Trouvé sur le web
http://facealislam.free.fr/excision.html
L'excision, pratique rejetée par l'Islam?
Souvent, nous pouvons lire au sujet de l'excision, que cela n'a rien à faire avec l'Islam, que jamais l'Islam n'autorise une telle pratique. Ces propos sont trouvés aussi bien sur des sites islamiques que non islamiques.
http://www.infoislam.ca/reponses/femmes/excision.htm
En cet article, nous voulons clarifier ce point, et montrer que l'excision (pratique barbare) est réellement autorisée par l'Islam, nous donnerons les évidences de la tradition islamique, de même que l'avis d'érudits musulmans de diverses époques.
Les quelques traditions qui font sujet à l'excision, sur lesquelles se fondent les musulmans pour pratiquer l'excision sont les suivantes:
Le Prophète a dit: "La circoncision est une sunna pour les hommes et l’excision est un honneur pour les femmes" Rapporté par Ahmad
Cette première tradition nous indique que selon l'Islam, l'excision serait un honneur pour la femme, une deuxième raison pour laquelle l'excision est encouragée par l'Islam, est que celle-ci serait plus agréable pour le mari, à condition que l'excision soit pratiquée modérément:
Umm Atiyyah al-Ansariyyah rapporte:
Une femme avait l'habitude d'exécuter la circoncision à Médine. Le Prophète (paix soit sur lui) dit a elle: 'N’exagérez pas car ceci est plus favorable pour la femme et plus agréable pour le mari" Enregistré par Abu Dawood.
Dans le hadith qui suit, la circoncision de la femme est citée comme étant une pratique tout à fait normale:
Abu Musa rapporte:
... Le Messager a dit: Lorsque les deux parties circoncises se rencontrent, alors le bain est devenu obligatoire, même s'il n'y a pas eu éjaculation." Sahih Muslim Livre 003, Numéro 0684
Ces quelques exemples de tradition au sujet de l'excision, démontrent clairement que l'excision est effectivement une pratique tolérée par l'Islam, et nullement proscrite.
Désormais, tournons-nous vers ce qu'enseigne des érudits de l'Islam:
Traduction:
La circoncision est OBLIGATOIRE (pour chaque mâle et FEMELLE) en découpant le morceau de peau qui est sur le glan du pénis du mâle, mais la circoncision de la femelle est en coupant le clitoris (ceci s'appelle Hufaad). Le Manuel Classique de la Loi Sacrée Islamique ‘Umdat al-Salik par Ahmad ibn Naqib al-Misri (m. 769/1368)
Ci dessus, nous avons le témoignage d'un érudit musulman du 14ième siècle, qui affirme que l'excision est bel et bien tolérée par l'Islam, jusqu'à déclarer que l'excision est une obligation.
Voyons l'avis d'érudits musulmans d'aujourd'hui:
Question :
Question : Est-ce que l’excision est une sunna ou une mauvaise coutume . J’ai lu dans une revue que l’excision était, sous quelque forme qu’elle fût pratiquée, une mauvaise coutume nuisible du point de vue médical et susceptible parfois d’entraîner la stérilité. Est-ce vrai ?
Réponse :
Louange à Allah
L’excision est une SUNNA* et NON une mauvaise pratique et ELLE NE COMPORTE AUCUNE NUISANCE, si elle est pratiquée correctement. Mais, si sa pratique implique un excès, elle peut être préjudiciable.
Avis de la Commission Permanente, 5/120. (
www.islam-qa.com)
http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... n=3&ln=fre
*Sunna, c'est à dire que l'excision est une pratique RECOMMANDEE bien que non forcément obligatoire.
Cet avis de la Commission Permanente, indique de manière explicite que l'excision est recommandée par l'Islam, est n'est nullement interdit.
Le deuxième avis suivant, confirme cette vue sur l'excision:
Question : Si un homme ou une femme se convertit à l’Islam avant ou après la trentaine, doivent-ils subir circoncision et excision ? Est-ce qu’un non-circoncis peut servir d’imam ?
Réponse:
La circoncision et l’EXCISION sont NORMALES (DU POINT DE VUE ISLAMIQUE) aussi bien pour l’homme que pour la femme. Si on les néglige jusqu’à un âge avancé, cela n’entraîne rien. Quant à l’imamat du non-circoncis, il est valide
Avis de la Commission Permanente, 5/117. (
www.islam-qa.com)
http://63.175.194.25/index.php?ln=fre&d ... 2140&dgn=4
L'article qui suit, même s'il est plus retenu par rapport à l'excision, reconnaît que Mohammed a toléré cette pratique:
[...]
