David Belhassen

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Re: David Belhassen

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Que signifie 'Tendre l'autre joue' ?

Depuis la série d'attentats perpétrés en France par des islamistes, nous assistons à une sorte d'auto-flagellation qui prend des allures pseudo-christiques du genre : "Vous n'aurez pas ma haine" !
Cet angélisme gaucho-boboïste, qui fait bien le jeu de l'islam, a eu recours à certaines sentences de Jésus, présentées comme un pacifique-collabo qui incite à ne pas se défendre contre les criminels, les envahisseurs, et les "jihadistes" de l'époque !

Qu'en est-il au juste ?

Tout d'abord, voici les versets en question sur "tendre la joue" :

LUC 6, 28-30
"Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu'un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un prend ton manteau, ne l'empêche pas de prendre aussi ta tunique. Donne à qui te demande, et ne réclame pas ton bien à qui s'en empare.…

MATTHIEU 5, 39-40 :
Mais moi, je vous dis de ne pas résister au haineux. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre. Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui aussi ton manteau.


Ces paroles d’Évangiles ne sont pas des 'nouveautés' de Jésus, mais se réfèrent à une série de versets de la Bible israélite judaïque (malencontreusement nommée 'Ancien Testament'), dont se sont inspirés les Évangéliste.
Ésaïe 50:6
J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats.
Lamentations 3:30
Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d'opprobre.
Michée 5:1 : Avec la verge on frappe sur la joue le juge d'Israël.
L'exégèse christique pense que l'incitation de Yeshou'a (le nom hébreu originel de Jésus) à "tendre l'autre joue", aurait un lien direct avec ces versets et qu'il est question d'une sorte d'auto-flagellation et de soumission au méchant.
Mais cette exégèse est biaisée ! Jésus ne s'adresse aucunement à un "méchant" ou à un oppresseur, de surcroît étranger et ennemi du peuple d'Israël, dénué de toute éthique. Car, en dépit des apparences, la sentence de Jésus ne se fonde pas sur les versets précités, mais sur un tout autre verset, celui du Livre des Proverbes 25, 21-22 :
Si celui qui te hait a faim, nourris-le de pain et s'il a soif, abreuve-le d'eau. Car ce sont des braises que tu répands sur sa tête.

En fait, pour Jésus il s'agissait de raviver la conscience morale de tout quidam dans le peuple d'Israël, et indirectement chez les autres peuples. Ce quidam n'est pas forcément un "méchant", ni un occupant oppresseur, mais quelqu'un qui a développé une haine gratuite envers son prochain.
D'ailleurs le même Livre des Lamentations qui parle de "présenter la joue", enjoint de punir les "méchants" et les criminels (versets 64-66) :
Tu les poursuivras de ton ire, et tu les extermineras de dessous les cieux de Yahweh !

D'autre part, Jésus lui-même a dit (Matthieu 10, 34) : "Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée". De surcroît, il enjoint à ses disciples de se munir d'armes (Luc 22-36) en vue d'une éventuelle rébellion armée contre l'occupant romain : "que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et achète une épée".

Jésus, n'était donc pas un "doux agneau", figure légendaire relayée par l'image d’Épinal, mais un résistant et un patriote hébreu qui aspirait à la rédemption et à la libération d'Israël. Et cette libération exigeait de bouter l'occupant romain hors du pays.
Ce n'est qu'au dernier moment, lorsqu'il comprit que la cruelle répression romaine s'achèverait dans un bain de sang innocent, avec des représailles contre la population civile, femmes, enfants, vieillards, qu'il fit marche-arrière et préféra sa propre mort à celle de ses compatriotes israélites.

David A. Belhassen


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David Belhassen
· 10 juillet, 16:44 ·

Macron 1er, le grand monarque de la connerie a dit : "On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique".

Il aurait du dire : "On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le réchauffement climatique si on n'a pas une action résolue contre le terrorisme".

Mais j'allais oublier que lorsqu'un jihadiste viole puis égorge au couteau une chrétienne, cela pollue moins que de foutre une bombe sur le crâne de ce jihadiste !
Finalement, Macron 1er a toujours raison ! Qu'est-ce qu'il est futé ce mec ! Il faut en effet que l'humanité revienne d'abord à la barbarie et à l'égorgement au couteau afin de dépolluer la planète. CQFD !
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Re: David Belhassen

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David Belhassen


Il y a 1400 ans, les rabbins talmudiques pharisiens ont suscité l'islam afin qu'il devienne leur fer de lance pour combattre le christianisme et "bouffer du chrétien".
Mais leur bébé difforme a grandi et tel le "Golem" de Frankenstein est devenu un monstre qui s'est retourné contre ses géniteurs judéo-rabbiniques et s'est mis à "bouffer du juif".

Aujourd'hui, les rabbins talmudiques pharisiens croient toujours pouvoir manipuler de nouveau l'islam pour qu'il redevienne leur Golem, destiné à écraser la chrétienté ! Ces rabbins venimeux dont la haine du christianisme n'a d'égal que la débilité, n'ont toujours pas compris qu'après avoir bouffer du chrétien, l'ogre musulman bouffera du juif !

Pour se convaincre de la nocivité de ces rabbins, il suffit de visionner cette vidéo.
Attention ! Ce rabbin fanatique exécrable est certes représentatif de la théologie talmudique pharisienne qui a aliéné les communautés judaïques, mais il est haï en Israël par les Hébreux et les Israélites de souche. Prière donc de ne pas faire l'amalgame entre ces rabbins jihadistes et le peuple hébreu !


https://twitter.com/1RiposteLaique/stat ... 3629966336
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La fête judaïco-rabbinique de “Rosh ha shanah” (Nouvel an) : La queue qui a dévoré la tête !


La cérémonie de “Rosh ha shanah” n’est pas mentionnée dans la Bible. La seule chose qui s’y trouve est “le Jour de la Clameur”, au premier jour du septième mois. Et c’est ce “Jour de la Clameur” qui, dans le Talmud, a été transformé (au IIème siècle après J.-C) par les rabbins pharisiens en “Fête du Nouvel An”.

Comment et pourquoi ?

Tout d’abord, il est évident que cette cérémonie de Rosh ha shanah n’est pas d’origine hébraïque animiste ou polythéiste, et ni non plus d’origine israélite hénothéiste ou monothéiste, mais babylonienne païenne !

En effet, en babylonien le terme de “Teshritu” qui correspond au septième mois du calendrier biblique, signifie “début”, donc “début de l’année”. D’autre part, dans le calendrier babylonien, le premier jour du mois de Teshritu était celui de l’équinoxe d’automne, celui où le jour était égal à la nuit (signe de la “balance” dans l’astrologie babylonienne).

Les Babyloniens pensaient qu’à partir de ce jour - la nuit devenant plus longue (jusqu’au solstice d’hiver) -, la lumière du jour risquait de s’amoindrir, s’éteindre et ne plus revenir, à cause de leurs mauvaises actions.

Ainsi, la déesse Ishtar était représentée tenant “la balance des mauvaises et bonnes actions”. Cette cérémonie de repentance du Teshritu, donnait lieu chez les Babyloniens à des prières de fustigation, de pénitence, de contrition, et de repentance (exactement comme dans les synagogues d’aujourd’hui !). Et si, grâce à ces prières, la balance penchait du bon côté, la cérémonie devenait par la suite joyeuse et allègre, avec des libations, des festins, et des festivités. Et là aussi, on retrouve ces festivités babyloniennes dans les repas conviviaux de “Rosh hashanah” du judaïsme rabbinique.

Mais la Bible ? Que dit-elle de tout cela ?

Le livre de Nehémie (8, 9-12) fustige ceux qui - influencés par le Teshritu babylonien-, faisaient pénitence et s’endeuillaient lors du “Jour de la clameur” ! Ce syncrétisme israélite-babylonien était considéré comme contraire à la Torah.

D’ailleurs, la Torah ne dit jamais que le “Jour de la Clameur”, est le début de l’année, mais au contraire le premier jour du mois de la “Queue de l’Année agricole” ! C’est durant ce mois, que les agriculteurs israélites avaient achevé toutes leurs récoltes, et les avaient engrangées à l’abri de la pluie qui n’allait pas tarder à tomber. Pour la Torah, point de pénitences, de flagellations, et de repentances, mais plutôt des réjouissances et des remerciements des agriculteurs israélites à Yahweh pour leurs abondantes récoltes.

Le début de l’année (la “Tête de l’année”) chez les Hébreux était non pas l’équinoxe d’Automne, mais l’équinoxe du Printemps (“Aviv”, en hébreu), lors des prémices de l’orge ! Là aussi, ce n’était nullement une cérémonie eschatologique-astrologique où les Dieux menaçaient de punir les humains, mais tout simplement une fête agricole ! Cette fête rurale des “Prémices de l’orge”, donnera plus tard naissance à celle de Pâques, lors de la pleine lune (donc le 14ème jour) du mois de Printemps.

