Page wiki: age Aicha.

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Originaire de la Tribu des Kinana, Aïcha était née environ 9 années avant l'Hégire, alors que la Révélation avait débuté depuis environ 3 ans. Elle était la fille d'Abû Bakr, ami fidèle et Compagnon le plus proche du Prophète qu'on appelait «As-Siddîq » (le véridique). C'est en compagnie de celui-ci que le Prophète accomplit l'Hégire vers Médine. Abu Bakr était marchand de vêtements à la Mecque.

La mère de Aïcha, Um Rummân, était la fille de Umayr ibn Amr. Elle fut - avec son époux - parmi les premiers musulmans dès la première année de la Révélation et connut toutes les persécutions menées contre les fidèles de la nouvelle religion. Elle fut très active aux côtés de son époux et le Prophète lui annonça qu'elle aurait une place aux Paradis. Elle mourut avant la disparition de l'Envoyé d'Allah et ce fut lui qui la déposa dans sa tombe. Aïcha nous a rapporté : « Je n'ai pas connu mon père et ma mère autrement que pratiquant la religion musulmane. »

Outre son frère 'Abdallah, Aïcha avait une demi-sœur, Asmâ, fille d'Abû Bakr.

En ce qui concerne le mariage du Prophète avec Aïcha , on nous rapporte que l'Envoyé d'Allah vit en rêve l'Ange Gabriel lui présenter un morceau d'étoffe dans lequel quelque chose était enveloppé.

Le Prophète lui demanda : « Qu’est-ce ? » et l'Ange Gabriel lui répondit : « Ta femme ! » En soulevant un coin de l'étoffe, il découvrit la jeune Aïcha. Ce message lui parvint comme un ordre divin. Il se rendit donc chez son ami Abu Bakr pour lui demander la main de sa fille, que ce dernier lui accorda avec joie. On situe cet événement aux alentours de l'an 3 avant l'Hégire (620 ap. J. C.).

Aïcha avait déjà été demandée en mariage par une famille de polythéistes, mais ceux-ci se mirent à craindre qu'en mariant leur fils avec Aïcha , il n'embrasse également la nouvelle religion et abandonne leurs traditions. Ils furent donc extrêmement contents lorsqu'une opportunité leur permit de renoncer à cette union. [...]

Le jour où elle entra dans la Maison du Prophète , les choses se déroulèrent avec la plus grande simplicité, le repas de noces également. Ce jour-là, il n'y avait dans la maison qu'un bol de lait. L'Envoyé d'Allah en but une gorgée, donna le bol à Aïcha qui en but également une gorgée, ainsi que les quelques autres personnes présentes. On était au mois de Shawwâl.

Aïcha fut installée dans son appartement dont l'unique porte donnait sur la mosquée et fermait par un simple rideau. Le mobilier consistait en un matelas, un oreiller de fibres de dattiers, un tapis, deux jarres, l'une pour les dattes, l'autre pour la farine, ainsi qu'une cruche pour l'eau et un bol. Il y avait aussi une lampe à huile, qui, faute d'huile, ne fonctionnait pas souvent. Nous avons vu que le mobilier de chacune pouvait être différent en raison de ce qu'elles avaient apporté avec elles ou reçu en cadeau de leurs familles.

C'est la seule femme vierge que le Prophète épousa, toutes les autres Épouses avaient été déjà mariées et étaient devenues veuves. On nous rapporte que Aïcha était jolie. Dinet écrit qu'elle était gracieuse, très spirituelle et instruite. Plus tard, Aïcha devait dire que parmi les Épouses, certaines étaient plus belles, en particulier Zaynab, Juwayriya et Safiya (Qu'Allah soit satisfait d'elles).

Nous savons que Aïcha fut, après Khadîja , l'Épouse préférée du Prophète . Mais elle n'était pas la « préférée » pour sa seule beauté, ni sa jeunesse, mais plutôt pour son intelligence et la vivacité de son esprit. Aïcha a été choisie par "destin d'Allah" ; Allah est Le plus Savant ! Sa jeunesse était précisément un atout majeur pour la mission qu'elle allait devoir remplir tout au long de sa vie, comme nous le verrons plus loin.

On nous rapporte qu'un Compagnon posa la question au Prophète : « Qui aimez-vous le plus ? » - « Aïcha, répondit-il » - « Pour les hommes, précisa-t-il. » - « Le père de Aïcha ! » - « Et après lui ? » - « 'Umar ibn Al-Khattâb. » Puis, il énuméra d'autres personnages.» [Rapporté par Bukhârî]


II avait besoin d'une femme jeune, intelligente et enthousiaste, capable d'assimiler et d'interpréter les lois de l'islam auprès des femmes. Or, dès sa plus petite enfance, elle voyait le Prophète pratiquement chaque jour, lorsqu'il rendait visite à son ami Abu Bakr, dans sa maison, lui transmettant, au fur et à mesure, les versets du Coran qui lui étaient révélés par l'Ange Gabriel. Ils évoquaient également ensemble les différents événements concernant la Communauté des musulmans. Elle était vive et intelligente, nous l'avons dit, et elle apprit donc, dès son jeune âge, de la bouche même du Prophète , au fur et à mesure de la Révélation et des événements, tant avant qu'après son mariage, tout ce qu'elle devait savoir pour la mission d'enseignante qui allait lui incomber tout au long de sa vie.

Elle avait les qualités requises et, en raison de sa jeunesse qui la rendait assez perméable, elle était davantage susceptible de recevoir et de retenir, pour ensuite retransmettre les enseignements de l'islam. Elle était encore jeune au moment de l'Hégire. Cependant, chacun était unanime à dire que nul ne pouvait mieux raconter tous les détails de l'Émigration, même plusieurs années après. Toute jeune fille qu'elle était alors, elle participa avec sa sœur Asmâ aux préparatifs secrets destinés au voyage du Prophète et de son père Abu Bakr. Plus tard, lorsqu'elle fut entrée dans la Maison de l'Envoyé de Dieu, son éducation se poursuivit.

Dès qu'il rentrait, elle lui posait des questions. Lorsqu'il parlait aux gens dans la mosquée, elle se tenait auprès de la porte de son appartement, écoutant ce qu'il disait afin de profiter de son enseignement. C'est notamment par le fait de toutes les questions qu'elle posait à l'Envoyé d'Allah que nous sont parvenus bon nombre d'enseignements et de traditions.

Il nous a été rapporté que son savoir était égal à celui de tous les Compagnons et des Mères des Croyants réunis. Cela est facile à expliquer : elle était presque toujours présente lors des entretiens que le Prophète avait avec les Compagnons lorsqu'il leur transmettait la signification du message divin. Elle le voyait vivre au quotidien et rien de ce qu'il disait ou faisait ne lui échappait.

Ibn Abu Hurayra nous rapporte que :

« Aïcha, épouse du Prophète, n'entendait jamais une chose qu'elle ne comprenait pas, sans revenir à la charge auprès de lui, jusqu'à ce qu'elle l'eût bien saisie. » [Rapporté par Bukhârî]

Elle est reconnue pour avoir été l'une des plus grandes juristes de son époque. Elle avait, en outre, un goût développé pour les lettres et se distingua dans la poésie. Nous devons à l'insatiable curiosité de Aïcha , des enseignements sur les sujets les plus divers. En voici quelques exemples :

- A la suite de la question sur le jihâd : « Ne pourrions-nous pas la faire ? » « Non, lui répondit le Prophète, le jihâd la plus méritoire pour vous les femmes, c'est un pèlerinage pieusement accompli » [Rapporté par Bukhârî] Ou selon une autre version : « Votre jihâd, c’est le pèlerinage ! »

- Le consentement obligatoire de la future épouse à son mariage. « La vierge a honte » avait fait remarquer Aïcha . Le Prophète avait alors précisé : « Son consentement vaut par son silence. » [Rapporté par Bukhârî]

Nous verrons que de nombreux événements furent générateurs d'enseignements importants à la fois pour les femmes et pour l'ensemble des musulmans.

Aïcha connaissait la généalogie et l'histoire de toutes les tribus de l'Arabie préislamique, ce qui était très important pour la « stratégie » que le Prophète dut mettre en place, afin que la Communauté puisse nouer des alliances avec les unes et les autres. Et nous constaterons que plusieurs des mariages du Prophète participèrent à ces rapprochements.

Aïcha passe encore pour avoir eu de bonnes connaissances en médecine. Il semble qu'elle ait acquis ce savoir en particulier lors de la maladie du Prophète , alors que de nombreuses délégations se sont succédé à son chevet, en provenance de toutes les régions de l'Arabie, pour tenter de le délivrer de son mal, en lui prescrivant des médicaments que Aisha se chargeait elle-même de préparer.

On nous rapporte aussi à son sujet qu'elle participa, avec certaines des Épouses et d'autres femmes parmi les premières musulmanes, à plusieurs des campagnes militaires qui eurent lieu, notamment à Uhud, à la Guerre du Fossé, où les femmes apportèrent leur participation active en soignant les blessés et donnant à boire aux combattants. Le hadîth rapporté par Anas en témoigne :

« Je vis Aïcha et Um Salama, les vêtements retroussés au point que je pouvais apercevoir le bas de leurs jambes, bondir avec les outres sur le dos et les vider dans la bouche de la troupe. Ensuite, elles venaient remplir leurs outres et retournaient à nouveau les vider dans la bouche de la troupe. » [Rapporté par Bukhârî]

Nous savons qu'il y eut des femmes musulmanes à toutes les campagnes militaires, sauf la première, à Badr. [...]

On signale que du vivant de l'Envoyé d'Allah , on comptait déjà 20 femmes juristes parmi les Compagnons. C'est dire l'importance du savoir pour tous les musulmans, y compris les femmes.

« La recherche du savoir est une obligation pour chaque musulman. »
[Rapporté par Bukhârî et Ibn Mâja]

Mais revenons à Aïcha pour dire que nous lui sommes redevables d'un grand nombre de ahadith (environ 2.200). À ce propos, le Prophète a dit : « Aïcha est la moitié de la religion ».

Le rôle de Aïcha au sein de la famille du Prophète fut des plus important. Aïcha fut, nous l'avons déjà dit, après Khadîja , l'Épouse préférée du Prophète. Anas ibn Malik a rapporté que le Prophète a dit : « La supériorité de Aïcha sur les autres musulmanes est comme celle du tsarîd sur les autres mets. » II s'agissait du plat que préférait le Prophète.

De nombreux événements ont marqué la vie conjugale du Prophète.

