Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

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Alice
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Message par Alice »

Je ne suis pas d'accord sur le fait que la laïcité turque soit comparable à la française (elle même très perfectible - c'est quoi ce truc d'Alsace-Moselle encore présent en 2006 ! une honte). A ma connaissance, la mosquée, en turquie, reste sous le contrôle de l'état, et sur les 25 dernières années de kémalisme, il y a eu plus d'écoles coraniques construites que de laïques.

Alice


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deniz
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par deniz »

la Turquie en europe ou pas va évoluer et devenir une des plus grandes économies au monde.
La Turquie est la 6ième plus grande économie d'europe à l'heure actuelle.....
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Georges
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par Georges »

Sois le bienvenu sur islamla :) pourvu que la Turquie reste laïque elle aura sa place
en Europe
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
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Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
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Georges
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par Georges »

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Rajai
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par Rajai »

De toute façon l'europe ca fonctionne pas comme vous le pensez c'est pas la fête a bibi !

Quand les pays de l'est sont rentré en Europe ça a fait une merde pas possible ça a facilité la délocalisation de beaucoup trop d'industrie la bas, les pays d'europe de l'ouest se sont beaucoup appauvri, on a même pensé a arrêté de s'élargir alors que beaucoup de pays de l'est qui n'étaient pas intégré étaient culturellement européen. Nous avons fait des efforts pour que l'europe soit toute entière culturellement et c'est uniquement a cause de ca que les dernier pays européen son rentré en europe. Si la Turquie rentrerait ca serait pire il y aurait une fuite de fond européen vers la Turquie celle ci s'enrichierait mais les autre s'appauvrirait encore.

De plus l'Europe se cherche une identité culturelle et dans la tête de tout les européen instruit l'Europe telle qu'elle a toujours été pensée depuis 2 siècles c'est l'Europe de culture chrétienne.

La Russie aurait plus de chance de rentré que la Turquie de ce point de vue la.

Nous nous méfions énormément des mondes musulmans ( je parle des citoyen de base ) et beaucoup de français pensent que la Turquie se moque éperdument du but de l'europe elle veut juste profité de l'essor économique de sont entré dans celle-ci.

Si il y avait référendum en France pour l'adhésion de la Turquie je peux vous assurer que le non l'emporterais et haut la main.

Si je résume les points négatifs :
- pas culturellement européenne,
- empêcherait une définition de la culture européenne
- musulmane.

La Turquie c'est le moyen orient et pas l'Europe.
Quand la loi et le devoir ne font qu'un dans une religion nul n'est plus vraiment conscient.
Alors on est toujours un peu moins qu'un individu.

Dune II, Frank Herbert
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Georges
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par Georges »

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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par jug »

La Turquie rejoindra tot ou tard l'europe.C'est un état laic,le seul parmi les pays musulmans qui a osé.
Mustapha Kamel était un visionnaire et il devrait etre plus cité.On demande à la Turquie de reconnaitre le crime Armenien.On va demander à tata Sarksy de reconnaitre le crime Algerien.
Le Maroc aussi a demandé à rentrer dans la communauté européenne :lol:
Avec le mouvement des plaques tectoniques tout est possible.
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yacoub
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

La Turquie était chrétienne...avant l'invasion arabo-musulmane.

La remarquable longévité de l'empire Byzantin est principalement due à la qualité de son armée, la force militaire la plus efficace de son temps. Fruit d'une discipline, d'une organisation, d'...

http://www.champsdebataille.free.fr/byzantins.html

Islam - Turquie : Acharnement sur les chrétiens

Islam - Turquie : Acharnement sur les chrétiens

Islam - Turquie : Acharnement sur les chrétiens La Turquie, ce pays qui désire entrer dans l'Europe, bafoue la déclarations internationale des droits de l'homme et a fortiori le droit des chrét...

http://christianisme.skynetblogs.be/arc ... tiens.html

Quo Vadis Erdogan ???

"Visions turques du christianisme : une image brouillée par le nationalisme

mercredi 10 octobre 2012, par Etienne Copeaux

www.Turquie Européenne.com , toujours dans l’esprit qui veut que l’on comprenne mieux le présent à la lumière du passé, vous livre un autre article académique de l’historien Étienne Copeaux.
Ce document de 1999 permettra sans doute à beaucoup de nos lecteurs de mieux appréhender les récentes persécutions, voire même les assassinats qu’on eu récemment à déplorer les chrétiens de Turquie, entre autres minorités.
Vous y lirez comment le nationalisme paranoïaque instillé par l’idéologie officielle et la presse peut amener, par une sorte de « sédimentation » malsaine, à des ruptures amenant ces débordements criminels tragiques dont le pays à eu à subir plusieurs vagues dans son histoire récente. [1]

L’identité turque, actuellement, est présentée comme musulmane par le pouvoir culturel, notamment dans les ouvrages scolaires. Cette perception est l’aboutissement des événements dramatiques qui, au long du vingtième siècle, ont éliminé la presque totalité de la population chrétienne de l’Anatolie : massacres des Arméniens en 1915, expulsion des Grecs en 1922, départ de milliers de Grecs à la suite des événements de 1955. De facto, la république de Turquie a été construite comme un pays musulman, même s’il reste des petites minorités religieuses, même si la laïcité est une pierre angulaire de l’idéologie officielle et même si une minorité importante, les alevi, ne se reconnaît pas dans l’islam officiel. Tout au long du xxe siècle, l’altérité chrétienne a signifié confrontation ou conflit, même dans le cas de la « trahison » arabe de 1916, encouragée par les Anglais. La perception de l’altérité chrétienne comme entité inamicale, loin de s’estomper, a encore été renforcée par la question chypriote, surtout depuis 1974, lorsque la ligne de démarcation instituée entre les deux parties de l’île a séparé de manière durable deux peuples, deux langues et deux religions : la ligne de front est à la fois nationale et religieuse, entre turcité et hellénité, entre islam et orthodoxie. L’islam non arabe (bosniaque, tchétchène) de la périphérie de la Turquie est considéré par les nationalistes et les islamistes comme une variante de la turcité, ou tout au moins comme un héritage devant être protégé par l’ État turc. De manière générale, et particulièrement durant l’année au cours de laquelle le parti religieux Refah a gouverné la Turquie (de juin 1996 à juin 1997), les mots turc et musulman ont été fréquemment associés l’un à l’autre. Depuis l’époque de Turgut Özal (mort en 1993), les dirigeants se mis à pratiquer la religion ostensiblement ; les hommes - ou femmes - politiques, les officiers supérieurs, les policiers même ont été - au moins jusqu’en 1997 - fréquemment représentés en attitude orante dans la presse. L’altérité du christianisme s’en est trouvée renforcée ; c’est, depuis 1955 surtout (si l’on excepte une très petite partie des citoyens de la Turquie), une religion d’étrangers, souvent présentés ou perçus comme des ennemis ou des adversaires, anciens ou actuels ; l’extrême-droite continue d’agiter la menace d’une nouvelle croisade chaque fois qu’une population musulmane est menacée, comme en Bosnie ou en Tchétchénie, et, depuis la chute de l’URSS et à mesure que l’affaire chypriote s’enlise, l’idée d’un complot orthodoxe mené par la Russie, la Serbie, la Grèce et Chypre revient souvent dans les éditoriaux. C’est pourquoi la vision du christianisme, chez une partie importante de la population turque, est liée à la perception d’une altérité dangereuse.

Comment, en Turquie, connaît-on le christianisme ?

Si l’on excepte quelques quartiers d’Istanbul, les Turcs, aujourd’hui, ne vivent plus côte-à-côte avec des chrétiens ; ce sont les Chypriotes du nord qui, désormais, possèdent la mémoire la plus récente de l’altérité chrétienne. D’ailleurs, plus de vingt ans après la partition de 1974, le christianisme orthodoxe, avec ses grandes églises du xixe siècle et ses nombreux monastères, façonne toujours le paysage de Chypre du nord ; les cathédrales gothiques de Famagouste et de Nicosie rappellent de façon troublante le passé chrétien de l’île, même si elles sont transformées en mosquées depuis le XVIe siècle. En Turquie même, le christianisme continue d’avoir une présence très voyante : c’est le cas à Istanbul avec ses nombreuses églises, et dans certaines bourgades (citons par exemple Çeşme ou Gülşehir) ainsi qu’en Cappadoce. Lors des grandes fêtes musulmanes, lorsque la municipalité d’Istanbul instaure la gratuité des transports publics, les jeunes des lointaines banlieues se rendent dans le quartier de Beyoğlu, parsemé d’églises. Ils y découvrent une ville d’apparence chrétienne, sont intrigués par les églises où les plus hardis pénètrent, étonnés par les effigies du Christ et les confessionaux.

Au contraire du judaïsme, sujet de nombreux livres relayant la tradition antisémite musulmane [2], le christianisme est à peu près absent de la littérature islamiste. Il existe du moins quelques ouvrages, peu polémiques, souvent sérieux, références de ceux qui, en Turquie, veulent connaître le christianisme.

Pour apprécier comment cette religion est connue, il importe de rappeler que la vie de Marie et de Jésus font l’objet de quatre-vingt treize versets répartis dans quinze sourates du Coran [3] ; or, comme il s’agit d’un texte considéré comme dicté par Dieu à Mohammed, ces versets ont, dans l’esprit d’un musulman croyant, une primauté indiscutable sur les Évangiles ; ainsi, la description du christianisme par les manuels scolaires, comme les propos tenus sur le christianisme par des auteurs se revendiquant comme musulmans sont généralement conformes à la vision coranique, qui ne correspond pas à celle qu’un chrétien peut avoir de sa propre religion.

On peut rencontrer pourtant une approche différente, même parmi des auteurs islamistes, qui consiste à s’appuyer sur l’exégèse chrétienne des textes évangéliques, pour tenter d’en démontrer l’invalidité et l’infériorité par rapport au Coran. Quelques éléments de ces armes critiques sont disponibles dans l’ouvrage de Maurice Bucaille, La Bible, le Coran et la science, publié en France en 1976, réédité une quinzaine de fois, et traduit en turc (dès 1976) comme dans les autres grandes langues de l’islam. Son propos est de démontrer la véracité « scientifique » du Coran en l’opposant à l’absence d’unité des textes bibliques. Se référant à l’exégèse chrétienne, il insiste sur les contradictions entre les quatre Évangiles, sur le long laps de temps écoulé entre la vie du Christ et la rédaction des témoignages, et sur l’importance des sources orales dans la genèse des Évangiles. Ses conclusions les font apparaître comme des textes touffus, invraisemblables et contradictoires en lesquels les chrétiens ne croiraient plus sans l’intervention de subterfuges du Vatican.

Grâce à une presse aux aguets, les Turcs pieux sont en général très attentifs aux prises de positions d’Occidentaux critiquant le christianisme, ainsi qu’aux conversions de chrétiens à l’islam, qui leur semblent, chaque fois, être une preuve de la supériorité de leur propre religion [4]. Aussi, les positions de Maurice Bucaille sur l’Évangile ne pouvaient manquer de plaire, et son livre figure parmi les sources occidentales des ouvrages turcs portant sur le christianisme [5]. A ce titre, on doit le considérer comme le vecteur d’une certaine image du christianisme.

Il est possible que la méthode de Maurice Bucaille, puisant chez des auteurs chrétiens des éléments qui, pense-t-il, peuvent prouver l’invalidité des Évangiles, ait consolidé un regard musulman indépendant du Coran sur le Nouveau Testament. S’appuyant sur des théologiens chrétiens, il a contribué à familiariser son public avec l’exégèse, de sorte qu’en Turquie il est possible maintenant de procéder à une critique des Évangiles sans se référer au Coran, en reprenant, en quelque sorte, des arguments puisés chez l’« adversaire ». Ce type de relation dialectique entre christianisme et islam, entre Occident et Orient, est très important dans la littérature polémique en Turquie, qui utilise des images réfléchies de l’islam ou de la Turquie, vues par des admirateurs occidentaux ; l’éloge de l’islam ou la critique du christianisme, dans un discours émanant de l’Occident, sont censés avoir plus de poids.

C’est ainsi qu’on peut définir deux approches du christianisme : un regard porté sur Jésus à travers le Coran, ou un regard qui tente de comprendre l’Évangile. Cependant, pour connaître le christianisme, les musulmans ne peuvent en aucun cas se contenter du Coran puisque celui-ci - pas plus que les Évangiles - n’évoque le dogme, bâti par l’ Église et les conciles. Dans tous les cas, leur regard provient d’une religion présentée comme simple et rationnelle : la complexité des croyances chrétiennes et de leurs mystères ne peut que provoquer l’étonnement.

