Pape François - l'enfer et les femmes ..

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yacoub
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Marmhonie

Une disculpation absurde de l'Islam par le pape iconoclaste François

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Le pape François se prend pour un savant islamique
En assumant le rôle d'un exégète Coranique afin de disculper le culte de Mahomet de son lien historique ininterrompu visant à conquérir et à persécuter brutalement des Chrétiens, vous déclarez : « Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter d’odieuses généralisations, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence ». [Evangelii gaudium, 253]

Vous ignorez toute l'histoire de la guerre de l'Islam contre le Christianisme
Qui continue à ce jour ainsi que l'actuel code juridique barbare et la persécution des Chrétiens dans les Républiques Islamiques du monde dont l'Afghanistan, l'Iran, la Malaisie, les Maldives, la Mauritanie, le Nigeria, le Pakistan , le Qatar, l’Arabie saoudite, la Somalie, le Soudan, les Émirats Arabes Unis et le Yémen. Ce sont des régimes d'oppression intrinsèques à la Loi de la Charia que les Musulmans croient qu'Allah a prescrite pour le monde entier et qu'ils tentent d'établir partout où ils deviennent un pourcentage important de la population. Comme vous l'avez dit vous-mêmes, cependant, toutes les Républiques Musulmanes manquent d'une compréhension « authentique » du Coran !

Vous essayez même de minimiser complètement le terrorisme Islamique au Moyen-Orient, en Afrique et au cœur de l'Europe
En osant faire une équivalence morale entre les fanatiques Musulmans brandissant le Djihad — comme ils l’ont fait depuis que l'Islam est apparu — et le « fondamentalisme » imaginaire de la part des Catholiques pratiquants que vous ne cessez de condamner et d’insulter publiquement. Au cours de l'une des conférences de presse lors d’une envolée au cours desquelles vous avez si souvent embarrassé l'Église et sapé la Doctrine Catholique, vous avez prononcé cette opinion infâme et typique de votre insistance absurde que la religion fondée par le Dieu incarné et le culte perpétuellement violent fondé par le dégénéré Mohammed sont sur un pied d'égalité morale :
« Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre…... et ceux-ci sont des Catholiques baptisés ! Ce sont des Catholiques violents. Si je parle de violence Islamique, je dois parler de violence Catholique... Je crois qu'il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons. Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l'apôtre Jacques, ce n'est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non? Je ne crois pas qu'il n’est pas juste d'identifier l'Islam avec la violence ».
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Ça défie l’imagination qu'un Pontife Romain
Puisse déclarer que les crimes communs de violence commis par des Catholiques et leur simple mention, soient moralement équivalents à la campagne mondiale de l'Islam radical en matière d'actes terroristes, d’assassinats de masse, de tortures, d'esclavage et de viols au nom d'Allah. Il semble que vous êtes plus rapide à défendre le culte ridicule et mortel de Mohammed vis-à-vis une juste opposition qui cherche à le contrer que vous êtes à défendre la seule véritable Église contre ses faux accusateurs innombrables.

Contre l'Église pérenne face à l'Islam
C’est bien loin de votre esprit cette affirmation de l'Église pérenne de l'Islam exprimée par le Pape Pie XI dans son Acte de Consécration de la race humaine au Sacré-Cœur : « Sois le Roi de tous ceux qui sont encore impliqués dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'Islamisme et ne refuse pas de les attirer dans la Lumière et le Royaume de Dieu ».

Source : http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L ... 1200779522[/quote]

[quote="Marmhonie"]Le pape François s'oppose au pape Benoît XVI

En recevant au Vatican le grand imam de l'université Al-Azhar du Caire, la plus haute autorité intellectuelle de l'islam sunnite, en la personne du Grand Imam de l'université al-Azhar du Caire (Égypte), le professeur Ahmed al-Tayeb, le pape François confirme sa volonté de mener un dialogue actif avec l'islam qui n'a jamais autant massacré les chrétiens en 2000 ans !

Un pape négationniste
François s'inscrit d'ailleurs dans la logique d'un autre geste spectaculaire posé par François, le 16 avril 2016, quand il ramena de l'île de Lesbos (Grèce) trois familles musulmanes syriennes en Europe.
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Sa trahison à la foi catholique de Benoît XVI
Par deux fois, donc, cette université a «suspendu» ses relations avec le Vatican: en 2006, contre l'allusion à la «violence» de l'islam proférée à Ratisbonne par Benoît XVI. En 2011, quand ce même pape osa dénoncer «la stratégie de violence» à la suite de l'attentat du 1er janvier qui tua 21 chrétiens devant une église copte égyptienne. Fâché, l'imam Ahmed al-Tayeb avait condamné l'attentat, mais il avait qualifié «d'ingérence inacceptable» la position de Benoît XVI.

François trahit les catholiques pour le Coran
En effet, comment affirmer que « le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence », puisque :

- « Allah seul connaît l’interprétation du Coran. » (Coran 3.7) ;
Les versets réputés « tolérants » de l’immuable Coran ont tous été abrogés par « le verset du sabre » (Coran 9.5,29) ;

- Si « le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence. », alors Mahomet n’a pas incarné la véritable interprétation de l’islam, et sa conduite ne peut pas être normative pour les musulmans (Coran 33.21) ;

- A la différence du Christ ayant confié Son autorité à Pierre dont vous êtes le légitime successeur, il n’y a pas en Islam de magistère qui puisse vous donner, à vous ou à quiconque, avec une autorité infaillible, la définition de ce qu’est ou n’est pas « le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran », d’où les incessantes guerres intestines du monde musulman au nom d’une interprétation toujours plus « authentique » ;
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- Il suffit d’ouvrir un Coran, même dans une des traductions édulcorées à l’usage des lecteurs occidentaux, pour voir que sur les 6235 versets du Coran, plus de la moitié vouent à l’exécration tous ceux qui ne sont pas musulmans, et expriment la funeste intention de les tuer ou de les soumettre ;
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- L’histoire et l’actualité démentent à l’envi, malheureusement, l'affirmation du pape François que "le Coran est un livre de paix"
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- Quelle autre religion que l’islam Jésus pouvait-Il avoir en vue lorsqu’Il annonçait : « Vient un temps où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu. » (Jn 16.2) ? Quelle autre religion en effet que l’islam promeut, comme un devoir religieux, le jihad contre les chrétiens ?
« Tuez les associateurs [les chrétiens] où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez-les et restez aux aguets contre eux. » (Coran 9.4,5) ;

- Tout chrétien sait, du seul fait qu’il est chrétien, que celui qui cherche son salut dans l’islam se damne : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui refusera de croire sera con-damné. » (Mc 16.16) ; « Si nous-mêmes, si un ange venu du Ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit, et aujourd’hui je le répète : si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! » (Ga 1.8-9 ; Mt 24.4,11,24 ; 1 Jn 2.22-24 ; 4.2-4)…

- Or, si l’islam damne, n’est-ce pas qu’il est mauvais, et si « aucun arbre mauvais ne donne de bons fruits » (Mt 7.18), comment l’islam pourrait-il porter les bons fruits de paix que François lui attribue ?

Source : http://www.riposte-catholique.fr/ripost ... format=pdf
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yacoub
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De Marmhonie
Terrorisme islamiste : les propos consternants du Pape François

Lâcheté pontificale et acheteur hypocrite de la paix sociale, ce pape est indigne et sans foi
Le pape François n' avait pas été très inspiré après les attentats contre CHARLIE HEBDO en faisant des métaphores douteuses avec des comparaisons sur un éventuel manque de respect à sa propre mère qui pourrait provoquer des réactions violentes de sa part en retour... oubliant complètement, au passage, le fait que le blasphème n' est pas un délit et qu' il peut même être considéré comme une forme de liberté d'expression et d'opinion dans n'importe quel État de droit digne de ce nom.

Suite à la vague d' attentats qui a secoué la France et l'Allemagne le souverain pontife, persiste et signe, en tenant des propos assez stupéfiants.

"« Je n'aime pas parler de violence islamique, parce qu'en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie : celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés, hein ! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. "

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... olique.php

Je suis sidéré de lire des choses pareilles.

Comment peut-il tenir de tels propos et mettre en parallèle des crimes de droits commun ( condamnables certes) qui ne sont spécifiques à aucune religion avec des attentats guidés par une idéologie religieuse radicale ?

C'est d'une maladresse impardonnable. Les chrétiens et le reste de la citoyenneté apprécieront la pertinence des propos du Pape, mais avec un guide spirituel comme lui, on ne se sent pas particulièrement aidé ni soutenu.

Soyons juste avec lui. Dans le reste de sa déclaration, on sent bien le désir louable de ne pas attiser la haine entre communautés.

Il tient à bien séparer le terrorisme de l'Islam or, on aimerait lui rappeler que certains courants de cette religion sont de nature particulièrement violente et extrémiste. Mais le Pape ne fait aucune différence entre Islam et Islamisme, et tente de séparer les attentats de tout lien reliant ceux-ci avec des textes religieux qui les inspireraient.



Plus loin, il affirme :

"je ne sais pas si je peux le dire car c'est un peu dangereux, mais le terrorisme grandit lorsqu'il n'y a pas d'autre option. Et au centre de l'économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l'homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l'homme et la femme, et il a mis là l'argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l'humanité. Nous devons y réfléchir. »

Encore une fois, le Pape fait une lecture singulière du fondamentalisme, en y voyant une forme de réponse à la violence économique que subissent les peuples, mais en oubliant de souligner que la violence religieuse est infiniment bien plus dangereuse que le fléau contre lequel elle prétend nous défendre car elle met en péril toute forme de civilisation et qu' elle nous rejetterait dans une espèce de barbarie collective post-moderne.

Le Pape a une vision parfois angélique et infantile de notre monde. A-t- il seulement compris que si nous supprimions l'argent ou tout forme de monnaie d'échange nous reviendrions à l'âge de pierre ?...un âge de pierre qui, soit-dit en passant, était probablement moins barbare que la terreur islamiste de Daesh.

Je n' insisterai pas davantage sur l'effet désastreux que me produisent les propos du Pape.

Je voudrais lui dire ceci :

Il n' y a rien de pire que de défendre une juste cause avec de mauvais arguments car vous donnez l'occasion aux adversaires de la vie et de la liberté d'en tirer profit à leur avantage.

Défendre la paix demande surtout de l'intelligence et aussi du courage, le courage de nommer clairement l'ennemi insidieux et pervers qui vous agresse et de lutter contre lui sans haine mais avec détermination.

Courage, fuyons !
Est-ce que le pape François est venu comme le reste du monde à Paris après les attentats de Charlie Hebdo ? Non.
Est-ce que le pape François est venu comme le reste du monde à Paris après les attentats du 13 novembre ? Non.
Un jour, on demanda au Général de Gaulle le sort à réserver aux collabos. "12 balles dans la peau !"
Tout est dit.
J'ai parfois honte d'être catholique, mais je me rends bien compte qu'après cet indigne pape, en viendra un autre qui ne pourra être pire.
Alors, oublions-le comme il nous a abandonné et restons de dignes chrétiens devant nos admirables aînés.
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Qui est ce Marmhonie ?
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
George Orwell.
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yacoub
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Message non lu par yacoub »

Marmhonie

Évidemment, ce sujet n'est ni lefevriste ou sedevacantiste, mais par contre il s'adresse à tous les catholiques.

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Le Pape François et la soumission à l’islam

Le Pape François ne procède pas à un ”rapprochement ” avec l’islam ;
il va bien plus loin et essaie de tisser une véritable complicité. Il médiatise ouvertement sa démarche, en forme de provocation. Sa feuille de route est transparente et cynique. Elle est aussi très dangereuse.

Après avoir accueilli sur l’île de Lampedusa les ”migrants ” clandestins en leur souhaitant avec chaleur la bienvenue en Europe (« mes chers musulmans »), après avoir lavé les pieds d’autres immigrés musulmans à Rome devant les caméras, après avoir ramené de l’île de Lesbos dans son avion personnel trois familles musulmanes réfugiées de Syrie en les préférant à des familles chrétiennes pourtant beaucoup plus en danger (voir autre article précédent de ce blog), voici que le Pape François a fait de nouveaux gestes emblématiques de soumission envers l’islam.

Second fait récent assez grave : dans un entretien accordé à La Croix (17 mai), le Pape se livre à un éloge de l’islam – qui réfute implicitement Benoît XVI – et déblatère sur l’impérialisme occidental, ce qui est hors de propos ; mais il ne dit pas un mot sur les atrocités de Dae’ch et consorts ni sur le terrorisme islamique !
Source : https://civilwarineurope.com/2016/06/11 ... -a-lislam/
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"Marmhonie

La compilation des plus grosses hérésies anti-catholiques & anti-bibliques de notre pape François

L’ENFER N’EXISTE PAS ET ADAM ET ÈVE N’ONT JAMAIS EXISTÉ SELON LE PAPE FRANÇOIS
Un homme qui est là pour ouvrir de nombreux anciens secrets dans l’église catholique est le Pape François. Certaines des croyances qui ont cours au sein de l’église, mais contraires à la nature aimante de Dieu sont maintenant mises de côté par le Pape qui a été récemment nommé l’homme de l’année par TIME Magazine.

Éclairé, ou illuminé, ou complètement frappé ?
Selon notre pape François, "À travers l’humilité, la recherche de l’âme, et la contemplation de la prière, nous avons acquis une nouvelle compréhension de certains dogmes. L’Église ne croit plus en un véritable enfer où les gens souffrent. Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu. Dieu n’est pas un Juge mais un ami et un amant de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner, mais seulement à embrasser. Comme la fable d’Adam et Eve, nous voyons l’enfer comme un dispositif littéraire. L’enfer est simplement une métaphore de l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes, seront finalement unies dans l’amour avec Dieu."

L'erreur n'existerait plus, tout serait vrai !
"Toutes les religions sont vraies, parce qu’elles sont vraies dans les cœurs de tous ceux qui croient en elles. Quel autre type de vérité y’a t-il? Dans le passé, l’église a été dure envers celles qu’elle jugeait moralement répréhensibles ou pécheresses. Aujourd’hui, nous ne sommes plus juges. Nous aimons tous et adorons le même Dieu."Même les athées ?

Dieu évoluerait lui aussi !
"Dieu est en train de changer et d’évoluer en tant que nous-mêmes; Dieu vit en nous et dans nos cœurs. Lorsque nous diffusons l’amour et la bonté dans le monde, nous touchons notre propre divinité et Le reconnaissons. La Bible est un beau livre saint, mais comme toutes les grandes et anciennes œuvres, certains passages ne sont pas à jour. Certains appellent même à l’intolérance ou au jugement. Le temps est venu pour voir ces versets comme des interpolations plus tard, contrairement au message d’amour et de vérité, qui rayonne autrement par l’Écriture."
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Dieu descend-il aussi du singe ?

Pape François, un clone du pape Jean-Paul II devenu sénile en fin de vie ?
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L'encyclique Quas primas

Il y a 90 ans, le 11 décembre 1925 exactement, le pape Pie XI publiait sa magnifique encyclique Quas primas sur le Christ-Roi.
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Ce document a gardé toute son actualité comme en témoignent les lignes qui suivent :
« Or, si nous ordonnons au catholicisme entier de vénérer le Christ-Roi, Nous pourvoirons par le fait même aux besoins des temps actuels et Nous opposerons un remède souverain à la peste qui affecte la société humaine. Ce que nous appelons la peste de notre temps, c'est le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies. Ce fléau, Vénérables Frères, vous savez qu'il n'a pas mûri en un jour ; depuis longtemps, il couvait au plus profond des sociétés. On commença par nier les pouvoirs du Christ sur toutes les nations ; on dénia à l'Eglise un droit dérivé du droit du Christ lui-même, celui d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de diriger le peuple, de le conduire à la béatitude éternelle. Alors la religion du Christ fut un peu traitée d'égale avec les faux cultes, et placée avec une choquante inconvenance sur le même niveau ; puis elle fut soumise au pouvoir civil et presque livrée à l'arbitraire des princes et des magistrats ; certains allèrent jusqu'à prôner la substitution d'une religion naturelle, d'un sentiment naturel, à la religion divine. Il ne manqua pas de nations qui estimèrent pouvoir se passer de Dieu et mirent leur religion dans l’impiété et l'oubli de Dieu. Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d'avec le Christ nous les déplorons aujourd'hui de nouveau : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l'oubli et la négligence du devoir ; l’unité et la stabilité de la famille battues en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine. »
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La perversion du laïcisme et de l'esprit mondain
Quelle clairvoyance ! Le laïcisme dénoncé hier par Pie XI ne cesse aujourd’hui de s’étendre comme un cancer, cherchant à effacer toute trace de chrétienté dans la société. sa morale. Une nouvelle religion que nos politiques cherchent à nous imposer.

Puisse au plus vite comme le demanda la Ste Vierge à Fatima, le pape consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Servir dans la fidélité.
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ROME: RENVOI DE L'UN DES PLUS GRANDS EXPERTS DE L'ISLAM

Après que le pape ait récemment prétendu que le Coran et l’Evangile avaient tous deux en eux une idée de conquête, le Père Samir Khalil Samir, l’un des plus grandes sommités chrétiennes sur l’Islam, l’a corrigé : « Non. C’est une interprétation inexacte. La différence c’est que l’Evangile propose et que l’islam impose par la force, et pas qu’un peu.

Au contraire de Mahomet, Jésus n'a jamais porté les armes ni fait la guerre à personne. Il a fait des reproches Pierre à qui avait coupé l'oreille de celui qui voulait de capturer avant de le guérir. L'Evangile n'a aucune logique ni intention de conquête, il s'agit seulement d'une annonce pacifique et volontaire de la Bonne Nouvelle, au prix de la mort sur la Croix. ».

Et d’ajouter : « Désinformer n’est pas chrétien. Certaines affirmations proviennent certainement de quelqu’un qui n’a pas compris l’Evangile ou qui ne connaît pas tout le Coran ou qui ne s’entoure pas de bons conseillers. Pour aborder ces sujets, il faut le faire avec sérieux et disposer de compétences spécifiques. Une interview ne suffit pas. »

Le P. Samil Khalil Samir vient d’être informé par l’Institut pontifical de Rome où il enseignait que sa présence n’était plus souhaitée et qu’il était renvoyé chez lui au Caire.

*

Spécialiste reconnu de la pensée musulmane

Le Père Samir Khalil Samir est né le 10 janvier 1938 au Caire. Il entre dans la Compagnie de Jésus en octobre 1955 à Aix-en-Provence. Après sa formation jésuite (lettres, philosophie et théologie) en France, de 1955 à 1969, et à Maastricht, aux Pays-Bas, en 1966-67, il est depuis 1962 spécialisé dans le patrimoine arabe chrétien (histoire, philosophie, théologie), notamment dans sa relation à la pensée musulmane, et dans la méthode d’édition critique des textes arabes.

Il a obtenu un doctorat de 3° cycle en islamologie (Aix-en-Provence 1966, sur Ibn Sabbâ’) et un doctorat en sciences ecclésiastiques orientales en 1980 à Rome, sur le philosophe arabe chrétien Abū Zakariyyā Yahya Ibn ‘Adi al-Takrītī (893-974).

Il a travaillé comme professeur au séminaire copte catholique de Ma’adi, au Caire (1968-1975), au Liban (Université Saint-Joseph et Université Saint-Esprit Kaslik en 1972-1975), puis à Rome comme professeur de théologie arabe chrétienne (Institut Pontifical Oriental, 1974-2015) et d’islamologie (Institut Pontifical d’Etudes Arabes et Islamiques, 1975-1987 et 1999) et de nouveau au Liban (Université Saint-Joseph et Université Saint-Esprit Kaslik) et Faculté de Théologie Grecque Orthodoxe de Balamand. Il a également enseigné à l’Institut Œcuménique de Théologie de Bari, en Italie.

Il a enseigné comme “professeur invité” dans diverses universités, à Paris (Centre Sèvres), à Nimègue et Amsterdam, à l’Université Fouad du Caire, à la Faculté de Théologie Copte Orthodoxe de Haute-Egypte, à l’Université de Graz, en Autriche, à Hong Kong, à Bonn, Cologne, Munich, Halle, etc., sans oublier les Selly Oak Colleges (Birmingham, Grande-Bretagne), l’Université de Georgetown, à Washington, l’Université Sophia, à Tokyo, ou encore la Faculté de Sciences Politiques de Turin.

Invité à de nombreux congrès spécialisés en études islamo-chrétiennes ou arabes chrétiennes dans divers continents, il a fondé la collection “Patrimoine Arabe Chrétien” ainsi que le “Bulletin Arabe Chrétien”. Il est co-éditeur de la “Coptic Encyclopaedia” et co-directeur de “Parole de l’Orient” et de la “Collectanea Christiana Orientalia”. Il est membre du comité de rédaction de plusieurs revues internationales et auteur d’une soixantaine de livres et de plus de 1’500 articles scientifiques en diverses langues. Ses recherches tournent autour du rapport entre culture, religion et société au Moyen-Orient, au Moyen-Age et à l’époque contemporaine.

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Re: Pape François - l'enfer et les femmes ..

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Le Pape François invite à considérer les migrations comme une chance pour l'Europe]

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Le Pape saluant une famille africaine à Saint-Jean-de-Latran, le 19 juin 2017. - AFP
22/09/2017 12:40


(RV) Le Pape François a reçu ce matin, vendredi 22 septembre 2017, les responsables des services des différentes conférences épiscopales en charge du dossier des migrations, à l’occasion d’une rencontre organisée par le CCEE, le Conseil des conférences épiscopales européennes.

L’occasion pour le Pape de manifester une nouvelle fois son attention à la situation des migrants, et d’exprimer sa préoccupation face aux nombreuses voix qui s’élèvent, y compris dans le milieu catholique, pour fermer les frontières.

Le Pape a abordé frontalement ce malaise : «Je ne vous cache pas ma préoccupation face aux signes d’intolérance, de discrimination et de xénophobie qui se rencontrent dans différentes régions de l’Europe», dus à «la défiance et la peur envers l’autre le différent, l’étranger». François a dit sa tristesse de voir que les «communautés catholiques en Europe ne sont pas exemptes de ces réactions de défense et de rejet».

Pour le Pape, ce prétendu «devoir moral de conserver l’identité culturelle et religieuse originelle» est contradictoire avec le principe même du catholicisme.

«L’Église s’est diffusée sur tous les continents grâce à la "migration" de missionnaires qui étaient convaincus de l’universalité du message de salut de Jésus-Christ, destiné aux hommes et aux femmes de toute culture. Dans l’histoire de l’Église, des tentations d’exclusivité et de retranchement culturel n’ont pas manqué, a toutefois reconnu le Pape, mais l’Esprit Saint nous a toujours aidé à les surmonter, en garantissant une ouverture constante vers l’autre, considérée comme une possibilité concrète de croissance et d’enrichissement.»

François est revenu sur le malaise de nombreux catholiques face à cette arrivée massive de migrants et réfugiés, un malaise lié à la crise économique, à la portée et à la composition des flux migratoires, à l’impréparation des société d’accueil, ou encore à «des politiques nationales et communautaires souvent inadéquates». «Mais ce malaise est aussi révélateur des limites du processus d’unification européenne, des obstacles auxquels doit se confronter l’application concrète de l’universalité des droits humains, des murs contre lesquels se brise l’humanisme intégral qui constitue l’un des fruits les plus beaux de la civilisation européenne.»

Mais malgré ce constat, François persiste à considérer ces mouvements migratoires comme une chance pour l’Église. Dans une perspective ecclésiologique, «l’arrivée de tant de frères et sœurs dans la foi offre aux Églises en Europe une opportunité de plus pour réaliser pleinement sa propre catholicité». Le Pape se réjouit du dynamisme apporté à certaines paroisses du Vieux continent par des migrants catholiques qui y apportent «leurs dévotions et leur enthousiasme liturgique et apostolique».

Le Pape y voit aussi une «nouvelle frontière missionnaire», une occasion pour les Européens de «témoigner concrètement de la foi chrétienne dans la charité et dans le profond respect pour les autres expressions religieuses», ce qui ouvre aussi de nouvelles perspectives pour le dialogue œcuménique et interreligieux.

François a cité à nouveau les quatre verbes mis en avant dans son message pour la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié ; accueillir, protéger, promouvoir et intégrer, à travers des «parcours de citoyenneté active» qui puissent être une source de développement pour tous, nouveaux arrivants comme populations des pays d’accueil.

Il a invité enfin les Églises locales à utiliser les 20 points d’action proposés par la section migrants du Dicastère pour le Service du développement humain intégral pour guider leur action. Face à cette thématique complexe et d’une actualité brûlante, François invite les acteurs de cet engagement à faire entendre une voix «prophétique», en accomplissant une «œuvre cohérente et inspirée par les principes de la doctrine chrétienne».

Gérard Kieffer, responsable de la pastorale des migrants à l’archidiocèse de Luxembourg, était présent ce matin à la rencontre avec le Pape.

(CV)

http://media02.radiovaticana.va/audio/a ... 596648.mp3
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Re: Pape François - l'enfer et les femmes ..

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Le Pape François le confirme : on ne peut être chrétien et patriote
Publié le 30 décembre 2017 - par Nicolas Kirkitadze

Lors de la traditionnelle homélie de Noël, le pape François a lancé un vibrant appel à ses ouailles pour les inciter à « ouvrir leurs cœurs » aux migrants et à les accueillir. « Joseph et Marie étaient des migrants« , a déclaré le pontife. Ce qui premièrement est faux : lorsque le couple quitte la Judée avec le divin enfant pour aller en Égypte, c’est dans une autre province romaine qu’ils vont et non dans un pays étranger. On devine bien le message que le pontife a voulu faire passer : le Bon Dieu lui-même est un migrant, accueillir un migrant signifie donc accueillir Dieu à travers lui. De quoi faire bondir nos amis tradis comme des cabris. Quoi ? Accueillir l’étranger ? Quelle idée ! Certains accusent même d’hérésie l’héritier de Saint Pierre.

On ne peut reprocher à un peuple son refus d’être submergé, et on ne saurait blâmer ceux qui regardent estomaqués le Saint Père prêcher le métissage généralisé et la dissolution des identités. Or, quand on va dans un restaurant chinois, on s’attend à manger chinois. Si on veut un kebab, on va dans un restaurant turc. Vous me suivez ? A partir du moment où l’on se dit chrétien, on se doit de respecter les principes chrétiens. Si on les rejette, on peut toujours s’orienter vers une autre religion. Il est tout aussi stupide de se dire chrétien et de refuser l’immigration que d’aller commander un kebab dans un restaurant chinois.

Car, loin d’être hérétique, le pape François est l’un des papes les plus chrétiens depuis Saint-Pierre. Voilà un homme qui déteste le luxe, qui visite les détenus et qui nous dit de prier pour nos ennemis, fussent-ils des égorgeurs daechiens. Je ne sais pas vous mais moi, ça m’évoque les sermons d’un certain Jésus de Nazareth. Celui-ci ne disait-il pas : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli » en Matthieu 25 : 35 ? Et d’ajouter au verset 40 : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites… » L’hérésie, c’est dans les éructations des tradis de Civitas ou de l’AF et non dans la bouche du pape François qu’elle se trouve. Ces tradis pratiquants mais peu croyants qui, à grand renfort d’exégèse et de pirouettes théologiques, tentent de subvertir le message évangélique pour en faire un livre nationaliste et identitaire. On leur rappellera ce que dit Jésus à propos de ceux qui essaieraient de falsifier la parole de Dieu : « Il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. » (Mt. 18 : 6).

En vérité, je vous le dis, on ne peut être chrétien et patriote. Entre la fraternité de foi et la fraternité nationale, il faut choisir. C’est encore plus flagrant dans le catholicisme qui est la version la plus universaliste du christianisme, contrairement à l’orthodoxie où chaque pays a sa propre Église et conserve par conséquent une religion à dimension nationale. Nos amis dextrogyres préféreraient un Urbain II ou un Innocent III comme pape, car « ça a plus de gueule » disent-ils. Certes, le bon vieux temps des moines soldats et des Croisades peut sembler reluisant et héroïque mais n’était-ce pas en totale contradiction avec le message du Christ ? Urbain II et le mal-nommé Innocent III étaient-ils meilleurs chrétiens que François, eux qui ont usé de leur prétendue infaillibilité pour prêcher la guerre et la mort de milliers de gens ?

De plus, il n’y a rien de nouveau dans la bouche du pape François. Benoît XVI et Jean-Paul II ont eux aussi prôné l’ouverture aux étrangers, même si leurs sermons étaient nuancés de formules appelant les étrangers à respecter leur pays d’accueil. « Jean-Paul et Benoit, c’est aussi Vatican II, c’étaient des antipapes« , me rétorqueront les Jean-Catho. Soit. Alors, remontons dans le temps.

Dès les premiers siècles, le christianisme s’est montré soucieux d’universalité. Ainsi, les unions mixtes gréco-romaines ou romano-barbares étaient plus courantes chez les Chrétiens que chez les adeptes de la religion romaine traditionnelle. Entre la fraternité romaine et la fraternité chrétienne, les premiers Chrétiens avaient choisi. C’est grâce (ou à cause…) des minorités ethniques que le christianisme s’est répandu à Rome (par la communauté hébraïque) et en Gaule (par la communauté grecque).

Face aux migrations barbares, la réaction des Pères de l’Église ne fut pas celle que les Jean-Tradi voudraient croire. La quasi-totalité des clercs étaient ravis de voir s’installer dans l’Empire ces peuples qu’ils imaginaient non-civilisés et par conséquent facilement manipulables… euh… christianisables. Le but étant d’affaiblir la majorité païenne de l’Empire. C’est poussé par l’idéal chrétien et par l’insistance du clergé que l’empereur Valens autorisa les Goths à traverser le Danube en 375 et à s’installer sur le territoire romain. Mal lui en prit car ces migrants se révoltèrent et tuèrent l’empereur trois ans plus tard, à la bataille d’Andrinople. Un siècle plus tard, l’Empire Romain n’existerait plus. A ce propos, nous recommandons la lecture de Les invasions barbares : l’Évangile et les Pères face aux migrations de l’historien Philippe Henne qui balaie les préjugés que l’on pourrait avoir sur l’attitude des Docteurs de l’Église face aux flux migratoires. Certains vont déchanter, c’est sûr. Car même le grand Augustin (totem des milieux réacs) passerait aujourd’hui pour un « sal gosho 2 merde » tant ses vues sur l’immigration étaient aux antipodes de national-catholiques du XXIe siècle.

