est-ce l islam le nouvelle ordre mondial?

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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Re: Islam et nazisme 2

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BarbieTurik a écrit ::lollol
:shock:
Tu as l'air de douter de l'amour d'Allah pour MuslimAfrique, tu es une véritable kafira,
Allah, Puissant et Sage, aime bien les résistants, il n'aime pas les béni oui oui.


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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par yacoub »

Salut alpha, Amada, BarbieTurik, fallenRaziel, Innana, KOCEILA, majin, Proust, Rebelichou, sara, Spin.

Oui c'est un état très riche, le Brunei, dans 6 mois, les voleurs et les voleuses auront la main tranchée, la femme adultère sera lapidée et la loi du talion s"appliquera intégralement.
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par Amada »

AllahAssghar a écrit :Salut alpha, Amada, BarbieTurik, fallenRaziel, Innana, KOCEILA, majin, Proust, Rebelichou, sara, Spin.

Oui c'est un état très riche, le Brunei, dans 6 mois, les voleurs et les voleuses auront la main tranchée, la femme adultère sera lapidée et la loi du talion s"appliquera intégralement.
Welcome to Brunei !!! :lollol

Visitez sa mosquée, son minaret, sa prison et son centre commercial.
"Connais-toi toi-même" (Socrate)
Mon forum des apostats de l'islam:
http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par alpha »

Toutes les religions sont un crime contre l'humanité, car les religions n'ont été crées et surtout propagées que dans un but : le pouvoir.

L'Homme n'est en général pas très fier des actes qu'il commet pour accaparer le pouvoir, le prétexte de la religion l'aide beaucoup (le pauvre) à supporter et à justifier ses crimes.

L'islam n'est qu'un des derniers avatars sanglants de cette longue succession de religions diverses et variées qui, depuis les chamans des tributs préhistoriques jusqu'aux prêtres modernes ont toujours prétendu être les envoyés, interprètes, ou encore messagers divins.
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par Innana »

Pas besoin de Charria ; pourquoi pas faire un bon en arrière de plus de 1000 ans en France ! ?

Nul doute que cela soit tout aussi cruel que la charria.

Nous pouvons aussi retourner à l'empire romain avec les jeux du cirque(cela remplacerait avantageusement le Football!) :twisted: :arrow: Je sors !) , ou chercher la jurisprudence celte !
je propose aussi le retour de la Question pour les interrogatoires .
N'oublions pas que l'Inquisition , toute cruelle qu'elle fut , n'était pas pire (voire parait-il moins cruelle ) que la justice temporelle des rois et seigneurs de la renaissance !

Évoquer la charria en dehors de l'Arabie saoudite , ou autre jouissive contrées est un non sens absolu et un anachronisme certain ! Le Brunei ! pourquoi pas !

http://www.justice.gouv.fr/histoire-et- ... 11910.html

http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article1927

Image

Les aveux sous la torture : La question
http://fr.wikipedia.org/wiki/Torture

http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... rture.html
http://ledroitcriminel.free.fr/la_scien ... s_proc.htm

les religions ont aussi bon dos quand s'en mêle la politique , ou les intérêts personnels .
Tout est humain , rien de divin !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Calas

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7 ... ite_note-9

Bref ! Les bondieuseries de tout poils ! Y compris les idéologies qui ont conduit au nazisme ou aux Kmehrs rouges , nous n'en voulons pas .

La Charria , qui n'est qu'un code juridique du temps des omeyades ou des des sassanides, nous n'en voulons pas en occident , ni pour les malheureux habitants des pays qui y sont soumis .
Que faire pour ces derniers ? A minima le dénoncer .

L'Islam est un crime contre l'humanité , soit !
Mais il n'est pas la seule religion qui le fut , et les religions ne sont pas le seul moteur pour la barbarie !