Le christianisme dans les manuels d’enseignement religieux

L’enseignement religieux est obligatoire depuis 1980, imposé par les militaires qui pensaient en faire un rempart contre le communisme. Dans ses grandes lignes, il est conçu pour un public musulman, ce qui est le plus souvent le cas, puisque ce qu’il reste de « minoritaires » en Turquie fréquente plutôt des établissements communautaires ou étrangers ; l’importante population alévie, dont le dogme et surtout les pratiques sont différentes de ceux du sunnisme, n’est pas considérée comme une « minorité » religieuse [6]. Dans les manuels, qui s’intitulent en fait Culture religieuse et science morale, la religion n’a pas l’exclusivité, puisqu’une large place est consacrée à une morale sommaire, et surtout aux principes du kémalisme, parmi lesquels la laïcité. C’est donc, en principe, dans une optique « laïque » que les religions sont présentées aux élèves, dans les cours destinés aux collèges (ortaokul) et aux lycées.

Dans les manuels pour ortaokul, le christianisme est sommairement exposé en une seule page [7] ; la représentation de Jésus y est conforme au Coran : homme de naissance miraculeuse, mais homme comme les autres (cf sourate de Marie, 31-33). Les Évangiles sont vus comme un livre saint envoyé par Dieu à Jésus, qui aurait subi tellement de modifications par les hommes d’ Église qu’il fallut, lors du concile de Nicée (|znik), mettre de l’ordre et choisir quatre versions parmi les dizaines existantes. Le reste de la leçon évoque, sans s’y étendre, le dogme, et les trois grandes divisions du christianisme actuel. Les auteurs ne cherchent pas à expliquer à leur public d’enfants les mystères du dogme, comme la Trinité, le péché originel, l’eucharistie, démarche pédagogique évidemment difficile.

Dans les manuels pour lycées, la leçon sur le christianisme est plus fournie et existe, selon les maisons d’édition, en des versions d’esprit très différent qui vont nous permettre de retrouver les deux approches, coranique ou évangélique, définies plus haut [8]. La version du manuel dirigé par Rami Ayas, édité par le ministère de l’ Éducation nationale, est dépourvue d’intention polémique ; les auteurs insistent dès l’abord sur les points communs entre le christianisme et l’islam et sur les différences avec le judaïsme. Leur ouverture d’esprit se traduit par un élément linguistique qui m’a déjà permis, antérieurement, d’évaluer le degré de laïcité d’un discours portant sur la religion : en effet, il existe en turc deux temps du passé ; l’emploi de l’un (le parfait de non constatation en -miş) infère que le locuteur n’a pas assisté à l’événement ; l’autre (le parfait de constatation en -di) infère, dans un discours historique, une reconnaissance par l’auteur de la réalité de ce qu’il rapporte. Il est intéressant de noter, dans ce contexte, que les miracles opérés par Jésus sont narrés au parfait de constatation (-di). De plus, les auteurs n’hésitent pas, à l’occasion, à s’associer aux chrétiens et à l’humanité en employant un nous (biz) englobant, qui les fait s’exprimer en tant qu’hommes et non en tant que musulmans. Rami Ayas et Günay Tümer, en énonçant les valeurs prônées par Jésus dans ses sermons, comme le volontarisme, la rectitude morale, le pardon, le devoir d’aide, la bonté et l’amour, les présentent comme des valeurs positives universelles [9]. En ce qui concerne le sort terrestre de Jésus, ils prennent soin d’expliquer qu’il existe une version évangélique et une version coranique, en soulignant l’importance capitale, pour le dogme chrétien, de la passion et de la résurrection. L’évolution ultérieure du christianisme est rapidement évoquée par le concile de Nicée, rendu nécessaire par une série de graves désaccords ; le grand schisme et la Réforme sont présentés comme le résultat d’une incapacité du christianisme à maintenir son unité. La suite expose, sans commentaire, l’essentiel du dogme. C’est une leçon dont l’esprit d’ouverture est remarquable, surtout si on la compare au discours scolaire historique, aujourd’hui grandement influencé par la « synthèse turco-islamique », idéologie qui, sans rejeter ouvertement le laïcisme kémaliste officiel, intègre l’islam parmi les autres valeurs du nationalisme turc [10]. Le point de vue n’est pas vraiment laïc, puisqu’il reconnaît implicitement le miracle comme un fait d’ordre historique, mais il est au moins pluraliste car il n’oppose pas le christianisme, comme une croyance fausse, à l’islam, vraie religion.

L’ouvrage dirigé par İlyas Çelebi peut servir d’exemple de manuel conçu dans un autre esprit. La leçon sur le christianisme commence en effet par exposer le point de vue coranique sur Jésus (quatre citations du Coran contre une seule de l’Évangile). Comme dans d’autres ouvrages, les Évangiles sont perçus comme une « révélation » qui aurait été apportée à Jésus lors de sa trentième année, puis dispersée en de nombreuses versions. Les auteurs exposent également les deux versions, évangélique et coranique, de la mort de Jésus. Mais lorsqu’ils utilisent le pronom nous, c’est pour désigner les musulmans. La leçon s’adresse donc implicitement à cette communauté religieuse, et non à un public d’élèves qui pourraient être des fidèles de n’importe quelle religion, ou des incroyants. Néanmoins, le dogme est clairement exposé ; pour faire comprendre la Trinité, ce qui n’est pas facile même à des enfants chrétiens, l’auteur emploie une formule poétique et pédagogique : « [La Trinité est comme] le feu, la lumière qu’il émet et la chaleur qui en émane ». Comme dans l’ouvrage précédent, la leçon insiste sur les valeurs morales du christianisme, qui a atteint « un niveau plus avancé que les dix commandements », comme l’esprit de conciliation, la soif de justice, la clarté du cœur, le pacifisme, etc., et sur la méfiance envers les biens matériels.

Cependant, l’intention polémique n’est pas absente ; le péché originel est présenté en termes de droit comme une responsabilité collective, à laquelle l’auteur oppose le droit musulman, conforme, lui, au droit moderne, puisqu’il ne retient que la culpabilité personnelle de l’individu. Le texte de la leçon se termine sur une citation de Matthieu (VI, 25-29), mais le chapitre est clos, en réalité, par une calligraphie du kelime-i tevhid : « Il n’y a d’autre dieu que Dieu et Mohammed est son prophète », et les textes qui suivent la leçon sont entièrement composés d’extraits du Coran [11].

En somme, l’examen de ces chapitres permet d’évaluer non seulement la position (ou les positions) du système éducatif vis-à-vis du christianisme, mais aussi de cerner des représentations dans lesquelles un chrétien ne reconnaîtrait pas sa propre foi. Ces points de désaccord porteraient sur la vision coranique de la vie de Jésus et sur la nature des Évangiles. Pour le premier point, le caractère central de la passion et de la résurrection du Christ, dans la foi chrétienne, ne peut s’accorder avec la vision coranique : il existe une incompatibilité théologique qui, dans un discours scolaire, devrait être soulignée. Pour le second point, la version musulmane de l’histoire du christianisme estime que les Évangiles sont un texte révélé, puis partiellement perdu et déformé. C’est également un point de désaccord important, car le discours musulman étudié en tire, explicitement ou non, des conclusions sur une plus grande rationnalité de l’islam : le Coran, révélé directement par Dieu, aurait une supériorité décisive sur les Évangiles, dans lesquels on ne peut avoir confiance en raison du long laps de temps - jusqu’à un siècle - qui s’est déroulé entre leur « révélation » à Jésus et leur rédaction. Ces éléments s’ajoutent à d’autres (comme la simplicité du dogme musulman) pour former l’image d’une religion plus rationnelle, plus simple, sans mystère, dont la doxa n’a pas été déformée par des versions successives du texte sacré.

Le christianisme dans le récit historique

Nous pénétrons ici dans un autre type de représentation du christianisme, qui peut faire partie des programmes d’histoire à plusieurs titres ; d’une part, en tant que religion, les principales phases de son histoire peuvent être étudiées pour elles-mêmes, au titre des connaissances générales ; d’autre part, sous la forme de diverses puissances politiques, la chrétienté est l’une des principales altérités adverses rencontrées par les Turcs au cours de leur passé.

Depuis le début du XXe siècle, on est passé de programmes calqués sur le système éducatif français à une vision de l’histoire beaucoup plus « turquiste », un récit conçu selon la notion d’ethnicité et, en conséquence, tourné vers un passé asiatique. La part de l’histoire des grandes civilisations non turques et non musulmanes a fortement diminué, sinon disparu des programmes. Il en est ainsi de l’antiquité méditerranéenne, dont on n’a conservé, depuis le début des années quatre-vingt-dix, qu’une petite part « anatolienne », à savoir l’histoire des cultures hittite, phrygienne, lydienne et ionienne. Il n’y a plus de leçon portant proprement sur Rome ; pour trouver quelques éléments sur la naissance du christianisme, il faut se reporter au chapitre consacré à la naissance de l’islam, qui débute par un tableau de « la situation générale du monde au moment de la naissance de l’islam » [12]. Dans le cadre d’un long flash-back, les auteurs décrivent en une petite page la naissance et le développement du christianisme ; c’est une présentation très factuelle qui ne comporte aucune indication sur l’enseignement de Jésus ou les dogmes de l’ Église. L’importance de l’Anatolie comme cadre géographique du développement du christianisme n’est pas soulignée [13]. L’enfant et l’adolescent turcs peuvent néanmoins situer le christianisme dans son historicité ; mais ils ne peuvent comprendre, d’un point de vue historique, de quelle manière l’islam naissant se définit en partie par rapport au autres religions révélées.

Les croisades

Le récit historique centré sur les Turcs et l’islam se doit d’évoquer les croisades, confrontation majeure entre l’islam et la chrétienté. Elles ont un rôle important dans la rhétorique, puisqu’elles sont présentées comme un événement de l’histoire occidentale provoqué par l’arrivée des Turcs en Anatolie. Aussi, toutes les conséquences positives des croisades pour l’Europe seront présentées comme redevables aux Turcs, par le recours à une fausse causalité [14]. Les croisades sont aussi l’un des éléments qui permettent d’affirmer que la Turquie est le bouclier de l’islam. Toutefois, comme on le verra plus loin, l’idée même de croisade reste, dans l’inconscient collectif, la métaphore de toute menace grave de la part de l’« Occident chrétien ».

Les manuels d’histoire récents qualifient de croisade toutes les expéditions européennes de la fin du Moyen-Age et de la Renaissance dirigées contre les Turcs. Alors que les historiens occidentaux n’insistent pas beaucoup sur l’habillage religieux de la résistance des puissances balkaniques à l’avancée ottomane, les manuels turcs étudient les événements à travers ce prisme, ce qui permet de désigner constamment l’ennemi par le mot de croisés. C’est un fait important car il permet de situer ces épisodes militaires dans la continuité des croisades des XIIe-XIIIe siècles, et alimente, dans le discours politique sur les événements de l’ancienne Yougoslavie, le fantasme d’une nouvelle croisade, très fréquemment exprimé. Les « croisés » du XVe siècle veulent « jeter les Turcs hors des Balkans [15] », comme ils le feront au XIXe siècle, et comme cherchent encore aujourd’hui à le faire les « nouveaux croisés » envers les « frères musulmans » de Bosnie, puis du Kossovo. Accoler systématiquement l’étiquette de « croisés » aux coalitions européennes du Moyen-Age tardif et de la Renaissance n’est pas une opération anodine. Elle contribue à transmettre l’obsession de la croisade aux jeunes ; inversement, leur perception de la croisade en histoire ne peut être que troublée par l’usage politique du mot.

Lors des graves difficultés du XIXe et du début du XXe siècles, le point commun de tous les adversaires de l’empire ottoman est d’être chrétiens, ou soutenus par des puissances chrétiennes. Les vicissitudes subies par les Turcs ont facilité la formation du stéréotype d’« Occident chrétien », si fréquent de nos jours dans le discours nationaliste.

Les chrétiens étant ressentis, dans le récit historique, comme des ennemis extérieurs (les croisés, l’Occident) ou intérieurs (les Grecs et Arméniens de l’empire), les instances de l’éducation turque n’ont pas encore conçu, à la fin du XXe siècle, un récit historique leur accordant leur place dans le passé de l’Anatolie. Les auteurs de manuels ne peuvent admettre que difficilement que cette terre fut pendant des siècles le cadre des civilisations arménienne et byzantine. Aussi, tous les épisodes chrétiens de l’histoire de l’Anatolie sont-ils plus ou moins gommés du récit historique ; le millénaire byzantin est résumé en une page ou moins, et l’histoire arménienne médiévale (royaume Bagratide, royaume de Petite Arménie en Cilicie), qui était faiblement présente dans les manuels jusque vers 1980, a disparu depuis cette date [16]. Ces observations ne sont pas surprenantes ; cependant, la réticence à prendre en compte le passé chrétien de l’Anatolie empêche l‘élaboration d’un récit historique complet de la terre sur laquelle vivent les enfants turcs, à qui on ne facilite pas la compréhension, dans beaucoup de régions dont celle d’Istanbul, de leur environnement monumental.

