Salon Musulman du Val d'oise
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Le Noble et Bon Musulman n'est awra que du nombril jusqu'au genoux et donc ce n'est pas vrai qu'il doit cacher son torse.
Et puis PBSL adorait se montrer tout nu à ses adorateurs qui le baisouillait de partout, tout en buvant son urine, ce délicieux nectar.
"Un jour, alors que Mahomet était nu dans le lit, Zaïd est venu frapper à la porte ; Mahomet, sans s'habiller, ouvrit la porte et le prit dans ses bras et l'embrassa tout nu" (Sunan Al-Tirmidhi#2732)
Et puis PBSL adorait se montrer tout nu à ses adorateurs qui le baisouillait de partout, tout en buvant son urine, ce délicieux nectar.
"Un jour, alors que Mahomet était nu dans le lit, Zaïd est venu frapper à la porte ; Mahomet, sans s'habiller, ouvrit la porte et le prit dans ses bras et l'embrassa tout nu" (Sunan Al-Tirmidhi#2732)
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Isabelle Adjani : "J'ai trouvé la polémique sur le burkini ridicule et dangereuse"
INTERVIEW - Isabelle Adjani qui joue dans un film inspiré de la tragédie des suicides à France Télécom se confie. Et livre sa colère contre Monsanto, les réseaux sociaux, "le lexique des politiques", la controverse du burkini et... François Hollande.
Isabelle Adjani, héroïne de "Carole Matthieu", nouveau film de Louis-Julien Petit Paru dans leJDD
Isabelle Adjani, héroïne de "Carole Matthieu", nouveau film de Louis-Julien Petit. (Michael Crotto)
Elle rentre tout juste d'une retraite dans l'Aveyron. Les destinations lointaines, très peu pour elle : "L'exotisme est une fuite, certainement pas une promesse de repos" remarque Isabelle Adjani derrière ses lunettes noires. Elle les enlèvera dès le début de l'interview pour dévoiler son regard bleu azur immortalisé par André Téchiné, Andrzej Zulawski, Patrice Chéreau, James Ivory… D'elle, François Truffaut a dit : "Elle est la seule actrice qui m'a fait pleurer. Il faudrait la filmer tous les jours, même le dimanche." Dans ce bar raffiné d'un palace parisien, elle se montre naturelle, vive pour aborder une foule de sujets : sa carrière, son enfance, ses engagements, la dictature du virtuel et bien sûr son nouveau film, Carole Matthieu. Elle y incarne une médecin du travail confrontée à une vague de suicides dans une grande entreprise. Un drame social réalisé par Louis-Julien Petit (Discount) et adapté du livre de Marin Ledun, Les Visages écrasés (Seuil), qu'elle dévoilera la semaine prochaine au Festival d'Angoulême.
Ce film, c'est une manière de communiquer vos convictions comme avec "La Journée de la jupe"?
Une forme d'engagement, oui. Là, il s'agit d'un thriller social très réaliste, avec du suspense, mais aussi un symbolisme et une touche de fantastique. Il met en lumière le monde des invisibles. Le réalisateur est fasciné par ces entreprises totalitaires où le flicage, le harcèlement et l'humiliation sont érigés en méthode de management. Les salariés sont de simples variables d'ajustement. La plupart n'ont d'autre choix que de se battre pour un poste déshumanisant. Une logique kafkaïenne largement inspirée par l'affaire des suicides à France Télécom.
"Je pensais sincèrement être destinée à œuvrer pour les autres"
Vous êtes productrice associée. Actrice ne vous suffit plus?
Sur un plateau, je suis pleinement soldate comédienne. En même temps, je n'aime pas trop que l'on me donne des ordres, sauf s'ils viennent d'un génie. Mais ils se font de plus en plus rares, ou alors très occupés… Acheter les droits du livre permet d'être associé à un projet pour tout acteur ou actrice. J'aime travailler avec les gens, pas pour les gens. Dans le film, je joue un personnage assez trouble, un ange, mi-exterminateur, mi-rédempteur, une médecin du travail entièrement dévouée à sa mission… au point de se cuirasser et de passer à côté de sa vie de femme.
«Grandir dans une cité HLM de Gennevilliers a nourri surtout une empathie épidermique»
Cette dévotion fait-elle écho en vous?
Ah oui! Un écho très lointain. Grandir dans une cité HLM de Gennevilliers a nourri surtout une empathie épidermique. J'ai vu de près la détresse des gens au quotidien, le travail écrasant, mais aussi la solidarité et les luttes pour le progrès social. Il existait alors un espoir en marche porté par des idéaux qui soudaient les gens au-delà des communautés. Je me souviens d'un journaliste de L'Humanité qui habitait en face de mon HLM. J'allais me réfugier chez lui, les idées fusaient, sa femme organisait des manifestations, ils m'emmenaient voir Sacco et Vanzetti. J'étais toute jeune fille et je pensais sincèrement être destinée à œuvrer pour les autres, comme une humanitaire…
Une vraie Mère Teresa!
Une vague copie miniaturisée. À 12 ans, j'avais organisé dans l'aumônerie de mon collège une collecte en pleine guerre du Biafra. Résultat, j'ai redoublé ma 6e. Mes parents en étaient malades, mais j'avais été bouleversée par les images d'enfants décharnés. Et puis, je suis tombée dans l'amour de la littérature, qui m'a déroutée… Le service rendu aux autres s'est réalisé à travers un transfert artistique, émotionnel, affectif. Devenir actrice était alors une transgression et une libération.
Pour quelles raisons?
J'ai été élevée dans la discrétion, l'introversion, l'effacement. À la maison, le mot d'ordre était : "Ne t'expose pas, pas de vague…" Si j'avais le malheur de me regarder dans une glace, mon père disait : "Sors, tu vas salir le miroir." J'ai vécu avec une immense pudeur imposée. Le plus douloureux fut sans doute de ne pas avoir pu le sauver de lui-même, de son mal-être, même s'il avait sa lucarne de lumière. Il adorait recueillir des animaux abandonnés, des chiens, des chats. Ma mère en devenait folle. Une fois, nous avons même relâché un mulot au milieu des champs.
«C'est important de rester jeune dans sa tête, sinon plus de désir, plus d'élan vital et la libido de la vie finit dans les toilettes»
"J'ai des côtés très enfantins qui ne changeront pas"
Votre agent américain a dit un jour : "On pourrait définir aussi la carrière d'Isabelle Adjani en organisant un festival des films qu'elle a refusés."
C'est marrant et ce n'est pas faux. Je n'ai jamais voulu sacrifier ma vie personnelle pour ma carrière. Je trouve le mot oppressant. Je préfère parler d'un parcours avec des interruptions de vie, pour la vie, à cause ou grâce à la vie. Sur ce point, Christophe [le chanteur] et moi sommes sur la même longueur d'onde. Lui aussi réfute le mot "carrière". Il suit un chemin où l'on se croise parfois… Le temps semble n'avoir aucune prise sur lui. Il reste ce jeune homme prêt à tomber amoureux à tout moment. Il doit avoir la même anomalie géniale qu'Einstein. Si si, ce n'est pas une blague. Après sa mort, des scientifiques ont disséqué son cerveau pour constater une absence totale de vieillissement sur le plan neuronal. D'où cette espèce de perpétuelle juvénilité. C'est important de rester jeune dans sa tête, sinon plus de désir, plus d'élan vital et la libido de la vie finit dans les toilettes. L'âge chronologique est une infamie, une saloperie même, une connerie aussi.
Quel serait votre âge mental?
Ça dépend des jours! Je n'ai pas d'âge fixe, plutôt des variations psycho-affectives. J'ai parfois l'impression d'être bicentenaire, c'est le spleen… Et puis j'ai des côtés très enfantins qui ne changeront pas même quand je serai une vieille pomme! Heureusement, grâce à Google, le commun des mortels accèdera bientôt à la vie éternelle! C'est terrifiant. Lisez L'Homme nu, de Marc Dugain, sur la dictature invisible du numérique. Vous ne serez plus le même après. Voilà un bouquin qui vous change pour le pire.
Vous n'êtes pas une geek?
Je n'ai aucun profil Facebook, Twitter ou Instagram. Je n'ai pas envie de devenir dingue, ni d'être référencée ; ça va, en tant que célébrité. Je suis si triste quand je vois les enfants se livrer en pâture sur les réseaux sociaux, s'exposer à l'humiliation pour une reconnaissance virtuelle. Sans parler de la mise à nu, au sens propre et figuré, de stars de pacotille. Warhol était en dessous de la réalité… Franchement, moi, j'ai quoi à conquérir? Le marché des Kardashian? Ha, Ha, Ha! Quelle horreur! Cette perspective me donne plus envie d'aller vivre avec les fennecs, les animaux les plus timides au monde ou dans une grotte.