Ps : Les motivations de Gengis Khan n'étaient pas religieuses, peut-être en plus de la conquête territoriale et le gain , la puissance , l'antagonisme entre les nomades et les sédentaires ! , néanmoins il a des tombereaux de morts à son actif ! Parait-il que sur les ruines du Pékin d'alors on retrouve les preuves archéologiques d'immenses incendies , avec par bloc des traces de graisse humaine fondue , preuve des massacres .
ne me demandez pas comment , c'était dans un reportage de la Cinq !
http://www.air-defense.net/forum/topic/ ... 1211-1215/

L'homme est un loup pour l'homme !
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984

DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par yacoub »

:super:
Homo islamicus cretinus cretinus homini lupus
a dit le pape Nexus dans une bulle qui ne périra pas.
:mrgreen:
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par alpha »

Innana a écrit :
les religions ont aussi bon dos quand s'en mêle la politique , ou les intérêts personnels .
Tout est humain , rien de divin !
...

L'Islam est un crime contre l'humanité , soit !
Mais il n'est pas la seule religion qui le fut , et les religions ne sont pas le seul moteur pour la barbarie !
...
On ne peut qu'approuver, bien sûr.

L'humanité n'a pas besoin de prétexte religieux pour s'entretuer, elle peut avoir par contre besoin de la religion pour s'assurer de l'absolution de ses crimes, et ne s'en prive pas. Absolution d'autant plus aisée que le crime est grand et le pouvoir de celui qui l'a commis puissant.

Donc, certes les religions ne sont le seul moteur moteur de la barbarie, mais elles couvrent cette barbarie ("Got mit uns" et autres fadaises), quand elles ne la justifie pas pour son propre compte (inquisition autrefois, charia aujourd'hui). Dans ces aspects les religions ne font rien d'autre que renforcer cette barbarie, à l'encontre de tout message de paix, d'amour, ou de tout ce que vous voudrez qui soit un peu positif au regard de l'humain.

Rien que ce constat, cette idée de "la religion comme amplificateur de la barbarie", démontre que globalement les religions sont beaucoup plus néfastes que bénéfiques. Cela contre aussi l'argument très souvent utilisé de : "sans religion, pas de moralité".

L'idée de Dieu (je mets une majuscule cette fois), n'est pas en soi néfaste, au contraire si elle aide le croyant, ce qui est profondément néfaste c'est ce que l'homme a fait de cette idée.
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

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Bonsoir, mon ami Alpha, est ce que tu manges en disant Bismi Allah, est ce que tu termines de manger en disant Hamdu Li Lallah, est ce que tu te reviens à 'aube, au "chant" des muezzins, est ce qu'on t'a coupé ton prépuce, est ce qu'on t'a coupé ton clitoris ?
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par alpha »

AllahAssghar a écrit :Bonsoir, mon ami Alpha, est ce que tu manges en disant Bismi Allah, est ce que tu termines de manger en disant Hamdu Li Lallah, est ce que tu te reviens à 'aube, au "chant" des muezzins, est ce qu'on t'a coupé ton prépuce, est ce qu'on t'a coupé ton clitoris ?
Loin de moi l'objectif d'être désagréable, mais ils me semble que si tu avais lu le message suivant avec attention tu ne poserais pas ces questions dont tu as déjà les réponses :

http://www.islamla.com/nouveau-t7039.html

Note que tu as répondu à ce message, tu l'as même cité.

Je ne suis guère surpris d'ailleurs de ce genre de quiproquo, en parcourant les forum, sur ce site et bien d'autres, il me semble évident qu'une part très importante des réponses et commentaires sont faits sur le vif, sans réelle lecture et compréhension de ce à quoi on répond. les dires et l'opinion de l'autre n'ont qu'une importance minime, bien souvent réduite à l'opportunité d'un bon mot, dans le meilleurs des cas, d'un hors-sujet comme ici, voire d'un procès d'intention ou pire encore d'un détournement.
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

Message non lu par yacoub »

Il ne faut pas lire mes messages au premier degré, je suis ironique. :roll:
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