Il est révélateur que ce “Jour de la Clameur” au 7ème mois du calendrier biblique soit appelé dans la Torah, le “petit shabbat” (le 7ème et dernier jour de la semaine !). Il y a ici un parallèle entre la semaine et l’année : de même que le septième jour de la semaine est la fin et le dernier jour de la semaine, le septième mois est la queue et le dernier mois de l’année agricole !


En conclusion, nommer “Tête de l’année” ou “Fête du Nouvel an”, le premier jour du septième mois du calendrier biblique, au lieu de le nommer “Queue de l’année” et “Jour de la Clameur”, est une des nouvelles et innombrables impostures rabbiniques, sous l’influence babylonienne dans laquelle a baigné la secte judaïco-pharisienne.

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Communiqué du Mouvement Hébreu de Libération :
Nous saluons la déclaration d'Indépendance de la Catalogne libre et souveraine.
Le Mouvement Hébreu de Libération adressera au gouvernement israélien une missive lui recommandant de reconnaître sans retard l'Indépendance catalane.
Il exigera l'envoi dans un bref délai d'une délégation en vue de l'édification d'une ambassade israélienne à Barcelone, la capitale catalane.
Au nom du peuple Hébreu, nous souhaitons longue vie, justice historique, bonheur, paix, et prospérité au peuple catalan
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Communiqué du Mouvement Hébreu de Libération :
Nous saluons la déclaration d'Indépendance de la Catalogne libre et souveraine.
Le Mouvement Hébreu de Libération adressera au gouvernement israélien une missive lui recommandant de reconnaître sans retard l'Indépendance catalane.
Il exigera l'envoi dans un bref délai d'une délégation en vue de l'édification d'une ambassade israélienne à Barcelone, la capitale catalane.
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« L'islamophobie », le cache-sexe des gouvernements européens pour bâillonner la libre-expression !
David Belhassen·lundi 30 octobre 2017
Le 1er octobre 2017, une nouvelle loi est entrée en vigueur en Allemagne, qui donne à l’État un pouvoir de censure sur les réseaux sociaux. Par ce texte, l'Etat allemand délègue à Facebook, Twitter et YouTube un droit de censure sur la parole de leurs utilisateurs. Les réseaux sociaux sont désormais tenus de supprimer ou bloquer toute « infraction pénale » en ligne qui relève de la “critique de l’islam”. Ils doivent agir dans les 24 heures qui suivent la réception de la plainte d'un utilisateur - que la plainte soit ou non justifiée. Les entreprises de médias sociaux ont un délai de sept jours pour les cas complexes. En cas de non-respect de la loi, le gouvernement allemand s'autorise à leur infliger des amendes pouvant atteindre 50 millions d'euros.
Cette censure d'Etat place la gestion de la liberté d'expression entre les mains d'entreprises qui seront tentées de censurer plus que nécessaire pour éviter une amende écrasante. Les salariés des médias sociaux sont officiellement devenus une police de la pensée. L'État leur a délégué le pouvoir de cadrer le tout venant de la parole sur les sujets politiques et sociétaux ; eux seuls décideront désormais de qui est autorisé à parler et de quoi. Dans ces conditions, la liberté d'expression n'est plus qu'un conte de fées. Tel était peut-être le but recherché.
Au même moment, un tribunal d'instance de Munich a condamné le journaliste, Michael Stürzenberger, à six mois de prison avec sursis pour avoir posté sur Facebook une photo historique du “Grand Mufti de Jérusalem”, Haj Amin al-Husseini, serrant la main d'un haut dignitaire nazi à Berlin en 1941. Le procureur a accusé Stürzenberger d'« incitation à la haine envers l'islam » et de « dénigrement de l'islam ». Le tribunal a condamné Stürzenberger pour « diffusion de propagande d'organisations anticonstitutionnelles ». Bien que l'admiration mutuelle entre al-Husseini et les nazis allemands soit un fait historique indiscuté, les tribunaux allemands ont entrepris de réécrire l'histoire. Stürzenberger a fait appel.
L'Allemagne n'a pas caché son désir de voir sa loi soit reprise à l'identique par l'Union Européenne, qui a déjà mis en place un code de bonne conduite qui oblige les géants des réseaux sociaux. La commissaire à la justice de l'UE, Vera Jourova, a récemment déclaré qu'elle légiférera si le code de bonne conduite ne produit pas les résultats escomptés. Elle a toutefois précisé que ce code fonctionnait « relativement » bien, Facebook ayant supprimé 66,5% des messages « haineux » dont ils ont été informés entre décembre 2016 et mai 2017. Twitter a supprimé 37,4% et YouTube a pris des mesures sur 66% des notifications des utilisateurs.
Bien que s'affirmant préoccupé par le « discours de haine » en ligne, le Parlement européen, en septembre, n'a pas hésité à inviter une terroriste palestiniste condamnée, Leila Khaled, pour tenir une conférence propagandiste organisée, entre autres, par la délégation espagnole d'Izquierda Unida (Gauche unie) membre du bloc de la Gauche unitaire européenne / Gauche verte nordique au Parlement européen. (NB : Ce parti pro-palestiniste islamico-jihadiste est un des plus virulents contre l’indépendance catalane ! )
Le ministre de l'Intérieur britannique, Amber Rudd, a refusé d'interdire l'aile politique du Hezbollah. Apparemment, les autorités britanniques jugent acceptable le discours de haine du Hezbollah. Il en va de même pour Ebrahim Bham, imam et prêcheur de haine sud-africain -, qui fut l'interprète du conseiller juridique principal des Talibans. En juillet, cet individu a été autorisé à entrer au Royaume-Uni pour s'exprimer à l'occasion de « Palestine Expo », une grande manifestation de haine anti-israélienne et israélite qui se tenait à Londres, au sein d'un bâtiment officiel, le Centre Reine Elizabeth II. Bham est connu pour s'être référé au ministre de la propagande nazi Goebbels et avoir affirmé que les juifs et les chrétiens étaient des « agents de Satan ». Parallèlement, un chercheur tel que Robert Spencer a été interdit de séjour au Royaume-Uni, au motif que ses propos– pourtant étayés - seraient « islamophobes ».
Les autorités britanniques semblent plus préoccupées par « l'islamophobie » que par l'augmentation des crimes de haine contre les juifs et les chrétiens. Ainsi, la police s'est associée aux autorités de Transport for London pour la «Semaine nationale de sensibilisation au crime de haine » (14 au 21 octobre) et des agents de police se sont rendus à la mosquée d'East London pour encourager les fidèles à dénoncer les crimes haineux.
L'année dernière, le Bureau de prévention du crime (Mopac) de la municipalité de Londres dont le maire est le musulman Sadiq Khan, a annoncé qu'il avait pu consacrer 1 730 726 livres d'argent public (1,9 million d'euros) à une “veille” sur les réseaux sociaux. Cette “veille” a aussi bénéficié d'une subvention des services du premier ministre. Khan a par contre précisé qu'il n'avait pas de budget pour surveiller ceux des 200 djihadistes de retour de Syrie et d'Irak qui se trouveraient à Londres.
Lorsque Morgan, un journaliste londonien a demandé au maire de citer une priorité plus importante que celle de surveiller «les gens revenant du champ de bataille syrien avec l'intention de nuire aux citoyens britanniques», Khan n’a pas daigné répondre. Est-ce parce qu'il est difficile de reconnaître en public que la lutte contre « l'islamophobie » jouit désormais d'un niveau de priorité plus élevé que la lutte contre le terrorisme islamique ?
L’islamisation de l’Europe n’est plus “en marche” ! Elle est déjà accomplie !
Tiré d’un excellent article de Judith Bergman, éditorialiste, avocate et analyste politique en Allemagne.
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Re: David Belhassen

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Le non-droit d’expression sur l’islam chez FB, et le sur-droit d’expression des jihadistes sur Youtube.
David Belhassen·mercredi 29 novembre 2017