Il est tout aussi drôle de voir les Chrétiens d’aujourd’hui miauler après une « Tradition » (avec un grand « T », je vous prie) qui serait en train d’être détruite par l’islam, la mondialisation ou les franc-maçons unijambistes de Korriban. Eux dont la religion exclusive signa la mort de traditions multimillénaires, eux dont la religion fut une catastrophe pour la science, la philosophie et l’art antiques. Eux qui mirent un point d’honneur à détruire les « idoles » et les temples (tiens, tiens, ça ne vous rappelle rien ?). Eux qui massacrèrent la pauvre Hypatie, parce qu’elle était femme, philosophe et païenne. Saint Martin, patron des militaires et de la France était un Pannonien venu en Gaule à l’âge de quarante ans pour y finir évêque de Tours. « Belle intégration ! » direz-vous. Sauf que son épiscopat a été marqué par une évangélisation agressive des campagnes gauloises où il fit arracher les anciens arbres sacrés et raser la barbe des druides contraints à se faire baptiser comme l’ensemble de la population. Si je voulais être vachard, je dirais que l’Occident chrétien subit aujourd’hui ce qu’il a jadis infligé à l’Europe païenne.

Non, il n’est pas hérétique, le père Fanfan. Il ne fait qu’appliquer ce que lui dit son boss. Et si, comme l’affirme cette pseudo prophétie médiévale, il était le dernier pape ? Peut-être qu’on pourrait enfin passer à autre chose et revenir aux dieux poliades qui firent jadis la grandeur de l’Europe.

Nicolas Kirkitadze
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De Marmhonie

Bergoglio le rigolo islamiste



Frappez-les !
« Les mécréants, frappez-les au cou ! (Coran 47.4) »
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Œcuménisme, version musulmane François 2.0
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Le Djihad respectueux et le Djihad hallal
D’abord, il y a le djihad « défensif », respectueux, déclarant que tous les musulmans ont l’obligation de combattre pour la «libération » des «territoires occupés» à commencer par la terre d’Israël. Mais, d’autres nations figurent sur la carte des pays à reconquérir, car également « occupés » par des infidèles aux yeux des musulmans, notamment certains pays européens.
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Ensuite, il y a le djihad « offensif », hallal. C’est ce jihad offensif, qui forgea, au cours des siècles, ce que nous appelons aujourd’hui le «monde musulman».
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« Si les circonstances le permettent et s’ils se sentent suffisamment forts, les musulmans doivent mener le djihad offensif et conquérir les non musulmans. »
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L’une des premières raisons qui oppose le monde islamique aux nations occidentales, c’est la façon dont les pays musulmans appréhendent le monde, à des années lumières de la nôtre. Tandis que les musulmans voient le monde dans une perspective historique, l’Occident a abandonné ou réécrit son histoire pour se conformer à ses dangereuses idéologies fantaisistes du jour.
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Douce France, cher pays de mon enfance...
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C'est barbare et perte de temps. Jardinez plutôt !

Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien...
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L'ordre des priorités est inverse de notre humanité
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Luther hérésiarque curé catholique modèle pour le pape François
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Le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
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À la mémoire de Luther qui mit à feu et à sang toute la chrétienté
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Que peut-il nous arriver de pire maintenant ?
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Vatican: Partouze et drogue chez le secrétaire d'un cardinal conseiller du pape François

Illustration du Vatican — Grzegorz Galazka/SIPA

Retraite anticipée dans un couvent italien pour un haut dignitaire du Vatican, après avoir été surpris par la police en pleine soirée libertine, révèle le journal italien Il Fatto Quotidiano.

En juin dernier, des voisins avertissent les autorités, dérangés par le bruit et les allées et venues incessantes dans un des appartements de l’ancien palais de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Sur place, les policiers ont trouvé une dizaine d’hommes se livrant aux joies de la chair et consommant de la drogue en quantité. Le locataire des lieux n’est autre qu’un des secrétaires du cardinal Francesco Coccopalmerio, conseiller personnel du Pape François. Son nom n’a toutefois pas été révélé.

Informé de cette affaire, le souverain pontife a demandé la démission du cardinal Francesco Coccopalmerio, qui avait proposé la nomination comme évêque de son secrétaire, peut-on lire dans le journal italien. Le secrétaire, qui a été admis dans une clinique de désintoxication, a ensuite été envoyé en retraite dans un couvent.
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C'est un secret de Polichinelle, les oecuméniques pro François exigent le silence. Les autres s'indignent en silence, ou pas. Et si ce n'était que cela... Les chrétiens d'Orient sont abandonnés à l'islam, ce ne sont plus que des massacres. Et idem maintenant en Chine, "qu'ils souffrent" a dit le pape.
https://islamla.com/viewtopic.php?f=38&p=203838#p203838

Bon, alors d'accord, on fait quoi maintenant ? On laisse crever la moitié des catholiques du monde entier, ou on s'indigne ? Je m'indigne depuis le début.
Je vous rassure, Mgr Barbarin protégé personnel de ce pape, se porte bien, et les familles de victimes ont été entendues. Ils ne leurs restent plus qu'à porter des gilets jaunes ?
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Le pape François, un islamiste comme les autres?

A trop vouloir la paix, le pape François est prêt à tout accepter des islamistes
par Aurélien Marq - 30 avril 2019

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Le pape François embrasse le cheikh Ahmed Al-Tayeb lors de leur rencontre à Abu Dhabi, février 2019. Photo: Andrew Medichini/AP/SIPA / AP22298456_000066
A trop vouloir la paix, le pape François est prêt à tout accepter des extrémistes. La déclaration qu’il a cosignée, le 4 février, à Abu Dhabi avec le Grand imam d’Al Azhar porte en elle les germes de l’islamisme.

« L’Enfer est plein de bonnes volontés », disait Saint Bernard de Clairvaux. Le pape François ferait bien de méditer cette réflexion du guide spirituel des Templiers. Car c’est à des choses terribles qu’il ouvre la porte dans la déclaration qu’il a cosignée le 4 février avec le Grand imam d’Al Azhar à l’occasion de la conférence mondiale des religions à Abu Dhabi.

J’ai d’abord découvert avec espoir ce « document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune », agréablement surpris par plusieurs affirmations audacieuses et bienvenues. Mais au fur et à mesure de ma lecture, un indéfinissable malaise me gagnait.
Par-delà les belles paroles

Allons ! Peut-être étais-je trop méfiant ? Trop ancré dans le contexte européen, au détriment d’une vision plus globale ? Peut-être, tout simplement, ce texte bousculait-il mes certitudes ? J’ai voulu préciser mes impressions, grâce aux discours des signataires lors de cette conférence d’Abu Dhabi. A la lecture de celui du Grand imam Ahmed Al-Tayeb, mon malaise s’est précisé, et amplifié.

Les ambiguïtés, les bizarreries du document signé par les deux chefs religieux s’expliquaient. Sous couvert de rejet commun de la violence, le pape François cautionnait en fait plusieurs points clefs de l’idéologie islamiste, approuvant la condamnation en bloc des Lumières et affirmant l’infériorité spirituelle de l’Occident sur le monde musulman.

Il y a pourtant des choses remarquables dans cette déclaration. L’invitation faite à tous les croyants à voir dans l’autre « un frère à soutenir et à aimer ». L’invocation de « la liberté, que Dieu a donnée à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle ». L’appel à ce que la fraternité entre croyants se fasse aussi « entre croyants et non-croyants ». Et cette très belle formule : « Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. »

Que demander de plus ? Ne faudrait-il pas se réjouir des gestes de paix et de dialogue, sans être trop regardant ? Surtout ces derniers temps quand, malgré ses hontes, ses blessures, les persécutions qu’elle subit (mes pensées vont en particulier aux victimes du terrible attentat multiple au Sri Lanka), l’Église invite à la joie confiante de Pâques ? Mais certains compromis sont compromissions, et Churchill nous rappellerait que la paix n’est pas toujours le meilleur choix. Le bon pasteur sait la vertu d’espérance et l’abandon entre les mains du Seigneur, mais ne démissionne pas de son devoir de vigilance lorsque les loups rôdent autour du troupeau.
« Les religions n’incitent jamais à la guerre »

Comment ne pas être gêné en lisant que « le dialogue entre les croyants (…) consiste aussi à éviter les discussions inutiles » ? Fuyons les sujets sensibles !