Aïcha était assez spontanée... ce qui provoquait parfois quelques incidents ; mais ceux-ci furent autant d'enseignements donnés aux musulmans, soit que la révélation d'un verset, soit qu'une parole ou un acte du Prophète soient parvenus aux musulmans avec, pour objectif essentiel, de les instruire dans leur religion en leur montrant la solution en fonction des circonstances. Nous relaterons ci-après ceux des événements qui semblent les plus marquants du point de vue des bienfaits apportés à la Communauté, événement liés à la présence de Aisha dans la maison de l'Envoyé d'Allah .


1 - L'affaire de la calomnie

L'affaire se situe en l'an 5 de l'Hégire. Aïcha doit avoir autour de 14 ou 15 ans. Cet incident eut un caractère plus grave que tous ceux qui émaillèrent la vie de Aïcha. Il survint après la révélation concernant le port du voile. Lorsque l'une des Épouses voyageait avec le Prophète , on descendait son palanquin de son chameau au moment des haltes. Ainsi, lorsqu'elle avait besoin de s'isoler un moment, elle le faisait de façon discrète, en s'éloignant du camp.

Il arriva donc, lors d'une halte, au retour de la campagne victorieuse menée contre la tribu des Banul Mustaliq, tandis que Aisha avait quitté son palanquin, que le Prophète donna le signal du départ et le palanquin de celle-ci fut remit sur le chameau. Compte tenu de sa légèreté, personne ne s'aperçut qu'elle n'était pas à l'intérieur, et la caravane reprit la route sans elle. Lorsqu'elle revint au camp, elle ne trouva plus personne ; sans s'affoler, convaincue qu'on s'apercevrait rapidement de son absence et qu'on reviendrait la chercher, elle demeura sur place et s'endormit.

Au petit matin, c'est un membre de la caravane, Safwân (dont la mère était la tante maternelle d'Abû Bakr), qui la trouva ainsi endormie. Il avait marché toute la nuit (il était chargé d'assurer l'arrière-garde afin de récupérer les retardataires ou encore les objets perdus). Il l'appela, puis la reconnaissant, la fit monter sur son chameau et la ramena en tenant l'animal par la bride, à marche forcée, pour rejoindre la caravane au moment où celle-ci faisait une nouvelle halte.

Cet incident - qui se situe après la révélation sur le voile - n'aurait pas eu d'autres suites si la jalousie n'avait habité le cœur de quelques personnes, les unes à l'égard de Aïcha , les autres à l'égard de Safwân. Le voyage se termina sans que rien ne survienne. Arrivée à Médine, Aisha tomba malade pendant un mois. Elle n'imaginait pas qu'elle et Safwân étaient l'objet d'une telle « affaire ».

Le Prophète venait d'épouser Juwayriya , fille du chef de la tribu des Banul Mustaliq et ne se doutait pas non plus de ce qui se tramait. C'est pourtant à ce moment que débuta la calomnie contre Aïcha et Safwân. Ce que le Prophète finit par savoir. Aisha s'étonnait de ce que l'Envoyé d'Allah ne s'attarde guère auprès d'elle alors qu'elle était malade. Il prenait de ses nouvelles et repartait, sans rester pour bavarder avec elle selon son habitude. Elle n'apprit les rumeurs calomnieuses dont elle était l'objet qu'après être rétablie, de la bouche de Um Mistah, mère d'un des auteurs de la rumeur.

Aïcha en fut abasourdie et tomba de nouveau malade. Elle demanda au Prophète la permission de se rendre chez ses parents, afin de s'assurer auprès d'eux de ce qu'elle venait d'apprendre. Elle interrogea sa mère ; Um Ruman lui confirma la rumeur qui circulait, mais tenta de la réconforter en lui disant de ne pas trop attacher d'importance à ces commérages, [...].

Aïcha , au lieu d'être réconfortée ou rassurée, pleura abondamment. On nous dit même qu'elle se serait évanouie.

Mais, contrairement à ce que pensait sa mère, aucune des Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles) ne prit part à ces rumeurs. Il s'agissait de femmes pieuses et dignes, et, quelque motif de jalousie qu'elles auraient pu avoir, aucune ne contribua à colporter ces bruits. Bien au contraire, elles parlaient toutes en faveur de Aïcha.

Par contre, Hamna, la sœur de Zaynab bint Jahsh, une des Épouses, participa à la calomnie, espérant discréditer Aïcha au profit de Zaynab , aux yeux du Prophète . Mais Zaynab ignorait tout. On nous rapporte même que, comme les autres Épouses, le Prophète l'interrogea sur ce qu'elle savait. Elle avait répondu :

« Ô Envoyé d'Allah ! Je respecte mes yeux et mes oreilles. Je ne sais que du bien. » Et Aïcha ajouta : «Zaynab était la seule des Épouses qui fut sur un pied d'égalité avec moi. Allah la préserva à cause de sa réserve. Sa soeur se mit alors à lui être également hostile. » [Rapporté par Bukhârî]

En réalité, la calomnie avait pris naissance par un certain Ibn Ubbay et quelques autres « hypocrites », puis fut reprise et propagée par Mista (pour se venger d'un différend entre lui et Abu Bakr) et par le poète, Hassan Ibn Thâbit (qui avait un grief contre Safwân), et enfin, Hamna, sœur de Zaynab, dont nous venons de parler.

Aïcha fut ramenée chez elle par ses parents. Elle ne cessait de pleurer et espérait être innocentée.

De son côté, le Prophète n'avait pas le moindre doute quant à l'innocence de sa jeune épouse et de Safwân mais il ne pouvait l'innocenter uniquement parce que sa conviction était faite. Il attendait de recevoir la preuve de cette innocence et comme celle-ci tardait, il interrogeait les autres Épouses et ses proches. Tous disaient la même chose :

« Cela n'est que mensonges. Nous ne connaissons de Aïcha que du bien. » [Rapporté par Bukhârî]

Parmi les Compagnons, il interrogea également 'Ali ibn Abu Tâlib et Usâma ibn Zayd. Usâma, certain qu'elle était innocente également, conseilla :

« Garde ton épouse. Nous ne savons que du bien d'elle. » Quant à 'Ali, il lui répondit : « Ô Envoyé d'Allah, Allah n'a pas voulu te contrarier. Il y a en dehors d'elle beaucoup d'autres femmes. Interroge sa servante, elle te dira la vérité ! » [Rapporté par Bukhârî]

Cette réponse, un peu ambiguë, blessa Aïcha qui s'en souvint longtemps après. Mais nous le verrons plus loin.

Le Prophète interrogea aussi la servante de Aisha , Barîra, qui répondit : « J'en jure par Celui qui t'a envoyé, je n'ai jamais rien vu de répréhensible, sinon qu'étant une toute jeune femme, il lui arrive parfois de s'endormir auprès du dîner de son mari et de laisser manger sa pitance par le mouton familier de la maison ! »

Le Prophète résolut d'évoquer publiquement cette affaire en s'adressant aux fidèles. Il leur tint à peu près ce langage:

« O Gens ! Que vous semble-t-il de ceux qui m'offensent au travers des membres de ma famille en répandant sur eux de faux bruits ? Par Allah, je ne connais que du bien des gens de ma maison et que du bien de l'homme dont ils parlent, qui n’est jamais entré dans l'une de mes maisons sans que je sois avec lui. » [Rapporté par Bukhârî]

II s'ensuivit même une altercation entre plusieurs personnes, et le Prophète dut ramener le calme entre eux. Aisha ignorait alors que le Prophète Muhammad l'avait ainsi publiquement défendue ; cependant, cela l'eut bien réconfortée. Elle continuait de pleurer tout en plaçant sa confiance en Allah. Il ne suffisait évidemment pas que le Prophète et quelques autres personnes soient convaincus de l'innocence de Aisha et Safwân pour que tout rentre dans l'ordre ; il fallait une preuve et celle-ci tardait à se manifester !

C'est par les épreuves auxquelles II soumet les Croyants qu'Allah élève leur foi. Il y a là, pour tout musulman, de quoi méditer sur le fait que la confiance en Dieu est essentielle dans les moments difficiles de l'existence.

Un mois s'était écoulé depuis le début de l'affaire. Un jour, alors que ses parents étaient près d'elle, ainsi qu'une femme des Ansar venue la réconforter, Aisha vit le Prophète entrer chez elle. Il la salua et s'assit, ce qu'il n'avait pas fait depuis le début de sa maladie.

Bukhârî nous rapporte que le Prophète prononça la shahâda, puis s'adressa à elle en ces termes :

« O 'Aïcha, il m'est parvenu telle ou telle chose sur ton compte ; si tu es innocente, Allah te justifiera ; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et reviens à Lui. Le fidèle qui reconnaît ses fautes et qui revient à Allah, Allah revient à lui. »

À peine avait-il achevé de parler qu'elle cessa de pleurer et, s'adressant à son père, le pria : « Réponds à l'Envoyé d'Allah pour moi ! » Abu Bakr lui dit alors : « Je ne sais pas quoi lui dire ! » Elle adressa la même demande à sa mère, qui lui fit la même réponse. Alors, s'adressant elle-même au Prophète , elle lui dit :

« Je sais que vous avez entendu ce que les gens disent ; cela est entré dans vos âmes et vous y ajoutez foi. Si je vous dis que je suis innocente - et Allah sait que je suis innocente - vous ne me croirez pas. Mais, si je vous avouais que j'ai commis ce dont Allah sait que je suis innocente, vous me croiriez. Je vous dirai donc ce qu'a dit le père de Joseph :

{ La résignation est une belle chose et Dieu me viendra en aide contre ce que vous avez raconté.}
[Sourate 12 – Verset 18]

II s'agit-là des paroles de Jacob à ses fils venus lui annoncer la mort de Joseph, alors qu'ils s'étaient mis d'accord entre eux pour le jeter dans un puits.

Après cette réponse, Aïcha retourna s'allonger sur son lit tandis que le Prophète prolongeait sa visite, avec ses parents. Et, tandis qu'il était encore là, il reçut la révélation qui innocentait enfin Aïcha :

« Oui, ceux qui sont venus avec la calomnie, c'est tout une bande des vôtres. Ne la comptez pas pour un mal, au contraire, cela vous est un bien. À chacun d'eux ce qu'il gagne comme péché. À celui, cependant, qui se charge de la part la plus grande parmi eux, un énorme châtiment.

Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue (la calomnie), Croyants et Croyantes, n'avez-vous pas pensé à bien en vous-mêmes et n'avez-vous pas dit : "C'est une calomnie évidente."

Pourquoi les autres ne produisent-ils pas quatre témoins ? Alors, s'ils ne produisent pas de témoins, ce sont eux auprès de Dieu les menteurs. Et n'étaient la Grâce de Dieu sur vous, et Sa miséricorde ici-bas comme dans l'au-delà, un énorme châtiment vous aurait touchés pour ce que vous avez lancé.

Quand vous receviez sur vos langues et disiez de vos bouches ce dont vous n'aviez aucune science, et vous le comptiez pour rien, alors que - auprès de Dieu - c'était énorme.

Et pourquoi ne disiez-vous pas, lorsque vous l'entendiez : Qu'avons-nous à en parler ?
Pureté à Toi ! C'est une énorme calomnie !

Dieu vous exhorte à ne plus jamais répéter une chose pareille si vous êtes Croyants. Et Dieu vous expose les signes. Dieu, cependant, est Savant et Sage. » [Sourate 24 – Versets 11-18]


Le Prophète redevint souriant et annonça à Aïcha : « Ô Aïcha ! Allah te déclare innocente ! »

Ses parents, toujours présents, lui conseillèrent : « Va vers lui et sois-lui reconnaissante. » Mais elle leur répondit : « Je n'irai pas à lui et c'est Allah Seul que je vais louer. » Comme on le voit, malgré son jeune âge, Aïcha avait du caractère et une forte personnalité.

Mais nous devons ici constater que la révélation de ces versets fut un grand bien pour la Communauté des musulmans ; ces versets, en effet, interdisent toute supputation sur la conduite d'une femme et il interdit de porter atteinte à qui que ce soit en l'accusant d'adultère, à moins de pouvoir présenter le témoignage de quatre personnes de bonne foi.


2 - L'ablution sèche (Tayamûm)

Aïcha et Um Salama avaient accompagné l'Envoyé d'Allah lors d'une expédition. La troupe avait fait une halte au moment de la prière du soir et s'apprêtait à repartir lorsque Aïcha s'aperçut qu'elle avait perdu le collier d'onyx qu'elle portait. Selon une version, il lui avait été offert par sa mère le jour de son mariage, selon une autre version, il lui avait été prêté par l'une des Mères des Croyants. On le chercha, en vain.

Le Prophète fit établir le camp pour la nuit. Mais il n'y avait pas d'eau à cet endroit. Les Compagnons se plaignirent à Abu Bakr de la futilité du motif qui les obligeait à passer la nuit dans cet endroit, les privant de l'eau nécessaire à leurs ablutions.

Abu Bakr vint faire des reproches à sa fille et lui dit : « Tu crées constamment des problèmes... » Vers la fin de la nuit, le Prophète reçut une révélation qui institua l'ablution sèche (tayamûm).

[...] Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient d'un endroit où il a fait ses besoins, ou si vous avez approché vos femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, faites ablution sèche en touchant une terre pure. Essuyez votre face et vos mains. Dieu est certes Pardonneur et Miséricordieux. [Sourate 4 – Verset 43]

Du coup, toute la troupe se réjouit alors et dit : « Ô Famille d'Abû Bakr ! Ce n'est pas votre premier don à l'Islam. »

Abu Bakr - qui était bien fâché contre sa fille - vint lui dire : « Je n'imaginais pas que tu puisses être la source d'une telle bénédiction pour les musulmans. Grâce à toi, les gens se sont vus accorder une grande facilité. »

Un autre hadîth nous rapporte que Usayd ibn Hudayr vint dire à Aïcha :

« Allah te récompense en bien ! Car, par Dieu, il ne t'est jamais arrivé une chose déplaisante sans qu'Allah n'en ait fait quelque chose de bon pour toi et tous les musulmans. » [Rapporté par Bukhârî]

N'oublions pas que le moindre des déplacements dans cette région avait lieu dans le désert et les points d'eau étaient souvent éloignés les uns des autres, ce qui ne rendait pas les voyages faciles ! D'ailleurs, à propos de cette remarque, Abu Hurayraa rapporté que le Prophète a dit :

« Le voyage est un des aspects de la torture où le voyageur s'empêche de dormir, de manger et de boire. Lorsque vous avez terminé vos affaires, hâtez-vous de retourner dans votre famille. » [Rapporté par Bukhârî]

Cet événement eut donc une incidence bénéfique pour tous les musulmans qui, jusqu'à nos jours, utilisent ce moyen lorsqu'ils se trouvent dans des circonstances où ils n'ont pas d'eau. Puis, comme pour bien souligner que cet incident avait essentiellement valeur d'enseignement, le collier fut retrouvé sous le chameau de Aïcha au moment où il se releva !


3 - L'affaire du pot de miel

Le Prophète s'attardait depuis quelque temps chez Hafsa , l'une des Épouses, qui lui donnait à boire du miel qu'elle avait reçu, ce qu'il appréciait particulièrement. Nous savons que le Prophète aimait les mets sucrés.

Aïcha et quelques-unes des Épouses (Safiya et Sawda, semble-t-il) se mirent d'accord pour dire au Prophète , lorsqu'il revenait, que son haleine dégageait une odeur désagréable. Cela mit un terme aux moments « gourmands » du Prophète, mais elles prirent conscience qu'elles l'avaient privé d'un plaisir. [Rapporté par Bukhârî]

Selon une autre version, il s'était attardé à boire du miel chez Zaynab. C'est à cette occasion que fut révélé le verset suivant :

Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes Épouses, t'interdis-tu ce que Dieu t'a permis [...]
[Sourate 66 – Verset 1]


4 - Les bagages de Safiya

Au retour du pèlerinage de l'Adieu, ' Aïcha avait peu de bagages alors qu'elle montait un puissant chameau, tandis que Safiya, une autre des Épouses, avait des bagages lourds et un chameau faible qui ralentissait la marche de la caravane.

Afin de répartir la charge, le Prophète donna l'ordre de placer un bagage lourd sur le chameau de 'Aïsha, sans avoir demandé l'accord de chacune. Aisha en fut contrariée.

Le Prophète lui proposa : « Veux-tu que Abu Ubayda arbitre entre nous ? - Non dit-elle, il ne me donnera jamais raison contre toi ! - Alors 'Umar ? Proposa-t-il. - Oh non ! J'ai peur de lui ! Même Satan a peur de lui ! - Eh bien, veux-tu que ce soit ton père, Abu Bakr ? »

Elle y consentit et on fit appeler Abu Bakr , qui, apprenant la cause de l'incident et l'entêtement de sa fille avant même que le Prophète n'ait terminé son exposé et que Aïcha puisse défendre sa cause - leva la main et la gifla... Le Prophète l'arrêta en disant : « Je n'ai pas voulu cela. » II se leva et lava de ses mains le visage et la robe de sa jeune épouse. [Rapporté par Bukhârî]

[...] Bien des anecdotes nous ont encore été rapportées sur Aïcha en particulier. [...]

Nous savons que l'Envoyé d'Allah confiait à Aïcha ses projets les plus secrets. Par exemple, en matière de stratégie, il lui arrivait de préparer une expédition en ne faisant part de ses intentions ou de la destination qu'à sa jeune épouse. À ceux qui venaient ensuite l'interroger sur tel ou tel sujet, elle répondait qu'elle ne dirait rien, même à son propre père !

Quant à Aïcha , elle aimait tellement le Prophète qu'elle était inquiète dès qu'il s'éloignait. Un jour, elle l'entendit se glisser dehors en pleine nuit, et pour savoir où il se rendait, elle le suivit ; il allait au cimetière pour prier pour ceux qui étaient morts. Bouleversée, elle dit alors : « Je donnerais la vie de mon père et de ma mère pour lui ! » Souvent, il s'endormait la tête posée sur ses genoux.

Nous avons vu que Sawda , devenue âgée, lui avait cédé son jour de visite. Ainsi, le Prophète passait plus de temps encore avec 'Âïsha, lui permettant encore de multiplier les occasions de parfaire ses connaissances. Lors de l'expédition de Khaybar, l'étendard (râyah) du Prophète fut confectionné dans la houppelande de Aïcha. Il était noir et carré.

Sur la maladie du Prophète

Lorsque le Prophète fut atteint de la maladie qui devait l'emporter, il continuait de visiter successivement chacune de ses Épouses (Qu'Allah soit satisfait d'elles) et interrogeait chaque jour en disant : « Où serai-je demain ? » et ce, jusqu'au jour de sa visite chez Aïcha , chez laquelle il restait calme, sans interroger sur le lendemain.

On nous rapporte qu'à partir du moment où il fut immobilisé par cette maladie, il sollicita des Mères des Croyants la permission d'être soigné chez 'Âïsha, ce qu'elles acceptèrent. [Rapporté par Bukhârî] Il fut donc transporté de l'appartement de Maymûna à celui de Aïcha , soutenu d'un côté par 'Ali, de l'autre par 'Abbâs.

La maladie empirait. Toutefois, un jour, il put se rendre dans la mosquée et il parla aux fidèles, invoquant longuement Allah pour les martyrs de Uhud en particulier. Puis, il donna l'ordre que soient fermées toutes les portes donnant sur la mosquée, sauf celle d'Abû Bakr.

Il vécut ses derniers instants chez Aïcha . On nous rapporte que peu avant sa mort, le Prophète vit le frère de Aïcha entrer dans la pièce avec un bâton de miswâk (brosse à dent naturelle). Aïcha lut dans ses yeux qu'il en avait envie. Elle le mâchonna d'abord un peu et lui en frotta les dents. Puis, elle lui prit la tête et la plaça dans le creux de son épaule, afin qu'il soit aussi confortable que possible et c'est ainsi qu'il rendit le dernier soupir.

Aïcha nous a rapporté au sujet de ses derniers instants que le Prophète répéta : « II n'y a aucun dieu si ce n’est Allah lui-même. Quelle agonie que la mort. » Puis, Aïcha l'entendit dire d'une voix à peine perceptible, « ...mais avec le Compagnon le plus haut », comme s'il faisait un choix.