La Réforme

Dans les programmes d’histoire de 1997, il ne subsiste qu’une leçon où le christianisme est évoqué pour lui-même ; elle porte sur la Réforme, qui est l’un des éléments inamovibles de l’histoire de l’Europe telle qu’elle est vue par les manuels turcs ; même lorsque celle-ci est réduite à peu de choses, la Réforme continue d’être exposée. Ce fait a sans doute une signification. D’une part, la leçon sur la Réforme est l’occasion d’exposer, invariablement, l’image d’un catholicisme dégradé, avili, dont les prêtres ne pensent qu’à s’enrichir et à s’amuser, et dont la hiérarchie catholique vit dans le luxe ; un catholicisme qui a oublié l’enseignement spirituel des Évangiles, dont le texte est inconnu du peuple, misérable, exploité et opprimé par les gens d’ Église. L’affaire des indulgences occupe une place importante dans le récit et surtout dans les représentations populaires du christianisme, où elle est devenue un stéréotype, selon lequel les chrétiens seraient persuadés qu’ils peuvent acheter leur place au paradis. Cette leçon acquiert donc une fonction religieuse ou culturelle dans la mesure où elle infère une idée de décadence et de division du christianisme, opposée à la vigueur de l’islam qui, à la même époque, est guidé par les Turcs ; elle diffuse des stéréotypes négatifs sur le catholicisme, qui restent vivants dans les mentalités et réapparaissent à l’occasion dans des écrits polémiques de la presse religieuse ou d’extrême-droite.

D’autre part, la leçon induit aussi l’idée qu’une religion est réformable ; la représentation du protestantisme comme un perfectionnement du christianisme, qui l’a sauvé de la décadence et l’a rapproché du peuple, est tellement vivante qu’il est assez courant de qualifier, dans les années quatre-vingt-dix, de « protestantisme musulman » le mouvement qui cherche à retourner aux valeurs coraniques débarrassées des superstitions.

Le christianisme comme thème politique

Croisés et missionnaires

Les observations qui précèdent portent sur la présence de discours (idéologique) dans le récit (historique). Il existe également des kystes de récit historique dans le discours politique. On peut observer, comme partout, un va-et-vient entre les deux formes d’énonciation, et le discours politique s’appuie souvent sur un savoir historique communément partagé, diffusé par l’école. La croisade en est le meilleur exemple, puisque le terme est aujourd’hui plus politique qu’historique, et les passerelles entre récit et discours sont parfois construites par les auteurs de manuels eux-mêmes : « Depuis les croisades jusqu’à la lutte de libération nationale [1922], on a cherché à nous jeter hors de l’Anatolie, et cela continue par des moyens politiques. Les mouvements qui cherchent à diviser notre pays, ceux qui les soutiennent ou qui entravent le développement de notre économie, continuent à faire vivre l’esprit de croisade [17]. »

La tendance à incruster, dans le discours politique, des éléments du récit historique est forte et constante ; on peut l’observer à la lecture de quotidiens comme Türkiye (ultra-nationaliste) ou Zaman (religieux). Les exemples évoqués ci-dessous sont des stéréotypes dont j’observe l’évolution depuis plusieurs années [18]. Dans le discours nationaliste, qu’il s’agisse de la mouvance dite « synthèse turco-islamique » ou de la mouvance plus religieuse du parti Refah, l’emploi du mot « croisade » est constant, pour désigner tout ce qui agresse la Turquie ou l’islam. Il s’est renforcé au cours des dernières années pour désigner un ennemi encerclant ; il est révélateur de la fièvre obsidionale qui existe en Turquie depuis un siècle. Le thème des croisades est évoqué lors de chaque crise chypriote (comme en été 1996), puisque le passé même de Chypre renvoie à ce thème historique [19]. L’idée de croisade évoque ainsi le conflit par excellence, et l’opposition entre la chrétienté et l’islam apparaît comme irréductible.

Dans la longue histoire de l’affrontement gréco-turc, le conflit entre les deux nationalismes est souvent lu comme conflit inter-religieux. L’ennemi grec, c’est l’ennemi chrétien ; le Grec, en caricature, est souvent représenté par un pope agressif et méprisable, agent de propagande, éventuellement armé. Inversement, la confusion entre la nation et la religion peut aboutir à une certaine confusion des cibles : à la suite des graves incidents de l’été 1996 à Chypre et en Thrace occidentale, c’est devant le patriciat orthodoxe de Constantinople, et non devant le consulat de Grèce, que des membres de l’organisation Nizam-i alem (organisation de jeunesse religieuse et ultra-nationaliste) sont allés manifester. Les slogans proférés à cette occasion mêlaient des éléments religieux (récitation de la formule Allahuekber) et historiques (« Aujourd’hui nous sommes le 9 septembre, c’est le jour où, à Izmir [en 1922], nous avons jeté à la mer nos ennemis lors de la Guerre de Libération. Cette nation [la Grèce] ne se redressera pas, nous les repousserons jusqu’à l’Adriatique [20] »). La confusion entre nation et religion, il est vrai, est complaisamment entretenue par les États protagonistes, où les lieux de culte sont volontiers pavoisés des drapeaux nationaux. L’image de l’« ennemi chrétien », alimentée par l’histoire de la fin de l’empire ottoman, continue de l’être par l’actualité ; dans la relation des événements de Bosnie et dans les commentaires de la presse nationaliste, le mot « Serbe » est souvent co-occurrent de « chrétien » (vahşı hıristiyan Sırpları) ; c’est non seulement aux Serbes, mais aussi à l’Occident chrétien qu’on impute la responsabilité du nettoyage ethnique [21].

Comme dans tout discours de ce type, l’ennemi extérieur (le croisé) s’appuie sur des agents infiltrés. En Turquie, c’est encore une métaphore religieuse, celle des « missionnaires », qui prévaut. Le plus dangereux est le missionnaire caché, l’enseignant, le membre d’une institution occidentale, l’orientaliste. La qualification de ces « agents secrets » par un terme renvoyant au christianisme est significative de l’image négative de celui-ci dans les représentations nationalistes. Loin d’être le signe d’un manque de confiance en la force de l’islam, il révèle la peur d’une déculturation, car le « missionnaire » désigné est vecteur de manières d’être et de vivre, plus encore que d’une religion : « Le mode de vie chrétien est présenté [par les missionnaires] comme le mode de vie contemporain, le mode de vie de la modernité et du progrès [22] ». Les agents de l’étranger ont leurs complices : par exemple, les Turcs étudiant dans les établissements étrangers, ou dans les écoles religieuses (dites les « Saints » à Istanbul). Selon l’éditorialiste Necati Özfatura, tout film occidental est une leçon de christianisme ; le triple but de la télévision serait de faire de la propagande chrétienne, de détruire les valeurs nationales, spirituelles et la culture des musulmans, et de leur imposer, de la naissance à la mort, une vie sociale calquée sur celle des chrétiens et qualifiée de « vie moderne » [23]. Cette perception n’est pas seulement celle de quelques journalistes vindicatifs ; elle est partagée par la frange la plus nationaliste de la population, les sympathisants du Refah et des partis d’extrême-droite, qui formaient en 1995 environ un quart de l’électorat.

En raison même de l’évocation fréquente de la croisade, la perception du christianisme est fortement connotée de l’idée d’intolérance. C’est là un thème qui fait efficacement contrepoint au thème de la tolérance musulmane et turque. En effet, selon le discours historique officiel, les Turcs auraient de tout temps, dès avant l’islam, été porteurs de cette vertu ; ce sont eux qui l’auraient apportée au monde musulman. Grâce à l’éducation historique et par l’effet répétitif de très nombreux énoncés dans les media, il est vraisemblable que la plupart des Turcs sont sincèrement persuadés qu’ils sont les champions de la tolérance. Des épisodes comme la bataille de Mantzikert (1071, victoire des Seldjoukides sur Byzance), la prise de Constantinople (1453) ou la victoire sur les Grecs en 1922 sont censés apporter la preuve même de la magnanimité des Turcs [24]. La tolérance est perçue comme caractérisant le mode de relation entre les Turcs et le reste du monde. Le système de la dhimmitude, si sévèrement critiqué dans certains ouvrages récents [25], est présenté comme une preuve de la tolérance de l’islam.

Il est donc tentant, pour les polémistes, de présenter au contraire les chrétiens comme particulièrement intolérants. Certains faits historiques, comme l’Inquisition, le procès de Galilée, acquièrent une fonction stéréotypée dans ce discours ; l’opposition entre ces cas de persécution et le Sermon sur la montagne permet de souligner l’hypocrisie chrétienne, jusque dans Cumhuriyet, quotidien de centre-gauche, kémaliste et laïque [26] ; ainsi, l’utilisation de ce thème dépasse largement les milieux islamistes ; il sert la fierté nationale turque, notamment lorsqu’elle est mise à mal par des critiques venant de l’Occident.

Un moment paroxystique : Noël et nouvel-an

Dans les perceptions turques du christianisme, la fête de Noël occupe une place de plus en plus importante, à mesure que s’impose la mode des illuminations de fin d’année, celle du père Noël et celle du sapin de Noël, ainsi que la célébration du nouvel-an. Ce phénomène est particulièrement sensible à Istanbul. Il s’agit d’une authentique occidentalisation par copie d’un ensemble de traditions qui n’avaient jamais eu cours en Turquie.

Comme tout progrès de l’occidentalisation, la célébration de Noël et du nouvel-an provoque des réactions. A Sincan, ville nouvelle de la banlieue d’Ankara, la municipalité a été jusqu’à interdire la vente de dindes ; à Beykoz (commune riveraine du Bosphore, sur la rive asiatique), une banderole proclamait, le 31 décembre 1995 : « Les Serbes, les Arméniens, les Russes, les Rum fêtent le nouvel-an ; ne le fêtez pas ! ». La presse islamiste et nationaliste, en décembre de chaque année, met son lectorat en garde contre les coutumes importées, et certains commentaires sont révélateurs d’une certaine vision du christianisme par les militants islamistes. L’un des plus caractéristiques est un texte d’Ayhan Songar, homme de lettres et chroniqueur du quotidien nationaliste Türkiye, publié le 27 décembre 1995 [27]. Après avoir manifesté sa réprobation devant le luxe, la pompe et l’ostentation affichés lors de la messe de Noël à Saint-Pierre de Rome, diffusée par la télévision italienne, Ayhan Songar fait part de quelques-uns de ses étonnements, et décrit cette cérémonie et les croyances catholiques comme typiquement polythéistes et idolâtres.

Des jugements semblables on été diffusés, dans la même presse, par İsmet Mirofilu, ancien directeur des archives de l’ État et co-auteur de manuels d’histoire [28] : la fête de Noël est idolâtre, critiquée même par les chrétiens pieux ; la diffusion de coutumes comme celle du père Noël est le résultat des entreprises des agents missionnaires qui viennent dans les pays musulmans et font de la propagande chrétienne. Ainsi, les Occidentaux cherchent à éloigner les musulmans de leur religion pour les christianiser. De tendance plus religieuse, Zaman adresse également des avertissements à ses lecteurs : « Les fêtes de fin d’année sont devenues une tradition. Les bienheureux minoritaires s’en vont à l’étranger avec des valises pleines de devises. Les héros écologistes ont oublié leurs protestations contre les sacrifices du Kurban Bayramı [désignation turque de l’Aïd el Kebir] et vont tuer des dindes chez eux. Nous vivons une déculturation (yabancılaşma) ; où va la Turquie ? Sois toi-même, ne deviens pas un étranger ! Marche dans la lumière de ton cœur ; parcours les pages du Livre. (...) Tiens-toi à l’écart des appels de cette nuit ! [29]. »

Désormais, on attend que le jeûne du ramadan de 1998-1999, qui commencera peu avant la Noël 1998, permette de mesurer la capacité des musulmans à résister à la tentation des fêtes de fin d’année ; mais, après tout, celles-ci se manifestent par des réjouissances nocturnes, compatibles, formellement, avec le jeûne de ramadan. On peut donc s’attendre à ce que les imprécations et les mises en garde se fassent plus vives encore à cette occasion.