Invoquer le manque de chance pour un chef de l'État, c'est drôle, non?
Vous ne semblez pas trop aimer notre époque…
À mes débuts, je m'étais créé une famille bienveillante avec André Téchiné, Jean-Pierre et Anne- Marie Rassam, Roland Barthes. C'était une époque littéraire. Aujourd'hui, je vis malgré moi dans un magasin planétaire, à la merci d'un monde qui va reconditionner et diminuer nos capacités de vigilance. Il est prouvé que le QI des générations futures sera réduit. Le prix à payer pour vivre hyperconnectés? Non, cette modernité je n'y adhère pas. À l'avenir, je ne tournerai que dans des films en costumes [Elle rit.]. Un concept "juste taré", comme dirait mon fils.
Vous suivez l'actualité?
Oui, bien qu'elle s'apparente trop souvent à une pollution endocrinienne. J'ai trouvé la polémique sur le burkini ridicule et dangereuse. Je suis toujours mal à l'aise quand on veut imposer la liberté à coups d'interdits. On ne peut refuser à des femmes d'aller à la plage à cause d'une tenue, même si celle-ci relève d'un néofondamentalisme archaïque, et peut à juste titre choquer. Est-ce qu'on s'y prendrait autrement si on voulait attiser les antagonismes et rendre les positions respectives encore plus irréconciliables? Les politiques n'ont pas le bon lexique. Quand j'entends dire : "C'est la guerre" à propos de Daech… Non, c'est un groupe qui procède à des attaques criminelles, certainement pas un État. Cela revient à terroriser les gens, les radicaliser du côté du Front national. Non, la guerre, elle est plutôt dans la cause environnementale contre Monsanto and co et tous ces monstres sans visage contre lesquels les États sont totalement désarmés.
Dans un livre à paraître, François Hollande déclare à propos de son échec pour inverser la courbe du chômage : "J'ai eu tort, je n'ai pas eu de bol, en même temps j'aurais pu gagner"…
Questionne-t-il sa bonne étoile? Quand les engagements deviennent des promesses et les promesses des paris, invoquer le manque de chance pour un chef de l'État, c'est drôle, non? Comment dire? Au fond, la politique n'est peut-être plus une affaire sérieuse. On joue, on gagne, on perd… en attendant la revanche. Je me méfie des marchands de bonheur comme des marchands de catastrophes, ils ont la même recette : une potion qu'ils cherchent à nous faire avaler de gré ou de force, sans nous informer des effets secondaires.
INTERVIEW - Isabelle Adjani qui joue dans un film inspiré de la tragédie des suicides à France Télécom se confie. Et livre sa colère contre Monsanto, les réseaux sociaux, "le lexique des politiques", la controverse du burkini et... François Hollande.
Isabelle Adjani, héroïne de "Carole Matthieu", nouveau film de Louis-Julien Petit Paru dans leJDD
Isabelle Adjani, héroïne de "Carole Matthieu", nouveau film de Louis-Julien Petit. (Michael Crotto)
Elle rentre tout juste d'une retraite dans l'Aveyron. Les destinations lointaines, très peu pour elle : "L'exotisme est une fuite, certainement pas une promesse de repos" remarque Isabelle Adjani derrière ses lunettes noires. Elle les enlèvera dès le début de l'interview pour dévoiler son regard bleu azur immortalisé par André Téchiné, Andrzej Zulawski, Patrice Chéreau, James Ivory… D'elle, François Truffaut a dit : "Elle est la seule actrice qui m'a fait pleurer. Il faudrait la filmer tous les jours, même le dimanche." Dans ce bar raffiné d'un palace parisien, elle se montre naturelle, vive pour aborder une foule de sujets : sa carrière, son enfance, ses engagements, la dictature du virtuel et bien sûr son nouveau film, Carole Matthieu. Elle y incarne une médecin du travail confrontée à une vague de suicides dans une grande entreprise. Un drame social réalisé par Louis-Julien Petit (Discount) et adapté du livre de Marin Ledun, Les Visages écrasés (Seuil), qu'elle dévoilera la semaine prochaine au Festival d'Angoulême.
Ce film, c'est une manière de communiquer vos convictions comme avec "La Journée de la jupe"?
Une forme d'engagement, oui. Là, il s'agit d'un thriller social très réaliste, avec du suspense, mais aussi un symbolisme et une touche de fantastique. Il met en lumière le monde des invisibles. Le réalisateur est fasciné par ces entreprises totalitaires où le flicage, le harcèlement et l'humiliation sont érigés en méthode de management. Les salariés sont de simples variables d'ajustement. La plupart n'ont d'autre choix que de se battre pour un poste déshumanisant. Une logique kafkaïenne largement inspirée par l'affaire des suicides à France Télécom.
"Je pensais sincèrement être destinée à œuvrer pour les autres"
Vous êtes productrice associée. Actrice ne vous suffit plus?
Sur un plateau, je suis pleinement soldate comédienne. En même temps, je n'aime pas trop que l'on me donne des ordres, sauf s'ils viennent d'un génie. Mais ils se font de plus en plus rares, ou alors très occupés… Acheter les droits du livre permet d'être associé à un projet pour tout acteur ou actrice. J'aime travailler avec les gens, pas pour les gens. Dans le film, je joue un personnage assez trouble, un ange, mi-exterminateur, mi-rédempteur, une médecin du travail entièrement dévouée à sa mission… au point de se cuirasser et de passer à côté de sa vie de femme.
«Grandir dans une cité HLM de Gennevilliers a nourri surtout une empathie épidermique»
Cette dévotion fait-elle écho en vous?
Ah oui! Un écho très lointain. Grandir dans une cité HLM de Gennevilliers a nourri surtout une empathie épidermique. J'ai vu de près la détresse des gens au quotidien, le travail écrasant, mais aussi la solidarité et les luttes pour le progrès social. Il existait alors un espoir en marche porté par des idéaux qui soudaient les gens au-delà des communautés. Je me souviens d'un journaliste de L'Humanité qui habitait en face de mon HLM. J'allais me réfugier chez lui, les idées fusaient, sa femme organisait des manifestations, ils m'emmenaient voir Sacco et Vanzetti. J'étais toute jeune fille et je pensais sincèrement être destinée à œuvrer pour les autres, comme une humanitaire…
Une vraie Mère Teresa!
Une vague copie miniaturisée. À 12 ans, j'avais organisé dans l'aumônerie de mon collège une collecte en pleine guerre du Biafra. Résultat, j'ai redoublé ma 6e. Mes parents en étaient malades, mais j'avais été bouleversée par les images d'enfants décharnés. Et puis, je suis tombée dans l'amour de la littérature, qui m'a déroutée… Le service rendu aux autres s'est réalisé à travers un transfert artistique, émotionnel, affectif. Devenir actrice était alors une transgression et une libération.
Pour quelles raisons?
J'ai été élevée dans la discrétion, l'introversion, l'effacement. À la maison, le mot d'ordre était : "Ne t'expose pas, pas de vague…" Si j'avais le malheur de me regarder dans une glace, mon père disait : "Sors, tu vas salir le miroir." J'ai vécu avec une immense pudeur imposée. Le plus douloureux fut sans doute de ne pas avoir pu le sauver de lui-même, de son mal-être, même s'il avait sa lucarne de lumière. Il adorait recueillir des animaux abandonnés, des chiens, des chats. Ma mère en devenait folle. Une fois, nous avons même relâché un mulot au milieu des champs.
«C'est important de rester jeune dans sa tête, sinon plus de désir, plus d'élan vital et la libido de la vie finit dans les toilettes»
"J'ai des côtés très enfantins qui ne changeront pas"
Votre agent américain a dit un jour : "On pourrait définir aussi la carrière d'Isabelle Adjani en organisant un festival des films qu'elle a refusés."
C'est marrant et ce n'est pas faux. Je n'ai jamais voulu sacrifier ma vie personnelle pour ma carrière. Je trouve le mot oppressant. Je préfère parler d'un parcours avec des interruptions de vie, pour la vie, à cause ou grâce à la vie. Sur ce point, Christophe [le chanteur] et moi sommes sur la même longueur d'onde. Lui aussi réfute le mot "carrière". Il suit un chemin où l'on se croise parfois… Le temps semble n'avoir aucune prise sur lui. Il reste ce jeune homme prêt à tomber amoureux à tout moment. Il doit avoir la même anomalie géniale qu'Einstein. Si si, ce n'est pas une blague. Après sa mort, des scientifiques ont disséqué son cerveau pour constater une absence totale de vieillissement sur le plan neuronal. D'où cette espèce de perpétuelle juvénilité. C'est important de rester jeune dans sa tête, sinon plus de désir, plus d'élan vital et la libido de la vie finit dans les toilettes. L'âge chronologique est une infamie, une saloperie même, une connerie aussi.
Quel serait votre âge mental?