Aïcha nous dit encore : « J'étais jeune et je ne comprenais rien. Dans ma stupidité, le Prophète rendit le dernier soupir dans mes bras et je ne le sus pas. Ce n'est que lorsque les autres femmes présentes se mirent à pleurer que je compris ce qui s'était passé... » [Rapporté par Bukhârî]

Aïcha a rapporté : « II mourut le jour même où c'était mon tour de le recevoir dans mon appartement. Allah recueillit son âme tandis que sa tête reposait entre ma gorge et ma poitrine et ma salive fut mélangée à la sienne. » [Rapporté par Bukhârî]

Le Prophète fut enterré sur place, dans la chambre de Aïcha. Elle continua d'y habiter. Sawda, l'une des Épouses qui mourut en l'an 24 de l'Hégire, lui légua son appartement qui était mitoyen du sien, ce qui permit à Aïcha d'agrandir son habitation devenue très petite du fait de la place occupée par le tombeau du Prophète . Lorsque, chacun à son tour, Abu Bakr, puis plus tard, 'Umar, quittèrent ce monde, ils furent tous deux enterrés auprès du Prophète.

On sait que lorsque 'Umar fut à l'agonie, il envoya son fils 'Abdallah chez Aïcha , qui la trouva assise, pleurant. « 'Umar t'adresse le salut et te demande l'autorisation d'être enterré avec ses deux Compagnons. - Je l'aurais désiré pour moi-même, mais je lui donne la préférence sur moi-même. » [...]

Après la disparition du Prophète , elle continua d'occuper une place importante au sein de la communauté des musulmans, malgré sa jeunesse.

Elle jouissait d'une grande réputation. On venait la consulter. Elle était particulièrement savante en matière de jurisprudence. On nous rapporte qu'un grand nombre de Compagnons venaient étudier la jurisprudence islamique avec elle. Atâ a rapporté : « Aïcha était plus instruite qu'aucun homme de son temps. »

Aïcha, avec quelques autres Compagnons, firent de Médine un centre d'études parmi les plus importants du monde pour l'époque. On nous précise encore que les gens qui avaient eu le privilège d'étudier avec elle étaient ensuite parmi les plus brillants. Au temps de leur califat respectif, Abu Bakr et 'Umar venaient consulter Aïcha pour lui exposer tel ou tel problème auquel ils se trouvaient confrontés et l'interroger pour savoir ce que le "Prophète aurait dit ou fait en pareille circonstance". [...]

Alors qu'il était devenu à son tour calife, Mu'âwiya l'interrogea. Elle donna comme réponse ce hadîth de l'Envoyé d'Allah : « Celui qui essaie de contenter Allah, ne se préoccupant pas du mécontentement des gens, sera protégé contre la méchanceté des gens. Mais celui qui contente les gens en ne se préoccupant pas du mécontentement de Dieu, sera abandonné par Allah et à la merci des gens. »

Elle avait les moyens de vivre mieux car elle recevait, comme les autres Mères des Croyants, une pension versée par les Califes successifs. Mais Aisha , qui était d'une extrême générosité, chargeait sa servante, dès qu'elle recevait cette pension, de distribuer aussitôt le tout aux nécessiteux, négligeant de garder quelque chose pour elle. Le soir venu, elle disait à sa servante : « Pourquoi ne m'as-tu pas fait penser de garder de quoi dîner ce soir ? »

Ainsi donc, parfois, elle n'avait même pas de quoi dîner. Elle avait tellement pris l'habitude d'une vie frugale au cours de ses années difficiles passées dans la maison du Prophète , jeûnant beaucoup, qu'elle continua de vivre de la même manière après sa disparition, alors que les moyens de la communauté s'étaient améliorés.

Urwa a rapporté qu'un jour, il a vu Aisha qui avait reçu 70.000 dirhams, les distribuer aux pauvres, tandis qu'elle-même portait une chemise rapiécée.

Un Compagnon s'étant ému de ce qu'elle redistribuait aux pauvres tout ce qu'elle recevait au fur et à mesure, elle s'était écriée en l'apprenant : « Comment ? On m'interdirait mes libéralités ? » et elle avait bien entendu continué ses pratiques ! [Rapporté par Bukhârî]

Un jour, elle reçut - sur la demande de celui-ci - Hassan ibn Thâbit, qui avait été l'un des acteurs de l'affaire de la calomnie. Comme on s'était étonné qu'elle le reçoive, elle répondit : « Pourquoi pas. N'a-t-il pas été déjà frappé d'un terrible châtiment ? » II était, en effet, devenu aveugle.

Avant qu'elle ne meure, alors qu'elle était à l'agonie, Ibn 'Abbâs demanda à être reçu par elle. Comme elle hésitait, dans la crainte qu'il ne lui fasse des compliments, on lui fit valoir qu'il s'agissait de l'oncle paternel du Prophète et l'un des principaux personnages parmi les musulmans. Elle le reçut donc.

- « Comment te trouves-tu, lui demanda-t-il ? » - « Bien, si je crains Dieu, répondit-elle. » - « Tu seras bien, s'il plaît à Dieu, car tu as été l'Épouse de l'Envoyé d'Allah et la seule vierge qu'il ait épousée. Enfin, la Révélation t'a reconnue innocente. »

Après cette visite, Aïcha devait dire « Ibn 'Abbâs m'a fait des compliments. J'aurais préféré qu'on m'eût oubliée. »

Aisha vécut jusqu'à l'âge de 67 ans et mourut pendant le mois de Ramadan de l'an 57 de l'Hégire, sous le califat de Mu'âwiya.

Elle fut enterrée, comme elle l'avait souhaité, après la prière de la nuit, dans l'heure qui suivit sa mort, dans le cimetière des femmes à Médine, auprès de ses compagnes, les Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles) qui l'avaient devancée.

Abu Hurayra fit la prière sur elle avec les autres Compagnons . Ce sont ses neveux qui la déposèrent dans sa tombe.



Qu'Allah soit satisfait de Aïcha.
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omar
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Donc elle était mineure, Mouhamed est un pédo voilà !

c’est réglé (pas besoin de chercher midi à quatorze heure
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yacoub
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Marmhonie

Il y a comme un souci.

Pardonnons-nous comme Dieu nous pardonne.
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Même Moïse n'a pas vu Jéhovah, juste le buisson ardent.
Même Abraham n'a pas vu Jéhovah.
Aucun prophète juif (Mahomet c'est autre chose, hors Bible et contre la Bible en plus) n'a jamais vu Jéhovah Dieu.

D'où l'importance, quand on n'est pas d'accord sur l'interprétation, de rester très prudent et non de vouloir imposer son avis aux autres Image

Mahomet est mort.
Jésus est ressuscité. Cherchez l'erreur.

Mahomet a bien b.. avec un maximum de nanas.
Jésus est resté vierge.

L'importance de la potentielle pédophilie d'un mort, on s'en moque. L'important c'est que son fan club ne fassent pas cela. Il ne faut pas, c'est horrible.
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On regarde leur modèle de vie à Mahomet et à Jésus, et on a la réponse :
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Ça c'est du gros malade sexuel à soigner :
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Très bien dit
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Marmhonie
yacoub a écrit :Même si Saint Augustin est renié par les algériens qui ont complètement oublié le passé chrétien de ce pays.
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Bien sûr, les chrétiens avaient annoncé le monothéisme et converti au Dieu Amour qui pardonne, avant que les hordes mahométanes ne massacrent quantité innombrable de chrétiens d'Égypte, du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, d'Espagne, etc. au fils de l'épée d'Allah dieu sanguinaire et sexuel.
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Moralité :
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Marmhonie
Bien sûr l'évangile est absent bien évidemment dans le Coran.
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Oui, on avait remarqué depuis 1300 ans.
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C'est curieux en Islam ce besoin d'exterminer tout le reste de l'humanité !
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Remarque leur Allah condamne tous le monde pieux comme mauvais dans leur Coran.
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Et pourquoi tout les mahométans sauvés au paradis d'Allah doivent se taper chacun 30 vierges ? C'est un peu pornostar comme modèle idéal angélique, ça !Image

En plus, cela oblige les saintes mahométanes à devenir homos ^^
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Pour débarrasser l'islam de la pédophilie les musulmans doivent jeter le Coran et les Hadiths

Par M. A. Khan

En Indonésie, fin mars à l'occasion de son 32e Congrès, la principale organisation islamique soufie, le Nahdlatul Ulama (NU), dont l'ex-chef était Abdurrahman Wahid, alias Gus Dur, qui fut président de l’Indonésie de 1999 à 2001, a émis une fatwa approuvant le mariage des enfants parce que «les versets sacrés islamiques ou les règles n'ont pas stipulé d’âge minimal ». La fatwa énonce : «Ils peuvent se marier à tout âge, même les filles qui n'ont pas encore commencé leurs règles ... Et ils peuvent avoir des relations intimes et sexuelles, du moment qu'ils en sont capables."

L'Associated Press a rapporté: «Certains des plus influents dirigeants islamiques du Yémen, dont, selon les Etats-Unis, le mentor d'Oussama ben Laden, ont déclaré que les partisans d'une interdiction du mariage des enfants sont des apostats", pour protester contre une proposition du gouvernement visant à interdire le mariage des jeunes filles mineures.

Pendant ce temps, le dimanche 20 mars, des milliers de femmes yéménites, vêtues de la tête aux pieds du voile islamique, ont manifesté devant le Parlement, s'opposant au projet de loi. Elles brandissaient des banderoles proclamant "n'interdisez pas ce qu'Allah a permis" ou "cessez de contrevenir à la loi de la charia islamique au nom des droits et libertés".

Houriya Mashhour, directrice adjointe du Comité national des femmes du Yémen, ne pouvait qu’appuyer le projet de loi : «Il est déraisonnable de se marier nos filles à l'âge de huit ou neuf ans. Il s'agit d'un grave problème. "

Elle a lancé un appel à la «raison», et non pas à « l'islam », afin de soutenir la proposition d'interdiction du mariage des enfants.

Pendant qu’au Yémen et en Indonésie les oulémas, aussi bien les fondamentalistes que les modérés soufis, ainsi que les femmes musulmanes soutiennent haut et fort le mariage des enfants et la pédophilie dans l'islam sans susciter la moindre protestation, Tarek Fatah un musulman auto-proclamé «modéré», «libéral» et «laïque endurci», fustige Wafa Sultan, une ex-musulmane critique de l’islam, parce que, lors d'un débat avec le Dr Daniel Pipes à Toronto, elle a mentionné le fait sur base duquel les sociétés musulmanes soutiennent la pratique de la pédophilie. (voir Démolissons le Mythe de l’Islam modéré)

Et ce fait est le suivant : Mahomet était un pédophile puisque, âgé de 54 ans, après avoir attendu trois ans, il a consommé son mariage avec Aicha quand elle eut 9 ans.