Voici ce que m’a écrit un dénommé “John Smith” (évidemment un pseudonyme) suite à la diffusion d’une de mes vidéos sur Youtube, intitulée : “La mort de la France sera la résurrection de la Gaule”.
John Smith
“Pauvre sale sioniste de merde d'Israël, le pire pays nazi de la planète. Sale nazisraël de fasciste halluciné. Ton Talmud sioniste de merde est une saloperie 100 000 000 de fois pire que Mein Kampf. Ta race de nazis pédophiles est juste bonne à parasiter les pays Blancs de la planète et à tuer des femmes et des enfants palestiniens. Gloire à Poutine qui a botté le cul de ta race de rats d'égout hors de Russie. On a pas besoin de ton pays de sionistes pédophiles. Israel n'est pas un pays, car c'est un territoire non cédé. Ce territoire doit revenir à la Palestine. Les Juifs n'ont rien récupéré, c'est grâce aux abrutis de Blancs si les Juifs ont pu voler ce territoire aux Palestiniens. Sans les imbéciles de Blancs, ta race de nazis pédophiles serait encore à errer comme des parasites et des morts-vivant sur Terre. Ta propagande de juifs nazis on la connaît, mais les musulmans envahissent l'Europe et bientôt on règlera ton compte. l'Europe est à Allah et ensuite, il ne nous restera plus qu'à vous exterminer. Les imbéciles de Blancs sont déjà morts et tes gaulois sont morts depuis 2 000 ans, pauvre halluciné sioniste. Ce n'est qu'une question de temps, Israel sera détruite, pauvre ignorant d'abruti.”
FB m’a banni de son site parce que j’avais écrit que le Coran prônait dans ses versets l’extermination des polythéistes et des “mécréants”. Ce qui j’ai entièrement prouvé en citant de tels versets.
Par contre, la fange de ce John Smith “digne” du pire des nazislamistes est postée sur Youtube sans aucune censure.
Vous pouvez vous en rendre compte de vos propres yeux en allant à :

https://youtu.be/L13yzdqvi_Q

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Re: David Belhassen

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Le "pape" François contre Jérusalem, capitale d'Israël. Pourquoi ?
David Belhassen· mercredi 6 décembre 2017
Le grand rêve du “pape” François est la création d’une religion syncrétique catholique-musulmane.
Cela ne date pas d'hier ! Déjà, lorsqu'il était un évêque en Argentine, il avait développé cette doctrine. Et depuis, il n'a cessé d'œuvrer en vue de sa réalisation.
Ce courant syncrétique - fasciné par l’islam et rongé par le complexe que le catholicisme avec le culte de la Vierge Marie et des icônes n’est pas un monothéisme “pur et dur” -, est né certes il y a plus d’un siècle avec Charles Foucauld et surtout son disciple Louis Massignon que le pape Pie XI appelait “le catholique musulman”. Mais aujourd'hui, ce courant a trouvé un représentant de choix en la personne du "Pape" François lui-même !
Ce dernier qui craignait une désaffection du catholicisme dans l’Europe laïque, s’est mis en tête de “revivifier le catholicisme et repeupler les Eglises désertées, par l’apport de la ferveur musulmane”, en créant un syncrétisme catholique-islamique qui serait également susceptible de contrecarrer la montée des courants chrétiens évangélistes et celui des “Témoins de Jéhovah” qui a le vent en poupe.
Sous le prétexte d’un “dialogue interreligieux” et d’un “oecuménisme” élargi à l’islam et baptisé “religion d’Abraham”, ce courant syncrétique catholico-musulman (cela fait plusieurs années que je dénonce sa montée en force au sein de l’Eglise) n'a pris son réel essor que depuis l’arrivée au Vatican du Pape François qui a adoubé l’islam en tant que “religion soeur”. Et ce n'est pas pour rien si dernièrement il a décerné à l’islam le titre de “religion naturelle d’Abraham”.
Ce “pape” (le plus anti judéo-chrétien que l’Histoire a connu) a développé un lobby dans ce sens en profitant de la décrépitude de la gauche pseudo-laïque et de la conjecture de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, pour avancer ses pions sur son échiquier syncrétique en l’agrémentant de “fraternisation“ catholico-musulmane, de messes “Œcuméniques” et de salamalecs réciproques.
Ce lobby ressemble étrangement au groupe de pression qui, lors de la Seconde Guerre Mondiale, oeuvra à la création d’un axe communiste-nazi et de la signature d’un pacte d’alliance et de non-agression entre Staline et Hitler. Or on sait ce qu’il advint de ce pacte, comme on sait ce qu’il adviendra du pacte catholique-musulman : à la première occasion, l’islam agressera le catholicisme et obligera tous les catholiques à se convertir à l’islam.
Mais en attendant, contre qui est dirigé cet axe catholico-musulman ?
Contre les judaïques religieux et leurs rabbins orthodoxes ? Aucunement ! Depuis toujours, l’orthodoxie religieuse judaïque a collaboré avec l’islam.
Ceux qui feront les frais d’une telle coalition catholique-musulmane et du gauchisme, seront les chrétiens non catholiques, les patriotes, les athées et les agnostiques, dans toute l’Europe. Mais avant tout, l’Etat d’Israël !
En effet, la rançon à payer pour ce soudain “dialogue inter-religieux” catholico-musulman, est la destruction de l’Etat d’Israël et la création sur ses décombres fumantes de la “Grande Palestine arabo-musulmane”.
Un délégué épiscopal - Christian Delorme - a même était nommé dans ce but. Il est officiellement chargé “des relations interreligieuses pour le diocèse de Lyon”, mais en fait, sa charge englobe toute l’Europe.
Selon lui (il faut le lire pour y croire !), la réponse à donner aux attentats jihadistes perpétrés en Europe est “la solidarité entre musulmans et non-musulmans”. Interrogé sur l’égorgement du prêtre Jacques Hamel dans son église, il a ensuite déclaré sans sourciller : “ Aujourd'hui, nous ne nous en sortirons qu'en étant ensemble, musulmans et non-musulmans. Notre salut viendra de notre solidarité avec la communauté musulmane qui est, elle aussi, une victime de toute cette barbarie. “
La déchéance dhimmitique de ce délégué épiscopal est beaucoup plus dangereuse qu’il n’y paraît de prime abord. Ce n’est pas du bisounours angélique d’un curé de paroisse qui veut se rendre intéressant et populaire avec du pathos démagogique ! Il y a ici un objectif papal machiavélique : celui d’insuffler un sang nouveau (musulman) au catholicisme occidental considéré comme moribond, y compris par le biais “ d’un mélange d’ADN”, dixit les “apôtres” de ce courant satanique !
Il faut ainsi comprendre l'intervention culottée du "pape" François contre la reconnaissance par Trump de Jérusalem en tant que capitale de l'Etat d'Israël !
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Re: David Belhassen

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Ce qu'il y a de pervers dans l'intronisation de Jérusalem comme "ville sainte" !
Ce qu'il y a de pervers dans l'intronisation de Jérusalem comme "ville sainte" !
David Belhassen·jeudi 7 décembre 2017
Imaginons un instant que je sois un citoyen israélien qui croit que Jeanne d’Arc la Pucelle était la "Fille de Dieu" que les méchants Français ont ignoblement vendue aux non-moins méchants Anglais pour la supplicier au bûcher !
Imaginons qu’à partir de ma croyance en la “divinité de la Pucelle”, j'accuse les Français d'être des déicides !
Imaginons également que désormais je déclare Rouen - ville du martyre de la Pucelle - “ville sainte pour tous les Jeanne d'arcquistes" ! Et qu'au nom de cette foi "jeanne d'arcquiste", j'exige du gouvernement français sinon le rattachement de Rouen à Israël, alors à tout le moins son internationalisation !
Imaginons enfin, que je m’ingère dans la politique interne du gouvernement français et que je m’oppose à sa décision de faire de Rouen la capitale de la République française !
Que me répondrait alors un citoyen français, à part d’aller “me faire cuire un œuf” ?
Que je suis un fou à lier qui prend ses vessies pour des lanternes ! Ou plus grave encore, que je suis rien moins qu’un prédateur sournois et machiavélique qui fait usage de (pseudo) spiritualité et de “sacralisation” de Rouen pour en fait convoiter une ville française et en dépouiller les Français !
Et bien, c’est exactement ce que ressent un citoyen hébreu-israélien face à ce machiavélisme !
Vous, les européens hypocrites et affidés aux musulmans, vous voulez en réalité vous emparer de Jérusalem, en la déclarant “ville sainte” !
Jérusalem n’est pas sainte ! Elle est tout simplement une ville de L’État d’Israël. Ni plus et ni moins ! Elle appartient exclusivement au peuple hébreu , et le peuple hébreu est le seul à avoir le droit de décider souverainement s’il veut en faire sa capitale ou s’il veut la reléguer au rang de foutoir des “fous de Dieu” !
Pour ma part, je serai ravi que Jérusalem descende de son piédestal “spirituel” à la noix, et qu’à la place des mosquées abominables érigées sur l’esplanade de l’ancien Temple israélite, se crée un grand parc verdoyant avec d’innombrables bancs publics où les jeunes amoureux et amoureuses d’Israël pourront s’y bécoter librement !
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Re: David Belhassen

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Jérusalem – Second volet : Mémoire et Trou noir
Lire le premier volet "Nombril de Dieu ou Prépuce de Satan" sur Le Blog des Hébreux.

