L’Eglise du Dieu

[Fantochard]

Je ne comprends rien à ce que tu racontes jug.

[Angelotin]

C'est un miracle qui n'existe pas, mais il s'est produit!
C'est bien la première fois que je vois Jug faire une réflexion de sagesse sur la misérable existence humaine.

On ne sait pas si nous aurions le temps de trouver et surtout de bien définir ce que nous cherchons.

Si on a pas le temps de réfléchir et définir ce que nous cherchons, que faire?
Prends du bon temps. les bonheurs simples de la vie n'ont pas besoin de grand discours.

[Averroes]

Chers islamlaliens

Permettez-moi d’exprimer un état d’âme : il est déplorable de constater que la présentation de l’intellectuel saoudien et d’un échantillon de sa pensée n’a suscité l’intérêt que d’une poignée d’intervenants. Certes, eu égard au principe de la liberté d’opinion et à celui de la tolérance, au sujet desquels ma religion est faite depuis longtemps, je ne peux que respecter la liberté de chacun quant à l’expression de ses opinions. Mais, il sied de rappeler que l’intelligibilité d’un débat, ainsi que la qualité de son animation requièrent un minimum de circonspection et un certain scrupule quant à la ligne du sujet débattu, ne serait-ce que pour éviter les digressions inutiles et les hors-sujets.

Quel intérêt peut-on, in fine, accorder à des interventions qui ont compris le message au premier degré, se targuant d’une affirmation péremptoire consistant à dire que Dieu n’est ni coupable, ni innocent puisqu’il n’existe pas ? Les auteurs de telles interventions diraient-ils à Nietzsche, qui avait proclamé la mort de Dieu, que celui-ci ne peut pas mourir puisqu’il n’existe pas ? Est-il besoin de leur enseigner les principes élémentaires de l’expression métaphorique ? Faut-il marteler à l’envi que l’intelligibilité des concepts philosophiques requiert un minimum de capacité d’abstraction ? Voyons ! Un minimum de sérieux !

Mon dessein ne consistait guère à chercher des acquiescements béats à la lecture que je me suis faite de l’ouvrage de Abullah al Qassimi, mais plutôt à présenter un pan de sa pensée et, par-là, susciter un débat relatif à la qualité de sa pensée et de son argumentaire, ou encore à la traduction que j’en ai faite. Mais, l’indigence des interventions à cet égard me laisse interrogatif quant à l’éventualité d’éditer la suite de la pensée de cet auteur iconoclaste et révolutionnaire eu égard au contexte socio-historique dans lequel il a évolué.

Bien à vous.

[yacoub]

Salut Averroès, ce qui est dommage, c'est que ces livres sont introuvables alors que ceux de Zanaz sont sans n'importe quelle librairie.

[BarbieTurik]

Bon et bien je ne commenterai plus parce que je me vois mal faire des commentaires assez intellos pour ce texte...
Je vais me contenter de poster des images dans islam et humour et laisser la philo à ceux qui savent.

[yacoub]

Salut Averroès, ce qui est dommage, c'est que ces livres sont introuvables alors que ceux de Zanaz sont dans n'importe quelle librairie.

[Amada]

Chers islamlaliens

Permettez-moi d’exprimer un état d’âme : il est déplorable de constater que la présentation de l’intellectuel saoudien et d’un échantillon de sa pensée n’a suscité l’intérêt que d’une poignée d’intervenants. Certes, eu égard au principe de la liberté d’opinion et à celui de la tolérance, au sujet desquels ma religion est faite depuis longtemps, je ne peux que respecter la liberté de chacun quant à l’expression de ses opinions. Mais, il sied de rappeler que l’intelligibilité d’un débat, ainsi que la qualité de son animation requièrent un minimum de circonspection et un certain scrupule quant à la ligne du sujet débattu, ne serait-ce que pour éviter les digressions inutiles et les hors-sujets.

Quel intérêt peut-on, in fine, accorder à des interventions qui ont compris le message au premier degré, se targuant d’une affirmation péremptoire consistant à dire que Dieu n’est ni coupable, ni innocent puisqu’il n’existe pas ? Les auteurs de telles interventions diraient-ils à Nietzsche, qui avait proclamé la mort de Dieu, que celui-ci ne peut pas mourir puisqu’il n’existe pas ? Est-il besoin de leur enseigner les principes élémentaires de l’expression métaphorique ? Faut-il marteler à l’envi que l’intelligibilité des concepts philosophiques requiert un minimum de capacité d’abstraction ? Voyons ! Un minimum de sérieux !

Mon dessein ne consistait guère à chercher des acquiescements béats à la lecture que je me suis faite de l’ouvrage de Abullah al Qassimi, mais plutôt à présenter un pan de sa pensée et, par-là, susciter un débat relatif à la qualité de sa pensée et de son argumentaire, ou encore à la traduction que j’en ai faite. Mais, l’indigence des interventions à cet égard me laisse interrogatif quant à l’éventualité d’éditer la suite de la pensée de cet auteur iconoclaste et révolutionnaire eu égard au contexte socio-historique dans lequel il a évolué.

Bien à vous.

C'est bien tourné !!

[Amada]

Salut Averroès, ce qui est dommage, c'est que ces livres sont introuvables alors que ceux de Zanaz sont dans n'importe quelle librairie.

Rien n'est encore fait. Et si nos dirigeants ne voient rien et ne veulent rien faire, les peuples européens de souche ne se laisseront pas intimider par des sauvages acculturés. Nos armées ne sont pas encore entre leurs mains. Et en France l'armée est fidèle à une tradition de défendre son pays jusqu'au bout contre tout ennemi potentiel qui lui est désigné par le peuple. Et le peuple français saura aussi défendre sa terre.
Lorsque le seuil critique aura été atteint.