Ses autres plaintes contre Sultan sont qu’elle a dit que Mahomet était un «tueur de Juif" et qu’il n'existe pas «d'islam modéré».

Les deux premiers faits, massivement accepté par les musulmans comme des vérités historiques, sont tirés des textes sacrés islamiques : le Coran, la tradition prophétique (hadith) et les pieuses biographies du prophète (SIRA). Quant au troisième point, le Premier ministre de la Turquie musulmane, M. Erdogan, l’a fièrement proclamé en 2007 et les musulmans y souscrivent massivement.

Le fait que Mahomet ait consommé son mariage avec Aicha quand elle avait 9 ans est très largement accepté dans les sociétés islamiques, même de nos jours. Les protestations et les fatwas au Yémen et en Indonésie en attestent.

Bien qu’il se qualifie lui-même de musulman "laïc endurci», Fatah ne vous permettra pas de critiquer l'Islam ou son fondateur, même sur base de ce que les sociétés musulmanes considèrent essentiellement comme la vérité «historique» de l'islam. Bien sûr, les musulmans « laïques » du style de Fatah n’ont aucun malaise quand ces mêmes faits sont pointés devant le public musulman pour défendre et glorifier l'Islam, comme cela s'est produit au Yémen ou en Indonésie. Ils n’ont un problème que lorsqu’ils sont évoqués avec un regard critique ou sur des forums critiques et devant un auditoire majoritairement non-musulman.

C'est une attitude typiquement islamiste, diamétralement opposée à la «laïcité» ou au «libéralisme», valeurs prônant la liberté d'expression, en particulier les critiques de la religion, même sous les formes les plus outrancières, comme présenter Jésus comme un " gay ".

Certains défenseurs de la liberté d'expression ont donc fustigé les attaques de Fatah contre l'exercice que Sultan fait de sa liberté d'expression, et ont même insinué qu'il est un islamiste « caché » sous la défroque d'un « libéral »ou d’un musulman « laïc endurci».

Mis sous pression, Fatah est sorti du bois pour se justifier et a tenté de prouver que Wafa Sultan est une menteuse ou qu’elle ignore volontairement l’âge véritable d'Aicha. Il a donc écrit une autre violente critique de Sultan, intitulée « Le Prophète Muhammad a-t-il violé Aicha à neuf ans ? »

Dans ce texte, Fatah tente entre autres de calomnier Sultan tout en essayant de réfuter le fait qu’Aicha était mineure quand Mahomet a eu pour la première fois des rapports sexuels avec elle. Il essaye de prouver qu'elle était, au contraire, une adulte à part entière.

Aicha avait-elle 9 ans quand Mahomet a eut des rapports sexuels avec elle ?

Cela a été un fait incontestable accepté par les musulmans tout au long de leur histoire. Même aujourd'hui, 99,9% des musulmans des pays islamiques l'acceptent comme un fait. Ce n'est qu'après que l'influence occidentale a commencé à se faire sentir dans le monde islamique à l'ère coloniale et que les puissances coloniales ont commencé à critiquer et même à interdire les mariages d'enfants, comme en Inde, que certains musulmans bien-éduqués et surtout non-pratiquants ont commencé à nier que Mahomet ait commencé à avoir des rapports sexuels avec Aicha quand elle n’avait que 9 ans. Fatah a tout simplement repris ces dénégations.

On a beaucoup écrit sur la question de l'âge d'Aicha au moment où Mahomet a consommé son mariage avec elle. Ecrire encore sur cela revient à répéter, voire à ressasser. Néanmoins, je vais rapidement passer en revue les références qui disent qu'elle avait neuf ans lorsque Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle ainsi que les références des dénégateurs.

Références à l'appui , Aicha avait neuf ans

Les hadiths et d'autres sources historiques qui énoncent sans équivoque que Aicha avait neuf sont accablants. Une liste non exhaustive figure ci-dessous (plus, voir sur WikiIslam) :

* Rapporté Aicha: «Le prophète s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette de six (ans). Nous sommes allés à Médine pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi tandis que je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essoufflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison.. Il y avait dans la maison des femmes Ansaris, qui ont dit: "Meilleurs vœux et Bénédiction d'Allah et bonne chance." Ensuite, elle m'a confiée à elles et elles mon préparée (pour le mariage). l'apôtre d'Allah, à l’improviste, est venu à moi dans la matinée et ma mère m'a remise à lui, et à cette époque j'étais une fille de neuf ans.. [Sahih Bukhari 5:58:234]

* Aicha (qu'Allah soit satisfait d’elle) a rapporté que l'apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) l'a épousée quand elle avait sept ans, et elle a été conduite à sa maison comme une épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elle, et quand il (le Prophète) est mort, elle avait dix-huit ans. [Sahih Muslim 8:3311]

* "Aicha a dit : « Le Messager d'Allah m'a épousée quand j'avais sept ans. "(Le narrateur Sulaiman a déclaré:« ou six ans. »). Il a couché avec moi quand j'avais 9 ans. » [Abu Dawud 2:2116]

* Rapporté par le père de Hisham : « Khadija est morte trois ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aicha qui était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage ». [Sahih Bukhari 5:58:236]

* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). [Sahih Bukhari 7:62:64]

* Aicha a rapporté que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans. Hisham a dit : « J'ai été informé que Aicha est restée avec le Prophète pendant neuf ans (soit jusqu'à sa mort). » [Sahih Bukhari 7:62:65]

* Ursa a rapporté: Le prophète écrivit le (contrat de mariage) avec 'Aicha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle était âgée de neuf ans et elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).. [Sahih Bukhari 7:62:88]

* Rapporté par Aicha, Ummul Mu'minin: L'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) m'a épousée quand j'avais sept ou six ans. Quand nous arrivâmes à Médine, des femmes approchèrent. Selon la version de Bishr: Umm Ruman vint vers moi tandis que je me balançais. Ils m'ont pris, m'ont préparée et m'ont décorée. J'ai alors été conduite vers l’Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui), et il entreprit la cohabitation avec moi quand j'avais neuf ans. Elle m'arrêta à la porte, et j'éclatai de rire.
. [Abu Dawud 41:4915]

* Aicha a rapporté: J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté.).] [Sahih Bukhari 8:73:151]

Situation des hadiths dans l'Islam :

Depuis quelques temps certains musulmans modérés incultes ou peu instruits mettent en doute la fiabilité et la pertinence des hadiths dans l'Islam. Ils ignorent que Dieu, le Dieu islamique, commande aux musulmans dans plus d'une douzaine de versets du Coran de " suivre Allah et à son apôtre (c.-à-d à Mahomet, ou ses actions et son style de vie comme les dépeignent les hadiths , la Sira et le Coran) "(voir C 3:32, 4:13,59,69, 5:92, 8.1,20,46, 33:33, 47:33, 49:14, 58:13 64: 12, etc). Par conséquent, croire au Coran et aux hadiths et tenter d'appliquer les ordres et les exemples qu’ils décrivent sont le minimum requis pour devenir musulman. Dans un pays musulman, même le plus laïque et le moins pratiquant des musulmans dira : «Je suis musulman parce que je crois au Coran et aux hadiths. »

Dans un pays musulman, rejeter ou condamner ouvertement les hadiths, revient à risquer la mort, et à juste titre, car ils sont la pierre angulaire de l'islam selon les propres paroles du Dieu musulman.

Mais des musulmans non pratiquants libéraux du style de Tarek Fatah, qui vivent bien en sécurité en Occident, conscients du caractère honteux de certains hadiths au contenu explicite dans la conscience civilisée moderne, ont commencé à rejeter les hadiths en question, parce que, selon les termes de Fatah, "La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrits 200-300 ans après l'avènement de l'Islam», et, par conséquent, sont sujets à des inexactitudes.

Quatre faisceaux de preuves à l'appui qu’Aicha avait 9 ans :

Les hadiths ci-dessus qui ont un statut semi-divin, si ce n'est divin, pour la majorité des musulmans affirment et réaffirment que Aicha avait 9 ans quand Mahomet commença à avoir des rapports sexuels avec elle. C’est du viol et de la pédophilie pour l'éthique civilisée moderne.

Les sources islamiques offrent «quatre faisceaux de preuves » pour corroborer le fait que Aicha avait bien neuf ans.

1. La mention de l'âge précis :

Ces hadiths précisent explicitement et à plusieurs reprises qu'elle était âgée de neuf ans quand Mahomet eut pour la première fois des rapports sexuels avec elle.

2. Jouer à la poupée :

Les hadiths disent aussi que Aicha jouait encore à la poupée quand elle s'est mariée, et seuls les enfants jouent avec des poupées, pas les adultes sains d’esprit.. En outre, Mahomet interdit de jouer avec des poupées au-delà de l'âge de la puberté.

3. Trois ans d’attente pour consommer le mariage :

Les Hadiths affirment également à plusieurs reprises que Mahomet a attendu trois ans avant d'avoir des relations sexuelles avec Aicha. Cela prouve encore une fois qu'elle a été mariée vers l'âge de 6 ou 7 ans et n'était pas encore assez formée pour des rapports sexuels. C’est pourquoi Mahomet qui était le plus attentionné des prophètes a, attendu trois ans pour consommer le mariage.

4. Le « mufa’khathat » (placer entre les cuisses)

Le quatrième faisceau de preuve vient de l’habitude du prophète de se masturber en frottant sa verge entre les cuisses d’Aicha, tel que le Comité permanent pour la recherche scientifique et les fatwas d’Iran la définit :
A la question, « Quel est l'avis des savants [sur le mufa’khathat] puisqu’il est bien connu que le Prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, a également pratiqué le « placer entre les cuisses » sur Aicha, la mère des croyants, qu'Allah soit satisfait d’elle », le Comité a effectué des recherches approfondies et a émis cette fatwa :
" Après avoir soigneusement étudié la question, le comité a donné la réponse suivante: "En ce qui concerne le prophète, la paix et la prière d'Allah soient sur lui, plaçant son membre entre les cuisses de sa fiancée Aicha. Elle avait six ans et il ne pouvait pas avoir de rapports sexuels avec elle à cause de son jeune âge. C'est pourquoi le Prophète [la paix et la prière d'Allah soient sur lui] plaçait son membre (pénis) entre ses cuisses et l’y frottait doucement, l'apôtre d'Allah avait le contrôle de ses membres [d’ homme] comme aucun autre croyant ... »

Le fait est clair : comme Mahomet n’était pas en mesure d’avoir tout de suite des relations sexuelles avec Aicha à cause de son âge trop tendre, 6 ou 7 ans quand il l’a épousée, il dût se contenter de jouir en frottant sa verge entre ses cuisses.

