VOLTAIRE

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arti13
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Message non lu par arti13 »

Pour ta culture si cette merde de voltaire s'est exprimé ainsi dans sa piece de théatre c'était pour attaquer indirectement l'église par pour attaquer l'islam, meme si ça était le cas dans ses écrits, voltaire n'avait la connaissance historique suffisante pour avoir un quelconque avis sur la vie de Mohamed et d el'Islam.


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arti13
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Message non lu par arti13 »

Nous ne croirions pas qu'un peuple si abominable (les Juifs) eut pu exister sur la terre. Mais comme cette nation elle-même nous rapporte tous ses faits dans ses livres saints, il faut la croire."

(Tome 1, page 158-159)


Si Dieu avait exaucé toutes les prières de son peuple, il ne serait restés que des Juifs sur la terre ; car ils détestaient toutes les nations, ils en étaient détestés ; et, en demandant sans cesse que Dieu exterminât tous ceux qu'ils haïssaient, ils semblaient demander la ruine de la terre entière."

(Tome 1, page 197)


http://abolitions.free.fr/article.php3?id_article=68


Le code noir de colbert
http://abolitions.free.fr/IMG/pdf/codenoirtxt-2.pdf


Je te laisse le soin de trier la merde des siecles des lumieres, je commence à a voir des nausées.
Balzac92
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Message non lu par Balzac92 »

arti13 a écrit :Le racisme des Lumières
Voltaire, suite :

Le fanatisme, ou Mahomet le prophète

Et toi, de tant de honte étouffe la mémoire ;
Cache au moins ma faiblesse, et sauve encore ma gloire :
Je dois régir en dieu l'univers prévenu ;
Mon empire est détruit si l'homme est reconnu.

(Mahomet à Omar, Acte V, sc. 4).
arti13
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Message non lu par arti13 »

"Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres."
(Voltaire, in "Traité de Métaphysique".



"Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un noir et d'une blanche, ou d'un blanc et d'une noire."
(Voltaire, "Essai sur les moeurs". Cité in id.)


"La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. "
(Voltaire, "Essai sur les moeurs", Genève, 1755, t.XVI, p.269-270)
Balzac92
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Balzac92 s’interdit toujours de répondre aux insultes. Il méprise.
La parade consistant à reproduire les mêmes morceaux, reservis deux fois depuis le début du fil, procède toujours de la même ficelle visant à disqualifier. Vaine démarche : Voltaire survivra et les médiocres retourneront à leur néant.

Je retranscrirai progressivement quelques joyeusetés voltairiennes sur l’islam, en l’honneur de Fred qui a ouvert ce fil et pour ceux du Maghreb qui n’ont pas forcément accès aux textes. Mes bouquins étant anciens et habillés de belles reliures, je ne saurais leur faire subir l’outrage du scanner ou de la photocopie ; cela ne demandera que le temps de la retranscription.
Où l’on verra dans le texte qui suit que Voltaire savait que Mahomet était cocu.
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Article Croire (Questions sur l’Encyclopédie, IV, 1771)