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Tu es à l'art de l'ironie ce qu'un mauvais rappeur est à l'art de la musique.
Ton humour ne fait rire que toi, et il commence sérieusement à nous gonfler.
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Re: L'Islam est un crime organisé contre l'humanité

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Re: Religion - Le maître à penser de l'islamisme radical

Message non lu par yacoub »

  • Le Marx de l’islamisme radical

    Exécuté par Nasser en 1966, Sayyid Qutb fut l’idéologue des Frères musulmans. Aujourd’hui plus que jamais un théoricien de référence pour de nombreux dirigeants, même modérés, de la mouvance islamiste, il est surtout le mentor des courants les plus violents : les mouvements jihadistes, et Al-Qaïda en particulier. Son obsession : créer un État islamique.
    Le Livre
    Sayyid Qutb et les origines de l’islamisme radical
    sayyid qutb and the origins

    par John Calvert

    Columbia University Press

    Peu d’hommes ont aussi fortement contribué à la substance de l’islam politique moderne que Sayyid Qutb. Avec sa personnalité timide et sensible, l’intellectuel égyptien campait un Savonarole bien improbable. C’est pourtant avec une véhémence croissante qu’il érigera l’islam en remède aux maux de son temps, à la faveur d’une œuvre foisonnante dont l’ardeur est le parfait reflet de l’effervescence anti-impérialiste des années 1950. La fusion singulière, chez Qutb, du socialisme romantique et du néopuritanisme musulman a touché une corde dont l’écho se fait entendre haut et fort aujourd’hui encore.

    Incarcéré par le régime militaire laïc égyptien avec des milliers de membres, comme lui, de l’organisation des Frères musulmans, Qutb fut exécuté en 1966 pour complot contre l’État. Longue et savoureuse sera sa revanche posthume. Quelques mois tout juste après la pendaison de l’idéologue, la victoire écrasante d’Israël dans la guerre des Six-Jours n’infligera pas seulement une humiliation personnelle à son persécuteur numéro un, le président Gamal Abdel Nasser ; elle discréditera aussi la version nassérienne du nationalisme arabe et renforcera ceux qui, à l’image de Qutb, voient dans les malheurs de l’Égypte le châtiment imposé par Dieu à un pays qui s’est détourné de la foi.

    Dans les années 1970, le successeur de Nasser, Anouar el-Sadate, libère les Frères emprisonnés, précipitant la scission de l’islamisme égyptien [lire l’article de Marc Lynch p. 30]. Une majorité quiétiste se replie sur la prédication, avec pour but de transformer la société de l’intérieur. Des groupes activistes affirment au contraire, dans le sillage de Qutb, que seuls les actes et l’exemplarité d’une avant-garde révolutionnaire peuvent être porteurs de changement. Les jihadistes qui assassineront Sadate en 1981 obéiront ainsi au principe édicté par Qutb, selon lequel même un dirigeant formellement musulman peut être une cible légitime s’il est incapable d’imposer un gouvernement « islamique » conforme à la définition étroite qu’en donnent les radicaux.

    Trois décennies plus tard, la grande fraternité islamiste a mené à la victoire électorale la révolution qui avait renversé le successeur de Sadate, Hosni Moubarak. Profondément ancrés dans la société et politiquement aguerris par les années de répression, les Frères musulmans ont conquis à la fois le Parlement et la présidence. Au sein de l’organisation elle-même, les jusqu’au-boutistes, souvent qualifiés de qutbistes, avaient évincé peu avant les dissidents libéraux. Mohamed Badie, l’actuel Guide suprême de la confrérie, a bien connu Qutb lors de leur séjour commun dans les geôles nassériennes des années 1960. Mohamed Morsi [élu à la présidence en 2012], l’un des principaux lieutenants de Badie, a pour sa part présenté Qutb comme un penseur qui « libère l’esprit et touche le cœur » et propose « la vraie vision de l’islam que nous recherchons ».

