Tunis : La cellule démantelée en Tunisie était islamiste

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Tunis : La cellule démantelée en Tunisie était islamiste

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Deux personnes ont été tuées et deux policiers blessés lors d'un échange de tirs, dans la nuit de samedi à dimanche, dans la banlieue sud de Tunis. Sauf à mettre en cause de «dangereux criminels recherchés», l'agence de presse officielle Tap ne donne aucun détail sur cette mystérieuse et très inhabituelle fusillade dans un pays étroitement contrôlé par la police. Selon des habitants, les tirs ont eu lieu dans un quartier populeux de Hammam-Lif (25 km au sud de Tunis). Hormis des contrôles policiers renforcés aux carrefours et bretelles d'accès de l'autoroute sud, la situation y était calme, hier
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Dernière modification par Invité le ven. 12 janv. 2007 20:15, modifié 2 fois.


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25 "criminels dangereux" tués par la police en Tun

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25 "criminels dangereux" tués par la police en Tunisie

TUNIS (Reuters) - Les forces de sécurité tunisiennes ont abattu mercredi 25 "criminels dangereux" lors d'un affrontement à Slimane, à 30 km au sud de Tunis, apprend-on de source proche du ministère de l'Intérieur.
Auparavant, l'agence de presse officielle TAP avait rapporté, de même source, que les forces de sécurité avaient retrouvé et liquidé les derniers membres de cette bande criminelle qui avait affronté la police le 23 décembre à Tunis.

Deux policiers avaient été blessés et deux "criminels" tués dans ce premier incident.

On ignore encore si les adversaires des policiers étaient des criminels de droit commun ou agissaient pour des mobiles politiques ou religieux.

Aucun responsable gouvernemental n'a pu être contacté dans l'immédiat pour fournir de plus amples précisions sur ces incidents armés, inhabituels dans un pays qui se flatte d'être un des plus sûrs de la région.

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Slimane
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Il existe une ville qui s'appel Slimane? je ne le savais pas :)
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"Les religions sont comme les vers luisants: pour briller, il leur faut de l'obscurité."
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Tunisie: des ambassades et des diplomates étrangers étaient ciblés par le groupe armé récemment neutralisé

Le ministre tunisien de l'Intérieur, Rafik Haj Kacem, a révélé vendredi que le groupe armé neutralisé récemment par les forces de sécurité après des accrochages sanglants, avait en sa possession des plans d'ambassades étrangères et autres documents saisis comportant des noms de certains diplomates étrangers résidant en Tunisie.

Cité par l'agence officielle TAP qui rapportait ses propos lors d'une conférence des cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD/au pouvoir), le responsable tunisien n'a pas précisé qu'elles étaient les ambassades ciblées ni l'identité des diplomates figurant sur les documents saisis.

Il a qualifié le groupe composé au total de 27 éléments de "salafistes terroristes". En décembre, les autorités algériennes avaient annoncé l'arrestation de deux Tunisiens qui auraient avoué vouloir se joindre au Groupement salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui avait auparavant proclamé son adhésion à l'organisation terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden. D'autres jeunes tunisiens avaient été interpellés en Algérie et extradés en Tunisie où ils sont en instance de jugement.

Dans sa première intervention depuis le déclenchement le 23 décembre dernier de ces accrochages qui ont pris fin le 3 janvier, le ministre a en outre annoncé la saisie par les services de sécurité d'une quantité d'explosifs de fabrication artisanale locale.

Outre la confirmation du bilan officiel de 12 morts et 15 arrestations parmi les membres du groupe, il a fait état de deux morts et de trois blessés dans les rangs des forces de sécurité.

Relatant les faits sans précédent qui ont fait la une de l'actualité en Tunisie, pays connu pour sa stabilité, M. Haj Kacem a indiqué qu'un groupe de six individus s'étaient infiltrés dans le pays à travers les frontières algériennes, sans en préciser la date. Cinq étaient des Tunisiens et le sixième un ressortissant mauritanien.

Selon le ministre, "les services de sécurité tunisiens connaissaient ces éléments, leurs noms et leur obédience salafiste terroriste, mais ont préféré les filer pour les surprendre avec le reste des membres du groupe en Tunisie, et dévoiler leurs desseins et leurs liens éventuels avec d'autres éléments".

Ils ont été effectivement rejoints par d'autres individus au nombre de 21 personnes, qui étaient également fichés par les services de sécurité et qui faisaient aussi l'objet de filature, a-t-il ajouté.

Une fois implantés dans des endroits différents dans la région de Grombalia, à 50km au sud-est de Tunis, les services de sécurité se sont assurés, à travers les informations et les données recueillies, que le compte y était et que le groupe allait entamer l'exécution de ses actions criminelles.

Le groupe a alors été encerclé et pris d'assaut avec le concours d'unités de la défense nationale le 23 décembre jusqu'à la fin de l'opération le 3 janvier.

M. Haj Kacem a déclaré que les services de sécurité tunisiens poursuivaient les enquêtes et les investigations "en coordination avec les services compétents des pays frères et amis", sans plus de précision.

Le ministre a par ailleurs mis l'accent sur le souci des forces de sécurité de "veiller avec vigilance et d'intervenir avec efficacité pour prémunir le pays contre toutes les formes de criminalité, d'extrémisme et de terrorisme, d'autant qu'aucun pays n'est désormais à l'abri de tels dangers".

Il a lancé un appel à la vigilance qui, a-t-il dit, doit être "le crédo et un dénominateur commun pour toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens pour faire face à toutes les forces du mal et de l'extrémisme, et préserver les acquis et les réalisations accomplis par notre pays". AP

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Après l’attentat de Djerba en 2002
La Tunisie menacée, une nouvelle fois, par le terrorisme


En une dizaine de jours, les forces de l’ordre tunisiennes ont réussi deux coups de maître après un affrontement armé avec de dangereux criminels, Ils appartiendraient à un groupe de tendance salafiste aux ramifications internationales. On dénombre 14 morts et 15 arrestations dans les deux affrontements avec les forces de sécurité. Mais que s’est-il réellement passé les 23 décembre et 3 janvier au Sud de Tunis ? Beaucoup d’interrogations qui restent pour le moment sans réponses.

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Le terrorisme n’a pas de frontières et on ne compte plus les pays qui l’ont connu ces dernières années. New-York, le 11 Septembre, bien sûr, mais aussi Djerba, Casablanca, Madrid, Londres... Tunis a-t-elle échappé à un autre triste Rendez-vous de ce genre après les affrontements armés des 23 décembre et 3 janvier entre les forces de l’ordre et une bande de jeunes qui appartiendraient à un groupe de tendance salafiste ? Nous sommes bien tentés de le croire au vu des rares détails qui ont filtré sur cette confrontation armée d’une très tare violence dans notre pays. On ne connaît en effet qu’un unique précédent du genre depuis l’indépendance : celui de Gafsa en 1980 quand des terroristes entrés par la Libye se sont attaqués à une caserne et ont eu une confrontation armée durant trois jours qui a entraîné un important nombre de morts à l’époque.

Les derniers affrontements entre ce groupe et les forces de l’ordre (police, garde nationale et armée) ont démontré que nous avons une police bien informée puisqu’elle a réussi à s’informer à temps avant qu’il n’y ait un attentat quelconque dans le pays. Elle démontre également que malgré une absence totale d’expérience d’un affrontement armé de cette envergure, ces forces de l’ordre ont réussi à avoir le dessus avec le minimum de dégâts.

Ces affrontements soulèvent cependant quelques interrogations inquiétantes : comment ces armes ont-elles pénétré dans le pays 7 Comment un groupe a-t- il pu se constituer et s’entraîner au nez et à la barbe de tous et, surtout, rester en possession d’armes durant un bout de temps (certains médias parlent d’un an et demi) sans que personne n’en sache quoi que ce soit?

Au vu des quelques éléments d’informations en notre possession, on sait qu’un groupe de Tunisiens de même tendance islamiste a été arrêté fin décembre par les autorités algériennes. Ces Tunisiens appartiendraient à Al Qaïda et ont reçu des entraînements par plusieurs groupes terroristes étrangers. Ont-ils un lien avec ceux qui se sont affrontés avec les forces tunisiennes ? S’agit-il du même groupe ? Comment les services tunisiens ont-ils eu vent de l’affaire ? Est-ce vrai que c’est une question de commande importante de pains qui a éveillé les soupçons des services tunisiens ? Y a-t-il eu une taupe parmi les terroristes qui atout balancé ? Y a-t-il eu des échanges d’informations entre nos services secrets et leurs homologues de pays frères ou amis ? En l’état actuel des choses, et au vu du quasi silence de part et d’autre, on ne peut qu’émettre des hypothèses.

L’hypothèse d’une dénonciation de la part d’un boulanger est à la fois farfelue et inquiétante, car cela veut dire que l’on a réussi à démanteler un groupe aussi dangereux grâce au simple hasard. Celle d’une taupe n’est pas improbable.

Celle d’une collaboration entre les forces tunisiennes de sécurité avec d’autres forces arabes et étrangères semble plus logique au vu des traditions et façon de travailler des services de sécurité (notamment après le 11 Septembre). Le jihadisme frappe, en effet, partout sans aucune distinction des pays Egypte. Maroc, Grande Bretagne... Il est donc normal que les services de sécurité échangent leurs informations et les données qu’elles récoltent lors de leurs enquêtes ou suite à des arrestations de terroristes. Cette hypothèse est d’autant plus probable qu’elle est appuyée par cette information publiée par le journal algérien Al Watan lorsqu’il a relaté l’arrestation des Tunisiens arrêtés dans le maquis algérien. Selon le quotidien, ils auraient déclaré lors de leur interrogatoire qu’un groupe salafiste tunisien avait établi des relations avec l’émir algérien Abdelmalek Droukdel, dit Abou Moussah Abdelouadoud, le chef des phalanges du GSPC (le groupe salafiste pour la prédication et le combat — Algérie), et préparait une offensive contre des intérêts étrangers. A rappeler que ce GSPC a affirmé son allégeance à Al Qaïda et qu’il a été l’unique mouvement islamiste algérien à refuser d’abandonner les armes et la violence. On sait aussi, selon plusieurs quotidiens algériens, que parmi les recrues du GSPC figurent des Marocains, des Tunisiens et des Mauritaniens. Au vu de ces informations, publiques, l’hypothèse d’une collaboration entre services algériens et tunisiens est hautement probable d’autant plus que ces deux pays sont voisins et entretiennent d’excellentes relations.

Sur un autre plan, il ne faut pas oublier que l’Algérie a décidé de libérer ces derniers temps quelques prisonniers islamistes impliqués de près ou de loin dans la décennie sanglante qu’a connue le pays Et certains parmi ces prisonniers libérés n’ont pas coupé les liens avec leur idéologie et continuent encore à vouloir semer la teneur dans la région. Il suffit de lire quelques médias algériens pour en savoir davantage sur ces groupes terroristes de différentes tendances islamistes évoluant encore dans les maquis. Les djihadistes semblent avoir la vie longue et il fallait quelque part s’attendre qu’un jour ou l’autre, la Tunisie allait être contaminée par cette gangrène résidant aux portes de nos frontières.

Et il est fort probable que les armes que détenaient nos terroristes soient parvenues de ces mêmes frontières tuniso-algériennes.

Mais quelle que soit la méthode par laquelle ces criminels ont réussi à faire pénétrer les armes, la réponse de la Sûreté nationale pouvait-elle être différente, c’est-à-dire autrement que par la force 7 Les analystes semblent unanimes pour dire que c’est l’unique méthode qui marche avec ce genre de groupes et c’est le cas partout dans le monde. Qu’ils soient islamistes, irlandais, basques ou corses, on ne peut répondre aux groupes armés que par la force. La sécurité des citoyens passant avant tout.

Selon des sources concordantes, parmi les terroristes abattus figurent au moins un ancien fonctionnaire qui aurait reçu des entraînements dans des camps salafistes afghans et algériens. Lassâad Sassi, c’est son nom, aurait reçu ses ordres d’un Mauritanien dont on ne sait s’il est abattu, arrêté ou recherché. Avec Lassâad Sassi figure un jeune étudiant de 22 ans du nom de Rabli Bacha qui avait une bonne réputation chez ses voisins.

Selon des témoins oculaires, cités par des confrères, l’affrontement armé avec les forces de l’ordre a eu lieu en deux temps. Le premier a eu lieu dans la Cité du 1er juin à Soliman (30 km au Sud de Tunis) le 2 janvier, le second s’est poursuivi le lendemain dans une maison abandonnée d’un quartier voisin, de 4 heures du matin jusqu’à 22heures de la journée du 3 janvier. Durant les échanges, les armes. Utilisées seraient des kalachnikovs, des fusils et il y aurait même eu des grenades.

Quant aux membres du groupe, des témoins parlent de barbus tandis que d’autres parlent de gens ordinaires avec jean et gel sur les cheveux. Leurs objectifs auraient été de semer la terreur dans le pays à l’instar de tous leurs pairs qui ont agi en Espagne, au Maroc ou en Grande-Bretagne, et ce en frappant des lieux stratégiques de la Capitale et de zones touristiques. Il est clair qu’au vu des armes dont ils disposaient, on ne peut pas douter qu’ils allaient attaquer des points stratégiques.

Les choses sont-elles pour autant finies avec ces opérations ? On a tendance à croire que non puisque les contrôles de sécurité dans les villes et sur les routes continuent et puisque plusieurs terroristes de différentes nationalités sont dans la nature dans le maquis algérien. La vigilance reste donc entièrement de mise pour nos forces de sécurité.


Nizar Bahloul
Réalités N°1098 du 11 au 17/01/2007

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Le mutisme gênant des autorités
Que s’est-il réellement passé â Tunis les 23 décembre et 3janvier ? Pour répondre à cette question, les Tunisiens ont dû chercher et récolter des bribes d’informations ici et là, faute de communication suffisante de la part des autorités. Est-ce digne de la Tunisie d’aujourd’hui?

Le 24décembre, l’agence officielle TAP publie une courte dépêche citant une source officielle du ministère de l’Intérieur et du Développement local annonçant que, « durant la nuit du 23 décembre 2006, un échange de coups de feu a eu lieu entre un groupe d’individus, se trouvant dans une habitation située dans la banlieue sud de la capitale et une patrouille des forces de l’ordre sur les lieux.

Ces échanges de coups de feu ont fait deux morts parmi ce groupe et ont permis l’arrestation de deux autres. On déplore aussi deux blessés parmi les forces de l’ordre.

Les investigations préliminaires indiquent que les éléments de ce groupe sont de dangereux criminels recherchés».Fin de la première dépêche qui en dit trop et pas assez.

Quelques jours plus tard, le quotidien arabophone Achourouq, annonce, en citant des sources proches de l’enquête. qu’il s’agissait d’une assarih de drogue. Information totalement différente de ce qu’a publié l’autre quotidien arabophone tunisien Assarih ou de ce qu’ont publié des journaux algériens et londoniens qui parlent tous d’un réseau terroriste.

Entre temps, à Tunis, l’ambiance est des plus électriques avec un extraordinaire déploiement des forces de sécurité et des barrages de police sur toutes les sorties de la ville et dans quelques quartiers. Dans ces barrages, les agents de l’ordre étaient armés (contrairement à l’habitude) et on remarquait un contrôle des coffres pour certains véhicules, notamment ceux portant une immatriculation étrangère. Même l’armée y était C’est dire la gravité de la situation.

Le 3 janvier, une autre dépêche de la TAP, citant toujours une source autorisée du ministère de l’intérieur et du Développement local, annonce que « la traque des éléments du groupe criminel a pris fin.
La traque, selon la dépêche, a permis aux forces de l’ordre d’abattre douze éléments du groupe et d’arrêter les quinze restants. »

La deuxième dépêche n’est pas plus fournie en informations que la première puisqu’elle ne répond toujours pas aux questions que tout le monde se pose. Et elle ne rassure pas vraiment les citoyens car même si elle parle de la tin de la traque, il est à la portée de tout un chacun de vérifier que les barrages de police et les vérifications d’identité et de véhicules, n’ont pas été levés pour autant. Est-ce réellement la fin 7 Entre temps, et grâce aux chaînes satellitaires et à la presse sur Internet, les Tunisiens apprennent un tas d’informations sur des évènements qui se sont passés chez eux. Chacun croira ce qu’il voudra, mais une chose est certaine, c’est qu’il n’est possible pour personne de vérifier l’authenticité de ce qu’ont publié les médias étrangers dans les jours qui ont suivi l’évènement.

La grande amertume, face à cet état de faits où l’on ne sait rien de ce qui se passe chez nous, ne touche pas uniquement les citoyens, mais aussi les journalistes dont le devoir est justement d’informer. Or comment peut-on donner des informations exactes si les autorités refusent toute conférence de presse et toute demande d’informations supplémentaires sur le sujet jusqu’à la date d’aujourd’hui ?

Ce mutisme est d’autant plus incompréhensible qu’on ne lui trouve pas de justification. Qu’il s’agisse d’une bande de criminels trafiquants de drogue ou d’une bande de terroristes, l’opinion publique ne peut qu’être solidaire et sympathiser avec les autorités. Le fait qu’il y ait des informations précises sur l’identité de ces dangereux citoyens et de leurs objectifs ne peut que faire taire les rumeurs les plus folles dont la conséquence unique est de semer une ambiance trouble et d’inquiétude dans le pays. Permettre aux médias nationaux de faire leur travail correctement ne peut que faire taire les médias étrangers qui font, actuellement, des surenchères sur celui qui sait le plus sur ce qui se passe à Tunis avec des informations douteuses et dont personne ne peut vérifier l’authenticité.

Quelques années plus tôt, en avril 2002, on avait fait face quasiment à la même chose quand on a essayé de faire passer l’attentat de la Ghriba pour un simple accident, avec les conséquences que l’on sait notamment sur le tourisme et particulièrement sur le marché allemand. Dire la vérité ne fait jamais fuir les touristes d’un pays et on a eu à le vérifier notamment en Egypte avec les attentats de Charm Sheïkh ou de Casablanca.

Ce déficit de communication de la part de l’administration peut-il être encore de mise dans la Tunisie du XXlème siècle quand on voit des pays nettement moins évolués que nous (sur tous les plans) faire participer les médias aux différentes opérations commando du genre de celle de Soliman ? Quand on voit des ministres et des hauts gradés de ces pays expliquer les faits en direct à la télé lors de points de presse improvisés sur les lieux de l’événement?

Il serait peut-être bon de rappeler les déclarations du Président Ben Ah, à maintes reprises, à propos de la Liberté d’information en Tunisie. Le Chef de l’Etat lui-même n’a cesse de répéter ses souhaits de voir dans le pays une presse libre et des journalistes accomplissant leur tâche avec professionnalisme et sérieux. Pourquoi donc, avec de pareils graves incidents, l’administration refuse- t-elle d’appliquer les directives présidentielles en empêchant les journalistes de faire leur travail et en ne les associant pas à l’enquête comme cela se passe partout dans le monde 7 Si l’administration juge que ce mutisme sert l’enquête et la traque des criminels (qui ne serait donc pas finie dans ce cas), qu’elle le dise Mais même dans ce cas, rien ne l’empêche de nous dire davantage sur l’identité de ceux qui ont été arrêtés et la nature même des délits desquels ils sont accusés.

Les autorités ont peut-être réussi leur tâche en arrêtant et abattant des criminels dangereux et c’est une belle victoire pour elles. Il n’en demeure pas moins que cette victoire s’est accompagnée d’une énième frustration pour la presse tunisienne qui demeure encore (pour combien de temps 7) verrouillée pour le grand bonheur des médias étrangers. Dommage


N.B.
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islamla
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Tunisie: un islamiste radical tué ...

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Tunisie: un islamiste radical tué dans des affrontements avec la police

TUNIS (AFP) - Un militant islamiste radical a été tué et deux agents des forces de l'ordre blessés mardi soir en banlieue de Tunis, lors des plus graves affrontements de ce type en Tunisie depuis l'attaque le 14 septembre dernier de l'ambassade des Etats-Unis.

Le militant a été tué lors d'une riposte des forces de sécurité à la suite d'une attaque dans la soirée contre deux postes de la garde nationale tunisienne dans la banlieue de Tunis de la Manouba, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche.

"L'intervention des forces de l'ordre a entraîné la mort d'un assaillant touché par une balle", a indiqué le porte-parole, sans identifier la victime.

Selon cette source, après l'annonce de l'arrestation d'un salafiste soupçonné d'avoir blessé le chef de la brigade de sécurité publique de la Manouba, Wissem Ben Slimane, samedi, un "nombre important de personnes de tendance religieuse radicale" ont attaqué dans la soirée deux postes de cette banlieue de Tunis.

"Ils ont attaqué le poste de la garde nationale de Douar Hicher et de Khalid ibn Walid à la Manouba. Pour ce second poste, ils ont attaqué les agents avec des outils tranchants, des sabres. Deux ont des blessures assez importantes, l'un à la tête l'autre à la main", a indiqué M. Tarrouche.

"Tensions

"Selon le porte-parole du ministère,des "renforts importants" de forces de l'ordre ont été déployés dans ce quartier de la banlieue ouest de Tunis où la situation restait tendue dans la soirée.

"Il y a des tensions, mais les forces de sécurité sont déterminées à faire appliquer la loi et on a tous les moyens pour le faire", a-t-il déclaré, alors que l'état d'urgence est en vigueur en Tunisie depuis la révolution de janvier 2011 qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali.

Wissem Ben Slimane, 35 ans, a expliqué dimanche avoir été attaqué durant le week-end par un assaillant, un salafiste présumé, armé d'un hachoir, qui l'a blessé à la tête. Le "suspect principal" a été arrêté mardi, selon M. Tarrouche.

L'agression a eu lieu lorsque des agents de la garde nationale --l'équivalent de la gendarmerie-- se sont interposés lors d'une bagarre entre des revendeurs clandestins d'alcool et un groupe de salafistes dans le quartier populaire de Douar Hicher alors que la Tunisie célébrait l'Aid el Kebir.

Des syndicats des forces de l'ordre ont dénoncé à cette occasion les agressions dont les policiers sont les victimes. Ils ont appelé à une manifestation jeudi devant le ministère de l'Intérieur.

Le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d'Ennahda, sont accusés par l'opposition de faire preuve de laxisme face aux salafistes djihadistes, une branche rigoriste de l'islam sunnite responsable de nombreux coups d'éclats, certains sanglants, depuis la révolution de 2011.

Après l'attaque de l'ambassade américaine le 14 septembre par des militants de ces groupuscules (quatre morts parmi les assaillants), les autorités ont assuré être déterminées à lutter contre les militants violents de cette mouvance.

Une centaine de salafistes suspectés d'avoir participé à cette attaque en représailles à un film islamophobe diffusé sur internet ont été arrêtés depuis, mais leur chef présumé, Abou Iyadh, est, lui, en fuite.

La Tunisie peine à se stabiliser depuis la révolution. Des manifestations motivées politiquement, religieusement ou par des revendications économiques dégénèrent régulièrement en violences.

Ainsi le 18 octobre, un responsable du parti d'opposition Nidaa Tounès à Tataouine (sud) est mort en marge d'affrontements entre ses partisans et des manifestants proches des islamistes au pouvoir.

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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

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Ca devient la guerre civile en Tunisie, on va finir par avoir des combats en pleine rue... Une chance que les salafistes soient peu nombreux...
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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par Papayou »

bah on peut lui souhaiter de rencontrer enfin les morues de la taverne qu'il attend depuis si longtemps :evil:

ouais bon je suis d'une humeur de merde aujourd'hui :twisted:
et si Dieu était un sous-chef et qu'il n'ait rien dit à son patron ? Gustave Parking

la liberté de culte c'est le droit qu'a chacun de prendre des décisions pour lui-même mais ça ne lui donne pas le droit d'utiliser son dogme pour contrôler les autres. Barry Lynn

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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

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selon vous c'est quoi la différence entre un islamiste radical et un islmaiste modéré ?
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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par Maried »

Un islamiste radical n'a peur que de Allah il est donc prêt à tout faire pour lui plaire égorger lapider tuer brûler
Un islamiste modéré a peur d'Allah mais il a aussi peur des gendarmes et ne veut pas être en infraction avec les lois humaines
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Papayou
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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par Papayou »

la différence entre un islamiste radical et un islamiste modéré ? Mmmm voyons voir ?... l'un a des claquettes l'autre une kalash ? J'ai bon ?

Ou bien le modéré est victime du radical mais il ne peut s'empêcher de le défendre en public ou en tout cas de ne pas s'opposer à lui ! Bah oui sinon il deviendrait schyzophrène, imagine, un type qui te tue au nom de tes propres croyances :ghee:

- Mais non les gars je vous dis que j'y crois !
- ouais mais t'as des claquettes !
et si Dieu était un sous-chef et qu'il n'ait rien dit à son patron ? Gustave Parking

la liberté de culte c'est le droit qu'a chacun de prendre des décisions pour lui-même mais ça ne lui donne pas le droit d'utiliser son dogme pour contrôler les autres. Barry Lynn

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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par raison »

Donc si un islamiste modéré est confronté a des regles qui sont contre sa religion ? de qui doit il avoir peur ?

PS : un islamiste brulé quelqu'un ?? c faux
Abou Mass'ôud a dit : "Nous étions en voyage avec le messager d'Allah et il(s) partit pour ses besoins ; nous vîmes alors un guêpier - et c'est un genre d'oiseau – qui était avec ses deux poussins. Nous prîmes ses deux poussins, alors le guêpier vint. Ensuite, le Prophètes(s) arriva et dit : "Qui a effrayé cet oiseau avec ses deux poussins ? Rendez-lui ses deux poussins" . Et il(s) vit une fourmilière que nous avions brûlée, il(s) dit alors : "Qui a brûlé cela ?". Nous dîmes : "Nous, ô Messager d'Allah !". Il dit : Il n'y a que le Seigneur du feu qui puisse punir avec le feu" [ Rapporté par Abou Daawoud ]
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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par khyla »

donc tu approuve ce que ces mec font ??? ils tuent !!!!! ils jugent !!! ils se prennent pour dieu et toi tu trouve ca bien ???
Le doute est le premier pas vers la science ou la vérité; celui qui ne discute rien ne s'assure de rien; celui qui ne doute de rien ne découvre rien ".Diderot ...
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Re: Tunisie: un islamiste radical tué ...

Message non lu par sofasurfer »

raison a écrit :Donc si un islamiste modéré est confronté a des regles qui sont contre sa religion ? de qui doit il avoir peur ?

PS : un islamiste brulé quelqu'un ?? c faux
Abou Mass'ôud a dit : "Nous étions en voyage avec le messager d'Allah et il(s) partit pour ses besoins ; nous vîmes alors un guêpier - et c'est un genre d'oiseau – qui était avec ses deux poussins. Nous prîmes ses deux poussins, alors le guêpier vint. Ensuite, le Prophètes(s) arriva et dit : "Qui a effrayé cet oiseau avec ses deux poussins ? Rendez-lui ses deux poussins" . Et il(s) vit une fourmilière que nous avions brûlée, il(s) dit alors : "Qui a brûlé cela ?". Nous dîmes : "Nous, ô Messager d'Allah !". Il dit : Il n'y a que le Seigneur du feu qui puisse punir avec le feu" [ Rapporté par Abou Daawoud ]

Tu as raison, un vrai musulman na doit pas avoir peur de tuer son prochain, de semer la terreur parmi les civils, et de rappeler a l'ordre par la violence ceux qui auraient l'envie de s’égarer du sentier de l'islam... Et s'il faut mourir en agissant de cette manière, alors ce sera un bienfait pour lui.
Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles

W. Shakespeare
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