Ça dépend des jours! Je n'ai pas d'âge fixe, plutôt des variations psycho-affectives. J'ai parfois l'impression d'être bicentenaire, c'est le spleen… Et puis j'ai des côtés très enfantins qui ne changeront pas même quand je serai une vieille pomme! Heureusement, grâce à Google, le commun des mortels accèdera bientôt à la vie éternelle! C'est terrifiant. Lisez L'Homme nu, de Marc Dugain, sur la dictature invisible du numérique. Vous ne serez plus le même après. Voilà un bouquin qui vous change pour le pire.
Vous n'êtes pas une geek?
Je n'ai aucun profil Facebook, Twitter ou Instagram. Je n'ai pas envie de devenir dingue, ni d'être référencée ; ça va, en tant que célébrité. Je suis si triste quand je vois les enfants se livrer en pâture sur les réseaux sociaux, s'exposer à l'humiliation pour une reconnaissance virtuelle. Sans parler de la mise à nu, au sens propre et figuré, de stars de pacotille. Warhol était en dessous de la réalité… Franchement, moi, j'ai quoi à conquérir? Le marché des Kardashian? Ha, Ha, Ha! Quelle horreur! Cette perspective me donne plus envie d'aller vivre avec les fennecs, les animaux les plus timides au monde ou dans une grotte.
Invoquer le manque de chance pour un chef de l'État, c'est drôle, non?
Vous ne semblez pas trop aimer notre époque…
À mes débuts, je m'étais créé une famille bienveillante avec André Téchiné, Jean-Pierre et Anne- Marie Rassam, Roland Barthes. C'était une époque littéraire. Aujourd'hui, je vis malgré moi dans un magasin planétaire, à la merci d'un monde qui va reconditionner et diminuer nos capacités de vigilance. Il est prouvé que le QI des générations futures sera réduit. Le prix à payer pour vivre hyperconnectés? Non, cette modernité je n'y adhère pas. À l'avenir, je ne tournerai que dans des films en costumes [Elle rit.]. Un concept "juste taré", comme dirait mon fils.
Vous suivez l'actualité?
Oui, bien qu'elle s'apparente trop souvent à une pollution endocrinienne. J'ai trouvé la polémique sur le burkini ridicule et dangereuse. Je suis toujours mal à l'aise quand on veut imposer la liberté à coups d'interdits. On ne peut refuser à des femmes d'aller à la plage à cause d'une tenue, même si celle-ci relève d'un néofondamentalisme archaïque, et peut à juste titre choquer. Est-ce qu'on s'y prendrait autrement si on voulait attiser les antagonismes et rendre les positions respectives encore plus irréconciliables? Les politiques n'ont pas le bon lexique. Quand j'entends dire : "C'est la guerre" à propos de Daech… Non, c'est un groupe qui procède à des attaques criminelles, certainement pas un État. Cela revient à terroriser les gens, les radicaliser du côté du Front national. Non, la guerre, elle est plutôt dans la cause environnementale contre Monsanto and co et tous ces monstres sans visage contre lesquels les États sont totalement désarmés.
Dans un livre à paraître, François Hollande déclare à propos de son échec pour inverser la courbe du chômage : "J'ai eu tort, je n'ai pas eu de bol, en même temps j'aurais pu gagner"…
Questionne-t-il sa bonne étoile? Quand les engagements deviennent des promesses et les promesses des paris, invoquer le manque de chance pour un chef de l'État, c'est drôle, non? Comment dire? Au fond, la politique n'est peut-être plus une affaire sérieuse. On joue, on gagne, on perd… en attendant la revanche. Je me méfie des marchands de bonheur comme des marchands de catastrophes, ils ont la même recette : une potion qu'ils cherchent à nous faire avaler de gré ou de force, sans nous informer des effets secondaires.
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Burkini: Manuel Valls recadre en direct Najat Vallaud-Belkacem
POLEMIQUE Le Premier ministre a désavoué la ministre de l'Education sur le plateau de RMC...
Invité sur le plateau de RMC ce jeudi matin, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient « pas une dérive », en réponse à Najat Vallaud-Belkacem qui venait de déclarer sur Europe 1 que la « prolifération » de ces arrêtés n’était « pas la bienvenue ».
La ministre de l’Education nationale a exprimé son opposition au burkini tout en jugeant que « la prolifération des arrêtés » contre cette tenue n’était « pas la bienvenue », la qualifiant de « dérive politique » qui « libère la parole raciste ».
Recadrage
« Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a répondu le Premier ministre.
Saisi par la Ligue des droits de l’Homme, le Conseil d’État doit se réunir jeudi pour dire si les arrêtés anti-burkini sont légaux. La plus haute juridiction administrative française examine un « référé-liberté », une demande de suspension en urgence d’un arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d’Azur).
Mais il est en réalité appelé à trancher la querelle juridique pour la trentaine de communes françaises qui exigent sur leurs plages, cet été, une tenue « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité » au nom de « l’ordre public ».
Droite et extrême droite pour une interdiction dans certains ou tous lieux publics
Mercredi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a mis en garde contre la « stigmatisation » des musulmans, après la diffusion des images d’une femme contrôlée sur la plage de Nice, porteuse d’un simple voile.
De son côté, Nicolas Sarkozy appelle, dans un entretien à paraître vendredi dans le Figaro Magazine, à légiférer pour interdire « tout signe religieux à l’école mais également à l’université, dans l’administration et aussi dans les entreprises ». Pour lui, « ne rien faire » contre le burkini « serait acter un nouveau recul de la République ». Le Front national va plus loin, en se prononçant pour « une loi d’interdiction générale des signes religieux ostensibles dans l’ensemble de l’espace public »
POLEMIQUE Le Premier ministre a désavoué la ministre de l'Education sur le plateau de RMC...
Invité sur le plateau de RMC ce jeudi matin, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient « pas une dérive », en réponse à Najat Vallaud-Belkacem qui venait de déclarer sur Europe 1 que la « prolifération » de ces arrêtés n’était « pas la bienvenue ».
La ministre de l’Education nationale a exprimé son opposition au burkini tout en jugeant que « la prolifération des arrêtés » contre cette tenue n’était « pas la bienvenue », la qualifiant de « dérive politique » qui « libère la parole raciste ».
Recadrage
« Ces arrêtés ne sont pas une dérive. C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a répondu le Premier ministre.
Saisi par la Ligue des droits de l’Homme, le Conseil d’État doit se réunir jeudi pour dire si les arrêtés anti-burkini sont légaux. La plus haute juridiction administrative française examine un « référé-liberté », une demande de suspension en urgence d’un arrêté de la commune de Villeneuve-Loubet (Côte d’Azur).
Mais il est en réalité appelé à trancher la querelle juridique pour la trentaine de communes françaises qui exigent sur leurs plages, cet été, une tenue « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité » au nom de « l’ordre public ».
Droite et extrême droite pour une interdiction dans certains ou tous lieux publics
Mercredi, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a mis en garde contre la « stigmatisation » des musulmans, après la diffusion des images d’une femme contrôlée sur la plage de Nice, porteuse d’un simple voile.
De son côté, Nicolas Sarkozy appelle, dans un entretien à paraître vendredi dans le Figaro Magazine, à légiférer pour interdire « tout signe religieux à l’école mais également à l’université, dans l’administration et aussi dans les entreprises ». Pour lui, « ne rien faire » contre le burkini « serait acter un nouveau recul de la République ». Le Front national va plus loin, en se prononçant pour « une loi d’interdiction générale des signes religieux ostensibles dans l’ensemble de l’espace public »
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
La France entre dans l'ère du burkini
https://youtu.be/KxssA8AHpBk
[youtube]http://youtu.be/KxssA8AHpBk[/youtube]
L’inventeuse du burkini a augmenté ses ventes de 40 % en France
C’est une Australienne d’origine libanaise, elle a 48 ans et, il y a 12 ans, a inventé le concept du burkini, « un maillot pour la femme musulmane mais qui correspond aussi au code vestimentaire occidental ».
Ah pardon, mais si on conçoit que l’invention d’une tenue de bains spéciale pour femmes musulmanes vivant voilées ou enburqanées dans les pays islamiques puisse constituer, pour ces dernières, un vent de simili liberté, en aucun cas, évidemment, elle n’est le reflet d’une mode occidentale : la défense d’Adeha Zanetti, pour ce qui serait, d’ailleurs, « juste un maillot » commence mal ! Et pour quelqu’un qui avoue pourtant avoir été frustrée, au Liban, de n’avoir jamais pu profiter de la plage en raison « des restrictions imposées par sa religion », c’est comment dire, un peu cocasse. Ou, tout bêtement, cette femme nous manipule. Et ce n’est pas la suite de ses propos qui prouve le contraire.