    Au-delà de l’Égypte, dans l’ensemble des pays à majorité musulmane ou presque, les partis islamistes de toutes nuances dominent aujourd’hui la vie politique ou représentent la principale force d’opposition. Pour nombre de ces mouvements, Sayyid Qutb reste un mentor. Le Guide suprême de la République islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a traduit lui-même en farsi plusieurs des livres de l’intellectuel égyptien, et l’Iran révolutionnaire a commémoré son « martyre » sur l’un de ses premiers timbres-poste. L’actuel Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, dont le parti prône un islamisme bien plus tolérant et dilué, a déclaré que la lecture de Qutb lui avait ouvert les yeux, changeant sa vie.

    Mais c’est à l’extrême le plus violent du spectre fondamentaliste que l’influence de Qutb s’est révélée la plus profonde. Parce qu’il concevait le mouvement non pas simplement comme une lutte pour la réforme, mais comme une manière de mener une guerre perpétuelle du bien contre le mal, l’intellectuel égyptien a favorisé l’adoption par certains de tactiques extrêmes. Oussama Ben Laden étudia un temps sous l’autorité du jeune frère et disciple de Qutb, Mohamed, qui s’était réfugié en Arabie saoudite dans les années 1970 et enseigna longtemps dans une université de La Mecque. Ayman al-Zawahiri, le successeur de Ben Laden à la tête d’Al-Qaïda, a dit pour sa part de Qutb qu’il avait « attisé le feu de la révolution islamique contre les ennemis de l’islam en Égypte et à l’étranger ». L’œuvre de l’idéologue est l’une des références cardinales des mouvements islamistes armés, depuis le Front Moro de libération islamique aux Philippines jusqu’aux chebabs somaliens (1).

    Boko Haram, un groupe jihadiste dont les attentats dans le Nord à majorité musulmane du Nigeria ont fait des milliers de victimes depuis la création du mouvement en 2002, est à bien des égards l’expression d’une philosophie qutbiste ramenée à l’essentiel. Son nom associe le mot arabe haram, qui signifie interdit ou religieusement prohibé, avec le terme pidgin pour « livre », qui renvoie ici à la culture occidentale en général. L’indigénisme fanatique de Boko Haram trouve son fondement intellectuel dans cette conclusion tirée par Qutb : la construction d’une utopie musulmane passe par le rejet de tous les éléments étrangers à l’islam.

    Il est bien sûr excessif d’imputer à un seul homme et à son œuvre un impact aussi profond, étendu et varié. Sayyid Qutb ne se berçait pas de tant d’illusions sur sa propre importance, et aurait sans doute été horrifié d’apprendre que sa doctrine allait servir à justifier des actes terroristes de masse. La métamorphose de cet étudiant provincial, d’une piété propre à son époque et à son milieu, étranger aux mœurs frivoles du Caire dans les années 1920, en critique virulent puis en idéologue aigri et radical rappelle davantage Marx ou Engels que Lénine ou Mao. Mais, à la différence des pères fondateurs du communisme, Qutb était moins un théoricien novateur ou un brillant opportuniste qu’un pur produit de son temps, de son cercle intellectuel et de sa situation personnelle.

    Son itinéraire idéologique n’en est pas moins fort révélateur de l’évolution de l’islam politique. Par chance, deux nouveaux livres excellents viennent aujourd’hui combler un immense déficit de connaissance, en anglais du moins, sur Qutb. Tous deux sont solides et très documentés. Tous deux replacent sa biographie dans un contexte plus large, ce qui leur permet à la fois de remonter aux sources de la pensée de Qutb et de suivre ses retombées. Tous deux s’efforcent également d’être compréhensifs et équitables. Ces ouvrages se recoupent pourtant moins qu’on ne pourrait le croire.

    Le plus éclairant est signé de John Calvert, professeur d’histoire à l’université Creighton, une institution jésuite d’Omaha, dans le Nebraska. L’auteur a également traduit l’un des premiers livres de Qutb, recueil assez charmant de souvenirs d’enfance (2), ce qui l’aide peut-être à mieux comprendre la vision du monde et les motivations de son sujet. Calvert présente sa biographie comme une tentative d’entendre la voix de Qutb, plutôt que de « considérer sa pensée simplement comme une pathologie moderne, sans plus d’esprit critique ».

