La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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yacoub
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Edogan a répété en public les mots d’un poème turc, écrit en 1912 par le poète nationaliste Ziya Gökalp;

“Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons. Grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons”.“Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats”. Et la Turquie veut entrer dans l'Europe.....Ça craint.

https://youtu.be/eJMKPzXUseY

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Proust
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Raison de plus de ne jamais admettre ce pays en Europe.
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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La Turquie n'a jamais été laïque, il y a uneminorité laïque mais l'ensemble est musulman, hostile aux juifs et aux chrétiens sans parler des athées
"Qui n'empêche pas le mal le favorise"
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Purges en Turquie: Erdogan dit à Ayrault de « se mêler de ses affaires »

http://www.bvoltaire.fr/breves/purges-e ... 117ac2a8c9
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Erdogan installe sa « démocrature » en Turquie

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Ankara, jeudi 21 juillet.
De retour à Ankara pour la première fois depuis le putsch manqué, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé, mercredi 20 juillet, l’instauration de l’état d’urgence pour une durée de trois mois en Turquie. Apparu à la télévision tard dans la soirée, après avoir présidé la réunion du conseil de sécurité puis celle du conseil des ministres, il a expliqué que cette mesure allait permettre « d’éliminer les menaces qui pèsent sur la démocratie, l’Etat de droit, les libertés de nos citoyens » après le coup de force manqué d’une partie de l’armée dans la nuit du 15 au 16 juillet.

L’état d’urgence devrait donner les moyens « d’éradiquer rapidement tous les membres de l’organisation terroriste impliqués », une référence à l’influente confrérie religieuse du prédicateur Fethullah Gülen, désignée comme le cerveau du putsch et comparée à un « virus » qu’il convient d’éliminer.
Synthèse islamo-nationaliste

D’autant que la tentative de coup « n’est peut-être pas terminée », a laissé entendre le président. La démocratie sera préservée, « il n’y aura aucun compromis », a assuré M. Erdogan. Critiqué à l’étranger pour la vaste purge – 55 000 Turcs arrêtés, gardés à vue ou limogés – en cours, il a enjoint à Jean-Marc Ayrault, le chef de la diplomatie française qui a mis en garde sur le respect des libertés, de « se mêler de ses affaires ». L’appui du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, lui est en revanche acquis, ce dernier ayant refusé de s’exprimer sur les purges en cours.

Dans un entretien accordé mercredi à la chaîne Al-Jazira, M. Erdogan a réitéré son soutien au rétablissement de la peine de mort, une mesure réclamée par la base de son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), mobilisée sur les places des grandes villes pour la cinquième soirée consécutive. La peine capitale sera réintroduite si le Parlement vote pour, ce qui est possible vu que l’AKP (317 sièges sur 550) jouit du soutien du Parti de l’action nationaliste (MHP, 40 sièges) sur cette question.
Des putschistes présumés arrivent au tribunal à Istanbul, le 20 juillet.

Une fois entré en vigueur, l’état d’urgence permettra à l’homme fort de Turquie de faire passer de nouvelles lois et de restreindre les droits et libertés de ses concitoyens. Libre à lui, ainsi, de réaliser le projet d’« hyperprésidence » qui lui tient tant à cœur. Soutenu par l’opposition, adulé par ses partisans, M. Erdogan voit sa popularité au zénith après sa victoire sur la tentative de putsch qu’il a confié avoir appris « par son beau-frère » depuis son lieu de villégiature à Marmaris, sur la côte égéenne – ce qui laisse entrevoir une faille au niveau du renseignement.

Alors que sa base, bercée par la synthèse « islamo-nationaliste » – les idées des conservateurs musulmans alliées à celles des ultranationalistes – manifeste chaque nuit pour « défendre la démocratie », réclamant à cor et à cri le rétablissement de la peine de mort pour les « traîtres », la presse progouvernementale dessine les contours de la « nouvelle Turquie ».

« La pendaison est pour bientôt », a écrit le 20 juillet l’éditorialiste Abdurrahman Dilipak dans le quotidien Yeni Akit, rappelant les mots lancés par le président turc, qui s’est adressé à ses partisans à plusieurs reprises depuis le seuil de sa villa de Kisikli sur la rive asiatique d’Istanbul dans les jours qui ont suivi la tentative de putsch. « Si la pendaison est proposée, j’approuverai », avait-il dit. « Bruxelles et l’OTAN peuvent bien penser ce qu’ils veulent, conclut l’éditorialiste. La pendaison posera un problème dans les relations avec l’UE (…) mais cette notion existe dans la religion, or personne ne peut être plus miséricordieux que Dieu. Un musulman ne peut s’opposer à cela. »
Des partisans du président sur la place Taksim d’Istanbul, le 20 juillet.

Rappelant que M. Erdogan souhaitait désormais faire construire une mosquée sur la place Taksim, haut lieu du kémalisme et théâtre des manifestations de l’opposition en 2013, le journaliste écrit que Sainte-Sophie, qui a statut de musée, sera bientôt ouverte à la prière.