Ce qui la « rend tellement triste », à propos du tollé général créé depuis l’apparition du burkini sur les plages françaises ? Mais voyons, le burkini est un vêtement qui symbolise tant « le loisir, la joie, l’amusement, la forme physique et la santé ». En effet, il les symbolise tellement, le loisir, la joie, l’amusement, la forme physique et la santé, qu’elle les livre partout ou presque – en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Canada, aux Pays-bas, en Suisse, aux Etats-Unis – mais, si on en reste à la lecture de lorientlejour… dans aucun pays islamique !
Elle avait pourtant tout bien fait comme il faut, cette délicieuse créatrice du burkini (mais aussi du « hijood », la tenue de sport des femmes « qui souhaitent cacher leur corps ») : elle avait demandé au mufti d’Australie « de vérifier qu’il [était] approuvé par l’islam » ! Comprenez, la tenue en vigueur pour aller à la plage est une affaire trop sérieuse pour la laisser au bon vouloir des femmes ! Le mufti s’empressa d’accéder à sa demande. Il consulta sans doute le Coran, les haddiths ; il s’entretint, pour être bien sûr de ne pas commettre l’irréparable, avec d’autres savants musulmans, allez savoir ! De prises de tête en maux de tête, enfin, ils résolurent l’épineuse question : burkini or not burkini ? Ce fut « oui » ! Et Adeha Zanetti, avec le « certificat ou ce qu’on appelle une fatwa » a ainsi été autorisée par les autorités hautement compétentes, à déposer la précieuse marque. Bémol, on l’a vu plus haut : seules les femmes musulmanes résidant en Occident se sont jetées dessus, ça alors !
Elle est donc triste, la pauvre femme. Triste que les Français – mais pas les Saoudiennes – rejettent sa fabuleuse invention.Triste parce qu’en privant ces femmes de plage, ils veulent qu’elles « retournent à la cuisine ». Le rapport ? Aucun rapport. Parce que ces racistes de Français ne comprennent rien : le burkini, c’est « la liberté, la flexibilité, la confiance » ! La liberté pour une Française en bikini sur une plage d’Arabie Saoudite, on essaie, pour voir ?
Ce qui nous rend tristes, nous, c’est la formidable régression du féminisme et l’épouvantable évolution de la soumission. Ce qui nous rend tristes, c’est de subir un effrayant retour à l’obscurantisme religieux. Aux mœurs d’outre-tombe. Ce qui nous rend tristes, c’est de voir des femmes cacher les symboles de leur féminité : leurs cheveux, leurs formes, leurs rondeurs. Ce qui est triste, c’est de constater qu’au XXIème siècle, des femmes censées avoir épousé la joie de vivre à la Française revendiquent et imposent à notre vue un mode de vie totalement, radicalement incompatible avec le nôtre. En agissant ainsi, se cognant de nos lois, elles ne font pas autre chose que de nous lancer leur haine à la figure.
Mais Adeha Zenatti pose cette question : » Qui est meilleur, les talibans ou les politiciens français ? Sa réponse : » ils sont aussi mauvais l’un que l’autre « . Politiciens, soit dit en passant, grâce à qui, puisque n’interdisant pas le maillot de bain islamique, elle a augmenté ses ventes de 40 %… rien qu’en France ! Pas trop triste, sur ce coup-là ?
Caroline Artus
https://youtu.be/KxssA8AHpBk
[youtube]http://youtu.be/KxssA8AHpBk[/youtube]
L’inventeuse du burkini a augmenté ses ventes de 40 % en France
C’est une Australienne d’origine libanaise, elle a 48 ans et, il y a 12 ans, a inventé le concept du burkini, « un maillot pour la femme musulmane mais qui correspond aussi au code vestimentaire occidental ».
Ah pardon, mais si on conçoit que l’invention d’une tenue de bains spéciale pour femmes musulmanes vivant voilées ou enburqanées dans les pays islamiques puisse constituer, pour ces dernières, un vent de simili liberté, en aucun cas, évidemment, elle n’est le reflet d’une mode occidentale : la défense d’Adeha Zanetti, pour ce qui serait, d’ailleurs, « juste un maillot » commence mal ! Et pour quelqu’un qui avoue pourtant avoir été frustrée, au Liban, de n’avoir jamais pu profiter de la plage en raison « des restrictions imposées par sa religion », c’est comment dire, un peu cocasse. Ou, tout bêtement, cette femme nous manipule. Et ce n’est pas la suite de ses propos qui prouve le contraire.
Ce qui la « rend tellement triste », à propos du tollé général créé depuis l’apparition du burkini sur les plages françaises ? Mais voyons, le burkini est un vêtement qui symbolise tant « le loisir, la joie, l’amusement, la forme physique et la santé ». En effet, il les symbolise tellement, le loisir, la joie, l’amusement, la forme physique et la santé, qu’elle les livre partout ou presque – en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Canada, aux Pays-bas, en Suisse, aux Etats-Unis – mais, si on en reste à la lecture de lorientlejour… dans aucun pays islamique !
Elle avait pourtant tout bien fait comme il faut, cette délicieuse créatrice du burkini (mais aussi du « hijood », la tenue de sport des femmes « qui souhaitent cacher leur corps ») : elle avait demandé au mufti d’Australie « de vérifier qu’il [était] approuvé par l’islam » ! Comprenez, la tenue en vigueur pour aller à la plage est une affaire trop sérieuse pour la laisser au bon vouloir des femmes ! Le mufti s’empressa d’accéder à sa demande. Il consulta sans doute le Coran, les haddiths ; il s’entretint, pour être bien sûr de ne pas commettre l’irréparable, avec d’autres savants musulmans, allez savoir ! De prises de tête en maux de tête, enfin, ils résolurent l’épineuse question : burkini or not burkini ? Ce fut « oui » ! Et Adeha Zanetti, avec le « certificat ou ce qu’on appelle une fatwa » a ainsi été autorisée par les autorités hautement compétentes, à déposer la précieuse marque. Bémol, on l’a vu plus haut : seules les femmes musulmanes résidant en Occident se sont jetées dessus, ça alors !
Elle est donc triste, la pauvre femme. Triste que les Français – mais pas les Saoudiennes – rejettent sa fabuleuse invention.Triste parce qu’en privant ces femmes de plage, ils veulent qu’elles « retournent à la cuisine ». Le rapport ? Aucun rapport. Parce que ces racistes de Français ne comprennent rien : le burkini, c’est « la liberté, la flexibilité, la confiance » ! La liberté pour une Française en bikini sur une plage d’Arabie Saoudite, on essaie, pour voir ?
Ce qui nous rend tristes, nous, c’est la formidable régression du féminisme et l’épouvantable évolution de la soumission. Ce qui nous rend tristes, c’est de subir un effrayant retour à l’obscurantisme religieux. Aux mœurs d’outre-tombe. Ce qui nous rend tristes, c’est de voir des femmes cacher les symboles de leur féminité : leurs cheveux, leurs formes, leurs rondeurs. Ce qui est triste, c’est de constater qu’au XXIème siècle, des femmes censées avoir épousé la joie de vivre à la Française revendiquent et imposent à notre vue un mode de vie totalement, radicalement incompatible avec le nôtre. En agissant ainsi, se cognant de nos lois, elles ne font pas autre chose que de nous lancer leur haine à la figure.
Mais Adeha Zenatti pose cette question : » Qui est meilleur, les talibans ou les politiciens français ? Sa réponse : » ils sont aussi mauvais l’un que l’autre « . Politiciens, soit dit en passant, grâce à qui, puisque n’interdisant pas le maillot de bain islamique, elle a augmenté ses ventes de 40 %… rien qu’en France ! Pas trop triste, sur ce coup-là ?
Caroline Artus
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Polémique sur le « burkini » : une diversion irresponsable #burkini #racisme
par PRCF (son site)
samedi 27 août 2016
A la suite des graves incidents de Sisco, un village proche de Bastia, la plupart des politiciens n’a pas condamné la manifestation ouvertement xénophobe menée aux cris de « on est chez nous ! » (à Ajaccio, au début de l’été, c’était encore plus explicite : « Arabi fora ! »*), mais ils ont approuvé, Valls en tête, les maires LR démagogues du Sud-Est qui ont pris des arrêtés contre le port du « burkini » sur les plages de France (notre camarade Léon Landini, ancien résistant, s’est déjà exprimé sans la moindre ambiguïté sur notre site à ce sujet).
