Femmes judaisme et obscurantisme

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Krinou
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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

Message non lu par Krinou »

samay a écrit :
Krinou a écrit :Maried, j'en ai trouvé un marrant :

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J'ai remarqué qu'on était toujours du côté de la souris dans les tom§jerry etc ..
Pourtant , en vrai , qui irait faire des mamours à une souris plutôt qu'à un gentil minou ?
On est vraiment cons !! :mrgreen:
Depuis que cette vérité m'est apparue , je soutiens Tom et le jour où il bouffera Jerry , j'arroserai ça .
:mdr3:

En tout cas, Maried a finit par le mettre dans sa signature le matou. :ghee:


LES RAISONS DE MON DÉPART DÉFINITIF D'iSLAMLA :

Avant de vous forger une opinion défavorable sur ma personne, suite aux propos malveillants d'un membre mal intentionné, merci de bien vouloir prendre le temps de lire, même partiellement, le topic dont vous trouverez le lien ci-dessous :

cette-fois-vous-dis-vraiment-adieu-peux ... t8188.html
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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

Message non lu par Maried »

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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

Message non lu par yacoub »

Certes, les samaritains sont des juifs mais la plus grande secte juive reste l'islam car Mahomet a pris comme beau modèle plutôt Moïse que Jésus.
Pour Jésus, Mahomet a dit que c'était la personne la plus proche de lui et qu'il épousera sa mère Marie, youm el quiyama, et c'est Allah lui même qui organisera les festivités.

Mais qu' y a t il de chrétien dans l'islam alors que Jésus a prêché la non violence et que celle ci est porté au pinacle par l'islam.

Il n y a pas un calife, pas un raïs, pas un émir qui n'a fait l'éloge de la violence si bien qu'on peut dire sans se tromper que le piler numéro 1 de l'islam est la violence.
On n'imagine pas qu'un mahatma Gandhi puisse sortir de Dar El Islam.

Les pays mahométans sont champions du monde des coups d'état.
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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

Message non lu par yacoub »

Judaïsme médiéval

Image


Statue de Maïmonide à Cordoue (Espagne) ©

http://www.franceculture.fr/player/reec ... ay=5123969

avec Géraldine Roux, Pierre Bouretz, Maurice Kriegel


Invité(s) :
Géraldine Roux, directrice de l’Institut Universitaire Européen Rachi à Troyes
Pierre Bouretz, philosophe, directeur d’études à l’EHESS, et membre du Conseil scientifique de La vie des idées
Maurice Kriegel, directeur du Centre d’études juives de l’EHESS, spécialiste du judaïsme ibérique et sur le marranisme à la fin du Moyen Âge

Thème(s) : Histoire| Moyen-Age| judaïsme| Moïse| théologie| Maïmonide
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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

Message non lu par yacoub »

Critique du judaïsme par une rationaliste juive

Mariage et relations sexuelles

Puisque «la chair des goyim est semblable à celle des ânes et que leur rut est comme celui des étalons», (Ezéchiel 23 20) les relations sexuelles d'un juif marié avec une goya ne sont pas de l'adultère mais de la bestialité.
Selon Maïmonide, toute femme non-juive est considérée comme non purifiée de ses menstrues, esclave, païenne et prostituée (niddah, shiftah, goyah, zonah).
Par conversion elle perd les trois premières marques mais reste toujours zonah (prostituée) pour le restant de ses jours.
Pour une femme, la conversion au judaïsme est assortie de conditions humiliantes: inspection corporelle par trois rabbins après avoir été dénudée lors d'un bain de purification.
On imagine les hurlements médiatiques si l'église catholique se permettait le moindre projet en ce sens.

