza.
-Tués.
-Alors je te demande, Thabit, par le service que tu me dois, de me faire rejoindre ceux de mon peuple, parce que maintenant la vie n’apporte plus de joie puisqu’ils sont morts et je ne veux plus supporter de vivre encore un instant de plus sans rencontrer ceux que j’aimais.
Alors Thabit se leva et lui trancha la tête.
Quand Abu Bakr entendit ces paroles “rencontrer ceux que j’aimais”, il ajouta:
-Oui, par Allah, il les retrouvera en enfer pour toute l’éternité.
L’apôtre a donc ordonné que tous les adultes parmi eux soient tués.
Shuba ib al Hajjaj m’a dit d’après Abdul Malik ibn Umayr d’après Atiya al Qurazi: l’apôtre a ordonné que chaque adulte des Banu Qurayza soit tué. J’étais un adolescent et ils ont estimé que je n’étais pas adulte et alors ils m’ont laissé partir.
Ayyub ibn Abduul Rahman ibn Abdullah ibn Abu Sasa, frère de Ibn Adiy ibn al Najjar m’a dit que Salma bint Qays, mère d’al Mundhir soeur de Salit ibn Qays -elle était d’une des tantes maternelles de l’apôtre qui a prié avec lui à la fois vers Jérusalem et vers la Mecque et elle a juré l’allégeance des femmes envers lui- lui a demandé d’épargner Rifaa ibn Samawal al Qurazi qui était adulte et avait trouvé refuge chez elle, et qui les connaissait bien. Elle disait qu’il avait affirmé qu’il prierait et mangerait de la viande de chameau. Alors il le lui donna et elle sauva sa vie.
Ensuite, l’apôtre partagea les biens,femmes et enfants des Banu Qurayza parmi les musulmans, et il fit savoir pour ce jour le pourcentage des parts dont il préleva pour lui le cinquième. Un cavalier reçut trois parts, deux pour le cheval, un pour le cavalier. Un homme sans cheval recevait une part. Le jour des Banu Qurayza, il y avait 36 chevaux. Ce fut le premier butin pour lequel des parts furent prévues et que le cinquième fut prélevé. Cela devint la règle pour les raids, d’après ce précédent, et selon la division des parts par l’apôtre.
L’apôtre envoya Sad ibn Zayd al Ansari frère de Ibn Abdul Ashhal avec quelques femmes captives des Banu Qurayza vers le Najd et il les vendit contre des chevaux et des armes.
L’apôtre choisit une des femmes pour lui-même, Rayhana bint Amr ibn Khunafa, une des femmes des Banu Amr ibn Qurayza, et elle resta avec lui jusqu’à ce qu’elle meurt, sous sa domination. L’apôtre lui proposa le mariage et de mettre un voile sur elle, mais elle dit:
-Non, laisse-moi en ton pouvoir, parce que cela sera plus simple pour toi et pour moi.
Alors, il la laissa dans cette situation.
Elle avait montré de la répugnance envers l’islam quand elle avait été capturée et restait attachée au judaïsme. L’apôtre la mit donc de côté et ressentait de la peine.
Il était avec ses compagnons quand il entendit un son de sandales derrière lui et il dit:
-C’est Thalaba ibn Saya qui vient me donner la bonne nouvelle de la conversion de Rayhana à l’islam, et il alla vérifier le fait. Cela lui procura du plaisir.
Allah a révélé à propos du Fossé et des Banu Qurayza le récit qui se trouve dans la sourate des confédérés dans laquelle il mentionne leur procès et sa bienveillance envers eux-mêmes, et son aide quand il écarta d’eux ce que l’un des traîtres avait dit qu’il avait fait: “Ô vous qui croyez, rappelez-vous de la faveur d’Allah envers vous quand les armées sont venues contre vous, et que nous avons envoyé contre eux un vent et des armées que vous ne pouvez pas voir, et Allah est clairvoyant de ce que vous faites.”