En une nuit, la Turquie bel et bien a changé de visage. L’institution militaire, bien plus impliquée dans le putsch qu’il y paraissait au premier abord, a perdu son crédit. Elle ressortira affaiblie des purges dans ses rangs (un général sur trois), ce qui interroge quant à sa capacité à mener à bien simultanément les opérations de lutte antiterroriste contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, autonomiste) dans le sud-est du pays, et la guerre contre l’organisation Etat islamique (EI).
« Fermer la parenthèse du kémalisme »

Recep Tayyip Erdogan, lui, a désormais toute latitude pour mettre à exécution son projet de refonte civilisationnelle. Sa priorité est de « fermer la parenthèse du kémalisme », expression en vogue dans les rangs de l’AKP. Il veut débarrasser le pays des repères imposés après l’effondrement de l’Empire ottoman, notamment la laïcité. Erdogan et ses compagnons de route sont prêts à mourir pour leur cause : « Cela fait longtemps que nous avons revêtu nos linceuls », ont-ils coutume de répéter. La proclamation de la « République islamique de Turquie » n’est peut-être pas pour demain mais une nouvelle ère a commencé.
Des proches de soldats arrêtés devant le palais de justice d’Istanbul, le 20 juillet.

Avant tout, M. Erdogan va devoir contenter ses partisans, ceux qui sont sortis dans la rue à son appel pour contrer la rébellion des militaires. Or, dans la foule qui envahit chaque soir les places des grandes villes, il y a l’électorat de base de l’AKP, mais aussi des ultranationalistes ainsi que des groupuscules salafistes plus radicaux. Pour la première fois dans l’histoire de la République, les imams ont joué un rôle politique. Depuis leurs minarets, à la demande de la Direction des affaires religieuses (placée sous la tutelle du premier ministre), les imams ont appelé la population à manifester. Défendre Erdogan et son régime est devenu un devoir religieux autant que politique.

Sur les places, un slogan domine : « Allahou Akbar » (« Dieu est grand »), tandis que les gros bras des Foyers ottomans, une organisation de jeunesse liée à l’AKP et adepte de la synthèse islamo-nationaliste, organisent des parades bruyantes en voiture dans les quartiers réputés laïcs d’Istanbul (Sisli, Kurtulus, Nisantasi) et dans ceux dominés par les alévis, apparentés à l’islam chiite, deux catégories de la société honnies par les islamo-conservateurs. Dans le quartier Gaziosmanpasa d’Istanbul ainsi que la ville de Malatya (est), des incidents ont déjà été rapportés entre alévis et radicaux sunnites.

https://youtu.be/LFISSScFeRU
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Les foudres d'Erdogan s'abattent aussi sur les sympathisants de Gülen en Suisse

Depuis le putsch manqué, les disciples du mouvement de l'imam turc Fethullah Gülen en Suisse témoignent d'un climat de haine et de harcèlement. La campagne qui les vise est relayée par les antennes d'Ankara

Pour de nombreux Turcs, l’été est synonyme de visite au pays. Deniz*, lui, a renoncé cette année à se rendre en Turquie, de peur de ne plus pouvoir en ressortir. Désormais, ce Zurichois redoute que le retour de vacances de ses compatriotes ne s’accompagne d’une nouvelle vague de haine contre les sympathisants de l’imam turc Fethullah Gülen, dont il fait partie.

Depuis le putsch raté du 15 juillet dernier en Turquie, le gouvernement mène une vaste purge touchant tous les domaines de la société, de l’appareil d’Etat à l’armée, en passant par les tribunaux, l’enseignement ou les médias: à ce jour, près de 80 000 personnes ont été destituées de leurs fonctions. Les foudres d’Ankara visent en particulier les adeptes du mouvement de Fethullah Gülen. Le président turc Reccep Tayyip Erdogan a désigné ce prédicateur de 75 ans, exilé depuis 1999 aux Etats-Unis, comme l’instigateur de la tentative de renversement. Ses disciples sont considérés comme des terroristes et des traîtres à la nation, un message diffusé quotidiennement par les médias turcs.
«Signalez tous ceux que vous connaissez»

La diaspora en Suisse vit, à son échelle, les échos de cette guerre fratricide. Un réseau pro-Erdogan organisé, actif sur internet, relaye ici la campagne d’intimidation du gouvernement turc. Deniz montre les captures d’écran de messages publiés sur Facebook par des compatriotes: «Ceux qui ne veulent pas dénoncer les adeptes de Gülen sont des traîtres. Signalez tous ceux que vous connaissez, et on leur organisera un comité de bienvenue», écrit une jeune femme turque habitant à Zurich. Au bas de son message, elle partage une communication officielle de la police turque renvoyant à une liste d’adresses e-mail du gouvernement à Ankara, auquel les noms des «ennemis» peuvent être dénoncés. Deniz est inquiet: «Je vois monter une forme de radicalisation parmi les Turcs de Suisse, jusque dans les cercles de simples citoyens. L’atmosphère est extrêmement lourde. Les sympathisants de Gülen sont associés à un cancer à éradiquer».