Voici, les preuves : non pas un mais quatre faisceaux de témoignages, de textes islamiques de base convergent vers le fait clair et répété à maintes reprises que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle.

Les dénégations de Fatah

Le Fatah a tenté de nier ces accablantes preuves que Aicha avait neuf ans quand Mahomet a consommé son mariage avec elle. Il lance ainsi sa première tentative :


Cela entraîne la question : comment des gens comme Wafa Sultan ou les islamistes peuvent-ils présenter comme un fait que l'âge d'Aicha était de neuf ans quand son mariage avec Muhammad a été consommé? Il n'existait pas de registres de naissance à cette époque et physiquement il n'existe pas le moindre bout de papier datant de l'Arabie du VIIe siècle qui mentionne l'âge d'Aicha.

Venant d'un érudit et auteur de la réputation de Fatah c'est parfaitement stupide. Il n'existe pas non plus de certificat de naissance de Mahomet. Pourquoi dans ce cas Fatah ne nie-t-il pas que le Mahomet soit né en 570 de notre ère ou qu'il est devenu prophète à 40 ans ou qu'il est mort en 632 à l'âge de 63 ans ? L’âge de Mahomet est fourni par la même source que celui d’Aicha. Si l'âge d'Aicha est faux celui de Mahomet l’est aussi.

Fatah continue :

En l'absence de preuves tangibles, nous avons deux choix:

1. Nous nous fondons sur des rumeurs et des ragots médiévaux qui, malheureusement, se sont infiltrés dans la littérature islamique, les Hadiths et la charia ou ;

2. Nous calculons l'âge d’Aicha sur base d’événements à la chronologie indiscutable.

Alors que les islamistes et Wafa Sultan s'appuient sur des ragots médiévaux, j'ai choisi de faire une estimation rationnelle de l'âge d'Aicha fondée sur des points de repères historiques reconnus.

La plupart des livres d'histoire médiévale islamique ont été écrites 200-300 ans après l'avènement de l'Islam et il est vrai que tous affirment avec insistance qu’Aicha avait à peine neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Cependant, tous se fondent et citent un individu unique comme la source de cette information. Son nom était Hisham ibn Urwa, un narrateur de premier plan des paroles du Prophète (hadith), décédé en 756. Il était l’arrière petit neveu d’Aicha, et c’est lui qui le premier a suggéré que son arrière-grand tante avait seulement neuf ans le jour de son mariage, 125 ans après l'événement en question.

Avant qu’il fasse son récit, un siècle après les faits, il n'y a aucune mention ou allusion à l'âge d'Aicha. Hisham ibn Urwa a vécu et enseigné à Médine pendant 70 ans, mais personne d'autre, pas même son célèbre élève Malik Ibn Anas n’a rapporté (de hadiths) sur l’âge d'Aicha. Ce n'est pas par hasard que la taille des harems des califes abbassides s’est accrue de centaines d’épouses et de concubines, dont de nombreuses très jeunes filles, au moment où la charia légalisait le mariage des enfants en se fondant sur le récit de Ibn Urwa.

Au lieu de s'appuyer sur les mots de Ibn Urwa comme tant d'islamophobes et d’islamistes le font, je propose que nous examinions quelques faits qui prouvent que le jour de son mariage l'âge d'Aicha ne pouvait pas être inférieur à 14 ans.

Il n'est pas vrai que l'âge d'Aicha n’ait été mentionné que par le seul Urwa. Selon l’érudit musulman soufi, le Dr GF Haddad, au moins onze personnes l’ont rapporté de indépendamment et directement de la bouche d’Aicha. Haddad écrit:

Al-Zuhri le tient aussi de 'Aicha (que l'âge d'Aicha était de neuf ans ) ..., il en va de même de Abd Allah ibn Dhakwan – ce sont deux Madanis majeurs. Il y a aussi le le Tabi `i al-Yahya Lakhmi qui le rapporte directement d’elle dans le Musnad et dans Tabaqat Ibn Sa'd's. Il en va de même de Abou Ishaq Ibrahim ibn Sa'd qui rapporte l'Imam Ibn al-Qasim Muhammad - l'un des sept imams de Médine - à partir de Aicha ...

En plus de ce qui précède quatre narrateurs Tabi'in Madinese, ibn Sufyan 'Uyayna - du Khorassan - et' Abd Allah ibn Muhammad ibn Yahya - de Tabarayya en Palestine le rapportent. Ce n'était pas seulement un Hadith rapporté par 'Urwa, mais aussi par' Abd al-Malik ibn 'Umayr, al-Aswad, Ibn Abi Mulayka, Abou Salama ibn' Abd al-Rahman 'Awf, Yahya ibn Abd al-Rahman ibn Hatib , Abu Ubayda (ibn Amir 'Abd Allah ibn Mas` ud) et d'autres Imams Tabi'i directement à partir de Aicha.

Cela porte le nombre de rapporteurs (moutawatir nb : le terme mutawatir désigne un hadith rapporté par un grand nombre de personnes) de 'Aicha à plus de onze parmi les autorités Tabi'in, sans compter les autres compagnons majeurs qui ont fait de même, comme Ibn Mas'ud, ni d'autres grands successeurs qui l’ont rapporté d’autres sources que 'Aicha, comme Qatada!

Pour prouver que Aicha avait au moins 14 ans, Fatah cite trois références obscures tirées de sources historiques islamiques.

A) D'abord, dit-il :

L'historien al-Tabari (m. 923) nous apprend dans son traité sur l'histoire islamique, que le père d'Aicha, Abou Bakr avait quatre enfants et tous nés avant l’année 610, l'année de l'avènement de l'Islam. Si, comme il est généralement admis, Aicha est devenue épouse de Mahomet en l’an 624, alors qu'elle devait avoir au moins de 14 ans, si ce n'est plus le jour de son mariage.

Admettons que Urwah soit le seul à avoir mentionné l'âge d'Aicha même si c’est faux. Pour Fatah, Urwa ne peut pas avoir raison car il a mentionné l'âge d'Aicha 120 ans après son mariage avec Mahomet, même s’il était le petit-neveu d'Aicha, qu’il l’avait appris de son père, qui devait avoir rencontré sa grand-tante Aicha. Mais, alors Fatah peut-il nous expliquer comment Tabari nous donne une date plus fiable étant donné qu'il a rédigé son ouvrage 300 ans après le mariage ? En outre, Tabari ne précise pas la date du mariage d'Aicha avec Mahomet. Comment une citation vague de Tabari, à partir de laquelle vous devez faire des calculs compliqués pour estimer l'âge de Aicha, peut-elle être plus crédible que la mention pure et simple de son âge répétée maintes et maintes fois dans la littérature islamique?

Qui plus est, plus loin Tabari précise concrètement que l'âge d'Aïcha était de neuf ans lorsque Mahomet eut des rapports sexuels avec elle [Tabari: IX 131] :

(« Aïcha a dit:) Ma mère est venue vers moi pendant que j'étais sur une balançoire entre deux branches et me fit descendre. Ma servante m’a emmené et m’a essuyé le visage avec de l'eau et m’a conduite. Quand je suis arrivée à la porte, elle s'arrêta pour que je puisse reprendre mon souffle. On m’a fait rentrer, Muhammad était assis sur un lit dans notre maison. Ma mère me fit asseoir sur ses genoux. Les autres hommes et femmes se levèrent et sortirent. Le Prophète a consommé son mariage avec moi dans ma maison quand j'avais neuf ans. Ni un chameau, ni un mouton n’a été abattu en mon nom. "

Pourquoi le même Tabari est-il moins crédible quand il mentionne que Aicha avait neuf ans lorsque Mahomet à consommé son mariage, un point confirmé par de nombreux autres auteurs de multiples façons, que quand il fait une mention douteuse au sujet de la date de naissance des enfants d'Abou Bakr ?

B) Ensuite, Fatah fait une citation de l'historien persan Ibn Hisham (mort en 833):

D'autres calculs basés sur des événements historiques donnent que Aicha avait 20 ans quand elle est devenue une épouse. L’historien Ibn Hisham (mort en 833) rapporte que Aicha s’est convertie à l'Islam un certain temps avant d'Omar (le second calife). Cela signifie qu'elle devait être au moins une jeune fille en l'an 610. En supposant qu'elle avait cinq ans quand Abou Bakr et sa famille se sont convertis à l'islam, cette information place l'âge de Aicha à 20 ou plus au moment où son mariage avec Mahomet a été consommé en 624.

Une première chose : Fatah ne donne pas le texte exact de la citation et il est difficile de juger ce que Ibn Hisham voulait dire. Pourtant, 1) Cette mention a été faite quelque 200 ans après le mariage d'Aicha avec Mahomet, ll ne peut donc pas être plus crédible que les mention faites dans la littérature du hadith environ 80 ans plus tôt et 2) il ne fait pas de mention directe de l’âge d’Aicha : vous devez triturer votre cerveau pour arriver à son âge.

En outre, c'est une référence idiote. Aicha ne s’est jamais convertie à l'islam, elle est devenue musulmane parce que Abou Bakr, son père, a embrassé l'islam. Si elle était née après qu’Abou Bakr se soit converti à l'islam, elle serait devenue musulmane le jour de sa naissance.

Et comment Fatah peut- il déduite de cette citation que «Cela signifie qu'elle doit avoir été au moins une jeune fille en l'an 610" ?

Elle ne devait pas nécessairement être une jeune fille en 610, elle pourrait bien être née quelques mois avant la conversion d’ Omar à l'islam, si elle était bien musulmane avant qu’Omar le soit lui-même devenu. Si Aicha est née, et devint ainsi musulmane, un an avant qu’Omar embrasse l'Islam (en 615), cela s'accorde parfaitement bien avec le fait que Aicha avait neuf ans à l'époque où Mahomet a commencé à avoir des rapports sexuels avec elle. La citation de Hisham, bien que vague, ne contredit donc pas les mentions des hadiths que l'âge d'Aicha était neuf ans, mais au contraire les confirme.

C) le dernier argument de Fatah sur l'âge d'Aicha se présente comme suit:

En outre, la plupart des historiens musulmans conviennent que Asma, la sœur aînée de Aicha, avait dix de plus qu'elle. Il est également signalé qu’Asma est morte en 683 à l'âge de 100 ans. Si cela est vrai, alors Asma aurait été âgée de 31 ans au moment du mariage de Aicha avec Mahomet en 624 et l'épouse aurait été âgée de 21 ans.