Peu leur importe que, suite à l’enquête sur les incidents de Sisco, aucune certitude n’ait pu être établie sur le port d’un « burkini » par une baigneuse « maghrébine » (sic), aussitôt, la polémique malsaine portée par le FN et par les LR, Sarkozy en tête, a enflé en prenant sciemment le double risque de stigmatiser encore davantage les Français de tradition musulmane (dont l’écrasante majorité n’est pas pratiquante !), de violer les libertés individuelles de tous et de pousser nombre de musulmans, essentialisés comme tels, au repli communautaire dont ne peuvent profiter que les intégristes et les fanatiques. C’est exactement ce qu’espèrent à la fois les islamistes terroristes – qui veulent prendre en otage toute une population – et les pyromanes professionnels du FN et de leurs suiveurs de l’ultra-droite sarkozyste, prêts à tout pour exciter l’hystérie raciste et gagner des voix sur des bases malsaines. Plus grave encore, la « justice », de moins en moins encline à statuer sur le droit et de plus en plus portée à juger sous la pression de l’ « opinion », tend à valider les décisions des maires LR au seul motif du « trouble à l’ordre public », le même motif que celui qui servit à Valls, à la mi-juin, pour tenter d’interdire les manifestations de l’Intersyndicale contre la loi Travail. Voilà où l’on en est en France aujourd’hui, dans le cadre d’un état d’urgence à perpétuité, d’un empilement incroyable de lois répressives, d’une vidéosurveillance et d’un flicage de la Toile sans précédent, en un mot, dans un climat de fascisation galopante où la droite et la « gauche » hollandienne ne savent plus quoi inventer – sans pour autant endiguer véritablement le terrorisme ! – pour fliquer la population laborieuse exaspérée par le chômage, la précarité, les inégalités et la paupérisation qui frappent des millions de Français.
Dans ces conditions, le PRCF rappelle son total attachement à la laïcité républicaine telle que la résument les deux articles initiaux de la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat mise en place en 1905 sous l’influence de Jaurès :
sur la liberté de conscience : celle de croire en la religion de son choix, sans immixtion aucune de l’Etat dans l’organisation des cultes, celle également de ne pas croire et d’exprimer sans limite toute critique de la religion, les croyants étant libres de répondre aux critiques par des arguments ;
Séparation totale de la République et des cultes : « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte » ; d’où découle le fait que les services publics doivent être libres de toute manifestation religieuse ostentatoire et que, tout bonnement, l’Etat n’a pas à connaître la religion des citoyens (ou leur irréligion), pas plus qu’à l’inverse, les cultes n’ont à se faire reconnaître dans le cadre du fonctionnement institutionnel de la République (à l’école et à l’hôpital publics, dans les mairies, etc.).
Pour le reste, à partir du moment où le visage est découvert – une condition élémentaire de la citoyenneté et du débat public – libre à chacun de se vêtir à sa guise quitte à encourir la critique d’autrui, ce qui n’a rien à voir avec la répression d’Etat. Cela ne signifie pas que les progressistes, notamment les féministes, n’aient pas le droit de critiquer les tenues qui leur semblent attenter à la dignité des femmes ou à leur égalité avec les hommes (et dans ce cas, n’y a-t-il que les tenues d’inspiration religieuse qui posent problème dans notre société qui marchandise de mille façons le corps des femmes ?), mais cette discussion doit se faire avec la volonté fraternelle de convaincre, et non dans l’esprit de contraindre et de stigmatiser ; faute de quoi c’est systématiquement l’effet contraire au but recherché qui s’imposera et la spirale des haines communautaires sous influence s’aggravera avec un danger évident d’implosion sanglante du peuple français. Fermeté totale contre la burka, qui privatise le visage féminin et qui attente à l’égalité et à l’altérité, interdiction de TOUS les signes religieux ostentatoires sur les bancs de l’école (comment enseigner la philosophie, l’histoire, les sciences naturelles si chacun affiche en classe une « identité » préfabriquée et fermée par avance à tout ce que peuvent apporter la discussion collective et la démonstration scientifique ?). mais pour le reste, liberté pour chacun de parler, de penser et de se vêtir à sa guise, quitte à encourir la mise en discussion de son comportement, voire l’ironie et la caricature, avec bien évidemment le droit d’y riposter sur le même terrain pacifique.
Ces évidences étant rappelées, il faut revenir au vrai motif, sordide, de la « polémique » sur le « burkini » : alors que notre pays se dissout dans l’acide sulfurique de la « construction » euro-atlantique, qui détruit ses acquis sociaux, son emploi industriel et agricole, ses services publics, ses communes, sa République une et indivisible, son Éducation nationale, sa souveraineté diplomatique et militaire (vassalisation par l’OTAN), alors que la politique étrangère irresponsable de Sarkozy et de Hollande a déstabilisé des pays entiers en attirant le terrorisme sur notre sol, alors que la contestation ouvrière ne désarme pas face aux contre-réformes néolibérales, il s’agit pour Valls et pour les LR d’ouvrir un contrefeu communautariste et fascisant aux luttes sociales, quitte à embraser le pays, à le fasciser, à préparer de futures St-Barthélémy contre une « communauté » religieuse » inventée ad hoc, tout en liquidant la loi laïque de 1905 : en effet, Valls a désormais la prétention d’organiser lui-même le culte musulman tandis que Sarkozy ne cesse de promouvoir, contre la volonté des protestants et d’une majorité de catholiques, le mythe diviseur et typiquement anti-laïque de « la France fille aînée de l’Eglise ». On l’a vu au moment des fêtes de Noël avec la campagne grotesque menée parallèlement par le FN et par les LR pour imposer des crèches – symbole religieux s’il en est – dans les Mairies, notamment à Béziers et à Hénin-Beaumont. En quoi certains maires LR de la Côte d’Azur, qui parfois, participent ès qualités à des cérémonies religieuses catholiques, en quoi Manuel Valls, qui représenta la France à la canonisation de Jean-Paul II, en quoi Hollande qui vient de se faire adouber par le Pape, en quoi Hollande et Valls qui participent ès qualités à des cérémonies religieuses coiffés d’une kippa, en quoi Sarkozy – le « chanoine du Latran » intronisé par le Pape Benoît XVI – ont-ils la moindre légitimité pour se poser en défenseurs d’une laïcité à sens unique qu’ils sont les preFront antifasciste FRAPPEmiers à violer, y compris en Alsace-Moselle (où l’Etat continue de salarier les prêtres, rabbins et autres pasteurs luthériens) ?
A cette politique de division et de guerre civile, dont profiteront en dernière analyse les fascistes bleu marine et les islamistes fanatiques, et dont le triomphe signerait l’implosion déshonorante de la patrie des « droits de l’homme », le PRCF appelle les progressistes à préférer une politique authentiquement patriotique, républicaine, laïque, ouvrière, sociale et révolutionnaire : celle du tous ensemble et en même temps contre les régressions et la fascisation, celle d’un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique reconstruisant, hors de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, la République sociale et souveraine en marche vers le socialisme.
http://www.initiative-communiste.fr/art ... i-racisme/
nationalistes corse extrème droite europe eurorégions *L’ultranationalisme cultivé par les sécessionnistes à la Talamoni ne vise pas que les « Arabes » (alors que la tête de Maure est l’emblème de la Corse !), il encourage aussi le racisme anti-« Français », comme le montrent les scandaleux graffiti IFF (I Francesi fora, « les Français dehors ! ») qui souillent les murs près de Bastia. La Corse du jacobin Paoli, qui avait demandé une Constitution à J.-J. Rousseau, et que ses héroïques FTPF ont libérée par eux-mêmes du joug mussolinien, mérite mieux que ces étalages de haine tous azimuts.
par PRCF (son site)
samedi 27 août 2016
A la suite des graves incidents de Sisco, un village proche de Bastia, la plupart des politiciens n’a pas condamné la manifestation ouvertement xénophobe menée aux cris de « on est chez nous ! » (à Ajaccio, au début de l’été, c’était encore plus explicite : « Arabi fora ! »*), mais ils ont approuvé, Valls en tête, les maires LR démagogues du Sud-Est qui ont pris des arrêtés contre le port du « burkini » sur les plages de France (notre camarade Léon Landini, ancien résistant, s’est déjà exprimé sans la moindre ambiguïté sur notre site à ce sujet).
Peu leur importe que, suite à l’enquête sur les incidents de Sisco, aucune certitude n’ait pu être établie sur le port d’un « burkini » par une baigneuse « maghrébine » (sic), aussitôt, la polémique malsaine portée par le FN et par les LR, Sarkozy en tête, a enflé en prenant sciemment le double risque de stigmatiser encore davantage les Français de tradition musulmane (dont l’écrasante majorité n’est pas pratiquante !), de violer les libertés individuelles de tous et de pousser nombre de musulmans, essentialisés comme tels, au repli communautaire dont ne peuvent profiter que les intégristes et les fanatiques. C’est exactement ce qu’espèrent à la fois les islamistes terroristes – qui veulent prendre en otage toute une population – et les pyromanes professionnels du FN et de leurs suiveurs de l’ultra-droite sarkozyste, prêts à tout pour exciter l’hystérie raciste et gagner des voix sur des bases malsaines. Plus grave encore, la « justice », de moins en moins encline à statuer sur le droit et de plus en plus portée à juger sous la pression de l’ « opinion », tend à valider les décisions des maires LR au seul motif du « trouble à l’ordre public », le même motif que celui qui servit à Valls, à la mi-juin, pour tenter d’interdire les manifestations de l’Intersyndicale contre la loi Travail. Voilà où l’on en est en France aujourd’hui, dans le cadre d’un état d’urgence à perpétuité, d’un empilement incroyable de lois répressives, d’une vidéosurveillance et d’un flicage de la Toile sans précédent, en un mot, dans un climat de fascisation galopante où la droite et la « gauche » hollandienne ne savent plus quoi inventer – sans pour autant endiguer véritablement le terrorisme ! – pour fliquer la population laborieuse exaspérée par le chômage, la précarité, les inégalités et la paupérisation qui frappent des millions de Français.