Nous avons vu, à l’article Certitude, qu’on doit être souvent très incertain quand on est certain, et qu’on peut manquer de bon sens, quand on juge suivant ce qu’on appelle le sens commun. Mais qu’appelez-vous croire ?
Voici un Turc qui me dit : « Je crois que l’ange Gabriel descendait souvent de l’empyrée pour apporter à Mahomet des feuillets de l’Alcoran, écrits en lettres d’or sur du vélin bleu. »
Eh bien ! Moustapha, sur quoi ta tête rase croit-elle cette chose incroyable ?
« Sur ce que j’ai les plus grandes probabilités qu’on ne m’a point trompé dans le récit de ces prodiges improbables ; sur ce qu’Abubeker le beau-père, Ali le gendre, Aishca ou Aissé la fille, Omar, Otman, certifièrent la vérité du fait en présence de cinquante mille hommes, recueillirent tous les feuillets, les lurent devant les fidèles, et attestèrent qu’il n’y avait pas un mot de changé.
Sur ce que nous n’avons jamais eu qu’un Alcoran qui n’a jamais été contredit par un autre Alcoran. Sur ce que Dieu n’a jamais permis qu’on ait fait la moindre altération dans ce livre.
Sur ce que les préceptes et les dogmes sont la perfection de la raison. Le dogme consiste dans l’unité d’un Dieu pour lequel il faut vivre et mourir ; dans l’immortalité de l’âme ; dans les récompenses éternelles des justes et la punition des méchants, et dans la mission de notre grand prophète Mahomet, prouvée par des victoires.
Les préceptes sont d’être juste et vaillant, de faire l’aumône aux pauvres, de nous abstenir de cette énorme quantité de femmes que les princes orientaux, et surtout les roitelets juifs, épousaient sans scrupule ; de renoncer au bon vin d’Engaddi et de Tadmor, que ces ivrognes d’Hébreux ont tant vanté dans leurs livres ; de prier Dieu cinq fois par jour, etc.
Cette sublime religion a été confirmée par le plus beau et le plus constant des miracles, et le plus avéré dans l’histoire du monde c’est que Mahomet persécuté par les grossiers et absurdes magistrats scolastiques qui le décrétèrent de prise de corps, Mahomet obligé de quitter sa patrie, n’y revint qu’en victorieux ; qu’il fit de ses juges imbéciles et sanguinaires l’escabeau de ses pieds ; qu’il combattit toute sa vie les combats du Seigneur qu’avec un petit nombre, il triompha toujours du grand nombre ; que lui et ses successeurs convertirent la moitié de la terre, et que, Dieu aidant, nous convertirons un jour l’autre moitié.

Rien n’est plus éblouissant. Cependant Moustapha, en croyant si fermement, sent toujours quelques petits nuages de doute s’élever dans son âme, quand on lui fait quelques difficultés sur les visites de l’ange Gabriel ; sur le sura ou le chapitre apporté du ciel pour déclarer que le grand prophète n’est point cocu ; sur la jument Borac, qui le transporte en une nuit de la Mecque à Jérusalem. Moustapha bégaye, il fait de très mauvaises réponses, il en rougit ; et cependant non seulement il dit qu’il croit, mais il veut aussi vous engager à croire. Vous pressez Moustapha ; il reste la bouche béante, les yeux égarés, et va se laver en l’honneur d’Alla, en commençant son ablution par le coude, et en finissant par le doigt index.
Moustapha est-il en effet persuadé, convaincu de tout ce qu’il nous a dit ? est-il parfaitement sûr que Mahomet fut envoyé de Dieu, comme il est sûr que la ville de Stamboul existe, comme il est sûr que l’impératrice Catherine II a fait aborder une flotte du fond de la mer hyperborée dans le Péloponèse, chose aussi étonnante que le voyage de la Mecque à Jérusalem en une nuit et que cette flotte a détruit celle des Ottomans auprès des Dardanelles ?
Le fond du discours de Moustapha est qu’il croit ce qu’il ne croit pas. Il s’est accoutumé à prononcer, comme son molla, certaines paroles qu’il prend pour des idées. Croire, c’est très souvent douter.
Sur quoi crois-tu cela ? dit Harpagon. — Je le crois sur ce que je crois, répond maître Jacques (1). La plupart des hommes pourraient répondre de même.
Croyez-moi pleinement, mon cher lecteur, il ne faut pas croire de léger.
Mais que dirons-nous de ceux qui veulent persuader aux autres ce qu’ils ne croient point ? Et que dirons-nous des monstres qui persécutent leurs confrères dans l’humble et raisonnable doctrine du doute et de la défiance de soi-même ?