C'est encore une façon indirecte d'arriver à l'âge d'Aicha. Les mentions de l'âge d'Aicha, la mère des croyants, que ce soit par des historiens ou des oulémas tels que les compilateurs de hadith sont bien plus crédibles que la mention de l'âge d'Asma.

En outre, il y a trois facteurs qui peuvent fausser l’âge réel (d’Asma) :

1) Comme mentionné ci-dessus, on ne connaît pas la date de naissance exacte d’Asma;

2) La croyance que les historiens Asma était 10 ans plus âgée que Aisha est juste une croyance, une croyance n'est pas un fait. En réalité, elle aurait pu avoir 8 ou 12 ans de plus.

3) Dire qu’Asma est morte à l'âge de 100, comme le fait Tabari, est gênant. Il y a quelques points à éclaircir ce sujet. Il était extrêmement inhabituel pour quelqu'un de vivre 100 ans à cette époque. Que quelqu'un vive plus de 80 ou 90 ans était un événement si rare que les gens de cette époque disaient : « il / elle a vécu une cent ans ». En outre, les années en questions sont des années du calendrier arabe, ce qui signifie qu’elle avait environ 3-4 ans de moins dans le calendrier grégorien. Toutes ces considérations placent encore l'âge d'Aicha autour de 9 ans et non de 21 ans, comme Fatah tente désespérément de le faire croire.

En résumé, les références qui fixent à 9 ans l'âge d'Aicha proviennent de la littérature du hadith qui a un statut quasi-divin dans l'Islam. En outre les hadiths sont les seuls textes de l'Islam à qui ait été appliqués une méthodologie de recherche inégalée jusqu'à nos jours dans l'histoire islamique. Ils ont également été enregistrés de 80 à 180 ans plus tôt que les références que Fatah utilise pour essayer de prouver qu’Aicha était adulte. En outre, la mention que Aicha avait neuf ans quand Mahomet eut ses premiers rapports sexuels avec elle a été faite par un proche parent, son arrière petit-neveu, à qui peut faire plus confiance ?

En outre, comme mentionné plus haut, quatre faisceaux indépendants de preuves directes tirées de la littérature islamique, et non une référence vague et indirecte, démontrent que Aicha avait 9 ans. Et, pendant 1400 ans les musulmans n'ont éprouvé aucun malaise quant cet âge, aujourd'hui encore, une très grande majorité des musulmans pensent qu'elle avait neuf ans. Ce n'est que lorsque des critiques ont commencé à faire remarquer que c’est pour le moins gênant pour un prophète et à critiquer Mahomet sur cette base que quelques rares musulmans libéraux du genre de Fatah ont commencé à exhumer des références aussi obscures qu’indirectes pour affirmer que Aicha était adulte lorsque Mahomet a consommé son mariage avec elle.

Un Prophète pervers et son disciple psychopathe

Pour Fatah et les musulmans de acabit, non seulement Mahomet a épousé une Aicha adulte, mais son mariage avec elle était un «amour pur». Fatah cite Farzana Hassan, l'auteur de « l'islam, les femmes et les défis d'aujourd'hui » :

"... L'accusation de pédophile portée contre Mohammad n'est cependant pas justifiée pour les raisons suivantes: Sa relation avec Aicha est une relation amoureuse entre deux adultes consentants. Il est plus que probable que Aicha était plus proche d'avoir dix-neuf ans que neuf ans au moment du mariage. Cette affirmation est étayée par des données historiques qui donnent à Aicha au moins 15 ans à l'époque, mais il est probable qu'elle était plus âgée. "

Fatah lui-même affirme :

... Quand on déteste l'islam et les musulmans avec la férocité et la rancune de Wafa Sultan, alors il est difficile d’admettre que la relation entre Mahomet et Aicha était de l'amour et de l'adoration ...

Il faut être psychopathe pour prétendre que le mariage de Mahomet avec Aicha ou toute autre de ses femmes aurait pu être "d’amour". Non seulement Mahomet était polygame, mais il a eu jusque 11 épouses en même temps ; en plus il avait sans doute de nombreuses esclaves sexuelles car il devenait propriétaire d’un cinquième des femmes capturées dans ses batailles.

Permettez au mari de Mme Farzana d’avoir 11 épouses et ajoutez encore quelques esclaves sexuelles dans son harem puis laissez la nous expliquer comment elle qualifierait sa relation d’amour avec son mari. Quant à Fatah, s’il avait 11 épouses et quelques esclaves sexuelles, il aurait certainement une relation amoureuse avec chacune de ses femmes !

Pour des musulmans comme Fatah et Farzana, ces relations sont peut-être de "l’amour", mais les peuples civilisés de notre époque y voient l’asservissement d’une femme soumise par un détraqué sexuel lubrique.

Il n’y a rien qui puisse être appelé «amour» dans la relation de Mahomet avec ses femmes, en particulier à Médine après qu'il fut devenu le prophète de l'islam. Il a été par excellence un sadique, un pervers sexuel, qui non seulement s’est construit un harem immense au fur et à mesure que son pouvoir de gourou augmentait, mais a aussi capturé des femmes d'innocentes communautés non-musulmanes après l'assassinat en masse de leurs maris et a utilisé ces femmes comme esclaves sexuelles. Et, pour justifier le qualificatif de sadique lubrique de la pire espèce, Mahomet avait pour habitude de mettre dans son lit la plus belle des femmes capturées le jour même où les membres de leurs familles avaient été abattus, et souvent il les violait dans sa tente au milieu du champs de bataille ensanglanté, jonché de cadavres, comme cela s'est produit quand il agressa et vainquit les Juifs de Khaybar, les Banu Mustaliq, etc … Les saints guerriers musulmans ont perpétués ce paradigme à travers les siècles.

Il faut avoir l’ esprit d’un "psychopathe" pour prétendre que la relation de Mahomet avec Aicha, même si elle avait été une adulte lors de la consommation de leur mariage, était "de l’amour".

En résumé, la vie sexuelle de Mahomet est pleine de perversité, de sadisme et d'horreur; son mariage avec Aicha, alors qu’elle n’était qu’une enfant, était un crime. Et en bon sadique pervers sexuel que Mahomet était, il se souciait peu de savoir si Aicha était mineure ou adulte quand il avait des rapports sexuels avec elle.

Les musulmans doivent rejeter le Coran pour débarrasser l'islam de la pédophilie

Pour Fatah et les musulmans libéraux de son acabit, c'est la peu fiable littérature du hadith, bien qu’elle soit ce que l’islam ait fait de mieux en terme de recherche méthodologique, qui est la cause de tous les problèmes qui affligent l'islam de nos jours. Il dit:

Nous refusons de jeter les livres fossilisés du Hadith qui justifient tant d’erreurs dans le monde islamique et qui suscitent tant de honte et de soucis ....

Les érudits musulmans sont pris à leur propre piège. La plupart sont prêts à concéder que les délais historiques suggèrent qu’Aicha n'aurait pas pu être âgée de neuf ans quand elle est devenue l’épouse de Mahomet. Toutefois, s’ils admettaient ce défaut dans les livres du Hadith, cela reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore. Combien de lois de la charia, basées sur les hadiths, sont des mensonges et doivent être rejetées.

Trop de choses sont en jeu pour l'establishment islamique admette que le Prophète Muhammad n'a pas été le mari d'une épouse enfant. Ils préfèrent que l’on se moquent de leur chef que de reconnaître la faillibilité de la littérature du Hadith ...

Les musulmans ne peuvent pas rejeter les hadiths, parce que, comme indiqué ci-dessus, c’est le Dieu de l’islam lui-même qui répété dans plus d'une douzaine de versets que les musulmans doivent suivre l’exemple de Mahomet tout autant qu'ils doivent suivre le Coran.

Deuxièmement, ce n'est pas les hadiths le problème. Le problème réside dans le Coran. Il n'y a aucune contradiction entre les hadiths et le Coran.

Dans le cas qui nous concerne, dans l'Islam la pédophilie est ouvertement approuvée par Allah dans le Coran 65:4:

Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses.

Ce verset parle de la période d'attente (délais de viduité) pour une femme divorcée avant qu'elle puisse se remarier, afin de garantir qu'elle ne porte pas un enfant de son ex-mari. Il parle de trois sortes de femmes: 1) «Celles de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles ", c'est à dire les femmes post-ménopausées, 2) « celles qui n'ont pas encore de règles », c'est à dire les jeunes filles pré-pubères, et 3) «les femmes enceintes", c'est à dire les femmes menstruées.

Par conséquent, le Coran, ou le Dieu islamique pour ce que cela change, permet le mariage avec des fillettes pré-pubères et même les relations sexuelles avec elles. La pédophilie est donc une institution approuvée par Dieu l'Islam. Les hadiths se contentent de le réaffirmer.

Fatah peste contre les hadiths mais aussi contre les oulémas, les mollahs, et même les califes qui auraient inventés et perpétués les innombrables maux qui affligent l'islam d'aujourd'hui. Mais, aucun d'entre eux ne peut être considéré comme à l’origine du problème de l'Islam, sauf si vous êtes un musulman ignorant ou semi-ignorant de sa religion, voire malhonnête comme Fatah.

En conclusion, pour débarrasser l'islam de la pédophilie, les musulmans devront d’abord éliminer le Coran.

Souhaitons que les musulmans progressistes adoptent ce point de vue, cela permettrait de couper le problème de l'Islam à la racine, au lieu de préconiser la coupe de certaines branches, comme Fatah le fait, ce qui serait au mieux un geste sans conséquence,.