    Tandis que cet historien axe son travail sur la chronologie de la vie de Qutb et du contexte égyptien, James Toth, anthropologue à l’université de New York à Abu Dhabi, sonde davantage son apport intellectuel (3). Il offre une synthèse utile des principaux thèmes explorés et des termes forgés par lui. Ce n’est pas un mince exploit, dans la mesure où le principal penseur des Frères musulmans a écrit d’innombrables articles et plus de vingt livres, parmi lesquels un commentaire du Coran en six volumes.

    Un enfant du village

    Étrangement peut-être pour un homme d’une telle véhémence, Qutb n’est venu aux Frères musulmans et à l’islamisme que sur le tard. Les débuts de sa vie et de sa carrière ont emprunté un chemin prévisible pour un homme de son époque. Né en 1906, fils aîné d’une famille de notables ruraux respectés mais en déclin de Haute-Égypte, il reçoit une éducation religieuse traditionnelle, la seule que l’on connaisse alors au village, et a mémorisé le Coran avant d’intégrer l’école gouvernementale ouverte de fraîche date.

    Élève appliqué, Qutb obtient une place convoitée à l’école normale d’instituteurs du Caire. La capitale égyptienne, dans les années 1920, est une grande métropole grouillante d’animation, où les quartiers chics, avec leurs boulevards bordés de cinémas, de grands magasins et de cafés, jouxtent des bas-fonds dignes du Moyen Âge. La ville est à la fois attirante et répugnante pour les dévots, tant l’immunité dont jouit une élite nonchalamment cosmopolite et dédaigneuse des usages locaux est grande. D’autres membres de la génération de Qutb se souviendront de la jalousie qu’inspiraient aux élèves de son modeste institut de formation la prestigieuse Université égyptienne, avec ses clubs, son raffinement et ses professeurs qui enseignaient en anglais et en français. Influencé par des groupes comme les Boy-Scouts et les chemises noires italiennes, mais résolu à déployer une fierté tout égyptienne, un diplômé issu du même établissement que lui, Hassan al-Banna, fonde les Frères musulmans en 1928.

    Sans fortune personnelle, Qutb obtient un poste administratif au sein d’un ministère de l’Éducation en plein essor. Son père étant décédé, ce fils respectueux fait venir sa mère et ses deux sœurs au Caire. Il devait ne jamais se marier ; ses œuvres de fiction trahissent d’ailleurs une réserve timorée envers les femmes (4). Dans les années 1930, le jeune homme s’immerge dans la vie intellectuelle trépidante de l’Égypte d’alors, se faisant un petit nom comme critique et poète. Il est particulièrement agressif, qualifiant de « mouches » ou de « vers » les auteurs qu’il n’aime pas, prenant violemment parti dans les querelles littéraires en cours (5). Mais ses opinions, de plus en plus mâtinées d’appels incisifs en faveur de la justice sociale et d’exhortations à s’arracher aux griffes de l’impérialisme, reflètent les engouements du temps.

    Indigénisme enflammé

    Par-delà les vagues échos de Marx, Bentham et Mill, avec leurs plaidoyers pragmatiques pour plus d’humanité, Qutb fait retentir une note plus forte de mysticisme romantique. Comme le remarque finement Calvert, l’intellectuel égyptien semble avoir été profondément influencé par la pensée d’Oswald Spengler, qui annonçait l’inévitable déclin de l’Occident matérialiste et décadent, et l’ascension d’un Orient « spirituel ». Ce genre d’idées provoque alors en Égypte un regain d’intérêt pour le passé musulman, vu à travers le nouveau prisme du nationalisme moderne et exprimé dans un arabe « moderne standard » rationalisé.