Lire aussi: Après le putsch manqué, l’heure du «nettoyage» a sonné

Parmi les relais pro-Erdogan en Suisse, une personne clé: Murat Sahin, président de la filiale suisse de l’Union des Européens Turcs Démocrates (UETD), une organisation fondée à Cologne, qui passe pour le lobby de l’AKP en Europe. Créée en 2012, son antenne helvétique se donne pour mission de favoriser «l’intégration des Turcs en Suisse» et «la tolérance entre les différents groupes de la société». Au lendemain du putsch raté pourtant, Murat Sahin exhortait sur Facebook ses compatriotes à «combattre ses ennemis» en Suisse et dans toute l’Europe: «Nous les sortirons de leurs tanières et nous les jetterons dehors», écrit-il.
L’Union des Européens Turcs Démocrates

Murat Sahin, installé à Bâle-campagne, où il exploite une boucherie halal, entretient des liens étroits avec l’entourage de Reccep Tayyip Erdogan. Sur une photo publiée par la «Sonntagszeitung», on le voit à un repas en compagnie du premier ministre turc, Binali Yildirim, dans un restaurant à Aarburg (Argovie). Metin Külünk, surnommé «le grand frère d’Europe», se rend lui aussi régulièrement en visite en Suisse, à l’invitation de l’UETD: «il est chargé de faire le lien entre Ankara et les Turcs en Europe, explique Deniz. Depuis que la diaspora, qui équivaut à une grande ville de Turquie, peut voter, mobiliser pour l’AKP en Europe est devenu un enjeu électoral». La propagande des pro-Erdogan a pris ces derniers mois une nouvelle dimension, autour d’un but commun: démanteler le vaste réseau international constitué par les disciples de Fethullah Gülen.

Nous recevions des dizaines de lettres de résiliation, toutes accompagnées du même discours.

Le journal güléniste Zaman figure parmi leurs cibles. En Turquie, celui qui fut le plus grand quotidien du pays, avec un tirage de 1 million d’exemplaires, s’est vu placé sous tutelle en mars de cette année, avant d’être fermé par décret, un mois après le putsch manqué. A Zurich, son antenne créée en 2009 en ressent les répercussions: en mal d’abonnés et de financement, le journal n’est plus imprimé depuis juin. La campagne de boycott avait déjà commencé avant que le journal ne soit bâillonné en Turquie. L’ancien représentant de Zaman en Suisse, Özgür Tascioglu, affirme que les imams, dans les mosquées suisses - en général envoyés par la Diyanet, un organe de l’Etat turc - appelaient les fidèles à se désabonner: «Nous recevions des dizaines de lettres de résiliation, toutes accompagnées du même discours». Aujourd’hui domicilié en Belgique, Özgür Tascioglu se souvient qu’il lui était impossible de se rendre à la mosquée de Genève sans essuyer des insultes. «Je préférais faire 30 km pour aller prier en France.»
La Diyanet: antenne du pouvoir turc

Car, à côté des représentations officielles, ambassades et consulat, les mosquées jouent un rôle important en tant qu’antenne du pouvoir turc. La Présidence des Affaires Religieuses (Diyanet), organe étatique, s’assure d’envoyer dans les mosquées à l’étranger un réseau d’imams formés par ses soins et sous son contrôle, puisqu’ils ont le statut de fonctionnaires d’Etat. Certains des prédicateurs envoyés par Ankara n’hésitent pas à afficher leur soutien à Erdogan. Ainsi l’imam de la mosquée d’Ostermundigen, à Berne, appelait mi-juillet au rétablissement de la peine de mort en Turquie, comme le révélait l’émission 10vor10 de la SRF. Sur Facebook, il publiait une image d’une potence avec ce message: «partagez si vous souhaitez voir les putschistes pendus». L’association qui gère ce lieu de culte s’est distancée de ces propos.

Nous n’avons pas de problème avec les citoyens qui ne sont pas liés à cette organisation terroriste. S’ils le sont en revanche, tout sera fait selon les règles de l’Etat de droit.

Ce n’est pas la diplomatie turque à Berne qui mettra fin à cette campagne contre les Gülénistes de Suisse: le 22 juillet dernier, l’ambassadeur ad interim Volkan Karagöz s’en est pris directement aux sympathisants du prédicateur lors d’une conférence de presse: «Nous n’avons pas de problème avec les citoyens qui ne sont pas liés à cette organisation terroriste. S’ils le sont en revanche, tout sera fait selon les règles de l’Etat de droit», a-t-il averti. Le Conseiller fédéral Didier Burkhalter a jugé bon de réagir en réaffirmant la «souveraineté de la Suisse sur son territoire», précisant que «les citoyens turcs en Suisse sont en sécurité». Le Service des renseignements de la Confédération (SRC) indique «surveiller de près l’évolution de la situation en Turquie et ses éventuelles conséquences sur la sécurité de la diaspora turque en Suisse». Quant à l’ambassade de Turquie, en période de deuil suite au décès de l’ambassadeur, elle n’a pas répondu à nos sollicitations.

Lire aussi: Le maître d’école de l’islam

Hors de la Turquie, le mouvement de Fethullah Gülen n’est pas considéré comme une organisation terroriste. «Je ne redoute rien en Suisse, car aux yeux de la loi, je ne suis pas condamnable. Mais je ne veux plus retourner en Turquie pendant un moment. Et à Zurich, j’évite les mosquées, ainsi que certaines échoppes tenues par des pro-Erdogan», souligne Deniz.
Dans la nébuleuse Gülen

Courant de pensée, réseau d’influence, confrérie, communauté religieuse à ancrage social… Difficile de saisir avec précision l’identité du mouvement Gülen. Ce réseau aux multiples facettes, aussi nommé «Hizmet» (le service) ou «Cemaat» (la communauté), se dérobe au jeu des catégories. A l’origine de sa création dans les années 1970, l’imam, prédicateur et «philosophe» turc Fethullah Gülen. Ancien allié du président Erdogan dans la lutte contre l’Etat kémaliste laïc, l’homme est devenu, depuis 2013, l’ennemi numéro un de l’Etat turc. Actuellement exilé aux Etats-Unis, le discret milliardaire est visé par un mandat d’arrêt international émanant de la Turquie. Pour l’heure sans résultat.

Lire aussi: Crise ouverte entre Erdogan et une confrérie

Décentralisé et sans structure hiérarchique, le réseau Gülen promeut des valeurs comme l’élitisme, la tolérance ou encore la modernité. «L’école avant la mosquée»: la devise de Fethullah Gülen constitue aujourd’hui encore son socle fondateur. Pour preuve: le réseau d’écoles et de centres de préparation aux concours d’entrée aux universités que les disciples du prédicateur ont déployé dans le monde entier et qui forme l’élite turque. Un véritable «empire pédagogique» qui fonctionne comme un ascenseur social et s’appuie sur un système de dons et de rétributions. Une fois diplômés, les élèves ayant accédé à des postes élevés dans le secteur public ou privé, soutiennent financièrement leur ancien établissement. En Suisse, le réseau Gülen compte huit établissements privés, tous situés du côté alémanique.

Lire aussi: A Zurich, les espoirs de l’imam Gülen

Ouverts à l’Europe, traditionnellement opposés à l’armée, partisans de la démocratie, les Gülenistes prônent toutefois un islam conservateur d’inspiration soufie. Une manière d’allier religion et progrès. Qualifiés de terroristes et de traîtres à la nation par le gouvernement turc, ils sont accusés d’avoir voulu créer un «Etat dans l’Etat» ou un «Etat parallèle» en trustant les postes clés dans l’administration, la justice, les médias ou encore l’industrie.
Témoignages de deux Gülenistes de Suisse
«Nous constituons des boucs émissaires idéaux»

Les menaces? Celil* ne les lit même plus. A 28 ans, ce jeune doctorant a dû apprendre à ignorer les messages de haine envers les Gülenistes qui pullulent sur les réseaux sociaux. Ouvertement favorable aux idées de l’imam Fethullah Gülen et membre d’une association pour le dialogue interreligieux à Genève, Celil a étudié dans une école güleniste située près d’Izmir, aujourd’hui fermée par décret d’état d’urgence. «Je vis en Suisse depuis 2005, je m’y sens en sécurité, mais quelque chose a changé depuis la tentative de coup d’Etat. Le climat est tendu.»

Régulièrement qualifié de «traître» par son entourage, il raconte comment des amis d’enfance lui ont soudainement tourné le dos. «Sur Facebook, l’un d’eux, aujourd’hui policier, a menacé de me faire arrêter si je rentrais en Turquie.» Ce qu’il n’est pas près de faire. «Mes parents devaient venir me voir pour les vacances, ils ont dû renoncer, compte tenu de l’interdiction de quitter le territoire. Certains de mes amis juges restés au pays ont été arrêtés. Je me fais du souci pour eux.» Dans les médias turcs, Celil découvre toujours plus d’appels au boycott, «une manière d’affaiblir le réseau Gülen, fonctionnant essentiellement sur la base de dons. Les établissements scolaires d’obédience gülenistes ont d’abord été visés, et maintenant les commerces ou les restaurants tenus par des sympathisants du mouvement.»

Une chasse aux sorcières basée, selon lui, sur des «accusations infondées». «Minoritaires en Suisse, nous constituons des boucs émissaires idéaux. Les purges du gouvernement Erdogan en Turquie se répercutent ici de manière insidieuse, par des pressions à petite échelle. Ceci alors que rien ne prouve que Fethullah Gülen, et encore moins les citoyens qui soutiennent ses valeurs, soient liés à la tentative de putsch.» Quelles sont ces valeurs? «L’ouverture au monde, le dialogue interreligieux, la tolérance, la démocratie, le respect d’un islam conservateur et pacifiste. Des principes bien éloignés des accusations d’organisation terroriste qu’Erdogan utilise pour légitimer ses dérives autoritaires.»
«Passer par Istanbul est devenu trop dangereux»

L’histoire de Firat* est celle d’un déchirement. Pour le jeune homme de 31 ans, diplômé de l’EPFL en informatique, les récents événements en Turquie ont contribué à creuser le fossé avec son entourage. Ses parents, et en particulier sa belle-famille, soutiennent le gouvernement d’Erdogan. Lui, se revendique güleniste: «pour les idées, pas pour le personnage». En famille, la politique est désormais un sujet à éviter. «Mes proches m’acceptent comme je suis, mais ils s’inquiètent pour moi, ils ne veulent pas que je m’expose, que je donne mon avis sur les réseaux sociaux par crainte des représailles.»