(1) Molière, l’Avare.
arti13
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Message non lu par arti13 »

Balzac92 s’interdit toujours de répondre aux insultes. Il méprise.
La parade consistant à reproduire les mêmes morceaux, reservis deux fois depuis le début du fil, procède toujours de la même ficelle visant à disqualifier. Vaine démarche : Voltaire survivra et les médiocres retourneront à leur néant.

Voltaire est mort, ce qui reste de lui a été jetté dans les poubelles de l'histoire, il n'ya qu'un pauvre type ignorant comme toi qui ne sait plus à quoi s'accrocher qui va fouiller les poubelles de l'histoire pour s'auto convaincre d'un pseudo siecle des lumières, plus personne ne croit en ce raciste, antisémite et ignorant par exellence et je rapellerai qu'il est père fondateur du nazisme qui a inspiré adoph lui meme.

Ne t'en fais j'ai de belles perles au sujets de voltaire, je vais me charger de nettoyer au karcher les résidus de la démarche pro-voltaire.
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Georges
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Citation
"je rapellerai que Voltaire est le père fondateur du nazisme qui a inspiré adoph lui meme."


En réalité l'homme qui a inspiré Hitler est l'envoyé de Satan le prophète Mahomet. Hitler disait "qui se souvient du massacre des arméniens ou des tribus juives de l'Arabie".Massacres, rappelons le, faits par des musulmans qui eux ne font jamais repentance.

Les plus grands esclavagistes de la planète sont des musulmans.
L'esclavage continue d'exister grâce à l'arabie Saoudite, le Soudan et la Mauritanie.
arti13
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Message non lu par arti13 »

Léon Poliakoff a pointé l'origine de l'antisémitisme nazi dans la philosophie des Lumières et notamment celui de voltaire.


Le texte le plus éclairant à ce sujet est l'Essai sur les Mœurs et l'esprit des Nations, de Voltaire (1756). Par rapport au Traité sur la Tolérance qui est un texte très court, cet ouvrage est monumental. Il occupe des centaines de pages, ce qui révèle son importance dans la pensée, dans l'œuvre et dans les préoccupations du philosophe.

La thèse centrale de Voltaire est la perversité de la religion chrétienne à travers l'histoire, et plus particulièrement du catholicisme. Cette thèse passe par plusieurs démonstrations, mais en particulier les deux suivantes :

Le texte le plus éclairant à ce sujet est l'Essai sur les Mœurs et l'esprit des Nations, de Voltaire (1756). Par rapport au Traité sur la Tolérance qui est un texte très court, cet ouvrage est monumental. Il occupe des centaines de pages, ce qui révèle son importance dans la pensée, dans l'œuvre et dans les préoccupations du philosophe.

La thèse centrale de Voltaire est la perversité de la religion chrétienne à travers l'histoire, et plus particulièrement du catholicisme. Cette thèse passe par plusieurs démonstrations, mais en particulier les deux suivantes :


1 - L'enseignement chrétien est fondé sur des erreurs. Ainsi, l'idée que tous les hommes sont issus d'un même père et d'une même mère, Adam et Eve, est fausse. Les races humaines n'ont rien à voir entre elles. Elles ont des origines différentes.

2 - La religion chrétienne est mauvaise dès le départ. En effet, elle prolonge la religion juive, qui est celle d'une nation odieuse et ennemie du genre humain. La religion chrétienne a hérité des tares du judaïsme.


L'adhésion au christianisme fixait les limites de l'antisémitisme, et la théorie de l'ancêtre commun fixait les limites du racisme. Voltaire brise les limites, et donne à la xénophobie une puissance nouvelle, se revendiquant de la Raison.

Pressentant néanmoins la catastrophe à laquelle pouvait mener une telle logique, Voltaire élaborera l'antidote sept ans plus tard, dans son Traité sur la Tolérance, sans revenir réellement sur sa haine du catholicisme et du judaïsme. De toutes façons le mal était fait. Il s'épanouira dans le totalitarisme du XXème siècle et se prolonge aujourd'hui.