Selon l'Encyclopédie talmudique, le juif qui a des rapports charnels avec la femme d'un Gentil ne mérite pas la peine de mort.
Selon ce qui est écrit: «La femme de ton prochain et non la femme de l'étranger» et le précepte selon lequel «un homme restera fidèle à sa femme» qui est adressé aux Gentils ne s'applique pas au juif parce qu'aux yeux de la Loi il n'y a pas de mariage valide entre les Gentils. Cette interdiction ne s'adresse donc pas au juif.
Cela ne veut pas dire que les rapports sexuels entre un juif et une goya sont permis, bien au contraire. Mais la punition principale est infligée à la goya et doit être exécutée même si celle-ci a été violée par le juif.
Lorsqu'un juif a un coït avec une goya, cette dernière, qu'elle soit une enfant de trois ans ou une adulte, qu'elle soit mariée ou non, et même si elle est une mineure âgée seulement de neuf ans et un jour, par le fait même qu'elle a eu un coït «volontaire» doit être tuée, comme c'est le cas pour une bête, simplement parce qu'elle a occasionné des ennuis au juif.
Cependant celui-ci doit être fouetté et, s'il est un Kohen (membre de la tribu des prêtres), il doit recevoir deux fois plus de coups de fouet parce qu'un Kohen ne peut avoir de rapports sexuels avec une prostituée et toute femme non-juive est présumée être une prostituée.

Il est bien entendu qu'un juif ne peut épouser une non-juive.
Les mariages mixtes sont une abomination pour les rabbins.
Il est interdit aux descendants mâles des Kohanim (prêtres) d'épouser des divorcées.
Les mariages célébrés par des autorités civiles en dehors d'Israël, forcément, sont déclarés invalides.
Précisons qu'en Israël le mariage est religieux et les registres sont tenus par la Synagogue.
Qu'en pensent les philosémites laïcards qui baisent les tsitsith (franges) du Grand rabbin Ouaknin de Marseille?

«Les enfants nés de mariages invalides sont déclarés illégitimes par les rabbins.
Les rabbins libéraux ne sont pas autorisés à célébrer les mariages en Israël.
Le divorce est interdit à la femme, sauf si elle obtient le consentement écrit de son mari. La veuve doit obtenir l'autorisation de son beau-frère pour se remarier.
Elle peut être amenée à abandonner une partie de son héritage à son beau-frère pour qu'il ne fasse pas usage de son droit de lévirat.
Si elle est mineure, la veuve peut devoir attendre jusqu'à sa majorité pour se remarier. Les enfants nés de relations avec une femme mariée ou d'un mariage civil hors Israël sont considérés comme bâtards et, ayant atteint l'âge adulte, ne sont pas autorisés à se marier selon la loi israélienne.»

Droit

Le Livre de l'Education paru au XIVème siècle en Espagne expose les 613 préceptes religieux du judaïsme.
Précisons que cet ouvrage très populaire, paru à de nombreuses reprises dans des éditions bon marché, est subsidié par le gouvernement israélien.
C'est ainsi que le juif religieux apprend depuis sa plus tendre enfance au cours de Talmud-Tora que les non-juifs sont comparables aux chiens.

Béatrice Philippe, professeur à l'INALCO, Paris, prétend que les juifs de France sont devenus «usuriers malgré eux» au Moyen Age.
Bien sûr, le Talmud interdit formellement le prêt à intérêt, mais cela ne vaut que pour les juifs.

*Le précepte 198 ordonne de pratiquer l'usure vis-à-vis des Gentils.
Et le précepte 545 dispose «Nous ne devons prêter de l'argent aux Gentils que moyennant intérêt».
«Cette obligation, précise le commentaire des mitzvot, se fonde sur le principe selon lequel les juifs ne doivent avoir aucune pitié des Gentils.»

*Le précepte 219 enjoint au juif de se préoccuper de son prochain et de son argent comme il le ferait pour lui-même. Celui qui aime le prochain comme lui-même ne lui volera pas son argent.
Mais, faut-il le rappeler, le goy n'est pas le prochain du juif.

*Le paragraphe 322 traite du devoir de maintenir les Gentils en esclavage.
«Cette obligation repose sur l'évidence que le peuple juif est le meilleur de tous les peuples de la terre, créé pour connaître son Créateur et l'adorer et digne de posséder des esclaves pour le servir».

C'est dans la revue des Loubavitch, secte ultra raciste soutenue financièrement par Jacques Chirac lorsqu'il était maire de Paris, que Gilles Kepel a trouvé le concept suivant: «L'écart qui sépare le peuple juif du genre humain n'est pas moindre que l'écart entre l'humain et l'animal.»

*Paragraphe 239. L'interdiction de maudire le prochain, de lui donner de mauvais conseils, de le haïr, de le couvrir de honte, de tirer vengeance ne s'applique qu'au juif.
Contre les goyim, en revanche, toutes les mauvaises actions sont vivement recommandées par la Halakha.

Bien sûr, toutes ces dispositions sont bien connues des rabbins et des apologistes du judaïsme comme Malka, Dahan, Philippe et Iancu, pour ne parler que de la France.
Mais ces mandarins n'en font jamais état hors des limites de la communauté juive.
En revanche, ils diffament ceux qui portent ces textes à la connaissance des Gentils) et ils se répandent en dénégations où l'art de la tromperie atteint des sommets.
Par exemple, ils affirment, la main sur le coeur et en utilisant des généralités, que le judaïsme attache beaucoup d'importance à la pitié, mais oublient de préciser que celle-ci ne peut s'exercer envers les goyim.

Conformément à la Halakha , les juifs ne peuvent désigner un non-juif à un poste où il exercerait une autorité, si petite soit-elle, sur les juifs.
Cette loi particulière s'applique même à ceux qui se sont convertis au judaïsme et ce jusqu'à la dixième génération.
Voit-on la France prendre de pareilles mesures vis-à-vis de Badinter, Joxe, BH Lévy, Levai, Elkabbach et Anne Sinclair?
Les goyim sont présumés être des menteurs congénitaux et ne sont pas habilités à témoigner devant un tribunal rabbinique.
Le Talmud interdit formellement à un juif d'offrir un cadeau à un goy, sauf en affaires où ce cadeau constitue une sorte d'investissement, donc un bénéfice escompté.

Il est interdit de rendre au gentil (c'est à dire un non-juif) un bien qu'il a égaré.
La tromperie indirecte en affaires est permise vis-à-vis du goy.
Si, par exemple, un goy commet une erreur de calcul en sa défaveur il n'est pas nécessaire de le lui faire remarquer mais il faut dire «je me fie à votre décompte» afin de prévenir son hostilité s'il se rend compte de son erreur ultérieurement.
La fraude est donc permise vis-à-vis du goy.
Le vol au dépens du goy n'est pas interdit.
C'est la raison pour laquelle très peu de rabbins ont protesté contre les expropriations forcées des Palestiniens parce qu'ainsi on accroissait la puissance juive.

La dissimulation

En 1240, saint Louis provoqua, à Paris, la «grande disputaison» au terme de laquelle le Talmud, parce qu'il fourmillait de passages antichrétiens, fut livré aux flammes.

Mais en Pologne au XVIIème siècle, parut une édition du Talmud qui contenait tous les passages antichrétiens prohibés précédemment.
Ceux-ci ayant soulevé l'indignation des hébraïsants chrétiens, le synode juif réuni en 1631 en Pologne en prescrivit lui-même le retranchement dans les éditions ultérieures mais en enjoignant de laisser des blancs à la place des passages incriminés et d'y mettre un O, qui avertira les rabbins et les maîtres d'école d'enseigner ces endroits de vive voix seulement.

Ailleurs, les expressions «Gentil», «non-juif»,, «étranger», (goy, eino yehudi, nokhri) furent remplacés par les termes «idolâtres», «païen» ou même «Cananéen», ou «Samaritain» pour lesquels il était possible de donner une explication lénifiante et satisfaisante mais que le lecteur juif pouvait aisément reconnaître.

Lorsque les attaques redoublaient, la défense devenait plus minutieuse encore.
La censure tsariste devenant plus sévère, tous les euphémismes furent considérés pour ce qu'ils étaient en réalité.
Sur quoi les autorités rabbiniques substituèrent les termes «Arabe» ou «Musulman» ou occasionnellement «Egyptien» en estimant que les autorités ne soulèveraient aucune objection.

En même temps, des listes manuscrites d'omissions talmudiques furent mises en circulation qui expliquaient les nouveaux termes et mettaient les omissions en évidence. Parfois, un désaveu général était imprimé dans la page de garde de chaque volume de littérature talmudique déclarant solennellement, parfois sous la foi du serment, que les expressions hostiles étaient en fait adressées aux idolâtres de l'Antiquité, ou encore à des peuples depuis longtemps disparus comme les Cananéens et «non aux peuples parmi lesquels nous vivons».
[Ce genre de serment n'a d'ailleurs aucune valeur pour le juif.
Le seul serment qui l'engage étant celui prêté selon le rite rabbinique, coiffé de la kippa, sans aucune représentation du Christ, sur la Bible hébraïque et en présence d'un rabbin ou d'un juif pieux.
Voir la déposition de Joseph G. Burg au procès de Toronto dans R.H.R. n° 5 de novembre 1991 sous le titre «Un juif révisionniste témoigne à Toronto».]
Inutile de dire qu'il s'agissait de mensonges flagrants.
Après la création de l'Etat d'Israël, dès que les rabbins se sentirent en sécurité, tous les passages agressifs et les expressions injurieuses furent restaurés sans l'ombre d'une hésitation dans les nouvelles éditions.

Ainsi chacun en Israël peut-il facilement prendre connaissance -- les enfants l'apprennent à l'école -- des passages qui obligent chaque juif passant devant un cimetière chrétien à maudire la mère des défunts.

A l'heure actuelle, nombre de docteurs ont non seulement persévéré dans la tromperie mais ont surpassé les vieilles méthodes rabbiniques tant dans l'insolence que dans le mensonge.
En 1962, le code de la loi talmudique, réédité par Maïmonide Mishneh Tora appelé «livre de la Connaissance» qui contient les lois fondamentales et les pratiques de la loi juive a été publié à Jérusalem en édition bilingue, le texte anglais faisant face au texte hébreu.

Celui-ci a été restauré dans sa pureté originelle et le commandement selon lequel il faut exterminer le juif infidèle apparaît dans son intégralité: «C'est un devoir de les exterminer de ses propres mains».
La traduction anglaise est édulcorée: «C'est un devoir de prendre des mesures actives pour les détruire».
Mais le texte hébreu poursuit en spécifiant l'exemple type d'infidèles qui doivent être exterminés: «Comme Jésus de Nazareth et ses disciples ... que le nom du méchant (pervers) s'en aille en putréfaction».
Pas un mot de cet anathème n'apparaît dans le texte anglais qui lui fait face.

Mais plus significatif, en dépit de la grande diffusion de cet ouvrage parmi les universitaires des pays anglo-saxons, aucune protestation ne s'est élevée contre cette tromperie flagrante.

Shahak dénonce la consigne du silence des intellectuels libéraux, des clergés catholique et protestant et de certains cercles marxistes tant aux Etats-Unis qu'en Israël à propos de l'obscurantisme rabbinique qui s'est exercé tout au long de l'histoire à l'encontre des juifs eux-mêmes.
«Autodafés de livres, persécution des écrivains, disputes à propos du pouvoir magique des amulettes».

L'auteur analyse le processus de dégénérescence du judaisme classique en Pologne et en Allemagne au XVIIIème siècle notamment, qui aboutit à un fatras de rituels vidés de substance, de superstitions et d'absurdités imposées par un rabbinat hypocrite et vénal.
Remarquons toutefois qu'il y a deux mille ans déjà, le Christ apostrophait les scribes et les Pharisiens hypocrites dans un passage de saint Matthieu qui conserve toute son actualité.

La presse israélienne est constamment agitée par les querelles qui opposent les différentes factions religieuses et qui versent souvent dans la trivialité.
Voici les questions qui, selon Shahak, passionnaient les lecteurs en août 1993: les corps des soldats israéliens nés de mère non-juive et tués au combat doivent-ils être inhumés dans un espace ségrégé ou dans un cimetière militaire?
Les associations religieuses qui ont le monopole des enterrements, excepté de ceux des membres des kibboutz, vont-elles encore être autorisées à circoncire les défunts incirconcis et ceci sans l'accord des familles?
L'importation de viande non casher en Israël, officieusement interdite depuis la fondation de l'Etat, sera-t-elle enfin autorisée ou interdite légalement?