Enfant, Firat a étudié dans un lycée francophone en Turquie puis a remporté un concours d’entrée à l’université. «A cette époque, mes parents avaient aussi de la sympathie pour le mouvement, surtout lorsqu’ils ont vu que j’étais couronné de succès.» Depuis, le contexte politique a évolué et Firat se sent aujourd’hui «tiraillé», comme pris entre deux eaux. A Berne où il réside depuis trois ans, le changement est perceptible. «L’atmosphère est pesante. A la mosquée turque le vendredi, je sens qu’on me regarde bizarrement. Nous sommes très peu de Gülenistes, tout le monde nous connaît.» Des menaces, il n’en a pas reçu directement. «Peut-être parce que je n’ai pas Facebook». En revanche, il doit filtrer les contenus haineux qui circulent dans les groupes WhatsApp, comme sur les chaînes télévisées turques, où les insultes envers les sympathisants pleuvent «toutes les dix minutes».

Sa famille aimerait qu’il se distancie du mouvement, mais lui ne veut pas trahir ses valeurs. «Il n’y a pas un contrat qui dit clairement si vous êtes güleniste ou non. Il y a mille manières d’adhérer aux idées de Fethullah Gülen. Pour ma part, j’ai lu ses livres et je collabore financièrement au fonctionnement d’une école à Zurich.» Pour se rendre au pèlerinage de la Mecque en septembre prochain, Firat fera escale au Caire. «Passer par Istanbul est devenu trop dangereux.»

*Prénoms d’emprunt
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Message non lu par Proust »

http://motinews.info/news/pedophilie-la ... -de-12-ans

Pédophilie: La Turquie légalise le sexe avec les enfants de 12 ans

Le pays aux 75 millions de musulmans qui rêve de rejoindre l’Union Européenne a abaissé l’âge légal du sexe consenti, en le passant de 15 à 12 ans.

La Turquie fulmine contre les Autrichiens

Cette mesure passée en début d’été n’a trouvé que peu d’écho en Europe, sauf en Autriche où la presse à largement titré sur cette affaire.

Des écrans reprenaient cette annonce, jusque dans les aéroports. En conséquence, la Turquie s’est offusquée d’une telle mauvaise publicité.

Une décision de la Cour Constitutionnelle

Selon Breitbart qui cite Turkish Hurriyet, un journal turc, la Cour Constitutionnelle a décidé d’annuler une disposition qui punit tous les actes sexuels avec des mineurs de moins de 15 ans, en les classant « d’abus sexuel ».

Les féministes et autres militants locaux se sont offusqués d’un tel changement. Cette annulation a été votée à 7 voix contre 6.

Les Turcs brodent des excuses

Les instances juridiques ont tenté d’expliquer que cette mesure visait à protéger les petits enfants, en marquant ainsi une différence avec les actes sexuels sur un moins de 12 ans. En théorie, le viol de petits enfants deviendrait plus punissable.

Ce n’est pas l’avis des associations locales militant pour la protection de l’enfance, dont l’un des porte-parole qualifie cette décision de « calamiteuse ».

Le contexte islamique

Beaucoup d’activistes craignent en outre que cette mesure ne serve à légitimer les mariages arrangés et les viols sur des enfants, dès 12 ans…
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

Message non lu par Neverime »

Mmm les motivations sont islamiques.

Faut que Poutine fasse le con, là, il devrait mettre les Hola, prendre de la distance et jouer un peu neutre, dire: "je prends mes distances car certes, vous me donnez des torts, mais, de telles lois jamais je ne les voterai(s)..."
"Il y a cent mille ans, une grande et puissante civilisation existait... et comme d'autres, elle a connu un évènement qui lui a été fatal. C'était quelque chose qu'ils n'attendaient pas, l'arrivée d'une force obscure et destructrice qui n'avait aucune limite dans sa soif insatiable de possessions et de domination. Ils nommèrent cet ennemi: les Destructeurs.

Tous les mondes qu'ils prenaient portaient la vie et ils ne laissaient derrière que des terres stériles hautement toxiques, vidées de toutes leurs ressources...
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

Message non lu par yacoub »

Preuves : la Turquie est bien pédophile

par L'Insoumis il y a environ un jour

La semaine dernière, nous avons publié un article intitulé : Pédophilie : La Turquie légalise le sexe avec les enfants de 12 ans.

Ce papier a été partagé plus de 8000 fois et les Décodeurs du monde.fr ont réagi avec de nouveaux mensonges, pour défendre le régime Erdogan et ses mœurs barbares.

Sacrés Déconneurs du Monde

Les Décodeurs du monde.fr ont publié un article qualifiant de « rumeur » cette décision de la Cour Constitutionnelle turque, qui légalise les rapports sexuels avec un enfant de 12 ans.