Les armées étaient celles de Quraysh, et des Ghatafan, et des Banu Qurayza. Les armées qu’Allah a envoyées étaient celles des anges. Allah a dit: Quand ils viennent vers vous au dessus de vous et en dessous de vous, et que les yeux s’égarent et que les coeurs montent à la gorge et que nous pensez des choses vaines à propos d’Allah.
Ceux qui sont venus à vous par dessus étaient les Banu Qurayza: ceux d’en dessous étaient les Quraysh et les Ghatafan. Il y a eu des croyants surpris et secoués par un puissant choc. Et ceux qui étaient hypocrites et ceux dont les coeurs ont une maladie disaient: ce qu’Allah et l’apôtre ont promis n’est rien moins qu’un mensonge. Ils se référaient à des paroles de Muattib ibn Qushayr.
(...)
Quand l’affaire des Banu Qurayza fut terminée, la blessure de Sad se rouvrit et il mourut en martyr.
Muadh ibn Rifaa al Zuraqi m’ a dit: quelqu’un que vous aimez dans mon peuple m’a dit que Gabriel est apparu à l’apôtre quand Sad a été emporté, au milieu de la nuit, portant un turban brodé, et qui dit:
-Ô Mohammed, qui est cet homme mort pour qui les portes du ciel ont été ouvertes et vers qui le trône trembla?
L’apôtre se leva vite traînant ses vêtements, en allant voir Sad, et il le trouva mort.
Abdullah ibn Abu Bakr m’a dit d’après Amra bint Abdul Rahman: alors qu’Aïsha était retournée à la Mecque avec Usayd ibn Hudayr il apprit la mort de sa femme, et montra une grande tristesse. Aïsha dit: qu’Allah te pardonne, ô Abu Yahya, vas tu te lamenter pour une femme alors que tu as perdu le fils de ton oncle, celui pour qui le trône trembla.
Une personne que je soupçonne pas de mentir m’a dit d’après al Hassan al Basri: Sad était un gros homme mais quand les gens l’ont porté, ils ont trouvé qu’il était très léger. Certains des hypocrites ont aussi dit: il était un gros homme et nous n’avons jamais porté un cercueil plus léger. Quand l’apôtre entendit cela, il répondit:
-Il aurait pu avoir d’autres porteurs. Par celui qui tient ma vie dans sa main, les anges se sont réjouis en recevant l’esprit de Sad et le trône trembla.
Muadh ibn Rifaa m’a dit d’après Mahmud ibn Abdul Rahman ibn Amr (...): quand sad a été enterré, nous étions avec l’apôtre, il dit subhanallah et nous l’avons dit avec lui. Il dit ensuite Allah akbar et les hommes l’ont dit aussi. Quand nous avons demandé pourquoi il avait dit cela, il répondit:
-La tombe est scellée sur ce bon homme jusqu’à ce qu’Allah l’en fasse sortir.
De Sad un des ansar a dit:
-Nous n’avons jamais entendu dire que le trône d’Allah a tremblé pour un autre homme que Sad.
Sa mère dit, alors que son cercueil était emporté,et qu’elle pleurait:
-Hélas, Umm Sad pour Sad, le brave et fier, chef glorieux, chevalier toujours prêt, montant sur la brêche, tranchant les têtes.
L’apôtre a dit:
-Chaque pleureuse ment sauf celle qui pleure Sad ibn Muadh.
(...)
Le jour des Qurayza furent martyrisés parmi les musulmans des Banu al Harith ibn al Kharadj: Khallad ibn Suwayd (...). Une meule fut jetée contre lui et lui infligea une blessure fatale. On prétend que l’apôtre a dit:
-Il recevra la récompense de deux martyrs.
Abu Sinan (...) mourut quand l’apôtre d’Allah assiégeait les Banu Qurayza et il fut enterré au cimetière des Banu Qurayza, celui qui est en activité de nos jours. Ils enterraient ceux qui mouraient dans l’islam.