Dans ces conditions, le PRCF rappelle son total attachement à la laïcité républicaine telle que la résument les deux articles initiaux de la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat mise en place en 1905 sous l’influence de Jaurès :
sur la liberté de conscience : celle de croire en la religion de son choix, sans immixtion aucune de l’Etat dans l’organisation des cultes, celle également de ne pas croire et d’exprimer sans limite toute critique de la religion, les croyants étant libres de répondre aux critiques par des arguments ;
Séparation totale de la République et des cultes : « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte » ; d’où découle le fait que les services publics doivent être libres de toute manifestation religieuse ostentatoire et que, tout bonnement, l’Etat n’a pas à connaître la religion des citoyens (ou leur irréligion), pas plus qu’à l’inverse, les cultes n’ont à se faire reconnaître dans le cadre du fonctionnement institutionnel de la République (à l’école et à l’hôpital publics, dans les mairies, etc.).
Pour le reste, à partir du moment où le visage est découvert – une condition élémentaire de la citoyenneté et du débat public – libre à chacun de se vêtir à sa guise quitte à encourir la critique d’autrui, ce qui n’a rien à voir avec la répression d’Etat. Cela ne signifie pas que les progressistes, notamment les féministes, n’aient pas le droit de critiquer les tenues qui leur semblent attenter à la dignité des femmes ou à leur égalité avec les hommes (et dans ce cas, n’y a-t-il que les tenues d’inspiration religieuse qui posent problème dans notre société qui marchandise de mille façons le corps des femmes ?), mais cette discussion doit se faire avec la volonté fraternelle de convaincre, et non dans l’esprit de contraindre et de stigmatiser ; faute de quoi c’est systématiquement l’effet contraire au but recherché qui s’imposera et la spirale des haines communautaires sous influence s’aggravera avec un danger évident d’implosion sanglante du peuple français. Fermeté totale contre la burka, qui privatise le visage féminin et qui attente à l’égalité et à l’altérité, interdiction de TOUS les signes religieux ostentatoires sur les bancs de l’école (comment enseigner la philosophie, l’histoire, les sciences naturelles si chacun affiche en classe une « identité » préfabriquée et fermée par avance à tout ce que peuvent apporter la discussion collective et la démonstration scientifique ?). mais pour le reste, liberté pour chacun de parler, de penser et de se vêtir à sa guise, quitte à encourir la mise en discussion de son comportement, voire l’ironie et la caricature, avec bien évidemment le droit d’y riposter sur le même terrain pacifique.
Ces évidences étant rappelées, il faut revenir au vrai motif, sordide, de la « polémique » sur le « burkini » : alors que notre pays se dissout dans l’acide sulfurique de la « construction » euro-atlantique, qui détruit ses acquis sociaux, son emploi industriel et agricole, ses services publics, ses communes, sa République une et indivisible, son Éducation nationale, sa souveraineté diplomatique et militaire (vassalisation par l’OTAN), alors que la politique étrangère irresponsable de Sarkozy et de Hollande a déstabilisé des pays entiers en attirant le terrorisme sur notre sol, alors que la contestation ouvrière ne désarme pas face aux contre-réformes néolibérales, il s’agit pour Valls et pour les LR d’ouvrir un contrefeu communautariste et fascisant aux luttes sociales, quitte à embraser le pays, à le fasciser, à préparer de futures St-Barthélémy contre une « communauté » religieuse » inventée ad hoc, tout en liquidant la loi laïque de 1905 : en effet, Valls a désormais la prétention d’organiser lui-même le culte musulman tandis que Sarkozy ne cesse de promouvoir, contre la volonté des protestants et d’une majorité de catholiques, le mythe diviseur et typiquement anti-laïque de « la France fille aînée de l’Eglise ». On l’a vu au moment des fêtes de Noël avec la campagne grotesque menée parallèlement par le FN et par les LR pour imposer des crèches – symbole religieux s’il en est – dans les Mairies, notamment à Béziers et à Hénin-Beaumont. En quoi certains maires LR de la Côte d’Azur, qui parfois, participent ès qualités à des cérémonies religieuses catholiques, en quoi Manuel Valls, qui représenta la France à la canonisation de Jean-Paul II, en quoi Hollande qui vient de se faire adouber par le Pape, en quoi Hollande et Valls qui participent ès qualités à des cérémonies religieuses coiffés d’une kippa, en quoi Sarkozy – le « chanoine du Latran » intronisé par le Pape Benoît XVI – ont-ils la moindre légitimité pour se poser en défenseurs d’une laïcité à sens unique qu’ils sont les preFront antifasciste FRAPPEmiers à violer, y compris en Alsace-Moselle (où l’Etat continue de salarier les prêtres, rabbins et autres pasteurs luthériens) ?
A cette politique de division et de guerre civile, dont profiteront en dernière analyse les fascistes bleu marine et les islamistes fanatiques, et dont le triomphe signerait l’implosion déshonorante de la patrie des « droits de l’homme », le PRCF appelle les progressistes à préférer une politique authentiquement patriotique, républicaine, laïque, ouvrière, sociale et révolutionnaire : celle du tous ensemble et en même temps contre les régressions et la fascisation, celle d’un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique reconstruisant, hors de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, la République sociale et souveraine en marche vers le socialisme.
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Tiens encore un droit de l'hommiste ignorant en tout point ce que l'islam accorde comme droits aux non musulmans et aux femmes,je crois savoir que les 57 pays de L'OCI ce sont dotés d'une charte des droits de l'hommus islamicus , qui s’assoit allègrement sur les droits de l'homme a la sauce occidentale (DUDH).
L'islam n'est pas la révélation de dieu a l'homme mais celle de l'homme sur dieu.
La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification
L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme.
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
L’inventrice Libanaise qui a plagié la combinaison de plongée et remise a la sauce islamique va avoir son compte en banque grossir exponentiellement.C'est beau la religion et la pseudo pudeur dans un costard moulant ,surtout quand ça rapporte des roubignolles en or .La morale et l’hypocrisie sont sauves .
L'islam n'est pas la révélation de dieu a l'homme mais celle de l'homme sur dieu.
La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification
L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme.
La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
La suspension de l'interdiction du burkini attise le débat politique en France
Publié le samedi 27 août 2016 à 3 h 29
Le récit de Nathan Lelièvre
La plus haute juridiction de la France a suspendu vendredi l'arrêté interdisant l'accès aux plages de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes - pris dans la foulée de l'attentat de Nice - aux baigneurs, plus précisément aux femmes, portant des vêtements religieux.
Selon le Conseil d'État, le port du burkini, vêtement de bain recouvrant l'essentiel du corps, porté par des femmes musulmanes et au coeur de cette affaire, ne trouble pas l'ordre public, tandis que l'arrêté porte atteinte aux libertés fondamentales.
L'arrêté porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ses convictions religieuses, à la liberté de se vêtir dans l'espace public et à la liberté d'aller et venir.
Le Conseil d'État français
Un débat qui divise
Le président français, François Hollande, s'est abstenu de trancher sur le sujet, appelant plutôt « chacun » à se conformer aux règles communes « sans provocation ni stigmatisation ».
Des représentants musulmans ont salué la décision qui représente pour eux une victoire de la sagesse et qu'ils croient susceptible de faire jurisprudence.
Bien qu'il ne soit pas pour le port du burkini, le secrétaire général du Conseil français du culte musulman, Abdallah Zekri, croit toutefois que les femmes souhaitant le porter devraient pouvoir le faire.
Il voit dans l'interdiction du burkini des arguments pour le groupe armé État islamique, qui faciliteraient son recrutement auprès des jeunes, a-t-il expliqué à l'émission 24/60.
Il y a autre chose à faire pour combattre le terrorisme que de s'en prendre aux femmes sur les plages. Avec ce comportement-là, ils facilitent le travail de Daech de recruter des jeunes.
Abdallah Zekri, secrétaire général du Conseil français du culte musulman
Pour la militante laïque Leïla Bensalem, le port du burkini cache une idéologie, et son interdiction est nécessaire.