Bien que nous soyons à l’origine de cette actualité en France, Les Décodeurs ont évité avec soin de nous citer, afin d’éviter de répondre à nos questions.

Il y a deux mois, nous avions en effet prouvé que Les Décodeurs sont des sales menteurs. Depuis, ils ont refusé de corriger leurs délires.

Toutes les preuves sont disponibles ici : Honte à eux : Les Décodeurs se renient 3 fois pour un article pro-migrants
Le Monde reprend la propagande turque

Le Monde est un journal ami d’Erdogan, ce n’est sûrement pas pour rien que ce dictateur y a donné une longue interview, après son putsch. Ici encore, le Monde rediffuse tel quel la propagande turque, en y adjoignant son seau de « respectabilité ».

Le vice-premier ministre turc serait ainsi une personne digne de confiance, et selon Le Monde, nous devrions le croire sur parole lorsqu’il déclare à une ministre suédoise interloquée par la pédophilie évidente de la décision :

Vous êtes clairement mal informée. Cette idée stupide n’existe pas en Turquie. Vérifiez vos informations, s’il vous plaît (Source Le Monde)

Cette idée n’existe pas en Turquie ? Nous allons voir ça.
Les Décodeurs noient les sources turques

Les Décodeurs ne mentionnent donc pas notre article, mais ils noient aussi le poisson en évoquant de vagues sources allemandes ou anglo-saxonnes. Nous citions pourtant Hurrïyet, un titre 100% turc et tiré à 400,000 exemplaires.

Cette source en question dépeint le choc des associations luttant pour la protection de l’enfance en Turquie. Le Monde nous explique « circulez, y a rien à voir, c’est l’extrême droite ». Mais dans le pays où cela se passe, l’émoi est général, comme nous l’avions bien signalé.
La réalité turque : pédophilie & consanguinité

Sur le plan des faits, Les Décodeurs prétendent que nous mentons car :

l’âge légal du consentement à des relations sexuelles dans ce pays reste fixé à 18 ans.

Le Monde omet ici deux points clés :

1- La Turquie n’est plus un État de droit : la loi y est arbitraire. 25% des magistrats viennent d’ailleurs d’être démis de leurs fonctions. Ces milliers de juges sont pourchassés pour ne pas avoir été aux ordres de Erdogan. Dans la Turquie actuelle il n’y a plus de « légal » et « d’illégal ». Seuls comptent les souhaits du dictateur : la séparation des pouvoirs y est caduque.

2- Comme la loi ne veut plus rien dire, il faut regarder les actes. Or il se trouve que la Turquie d’Erdogan appuie sa sexualité sur trois piliers : mariage forcé, pédophilie et consanguinité. Ces « idées stupides », pour citer le vice-premier ministre, incarnent le mode de vie turc au quotidien.

Pédophilie & Consanguinité

Tout d’abord, signalons que le mariage consanguin et forcé n’est pas l’exception mais la norme. Cette tradition est si ancrée dans les mœurs que même après avoir émigrés, les Turcs continuent à procréer en famille.

Voici un extrait de brochure Amnesty International, citée mais non-consultée par Les Décodeurs :

Les Turcs sont donc un peuple extrêmement raciste et renfermé sur lui-même. Leurs communautés infestent les Européens que l’on traite ensuite de « racistes ». Mais comment voulez-vous que nos têtes blondes s’assemblent à ces aficionados de la consanguinité ?

En Turquie aussi, 20 à 30% des mariages sont consanguins…

Dans l’est et le sud-est de la Turquie, 50% des femmes sont mariées de force. C’est d’ailleurs souvent leur violeur qui les épouse, car cela permet d’échapper aux poursuites judiciaires, ou d’avoir une peine réduite.

En 2003, le ministre de l’intérieur dénombrait ainsi 546 hommes qui avaient « pris la virginité d’une personne en lui promettant le mariage », ce qui signifie « je te viole mais je te marierai c’est promis », a posteriori. N’est-ce pas monstrueux d’arriération ?

Ce chiffre est à multiplier car la plupart du temps, la justice n’a pas l’occasion de statuer sur les viols entre cousins : tout se règle discrètement en famille…
Les mariages d’enfants, quelques chiffres

Les Décodeurs nous enfument avec un âge de consentement fixé à 18 ans… Car avant, ce sont les parents qui décident !

En 2012, 20,000 familles ont effectué des demandes pour marier leur fille de moins de 16 ans. Pas énorme, après tout : la plupart du temps, les mariages d’enfants ne sont pas déclarés auprès des autorités.

Mais restons sur les chiffres officiels du ministère de l’intérieur turc : sur la période de 2010-2013, 134,629 mineurs se sont mariés, dont 128,866 filles.

Les hommes sont épargnés, et ce sont plutôt les filles qui sont mariées enfant. On les livre à des vieux…

Sur la même période, les demandes de dérogation pour marier une gosse de moins de 15 ans ont bondi de 94% !

82% de ces pauvres gosses mariés dans leur enfance sont illettrés.

Tous ces chiffres officiels vous posent le contexte turc : pensez-vous toujours que la décision de la Cour Constitutionnelle est une rumeur ?