Aussi complexe que soit l’étymologie de Jérusalem, son histoire est encore plus énigmatique, voire sibylline.

Aperçu historique

Aux XXème et XIXème siècles av. J.-C., lors de l’occupation du Levant (en hébreu biblique Qedem, qui comprenait 'Eber, c'est-à-dire les régions montagneuses, par opposition au littoral, donc le couchant ou Canaan) et la vassalisation de ses roitelets, Jérusalem est mentionnée dans des fragments de textes pharaoniques dits « d’exécration ».
Son nom, transcrit en hiéroglyphes par Urushalimu, se trouve également parmi les archives royales d’Akhenaton découvertes à Tel Amarna et datant du XIVème siècle avant J.-C.
On peut y lire la correspondance d’un roitelet de Jérusalem, un certain Ebed-Hiba (Serviteur choyé, en hébreu) qui, en tant que vassal du Pharaon égyptien, lui adresse un appel à l’aide désespéré afin qu’il le protège des ‘Habirou‘ ou ‘Apirou’ : « Aux pieds du Roi, je suis tombé sept et sept fois… La terre du Roi est passée aux Habirou… Déjà, un bourg appartenant à Jérusalem est passée aux gens de Qiltu. Puisse le Roi écouter Ebed-Hiba son serviteur et envoyer des archers. »
La Bible [1] semble s’en faire l’écho et nous parle de « Adoni-çedeq[2], Roi de Jérusalem », en proie aux escarmouches des Israélites. Le livre des Juges [3] mentionne un « Adoni-bezeq [4]» pourchassé par les Israélites et qui succombe à Jérusalem.
Ebed-Hiba, Adoni-çedeq,Adoni-bezeq, ne seraient-ils pas une seule et même personne ?
Quant à Qiltu (méthatèse de Qitlu = massacreurs), faut-il aussi voir des Israélites sous ce sobriquet ? Et qui sont ces terribles Habirou-Apirou ?
Selon l’archéologue William Dever[5], Habirou –'Apirou est le nom octroyé péjorativement par les Pharaons égyptiens pour décrire des « rebelles, des délinquants et des hors-la-loi », et ce nom désigne en réalité des Hébreux ‘proto-israélites’.
Il est à noter que la missive d’Ebed-Hiba fait usage du verbe ‘passer’. Or en hébreu, ‘passer’ (‘EBER) est de même racine que 'hébreu' (‘IBRI), qu’on peut traduire par ‘passeur de cols’.
Est-ce à dire que ces passeurs de cols outrepassaient les lois ? Mais lesquelles ? Les lois du Pharaon évidemment !
En fait, ces “passeurs” n’étaient rien d’autre que des résistants à l’hégémonie égyptienne. D’ailleurs, jusqu’aujourd’hui, tout occupant étranger n’a de cesse que de dénigrer un résistant autochtone en lui attribuant le titre de “hors-la-loi”. Les Hébreux étaient donc pour les Egyptiens et leurs vassaux des "hors-la-loi".
Jérusalem apparaît également sur des tessons de poteries égyptiennes trouvées lors de fouilles archéologiques à Louqsor. La datation précise est ardue, mais il est certain que ces vestiges sont antérieurs de près de 500 ans à la mise à sac de Jérusalem incendié par les Fils de Judah au XIIème siècle avant J.-C. [6]
Ce sont donc des Judéens qui, pour la première fois dans l’Histoire, incendièrent Jérusalem, précédant de plusieurs siècles Nabuchodonosor le babylonien et Titus le romain ! Mais surtout, cela signifie qu’il existait bien une ville portant ce nom bien avant les dernières retouches à la rédaction du Pentateuque, estimée au VIIème avant J.-C.
Les innombrables anachronismes du Pentateuque trahissent en effet sa compilation tardive et en font une des moins anciennes parties du corpus biblique. Or, si Jérusalem est très souvent mentionnée (700 fois !) dans presque tous les 24 Livres de la Bible judaïque [7], en particulier depuis le Livre des Rois, elle ne l’est pas une seule fois dans la Torah – le Pentateuque – attribuée (à tort) à Moïse.
Troublés par cette absence surprenante, les exégètes voulurent – en forçant quelque peu la littéralité du verset – voir la première mention biblique de Jérusalem dans un certain passage de la Genèse. Le premier des cinq Livres du Pentateuque nous parle certes de la rencontre du patriarche Abraham avec « Melkiçedeq, roi de Shalem, prêtre d’El elyon» [8], cependant, rien n’est moins certain que de conclure qu’il s’agit bien de Jérusalem. En effet, le livre de la Genèse situe expressément Shalem non pas en Judée mais en Samarie : « Et Jacob arriva à Shalem, ville de Sichem » [9].
Comment expliquer ce samaritanisme du Pentateuque (ou plutôt de ses rédacteurs et compilateurs anonymes [10]), livre qui est à la fois le fondement mythique du judaïsme, la référence caduque du christianisme, et le texte plagié de l’islam, bref l’origine des ‘trois grandes religions monothéistes’ ?
Serait-ce que Jérusalem représente le trou noir amnésique du ‘nombril mémoriel du monde’ ?
Quoi qu’il en soit, ce mutisme sur Jérusalem-en-Judée demande quelques éclaircissements. Se pourrait-il que les rédacteurs-compilateurs du Pentateuque n’aient pas voulu se trahir en évoquant explicitement le nom d’une cité qu’ils croyaient ne pas exister à l’époque de Moïse ? Ou qu’ils redoutaient qu’un tel anachronisme ne porte préjudice à la construction théologique du Pentateuque ? Ces deux suppositions se tiennent.
Cependant, s’ils surmontèrent le piège en ne mentionnant pas nommément Jérusalem, ils laissèrent un mystérieux indice dans la fameuse bénédiction que Moïse adressa à chacune des douze [11] tribus d’Israël : « Sur Benjamin, il dit : Bien-aimé de Yahweh, Il résidera avec confiance auprès de lui ; Il l’abrite toujours, et entre ses épaules il réside. ».
La racine verbale ShKN qui revient deux fois dans ce verset et est traduit littéralement par résider [12], évoque une ‘présence divine immanente’ (la ‘Shkhina’). En hébreu, il peut suggérer celle d’un sanctuaire. Or Jérusalem se trouve dans le territoire de la tribu de Benjamin, faisant charnière entre celui de Judah au sud et de Joseph au nord.
Les rédacteurs-compilateurs du Pentateuque voulaient-ils ainsi nous dévoiler ce qu’ils s’étaient tant efforcés d’occulter tout au long de leur ouvrage : le Temple de Jérusalem !
Mais rappelons une fois encore que l’ordre rédactionnel du corpus biblique est théologique et ne doit rien ou presque rien à la chronologie. Il est donc grand temps de revenir à cette dernière.
Selon la Bible [13], c'est au roi David que l'on doit l’initiative de transporter à Jérusalem le tabernacle contenant les Tables de la Loi sur lesquelles étaient gravées les célèbres “Dix commandements transmis par Yahweh à Moise au mont Sinaï”.
En vérité, cette Arche d’Alliance (Aron ha Brith, en hébreu), n’était sans doute pas une relique sacrée surmontée de deux Chérubins, mais un grand coffre rectangulaire où étaient consignés les noms et les effigies d'animaux symboliques des tribus ayant adhéré à la confédération nommée Israël (en fait Ysra-El ou Yshra-El).
Ce coffre était tombé aux mains des Philistins, ces navigateurs Crétois et des îles de la Mer Egée qui opéraient des incursions meurtrières sur tout le littoral cananéen.[14]
Durant trois siècles (avant d’être boutés hors du pays au Xème siècle avant J.-C.), ces Crétois furent les ennemis jurés des Hébreux. A tel point que leur sobriquet biblique Philistins, et qui donnera bien plus tard Palestine (IIème après J.-C.), signifie en hébreu : occupants, envahisseurs, intrus. [15] Voir sur ce point notre article Pour en finir avec l’usage du terme “Palestine”.

Jérusalem l'israélite de 950 avant J.-C jusqu'à 135 après J.-C.