« Si on ne passe pas au stade de l'interdiction ou qu'on n'encadre pas, on va se priver de toutes sortes de choses [...] Ça envahit l'espace public. Il ne faut pas être dupe. Ça n'est pas innocent. Il y a un message qui est envoyé à travers ça », a-t-elle dit sur les ondes d'ICI RDI.
Un désaveu pour Manuel Valls
La décision place le premier ministre français, Manuel Valls, en bien mauvaise posture, lui qui a soutenu ce type d'arrêtés, pris cet été par les maires de plusieurs communes et pour lesquels il n'a jamais jugé nécessaire de légiférer.
Pour lui, le débat au sujet du « burkini n'est pas anodin, c'est un débat de fond ». Il explique ne pas voir le burkini comme un signe religieux, mais plutôt comme « l'affirmation dans l'espace public d'un islamisme politique ».
« l n'y a pas de liberté qui enferme les femmes! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. Une vision que je n'accepte pas au nom même de la place que l'islam doit trouver dans notre société », dit-il.
Le Front national évoque de son côté des risques potentiels.
Je pense que le Conseil d'État fait erreur. Je pense qu'il y a des risques de troubles à l'ordre public manifestes. Parce qu'à cause de cette décision, il y a des risques de provocations. Des provocations de la part d'islamistes qui vont vouloir exhiber de plus en plus ces burkinis.
Florian Philippot, vice-président du Front national
Des maires refusent de suspendre leur arrêté
Des maires de différentes couleurs politiques assurent qu'ils refuseront de suspendre leur arrêté respectif. Parmi eux, les maires LR de Mandelieu-la-Napoule et de Nice (Alpes-Maritimes), ainsi que David Rachline, maire FN de Fréjus (Var), ou Ange-Pierre Vivoni, édile socialiste de Sisco (Haute-Corse).
Ange-Pierre Vivoni avait pris son arrêté à la suite d'une échauffourée entre des riverains et une famille d'origine maghrébine qu'il attribuait au port d'un burkini, ce maillot de bain couvrant l'essentiel du corps utilisé par des femmes musulmanes. Le procureur de la République de Bastia a toutefois contredit cette lecture des faits.
Le maire de Villeneuve-Loubet, principal élu concerné par la décision du Conseil d'État, considère que la « polémique vient d'associations qui essayent de gagner du terrain ».
« Elles peuvent être satisfaites, l'islamisation rampante progresse dans notre pays », estime-t-il.
Des appels à modifier la loi
À la suite de la décision du Conseil d'État, la plupart des représentants de la droite et de l'extrême droite, à l'exception de l'ex-premier ministre Alain Juppé, ont demandé une modification de la loi pour interdire le port de tout signe religieux.
L'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle, a demandé une loi interdisant sur tout le territoire français le port du burkini.
Marine Le Pen estime, quant à elle, que le législateur était seul habilité à agir.
La balle est donc dès ce soir dans le camp du législateur français, qui doit faire voter au plus vite une loi d'extension de la loi de 2004 à l'école, pour bannir les signes religieux ostensibles dans l'espace public.
Marine Le Pen, présidente du Front National
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a estimé sur Twitter que la décision du Conseil d'État ouvrait la voie à l'instauration de la loi islamique.
La décision, qui pourrait faire jurisprudence, clôt provisoirement le débat juridique, sans toutefois mettre fin au débat politique.
Les maires des autres communes qui ont obtenu des arrêtés ne sont pas forcés de suivre la décision rendue.
Sécuriser les décisions rendues par les maires
Dès l'annonce de cette décision, des élus du parti Les Républicains (LR), principale formation de l'opposition de droite, ont assuré qu'ils déposeraient une proposition de loi pour « sécuriser » les décisions des maires prenant de tels arrêtés.
« Cette proposition de loi sera présentée à l'Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire en septembre », a dit Guillaume Larrivé, député et porte-parole de LR sur BFM-TV.
Les islamistes veulent faire reculer la République. C'est la République qui doit faire reculer les islamistes.
Guillaume Larrivé, député et porte-parole de LR
Cette proposition de loi permettra aux maires « de ne plus être invalidés lorsqu'ils prennent des arrêtés qui préviennent tout trouble à l'ordre public », a précisé le maire LR de Villeneuve-Loubet, Lionnel Lucas.
Publié le samedi 27 août 2016 à 3 h 29
Le récit de Nathan Lelièvre
La plus haute juridiction de la France a suspendu vendredi l'arrêté interdisant l'accès aux plages de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes - pris dans la foulée de l'attentat de Nice - aux baigneurs, plus précisément aux femmes, portant des vêtements religieux.
Selon le Conseil d'État, le port du burkini, vêtement de bain recouvrant l'essentiel du corps, porté par des femmes musulmanes et au coeur de cette affaire, ne trouble pas l'ordre public, tandis que l'arrêté porte atteinte aux libertés fondamentales.
L'arrêté porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ses convictions religieuses, à la liberté de se vêtir dans l'espace public et à la liberté d'aller et venir.
Le Conseil d'État français
Un débat qui divise
Le président français, François Hollande, s'est abstenu de trancher sur le sujet, appelant plutôt « chacun » à se conformer aux règles communes « sans provocation ni stigmatisation ».
Des représentants musulmans ont salué la décision qui représente pour eux une victoire de la sagesse et qu'ils croient susceptible de faire jurisprudence.
Bien qu'il ne soit pas pour le port du burkini, le secrétaire général du Conseil français du culte musulman, Abdallah Zekri, croit toutefois que les femmes souhaitant le porter devraient pouvoir le faire.
Il voit dans l'interdiction du burkini des arguments pour le groupe armé État islamique, qui faciliteraient son recrutement auprès des jeunes, a-t-il expliqué à l'émission 24/60.
Il y a autre chose à faire pour combattre le terrorisme que de s'en prendre aux femmes sur les plages. Avec ce comportement-là, ils facilitent le travail de Daech de recruter des jeunes.
Abdallah Zekri, secrétaire général du Conseil français du culte musulman
Pour la militante laïque Leïla Bensalem, le port du burkini cache une idéologie, et son interdiction est nécessaire.
« Si on ne passe pas au stade de l'interdiction ou qu'on n'encadre pas, on va se priver de toutes sortes de choses [...] Ça envahit l'espace public. Il ne faut pas être dupe. Ça n'est pas innocent. Il y a un message qui est envoyé à travers ça », a-t-elle dit sur les ondes d'ICI RDI.
Un désaveu pour Manuel Valls
La décision place le premier ministre français, Manuel Valls, en bien mauvaise posture, lui qui a soutenu ce type d'arrêtés, pris cet été par les maires de plusieurs communes et pour lesquels il n'a jamais jugé nécessaire de légiférer.
Pour lui, le débat au sujet du « burkini n'est pas anodin, c'est un débat de fond ». Il explique ne pas voir le burkini comme un signe religieux, mais plutôt comme « l'affirmation dans l'espace public d'un islamisme politique ».
« l n'y a pas de liberté qui enferme les femmes! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. Une vision que je n'accepte pas au nom même de la place que l'islam doit trouver dans notre société », dit-il.
Le Front national évoque de son côté des risques potentiels.
Je pense que le Conseil d'État fait erreur. Je pense qu'il y a des risques de troubles à l'ordre public manifestes. Parce qu'à cause de cette décision, il y a des risques de provocations. Des provocations de la part d'islamistes qui vont vouloir exhiber de plus en plus ces burkinis.
Florian Philippot, vice-président du Front national
Des maires refusent de suspendre leur arrêté
Des maires de différentes couleurs politiques assurent qu'ils refuseront de suspendre leur arrêté respectif. Parmi eux, les maires LR de Mandelieu-la-Napoule et de Nice (Alpes-Maritimes), ainsi que David Rachline, maire FN de Fréjus (Var), ou Ange-Pierre Vivoni, édile socialiste de Sisco (Haute-Corse).
Ange-Pierre Vivoni avait pris son arrêté à la suite d'une échauffourée entre des riverains et une famille d'origine maghrébine qu'il attribuait au port d'un burkini, ce maillot de bain couvrant l'essentiel du corps utilisé par des femmes musulmanes. Le procureur de la République de Bastia a toutefois contredit cette lecture des faits.
Le maire de Villeneuve-Loubet, principal élu concerné par la décision du Conseil d'État, considère que la « polémique vient d'associations qui essayent de gagner du terrain ».
« Elles peuvent être satisfaites, l'islamisation rampante progresse dans notre pays », estime-t-il.
Des appels à modifier la loi
À la suite de la décision du Conseil d'État, la plupart des représentants de la droite et de l'extrême droite, à l'exception de l'ex-premier ministre Alain Juppé, ont demandé une modification de la loi pour interdire le port de tout signe religieux.