(Ibn Hisham, Sîra 684-700)

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Dernière modification par lkm le sam. 17 juin 2006 10:30, modifié 3 fois.


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jacqueline
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Message non lu par jacqueline »

Salut lkm,

Tu devrais changer le mot alternative dans "trois alternatives" par : issue, possibilité, solution....
car une alternative comporte 2 options ce qui ferait 6 propositions en fait.

Cette bataille est choquante et je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec la récente tuerie des grottes de Jijel quand je lis la deuxième proposition de gabriel :
-Puisque vous n’accepterez cette proposition, tuons nos propres femmes et enfants et envoyons nos hommes avec leurs sabres tirés contre Mohammed et ses compagnons, ne laissant rien à regretter derrière nous jusqu’à ce qu’Allah décide entre nous et Mohammed. Si nous périssons, nous périssons et nous ne laisserons pas d’enfants derrière nous pour nous causer de l’angoisse. Si vous sommes vainqueurs, nous pourrons avoir d’autres femmes et enfants.
Ils dirent:
-Doit-on tuer ces pauvres créatures? Qu’est ce que la vie aurait de bon s’ils sont morts?
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lkm
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Message non lu par lkm »

salut jacqueline
merci beaucoup :D
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Georges
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Message non lu par Georges »

En matière de racisme les Arabes n'ont de leçons à reçevoir de personne.

Regardez l'Algérie pratiquement vidée de sa population juive et chrétienne depuis1962.

Regardez l'Egypte où les coptes sont méprisés traités comme des chiens par des musulmans arrogants.

Il ne se passe pas une semaine où il n ya des pogroms de coptes.

Regardez le Maroc où il ne fait pas bon d'avoir la peau noire.

Traités d'esclaves ,de Zinj, de cacahuètes et à l'occasion certains n'hésitent pas à leur cracher dessus.

Tout cela parce que le prophète pédophile a dit aux musulmans
"Vous formez la meilleure communauté crée parmi les hommes"
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moez
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salem karim,

merci pour ce texte ....
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yacoub
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Message non lu par yacoub »

Mais le pays le plus raciste de la planète est sans contestation possible l'Arabie Saoudite où les emmigrés même musulmans sont traités comme des chiens, où on pratique l'apartheid sexuel où alors qu'en France il y a partout des lieux de prière pour les musulmans que ce soit à l'usine ou à l'Université il n'existe rien de tel en Arabie Saoudite.

Ils ont une police religieuse qui ferme d'autorité les magasins quand c'est l'heure de la prière et bastonne tous les récalcitrants qui ne veulent pas s'incliner devant Allah et son charlatan.

Etre athée ou changer de religion dans ce pays relève de l'héroisme ou du suicide.

Les femmes telles les afghanes sont envelopées dans des abayas qui ne montrent rien de leur corps.
Elles ne sont pas autoriser à conduire des voitures et ne peuvent voyager sans un moharam.

Beaucoup de saoudiennes se suicident.

L'Arabie Saoudite a toujours soutenu le terrorisme pourvu qu'il soit musulman.

C'est vrai pour l'Algérie où le FIS a bénéficié de leurs largesses comme pour l'Afghanistan.

Malgré ces faits connus du monde entier aucune résolution de l'ONU n'a stigmatisé ce pays.

Pétrole... Pétrole... Vous avez dit Pétrole
.
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Message non lu par lkm »

Salut Georges
Je suis arabe mais je ne suis pas musulman donc j’ai bien aimé que tu dise que les musulmans orthodoxes n'ont pas de leçons à recevoir de personne en matière de racisme… le problème c’est les musulmans et non pas les arabes puisqu’ on trouve des arabes athées et chrétiens ….non rien avoir avec les arabes musulmans
Merci
lkm
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Georges
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Message non lu par Georges »

Salut Karim

Ok je rectifie les musulmans convaincus fanatisés sont racistes et intolérants.

Les wahabites tout en interdisant tout prosélytisme non musulman chez eux propagent partout que ce soit en Afrique en Europe aux Etats-Unis ou au Canada l'intolérance et la haine.
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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lkm
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Message non lu par lkm »

Salut Georges
Je comprends très bien que quand tu dis « arabe » tu ne désignes pas le peuple arabe, mais cela blesse les arabes non musulmans orthodoxe, c’est pour cela que je t’ai fait cette remarque et merci de ne pas l’avoir mal prit, de mon coté dire musulman orthodoxe suffit pour cibler une mentalité raciste et intolérante
Merci
lkm
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