Elle lève les sanctions pour des rapports sexuels avec un enfant de 12 ans, dans un pays ou des messieurs aiment épouser des très très jeunes filles. Point barre.

Les pro-pédos du Monde peuvent dire ce qu’ils veulent… Ou alors évoquer des âges de consentement assez bas pour relativiser. En Espagne, c’était 13 ans à une époque… Mais le contexte du pays était très différent : non-musulman, donc moins sujet aux viols et aux mariages forcés consanguins…

Toutes les ONGs s’accordent pour dire que la réalité turque est bien pire que ces chiffres officiels car la plupart du temps, le mariage se fait sans aucune implication de l’État.
La contre-attaque des Turcs pro-viol

Des Turcs (et autres musulmans) nous attaquent en nous insultant ou en brandissant des classements montrant que la Turquie n’a pas beaucoup de plaintes pour viols enregistrées.

Vu ce qui précède, on comprend pourquoi. De façon comique, cette argumentation est reprise par le gouvernement turc qui n’assume pas sa pédophilie au grand jour (alors qu’il suffit de consulter ses données…).

Du coup, il se venge en affichant des bannières « Sweden Rape Country » dans l’aéroport d’Istanbul… La Suède a en effet un taux élevé de viol car les femmes ne se laissent pas faire, et la législation est très très intolérante dans ce domaine. Surtout, l’invasion migratoire par des musulmans a fait exploser les compteurs…

Beaucoup de Français d’origine turque défendent la théorie conspi de la « rumeur » car ils refusent d’y croire , tellement cela leur semble sidérant. Qu’ils lisent sur le sujet, c’est édifiant. Tout est vérifiable et avéré…

Turquie hors d’Europe !
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

Message non lu par yacoub »

Dans un entretien exclusif à France 24, Fethullah Gülen, considéré par Ankara comme l'instigateur du putsch manqué de juillet 2016 en Turquie, admet qu'il a rencontré un personnage clé de la tentative de coup d'État. Mais le prédicateur turc nie avoir orchestré l'opération contre le président Erdogan. Celui qui vit en exil aux États-Unis depuis 1999 dit ne pas craindre une extradition, malgré la demande déposée par Ankara.

https://youtu.be/UyJ3vmufeEE

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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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yacoub a écrit : jeu. 15 nov. 2012 12:23 Salut Krinou

La peine de mort fait partie de la loi du talion qui fait partie de la charia, la prétendue loi divine, sortie du gourou sanglant et sanguinaire.

Erdogan n'est pas Mustafa Kémal, tout le monde en Turquie l'a compris.

Au passage, aucun pays majométan n'a interdit la peine de mort sauf la Turquie
la peine de mort existe encore aussi dans pas mal de pays et même dans certains Etats des US.
le problème est qu' elle n'est pas décrétée pour les mêmes raisons que dans les pays mahométans c'est tout .
dans certains états des US où elle est encore applicable c'est toujours en raison d' un meurtre ou assassinat de son
prochain et pour aucune autre raison et là où est toute la différence avec ces pays de sauvages mahométans où vous
pouvez encourir cette peine pour de simples raisons religieuses :evil: :evil:
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

Message non lu par yacoub »

selene a écrit : mar. 25 juil. 2017 12:22 la peine de mort existe encore aussi dans pas mal de pays et même dans certains États des US.
le problème est qu' elle n'est pas décrétée pour les mêmes raisons que dans les pays mahométans c'est tout .
dans certains états des US où elle est encore applicable c'est toujours en raison d' un meurtre ou assassinat de son
prochain et pour aucune autre raison et là où est toute la différence avec ces pays de sauvages mahométans où vous
pouvez encourir cette peine pour de simples raisons religieuses :evil: :evil:
Salut Selene, c"est vrai mais pour l'Europe, elle est preuve de barbarie.
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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Re: La Turquie souhaite rétablir la peine de mort

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Tunisie-Turquie : Erdogan en terrain conquis au Palais de Carthage!

28 décembre 2017 Par : Amel BelHadj Ali

Souveraineté ! Un terme qui a été vidé de tout son sens lorsque, en 2011, une Troïka opportuniste pour laquelle l’Etat est un butin de guerre s’est emparée du pouvoir sous couvert d’élections «démocratiques et transparentes».

Dernier incident en date, celui du président turc Erdogan, réputé pour son arrogance et sa folie des grandeurs. Un président en visite officielle qui devait se réunir avec les présidents des blocs parlementaires à l’ARP mercredi à 14h. «Ce ne fut pas notre cas, explique Abderraouf Cherif, président du Bloc Al Horra à l’ARP. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Je pensais que la réunion avec le président turc allait avoir lieu à l’ARP, mais j’ai été avisé par M. Mohamed Ennaceur que le lieu de la rencontre a été déplacé au Palais de Carthage. Nous sommes allés sur place et je fus horrifié de voir qu’une salle du Palais présidentiel a été réservée au président turc pour nous accueillir alors qu’il revenait au président de l’ARP d’y veiller. Erdogan était donc l’hôte et Mohamed Ennaceur était l’invité et nous avec. Le protocole turc voulait tout gérer. Je me suis donc retiré, car pour moi il y allait de la souveraineté nationale. J’ai été ensuite rejoint par les députées du parti Afek, Rym Mahjoub et Lilia Ksibi, qui m’ont confirmé ce à quoi je m’attendais : c’est-à-dire que la délégation turque agissait sur place en terrain conquis».