    C’est à ce moment que les mots « islam » et, plus encore, « islamique » commencent à être davantage utilisés en arabe ; en des temps moins conflictuels, il n’était pas besoin de définir la foi des musulmans par opposition à quoi que ce soit. En 1940, comme le souligne Toth, Qutb rédige une dénonciation cinglante de la musique populaire égyptienne. Les censeurs ne devraient autoriser, explique-t-il, que les chansons à vocation spirituelle.

    Sa dérive vers l’indigénisme enflammé coïncide avec la Seconde Guerre mondiale. La Grande-Bretagne, qui avait accordé en 1922 l’indépendance formelle à l’Égypte, fait alors valoir le traité de défense mutuelle qui les lie pour placer le pays sous une nouvelle occupation militaire de fait (6). Cette humiliation insuffle à de nombreux Égyptiens une colère tenace. Qutb confiera plus tard l’horreur éprouvée au spectacle des troupes alliées qui « écrasaient des Égyptiens avec leurs voitures comme des chiens ». À la fin de la guerre, il conclut que l’Occident est moralement en faillite. « Les Américains ne valent pas mieux que les Britanniques, et les Britanniques pas mieux que les Français, écrit-il en 1946. Tous sont les fils d’une même civilisation matérielle répugnante, sans cœur ni conscience. »

    La guerre de 1948 en Palestine porte un nouveau coup à la fierté égyptienne, et engendre un surcroît de colère contre un gouvernement jugé faible et corrompu. Bien que ni Calvert ni Toth ne creusent la question, la création d’un État juif (en même temps – incidemment – que celle d’un « État musulman » du Pakistan) contribue sans doute à pousser Qutb à une rupture définitive (c’est ainsi qu’il l’envisage) avec l’influence occidentale. À partir de cette date, l’ensemble de ses écrits sont consacrés à l’islam, en un long flot dont l’intention globale semble être de transformer la foi musulmane en un « système » – autre néologisme pour parler de l’islam – universel capable d’occuper un espace à la mesure de l’Occident.

    Comme le remarque Calvert, Qutb n’est pas seul dans cette entreprise. L’islamisme moderne plonge ses racines dans le monde de la fin du XIXe siècle, quand certains intellectuels musulmans désirent pallier l’évidente faiblesse de la civilisation islamique face à l’Occident conquérant. Deux contemporains qui font l’admiration de Qutb, les Indiens Abul Ali Maududi et Abul Hasan Ali Nadwi prônent au même moment une renaissance panislamique, conjuguée à un retour aux idéaux puritains et à un regain de combativité. Tous trois pensent qu’un musulman doit être loyal en premier lieu non pas envers sa patrie, mais envers une nation islamique plus vaste. « Quand Qutb et Maududi comparent l’islam à d’autres systèmes, écrit Calvert, ils ne le mesurent pas au christianisme, au judaïsme ou à l’hindouisme, mais aux idéologies rivales du communisme, du capitalisme et de la démocratie libérale. »

    Comme ses homologues indiens, l’intellectuel égyptien organise son « système » autour de deux concepts majeurs. L’un d’eux est la hâkimiyya, un mot que Toth traduit par « domination », au sens de complète domination de Dieu sur les affaires terrestres, les règles données par le Coran et l’exemple du Prophète devant régir, plutôt que la loi des hommes, chaque aspect du comportement. L’autre terme, jâhîlîya, signifie littéralement « ignorance ». Jusque-là appliqué au temps de l’ignorance ayant précédé la prédication de Mahomet, il prend ici un sens nouveau, ces idéologues l’appliquant aussi à tout ce qui entrave leur système islamique dans le monde contemporain.

    Le livre le plus lu de la première période islamiste de Qutb est un traité sur la notion de justice sociale en islam. Martelant un thème qui imprégnera ses livres ultérieurs, il y affirme que, bien comprise et appliquée, la foi musulmane offre un fondement idéal à la diffusion de la liberté et de l’égalité – une fois encore, ironie de l’histoire, deux termes inconnus des textes classiques et dont la valeur positive est importée d’Occident.

    C’est précisément au moment où Qutb est travaillé par ces idées qu’il reçoit de son ministère une bourse pour se rendre en Amérique, sous prétexte d’y étudier le système éducatif. Les spécialistes égyptiens voient dans cet accès inhabituel de générosité étatique l’effet probable du désir d’enrayer la dérive radicale de l’intellectuel ombrageux, ou simplement de lui éviter des ennuis. Le régime relativement libéral qui précéda Nasser [la monarchie du roi Farouk] était enferré dans un conflit chaque jour plus âpre avec les Frères musulmans, qui tuèrent plusieurs représentants de l’État, commirent des attentats contre des commerces juifs – et furent en retour la cible de vagues d’arrestations. Hassan al-Banna lui-même fut assassiné en février 1949.

    Quoi qu’il en soit, le séjour de près de deux ans qu’effectue Qutb aux États-Unis ne fait qu’accuser son hostilité envers l’Occident (7). Le prude Égyptien à la peau sombre est horrifié par ce qu’il perçoit comme la lubricité des femmes américaines, et plus encore par le racisme dont il a personnellement à souffrir. À son retour, il émet la suggestion suivante : « Nous devons nourrir chez nos enfants d’âge scolaire des sentiments qui leur ouvrent les yeux sur la tyrannie de l’homme blanc, sa civilisation et sa voracité animale. » Ni Calvert ni Toth ne disent si le ministère égyptien de l’Éducation suivit ce conseil, mais, après le coup d’État de juillet 1952 contre une démocratie chancelante, on inculqua bel et bien aux écoliers égyptiens un nationalisme xénophobe.

    La révolution qui porte Nasser au pouvoir porte aussi Qutb, brièvement, à l’apogée de son influence sur le débat public. Imprégnés de l’esprit socialement réformateur et anti-impérialiste dominant à l’époque, les officiers désormais aux affaires voient dans un premier temps les islamistes, et notamment les Frères musulmans, comme des alliés naturels. Quelques jours à peine avant le coup, Nasser lui-même a discrètement rencontré plusieurs dirigeants de l’organisation au domicile de Qutb pour s’assurer de leur soutien. L’intellectuel enflammé est ensuite invité à donner une conférence au club des officiers, en présence du président lui-même. L’ambassadeur américain de l’époque, cité par Calvert, discerne une frappante unité de vues entre le nouveau régime et les Frères. Qutb se voit d’ailleurs offrir la présidence d’un nouveau parti que Nasser, ayant interdit toutes les anciennes formations politiques, se propose de créer.

    Quinze ans de travail forcé

    Éphémère lune de miel… En février 1953, Qutb adhère officiellement aux Frères musulmans qui, en signe de respect, le nomment à la tête de la section de propagation de l’islam. Cette décision est, de la part de Qutb, à la fois un acte d’engagement politique et un geste de rejet du régime militaire qu’il a commencé de soupçonner, non sans raison, d’avoir pour seule intention de manipuler les islamistes afin de consolider le pouvoir de Nasser. Les musulmans doivent s’unir, déclare-t-il alors, et les Frères sont le seul mouvement capable de tenir tête « aux sionistes et aux croisés colonialistes ».

    Dès 1954, les relations de l’organisation avec le régime se sont tellement envenimées qu’un jeune membre sort un pistolet au beau milieu d’un meeting de Nasser et tente de l’abattre. Selon des analyses ultérieures, l’apprenti assassin aurait été encouragé par les propres agents du régime. L’attentat manqué provoque une brutale répression policière contre le groupe, six de ses dirigeants sont pendus comme conspirateurs et Qutb lui-même est condamné à quinze ans de travail forcé.

    Incarcéré jusqu’en 1964, il assiste à des actes d’une barbarie épouvantable : torture, utilisation de chiens pour molester les prisonniers, massacre d’un groupe de Frères qui avaient prétendument tenté de s’évader. Brièvement libéré sur la requête du président irakien, que Nasser tenait à se concilier, Qutb est de nouveau arrêté en 1965 lors d’une rafle contre les membres de l’organisation, dont certains cachaient des armes destinées à un projet d’insurrection.