Toujours selon la Bible, le Roi David – après avoir récupéré l’Arche d’Alliance des mains des Philistins et l'avoir mise en sécurité -, se mit en tête de construire à Yahweh – le Dieu tutélaire et le garant de l’unité de la confédération israélite – une « Maison ». Et ce, afin que Yahweh qui le protégea de tant de dangers et de menaces lors de ses expéditions guerrières et ses tribulations politiques, puisse enfin se reposer.
Yahweh était en effet fatigué d’être ‘itinérant’ sous sa démontable et remontable Tente d’Assignation. Il aspirait à se sédentariser. Contre l’engagement de David de le loger en dur, Yahweh lui promit son alliance éternelle et de perpétuer sa descendance sur le trône d’Israël.
La royauté, héréditaire de surcroît, n’était pas une mince affaire à l’époque. Pour les Hébreux israélites foncièrement opposés à la monarchie et à toute autorité centralisée, c’était même un casus belli qui aurait dû déclencher les hostilités envers David.
Pourtant, il semble qu’ils ne s’en offusquèrent guère. A moins que ce fût le narrateur biblique qui sût faire passer la pilule monarchiste avec un récit non dénué de charme populaire – David dansant presque nu devant l’Arche d’Alliance -, destiné à convaincre que cette élection davidienne ne changerait en rien les coutumes hébraïques populaires et anarchisantes.
Parallèlement à l’élection du Roi David par Yahweh que les exégètes prirent avec un sérieux hallucinant (son intronisation en tant que ‘Oint de Dieu’, allait beaucoup plus tard devenir un modèle et une référence pour tous les Rois de France), la Bible nous relate son dévolu sur Jérusalem.
Juché sur sa monture en face de Jérusalem ou Ville de Jébus – la place forte d’une mystérieuse peuplade ‘les Jébuséens‘ -, le roi David en fit le siège.
Ce nom "Jébuséens" n'a en réalité rien de mystérieux. Et la langue hébraïque nous révèle bien des choses dans ce récit assez folklorique :
C'est un sobriquet attribué à des Hébreux (non Israélites) habitants autochtones de Jérusalem.
En effet, "Jébuséens" est un substantif en hébreu יבוסים forgé sur la racine verbale YBS et qui signifie "être défait, être vaincu, être soumis". Ces Jébuséens ne sont pas une peuplade étrangère, mais des Hébreux vaincus et défaits par David.
Or, il est invraisemblable que les Jébuséens se soient eux-mêmes appelés ainsi, et encore moins qu’ils aient nommé péjorativement “Cité de défaite”, leur forteresse montagnarde qu’ils croyaient imprenable.
Car quelque temps auparavant, les Jébuséens avaient nargué le Roi David en alignant sur les remparts de leur citadelle tous les aveugles et les boiteux de la ville, une manière sans doute de lui prouver qu’elle était inexpugnable puisque même des handicapés suffisaient à la défendre.
Mais le rusé David s’introduisit dans l’enceinte de la forteresse en empruntant un boyau souterrain (d’égout ?) et s’empara de la ville.
Dès lors, Jérusalem prit aussi les noms de Citadelle de Sion (Sion = la désigné) ou encore Cité de David.
Mais il nous faut faire à présent une petite digression :
Le narrateur biblique nous entretient d'une manière impromptue d’un recensement (chose préalablement prohibée par Yahweh) effectué par le roi David.
En effet, le narrateur biblique, après avoir méticuleusement énuméré les vaillants guerriers de David, ‘les 37 Preux’, (le trente septième étant Urie le hétéen cocufié et secrètement exécuté par son roi et amant de son épouse Batsheba' = Bethsabée en français), nous dit soudain que Yahweh se mit en colère et ‘incita le cœur de David’ à procéder au dénombrement de la population de Judah et d’Israël. Ce que fit David.
Mais pour le punir d’avoir obéi-à-l’injonction-de-transgresser-l’interdit-de-recensement (Yahweh est un tyran retors et compliqué), Dieu envoya son prophète, un nommé Gad [16], enjoindre David de choisir entre trois calamités : trois ans de famine, trois mois de défaites militaires, trois jours de Glaive de Yahweh, c’est-à-dire d’épidémie de peste.
David préféra tomber entre les mains de Yahweh, fut-il capricieux, plutôt qu’entre celles de ses ennemis humains. Il choisit la peste. Soixante-dix mille Israélites en périrent.
Parvenu à Jérusalem, l’Ange exterminateur – le glaive de Yahweh – comptait y achever sa ravageuse besogne, lorsque David l’aperçut qui se tenait avec nonchalance devant la grange d’un quidam, répondant au nom d’Aronah le Jébuséen.
David implora Yahweh : « C’est moi qui ai péché, je suis le seul coupable. Qu’ont fait ces brebis ? De grâce, que ta main ne frappe que moi et ma famille ».
C’est alors que Yahweh eut pitié de la cité et de ses habitants. Il ordonna à l’Ange : « Assez ! Retire maintenant ta main ! » [17]
Le prophète Gad alla trouver le roi David, passablement troublé par la vision de l’Ange, une sorte d’épiphanie christique, et lui dit : « Elève un autel à Yahweh dans l’aire d’Aronah le Jébuséen ».
David désira aussitôt acheter la grange et l’aire attenante pour le battage des grains de céréales.
Mais qu’y avait-il de si saint sous les bottes de paille de la grange d’Aronah ? Nous laissant sur notre faim, le Livre de Samuel s’achève là, sans nous le révéler. La tradition populaire prit le relais et lia les gerbes d’orge et de blé à la légende davidique messianique de Jérusalem : sous la grange, perché sur un monticule dont la forme arrondie évoquait un occiput, se trouvait la sépulture d’Adam, le premier humain ! Le site mythique reçut plus tard le surnom de ‘crâne’, golgoleth en hébreu, qui donna le fameux Golgotha des Evangiles, et du “second Adam” qu’était Yeshou’a-Jésus pour ses disciples.
Quant à Aronah, sans se départir de sa flagornerie de péquenot balourd, il se révéla un négociateur redoutable et, presque sans avoir l’air, fit payer à David le prix fort. A tel point que notre narrateur-rédacteur de la scène (totalement fictive bien entendu) bafouilla et décerna à Aronah, le titre de …Roi, à la place de David !
La racine de ce nom hébreu – Aronah – possède deux sens : soit Arche (comme dans l’expression Aron ha Brith [!8]= Arche d’Alliance), soit un diminutif désignant la Lumière : Or ou Ornan. C’est d’ailleurs ainsi qu’il est transcrit dans le Livre des Chroniques.[19]
Ce nom prédestiné, évoquant à la fois les “Tables de la Loi” déposées dans le Saint des Saints du Sanctuaire de Jérusalem, Les Ourim et Toumim (les pierres précieuses scintillantes du pectoral d’Aharon, le frère aîné de de Moïse et le Grand Cohen sacrificateur, selon la Bible), et même le Candélabre à sept branches éclairant les Chérubins, aurait pu et dû laisser libre-cours à l’imagination débridée des exégètes et aux élucubrations des mystiques. Mais il n’en fut rien.
A cause d’un a priori jébuséen, donc prétendument non hébraïque de son nom, ainsi que d’une vocalisation très tardive – et défectueuse -, dans la version dite massorétique de la Bible (au 10ème siècle après J.-C.), la plupart des exégètes se sont fourvoyés dans des hypothèses aussi fausses que néfastes : Araunah ou Aravnah, serait un prince … arménien !
Décidément, la nuisance de "l’étymologie populaire", fondée sur une pseudo homonymie sonore, est aussi passée par-là !
Or, Aronah n’est pas plus prince qu’il n’est Arménien ou Hittite ! Pauvre Aronah ! Etrange et ironique destinée qui entacha le nom de ce modeste paysan : elle fit à la fois entrer cet hébreu païen – contre son gré – dans le panthéon monothéiste, et le gratifia d’appartenance quasi “aryenne”.
Fermons la digression et revenons au Palais du Roi David.
Proche du palais qu'il s'était fait construire, le roi David érigea un autel et envisagea d'édifier tout autour un Sanctuaire en l'honneur de Yahweh (vers 1000 avant J.-C). Mais l'édification de ce Sanctuaire ne s'acheva que vers 950 avant J-.C avec la construction par son fils Salomon du Temple de Salomon, abritant le "Sanctuaire de Yahweh", et qui fit de Jérusalem la capitale politique et religieuse du royaume d’Israël unifié.
Le fait que David et son fils Salomon aient pris Jérusalem non seulement comme symbole de “résidence” de Yahweh et d’abri pour le Coffre d’Alliance de la confédération Israélite, mais surtout de capitale royale et donc politique, risquait de lui attirer l’animosité et l’opposition des autres tribus d’Israël.
Or Jérusalem avait été choisie par David afin justement d’éviter des frictions de préséance entre les tribus. Avec son emplacement dans le territoire central attribué à la petite tribu de Benjamin, Jérusalem était censée faire fonction de zone tampon neutre, pour consolider la confédération tribale, menacée d’éclatement. Avec d’une part, un risque de sécession de la forte tribu de Judah au sud, et de l’autre la tendance à l’hégémonie de celle de Joseph sur les neuf autres tribus, au nord, à l’ouest et à l’est. Ce qui d’ailleurs arriva 50 ans plus tard, lors du schisme entre les royaumes de Judah et d’Israël.
Les tribulations de Jérusalem se poursuivirent tout au long de l’Histoire du royaume de Judah. Le fameux Temple de Jérusalem fut détruit en 587 avant J.-C par les armées occupantes de Nabuchodonosor le Babylonien. Il fut reconstruit quelques décennies plus tard, par les Judéens exilés revenus au pays, désormais sous domination perse. Débute ainsi l'époque du "Second Temple de Jérusalem".
Au IIIème siècle avant J.-C, Jérusalem et son Temple furent investis par les envahisseurs grecs qui triomphèrent des Perses. Mais les combats de résistance menés par Judah le Macchabée et ses frères, parvinrent à bouter les Grecs hors du pays. Jérusalem fut libérée et l'Autel du Temple restauré, évènements commémorés par la fête de "Hanoukah".
Deux siècles plus tard, les occupants romains s'emparèrent militairement de Jérusalem, tout en laissant le Temple sous la direction des Cohanim et du Sanhédrin judéen.
Mais en 70 après J.-C., suite à la Grande Révolte des Juifs contre les Romains, et lorsque Jérusalem-Sion fut transformée en bastion des patriotes et des résistants zélotes et sicaires, les Romains l’assiégèrent et la rasèrent définitivement ! Mille ans de Jérusalem l'israélite s'achevèrent dans le sang ! Il faudra attendre près de 1900 ans pour que Jérusalem revienne à ses propriétaires israélites légitimes.

"Jérusalem capta", soumise et conquise par les étrangers

En 130 après J.-C, soit 60 ans après la destruction de Jérusalem, l’empereur Hadrien la rebaptisa Aelia capitolina (du nom de sa famille), et fit bâtir sur les vestiges du Sanctuaire de Yahweh, un Temple dédié à Jupiter. Il y fit même ériger sa propre statue,.
Ce dernier repris le flambeau de la révolte, lors de l’insurrection de Bar Kochba en 132-135 après J.-C, réprimée par ce même Hadrien dans le sang et la déportation de nombreux résistants israélites. C'est alors qu'Hadrien décida d'effacer les noms d'Israël, de Judée, de Samarie, et de Galilée, et rebaptisa le pays "Palestina", et ce afin d’offenser et d’humilier la fibre patriotique du peuple hébreu-israélite vaincu.
200 ans plus tard, soit en 335 après J.-C, l'épouse Hélène de l'Empereur romain Constantin converti au christianisme – fit raser ce Temple païen et le recouvrit de terre. Les Israélites qui venaient prier sur les ruines du Sanctuaire de Yahweh furent bientôt interdits d'accès au site, et chassés de Jérusalem par Constantin.
En 362 après J.-C, Julien le neveu de Constantin, monta sur le trône d'Empereur. Surnommé "Julien l'apostat", car il abandonna le christianisme et revint au paganisme, le nouvel Empereur permit aux Israélites de reconstruire le Temple de Jérusalem avec le sanctuaire dédié à Yahweh.
Le projet de reconstruction avorta suite à un terrible tremblement de terre qui détruisit les matériaux de construction et une partie de la ville–haute de Jérusalem. Les chrétiens romains virent dans ce cataclysme le miracle une punition divine pour empêcher les Israélites de recouvrer leur fierté d'antan.
En 393 après J.-C, Théodose monta sur le trône et annula les décisions de Julien. Il abolit le permis que Julien octroya aux Israélites de reconstruire le Temple de Jérusalem, et alla même plus loin en leur interdisant désormais d'habiter la ville !
En 630 après J.-C, L'empereur byzantin Héraclius permit le retour des Israélites à Jérusalem, dans un premier temps, mais sous la pression des moines, il annula sa décision, et ordonna de les chasser de Jérusalem à moins qu'ils ne se convertissent au christianisme.
En 636 après J.-C, la terre d'Israël et Jérusalem tombèrent entre les mains de nouveaux conquérants : les arabo-musulmans !
Durant plus de 400 ans (avec quelques intermèdes turco-mongols), les conquérants arabo-musulmans régnèrent en maîtres à Jérusalem. Sur l'Esplanade du Temple, ils y firent construire la "Mosquée interdite" dite "Mosquée de 'Omar" (ou mosquée du "Rocher") sur l'emplacement de l'ancien Sanctuaire israélite, et la "Mosquée extérieure" (dite "al –Aqçah") à l'extrémité sud de l'Esplanade.
Mais en 1100 et durant un siècle de croisades, Jérusalem fut reprise par les chrétiens, non plus byzantins cette fois, mais européens.
Aux environs de 1200, Salah al Din (Saladin), un chef Kurde musulman et ses troupes de Tatars et de Mamelouks (jeunes mongols raflés dès leur jeune âge et convertis à l'islam) s'empara de Jérusalem et en chassa les Croisés dans un effroyable massacre.
Il y eut quelques soubresauts de croisades ultérieures, mais désormais, et jusqu'au début du XXème siècle (en dépit du bref intermède bonapartiste en 1800), Jérusalem fut sous la coupole mamelouke musulmane, puis ottomane musulmane. Jusqu'à la chute de celle-ci, en 1917, date de l'octroi du mandat de la SDN à la Couronne britannique.
Et c'est alors qu'un ancien-nouveau facteur, réapparut : Le Mouvement Hébreu de Libération (mal-nommé "sionisme).

Jérusalem, non plus en tant que symbole religieux mais comme métropole culturelle.