En 1734, vingt-deux ans avant l'Essai sur les moeurs, Voltaire publie le Traité de Métaphysique. La thèse de l'origine différente et de l'inégalité des races humaines est déjà présente, dans toute sa nudité et toute sa violence.

Descendu sur ce petit amas de boue, et n'ayant pas plus de notion de l'homme que l'homme n'en a des habitants de Mars ou de Jupiter, je débarque vers les côtes de l'Océan, dans le pays de la Cafrerie, et d'abord je me mets à chercher un homme. Je vois des singes, des éléphants, des nègres, qui semblent tous avoir quelque lueur d'une raison imparfaite. Les uns et les autres ont un langage que je n'entends point, et toutes leurs actions paraissent se rapporter également à une certaine fin. Si je jugeais des choses par le premier effet qu'elles font sur moi, j'aurais du penchant à croire d'abord que de tous ces êtres c'est l'éléphant qui est l'animal raisonnable. Mais, pour ne rien décider trop légèrement, je prends des petits de ces différentes bêtes; j'examine un enfant nègre de six mois, un petit éléphant, un petit singe, un petit lion, un petit chien: je vois, à n'en pouvoir douter, que ces jeunes animaux ont incomparablement plus de force et d'adresse; qu'ils ont plus d'idées, plus de passions, plus de mémoire, que le petit nègre; qu'ils expriment bien plus sensiblement tous leurs désirs; mais, au bout de quelque temps, le petit nègre a tout autant d'idées qu'eux tous. Je m'aperçois même que ces animaux nègres ont entre eux un langage bien mieux articulé encore, et bien plus variable que celui des autres bêtes. J'ai eu le temps d'apprendre ce langage, et enfin, à force de considérer le petit degré de supériorité qu'ils ont à la longue sur les singes et sur les éléphants, j'ai hasardé de juger qu'en effet c'est là l'homme; et je me suis fait à moi-même cette définition:

L'homme est un animal noir qui a de la laine sur la tête, marchant sur deux pattes, presque aussi adroit qu'un singe, moins fort que les autres animaux de sa taille, ayant un peu plus d'idées qu'eux, et plus de facilité pour les exprimer; sujet d'ailleurs à toutes les mêmes nécessités; naissant, vivant, et mourant tout comme eux.

Après avoir passé quelque temps parmi cette espèce, je passe dans les régions maritimes des Indes orientales. Je suis surpris de ce que je vois: les éléphants, les lions, les singes, les perroquets, n'y sont pas tout à fait les mêmes que dans la Cafrerie, mais l'homme y paraît absolument différent; ils sont d'un beau jaune, n'ont point de laine; leur tête est couverte de grands crins noirs. Ils paraissent avoir sur toutes les choses des idées contraires à celles des nègres. Je suis donc forcé de changer ma définition et de ranger la nature humaine sous deux espèces la jaune avec des crins, et la noire avec de la laine.

Mais à Batavia, Goa, et Surate, qui sont les rendez-vous de toutes les nations, je vois un grande multitude d'Européens, qui sont blancs et qui n'ont ni crins ni laine, mais des cheveux blonds fort déliés avec de la barbe au menton., On m'y montre aussi beaucoup d'Américains qui n'ont point de barbe: voilà ma définition et mes espèces d'hommes bien augmentées.

Je rencontre à Goa une espèce encore plus singulière que toutes celles-ci: c'est un homme vêtu d'une longue soutane noire, et qui se dit fait pour instruire les autres. Tous ces différents hommes, me dit-il, que vous voyez sont tous nés d'un même père; et de là il me conte une longue histoire. Mais ce que me dit cet animal me paraît fort suspect. Je m'informe si un nègre et une négresse, à la laine noire et au nez épaté, font quelquefois des enfants blancs, portant cheveux blonds, et ayant un nez aquilin et des yeux bleus; si des nations sans barbe sont sorties des peuples barbus, et si les blancs et les blanches n'ont jamais produit des peuples jaunes. On me répond que non; que les nègres transplantés, par exemple en Allemagne, ne font que des nègres, à moins que les Allemands ne se chargent de changer l'espèce, et ainsi du reste. On m'ajoute que jamais homme un peu instruit n'a avancé que les espèces non mélangées dégénérassent, et qu'il n'y a guère que l'abbé Dubos qui ait dit cette sottise dans un livre intitulé Réflexions sur la peinture et sur la poésie, etc.

