Avis partagé par plusieurs responsables d’université. «Nous accueillons des citoyens majeurs», fait valoir Olivier Faron, administrateur du Conservatoire national des arts et métiers. Cet ancien directeur adjoint du cabinet de Laurent Wauquiez, alors ministre des universités, supplie les politiques de «faire attention à ce qui stigmatise».
Il voit mal comment son établissement pourrait assumer «son rôle d’ascenseur social» s’il commence par exclure les jeunes filles qui en ont le plus besoin. Le président de la conférence des présidents d’université, Jean-Loup Salzmann, conteste quant à lui que le port du voile soit de plus en plus répandu dans les facs, comme le prétendent les partisans d’une loi d’interdiction : «Nous faisons des enquêtes régulières, aucune plainte d’étudiant ne nous remonte. Il existe bien des cas de crispation chez certains enseignants. Mais, au total, il y a plutôt moins de foulards dans les universités qu’en 2004, après le vote de la loi d’interdiction dans les établissements scolaires.»
Dans le parti du très «réfléchi» Nicolas Sarkozy, on n’a pas jugé utile de s’embarrasser de trop d’avis contradictoires avant de décider qu’il était urgent de réclamer une nouvelle loi.
http://www.liberation.fr/politiques/201 ... ee_1201538
Seul problème , ce sont ces filles qui s'excluent d'elles même!
La solution est très simple , elles mettent leur foulard dans la poche , et le remettent chez elles !
Que deviendront-elles , quand elles seront diplômées , et que personne ne voudra les employer ?
A ce propos , la comparaison avec les filles vulgaires , en string , mini-jupe , piercing...etc est nulle et non avenue , c'est peut-être toléré à la fac , quoique ! J'en doute .Et de toute façon c'est rare parmi les brillantes étudiantes.
mais certainement pas au travail !
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984
DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :