Cette tautologie n'a pas d'équation au point fixe, elle diverge. C'est une erreur de raisonnement qu'il faut savoir de soi-même voir & s'appliquer à s'y corriger.yacoub a écrit :Toutes les religions commencent comme secte et finissent par devenir religion quand l'état les accepte même le christianisme qui est devenu religion de Rome à partir de Constantin.
Laissons de côté pour l'instant ce sophisme & revenons loin en arrière au néolithique. Il y avait du chamanisme. Ainsi par exemple dans les peuplades qui n'ont pas encore rencontré ce prédateur qu'est l'homme moderne, ils se soignent, ils connaissent les étoiles, ils ont des rites funéraires. Ils n'ont pas de religion.
Il y a donc un manque de transition entre les religions/sectes et la vie humaine aux origines que nous ne connaissons que par leurs rites très évolués typiques de l'humain.
Nous ne cherchons donc pas la cause matérielle ainsi que Yacoub essaye de raisonner sans fin, mais nous nous cherchons la cause efficiente : le chamanisme.
Question : est-ce que depuis l'Ecriture, qui signifie la sortie de la pré-histoire selon les peuples, à des dates différentes, on sort systématiquement en secte convergente d'une religion, ou bien, est-il possible qu'on puisse en diverger. Et en cela, l'attachement ne serait plus du à telle religion ambiante, mais bien plutôt à l'empilement des civilisations ? Mon forum Marmhonie des religions étudie cela partout, avec pour chaque hérésie ou religion au moins un représentant pour accéder aux archives & essayer de comprendre.
La réponse est toujours identique, une hérésie prend naissance d'une dérive dans un interdit dont le fondateur est un pervers. Par contre, concernant les grandes religions, elles sortent du chamanisme. Voici donc la cause finale établie.
Il ou elle est baptisé(e). Et après ? Quelle est la cause finale de ce baptême prononcé par le parrain & la marraine en place du bébé ? Il s'agit d'un exorcisme le dépouillant du péché original. On lui enlève de suite la rouille. Mais il est conçu pour rouiller. C'est la nature de toute chose humaine.yacoub a écrit :Je ne crois pas qu'un catholique met des années et des années d'étude pour le devenir. A sa naissance, il est baptisé.
Le baptisé n'est pas par exemple un catholique, il a seulement été protégé pour un temps. Il échappe aux limbes.
Encore faut-il que par la suite il puisse avoir la grâce, la cause efficiente, de s'en approcher "si Dieu le veut".
Il suivra donc un circuit d'enseignement spirituel difficile pour aller de l'eau du baptiste par l'abbé au saint crême d'huiles par Monseigneur Evêque ou mieux, archevêque. Il est passé par son catéchisme, la première communion, la communion solennelle, et à tout moment il pouvait s'arrêter ou ne pas y arriver. On ne devient pas catholique par le baptême, jamais.
Car le propos est de comprendre ce que son parrain et sa marraine ont dit pour lui, trop bébé pour parler et comprendre.
Il a suivi le chemin de croix.
A présent qu'il a confirmé, il devient catholique, à la Confirmation. Cette fois, c'est bien lui qui vient au Monseigneur, et qui a étudié pendant de 1 à 3 ans selon, pour présenter son mémoire. Il doit être sans la moindre faute, sinon il est mis à l'index et il doit persévérer.
Question : est-ce que le christianisme est une secte du judaïsme ? La réponse est oui & non, selon qu'on se place du côté juif ou du côté chrétien. Jésus a averti que le Temple où demeure le Saint des saints allait être détruit dans Luc XXI-5 à 19 : " Comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. Etc. »
Cette prophétie s'est réalisée. Venait-il uniquement pour le peuple élu ? Non, puisqu'il invite à le suivre bien des non juifs, notamment la Samaritaine dans Jean IV à partir du verset 5. Le passage est troublant. "Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains."
Il y a alors un basculement, Jésus signale que son peuple élu l''abandonnera et que le Messie est venu pour tout le monde : " le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
Cette samaritaine est toute bouleversée et Jean poursuit : La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
Il ne s'agit pas d'une secte en dérive du judaïsme comme les sadduccéens ou autres, tant il y en avait. Il s'agit bien du Messie que son peuple accueille en Messie à Jérusalem, soit environ 1,5 millions de juifs venus de partout pour cette fête.
Le peuple élu reconnait son Messie
Jean XII-12 à 16 : Le lendemain, la grande foule venue pour la fête apprit que Jésus arrivait à Jérusalem. Les gens prirent des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël ! » Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus, comme il est écrit : Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse. Cela, ses disciples ne le comprirent pas sur le moment ; mais, quand Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui : c’était bien ce qu’on lui avait fait.
Cinq jours plus tard, ils tueront leur Messie en le défiant, juifs et romains.
Là encore, on remarque que le Messie n'est pas venu apporter une nouvelle religion ni s'en séparer, mais la CONFIRMER. Le peuple ne le veut pas. Ils sont bien ainsi. Ils n'iront pas plus loin.
Il s'agit de ce centurion romain qui vient supplier en idolâtre qu'on sauve son ami esclave. C'est dans Jean VIII-5 à 11 :
Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.
La cause finale, la crucifixion, confirmerait que c'est l'universalité du monothéisme qui arrive si Jésus avait prévenu cette cause finale. Or il n'a fait que cela, alerter qu'il devait mourir. Ce n'est pas une secte, ce n'est pas une hérésie.
Et ce qui est vrai pour le christianisme, non qui est donné par Antioche aux disciples qui ne se donnent pas de nom, est vrai pour le bouddhisme entre Krishna et Bouddha. Ils viennent accomplir. Les sectes sont des parasites qui vivent sur la souche mère, elles ne savent pas survivre sans rien.
Et l'islam dans tout cela ?
La vie de ce faux prophète non juif suivant en partie la Bible refondue à ses convenances, n'est pas un modèle. A-t-il pensé à ses disciples quand il mourrait ? Non, il les a laissé s'entretuer pour le pouvoir. D'où un schisme & des guerres de religions internes typiques en islam. A-t-il libéré la femme ? Non, il a même remis au jour la lapidation dont Jésus avait mis fin à cette indigne pratique. L'islam est une construction de compilation de sectes d'une antiquité tardive pour construire un livre justifiant leurs guerres de religions toujours d'attaques, jamais de défense, avec les pillages, la vengeance et les viols. Nous n'avons jamais eu besoin de cela pour vivre dignement.