Que penser d’un texte qui ne cesse de parler « des religions » mais ne définit jamais ce terme ? Au sens large, « religions » regroupe la non-violence jaïne et les sacrifices humains des Aztèques. Si le sens est moins large, il faut le préciser. Sinon, comment comprendre l’idée que « le terrorisme détestable (…) n’est pas dû à la religion (…) mais est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, aux politiques de faim, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance ». « Les religions n’incitent jamais à la guerre (…). Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux » ? La sourate 9 serait donc une déviation de l’islam ? Perspective stimulante, mais je doute qu’Al Azhar l’assume jusqu’au bout !

Reste la très désagréable impression qu’il s’agit juste une fois encore d’exonérer « les religions » de leur part de responsabilité dans le terrorisme qui se réclame d’elles, de rejeter la faute sur tout et n’importe quoi pour en dédouaner les doctrines originelles. On espérait un appel à la responsabilité, on ne trouve que le lâche déni habituel, qui confond les religions telles qu’elles sont avec le meilleur de ce qu’elles pourraient être, pour mieux esquiver les remises en cause nécessaires et tenter d’échapper au titanesque travail de (re)construction qui s’impose. Combien plus lucides et courageuses sont les analyses de ces musulmans qui osent voir ce qu’ils voient ! Abdennour Bidar par exemple, qui écrivait en 2017 : « Au lieu de répéter de façon stérile que le « vrai islam » respecte les droits de l’homme et du vivant, nous (…) nous mobilisons pour construire une nouvelle culture islamique qui soit véritablement l’expression de ce respect ! » C’est vers de tels hommes que le souverain pontife devrait se tourner pour un dialogue islamo-chrétien qui ait enfin du sens ! Mieux que personne, il sait ou devrait savoir que la contrition doit précéder le pardon, sinon les crimes recommencent bien vite. Les islamistes ne respectent que ceux qui se font respecter. Ils n’interprètent pas les mains tendues comme des gestes de paix et des dons, mais comme des aveux de faiblesse qui les encouragent à revendiquer toujours plus, à imposer toujours plus.
Ne nous laisse pas entrer en « discussions inutiles »

L’indispensable réforme de l’islam ne peut venir que des musulmans eux-mêmes, mais leurs interlocuteurs ont le devoir de leur faire sentir son urgence et sa nécessité, de leur refuser le confort des excuses faciles, de leur tendre le miroir implacable de la lucidité. Tout ce qui donne des arguments à l’islam pour « continuer comme d’habitude » est une trahison envers les musulmans humanistes et réformateurs, et un crime abject. Car ce sont les victimes des attentats commis au nom de l’islam, ce sont tous ceux et toutes celles qui partout dans le monde sont privés de leurs droits fondamentaux au nom de l’islam, qui paient le prix du manque de fermeté qu’encourage François.

L’éloge de la « liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action » est fort. Et l’apostasie ? Affirmer que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine » est un extraordinaire appel à la tolérance, mais placer sur le même plan religion et couleur de peau ne suggère-t-il pas que la religion serait héritée plutôt que choisie ? Pourquoi ne pas parler explicitement du droit de changer de religion, presque toujours nié dans les pays musulmans ? Cela aurait levé toute imprécision, donnant sa pleine mesure à ce qui pourrait être une sublime avancée. Alors pourquoi ne pas l’évoquer clairement, sinon pour esquiver ce sujet, fondamental pour la liberté humaine mais si difficile pour l’islam ? « Discussion inutile » ?
« L’extrémisme athée et agnostique »

Que signifie « l’extrémisme athée et agnostique » ? Ne faudrait-il pas d’abord condamner les pressions brutales et les persécutions sanglantes dont souffrent athées et libres-penseurs dans le monde musulman, avant de présenter l’athéisme et le matérialisme comme grands responsables des problèmes d’aujourd’hui ? Plutarque, il y a longtemps, avait une réflexion d’une toute autre portée. S’il désapprouvait l’athéisme, le prêtre d’Apollon avait compris1 que les religions elles-mêmes en sont la cause principale, dès lors qu’elles ne sont pas à la hauteur des exigences de la pensée rationnelle et de l’éthique, poussant à dire « plutôt aucun dieu que ce dieu-là ».

« Libérer [la femme] des pressions historiques et sociales contraires aux principes de sa foi et de sa dignité » veut-il dire encourager les musulmanes à s’émanciper au nom de leur dignité, ou rejeter l’incitation à le faire, vue comme une pression contraire aux principes de leur foi ?

L’absence de toute mention explicite des religions polythéistes est problématique, ne serait-ce que si l’on songe à la situation des Yézidis, aux tensions entre musulmans et hindous, bouddhistes, animistes. Sans oublier les chrétiens trinitariens que les islamistes voient comme des polythéistes, justifiant leur mise à mort puisque le Coran exige que l’on tue les « associateurs ».
Objectif Dieu

Affirmer que « le premier et le plus important objectif des religions est celui de croire en Dieu, de l’honorer et d’appeler tous les hommes à croire que cet univers dépend d’un Dieu qui le gouverne » est anthropologiquement contestable et théologiquement douteux. En tout cas, celui qui a dit « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites » 2semble attacher bien plus d’importance à la charité envers les plus fragiles qu’à la croyance en sa divinité…

Quant à la faim dont souffrent des millions d’enfants, il est hypocrite de s’en indigner sans même évoquer l’explosion démographique qui prend à la gorge les pays concernés, se déverse sur le reste du monde, et est l’une des grandes catastrophes humaines, civilisationnelles et écologiques de notre temps. L’Église condamne toujours la contraception, je crois ?
Les « remèdes » de l’Orient et les « maladies » de l’Occident

Abordons maintenant l’un des points les plus problématiques du texte, qui ressemble terriblement à une démission de François devant l’islamisme. Si la déclaration reste floue sur ce que l’Orient pourrait trouver de bénéfique dans la culture de l’Occident, elle affirme en revanche que « l’Occident pourrait trouver dans la civilisation de l’Orient des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles et religieuses causées par la domination du matérialisme ».

Passons rapidement sur la mention des « différences religieuses, culturelles et historiques qui sont une composante essentielle dans la formation de la personnalité, de la culture et de la civilisation orientales », qui semble surtout servir à refuser toute portée universelle aux libertés gagnées, parfois au prix du sang, par les peuples occidentaux. Ces derniers jours, le Sultanat de Brunei a rétabli la lapidation des adultères et des homosexuels, conformément à la charia et en son nom. Condamné par l’Europe, le sultan lui réclame « du respect, de la tolérance et de la compréhension » au nom de « ses valeurs traditionnelles » ! Tolérer l’horreur sous prétexte qu’elle serait traditionnelle n’est pas de la tolérance, mais de la lâcheté ou de l’indifférence.