Le Mouvement Hébreu de Libération sublima l'aspiration du peuple hébreu au retour au pays des ancêtres, pour y recouvrer son indépendance, sa souveraineté, et sa capitale historique et politique, perdues. Non pas au nom de l'aura de Jérusalem en tant que ‘Ville Sainte”, mais au nom de la justice historique pour un peuple spolié de sa patrie ancestrale.
Or, la multiple sacralisation des vestiges religieux de Jérusalem-Sion par le judaïsme (dont Le Mur des Lamentations, en hébreu, La paroi occidentale) et par le christianisme, puis par le conquérant musulman avec la Mosquée du Rocher, avait déjà fait son effet pervers.
Car c’est au nom de croyances religieuses que “l’internationalisation’ de Jérusalem, une sorte de “Vatican du Proche-Orient des trois religions monothéistes”, fut effrontément exigée, même par des Etats laïques comme la France, comble de l’absurde et du ridicule !
A cela, l'Etat d'Israël renaissant proclamé en 1948, puis victorieux des armées de la "Ligue arabe" en 1967, avec la libération de Jérusalem-est et du Mont du Temple, aurait dû rétorquer qu'il est le seul et unique propriétaire légitime de Jérusalem. Ni la crucifixion de Jésus au Golgotha et ni le pseudo ‘voyage’ spirituel de Mahomet à Jérusalem, ne sauraient octroyer un quelconque droit aux chrétiens et encore moins aux musulmans, sur Jérusalem. Que sa décision de faire de Jérusalem sa capitale est une décision souveraine, qui ne dépend ni de Trump et ni de quiconque.
Que diraient les Français, si des Israéliens adhérant soudain à la croyance en résurrection et à la divinité de Jeanne d’Arc, réclamaient l’internationalisation de Rouen, en arguant impertinemment du fait que c’est dans cette ville que La pucelle monta au bûcher ?!
Mais l'Etat d'Israël a tergiversé longtemps, trop longtemps, à ce sujet. Et aujourd'hui, il en paie les conséquences.
Car la confrontation entre droits historiques et pseudo "droits" religieux, est toujours d’actualité. Elle est même en plein paroxysme, jusqu'à en devenir artificiellement fondamentale et vitale pour l'Etat d'Israël, dont la grande erreur est d’avoir hypertrophié l’importance de Jérusalem, au détriment de toute autre parcelle de terre du Pays des Hébreux.
Or, pour un Hébreu, Massada, Hébron, Bethlehem, Sichem, le Mont Garizim, Shilo, Ephrat, Gilo, Megido, le Mont Tabor, Gaza, le Sinaï, le moindre kibboutz et moshav, le moindre bourg, et le moindre village, n’est pas moins “saint” que Jérusalem.
Tous ces lieux ne sont pas “sacrés” au nom du divin, mais parce qu’ils font tout simplement partie intégrante de la patrie des ancêtres Hébreux. Et ce n’est pas parce qu’un roi Hébreu-israélite-judéen, aussi “prestigieux” fut-il comme le Roi David, a décidé que sa capitale serait Jérusalem, qu’il fallait pour cela atrophier l’importance des autres lieux du Pays des Hébreux !
En réalité, l’hypertrophie de l’importance de Jérusalem aux yeux des Israéliens est un stratagème pernicieux, induit par les ennemis d’Israël, pour développer en eux un réflexe de défense de leur “Capitale”.
Jérusalem est ainsi devenue une sorte de “chantage” aux mains des ennemis d’Israël : “Nous sommes prêts à vous concéder la souveraineté sur Jérusalem, mais en contrepartie, nous exigeons la création d’un Etat palestiniste arabiste-islamiste (fantoche et artificiel) en Judée-Samarie et sur la bande de Gaza”. Et le tour est joué ! Avec les ovations des “puissances occidentales”.
Ce stratagème de chantage avait déjà réussi avec Sadate qui a “exigé” le Sinaï en contrepartie de la “paix”. Comme si le Sinaï ne faisait pas partie intégrante du Pays des Hébreux, comme si l’Egypte ne l’avait pas occupé illégitimement, et comme si Israël était astreint à brader une terre lui appartenant de tout temps, pour “avoir la paix” !
Voilà donc le piège sournois dans lequel est tombé l'Etat d'Israël, à cause de son attachement à Jérusalem.
Certes, la réponse à ce traquenard est de déclarer immédiatement que chaque centimètre carré de toute la terre des Hébreux appartient historiquement à Israël et qu’il n’y aura de paix que lorsque cette terre lui sera restituée intégralement !
Mais il y a en parallèle une autre "solution". Celle de la fondation d'un Etat laïque, unifié, et fédéré sur toute l'étendue du Pays des Hébreux (voir carte du Mouvement Hébreu de Libération), de la Méditerranée jusqu'à la "Transjordanie" comprise, et du Sinaï compris jusqu'au nord du Liban et le sud de la Syrie.
Dans cet Etat laïque unifié et fédéré, qui pourrait se nommer "hébreu-cananéen" ou encore "Qedem" (le "Levant" en hébreu), Jérusalem n'aurait plus que le rôle d'une métropole culturelle.
La capitale fédérale, politique et administrative de Qedem serait une nouvelle ville construite intentionnellement là où il n'y avait rien de symboliquement religieux auparavant. Le site privilégié serait justement au centre de cet Etat fédéré : Pourquoi pas dans la vallée de Beth Shean ?
David A. Belhassen
[1] Josué 10, 1.
[2] Çedeq = Justice
[3] Juges, 1, 8.
[4] Bezeq = Dieu de l’Eclair.
[5] Aux origines d’Israël Ed. Bayard. Paris 2005.
[6] Du moins, telle que cette mise à sac est relatée dans le Livre des Juges : 1, 8.
[7] L’ordre rédactionnel des 24 livres du corpus biblique n’est pas chronologique. Par exemple, le Livre des Juges – le plus ancien et dont la rédaction date du Xème avant J.-C. – ne se trouve qu’après le Livre de Josué bien plus tardif (VIIème avant J.-C.).
[8] El Elyon = Dieu Très Haut. Genèse 14, 18.
[9] Genèse 33, 18. Au Ier siècle après J.-C., Rome saccagea la ville hébraïque de Sichem et y installa ses légionnaires vétérans, en la rebaptisant « Neapolis » (ville nouvelle). D’où l’actuelle Naplouse en français, arabisée en Nablus.
[10] Il se pourrait fort en effet que l’un d’eux eût été un Samaritain, donc opposé à la sanctification et au prestige de Jérusalem. Voir les travaux de Mikhah Yossef Berdichevsky (1865-1921) : Sinaï et Grizim.
[11] En réalité à 11 tribus, Moïse s’abstenant de bénir la tribu récalcitrante de Simon. Or Simon (Shim’on en hébreu) n’est autre que Ismaël (Ishma’ël en hébreu), l’aîné d’Abraham décrit dans la Bible commehomme du désert vivant de rapines. En fait, cet éponyme désignait une tribu de semi-nomades du Néguev et du Sinaï affiliée à la confédération israélite, et dont certains territoires furent intégrés au royaume de Judah. Les ‘sages talmudiques’ attribuèrent le nom d’Ismaël à toute population nomade, y compris arabe, bien que cette dernière n’a absolument aucun lien avec Simon-Ismaël.
[12]Voir La Bible traduite du texte original par les membres du Rabbinat français, sous la direction du Grand rabbin Zadoq Kahn. Librairie Colbo. Paris 1966. Tout le long de cet article, cette traduction sera privilégiée, sans toutefois être exclusive.
[13]Selon la Bible, voir Samuel II.
[14]Rappelant celles des Vikings en Normandie au Xème après J.-C.
[15]Voir mon ouvrage Israël, amour et désamour, Ed La Différence. Paris. 2013 ou mon article : “Pour en finir avec l’usage du terme Palestine”.
[16]Le Dieu de la bonne fortune du panthéon hébreu-cananéen.
[17]Samuel II, chap 24.
[18]Les lettres majuscules n’existent pas en hébreu. Les voyelles non plus. Elles ne sont là que pour faciliter la lecture.
[19]Chroniques, 21, 15.
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Re: David Belhassen

Message non lu par yacoub »

A cause du fait que l'islam prône la polygamie, tout musulman pratiquant est voué à la recherche incessante de femmes.

Ne pouvant s'en procurer dans les contrées islamisées sans risque de représailles de la part d'autres musulmans-concurrents, il n'a plus le choix que de s'adonner à la "traite des blanches" en Europe chrétienne et au "rapt des noires" en Afrique animiste et polythéiste.

Avec une nette addiction pour la "blancheur de peau" à laquelle Muhammad lui-même était accroc.

C'est la raison pour laquelle la plupart des dits "migrants" sont prêts à mourir noyés pour arriver en Europe et réaliser leurs fantasmes polygames.

David Belhassen
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Re: David Belhassen

Message non lu par yacoub »

David Belhassen: Le Coran contient-il des réminiscences de nécrophagie et de nécrophilie ?
by David Belhassen — 8 janvier 2018

Des extraits de vidéos diffusées par Da’esh sur les réseaux d’internet montrent des jihadistes en train de brûler vif des “kuffars” (des hérétiques, des mécréants). L’on y voit même certains de ces jihadistes allant jusqu’à “déguster” le foie ou le cœur sanguinolent de leurs victimes, tout en déclamant un verset du Coran (4, 145) que voici :

إِنَّ الْمُنَافِقِينَ فِي الدَّرْكِ الْأَسْفَلِ مِنَ النَّارِ وَلَنْ تَجِدَ لَهُمْ نَصِيرًا

Traduction mot à mot :

” certes les hypocrites seront sur la route du plus bas du feu et tu ne leur trouveras point de protecteur “

Pourquoi ces jihadistes scandent-ils ce verset pour légitimer – islamiquement parlant – cette consommation de “steak-mécréant” ? Et qu’y a-t- il donc dans ce verset somme toute “innocent”, qui puisse les inciter à pratiquer une telle barbarie et à justifier une telle régression, voire une telle contradiction avec d’autres versets du Coran qui a priori prohibent la consommation de sang animal et a fortiori de sang humain ?

Mais alors de quoi retourne- t-il ? Qui sont ces “hypocrites” et quel est ce “feu” ?

Lorsque le Coran parle “d’hypocrites”, il est toujours question de “mécréants” ou “d’hérétiques”. Et le “feu” fait en principe référence à la fournaise de l’enfer et de la géhenne (de l’hébreu gey hinnom, voir Josué 15, 8).

Mais l’expression qui nous interpelle dans ce verset est “du plus bas du feu”.

Comment les jihadistes ont-ils pu extrapoler – à partir de ce verset – qu’il s’agit de brûler (et consommer !) la chair d’un hérétique, non pas en enfer, donc dans l’au-delà, mais dans le monde ici-bas ?

Cela demeure une énigme. Cependant, et s’il faut s’aventurer à proposer une réponse cohérente, il semble que la résolution de cette énigme ne se trouve pas dans le Coran, mais … dans la langue hébraïque !!!

En effet, la racine du terme الْأَسْفَلِ (al “asfal”) est SFL (le a ne faisant pas partie de la racine mais il est un préfixe du superlatif). Or cette racine – prononcée avec un S chuintant (ShFL) signifie en hébreu : “bas”, “abaissé”, “profond”.

Mais il existe en hébreu une autre racine quasi homonyme, prononcée avec un S sifflant (sefel), et qui signifie “marmite”, “vase“, “pot” (voir dans la Bible, Juges, 5, 25).

Ces deux racines se sont-elles involontairement ou inconsciemment télescopées chez le rédacteur du Coran qui les a entendues de la bouche du rabbin dissident qui fut son “mentor”, tout au moins à la période de ses débuts ?

On ne le saura sans doute jamais, car les premiers manuscrits du Coran ne distinguaient pas le S chuintant du S sifflant. Seule la diacritisation tardive du Coran a séparé les deux prononciations.