Il me semble alors que je suis assez bien fondé à croire qu'il en est des hommes comme des arbres; que les poiriers, les sapins, les chênes et les abricotiers, ne viennent point d'un même arbre, et que les blancs barbus, les nègres portant laine, les jaunes portant crins, et les hommes sans barbe, ne viennent pas du même homme.(...)


Je me suppose donc arrivé en Afrique, et entouré de nègres, de Hottentots, et d'autres animaux. Je remarque d'abord que les organes de la vie sont les mêmes chez eux tous; les opérations de leurs corps partent toutes des mêmes principes de vie; ils ont tous à mes yeux mêmes désirs, mêmes passions, mêmes besoins; ils les expriment tous, chacun dans leurs langues. La langue que j'entends la première est celle des animaux, cela ne peut être autrement; les sons par lesquels ils s'expriment ne semblent point arbitraires, ce sont des caractères vivants de leurs passions; ces signes portent l'empreinte de ce qu'ils expriment: le cri d'un chien qui demande à manger, joint à toutes ses attitudes, a une relation sensible à son objet; je le distingue incontinent des cris et des mouvements par lesquels il flatte un autre animal, de ceux avec lesquels il chasse, et de ceux par lesquels il se plaint; je discerne encore si sa plainte exprime l'anxiété de la solitude, ou la douleur d'une blessure, ou les impatiences de l'amour. Ainsi, avec un peu d'attention, j'entends le langage de tous les animaux ; ils n'ont aucun sentiment qu'ils n'expriment : peut-être n'en est-il pas de même de leurs idées ; mais comme il paraît que la nature ne leur a donné que peu d'idées, il me semble aussi qu'il était naturel qu'ils eussent un langage borné, proportionné à leurs perceptions.

Que rencontré-je de différent dans les animaux nègres? Que puis-je y voir, sinon quelques idées et quelques combinaisons de plus dans leur tête, exprimées par un langage différemment articulé? Plus j'examine tous ces êtres, plus je dois soupçonner que ce sont des espèces différentes d'un même genre. Cette admirable faculté de retenir des idées leur est commune à tous ; ils ont tous des songes et des images faibles, pendant le sommeil, des idées qu'ils ont reçues en veillant ; leur faculté sentante et pensante croît avec leurs organes, et s'affaiblit avec eux, périt avec eux. Que l'on verse le sang d'un singe et d'un nègre, il y aura bientôt dans l'un et dans l'autre un degré d'épuisement qui les mettra hors d'état de me reconnaître ; bientôt après leurs sens extérieurs n'agissent plus, et enfin ils meurent. (...)

Dix ans après le Traité de Métaphysique, et douze ans avant l'Essai sur les moeurs, Voltaire publie sa Relation touchant un Maure blanc amené d'Afrique à Paris en 1744.

Voici la partie la plus intéressante de ce texte. L'observation voltairienne que la différence entre les races humaines est "aussi profonde que la différence entre un lévrier et un barbet" se retrouvera dans l'Essai sur les moeurs. Voltaire devait trouver cette comparaison suffisamment puissante, ou piquante, pour qu'il se donne la peine de la répéter.