Par ailleurs, les signataires oublient que « l’Orient » est immense et varié, et que parler de « la civilisation de l’Orient » est un non-sens. Quand bien même on admettrait que « Orient » veuille dire ici « monde musulman », de quelle civilisation parle-t-on ? De la Turquie d’Erdogan ? De l’Arabie saoudite wahhabite ? De l’Iran des mollahs ? De Brunei et de ses fameuses valeurs ?
La grande pauvreté spirituelle de l’islam moderne

Il faut voir aussi la tragique pauvreté spirituelle de l’islam moderne, du moins de l’islam institutionnel, officiel. Obsédé par le contrôle des mœurs, cloué au sol par le littéralisme coranique, il se préoccupe souvent plus de hijab que de transcendance ! On est loin des fulgurances lumineuses de Sohrawardi, de la lucidité d’Ibn Khaldoun et de la profondeur de Mulla Sadrâ. Il y a dans l’islam contemporain des penseurs magnifiques et à la foi sincère, Abdennour Bidar que j’évoquais en est un exemple francophone, mais hélas ils ont souvent beaucoup moins d’audience que l’imam de Brest quand il prétendait qu’écouter de la musique transforme en singe ou en cochon.

Il n’y a qu’à parcourir les forums de discussion dédiés sur internet, regarder Al Jazeera ou lire un florilège de fatwas sur les concombres pour constater d’étranges idées fixes, d’ailleurs partagées par nombre de « savants » d’Al Azhar : horaires des prières, longueur des jupes et des pantalons, hallal et haram en matière d’épilation, si un musulman a le droit de serrer la main d’un incroyant, quel jour il faut jeûner pour avoir le plus de bons points lors du Jugement dernier, les maladies vues comme châtiment des péchés, la sorcellerie, et évidemment la condamnation sans appel d’un adolescent pour une blague sur internet. Et c’est là que le pape voudrait que l’Occident trouve « des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles » ? Soyons sérieux !
Les musulmans, victimes du 11 septembre ?

Pour mieux comprendre ce passage, il faut nous tourner vers le discours d’Ahmed Al-Tayeb, qui se présente lui-même comme un commentaire du « Document de fraternité humaine ».

Au sujet du 11 septembre 2001, le Grand imam parle d’un « attentat à cause duquel l’islam et les musulmans ont payé un prix très élevé : plus d’un milliard et demi de musulmans ont été pris en otage par quelques individus dont le nombre ne dépasse pas les doigts des deux mains ». Heureux d’apprendre que les membres d’Al Qaïda, de l’Etat islamique, de Boko Haram et consorts, sans oublier nos radicalisés, sont si peu nombreux ! Rien que le 11 septembre, il y avait 19 terroristes dans les avions… et des milliers de victimes ayant réellement payé un prix très élevé. La licence poétique est une chose, l’aveuglement volontaire en est une autre.
« La révolution contre Dieu » et « la misère de l’homme moderne »

« Le sujet le plus important, sur lequel nous sommes tombés d’accord, est que les religions divines sont complètement innocentes de tous mouvements et groupes armés, appelés récemment terrorisme, quelles que soient leurs religions, leurs doctrines ou leur pensée », assure le document. « Nous avons également convenu que les religions sont unanimes pour interdire l’effusion du sang. » Encore le déni et le refus irresponsable de l’autocritique. Lorsque le prophète de l’islam appelait Khalid ibn al-Walid « glaive dégainé de Dieu » et l’envoyait combattre, c’était contraire à sa religion ? Suivent des références à Moïse, Issa (Jésus) et Mohammed conclues par « vous remarquerez l’unité du discours divin et de son sens, l’unité des tribunes à partir desquelles ces trois vénérés prophètes se sont adressés au peuple » puis « de là, il est parfaitement faux de dire que les religions sont le berceau des guerres ». C’est clair, l’expression « les religions » désigne donc uniquement le judaïsme, le christianisme et l’islam. Les autres confessions apprécieront, en même temps que nous apprécions la confusion faisant de l’islam une continuité du judaïsme et du christianisme, alors qu’il ne reconnaît d’elles que des versions réinventées selon ses dogmes, radicalement différentes de ce que sont vraiment ces religions.

Ahmed Al-Tayeb condamne le matérialisme et les revendications « d’une liberté sans limite », ce qui est assez naturel et non dénué de fondement en soi. Mais il rejette surtout le fait de « prendre l’histoire à témoin », « l’éloignement de la religion de toute ingérence dans les questions de société », et « le remplacement de la religion par les sciences expérimentales ». Il poursuit : « Trois siècles après la révolution contre Dieu et contre les religions divines, le résultat en est catastrophique à tous les niveaux et s’incarne dans la misère de l’homme moderne, que nul ne peut nier. »
Les guerres de religion n’ont rien à voir avec les religions

Ce n’est rien de moins qu’une condamnation de l’analyse historico-critique, de la rationalité, de la laïcité et des Lumières, rendues responsables de tous les malheurs du monde. La nuit de la Saint Barthélémy ou le massacre des Mutazilites par les Hanbalites, c’était le bon temps… Quant au rejet des sciences expérimentales au profit de la révélation religieuse, c’est bien selon cette logique que des chrétiens fanatiques saccagèrent la grande bibliothèque de l’Université d’Alexandrie, où Eratosthène calculait il y a deux millénaires la circonférence de la Terre, où Héron construisait des automates à vapeur 16 siècles avant la révolution industrielle. C’est selon cette logique que des musulmans la brûlèrent : ce qui contredit le livre saint est faux, ce qui le répète est inutile. Ainsi fut détruit un authentique miracle intellectuel, rencontre féconde entre Orient et Occident.

Et le Grand imam de répéter : « Quant aux guerres lancées au nom des religions, qui ont massacré des gens sous leurs étendards, les religions n’en sont pas responsables et ne peuvent en rendre compte. » Dire que les religions ne peuvent pas rendre compte de ce qui se fait en leur nom, et parfois en parfaite conformité avec les doctrines clairement exposées dans leurs livres saints, c’est dire que nul ne peut leur demander des comptes. C’est les placer au-dessus de toute exigence et de toute critique sans que jamais elles n’assument leurs responsabilités. C’est leur autoriser ce que, pour la plupart des théologies du monde, les dieux eux-mêmes ne se permettent pas ! Terrible exemple d’une religion qui en arrive à s’idolâtrer elle-même…
« Si des lois vous pousse à contrevenir à votre charia… »

« Je m’adresse également aux musulmans de l’Occident », poursuit Ahmed Al-Tayeb. « Si des lois sont issues dans un sens qui vous pousse à contrevenir à votre charia, ayez recours aux voies juridiques. Elles sont garantes de la restitution de vos droits et de la protection de votre liberté. » On croirait les Frères musulmans : pas de violence au début, mais gagner en influence. Utiliser les libertés garanties par l’Occident pour imposer progressivement la charia, présentée comme un droit qui devrait être restitué, ce qui signifie implicitement que les musulmans d’Occident en auraient été injustement dépossédés. Notons l’asymétrie : alors que la déclaration insistait sur la nécessité de respecter les particularismes de l’Orient face à l’universalisme occidental, les musulmans d’Occident sont invités à faire entrer la charia dans la législation des pays où ils vivent…

Tout ceci achève de se dévoiler en une dernière référence : « Apprenez à vos enfants le contenu de ce document car c’est une prolongation du pacte de la Médina et du sermon sur la montagne. » Dans la geste traditionnelle du prophète, le « pacte de la Médina » est la brève mise par écrit des règles de l’alliance de tribus autour de Mohammed à Médine, alors appelée Yathrib. Ce pacte donne certes la possibilité aux juifs de continuer à pratiquer leur culte, mais leur impose une infériorité qui deviendra plus tard le statut de dhimmi, et on sait que la coexistence à Médine ne sera que temporaire et se terminera dans le sang. Surtout, ce pacte impose de reconnaître Mohammed comme un prophète sinon le prophète, l’institue arbitre suprême des désaccords entre signataires, et constitue une alliance militaire contre ceux qui refusent son statut de messager d’Allah. C’est à partir de Médine que les versets du Coran seront de moins en moins spirituels, et de plus en plus oppressants, intolérants et conquérants. Le pacte de Yathrib, dont le document cosigné par François et Ahmed Al-Tayeb serait donc une « prolongation », marque en fait le tournant théocratique de l’islam, consacrant la subordination de l’autorité politique à l’autorité religieuse.
Elle court, elle court la maladie de l’Amour…

Sous couvert d’appel à la paix, le pape a cru bon de valider plusieurs piliers de la propagande de l’islam littéraliste théocratique, ou islam politique, islamisme. Adhésion, aveuglement, stratégie ? Dans tous les cas, l’Europe est sacrifiée aux ambitions hégémoniques des islamistes.