[jug]

Salut Averroés,

Tu penses bien que si Yacoub n'a pas trouvé ce bouquin en librairie,on ne le trouvera pas et surtout pas ici en Algérie.
Merci en tout cas pour tes articles précis et clairs.

[Fantochard]

Chers islamlaliens

Permettez-moi d’exprimer un état d’âme : il est déplorable de constater que la présentation de l’intellectuel saoudien et d’un échantillon de sa pensée n’a suscité l’intérêt que d’une poignée d’intervenants. Certes, eu égard au principe de la liberté d’opinion et à celui de la tolérance, au sujet desquels ma religion est faite depuis longtemps, je ne peux que respecter la liberté de chacun quant à l’expression de ses opinions. Mais, il sied de rappeler que l’intelligibilité d’un débat, ainsi que la qualité de son animation requièrent un minimum de circonspection et un certain scrupule quant à la ligne du sujet débattu, ne serait-ce que pour éviter les digressions inutiles et les hors-sujets.

Quel intérêt peut-on, in fine, accorder à des interventions qui ont compris le message au premier degré, se targuant d’une affirmation péremptoire consistant à dire que Dieu n’est ni coupable, ni innocent puisqu’il n’existe pas ? Les auteurs de telles interventions diraient-ils à Nietzsche, qui avait proclamé la mort de Dieu, que celui-ci ne peut pas mourir puisqu’il n’existe pas ? Est-il besoin de leur enseigner les principes élémentaires de l’expression métaphorique ? Faut-il marteler à l’envi que l’intelligibilité des concepts philosophiques requiert un minimum de capacité d’abstraction ? Voyons ! Un minimum de sérieux !

Mon dessein ne consistait guère à chercher des acquiescements béats à la lecture que je me suis faite de l’ouvrage de Abullah al Qassimi, mais plutôt à présenter un pan de sa pensée et, par-là, susciter un débat relatif à la qualité de sa pensée et de son argumentaire, ou encore à la traduction que j’en ai faite. Mais, l’indigence des interventions à cet égard me laisse interrogatif quant à l’éventualité d’éditer la suite de la pensée de cet auteur iconoclaste et révolutionnaire eu égard au contexte socio-historique dans lequel il a évolué.

Bien à vous.

Je crois que ton article a suscité beaucoup d'intérêt, mais que notre, et d'abord la mienne, incapacité à penser nous a dissuadé de répondre intelligiblement. Par ailleurs, cet auteur m'était absolument inconnu avant ton article, ce qui a été pour moi l'occasion de découvrir un nouvel auteur intéressant. Pourrais-tu poursuivre ta présentation?

Tu me fais penser à une machine de musique qui philosophe...

[Lilith]

« …Tout être raisonnable, et même celui qui n’est guère doué de raison, peut concevoir l’idée d’un châtiment, de ses instruments et de ses exécutants s’il juge qu’il existe déjà celui qui le mérite. [Le châtiment vient donc à posteriori comme une réponse à l’acte qui le mérite.] Mais personne au monde n’envisage d’abord de créer celui qui mérite le châtiment pour rendre légitime la création du châtiment, de ses instruments et de ses exécutants.

De même, personne au monde n’a été traversé par l’idée absurde de créer d’abord le châtiment, ses instruments et ses exécutants pour rendre légitime la création de celui qui va le mériter. Même le plus inepte des êtres ne se rendrait l’auteur d’une telle absurdité.

Alors, ô Dieu qui est le mien ! Qui t’a enseigné ce genre de stupidité ?
Existe-t-il dans cet univers un être dont le raisonnement est aussi absurde ?
Oh mon Dieu ! Tu as prémédité de me créer méritant le châtiment pour aller ensuite éprouver le besoin de créer l’enfer avec tout le cortège de ses funestes instruments et de ses horribles exécutants. Comme je suis triste pour la stupidité de ton raisonnement !

Avec cette absurdité, tu es le seul être de l’univers dépourvu, à la fois, de la moindre once de beauté d’intelligence et d’élégance. Et c’est pour t’étoffer de beauté, d’intelligence et d’élégance que je refuse de te croire à ton existence. Si je te juge c’est pour t’innocenter de l’infâme accusation que ton existence est réelle, ce dont t’ont affublé ceux qui y croient."

c'est marrant, c'est une question que je me posais quand j'étais croyante "pourquoi créer un être qui risque d'être puni et de souffrir?"

l'extrait que tu traduis révèle le conflit interne que vis l'auteur entre sa foi et la raison.

comment concilier la grandeur d'un créateur, sa puissance et son immortalité, face à l'image renvoyée par ses "caprices"? "je punis, je pardonne, je veux des prières, j'interdis, je permets"... c'est assez déroutant au final.

et c'est aussi peut être parce qu'il a été très croyant et convaincu de la justesse de sa doctrine qu'il s'est rendu compte de la supercherie.

la plupart des croyants (toutes religions confondues) se concentrent sur l'objet de leur croyance : Dieu (ou la licorne rose )

mais dans son cas, il apparaît que c'est sur la justesse et la vérité, supposée absolue, de sa croyance qu'il s'est concentré. donc, contrairement à d'autres, il fait jouer la raison, et non pas l'affect. or, confrontée à la raison, la doctrine tombe indéniablement...

donc, (je reprends un post que j'ai écris récemment, mais que je ne retrouve plus), il y a dans la croyance ces 2 paramètres :

- le statut de l'objet de la croyance (Dieu, fils de Dieu, prophète préféré, etc)
- l'affect

peut être y a-t-il plus que cela... mais pour le moment, j'ai pas encore trouvé

[yacoub]

Allah est innocent, c'est Mahomet le coupable

[yacoub]

Félicitations Fantochard et bon anniversaire.