Shahak jette un éclairage inattendu sur la personnalité de «l'apôtre du judaïsme auprès de l'humanité», le philosophe Martin Buber, celui dont Élie Wiesel, entre autres, célèbre la sagesse hassidique.
L'auteur dénonce en lui l'inspirateur des chefs hassidiques «sanguinaires» (l'expression est de Shahak) dont la philosophie a développé le chauvinisme et la haine du non-juif en Israël.
Selon lui, Buber porte une grande responsabilité dans la propagande hassidique qui incitait les infirmières de Tsahal à refuser de soigner les blessés ennemis.
Dans Hatanya, le livre fondamental du mouvement habbad, l'une des branches les plus importantes du Hassidisme, il est écrit: «... Tous les non-juifs sont des créatures sataniques dans lesquelles il ne peut y avoir absolument rien de bon».

Les dix-huit bénédictions

Dans les dix-huit bénédictions de la prière du matin (Chemonè esrè) du Rituel de prières, il existe une malédiction spéciale (birkhat ha-minim) dirigée à l'origine contre les chrétiens, les juifs convertis et les juifs hérétiques:

1. «Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les apostats (meshhummadin) et que tous les chrétiens périssent instantanément.»

Cette formule date du Ier siècle, lorsque les chrétiens ne constituaient qu'une petite secte persécutée.
Peu après le XIVème siècle cette formule fut édulcorée en:
2. «Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les apostats, et que tous les hérétiques périssent instantanément». Et après de nouvelles pressions:
3. «Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les délateurs et que tous les hérétiques périssent instantanément.»

Après la création de l'Etat d'Israël, le processus fut inversé et de nombreuses versions du rituel en revinrent ainsi à la deuxième formule qui est aussi prescrite par de nombreux professeurs dans les écoles rabbiniques israéliennes.
Après la Guerre des Six Jours, plusieurs congrégations proches du Gush Emunim ont restauré la version originale uniquement verbalement et prient ainsi quotidiennement pour que les chrétiens disparaissent instantanément.
Comme l'enseignement oral prime, on peut dire que l'exécration a persisté à travers les siècles.
Il est assez piquant que ce processus de réversion ait eu lieu dans la période où l'Eglise catholique sous Jean XXIII modifia les prières du vendredi saint pour les juifs «perfides» qui avaient provoqué le scandale que l'on sait.
L'interprétation rigoureuse de la loi dite «antimissionnaire» de décembre 1977 punit de cinq ans d'emprisonnement celui qui fait du prosélytisme même en offrant une Bible, un chapelet ou une médaille religieuse.
En effet, selon le texte, le don du moindre objet de piété peut être considéré comme «incitation matérielle» à changer de religion

Le Talmud (Shabbat 116a) ordonne de brûler publiquement les Évangiles chaque fois que l'occasion s'en présente.
Le 23 mars 1980, un autodafé de plusieurs centaines d'exemplaires du Nouveau Testament a été organisé par les rabbins de Yad Lehakhim, organisation religieuse subventionnée par le ministère israélien des cultes.

En novembre 1991, Marc Aron (président du B'naï B'rith de France), s'adressant à Mgr Decourtray, déclara à propos du pèlerinage des B'naï B'rith à Auschwitz: «... nous étions deux cents qui, spontanément, dans le froid glacial de Birkenau, avons dénudé nos bras pour mettre les Thephilim (phylactères) ... et à réciter la prière du matin ...
Nous étions deux cents à allumer la Menorah (chandelier à sept branches), symbole du judaïsme et symbole de notre association et à poser ces bras de lumière sur les grilles du Carmel en signe de paix et de volonté de dialogue.»

Ce qui n'a pas empêché les organisations juives d'obtenir d'une Eglise apeurée le déménagement des carmélites hors du site.
Comme elles ont obtenu la suspension du procès en béatification d'Isabelle la Catholique. Il est malgré tout choquant qu'un prince de l'Eglise, déjà connu pour son écœurante servilité, ait ignoré ou feint d'ignorer le contenu antichrétien des prières juives.

Comme il est scandaleux que Jean-Paul II ait reçu au Vatican les délégués du B'naï B'rith, organisation maçonnique connue pour son militantisme anticatholique.

Au cas où le livre de Shahak parviendrait à franchir les mailles serrées de la censure en France, il serait bon que les ligues antiracistes (MRAP, LICRA, etc.) exerçassent leur ardeur à l'encontre de l'enseignement dispensé dans les Yeshivoth et les cours de Talmud-Thora.
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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

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Re: Femmes judaisme et obscurantisme

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La Torah est-elle inutile pour les chrétiens?
Cette affirmation est celle que suggère différents passages du Nouveau Testament aux chrétiens qui le lisent, sa rare utilité aurait été juste de prédire la venue de Jésus.

Nous ne pouvons souscrire à une telle affirmation pour plusieurs raisons. D'abord cette conclusion n'est énoncée nulle part dans les évangiles, même si en quelques endroits celle-ci est suggérée; ensuite, celui qui l'affirme est Paul, sous prétexte que la Loi ne sauve pas.

Paul quand il dit que le salut provient seulement de Jésus, se contente de plagier Philon d'Alexandrie qui affirme que la salut provient du Verbe-Logos (identifié à Jésus par Jean et Paul), mais ce que Paul oublie dans les affirmations de Philon c'est que la Torah prépare l'homme à être sauvé par le Logos. Paul fait partie de ces gens qui croient que la progression spirituelle se fait de rien à tout, un peut comme Athéna qui sort armée et adulte du crâne de Zeus.

Le rejet de la Torah par le Nouveau Testament est en réalité une concession des chrétiens à l'Empire romain. En effet, l'État romain considérait que la Torah faisait obstacle à l'application du droit romain, puisqu'elle contient un droit concurrent en quelque sorte. En plus, l'État romain considérait que la Torah poussait les Juifs et les judaïsants à se révolter contre Rome. Les Romains reprochaient encore aux Juifs et aux judaïsants qu'en suivant la Torah, ils contrevenaient aux lois romaines. En effet, à partir de 130, la circoncision est assimilée dans le droit romain à une castration et donc interdite, elle ne redeviendra légale que sous le règne d'Antonin le Pieux et encore, pas complètement, puisqu'elle reste interdite aux convertis au judaïsme; elle n'est donc autorisée qu'aux bébés nés de parents Juifs. Enfin, la Torah poussait les Juifs et les judaïsants à adopter des mœurs différentes de celle de l'ensemble du monde romain: les Romains ne se reposent pas le septième jour, ils ne se reposent jamais d'ailleurs, et donc, le repos du sabbat est pour eux une simple fainéantise; ils sont tout autant critique sur les pratiques alimentaires juives et sur les règles de pureté qui obligent les Juifs à s'isoler des autres citoyens romains.

Et soudainement vint le christianisme qui affirme croire au même Dieu que les Juifs, qui abroge la Torah assimilée à un Ancien Testament, autrement dit qui oblige les chrétiens à être fidèles à Rome, à ne plus pratiquer la circoncision, à ne plus se reposer le jour du sabbat et à ne plus s'isoler pour pratiquer des règles de pureté.

À bien y regarder, si l'Empire romain avait dû constituer un judaïsme pacifique envers Rome, il n'aurait pas été très différent du christianisme.

En plus, comme dans le christianisme, Jésus est le messie et qu'il est déjà venu, plus besoin de suivre un faux messie comme bar kokheba qui a fait une dure révolte contre Rome.

Lorsqu'on lit bien les évangiles, on constate que Jésus reproche aux pharisiens d'avoir des prescriptions orales qui s'opposent à la lettre de la Torah, et qu'il rejette pour cette raison; si Jésus défend l'interprétation littérale de la Torah, il est clair qu'il ne l'abroge pas.

On a trouvé quelques fragments d'un évangile inconnu que l'on a appelé évangile d'Egerton, du nom de son propriétaire. Sans entrer dans les détails de ce texte, tous les critiques sont d'accord pour admettre qu'il s'agit d'un pré-évangile qui date des années 120–140 (notons que les savants chrétiens tentent au mépris de la réalité de ce texte de la faire passer pour un document qui daterait des années 50, en effet comment expliquer qu'en 120–140 circule un évangile primitif, alors que les quatre évangiles sont censés déjà circuler depuis plus de 60 ans. Plusieurs passages des évangiles montrent qu'ils contiennent des allusions à la seconde guerre judéo-romaine et prouve que les évangiles ne prirent leur forme définitive qu'après 140.) Mais revenons à l'évangile d'Egerton qui contient l'histoire du lépreux guéri par Jésus que l'on retrouve en Marc 1, 40–45, Matthieu 8, 2–4 et Luc 5, 12–16. Néanmoins, plusieurs différences existent entre le papyrus d'Egerton et les versions des synoptiques. Dans le papyrus d'Egerton, Jésus ne touche pas le lépreux, il se tient à distance et le guérit à distance. La Torah interdit à un homme de s'approcher d'un lépreux et a fortiori de le toucher. Dans le cas où Jésus touche le lépreux, il renie la Torah, dans le cas où il le guérit à distance, il se conforme pleinement aux prescriptions de la Torah et donc la confirme.

D'autres passages montrent les réécritures dans les évangiles, nous pensons par exemple aux moments pour jeûner (Mt 9, 14–15; Mc 2, 18–20 et Luc 5, 33–35), en effet la conclusion de Jésus n'a guère de sens, la question est pourquoi ses disciples ne jeûnent-ils pas à ce moment précis, or on sait que le judaïsme est en tension entre écoles sur des questions de calendrier: les uns estiment qu'il faut suivre le calendrier solaire les autres estiment qu'il faut suivre un calendrier luni-solaire.

On peut aussi songer à la discussion sur les épis arrachés pendant le sabbat (Matthieu 12, 1–8; Mc 2, 23–28; et Luc 6, 1–5), plusieurs spécialistes ont montré que la discussion n'a guère de sens et estiment que la discussion primitive ne concernait pas le fait d'arracher des épis pendant le sabbat, mais bien d'arracher des épis pendant la période de l'omer (dite des sept sabbats) et d'en manger avant que la part réservée au Temple ait été prélevée. Il est facile de comprendre qu'il s'agit en réalité d'hommes qui étaient affamés et qui avaient le besoin absolu et immédiat de manger. La décision de Jésus ressemble à celle de Mathathias qui a estimé qui si les Juifs sont attaqués pendant le sabbat, ils peuvent défendre leur vie dans le plein sens du terme; en effet, des Juifs pendant la révolte contre les Séleucides en –167 avaient été attaqués par les troupes syriennes et avaient été tués sans qu'ils se défendent parce que c'était le sabbat. Sa décision consiste à dire que l'homme peut manger si sa vie est menacée même si cela diminue les prélèvements envers le Temple. La partie finale: le fils de l'homme est maître même du sabbat, devait plutôt être quelque chose comme la vie est plus importante que les prélèvements du Temple. Il ne s'agit pas d'une remise en cause de la Torah, mais simplement d'une divergence interprétative entre exégètes juifs (Jésus d'un côté, les pharisiens de l'autre.)

Comme on le voit les réécritures des évangiles ont progressivement affirmé que la Torah ne devait pas être suivie par les chrétiens, parce qu'elle serait devenue inutile; mais de telles affirmations ne correspondent pas à l'enseignement original de Jésus. Dans le conflit entre les partisans de Jacques et ceux de Paul, c'est certes Paul qui a gagné, mais sa victoire n'est pas conforme aux enseignements de Jésus.

Je peux néanmoins admettre que la terreur que faisaient peser les autorités romaines sur ceux qui judaïsaient ait pu pousser certains responsables à chercher un compromis, mais aujourd'hui ce compromis n'est plus utile: la circoncision n'est plus interdite, le sabbat n'est plus proscrit, et si les gens veulent manger en se conformant à des règles alimentaires, cela fait partie de leur libre choix. Les chrétiens devraient donc veiller à restaurer ce qui a été faussé et à se conformer à l'enseignement original, plutôt qu'à celui des copies falsifiées. Ces quelques passages montrent que les premiers chrétiens obéissaient à la Torah et que son rejet par les chrétiens postérieurs n'est pas justifié.