Oui, l’Occident a grand besoin de renouer avec le sens du sacré pour échapper à l’emprise du mercantilisme nihiliste et de la réification des êtres. Mais le sacré n’est pas seulement religieux, il ne faut pas non plus le confondre avec les nouvelles « vaches sacrées » du politiquement correct, et il y a d’autres menaces : islamisme, dislocation communautariste, racialisme, obscurantisme.

Oui, il y a dans l’islam des interlocuteurs avec lesquels bâtir la fraternité et la paix, dans la responsabilité et la vérité. Oui, il y a dans le vaste Orient, y compris dans le monde musulman, des personnes et des convictions dont l’Occident ferait bien de s’inspirer en complément de ses propres traditions. Mais le Grand imam d’Al Azhar et son idéologie n’en font manifestement pas partie !
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Georges
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Re: Pape François - l'enfer et les femmes ..

Message non lu par Georges »

Un texte de Benoît XVI sur l’Église et le judaïsme fait polémique

Publié le 14/08/2018 à 14h50 - Modifié le 16/08/2018 à 15h30 Bénédicte Lutaud
Le pape émérite Benoît XVI, lors d'une cérémonie de remise de deux doctorats honoris causa, par l'université pontificale Jean-Paul II et l'Académie de musique de Cracovie, en juillet 2015. © Grzegorz Galazka/SIPA

Le pape émérite Benoît XVI, lors d'une cérémonie de remise de deux doctorats honoris causa, par l'université pontificale Jean-Paul II et l'Académie de musique de Cracovie, en juillet 2015. © Grzegorz Galazka/SIPA

Un article sur les relations entre l’Église et les juifs, signé « Joseph Ratzinger – Benoît XVI », paru dans l’édition allemande de la revue de théologie Communio, a suscité de vives réactions en Allemagne et aux États-Unis.


Depuis sa renonciation en février 2013, Benoît XVI mène une vie discrète de retraite monastique dans les jardins du Vatican. Ou presque. Difficile en réalité, d’échapper à l’anonymat lorsque l’on est un pape émérite. En témoigne le récent imbroglio autour d’une lettre du pape allemand, envoyée aux journalistes à la veille du cinquième anniversaire de l’élection de François, en mars dernier.

Étrange imbroglio autour d'une lettre de Benoît XVI

Cinq mois plus tard, une nouvelle polémique vient de nouveau troubler la tranquillité de la retraite du pape âgé de 91 ans. Il s’agit d’un article, signé « Joseph Ratzinger-Benoît XVI », publié dans l’édition allemande de la revue de théologie Communio – cofondée en 1974 par Joseph Ratzinger – , dans son numéro de juillet – août 2018. Dans cet essai d’une vingtaine de pages, le pape émérite revient sur un texte, intitulé « Les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables », publié en 2015 par la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme, pour le 50e anniversaire de Nostra Aetate, déclaration du Concile Vatican II sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes. On peut tout d’abord s’étonner que le pape émérite sorte de son silence habituel. En réalité, cette réflexion théologique, rédigée à l’automne dernier,devait rester privée. C’est le cardinal Kurt Koch, président de cette commission, qui a convaincu Benoît XVI de le publier.

Mais l’article a suscité de nombreuses réserves, en Allemagne et aux États-Unis, de la part de théologiens spécialistes du dialogue judéo-chrétien, mais aussi de la part de responsables religieux juifs.
Théologie de la substitution

Parmi les points qui soulèvent le plus de critiques, figure le fait que Benoît XVI nierait que l’Église catholique ait jamais adopté une « théologie de la substitution ». Cette théologie, aussi appelée « supersessionnisme », consiste à affirmer que l’Alliance de Dieu ne s’applique plus à Israël – qui n’a pas reconnu en Jésus le Messie et le Fils de Dieu –, mais s’est reportée sur l’Église, devenue désormais le « nouvel Israël », nouveau peuple élu de Dieu. L’ancien théologien s’appuie notamment sur les écrits de saint Augustin, reconnaissant l’apport d’Israël dans la Révélation à travers l’Ancien Testament. « Un révisionnisme historique qui ignore la réelle souffrance infligée aux juifs pendant des siècles à cause de la doctrine (de l’Église) comme étant « la réelle Israël », a fustigé le grand rabbin de Vienne dans le Jüdische Allgemeine, hebdomadaire du Conseil central des juifs en Allemagne.

De même, les détracteurs de Benoît XVI s’interrogent sur son insistance à considérer la lecture chrétienne de l’Ancien Testament comme seule lecture « valide ». « La suggestion de Benoît XVI selon laquelle les chrétiens devraient enseigner aux juifs comment lire des extraits de la Bible hébraïque, de façon christologique, est très problématique », a ainsi estimé le Père Christian Rutishauser, provincial des jésuites de Suisse et spécialiste des relations judéo-chrétiennes. « Quiconque décrit le rôle du judaïsme de cette façon pose les fondations d’un nouvel antisémitisme sur une base chrétienne », a réagi de façon plus virulente le rabbin Walter Homolka, directeur exécutif de l’école de théologie juive à l’université Potsdam (Allemagne).
Remise en cause du dialogue judéo-chrétien ?

Le 3 août, la Conférence des rabbins orthodoxes d’Allemagne a par ailleurs rendu publique une lettre, adressée au cardinal Koch, lui demandant des explications sur ce texte et sa continuité avec la position de Jean-Paul II. « Pour nous, il soulève plus de questions et de doutes que d’idées positives, tournées vers l’avenir » , s’inquiètent-ils.

D’autres experts du dialogue judéo-chrétien redoutent en effet que ces réflexions ne sabotent le travail de réconciliation, mené depuis le Concile Vatican II (1962-1965), après des siècles marqués par un certain anti-judaïsme chrétien. C’est ainsi que la déclaration Nostra Aetate (1965) a permit d’ouvrir de nouvelles relations, plus apaisées, entre l’Église catholique et le monde juif. Son quatrième paragraphe affirme en effet clairement que le peuple juif n’est pas responsable de la mort de Jésus… et que l’Église ne se substitue pas à Israël, contrairement à ce que prônait la théologie de la « substitution ». Par la suite, Jean-Paul II avait consolidé cette réconciliation en appelant les juifs « nos frères aînés dans la foi ».
« Terre Promise » et État d’Israël

Une autre question préoccupe plus particulièrement les rabbins orthodoxes d’Allemagne : la réflexion de l’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, autour de l’expression « Terre Promise ». Pour lui, « une interprétation théologique de l’État d’Israël, qui relie la fondation de l’État juif à la promesse biblique de la terre, est impossible selon la compréhension chrétienne » . Selon ces rabbins, Benoît XVI donnerait alors l’impression que « l’État d’Israël est plutôt historiquement sur son territoire actuel par hasard ».

Certains théologiens ont pourtant pris la défense de Benoît XVI, à l’image du théologien Jan-Heiner Tück, de l’université de Vienne, qui a considéré que cette réflexion permettait au contraire d’approfondir le dialogue judéo-chrétien, en laissant ouverte la question ardue du rôle du judaïsme dans le salut. Le document du Vatican publié en 2015 affirmait : « L e fait que les juifs prennent part au salut de Dieu est indiscutable ; mais comment cela est possible, alors qu’ils ne confessent pas explicitement le Christ, demeure un mystère divin insondable. »
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