Les invités de la Tunisie ont oublié le fameux principe datant de la Grèce antique et qui stipule que lorsqu’une porte est ouverte, il faut savoir qui passe le premier, sinon c’est la bousculade, et en la matière ils ont oublié à qui ils avaient affaire et qui on devait faire passer en premier dans le respect des règles de politesse, de bienséance et d’hospitalité. Les hôtes tunisiens ont peut-être été plus «gentils» que le laissent entrevoir les us diplomatiques.

Un précédent dans la Tunisie post-indépendance !

Il faut reconnaître que pendant le règne de la troïka, Erdogan agissait en “sultan ottoman“ et s’autorisait absolument tout. C’est d’ailleurs ce qui explique qu’il a voulu siéger à l’ARP non pas en prenant place à côte de Mohamed Nacer mais en prenant carrément sa place!

Au palais de Carthage, certaines sources affirment avoir veillé au respect des règles d’usage en interdisant aux gardes présidentiels turcs d’accéder au Palais munis de leurs armes et de leurs équipements de surveillance et en imposant au protocole turc de respecter la prééminence du président de l’ARP lors de l’accueil des députés tunisiens et des invités turcs. Un sujet de discorde car la délégation «erdoganienne» voulait être la première à occuper la salle de réunion et y prendre place avant même que les élus du peuple tunisien n’y accèdent. Mais quoi de plus normal! C’est d’usage dans tous les pays du monde. Il aurait fallu mettre au pas les chargés de protocole du Turc en leur rappelant qu’ils n’opèrent pas sur leur propre terrain.

Eh oui un casse-tête chinois qui aurait pu être évité si Erdogan avait été auparavant remis à sa place et si lui-même avait montré un peu de curiosité en lisant l’histoire de la Tunisie millénaire, et ce avant même que des Turco-Mongols qui vécurent en guerriers nomades ne fondent leur premier Etat, qui porta le nom de «turc» au VIème siècle après Jésus Christ.

Le plus triste est que de toute l’histoire de la Tunisie postindépendance, il n’y a jamais eu pareil incident ou erreur d’ordre protocolaire qui pouvait mettre à mal la souveraineté nationale. Ce qui s’est passé ces derniers jours est un précédent ! D’autant plus qu’il est d’usage que dans les visites officielles à très haut niveau, tout est organisé et minuté à l’avance.

La visite d’Erdogan n’obéit à aucune règle régissant les visites d’un chef d’Etat étranger dans notre pays. «S’il s’agit d’une visite de travail, elle peut prendre seulement quelques heures. Par contre, une visite officielle s’étale sur un minimum de 48 h. L’aspect sécuritaire et protocolaire est pris en charge de bout en bout par le pays hôte». Celle du président turc a débuté par des anicroches avec les services de sécurité tunisiens qui ont, à raison, assuré à leurs homologues turcs que la sécurité d’Erdogan relève de la responsabilité de l’Etat tunisien et s’est terminée en queue de poisson, ce qui laisse entrevoir un mécontentement de sa part.

Dans le guide des usages, du protocole et des relations publiques, nous pouvons lire ce qui suit : «La diplomatie sert depuis la Renaissance à atténuer les rapports de force dans les relations internationales et à faire accepter les lois et coutumes des pays signataires d’accords bi- ou multilatéraux. Dans ce cadre, le protocole tient un rôle important en faisant régner l’harmonie lors des manifestations officielles et en mettant en exergue la hiérarchie des fonctions et les privilèges auxquels ils ont droit. Le guide cite Jean Serres, qui dans son ouvrage de référence sur la diplomatie, Manuel pratique de protocole indique ceci : «On sait l’attention que les gouvernements apportent à préparer les grandes réunions internationales et dans quelle mesure la pompe qui les accompagne conditionne leurs succès et parfois, si elle est mal observée, entraîne leur échec».

Nous ne pouvons mieux décrire ce qui vient de se passer lors de la malheureuse visite du Président turc en Tunisie.

Ceci nous offre également l’opportunité de rappeler à l’ambassadeur turc que la Tunisie ne rend plus compte de ses faits et geste à la Sublime porte depuis 1590.

Grands temps pour notre pays de remettre les pendules à son heure et de rappeler aux représentants diplomatiques de tous les pays que la Tunisie est indépendante et souveraine et qu’ils ne peuvent aucunement s’y conduire comme s’ils étaient des résidents généraux.

Espérons que l’année 2018 sonnera le glas de 6 années d’hésitations, d’indécisions, de valses de gouvernements, de consensus trompeurs, de mésalliances et d’affaires judiciaires fracassantes pour laisser place à la réédification de la Tunisie et de ses institutions !

Amel Belhadj Ali
"Qui n'empêche pas le mal le favorise"
Cicéron
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