La presse de gauche est plus discrète sur ces fêtes. Généralement, de petits reportages sur la messe de minuit à Saint-Antoine, au centre d’Istanbul, mettent en avant l’idée de tolérance tout en présentant un aspect un peu exotique de la ville. Mais des réflexions sérieuses sur la place de Jésus dans la vie musulmane peuvent s’exprimer à cette occasion, comme celle de Niyazi Öktem dans le quotidien de centre-gauche Yeni Yüzyıl [30]. Rejetant la critique de la presse de droite qui qualifie les fêtes de fin d’année de gavurluluk (mécréance), de zındıklık (athéisme), de yozluk (abâtardissement), l’auteur réexamine les sources coraniques sur Jésus ; il s’interroge sur les raisons de l’inquiétude musulmane à propos de la célébration de Noël et ne voit pas pourquoi, lors de cette fête, les musulmans ne liraient pas la mevlud en l’honneur de Jésus, ni pourquoi les mosquées ne seraient pas illuminées : « Ainsi, peut-être, pourra-t-on renforcer le dialogue, la tolérance et la paix. »

Altérité mineure, altérité majeure ?

L’ensemble des observations présentées ici peut paraître hétéroclite, mais il m’a paru intéressant d’essayer de percevoir les osmoses entre des discours différents par nature. Les représentations évoquées sont partagées au moins par un quart de la population turque, lorsqu’il s’agit du discours nationaliste-religieux, et par une plus grande partie, certainement, pour ce qui est du discours scolaire. Cet examen m’incite à définir deux modes d’altérité du christianisme.

On peut parler d’altérité mineure lorsque le christianisme est perçu dans sa vision coranique : l’islam est la seule religion qui admet la validité d’une partie du christianisme et révère ses grandes figures. La condition de dhimmitude est perçue comme une composition bienveillante avec les autres religions révélées, et le système ottoman du millet comme un équilibre qui a permis la cohabitation, durant des siècles, de communautés religieuses différentes dans une relative harmonie. Ce rapport mineur avec l’altérité chrétienne tient dans le mot hoşgörü, tolérance. Le chrétien est un voisin proche ; le musulman éclairé se plaira à discuter des différences de croyances ; malgré les incompatibilités théologiques portant sur la nature divine ou humaine du Christ, et sur la signification centrale de sa mort pour les chrétiens, malgré aussi un sentiment de supériorité, pas toujours exprimé, de chaque côté, il existe un terrain d’entente, une possibilité de discussion. La transformation d’églises en mosquées, par exemple, est un processus important dans la conscience des rapports entre les deux religions. Il s’agit d’une manifestation de respect des lieux de culte, de l’acceptation du christianisme en tant qu’altérité mineure ou partielle, compatible dans une certaine mesure avec sa propre identité ; église ou mosquée, le lieu de culte reste maison de Dieu.

Le mode majeur d’altérité est complexe et inquiétant, car il peut aboutir à des actes déplaisants, sinon violents. Il résulte de la rémanence de traumatismes historiques comme les croisades et la colonisation, ou d’un phénomène d’uniformisation - qu’on l’appelle mondialisation, américanisation ou impérialisme - qui aboutit toujours à la diffusion d’une culture chrétienne ou perçue comme telle. L’un des principaux problèmes des perceptions croisées provient du caractère réducteur des regards, qui ont tendance à l’amalgame ; il importe de casser les images dépourvues de nuances et de proclamer clairement qu’être chrétien - ou d’éducation chrétienne, ou encore simplement occidental - ce n’est pas approuver les exactions serbes (ou chypriotes grecques en 1963), ni se sentir descendant des croisés, et qu’être musulman, ce n’est pas être islamiste extrémiste.

Le mode majeur d’altérité résulte aussi de la confusion, entretenue par les États ou gouvernements, des deux côtés de la mer Égée, entre l’identité religieuse et l’identité nationale. En raison de cette confusion entre l’ennemi - ou supposé tel - et sa religion, le nationalisme a tendance à prendre pour cible les signes extérieurs de la religion de l’adversaire. Certes, les très nombreuses églises de Turquie sont généralement respectées, et pas seulement parce qu’elles représentent un capital touristique. Cependant, il faut bien constater qu’en cas de crise, les actes de violence sont tournés vers le religieux. Lors des pogroms anti-grecs de septembre 1955, déclenchés par la fausse nouvelle d’une agression contre la maison natale d’Atatürk à Thessalonique, les ultra-nationalistes turcs s’en sont pris aux boutiques rum de Beyoğlu, mais aussi aux pierres tombales, aux églises, à la personne des popes. J’ai signalé plus haut les manifestations concernant le problème chypriote devant le patriarcat orthodoxe de Constantinople ; à l’automne 1996 encore, des croix ont été brisées au cimetière rum de Heybeliada (Istanbul).

Mais le plus impressionnant est le spectacle de la partie nord de Chypre, territoire majoritairement orthodoxe avant la partition de 1974, où l’ensemble des cimetières a été profané : croix abattues, tombes éventrées d’une manière systématique. Il ne fait aucun doute que cette destruction massive a été faite avec l’approbation au moins tacite de l’armée turque [31] ; la population chypriote turque vit, depuis plus de vingt ans, avec le spectacle de croix brisées ; dans le cimetière dévasté de Geçitkale (Lefkoniko) on a installé un petit terrain de football pour enfants. Les églises qui n’ont pas été transformées en mosquées servent d’étables ; elles ont été entièrement pillées et sont souvent profanées. La signification d’un tel ensemble d’actes est claire : il s’agit de frapper l’ennemi dans ce qu’il a de plus intime, son rapport au sacré, son rapport à sa terre et à ses ancêtres. La dévastation d’un cimetière manifeste l’irrespect non seulement pour l’individu enseveli, mais pour sa famille et ses proches vivants [32], ou pour la communauté à laquelle il a appartenu. La portée à long terme d’une familiarité de vingt ans entre une population et des signes de profanation est plus difficile à cerner ; la population, et surtout les jeunes, sont incités à cultiver le ressentiment ; le respect de l’altérité ne peut qu’en être affecté ; l’effet éducatif est évidemment désastreux.

Ici, l’altérité religieuse est irréductible justement parce qu’elle n’est plus religieuse mais nationale. L’exemple des émeutes de 1955 à Istanbul, et celui des cimetières de Chypre, sont révélateurs de certains réflexes qui peuvent encore fonctionner en cas de crise. Les actes qui en résultent démontrent à quel point la confusion est établie entre nation et religion, sans que les États - la Grèce et la Turquie - ne découragent ce type de perception ; ils démontrent aussi que la volonté de nuire s’exerce plus volontiers à l’encontre de l’élément sacré de l’altérité, qui touche les tréfonds de la conscience bien plus que les symboles de la nation, qui sont pourtant sacralisés. On comprend, à la vue de ces cimetières, à quel point le nationalisme a besoin de l’élément religieux pour sacraliser la nation et les objectifs nationaux ; il profite de la force de la religion dont il utilise des éléments.
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yacoub
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

Mode mineur, mode majeur de l’altérité chrétienne : les différends théologiques peuvent être discutés et disputés ; mais l’image du christianisme est brouillée par l’histoire, par le différend gréco-turc et la question chypriote, et par le maintien de la Turquie hors du « club chrétien » qu’est encore l’Europe ; lorsque la religion recouvre un antagonisme national, les accusations de traîtrise, d’entente avec l’ennemi empêchent tout débat. C’est pourquoi le rapprochement islamo-chrétien pourrait et devrait aussi passer par la déconstruction des discours nationalistes, par la démystification de cette confusion entre nation et religion, ainsi que par la recherche d’un regard dépassionné sur l’histoire.


Sources

Visions turques du christianisme : une image brouillée par le nationalisme
archives de susam-sokak.fr - Cet article a été publié en 1999 sous le titre : « L’image brouillée du christianisme. »
in Etienne Copeaux, « L’image brouillée du christianisme », in Günther Seufertet Jacques Waardenburg(éd.), Turkish Islam and Europe, Beiruter Texte und Studien, vol. 82, Stuttgart-Istanbul, 1999, pp. 159-178.

Notes

[1] ndlr Turquie Européenne

[2] En 1996-1997, on trouvait, même dans les librairies les plus sérieuses d’Istanbul, des ouvrages ouvertement négationnistes, ainsi que la traduction turque de Mein Kampf.

[3] Cf M. Hayek, Le Christ de l’islam. Textes présentés, traduits et annotés par Michel Hayek, Paris, Seuil, 1959, pp. 29-45.

[4] Le commandant Cousteau occupe une place de choix dans ces représentations ; une rumeur lui attribue le mérite d’avoir prouvé, par ses explorations sous-marines, la véracité scientifique du Coran. Il est présenté comme musulman par les milieux islamistes, mais les reportages sur ses obsèques à Notre-Dame de Paris, en 1997, ont semé un certain trouble.

[5] C’est le cas pour Mehmet Aydın et Osman Cilicı, Dinler Tarihi, Konya, 1980, et Suat Yıldırım, Mevcut kaynaklara göre Hıristiyanlık, Izmir, 1996. Dans ce dernier ouvrage, les pages 140-144 ne sont qu’une simple traduction de M. Bucaille, o.c., pp. 80-84.

[6] Le mot « minorité » (azınlık) a un sens très précis en Turquie : il ne peut désigner que les minorités définies par le traité de Lausanne, c’est-à-dire les populations non musulmanes autrefois organisées en millet dans l’empire ottoman : Rum orthodoxes, Juifs, Arméniens. Un alévi ne saurait être considéré comme « minoritaire », a fortiori un Kurde sunnite.

[7] Abdülkadir Şener et Orhan Karmış, Ortaokullar için Din Kültürü ve Ahlâk Bilgisi, Ankara, Ministère de l’Education nationale, pp. 3-4 ; ce manuel a été constamment réédité de 1982 à 1996. Depuis l’automne 1997, les ortaokul, équivalentes aux collèges français, n’existent plus ; ce cycle a été intégré au cycle primaire qui dure désormais huit ans. Cette réforme a été imposée par le Conseil de sécurité nationale, c’est-à-dire l’armée, dans le but de gêner le développement des écoles privées pour imams et prédicateurs (İmam hatip liseleri).

[8] Ayas Rami, Tümer Günay, Liseler için Din Kültürü ve Ahlak Bilgisi, vol. 1, Ankara, Ministère de l’Education nationale ; 1996, pp. 39-45 ; Çelebi |lyas et al., Liseler için Din Kültürü ve Ahlak Bilgisi, vol. 1, Istanbul, Salan Yayınları, 1995, pp. 38-46.

[9] Ayas, o.c., p. 41.

[10] Sur cette idéologie, voir mon livre Espaces et temps de la nation turque, Paris, CNRS-Editions, 1997, pp. 75-101, ainsi que « La synthèse turco-islamique en Turquie », Actes du colloque « Idéologies islamiques contemporaines » Lausanne, 6-7 décembre 1993, Cahiers du département interfacultaire d’histoire et de science des religions, Lausanne, n° 3, mai 1995, pp. 25-51.

[11] Çelebi et al., o.c., pp. 40-46.

[12] K.Y. Kopraman et al., Tarih 1, Istanbul, M.E.B. Devlet Kitapları, 1994, p. 72.

[13] Dans un certain discours externe, destiné à l’Europe, il arrive au contraire qu’on impute le mérite de la pensée chrétienne à une sorte de génie chthonien de l’Anatolie ; l’ancien président de la République Turgut Özal, dans un livre publié alors qu’il était premier ministre (La Turquie et l’Europe, Paris, Plon, 1988), qualifie Saint Paul de « notre compatriote » ; dans cette optique (qui a été sévèrement critiquée en Turquie), les Turcs seraient aussi les héritiers de l’esprit des premiers chrétiens - et méritent donc d’entrer dans l’Europe.

[14] Cf mon article « Hizmet : a Keyword in the Turkish Historical Narrative », New Perspectives on Turkey, 14, 1996, pp. 97-114.

[15] Par exemple, Köymen et al., Lise II, 1990, p. 180 ; Yildiz et al., Lise II, 1989, p. 156.

[16] Seuls quelques paragraphes subsistent sous le sous-titre « La question arménienne », à la fin des leçons sur l’empire ottoman, destinés à réfuter l’existence d’un génocide en 1915 ; cf Espaces et temps de la nation turque, pp. 322-338.

[17] Yıldız, o.c., id.

[18] Cf mes articles dans les Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien (CEMOTI), n° 13, 1992, pp. 45-68 ; n° 14, 1992, pp. 31-52 ; Hérodote, n° 64, 1992, pp. 183-193 et n° 67, 1992, pp. 151-159.