"J'ai vu, il n'y a pas longtemps, à Paris un petit animal blanc comme du lait, avec un muffle taillé comme celui des Lapons, ayant, comme les nègres, de la laine frisée sur la tête, mais une laine beaucoup plus fine, et qui est de la blancheur la plus éclatante; ses cils et ses sourcils sont de cette même laine, mais non frisée; ses paupières, d'une longueur qui ne leur permet pas en s'élevant de découvrir toute l'orbite de l'oeil, lequel est un rond parfait.(...).

Cet animal s'appelle un homme, parce qu'il a le don de la parole, de la mémoire, un peu de ce qu'on appelle raison, et une espèce de visage.
La race de ces hommes habite au milieu de l'Afrique: les Espagnols les appellent Albinos (...). Cette espèce est méprisée des nègres, plus que les nègres ne le sont de nous.


"Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent."

(Voltaire, "Dictionnaire Philosophique", tome V, au mot "JUIF". Cité in "L'entrée des israélites dans la société française", abbé Lémann, ré-edition Avalon p.163)
Balzac92
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Message non lu par Balzac92 »

Georges a écrit :Citation
"je rapellerai que Voltaire est le père fondateur du nazisme qui a inspiré adoph lui meme."

En réalité l'homme qui a inspiré Hitler est l'envoyé de Satan le prophète Mahomet. Hitler disait "qui se souvient du massacre des arméniens ou des tribus juives de l'Arabie".Massacres, rappelons le, faits par des musulmans qui eux ne font jamais repentance.

Les plus grands esclavagistes de la planète sont des musulmans.
L'esclavage continue d'exister grâce à l'arabie Saoudite, le Soudan et la Mauritanie.
Salut Georges,
Inutile de répondre à ce lobotomisé et ne t’attends pas à ce qu’il balaie devant sa porte. Il n’est pas là pour ça et tu ne récolteras qu’injures et insultes.
Dans leur haine de tout ce qui est français, les nazis avaient procédé à des autodafés de livres français. Le plus connu est celui qui a eu lieu à Munich au lendemain de leur victoire : des bouquins de Victor Hugo et de Voltaire, entre autres, y ont passé.
La même tentation démange les islamistes. L’Article périmé qui sème ses crottes ici en est une caricature.
Le procédé employé est désormais classique : au nom de valeurs occidentales, que l’on rejette par ailleurs, on cherche à disqualifier un personnage, censurer une œuvre parce que l’auteur est gênant. De même, c’est au nom des libertés individuelles et du droit à la différence, exécrés par ailleurs, qu’on veut instaurer en France la répudiation, le tchador, le mariage forcé des fillettes, la polygamie, etc. Le discours des soi disants indigènes de la république obéit à ce schéma.
Une des réponses qu’on peut apporter consiste à démasquer l’imposture et, pour ce qui nous concerne ici, à remettre au jour des textes ou des citations de Voltaire qui donnent des hémorroïdes aux islamistes. Une autre consiste à distinguer ce qui relève de la culture d’une part, de la démagogie d’autre part.
J’ai exhumé quelques-uns de ces textes, que j’injecterai progressivement dans ce fil.
Vive les Lumières racistes et à bas la censure !

Balzac92
arti13
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bonjour balsac(à m....), messaoud bourla, amateur de plaisirs bucaux servant de poupée gonflable à france-echos et libertyvox, maghrébin de service, néo-harki ect... les qualificatifs d'un tétraplégique du cortex de ce genre sont nombreux, mais enfin bref passons les amabilités.

Enfin dévoilé il fallait le dire ma cocotte enfin c'est pas trop tot, tu confirmes les lumieres racistes; c'est bien on fait des progres.


L'antisémitisme de Voltaire est reconnu de certains critiques ou historiens, on y a même vu un instigateur de l'antisémitisme moderne. Ainsi l'historien Léon Poliakov a intitulé De Voltaire à Wagner le tome 3 de son Histoire de l'Antisémitisme. Selon lui ce sentiment se serait aggravé dans les quinze dernières années de la vie de Voltaire. On avance également des problèmes financiers et des relations difficiles avec des banquiers juifs, ce qui semble insuffisemment fondé.