Mais à quoi sert la Torah? En effet, les chrétiens pour y revenir doivent aussi comprendre que la Torah n'est pas qu'une loi, mais une véritable méthode pour le rapprocher de Dieu. En effet, le judaïsme par la Torah définit des rythme sacrés dans l'année liés aux fêtes agricoles; mais aussi indique les règles des purifications spirituelles et corporelles qui permettent à l'homme de se rapprocher de Dieu. En effet qui voudrait servir du bon vin dans un verre sale et souillé par la boue: personne. Quand on reçoit une bonne bouteille de vin, on prend ses plus beaux verres, on les nettoie même s'ils sont propres afin de profiter au mieux de l'arôme du vin, et enfin on le boit. Les prescriptions de la Torah ne sont en rien différentes, elles font que l'homme devient un réceptacle adéquat à la présence divine. La prière n'est pas suffisante, le rythme de vie est aussi important, l'ingestion de nourritures conformes aux prescriptions édictées par Dieu à Moïse sont autant de méthodes qui favorisent ce retour de l'homme à Dieu.

Certains se diront que l'auteur de l'article est peut-être juif, et qu'il tenterait de judaïser le christianisme. Et non, ni mes parents, ni mes grands-parents, ni mes arrières-grands-parents ne sont juifs, et même plus loin, ce n'est pas non plus le cas. Par contre, j'ai lu les évangiles et la Bible, et j'ai trouvé de nombreux préceptes dans les évangiles qui apparaissent comme des réécritures en vue de séparer les chrétiens des Juifs. Je peux admettre que les autorités chrétiennes aient choisi cette voie en vue de préserver les chrétiens pendant les persécutions anti-juives d'Hadrien, mais aujourd'hui ces persécutions sont terminées, cela fait donc depuis longtemps que les chrétiens auraient dû revenir à plus de judaïsme, mais ils ne l'ont pas fait, peut-être est-il temps de changer.

Si on lit le Talmud, on constate qu'il y a une opposition à reconstituer l'État judéen ou d'Israël. Aujourd'hui, de nombreux Juifs ont compris que les rabbins avaient écrit de tels propos parce que le peuple juif sortait de trois révoltes (66–70; 115–118; et 132–135) qui avaient vu les populations juives être divisées par 10 (les Juifs sont passés de 5 millions en 50 à moins de cinq cent mille en 150); il était donc urgent pour les rabbins de décourager tout aventurisme indépendantiste qui mettrait en péril les communautés juives déjà menacées en de nombreux endroits. Mais aujourd'hui, après la shoah, il était évident que la recréation de l'État d'Israël était une nécessité, et les décisions talmudiques qui interdisaient de recréer l'État d'Israël ont ainsi été, à juste raison, abrogées.

Le véritable christianisme ou christianisme original n'est pas celui des Églises chrétiennes, mais bien le nazaréisme qu'il appartient à chaque chrétien de vouloir ou non reconstituer.

Le christianisme est entré en pleine déliquescence: les Églises se vident, le message n'est plus compris, et le christianisme ressemble souvent à un socialisme croyant, voire à un club. Nous pensons que le christianisme a encore un avenir; mais le christianisme de demain, ce sera moins de Jésus et plus de Torah. Le christianisme se contente de sauver après la mort, alors que la pratique de la Torah rend l'homme participant à la vie divine dès cette vie-ci.

De toute manière, la question à laquelle il appartient à chaque chrétien de répondre est la suivante: si la Torah vient de Dieu pourquoi n'est elle pas pratiquée par les chrétiens. Et si ils pensent qu'elle ne vient pas de Dieu, pourquoi la conserver, et que penser de Jésus qui s'appuie entièrement sur la Torah. Dieu changerait-il d'avis??????

Il est peut-être aussi temps d'appeler l'Ancien Testament par son nom, Tanak: la Loi, les prophètes et autre écrits (historiques, liturgiques, sapientiaux, etc.) et ainsi de mettre fin au mépris dans lequel il est tenu.
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