[19] Ainsi, la manifestation de motocyclistes grecs sur la ligne de démarcation entre les deux parties de Chypre, le 11 août 1996, a été qualifiée de « tentative de 10e croisade » ; Ayhan Songar, « Onuncu Haçlı Seferi Denemesi », Türkiye, 13 août 1996. On peut comparer ces représentations des croisades avec celles des pays arabes, cf Emmanuel Sivan, Mythes politiques arabes, Paris, Fayard, 1995.

[20] Cf Yeni Yüzyıl, 10 septembre 1996.

[21] Interview d’habitants turcs de Krefeld (Allemagne), Türkiye, 9 novembre 1992.

[22] N. Özfatura, « Misyoner faaliyetleri », Türkiye, 22 janvier 1992.

[23] Türkiye, 23 décembre 1991. Depuis, des chaînes plus « nationales » et plus « musulmanes » ont vu le jour, comme TGRT et Samanyolu. En 1990 , la diffusion du film français Jeux Interdits a dû être interrompue car des crucifix sont visibles au cours de certaines scènes.

[24] Cf mon article « Les prédécesseurs médiévaux d’Atatürk », Revue de la Méditerranée et du Monde Musulman (REMMM), Aix-en-Provence, à paraître en 1998.

[25] Cf Bat Ye’or, Juifs et chrétiens sous l’islam. Les dhimmis face au défi intégriste, Paris, Berg International, 1994, 420 p.

[26] Yavuz Gör, « Galileo Galilei », Cumhuriyet, 5 janvier 1996.

[27] Ayhan Songar, « Bir Noel âyininin düÒüdürdükleri », Türkiye, 27 décembre 1995.

[28] İsmet Miroğlu, « Noel ve yılbaşı », Türkiye, 1 janvier 1996.

[29] Nihat Dağlı, « Yabancılaşmanın tavana vurdufiu gece ve vicdan ritmleri », Zaman, 31 décembre 1995.

[30] Niyazi Öktem, « Müslümanlar Noel’i kandil gibi kutlayabilir », Yeni Yüzyıl, 24 décembre 1995.

[31] Le cimetière orthodoxe de Paşaköy (Askeia) portait en 1998 des signes très récents de dégradation (bris de croix, profanation des tombes) ; il est situé à quelques centaines de mètres d’un important camp militaire.

[32] Un des plus forts désirs des Chypriotes turcs avec qui j’ai conversé est de pouvoir retourner sur la tombe des leurs, au sud, avant de mourir.


Byzance entre les latins et les Turcs (1057-1453) - Cairn.info

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Premières lignes Associer dans un seul développement les quatre derniers siècles de l'Empire, qui conduisirent à sa disparition, doit se justifier. Il ne faut pas en conclure qu'il s'agit d'une...


http://www.cairn.info/article.php?ID_AR ... 13_01_0083



Presque 2000 reprises, c'est dire que le sujet peut encore être étoffé...

Cet article a été repris plus de 1000 fois sur le blog...en 2 jours...Merci !....et plus de 1500 fois en trois jours...
De Byzance à Istamboul , quelle dégringolade tragique...( Nouvel article)



Byzance, des trésors à voir à Genève....Il ne vous reste que 2 jours pour visiter le musée Rath, Genève..
Je viens de l'apprendre à la minute en fouinant sur la Toile

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C'est Byzance! Mis à part l'expression qui fait allusion aux richesses de la cité grecque, renommée Constantinople puis Istanbul, on a souvent du mal à définir ce que recouvre ce terme. Peut-...


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Une hirondelle pourrait laisser espérer un printemps chrétien




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Sur les terres très civilisées d'Asie Mineure, parcourant les montagnes accidentées pour accéder aux villes les plus peuplées du moment, l'infatigable avorton de Dieu prêche le Christ Sauveur...


http://www.terreentiere.com/voyage/turq ... -4544.html


Assassinat de Mgr Padovese

Assassinat de Mgr Padovese

Voir ici tous les articles relatifs à l'assassinat: Mgr Padovese assassiné ------------------- L'article qui suit est beaucoup plus précis, il me semble, que tout ce qu'on a pu lire dans la pres...


http://benoit-et-moi.fr/2010-II/0455009 ... 8f42d.html



Qui a souvenance de la décapitation de Mgr Padovese, nonce apostolique en Turquie, (il y a presque 6 ans ,) sauvagement assassiné par son chauffeur au cri de *J'ai tué le grand Satan*?

J'ai retrouvé un texte espagnol publié par ~~http://benoit-et-moi.fr
"~~Assassinat de Mgr Padovese Des détails dans le journal espagnol El Païs. Traduction Carlota (9/6/2010) L'article qui suit est beaucoup plus précis, il me semble, que tout ce qu'on a pu lire dans la presse française...

Source MIGUEL MORA - Rome - 09/06/2010 – pour EL PAÍS Original ici:

http://www.elpais.com/...

L'assassin de l'évêque Padovese n'a pas agi seul ------------------- Les versions officielles commencent à se faire entendre dans un compromis établi tout en prudente et haute politique. La police turque, la communauté chrétienne d’Anatolie et l’autopsie réalisée sur le corps de l’évêque Luigi Padovese, s’orientent en ce qui concerne l’assassinat jeudi dernier du prélat milanais de 63 ans, vers des raisons religieuses ou politiques et non comme cela a été dit jusque là, du fait d’un déséquilibré mental

. « J’ai tué le grand Satan » a dit le chauffeur de la victime après l’avoir poignardé. L’auteur du crime portait un gilet part balle d’après différents témoins. À six jours du crime prend corps l’idée que Murat Altun, le chauffeur de 26 ans qui a frappé, semble-t-il, de 20 coups de poignard le président de la Conférence Épiscopale Turque, n’a pas agit seul. Selon la reconstitution des faits élaborée par les témoins et les responsables catholiques en Turquie, Altun est arrivé au domicile de Padovese à Iskenderun, accompagné au moins par une ou deux personnes. La police elle-même commence à admettre que l’évêque a été assassiné par au moins deux personnes, signale dans des déclarations à la Stampa, l’archevêque de Smyrne, Ruggero Franceschini. Plusieurs témoins ont déclaré en outre que lorsque que le chauffeur a assassiné l’évêque il était protégé par un gilet pare-balles et qu’il a été arrêté par la police militaire et non pas d’état. Selon ces versions les désordres psychiques d’Altun, présentées tout d’abord par le Gouvernement turc, n’existent pas. Quelques membres de sa famille qui travaillaient pour Padovese dans l’église locale, avaient quitté leur travail deux jours avant le crime, d’après la révélation d’un membre de la communauté catholique.

D’après l’autopsie réalisée à Iskenderun, le corps de l’évêque capucin, grand défenseur du dialogue avec l’islam, a reçu 20 coups de couteau, 8 d’entre eux près du cœur. On sait qu’Altun a attaqué le prélat à l’intérieur de la maison et que celui-ci a réussit à sortir dans le jardin demandant de l’aide ; c’est là que son agresseur l’a décapité. Altun est monté sur le toit de la demeure et d’après les témoins, il a crié : « j’ai tué le grand Satan. Allah est grand ».

Un assassinat rituel, selon l’agence catholique AsiaNews, qui porte la marque des fondamentalistes islamiques qui seraient manipulés par un certain État profond, un réseau révolutionnaire infiltré dans les services de sécurité de l’État qui veut renverser le Gouvernement du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan (ndt cette organisation ne doit néanmoins pas faire passer l’actuel gouvernement pour un gouvernement laïc et démocratique selon le modèle idéalisé occidental !)

Les autorités turques n’admettent pas pour l’instant cette possibilité. D’abord elles ont dit que l’évêque était mort sur le chemin de l’hôpital ; puis que c’était arrivé à la clinique : enfin quand on a vu la photo du corps dans le jardin, le gouverneur de la province, a rejeté l’idée d’un mobile religieux ou politique et a assuré que l’agresseur avait agi seul.

Dans les dernières heures, les présumés désordres psychiques d’Altun ont été niés même par son avocat, qui assure maintenant que le chauffeur a tué l’évêque en légitime défense parce qu’il abusait sexuellement de lui. L’évêque de Smyrne réplique: « l’autopsie a confirmé que Padovese n’a pas eu de relations sexuelles, ni le jeudi, ni avant le jeudi ».

Aux missions chrétiennes, on considère que l’homicide suppose un changement dans la stratégie antichrétienne des radicaux turcs : « Avant ils tuaient des curés, maintenant ils osent s’attaquer aux évêques » a dit une religieuse locale.

Le Vatican continue à avoir sa version assumée dès le début pour ne pas compromettre le voyage du Pape à Chypre (ndt c’était peut-être aussi l’un des buts de l’assassinat, alors que « la flottille de la paix » avait appareillé de la zone nord de Chypre occupée par les Turcs et qu’une rencontre entre le président grec chypriote et le responsable turc de la zone occupée qui devait avoir lieu venait d’être annulée).

Le fait capital c’est que Padovese a annulé les billets d’avions (le sien et celui d’Altun) seulement quelques heures avant l’embarquement à destination de Chypre où le Pape l’attendait pour présenter le document préparatoire au Synode du Proche Orient.

Le vaticaniste Filippo di Giacomo, qui recueille des impressions des diplomates, amis et collaborateurs de Padovese, insiste sur le fait que, ayant été informé du danger que représentait Altun, il a préféré risqué son immolation personnel pour éviter une tragédie plus grande, c'est-à-dire un attentat contre le Pape . Di Giacomo explique ainsi les réticences vaticanes:

C’est compréhensible que la machine à atténuer chercher à continuer le dialogue avec la Turquie. « Et ce ne serait pas la fois que l’intérêt personnel soit sacrifié à l’intérêt du plus grand nombre ». La magistrature italienne va réaliser une seconde autopsie du corps de Padovese, quand il sera rapatrié, probablement aujourd’hui ou demain. Les funérailles seront célébrées à Milan, ville natale du prélat et ont été retardées jusqu’à lundi pour cette raison. EL PAÍS Noticias de última hora sobre la actualidad en España y el mundo: política, economía, deportes, cultura, sociedad,… elpais.com|Par Ediciones El País


Islam Textes fondamentaux sur l'Islam | Résistance Républicaine

Islam Textes fondamentaux sur l'Islam | Résistance Républicaine

A mon avis, une clause permettant à l'employeur d'empêcher une pratique religieuse dans l'entreprise dans le contrat de travail serait susceptible d'être annulée judiciairement, en raison...


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Quand, au VIIIème siècle, Jean Damascène, saint et théologien, dénonçait déjà le faux prophète Mahomet | Résistance Républicaine

Quand, au VIIIème siècle, Jean Damascène, saint et théologien, dénonçait déjà le faux prophète Mahomet | Résistance Républicaine

La collaboration islamophile des curés et de certains des hauts gradés de la sainte Eglise est un phénomène assez récent, à l'inverse de la résistance héroïque et parfois jusqu'au martyre ...


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"""~~St Jean de Damas et l’islam

La collaboration islamophile des curés et de certains des hauts gradés de la sainte Eglise est un phénomène assez récent, à l’inverse de la résistance héroïque et parfois jusqu’au martyre de vrais disciples d’un Christ crucifié.

Cela s’est vérifié en Syrie, il y a peu, lorsque Daesh a proposé aux chrétiens de se convertir à l’Islam, de se soumettre comme « dhimi » ou « protégé », ou enfin de partir dans la journée en emmenant ce qui tient dans un sac à dos et de s’enfuir dans le désert avec une bouteille d’eau. Je ne sais pas ce qu’aurait fait ou conseillé le pape François, mais je sais ce que tous les habitants de cette ville ont répondu par un acte de fidélité totale au Christ. St Jean de Damas, mort le 4 décembre 749, quant à lui, a été confronté à la naissance de ce qu’il considère, à l’époque, comme une des hérésies du christianisme.

C’est très intéressant car cela remet en perspective le discours que l’islam tient sur lui-même et sur son « prophète » ;

Voici comme il traite l’islam « L’hérésie 100: l’Islam » « Il évoque les Ismaélites qui tire son origine d’Ismaël, le fils d’Abraham et d’Agar. Jusqu’à l’époque d’Héraclius, ils ont ouvertement pratiqué l’idolâtrie.

A partir de cette époque, un faux prophète, du nom de Mahomet s’est levé parmi eux, qui, après avoir pris connaissance, par hasard, de l’Ancien et du Nouveau Testament, et, fréquenté un moine arien, fonda sa propre hérésie.