2) Dans certaines régions du monde, une certaine forme de circoncision féminine était pratiquée, et c'était le cas en Arabie à l'époque du Prophète (sur lui la paix). Le Prophète a dit que cela devait rester dans le cadre de la forme a et ne pas prendre la forme b (ne parlons pas de la forme c ou d). Il a dit ainsi à une femme de Médine : "N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par Al-Albânî).
[...]
Une "forme de circoncision" pour les femmes était pratiquée chez certains Arabes avant la venue de l'islam, et le Prophète y a apporté comme restriction le fait que ne soit pas enlevé le clitoris. L'objectif est que la femme ne soit pas privée de ce qui lui revient de droit au moment des relations intimes avec son mari.
http://www.maison-islam.com/article.php?sid=122
Ceci confirme ce qui a été vu, bien qu'il apporte une restriction sur l'excision (à savoir que l'ablation ne soit pas totale), Mohammed tolère cette pratique.
Ces différents rapports démontrent que l'excision est réellement tolérée par l'Islam, et non interdit comme l'affirme plusieurs sites musulmans.
Ainsi même en prenant la vue la "moins grave" et en acceptant que l'excision n'est pas une pratique obligatoire selon l'Islam, mais est une pratique sunna ou tolérée, nous nous demandons comment Mohammed qui serait le dernier prophète, et qui a par ce fait donné le dernier message de Dieu, pourrait recommander ou tolérer une pratique si abominable, et lourde de conséquence aussi bien sur le plan physique que psychique de la femme:
La plupart des fillettes excisées sont marquées à vie dans leur chair et dans leur esprit. Nombreuses sont les victimes qui ne savent pas que leurs problèmes physiques et psychiques sont directement liés à l'excision. Elles ne peuvent oublier le traumatisme et la douleur. Beaucoup de petites filles décèdent des suites du choc, de la douleur insoutenable ou d'une hémorragie.
Nombre d'entre elles souffrent toute leur vie de douleurs chroniques, d'infections internes, de stérilité ou de dysfonctionnements rénaux. Chez les femmes ayant subi une infibulation, l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel ne se font que difficilement. Lors des accouchements, l'excision est à l'origine de graves complications, qui coûtent fréquemment la vie à la mère ou à l'enfant. Les rapports sexuels sont pour beaucoup de femmes - pour les hommes aussi d'ailleurs - une véritable torture.
http://www.droitsenfant.com/excision.htm
Peut t'on réellement croire qu'un dernier prophète serait venu et aurait recommandé ou du moins autorisé l'excision, une pratique si triste de conséquence ?
Le problème se complique, lorsque nous apprenons que Mohammed, n'a pas hésité à interdire l'épilation des sourcils:
[...]
Quant à épiler les sourcils, c'est haraam et c'est un péché important, parce que le prophète (la paix et les bénédictions d'Allaah soient sur lui) a maudit ceux qui le font.
http://63.175.194.25/index.php?ln=eng&d ... 9037&dgn=3
Ainsi, Mohamed voit du mal à s'épiler les sourcils, jusqu'à maudire les personnes qui le font, mais n'a pas de mal à tolérer l'excision.
Remarque:
Certains pour prétendre que l'excision n'est pas autorisée par l'Islam, argue du fait que l'excision existait bien avant, et que par conséquent cette pratique ne peut faire partie de l'Islam.
C'est un argument non réfléchi et non pertinent, puisque ce n'est pas parce qu'une pratique existait avant l'Islam que du coup, l'Islam n'a pas toléré cette pratique. Pour exemple et preuve, 4 des 5 piliers de l'Islam, à savoir l'aumône, la prière, le jeune et le pèlerinage étaient pratiqués par les polythéistes de la Mecque, ceci des siècles avant la naissance de Mohammed. Est-ce que ceci signifie que l'aumône, la prière, le jeune et le pèlerinage ne font pas partie de l'Islam? Evidement que non, et il en est de la même manière au sujet de l'excision, ce n'est pas parce que c'est une pratique qui précède l'Islam, que l'Islam n'a pas inclus cette pratique. Ce qui a été vu précédemment en fournit l'évidence.