L'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle, a demandé une loi interdisant sur tout le territoire français le port du burkini.
Marine Le Pen estime, quant à elle, que le législateur était seul habilité à agir.
La balle est donc dès ce soir dans le camp du législateur français, qui doit faire voter au plus vite une loi d'extension de la loi de 2004 à l'école, pour bannir les signes religieux ostensibles dans l'espace public.
Marine Le Pen, présidente du Front National
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a estimé sur Twitter que la décision du Conseil d'État ouvrait la voie à l'instauration de la loi islamique.
La décision, qui pourrait faire jurisprudence, clôt provisoirement le débat juridique, sans toutefois mettre fin au débat politique.
Les maires des autres communes qui ont obtenu des arrêtés ne sont pas forcés de suivre la décision rendue.
Sécuriser les décisions rendues par les maires
Dès l'annonce de cette décision, des élus du parti Les Républicains (LR), principale formation de l'opposition de droite, ont assuré qu'ils déposeraient une proposition de loi pour « sécuriser » les décisions des maires prenant de tels arrêtés.
« Cette proposition de loi sera présentée à l'Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire en septembre », a dit Guillaume Larrivé, député et porte-parole de LR sur BFM-TV.
Les islamistes veulent faire reculer la République. C'est la République qui doit faire reculer les islamistes.
Guillaume Larrivé, député et porte-parole de LR
Cette proposition de loi permettra aux maires « de ne plus être invalidés lorsqu'ils prennent des arrêtés qui préviennent tout trouble à l'ordre public », a précisé le maire LR de Villeneuve-Loubet, Lionnel Lucas.
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Burkini : Lisez la réponse d'une marocaine libre à Edwy Plenel, un célèbre français
Vous dites que le burkini est un vêtement comme un autre alors que le terme lui-même est un carcan pour les femmes puisqu'il veut dire un mélange entre la burqa (voile total) et le bikini, vêtement de plage. Il ressemble à s'y méprendre à une combinaison de plongée sous-marine avec en plus une capuche qui couvre la tête. Imaginez ce qu'éprouve une femme ainsi couverte, sous le soleil !
Non Monsieur Plenel, le burkini n'est pas un vêtement comme un autre et je sais de quoi je parle puisque je suis une femme de culture musulmane et vivant dans un pays, le Maroc, où l'islam est religion D’État. Pays où les droits des femmes ont évolué vers plus de liberté grâce aux femmes qui se sont battues becs et ongles pour que leur voix soit entendue et leur place dans l'espace public reconnue et qui continuent leur lutte encouragées par une volonté politique même si le gouvernement actuel est à majorité islamiste.
Cependant, leurs droits ne sont pas à l'abri d'une régression par ces temps où la pratique de l'islam est plus une ostentation qu'une dévotion.
Quand, Monsieur Plenel, vous comparez le burkini à la soutane en parlant de la sacro-sainte liberté individuelle, vous oubliez une chose importante c'est que la soutane est un habit porté par des personnes qui font de la religion une profession et bien entendu ne doivent aucunement être discriminées même lors de la séparation de l'Église et de L’État.
A l'opposé, le burkini n'est pas un vêtement professionnel mais une suite logique du voile et de la burqa. C'est un carcan sophistiqué dans lequel on enferme les femmes sur les plages qui sont censés être des lieux de villégiature et de détente. Par ce genre de vêtement, le corps des femmes est entravé afin, parait-il, de ne pas mettre sans dessus dessous la libido masculine !
Qu'une personne qui a votre audience dans les médias français et francophones, affirme que le burkini est un vêtement dans lequel une minorité se cherche et qui est une mode passagère me choque car vous oubliez que les musulmans ne sont pas une minorité, l'islam étant la deuxième religion de France et que par conséquent le burkini pourrait y constituer un danger pour les femmes toutes confessions confondues.
D'autre part, votre permissivité creuse la tombe des droits acquis par les femmes vivant dans les pays musulmans, pays qui auront vite fait de légitimer cette entrave au corps féminin et toute autre en s'appuyant sur votre notoriété!
Je ne sais pas si vous en avez connaissance mais, dans ces pays musulmans, nos mères portaient, dans les années soixante, le maillot sur les plages et leurs corps profitaient librement du soleil avant qu'il ne se résume à leur entrejambes. De nos jours, nombreuses sont les femmes qui évitent de porter le maillot à la plage de peur d'être agressées par les fous de la religion qui ne sont en fait que de simples obsédés du sexe.
Non Monsieur Plenel, le burkini n'est pas un vêtement comme un autre. Il fait partie d'une stratégie qui, si elle est encouragée par des avis permissifs, finira par arriver à son but final : interdire l'espace public aux femmes!
Fatiha Daoudi
POUR INFO:
Fatiha Daoudi est docteure en science politique, diplômée de l’Université de Grenoble Alpes.
Licenciée en droit privé et titulaire d’un master en droits de l’Homme et libertés publiques, elle a orienté ses recherches sur le vécu des populations des frontières algéro-marocaines depuis leur fermeture en 1994.
Elle est chercheuse associée au Centre Jacques Berque de Rabat et auteure d’études et de rapports. >
Elle est également militante des droits humains, membre de plusieurs associations et experte en genre et en droits humains auprès d’organismes internationaux.
Vous dites que le burkini est un vêtement comme un autre alors que le terme lui-même est un carcan pour les femmes puisqu'il veut dire un mélange entre la burqa (voile total) et le bikini, vêtement de plage. Il ressemble à s'y méprendre à une combinaison de plongée sous-marine avec en plus une capuche qui couvre la tête. Imaginez ce qu'éprouve une femme ainsi couverte, sous le soleil !
Non Monsieur Plenel, le burkini n'est pas un vêtement comme un autre et je sais de quoi je parle puisque je suis une femme de culture musulmane et vivant dans un pays, le Maroc, où l'islam est religion D’État. Pays où les droits des femmes ont évolué vers plus de liberté grâce aux femmes qui se sont battues becs et ongles pour que leur voix soit entendue et leur place dans l'espace public reconnue et qui continuent leur lutte encouragées par une volonté politique même si le gouvernement actuel est à majorité islamiste.
Cependant, leurs droits ne sont pas à l'abri d'une régression par ces temps où la pratique de l'islam est plus une ostentation qu'une dévotion.
Quand, Monsieur Plenel, vous comparez le burkini à la soutane en parlant de la sacro-sainte liberté individuelle, vous oubliez une chose importante c'est que la soutane est un habit porté par des personnes qui font de la religion une profession et bien entendu ne doivent aucunement être discriminées même lors de la séparation de l'Église et de L’État.
A l'opposé, le burkini n'est pas un vêtement professionnel mais une suite logique du voile et de la burqa. C'est un carcan sophistiqué dans lequel on enferme les femmes sur les plages qui sont censés être des lieux de villégiature et de détente. Par ce genre de vêtement, le corps des femmes est entravé afin, parait-il, de ne pas mettre sans dessus dessous la libido masculine !
Qu'une personne qui a votre audience dans les médias français et francophones, affirme que le burkini est un vêtement dans lequel une minorité se cherche et qui est une mode passagère me choque car vous oubliez que les musulmans ne sont pas une minorité, l'islam étant la deuxième religion de France et que par conséquent le burkini pourrait y constituer un danger pour les femmes toutes confessions confondues.
D'autre part, votre permissivité creuse la tombe des droits acquis par les femmes vivant dans les pays musulmans, pays qui auront vite fait de légitimer cette entrave au corps féminin et toute autre en s'appuyant sur votre notoriété!
Je ne sais pas si vous en avez connaissance mais, dans ces pays musulmans, nos mères portaient, dans les années soixante, le maillot sur les plages et leurs corps profitaient librement du soleil avant qu'il ne se résume à leur entrejambes. De nos jours, nombreuses sont les femmes qui évitent de porter le maillot à la plage de peur d'être agressées par les fous de la religion qui ne sont en fait que de simples obsédés du sexe.
Non Monsieur Plenel, le burkini n'est pas un vêtement comme un autre. Il fait partie d'une stratégie qui, si elle est encouragée par des avis permissifs, finira par arriver à son but final : interdire l'espace public aux femmes!
Fatiha Daoudi
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
Quid du burkini presque 10 ans après les premières polémiques ? Moi ça me pose pas de problème de voir une femme qui couvre ses cheveux sous l'eau avec un hijab ou autre. Pourquoi en angleterre le hijab ou le turban ne pose pas de problème. Et apparemment, pour les JO, les anglais auraient envoyé des policières voilées
- marmhonie
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Re: Salon Musulman du Val d'oise
La loi française laisse aux préfets et maires leurs choix personnels. Le burkini est refusé en France au nom de la laïcité. Et voici qui est normal.
Parce qu'il n'est pas un pays laïque et n'est pas une République.