Après s’être concilié la faveur du peuple en simulant la piété, il insinue qu’une Écriture venue du ciel lui a été révélée par Dieu sous forme de doctrines risibles »

Le moins que l’on puisse dire de ce docteur de l’Eglise c’est qu’il ne tient pas en grande estime ce Mahomet. « Il dit qu’il y a un seul Dieu, créateur de toutes choses, qu’il n’a pas été engendré et qu’il n’a pas engendré.

Selon ses dires, le Christ est le Verbe de Dieu et son Esprit, mais il est créé et il est un serviteur. Et, selon lui, les juifs, au mépris de la Loi, voulurent le mettre en croix, et, après s’être emparés de lui, ils n’ont crucifié que son ombre. Le Christ lui-même, dit-il, ne subit ni la croix ni la mort. En effet, Dieu l’a pris près de lui dans le ciel, parce qu’il l’aimait.

Et il dit également, qu’une fois le Christ monté aux cieux, Dieu l’a interrogé en disant: « Jésus! As-tu dit : Je suis le fils de Dieu et Dieu? » Jésus, d’après lui, a répondu : «Sois miséricordieux envers moi, Seigneur! Tu sais que je n’ai pas dit cela et que je ne dédaigne pas d’être ton serviteur. Mais les hommes mauvais ont écrit que j’avais fait cette déclaration ; ils ont menti à mon égard, et ils sont dans l’erreur».

Dieu, dit-il, lui a répondu : «Je sais que tu n’as pas fait cette déclaration». Autrement dit le Christ serait remonté auprès de Dieu pour avouer qu’il est un menteur ! Comment un catholique peut il accepter de tes propos injurieux envers son Dieu ?

« Mais nous disons : Qui témoigne que Dieu lui a donné une Écriture, ou qui, parmi les prophètes, a annoncé qu’un tel prophète devait venir ? Nous les mettons dans l’embarras quand nous leur disons : tous les prophètes, depuis Moïse, ont tour à tour annoncé que le Christ viendra, que le Christ est Dieu et que le fils de Dieu arrivera en prenant chair, sera crucifié, qu’il mourra et ressuscitera, et que c’est lui qui jugera les vivants et les morts. Et nous disons: Pourquoi votre prophète n’est-il pas venu de la même façon, avec d’autres pour lui porter témoignage ? »

Pour st Jean Damascène, le faux prophète se rend témoignage à lui-même. « Mais nous demandons comment l’Écriture a été révélée à votre prophète. Ils répondent que c’est pendant son sommeil que l’Écriture est descendue sur lui. Puisqu’il a reçu l’Écriture pendant son sommeil, sans se rendre compte de cette activité, l’adage populaire lui convient parfaitement. »

St Jean Damascène est un esprit mordant qui n’hésite à se moquer des ennemis de la foi catholique ; certes il dialogue avec les sectateurs de Mahomet mais pour leur dire leur fait !

« Car celui qui vous a transmis cette Écriture ne possède de garantie d’aucun côté, et on ne connaît personne qui ait témoigné en sa faveur par avance. Bien plus, il l’a reçue pendant son sommeil! »

Pour St Jean Damascène ce prophète est très clairement un imposteur ! « Pourquoi donc vous frottez-vous à cette pierre dans votre Kaba et aimez-vous la pierre au point de l’embrasser? Certains d’entre eux disent que c’est sur elle qu’Abraham s’est uni à Agar, d’autres qu’il y a attaché la chamelle au moment de sacrifier Isaac. Nous leur répondons : il y avait là, selon l’Écriture, une montagne buissonneuse et des arbres ; Abraham en coupa pour l’holocauste et en chargea Isaac, et il laissa les ânes en arrière avec les serviteurs.

Pourquoi alors ces stupidités ? On raconte d’ailleurs que cette pierre est la tête d’Aphrodite, devant laquelle ils se prosternaient et qu’ils appelaient Chabar. Et de nos jours encore, la trace d’une effigie apparaît à ceux qui observent minutieusement.

Pour de tels propos, St Jean damascène serait lapidé par certains mahométans et excommunié tout aussi bien par certains hiérarques catholiques.

Ainsi l’écrit (sourate) de La Femme, où il est prescrit clairement à chacun de prendre quatre femmes et mille concubines, si c’est possible.

St Jean explique très clairement cela par le fait que le prophète désirait la femme de son compagnon Zyad et qu’il ne s’est pas gêné pour lui demander de la répudier, de façon à pouvoir la posséder. Ce que, ni la morale naturelle, ni la morale chrétienne ne peuvent justifier. On se rappelle que pour avoir commis un crime comparable, le roi David a demandé pardon à Dieu ; il nous en est resté le fameux Miséréré.

La sainte Eglise s’inscrit dans la longue histoire : le témoignage de Jean Damascène saint et docteur de l’Eglise catholique (et orthodoxe me semble-t-il) reste un témoignage plus crédible que les affirmations irresponsables et à l’emporte-pièce de telle ou telle idole médiatique d’aujourd’hui, fût elle catholique.


Pas de Turquie dans l'Europe, pas d'Erdogan parmi nos guignols

Pas de Turquie dans l'Europe, pas d'Erdogan parmi nos guignols

Plus de 200 morts et plusieurs centaines de blessés depuis début 2015 en Turquie ont été occasionnés par des attentats en centre ville. Par qui ? Les Kurdes, PKK ou groupuscules adhérents ? O...


http://www.dreuz.info/2016/03/16/pas-de ... -guignols/



http://www.dreuz.info/2016/03/16/pas-de ... ent-415496

en naviguant sur la Toile, je lis ce commentaire d'un lecteur à propos de la Turquie. Il donne un joli résumé de la situation de ce pays...Cheval de Troie aux multiples tentacules...
<La Turquie n’est pas l’alliée de l’Europe mais une menace islamique pour l’Europe. Donner de l’argent à la Turquie pour gérer la migration vers l’Europe est (à mon avis, qui n’est pas autorisé…) une pure folie, un déni de la réalité.
La menace d’islamisation passe par la Turquie qui en est de plus en plus le vecteur principal. ET que fait l’Europe ? Elle paie Erdogan pour accélérer la manoeuvre…
Ne cherchons pas les ennemis qu’en Turquie, non vraiment pas !
Ils sont grassement payés par l’Europe qui tire les ficelles de marionnettes, genre Merkel et autre saloperie politiquement, correctement, soumises au déficit démocratique de l’Europe!!
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yacoub
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

ERDOĞAN VIENT D'ETRE DECLARE LEADER DU MONDE MUSULMAN

Erdoğan vient juste d’être déclaré le chef de tout le monde musulman, les musulmans l'appellent déjà Dieu

Par Walid Shoebat, le 27/12/2015. Traduction : Sylvain

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Sur la droite, Hayrettin Karaman, le principal législateur de Fatwa en Turquie qui annonce pour promouvoir Erdoğan comme calife du monde musulman

Ci-dessous, nous allons discuter d'une multitude de références bibliques pour montrer à quel point cet homme correspond à ce que l'Écriture appelle «l'homme du péché», mais avant de le faire 2016 donnera beaucoup à suivre concernant la montée de la Turquie vers un système de Califat, dont l’initiation a été déclenchée lorsque, ce vendredi, Hayrettin Karaman, principal législateur de fatwa d'Erdoğan, a publié quelques déclarations très étranges.

Comme il l’écrit pour Yeni Safak, le principal journal pro-Erdoğan sous le contrôle d’Erdoğan à Istanbul. Dans son article concernant le nouveau système présidentiel qu’Erdoğan veut mettre en place, Karaman défend désespérément Erdoğan et déclare ce que nous disions tout le long qu’ils allaient faire ; c’est-à-dire que Erdoğan va bientôt devenir le calife pour tous les musulmans. Ce qui suit est une présentation de la partie passionnante où dans un article Hayrettin Karaman a écrit:

« Au cours du débat sur le système présidentiel, voici ce que tout le monde doit faire en tenant en compte de la direction de l’intérêt national du monde et de l’avenir du pays et en ne se focalisant pas sur le parti ou une personne en particulier. Est-ce que ce [système présidentiel] ressemble au système du Califat islamique en termes de son mécanisme ? Dans ce système les gens choisissent le chef, le Prince et puis tous font serment de Bay’ah[allégeance], puis le président choisi nomme la bureaucratie gouvernementale la plus élevée et il ne peut s’immiscer dans le système judiciaire , où le Comité vérifiera la législation indépendamment du Président » Hayrettin Karaman

Cette seule déclaration implique une multitude de conséquences prophétiques. Bay'at, tel que l’Islam appelle, qui est de « donner allégeance », est la marque de l’Antichrist comme Jean l’a annoncé : « mais la blessure mortelle avait été guérie ! Le monde entier s’émerveillait de ce miracle et a donné allégeance à la bête » (Apocalypse 13:3).

Et cet homme à qui est donné allégeance est appelé « Le Prince », exactement comme prédit dans Daniel 09:26.

Erdoğan est qualifié pour être le « roi au visage audacieux » (Daniel 08:23)

Karaman est le principal islamiste législateur de fatwa en Turquie, un des principaux hommes de main d’Erdoğan et un pratiquant de Muruna, la licence des frères musulmans pour sanctionner l’interdiction islamique dans le cas du Jihad, ce qui signifie que le Mufti peut plier la charia islamique pour produire des fatwas favorables, donc tout ce qu’il faut pour établir un califat islamique. Osée 12:7 nous dit de l’Antéchrist : « Il est un marchand; il y a en sa main des balances trompeuses; il aime à faire des extorsions. » La « balance de tromperie » est exactement comment la doctrine islamique de trois décennie, Muruna, est définie comme la «Doctrine de l’équilibre» où un musulman peut équilibrer entre le bien et le mal et est sanctionné pour faire le mal pour arriver à obtenir la victoire. « Il sera un maître de la tromperie et deviendra arrogant ; Il détruira beaucoup sans avertissement. » (Daniel 08:25)

Comme l’estime aujourd’hui Zaman, le califat d’Erdoğan en sera un de corruption par le biais du Muruna tout en lui donnant pleine allégeance :

Voici comment Erdoğan a pu légitimer les pratiques frauduleuses et illégales des hommes d’affaires et politiciens islamistes. Cela comprend l’obtention de crédit bancaire avec intérêt, un système non autorisé par l’Islam mais qui est sanctionné par Muruna, des dons d’énormes quantités d’argent aux organismes de bienfaisance des politiciens en échange d’obtention de marchés publics et de contrats, et en faisant même tuer des gens au profit de l’État. Comme Ali Bulaç l’a écrit il y a quelque temps, Erdoğan a commencé à obtenir ces fatwas après être devenu maire d’Istanbul en 1994.

Selon la théorie générale de l’Islam politique, les relations entre ceux qui dirigent et ceux qui sont conduits repose sur un « contrat d’allégeance. » Ceux qui sont conduits déclarent, par l’intermédiaire de leurs représentants, qu’ils obéissent à leur chef, abandonnant ainsi la totalité de leurs droits politiques — sans condition — à celui-ci. Et le contrat établit les paramètres pour les deux parties : le chef conduira à juste titre, tandis que ceux qui sont conduits seront obéissants. En attendant, dans les traditions de l’Islam politique, ceux qui utilisent leur pouvoir de cette manière sont appelés « califes. » Et un califat est, pour les dirigeants se basant sur des références religieuses dans le monde islamique, le nom du système vers lequel ils se tourneront inévitablement.

Karaman a très récemment écrit une autre colonne sur le califat. Il fait valoir qu’il est le meilleur régime. Sa formulation n’en est pas une démocratique. Comme pour les ayatollahs et les mollahs de l’Iran, il veut créer un « mollahcratie », où les décisions sérieuses seront données par le porte-parole, le législateur de fatwa d’Erdoğan, non par le peuple. Sa pièce Yeni Safak est l’une des plus grandes énigmes de l’ère Erdoğan.

La situation en Turquie comme certains analystes la révèlent est assimilée à l’époque nazie juste avant l’Holocauste. Erdoğan veut l’anéantissement, un holocauste littéral, de tous ses adversaires. Daily Zaman, le média d’information turc persécuté par Erdoğan expose:

De nos jours, la machine de propagande de l’AKP propage que les volontaires Hizmet sont des traîtres et des infidèles. Selon un sondage mené par l’Institut d’İstanbul, 40 pour cent des gens croient que le Hizmet est composé d’infidèles. Beaucoup plus considèrent le mouvement comme une marionnette de l’Occident. Le parti Pro-Justice et du Développement (AKP) considère que Hayrettin Karaman a émis une terrible fatwa il y a deux ans indiquant que, dans le but de protéger les civils de l’État et les groupes religieux, devrait être éliminé. Le Premier ministre Ahmet Davutoğlu a indiqué que pour l’État, même les descendants des volontaires Hizmet devraient être sacrifiés. De nombreuses personnalités pro-AKP dans les médias sociaux continuent à écrire que les vies, les propriétés et les épouses des volontaires Hizmet sont « halal » (permis de confisquer) par le Calife, c'est-à-dire Erdoğan.