Malheureusement, j'en doute.

http://www.faithfreedom.org/wordpress/?p=8846
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Pédophilie et inceste en islam
par Hamdane Ammar -

Soyons sérieux, en islam, l’inceste et la pédophilie sont haram (illicites). Ils ne font pas partie de son ADN mais les islamophobes ne l’entendent pas de cette oreille ; ils veulent à tout prix salir la réputation des musulmans, en évoquant ces deux sujets à chaque occasion qui leur est offerte pour les trainer dans la boue. Les pratiques du beau modèle de Médine sont des légendes qui n’existent que dans les esprits mal intentionnées de ceux qui dénigrent la religion de paix et d’amour. Tout ce qui s’écrit ou se dit sur la pédophilie et l’inceste en islam, ne sont que des mensonges qui n’ont aucun fondement coranique.
Mais selon le journal britannique Le Guardian, le parlement iranien vient d’approuver le 25 mai 2014, une loi autorisant les hommes à épouser leurs filles adoptives, à partir du moment où elles ont atteint l’âge de 13 ans. Pour les législateurs islamiques d’Iran, cette loi a pour but de protéger les enfants. Et ceux en Occident qui ont cru au nouveau président Hassan Rouhani, soi-disant réformateur, seront sûrement déçus. Malheureusement, ces derniers ne savent pas qu’ils ont en face d’eux un homme spécialiste de la takkia comme le lui enseigne sa religion.
L’avocate iranienne Shadi Sadr, qui milite pour les droits de l’homme au sein de l’organisation Justice for Iran, basée à Londres, dit: « cette loi légalise la pédophilie. Se marier avec un enfant adopté ne fait pas partie de la culture iranienne. Évidemment, il y a de l’inceste en Iran, plus ou moins comme dans tous les pays, mais cette loi légalise la pédophilie et met nos enfants en danger faisant de ce délit une norme dans notre culture », ajoute-t-elle. « Si un père se marie avec sa fille adoptive qui est mineure et qu’il y a des relations sexuelles, c’est un viol. »
Cette déclaration de Shadi Sadr est tendancieuse, car elle dédouane de fait l’islam et surtout Mahomet d’avoir pratiqué l’inceste et la pédophilie. A se demander si cette avocate connait bien l’islam?
Ouvrons alors les manuels islamiques et regardons de près ce que prévoit l’islam en ce qui concerne la pédophilie et l’inceste.
Mahomet, l’Envoyé d’Allah, ne s’était-il pas marié avec la gamine Aïcha ? Il s’était fiancé avec cette dernière quand elle avait 6 ans et consommé le mariage quand elle avait atteint 9 ans, alors qu’il avait 53 ans.

Dans le coran sourate 65 ( le divorce) verset 4, il est écrit : « Si vous avez des doutes à propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah, cependant, Il lui facilite les choses. »

Selon Ibn Abbas, un homme a interrogé Mahomet : « Ô Envoyé d’Allah : qu’en est-il de la période d’attente de celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, car celles qui n’ont pas eu leurs menstruations, sont trop jeunes ? Le prophète répondit : « rentrant dans la catégorie des femmes qui n’ont pas eu leurs menstruations, à cause de leur jeune âge, leur période d’attente est de trois mois. »

Ce verset et ce hadith, ne légalisent-ils pas le mariage pédophile qui fait partie du logiciel de base de l’islam depuis le VIIe siècle ? De nos jours, ce mariage de la honte se pratique couramment dans beaucoup de pays islamiques ( les pays du Golfe persique, Yémen, Soudan, Afghanistan, Pakistan, Somalie….)

L’Iran n’est pas le seul état où on marie les fillettes impubères religieusement avec des hommes qui ont l’âge de leur père ou de leur grand-père. Pratiquement toutes les sociétés musulmanes connaissent ce phénomène, puisque l’exemple fut donné par le Beau Modèle de Médine. Il n’y a pas lieu de déroger à cette règle coranique parce qu’on ne peut pas être plus royaliste que le roi, en terre d’islam…

Mme Shadi Sadr doit savoir que tous les théologiens, sunnites ou chiites de l’imam Malek (VII siècle) jusqu’ à l’imam Khomeiny ( XX siècle) sont unanimes sur le mariage des fillettes musulmanes dès l’âge de 9 ans.

En islam, on ne déroge à une règle instaurée par l’Envoyé d’Allah, sinon on est dans le décor avec comme récompense le Jour du jugement Dernier, l’Enfer.

Le prophète Mahomet, ne s’est-il pas marié avec sa belle-fille Zeynab bint Jahsh, la femme de son fils adoptif Zayd, après l’avoir fait divorcer par un verset coranique ?

Ce mariage mit fin à l’adoption qui était courante en Arabie préislamique. Et pourtant Mahomet, au début de sa prophétie, ne dérogea pas à la coutume de l’adoption. Selon sahih Bukhari, le prophète emmena Zayd dans Al-Hijr (place où les mecquois se réunissaient pour leurs affaires et clama : « soyez témoins que Zayd est mon fils, il hérite de moi et j’hérite de lui. » Depuis ce jour, Zayd fut appelé Zayd Ibn Mohammed (fils de Mohammed) et Abdellah Ibn Ummar confirma cette adoption : « nous l’appelions Zayd ibn Mohammed. »
Et pourquoi Mahomet avait-il mis fin à l’adoption qui régissait les tribus mecquoises ? Il avait agi par instinct bestial ( c’est sa petite tête qui pensait pour sa grande), sans plus. En effet, un jour il sortit pour rendre visite à son fils adoptif Zayd qui fut le troisième personnage converti à l’islam. Il faut dire, selon les chroniqueurs musulmans que Zeynab, l’épouse de Zayb était très belle. Quand elle ouvrit la porte à Mahomet, elle était en tenue légère. Mahomet fut frappé par sa beauté et s’exclama : « Doux Seigneur ! Dieu du Ciel ! Comme tu tournes le cœur des hommes ! ». Il refusa d’entrer et repartit l’esprit confus. Cependant Zeynab avait entendu ses paroles et les avait rapportées à Zayd, dès qu’il était rentré à la maison. Zayd alla aussitôt chez Mahomet et lui offrit obligeamment de divorcer. Mahomet refusa en ajoutant : « garde ta femme et crains Dieu. » Une telle union aurait été considérée comme incestueuse par les Arabes, car un fils adoptif avait les mêmes droits qu’un fils naturel. Et la crainte du qu’en-dira-t-on faisait hésiter le prophète. Comme toujours, une révélation vint au moment opportun pour balayer ses scrupules, alors qu’il était assis à côté de sa femme gamine Aïcha, il entra soudainement dans ses transes prophétiques. Quand il revint à lui, il dit : « Qui ira féliciter Zaynab et lui dire que le Seigneur l’a unie à moi en mariage ? »
Et Aïcha lui répliqua sèchement : « Ô envoyé d’Allah, je vois que ton Seigneur est empressé de te plaire. »
Le mariage de Mahomet avec Zaynab fut légalisé par le coran mettant fin ainsi à l’adoption.

Dans la sourate 33, versets 4, 5 37 et 38, il est écrit :
« Allah n’a pas placé à l’homme deux cœurs dans sa poitrine. Il n’a point assimilé à vos mères, vos épouses ( à qui vous dites en les répudiant) : « tu es aussi illicite pour moi que le dos de ma mère ». Il n’a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos qui sortent de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c’est Lui qui met l’homme dans la bonne direction. »
« Appelez-les du nom de leurs pères : c’est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais vous serez blâmés pour ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. »
« Quand tu disais à celui qu’Allah avait comblé de bienfaits tout comme toi-même l’avais comblé : « garde pour toi ton épouse et crains Allah », et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c’est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d’Allah doit être exécuté. »
« Nul grief à faire au prophète en ce qu’Allah lui a imposé conformément aux lois établies pour ceux qui vécurent antérieurement. Le commandement d’Allah est un décret inéluctable. »
Ces versets ne sont-ils pas un encouragement à la pratique de l’inceste ?

Dans sahih Bukhari, volume 7, page 48, il est mentionné : « Tout ce que voulait Mahomet, Allait le voulait pour lui. De la manière dont Mahomet réagissait, Allah réagissait avec lui. Tout ce que Mahomet désirait, Allah le désirait pour lui. »

C’est clair et net : Mahomet avait désiré Zaynab et pour lui plaire, Allah avait légalisé l’inceste en mettant fin à l’adoption….
En résumé, quand l’avocate Shadi Sadr s’émeut de la loi votée par le parlement iranien, soit elle ignore les fondements de l’islam, soit elle fait de la takkia.
Alors, il est temps de dénoncer et de démasquer le discours à la carte des musulmans !

Hamdane Ammar
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Dans l’Islam, le voile a été institué par Mahomet pour éviter que ses fréquents visiteurs fussent tentés à la vue de ses épouses ; la tradition musulmane rapporte qu’alors un « Aya », un verset (le 59 de la sourate 33), est descendu de la part d’Allah recommandant à Mahomet de prescrire aux femmes de porter le voile pour protéger l’homme de la concupiscence. Le voile est donc imposé pour éviter à l’homme la tentation, et non comme signe d’appartenance à Dieu. Même des fillettes de 6 ans sont voilées de la tête aux pieds, à cause d’Aïcha, qui fut fiancée à Mahomet à cet âge précoce.
http://www.libertepolitique.com/LP-Jeun ... la-charite
:shock:
Mahomet PBSL était très très jaloux
Quand la petite Aïcha alors âgée de 13 ans s'est perdue dans le désert à la recherche de son collier d'onyx.
Et quand un beau bédouin l'a ramené sur son chameau

Le téléphone islamique a fonctionné et tout le monde disait que Mahomet PBSL avait des cornes sur le front
Mahomet PBSL interrogea son épouse-enfant
est il vrai que tu as été labouré par Jug (le nom du bédouin qui l'a ramené au gourbi)
Aïcha pleura jura que c'est un mensonge
Mahomet PBSL consulta son fils adoptif son cousin Ali-qu'Allah agréé ses œuvres-

Ali qu'Allah agréé ses œuvres a répondu

Toutes les femmes sont des Louves même ma mère
Tu peux être sûr qu'elle t'a fait cocu
Il faut la lapider selon la Loi Divine

Mais Mahomet PBSL aimait trop la petite rouquine al houmriya pour la lapider comme ça

Et c'est alors que l'ange Gabriel est arrivé comme Zorro avec une Noble Sourate disant que
Aïcha n'a pas pratiqué la zina
Qu'il faut fouetter les calomniateurs qui ont prétendu ça

Mahomet PBSL aussitôt procéda à la punition
et Jug reçut 1000 coups de fouet qu'il supporta avec courage et dignité

En revanche Ali a été amnistié ce qui prouve le népotisme du gouvernement de Mahomet PBSL

Mais Aïcha conçut une haine très vive contre lui et a tout fait pour qu'il ne devient pas calife après la mort de Mahomet.

D'où son soutien à Mouawiya mais de là à dire que c'est la Jeanne d'Arc de l'islam

C'est un peu fort de café

comme aussi dire que Ada est à l'origine de l'informatique
ou que le soufisme est un bon islam

samuel a écrit :Sur Jeanne d' Arc il y a à boire et à manger et de croire que Dieu lui demanda de bouter les anglais qui étaient catholique a l'époque et un peut simpliste.
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