Néanmoins, une seconde question reste en suspens : Quel lien sémantique, à défaut d’étymologique, peut-il bien y avoir entre ces deux racines ?

Ce lien est évident pour tout hébraïsant. En effet, “SFL” (ספל) avec un S sifflant (qui se prononce en hébreu sefel), c’est … une marmite ! Une marmite à la fois basse, profonde, et incurvée, qu’on met à mijoter sur le feu. Donc : pot-au-feu !!!

Serait-ce donc là, la véritable origine du terme coranique “asfal” ?

Et si être “mijoté dans une marmite”, est bien le châtiment réservé aux mécréants, à quoi cela sert de faire mijoter, si ce n’est pour être consommé, ont dû se dire ces jihadistes cannibales autant que sadiques ?

Et ils ne sont pas les seuls à se le demander ! La fameuse et “prestigieuse” Université islamique d’Al-Azhar enseigne à ses étudiants que : ” La consommation de chair des êtres humains morts, est permise sous certaines conditions… La chair doit être celle d’un murtad (apostat)”.

Certains exégètes musulmans ajoutent à l’apostat, la femme et l’enfant “non protégés par un traité”, comme “licites à être consommés” !

Cet “enseignement” se fonde sur les écrits de l’imam Al-Shafi’i (767-820), le fondateur de l’une des quatre écoles juridiques du sunnisme et le maître incontesté dans la jurisprudence islamique. Ainsi que sur les écrits de l’imam Al-Qurbubî ‘ (1214 – 1273), qui avait décrété : « On peut manger la chair d’un corps humain mais il n’est pas permis de tuer un musulman, ni un dhimmi non musulman sous domination musulmane… Vous pouvez tuer un combattant ennemi, un homme qui a commis un adultère ou un apostat et manger son corps. » (“Fatwas”, Premier tome, p 716).

La nécrophagie serait donc licite pour l’islam sunnite !!!

Mais il demeure une énigme : comment l’acception interne d’un terme en langue hébraïque transposé tel quel dans le Coran a-t-elle été détournée pour servir de “background” à ces “us” nécrophages ?

L’on sait certes que le vocabulaire du Coran fait usage de centaines de mots hébreux, transmis par le rabbin dissident susmentionné. Mais on ne voit pas comment des jihadistes arabophones contemporains – ignares pour la plupart – aient pu faire le lien avec une acception sémantique hébraïque afin de comprendre asfal comme pot-au-feu ?

Le télescopage linguistique appelé “étymologie populaire”, et en particulier entre l’hébreu et l’arabe, est un phénomène courant dans le Coran ou les Hadiths. Les termes “Coran” et “Hadith” eux-mêmes sont empruntés à l’hébreu, quoique dans un sens quelque peu variant.[1]

Serait-ce alors l’exégèse d’un rabbin converti à l’islam concernant le châtiment qui attend les mécréants en enfer ? D’autant plus que la littérature rabbinique évoque ce châtiment des “méchants” en enfer par immersion dans… “de la merde bouillante” !

Ou alors, celle d’un ancien prêtre converti lui aussi à l’islam, et qui aurait interprété l’allégorie de Jésus sur “buvez le vin, ceci mon sang” et “mangez ce pain, cela est ma chair”, comme une injonction à la nécrophagie ?

A moins qu’il ne s’agisse de l’exégèse personnelle d’un “Ouléma” da’eshite qui l’aurait “déduite” ? Or aucun exégète de l’islam n’est censé lire la Bible et les Evangiles ?

Cette digression nous pousse à nous pencher vers l’exégèse d’un certain “Sheikh” musulman (Abdelbari Zemzami) qui a prétendu que le Coran autorisait le coït d’un mari avec la dépouille encore “chaude” de son épouse défunte !!!

Cette exégèse nécrophile nous révulse instantanément ! Mais il faut se poser la question comment diable est-elle née ? Là encore, nous faut-il chercher du côté linguistique et de la langue hébraïque où le terme “tombe” (QBR) est une métathèse de “approcher pour copuler” (QRB) ? (Voir Deutéronome 22, 14)

Ou est-elle déduite d’un quelconque “hadith sahih” (“récit confirmé”) qui renforcerait la supputation que Muhammad “coucha” ou “approcha” une de ses épouses défuntes ?

Et en effet, il existe un hadith qui pourrait prêter le flanc à une telle accusation de nécrophilie. Le voici :

عن ابن عباس قال : لما ماتت فاطمة أم علي خلع رسول الله صلى الله عليه و سلم قميصه وألبسها إياه واضطجع في قبرها فلما سوى عليها التراب قال بعضهم : يا رسول الله رأيناك صنعت شيئا لم تصنعه بأحد ؟ قال : إني ألبستها قميصي لتلبس من ثياب الجنة واضطجعت معها في قبرها لأخفف عنها من ضغطة القبر إنها كانت أحسن خلق الله صنيعا إلى بعد أبي طالب

Traduction :

“Selon Ibn ‘Abbas qui dit : Quand est morte Fâtima la mère de ‘Alî, l’envoyé d’Allah a prié Allah sur elle et a retiré entièrement sa chemise et l’en a revêtue et a couché dans sa tombe alors quand il a couvert sur elle de la terre dirent certains : Ô envoyé d’Allah, nous t’avons vu faire une chose que tu ne fais pas à tout un chacun. Il dit : Je l’ai vêtue de ma chemise afin qu’elle soit vêtue d’un linceul du jardin, et j’ai couché avec elle dans sa tombe afin d’alléger pour elle la pression de la tombe certes elle était la plus bonne créature qu’Allah a façonnée après Abou Tâlib.
Source : كنز العمال للهندي Kanz Al-‘Umal, hadith n°37611

La lecture de ce hadith laisse perplexe. S’agit-il vraiment de nécrophilie ou plutôt d’un acte symbolique purement spirituel, quoique étrange voire scabreux ?

Or la Bible, bien avant le Coran, regorge d’actes emblématiques à portée hautement spirituelle – parfois carrément bizarres ou obscènes -, tels que prendre son repas sur des excréments humains (Ezéquiel 4. 14) ou prendre pour épouse une prostituée comme symbole de future rédemption et réhabilitation du peuple d’Israël (Osée 1, 2).

Certes, la littérature “hadithique” est plus crue, prosaïque, et “terre-à-terre” que ce genre d’envolées spirituelles bibliques. Mais on ne peut, de manière si péremptoire, interpréter le “couchage” de Muhammad dans la tombe de Fatima en tant que pratique nécrophile sexuelle, et nier la possibilité qu’il soit question d’un acte symbolique et spirituel. Car l’évocation du “jardin” (le Paradis) et le contexte même, semblent au contraire indiquer qu’il s’agit bien ici d’un acte allégorique.

Ce qui n’empêche pas certains exégètes musulmans de décréter : « La copulation avec l’animal et la femme morte, n’annule pas l’ablution. » (Hachiet rad el-moukhtar aala ed-dar el-mokhtar ; charh tenouir el absar ; fik-h Abou Hanifa, li Ibn Abededine ; Volume1, page 166). Ou encore : « La copulation avec la femme morte ne nécessite pas la condamnation. La même chose pour la copulation avec la bête. » (Badaïa es-sanaïa fi tartib echaraïa li El-Kassani ; volume 7 ; page 34)



Conclusion :

S’il n’y a dans le Coran aucune preuve avérée de nécrophagie et de nécrophilie, il semble par contre que la nécrophagie (et en particulier lorsqu’il est question de captifs de guerre ou d’apostats) ait quelques fondements dans l’islam sunnite.

Il est grand temps que les “sommités” musulmanes se prononcent définitivement aussi bien contre la nécrophagie que contre la nécrophilie.

D’autant plus que face aux lubies immondes de certains commentateurs musulmans dont le degré d’éthique atteint les bas-fonds de la déchéance humaine – jusqu’à déduire du Coran et des hadiths une certaine complaisance et permissivité face à la zoophilie, la nécrophagie, et la nécrophilie ! -, il est indispensable de réfuter de telles allégations et de les dénoncer.

S’il s’agit bien d’allégations calomnieuses et non pas de pratiques musulmanes licites !

[1] La racine de “Coran” est QRA et signifie en hébreu soit “appeler”, soit “lire”. Et la racine de Hadith est en hébreu HDSh, et signifie “innover”. Alors qu’en arabe, Coran signifie “lectionnaire” et Hadith signifie “récit”. Ainsi, en français on dit “appeler à la lecture”, et “une nouvelle”, est synonyme de “un récit”.
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Re: David Belhassen

Message non lu par Maried »

Il y a eu des cas de cannibalisme pendant les croisades autant du côté chrétien que du côté musulman
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Cicéron
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