Nous ne sommes, bien entendu, pas à ce stade, grâce à des facteurs externes et internes. Pourtant, le régime de l’AKP a commencé à emprisonner des volontaires Hizmet simplement parce qu’ils ont fait des dons monétaires à des associations Hizmet. L’AKP a également confisqué les propriétés des hommes d’affaires Hizmet. Jusqu'à présent, de manière semblable à l’Holocauste, très peu de gens en Turquie et à l’étranger se sont vigoureusement opposés à cela et beaucoup d’autres se sont contentés de regarder, grâce à la propagande anti-Hizmet qu’ils ont écouté pendant des décennies.

Hizmet est le mouvement Gülen et est un mouvement religieux et social transnational dirigé par le savant islamique turc et prédicateur Fethullah Gülen. Le mouvement n’a pas de nom officiel, mais il est généralement désigné comme Hizmet (« Service ») par ses disciples et comme Cemaat (« la communauté/Assemblée ») par le grand public en Turquie.

Lorsqu’on regarde à la lumière des équilibres naturels entre l’Islam civil et politique, la tension actuelle que nous voyons entre le mouvement Gülen et Erdoğan est beaucoup plus logique. La guerre déjà louée par Erdoğan contre le mouvement Gülen est en même temps une guerre déclenchée par l’Islam politique contre l’Islam civil. En déclarant l’arène civile l’ennemi, Erdoğan a radicalisé l’arène politique. Et aujourd'hui, dans le but d’exercer un pouvoir et une autorité qui n’est pas constitutionnellement la sienne, Erdoğan a besoin de solides modèles islamiques tels que le Califat.

L’article écrit par un homme avec prévoyance nommée Ihsan Yilmaz a conclu :

Je ne veux pas manquer de respect envers la noble mémoire des victimes de l’Holocauste en comparant leur terrible sort à ce qui se passe de nos jours pour les volontaires du Mouvement Hizmet en Turquie. L’Holocauste n’est pas et ne peut pas être comparable à aucune souffrance humaine sur terre. Il est unique. Néanmoins, je soutiens que la nature humaine a été toujours essentiellement la même et les méchants êtres humains ont toujours agi de façon similaire. Les motivations, les argumentations, les tactiques et les actions des hommes cruels d’aujourd'hui ne sont pas très différentes des Nazis. Il est vrai que ce que les volontaires Hizmet ont souffert jusqu'à présent n’est même pas un millionième de ce que les Juifs innocents ont souffert. Mais si les méchants en Turquie peuvent juger nécessaire d’ éradiquer le mouvement et s’ils peuvent trouver l’occasion, ils n’hésiteront pas à suivre les traces des Nazis. Laissez-moi expliquer.

Tout d’abord, malheureusement, la culture sociopolitique turque n’est pas à l’abri de la maladie d’essayer de détruire l’autre. Surtout quand il s’agit de la dissidence politique, les représentants de l’État sur ces terres ont agi rapidement et brutalement. L’histoire ottomane est pleine de ces terribles exemples de broyage de dissidence par la force brutale, les Alévis étant les principales victimes. Ce que les laïques nationalistes « Jeunes-Turcs » ont fait aux Arméniens en 1915 parle de lui-même. Alors que des centaines de milliers d’Arméniens hommes, femmes et enfants ont perdu leur vie, leurs voisins kurdes et turques « achetaient » leurs biens et propriétés à des prix très bon marché ou les pillaient. Les nombreux Kurdes et Turcs héroïques (fonctionnaires et civils) qui ont aidé les Arméniens ne furent pas bien traités par les dirigeants. Les Grecs eurent aussi des problèmes similaires. Dans la nuit du 6-7 septembre 1955, leurs biens et leurs propriétés ont été pillées à la suite d’un pogrom motivé par le gouvernement. Alors que certains intellectuels Alevis ont été brûlés, très probablement par « l’État profond », dans un hôtel de Madimak au début des années 1990, des milliers de civils sunnites regardaient le feu sans ressentir quoi que ce soit, c’est le moins qu’on puisse dire.

Lorsque le parti d’Erdoğan eut un revers majeur, beaucoup pensaient que c’était sa fin. Mais par une étude minutieuse du texte de Daniel, nous avons prédit avec précision que l’inverse se produirait (et nous étions précis à la lettre):

Pour la première fois en 13 ans, l’AKP turc, dirigé par Président Erdoğan et le Premier ministre Davutoğlu, a perdu sa majorité sur le Parlement alors qu’il détenait 312 des 550 sièges au Parlement, maintenant il ne détient que 258 sièges tandis que les trois autres (CHP, MHP et HDP) passent à 292 sièges.

Donc, ce revers signifie-t-il la fin pour Erdoğan et le parti de l’AKP et devrions nous maintenant éliminer l’homme de la Turquie comme étant un mauvais candidat pour être l’Antichrist ?

En fait, une telle perte renforce l’argument biblique puisque contrairement à ce que la plupart imaginent, que l’Antichrist viendra comme une tempête, grâce à son charisme en gagnant un vote populaire. Au contraire, Antichrist, comme nous le dit Daniel, ne gagne pas d’importance par le soutien de la majorité :

« Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties, de même qu'un chef de l'alliance. Après qu'on se sera joint à lui, il usera de tromperie; il se mettra en marche, et il aura le dessus avec peu de monde. ». (Daniel 11:23)

L’Antichrist, lorsqu’il émerge, forme une ligue et avance avec un petit nombre de partisans. Historiquement, l’AKP a commencé à partir d’ un petit nombre de personnes, le Parti de la Prospérité Refah qui a participé aux élections de 1991 dans une triple alliance avec le Parti du mouvement nationaliste (MHP) et le Parti de la démocratie réformiste (IDP) pour gagner 16,9 % des voix. Le titulaire était vraiment le Président Recep Tayyip Erdoğan, un ancien membre du parti, le même qui plus tard a fondé le Parti Justice et Développement (AKP), qui a catapulté l’AKP pour ce qu’il est aujourd'hui, qui détient toujours plus de 40 % des sièges supplantant les trois autres. Ceci est vraiment une victoire pour Erdoğan qui a commencé avec « un petit nombre de personnes ».

Et maintenant qu’Erdoğan va arracher les trois cornes au sein du gouvernement de la Turquie, 2016 aura des conséquences majeures pour les événements du monde, en particulier sur le plan prophétique, et en 2018, nous estimons que la scène prophétique sera très claire, et d’ici 2023, nous prévoyons que tout l’enfer se déchaînera.

Alors quelles sont les chances de voir bientôt la montée de l’Antichrist et lesquels de ces critères ne correspondent pas à Erdoğan? Et quelles sont les probabilités qu’un homme ait mis dans le mille sur plusieurs questions ?

Les résultats en choqueront beaucoup pour tenter de trouver un autre homme qui corresponde à ces critères. Dans tout ce que fait Erdoğan, Erdoğan est parallèle à Antiochus Épiphane. Il a fait prospérer la tromperie (Daniel 08:25). Il est le « roi au visage audacieux » (Daniel 08:23).

Il commence l’animosité avec l’Égypte (Daniel 11:42). Erdoğan veut devenir « chef » et « prince » de Méschec et de Tubal (Ezéchiel 38:2, Mushki et Tabalani en Asie mineure/Turquie). Il est en train de changer des lois (Daniel 07:25) pour rendre solide son titre princier. « Si Tayyip Erdoğan passe à un régime présidentiel, il va probablement assigner les conseiller des régions sous le califat et ouvrir des agences représentatives de toutes les nations de l’Union de l’Islam dans les 1005 pièces [le palais présidentiel] dans Beştepe, » a déclaré Dilipak lors d’une conférence organisée par le Centre AKP de Coordination des Élections de Toronto au Canada.

Dilipak a également ajouté qu’Erdoğan assignerait des conseillers pour toutes les nations musulmanes dans le monde. Erdoğan était connu pour son aspiration de longue date pour un système présidentiel (en réalité califat) dans le pays. Les foules le saluent avec le « rouge feu , le bleu hyacinthe et le jaune de soufre » (Apocalypse 09:17). Ce ne serait qu’une question de temps pour obtenir ces couleurs dans leur nouvel emblème.

Après la victoire, les partisans d’Erdoğan ont brandi les bannières rouge ardent, bleu Jacinthe et jaune soufre ressemblant au parti islamiste.

Erdoğan correspond à Habacuc qui parle de l’Antichrist comme « l’homme arrogant » qui « élargit sa bouche comme le séjour des morts, Il est insatiable comme la mort; Il attire à lui toutes les nations, Il assemble auprès de lui tous les peuples.» (2:5). Erdoğan est vraiment un homme « arrogant » qui veut « rassembler auprès de lui toutes les nations » dans son rêve de califat néo-ottoman pour unir le monde musulman. Il nie le père et le fils (1 Jean 2:22) et « n’honore pas le Dieu de ses pères » puisque la Turquie à un moment donné dans le temps était chrétienne.

Il a commencé avec un petit nombre de personnes (Daniel 11:23, voir l’explication dans cet article ci-dessus). Il a blasphémé contre le Très-Haut en acceptant les louanges. (2 Thess 2). Erdoğan est salué en Turquie, non seulement comme « Sultan », mais comme un « prophète » « guérisseur » et celui qui peut même changer les lois de l’univers : « le printemps est arrivé à Sanliurfa. Tant la nature que l’histoire se lèvent pour saluer notre premier ministre, » a déclaré le ministre des Finances Mehmet Simsek sur la visite d’Erdoğan dans la province sud-est de Sanliurfa le 9 mars. Pourtant, le ministre des Finances n’a subi aucune sanction de la part d’Erdoğan pour cette déclaration de divinité, ni le député AKP Fevai Aslan qui, le 16 janvier, a dit : « Erdoğan est un leader qui rassemble toutes les qualités d’Allah en lui-même ». Pas plus que le vice-premier ministre de la santé Agah Kafkas n’a été réprimandé quand le 19 mai 2013, il a dit : «Faire ce que Erdoğan fait est sunna ». « Sunna », dont le ministre adjoint de la santé faisait allusion à est l’obéissance à Mahomet. En d’autres termes, obéir à Erdoğan signifie obéir au Prophète lui-même ! Et ni le député AKP Huseyin Sahin le 20 juillet 2011 n’a pas été réprimandé non plus par Erdoğan pour avoir dit : « Croyez-moi, même toucher notre premier ministre est un culte pour moi. »

Ces personnalités sont majeures et Erdoğan agit comme s’il était le Christ qui n’a pas dénoncé l’adoration et Erdoğan n’a pas dénoncé le culte non plus. Et si l’on pense qu’il n’y a que ses disciples qui élèvent Erdoğan en prophète, guérisseur, maître de l’univers et la nature ou en divinité, détrompez-vous. Un media d’information d’Istanbul, a écrit ceci au sujet de Erdoğan lui-même, licenciant quiconque dénonce sa prétention à être Dieu.

Même lorsque nous avons déclaré « Jalal al-Din Rumi. Nous avons conclu cette question cruciale puisque l’Islam soufi adhère à une théologie appelée Fana où l’homme peut se déclarer être Dieu ». Par la suite Erdoğan, il y a deux semaines et tout comme nous l’avions prédit, a élevé Rumi afin de permettre une telle théologie :

Il a voyagé dans la province d’Anatolie centrale afin d’assister à la cérémonie de Şeb-i Aruz (Nuit de l’Union) pour commémorer le 741e anniversaire de la mort de Jalaladdin Rumi (Mevlana) dans la soirée.

Erdoğan a loué Rumi:

« Si nous avons une patrie et un drapeau aujourd'hui et si nous vivons dans un pays indépendant, tout fraternellement, c’est grâce aux croyants comme Mevlana, Ahmed Yesevi [Rumi], mais aussi à nos généraux tels que Saladin (de la dynastie Ayyub) et Alparslan (de la dynastie seldjoukide) », a déclaré Erdoğan.

Rumi est crucial pour le rêve de divinité d’Erdoğan. Ensuite, nous avons d’innombrables déclarations d’Erdoğan, qu’il peaufine à Jérusalem. Et si le Christ a dit que « Jérusalem est la prunelle de mes yeux », qui est donc l’œil du Christ, Erdoğan a dit : « Jérusalem est la prunelle des yeux de tous les musulmans ».