Mais l'antisémitisme de Voltaire est également contesté par ceux qui n'y voient tout au plus que de l'antijudaïsme. "Ce n'est pas parce que certaines phrases de Voltaire nous font mal que nous devrions le confondre dans la tourbe des persécuteurs", a écrit Roland Desné ("Voltaire était-il antisémite?", La Pensée, n° 203, janvier-février 1979, pp 70-84). Quoiqu'il en soit le dossier repose sur tout un corps de citations.


Citations antisémites de Voltaire
Dictionnaire philosophique, 1764

Article « Anthropophage » :

« Pourquoi les Juifs n’auraient-ils pas été anthropophages ? C’eut été la seule chose qui eut manqué au peuple de Dieu pour être le plus abominable de la terre. »

Article « Etats, gouvernements » :
"...une horde de voleurs et d'usuriers..."

Article « Juifs » :

« Vous m’ordonnez de vous faire un tableau fidèle de l’esprit des Juifs, et de leur histoire ; et, sans entrer dans les voies ineffables de la Providence, vous cherchez dans les mœurs de ce peuple la source des événements que cette Providence a préparés. »

« Ils sont le dernier de tous les peuples parmi les musulmans et les chrétiens, et ils se croient le premier. Cet orgueil dans leur abaissement est justifié par une raison sans réplique ; c’est qu’ils sont réellement les pères des chrétiens et des musulmans. Les religions chrétienne et musulmane reconnaissent la juive pour leur mère ; et, par une contradiction singulière, elles ont à la fois pour cette mère du respect et de l’horreur. »

« Il résulte de ce tableau raccourci que les Hébreux ont presque toujours été ou errants, ou brigands, ou esclaves, ou séditieux : ils sont encore vagabonds aujourd’hui sur la terre, et en horreur aux hommes, assurant que le ciel et la terre, et tous les hommes, ont été créés pour eux seuls. »

« On dit communément que l’horreur des Juifs pour les autres nations venait de leur horreur pour l’idolâtrie ; mais il est bien plus vraisemblable que la manière dont ils exterminèrent d’abord quelques peuplades du Canaan, et la haine que les nations voisines conçurent pour eux, furent la cause de cette aversion invincible qu’ils eurent pour elles. Comme ils ne connaissaient de peuples que leurs voisins ils crurent en les abhorrant détester toute la terre, et s’accoutumèrent ainsi à être les ennemis de tous les hommes. »


Article « Tolérance » :

« C’est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre
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Slimane
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Juste une suggestion: Darwin était Raciste, dois-je rejeter le Darwinisme et la téorie de l'évolution?
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rawbrol
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Slimane a écrit :Juste une suggestion: Darwin était Raciste, dois-je rejeter le Darwinisme et la téorie de l'évolution?
Une théorie repose sur des arguments, et non sur la personnalité, et/ou le caractère, et/ou les positions philosophiques, politiques ou religieuses d'une personne.
Ce n'est pas par ce que Mendel était un moine, donc religieux, que je vais, à cause de mon athéisme, rejeter ses travaux qui ont mis en place les bases de la génétique.

J'espère que cela répond à ta question.
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Message non lu par Slimane »

rawbrol a écrit :
Slimane a écrit :Juste une suggestion: Darwin était Raciste, dois-je rejeter le Darwinisme et la téorie de l'évolution?
Une théorie repose sur des arguments, et non sur la personnalité, et/ou le caractère, et/ou les positions philosophiques, politiques ou religieuses d'une personne.
Ce n'est pas par ce que Mendel était un moine, donc religieux, que je vais, à cause de mon athéisme, rejeter ses travaux qui ont mis en place les bases de la génétique.

J'espère que cela répond à ta question.
C'est exactement ce que je pense , mais ma question , était une réaction à ce topic et aux discours de certains :)
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yacoub
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