Il est la guérison de la blessure mortelle d’un empire qui a gouverné et était la plus grande menace (une bête est une menace pour le peuple de Dieu) pour l’église (Apocalypse 13). Aujourd'hui les panneaux d’affichage peut être vu partout dans Istanbul. Lire sur les affiches : « Yeniden Dirilis, Yeniden Yukselis, » qui signifie « Résurrection encore une fois, Résurrection encore ». La blessure fatale, ou la disparition de l’Empire Ottoman est arrivée en 1923 et Erdoğan entend pour cette résurrection de l’Empire Ottoman qu’elle doit se faire en 2023 :

Par conséquent, ce n’est pas un hasard de constater que certains des disciples d’Erdoğan croient qu’il est un calife qui cherche à ressusciter le califat islamique et de l'Empire Ottoman. Ce n’est pas un hasard si l’objectif d’Erdoğan de « La grande Turquie » est destiné à être achevé en 2023.

Erdoğan, le chef de la Turquie, ce drapeau du dragon rouge avec les deux cornes du croissant, a publié « une inondation » (Apocalypse 12) en Europe où le cœur de la chrétienté était dans des scènes sans précédent dans l’histoire où l’Allemagne et l’UE sont venues mendier Erdoğan pour arrêter ce flot. Ce ne sera qu’une question de temps pour que la femme qui a donné naissance à l’enfant de l’homme (Christ) piétine le croissant sous ses pieds (Apocalypse 11-12).

Erdoğan, alors qu’il provoque des ravages en Syrie reçoit des « mauvaises nouvelles du Nord » (Russie, Daniel 11:44) et désire gouverner aussi l’Irak (ancienne Babylone) afin d’y mettre en place des campements. Il s’apprête à se qualifier comme « Roi de Babylone » (Esaïe 14:4, un titre donné à l’Antichrist).

Qaradawi, le chef spirituel du monde musulman sunnite, a déclaré Erdoğan, en parlant d’un signe de la fin du monde quand il a déclaré que « l’armée angélique va bientôt descendre sur terre » après cet établissement du califat à venir en Turquie. Du point de vue chrétien, il s’agit de la description des anges déchus dont le prophète Daniel a parlé, des serviteurs de Celui qui est lumineux, Lucifer, qui sont finalement jetés dehors, et l’Antichrist d’Ésaïe 14 sera bientôt révélé. Qaradawi parle de conjuration déclenchée par la Turquie des différents États musulmans mentionnés dans plusieurs grands passages de l’Écriture (Dan 2:31-35, 40-45 ; 7:7-8, 19-24 ; Ap. 13:1-2 ; 17:3, 7, 12-16, Ézéchiel 30 « la Ligue » et l’ensemble du contexte d’Ézéchiel 28-31).

Comme si tout cela ne suffisait pas, Qaradawi donne même un exemple:

« Il y a de grands pays comme la Chine, qui a une population d’environ 1,5 milliards, selon les statistiques, à une époque où le nombre de musulmans dans le monde est environ 1,7 milliards, et qui pourrait donc se réunir sous la forme de l’Union. »

Erdoğan « n’honore pas le désir des femmes » (Daniel 11:37), leur interdisant l’entrée au sein du gouvernement et en faisant la promotion du port du hijab.

Les autorités des savants musulmans ont déjà demandé au monde musulman de prêter allégeance à Erdoğan . Ainsi, afin de transmettre mon message persistant de deux décennies, j’ai fait sortir d’autres veilleurs de la source elle-même en Turquie. ToDay’s Zaman, un de mes préférés et une voix persécutée donnent une perspective similaire de ce que je suis en train de dire depuis un certain temps maintenant, mais l’entendre, de la bouche des chevaux si vous voulez, peut apporter de la crédibilité au son de ma trompette à propos de cette inondation des nations à venir et avec tous ces probabilités, à partir d’ici, de mon arche , il va commencer lentement, puis il va tonner que ma voix gronde vers les collines, les vallées et les nations. Quelqu’un écoute-t-il ?

Video : https://youtu.be/GU1jUiXOJpo
https://youtu.be/GU1jUiXOJpo
https://youtu.be/GU1jUiXOJpo
Source de l'article en anglais: http://shoebat.com/2015/12/27/90032/
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Message par yacoub »

Le rapprochement Russie-Turquie va jusqu’à l’échange de renseignements

© Sputnik. Sergey Pyatakov International 19:12 25.10.2016URL courte 279450517

Moscou et Ankara échangent désormais des données de renseignement. Leur rapprochement est inévitable suite à la montée de la tension au Proche-Orient et au refroidissement des relations entre la Turquie et les États-Unis. La Turquie échange des données de renseignement avec la Russie et compte installer des missiles russes S-300 ou S-400 pour faire face au projet américain du Grand Moyen-Orient, a déclaré à Sputnik Erdogan Karakus, ancien commandant d'une base aérienne turque et ex-chef de l'Agence turque de l'aviation. « L'échange de données de renseignement, les entretiens sur la création d'un système de défense antiaérienne turc doté de missiles S-300 ou S-400, la permission d'effectuer des vols d'observation… tout cela témoigne de la montée de la confiance entre les deux pays. C'est inévitable. Nous comprenons que le projet américain Grand Moyen-Orient préoccupe la Russie tout comme la Turquie », a indiqué M. Karakus. Missiles sol-air S-300 russes © Sputnik. Kirill Kallinikov La Russie examine la possibilité de fournir des systèmes sol-air à la Turquie Selon lui, la Turquie se montre prête à nouer un partenariat stratégique, y compris militaire et politique avec la Russie. « Rien n'empêche nos deux États d'établir un partenariat stratégique », a-t-il noté. Les rythmes d'évolution des relations entre les deux pays permettent d'affirmer qu'Ankara est en train de modifier sa politique extérieure sur fond de refroidissement des relations entre la Turquie et les États-Unis, d'après M. Karakus. « Malheureusement, la Turquie a interdit en février à une mission d'inspection russe le survol de son territoire dans le cadre du Traité Ciel ouvert. À présent, la situation a fondamentalement changé. Les inspecteurs russes effectuent leur vol au-dessus de la Turquie. C'est un signe important marquant le début d'une nouvelle étape des relations russo-turques », a noté le général à la retraite de l'Armée de l'air turque. Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan © Sputnik. Sergey Guneev Erdogan: Moscou et Ankara vont conjuguer leurs efforts à Alep Conformément à une entente intervenue récemment entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, la Russie fournit des données de renseignement qui pourraient servir à la Turquie lors de son opération Bouclier de l'Euphrate en Syrie. D'après Franz Klintsevitch, président du comité parlementaire russe pour la défense et la sécurité, cet échange de données n'est pas unilatéral, la Turquie ayant aussi commencé à fournir des données à la Russie. La Syrie, l'Iran et l'Irak participent également à cet échange d'informations. Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »

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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

Arrestation du tueur du Nouvel An à Istanbul
17 janvier 2017 |Agence France-Presse | Actualités internationales
L'attaquant a tué 39 personnes dans une discothèque courrue d'Istanbul, le soir du Nouvel An.

Image

Istanbul — La police turque a arrêté lundi soir à Istanbul l’homme qui a tué 39 personnes dans une discothèque de la plus grande ville du pays la nuit du Nouvel An, a affirmé la chaîne de télévision d’État TRT.


L’auteur de ce massacre revendiqué par le groupe État islamique (EI) a été retrouvé avec son fils de quatre ans dans un appartement du quartier stambouliote d’Esenyurt au cours d’une opération policière, selon TRT.


Il était en fuite depuis plus de quinze jours et des informations laissaient entendre qu’il n’avait jamais quitté Istanbul.


Les autorités avaient entre-temps renforcé les contrôles aux frontières pour éviter que l’assaillant ne leur échappe.


Selon l’agence progouvernementale Anadolu, le suspect arrêté se nomme Abdulgadir Masharipov, l’agence de presse Dogan indiquant pour sa part qu’il utilisait comme nom de code Ebu Muhammed Horasani au sein du groupe EI.


Ces noms figuraient dans les informations publiées le 8 janvier selon lesquelles les services de renseignement et la police anti-terroriste d’Istanbul avaient identifié l’assaillant de la nuit du Nouvel an comme un Ouzbek de 34 ans, faisant partie d’une cellule du groupe EI en Asie centrale.


L’identité de l’assaillant présumé a donné lieu à quelque confusion au lendemain du massacre, certaines informations suggérant qu’il pourrait s’agir d’un Kirghize, d’autres évoquant un Ouïgour de Chine.


Selon TRT, l’arrestation s’est produite lors d’une opération menée conjointement par la police et les services secrets turcs MIT.


L’agence de presse Dogan a publié une photo du suspect, le visage ensanglanté et vêtu d’un T-shirt, fermement maintenu au cou par un policier.


Selon la chaîne TRT, le suspect résidait dans un appartement loué par un ressortissant kirghize à Istanbul, qui a été également arrêté. Selon Anadolu, cinq personnes ont été arrêtées dans l’opération de lundi soir, dont trois femmes.
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

https://youtu.be/Rjl3Ozqz9co

[center][youtube]Rjl3Ozqz9co[/youtube][/center]

https://youtu.be/Rjl3Ozqz9co
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par yacoub »

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

22 mars 2017, 19:06
«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Le 22 mars, le président turc a fortement tancé l'Europe dans sa façon de traiter la Turquie, sur fond de crise aggravée entre Bruxelles et Ankara depuis l'expulsion de ministres turcs de meetings pro-Erdogan aux Pays-Bas et en Allemagne.

«Je m'adresse une nouvelle fois aux Européens [...] La Turquie n'est pas un pays qu'on peut bousculer, dont on peut jouer avec l'honneur, dont on peut expulser les ministres», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara. Le président turc a ainsi menacé l'Union européenne, qui, selon lui, maintient une attitude hostile envers Ankara.

«Le monde entier suit ce qu'il se passe de très près. Si vous continuez de vous comporter de cette manière, demain, aucun Européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité, dans la rue, nulle part dans le monde», a-t-il ajouté.

«En tant que Turquie, nous appelons l'Europe à respecter les droits de l'homme et la démocratie», a lancé le chef de l'Etat turc.

Ces déclarations surviennent alors que les relations entre la Turquie et l'UE se sont fortement tendues ces dernières semaines après l'interdiction de plusieurs meetings pro-Erdogan auxquels devaient participer des ministres turcs en Allemagne et aux Pays-Bas.

En réaction, les dirigeants turcs avaient multiplié les invectives envers les capitales européennes. Recep Erdogan avait ainsi accusé la chancelière allemande Angela Merkel d'avoir recours à des «pratiques nazies», suscitant l'indignation de Berlin.

Le regain de tension avec l'Europe surgit à moins d'un mois d'un référendum en Turquie, le 16 avril, sur une révision constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs présidentiels, qui pourrait permettre à Recep Tayyip Erdogan de rester au pouvoir jusqu'en 2029.
Ouvrir les vannes des migrants
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En campagne pour son référendum, Erdogan a une cible favorite Erdogan aux Turcs vivant en Europe : «Ne faites pas trois, mais cinq enfants. Vous êtes l’avenir !»

Si Erdogan n'a pas précisé en quoi consistaient exactement ces menaces vis-à-vis de la sécurité de Européens, il apparaît vraisemblable qu'il puisse s'agir d'une éventuelle mise à mal de l'accord migratoire en vigueur entre la Turquie et l'UE depuis un an.

Le président turc a déjà menacé à plusieurs reprises de briser cet accord migratoire passé le 18 mars 2016. Il prévoit un plan global pour réduire la migration vers l'Europe en renvoyant les migrants en situation irrégulière présents en Grèce vers la Turquie.

Le 16 mars, le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, avait déjà annoncé la couleur en déclarant : «Je le dis à l'Europe, êtes-vous à la hauteur ? Si vous le souhaitez, nous pouvons ouvrir le passage aux 15 000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle.»

En contrepartie de l'accord, l'Union européenne doit accélérer le versement du montant de 3 milliards d'euros destiné à la gestion des réfugiés en Turquie. L'UE doit également assurer le financement d'autres projets en faveur de personnes bénéficiant d'une protection temporaire en Turquie, pour 3 milliards d'euros supplémentaires jusqu'à fin 2018.
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Re: Efforts de la Turquie pour rentrer dans l'Europe.

Message par Innana »

Bonjour Yacoub !

Il y a bien longtemps que je n'étais pas venue sur le forum . :P

Comment vas tu ?

Pour ce qui est de la Turquie , elle n'est pas prête à rentrer dans l'Europe.

Nous accepterions mieux les russes , je crois .

Bien que cela soit dangereux.

La Turquie est plus orientale qu'européenne .Depuis bien longtemps .
Depuis la fin de Constantinople.
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
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