    C’est en prison qu’il achève son long commentaire du Coran et qu’il rédige ses manifestes politiques les plus célèbres. Bien que sa connaissance intime des textes sacrés, qu’il aimait tant enfant, donne à sa prose le ton de l’incantation, de l’exhortation, l’expérience de la répression a fait naître en lui une rage contagieuse. La jâhîlîya, ou ignorance, affirme-t-il désormais, renvoie à toute société « qui ne se voue pas à la seule soumission à Dieu ». Puisque même une société musulmane comme l’Égypte s’était montrée rétive à absorber le « remède » de l’islam pur, dit-il, les musulmans purs doivent former une avant-garde pieuse (encore un concept emprunté) pour montrer la voie, par le jihad si nécessaire. À ses yeux, les détails du fonctionnement d’un système de gouvernement ou d’une économie « islamiques » ou ceux de l’application de la charia importent peu. L’essentiel est de créer un État islamique. Le reste suivra. La question rhétorique que pose Qutb tire sa force de sa simplicité : « Qui sait le mieux, vous ou Dieu ? » Depuis, des millions de musulmans ont répondu qu’un Dieu omniscient avait révélé sa volonté irrécusable dans les mots du Coran.

    Au cours des années suivantes, les Frères musulmans prendront leurs distances avec les implications les plus radicales des idées de Qutb, en particulier l’affirmation selon laquelle les musulmans n’appartenant pas à l’organisation pouvaient être condamnés en masse comme hypocrites et impies. De nombreux islamistes, aujourd’hui, n’ont jamais lu ses livres. Mais le style paranoïaque de Qutb, et sa vision utopique imprègnent toujours la pensée de ce courant.

    Cet article est paru dans la New York Review of Books le 9 mai 2013. Il a été traduit par Sandrine Tolotti.



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    Brève histoire de l’islamisme et de ses causes

    1830 Début de la conquête de l’Algérie.

    1858 Abolition de l’East India Company. L’Inde dépend directement de la Couronne britannique.

    1881 La France impose son protectorat à la Tunisie.

    1882 La Grande-Bretagne occupe l’Égypte.

    1911 L’Italie annexe la Libye.

    1912 La France impose son protectorat au Maroc.

    1914 La Grande-Bretagne impose son protectorat en Égypte.

    1916 La France et la Grande-Bretagne signent un accord secret par lequel elles se partagent leurs zones d’influence au Moyen-Orient (accords Sykes-Picot). La France s’offre le Liban et la Syrie, la Grande-Bretagne une zone allant de l’Égypte à l’Irak et au Koweït, en passant par la Palestine.

    1920 La conférence de San Remo entérine les accords Sykes-Picot.

    1922 La Grande-Bretagne accorde l’indépendance à l’Égypte mais garde le contrôle militaire du canal de Suez, des questions de défense et des Affaires étrangères.

    1924 Mustafa Kemal Atatürk abolit le califat islamique qui avait cours dans l’Empire ottoman depuis le XVIe siècle, mettant officiellement fin à la volonté de réunir l’ensemble des musulmans sous un même pouvoir.

    1927 Abul Al Maududi, qui fondera en 1941 le Jamaat-i-islami, publie Le Jihad dans l’islam, où il est le premier à présenter le jihad comme une légitime défense des peuples musulmans contre la colonisation européenne.

    1928 Hassan al-Banna fonde les Frères musulmans en Égypte.

    1948 Création de l’État d’Israël en Palestine et d’un État musulman au Pakistan.

    1949 Assassinat d’Al-Banna.

    1952 Coup d’État des « officiers libres » de Nasser. L’année suivante, l’Égypte prend son indépendance totale.

    1954-1962 Guerre d’Algérie.

    1956 Intervention militaire avortée de la Grande-Bretagne, de la France et d’Israël dans la zone du canal de Suez, suite à sa nationalisation par Nasser.

    1966 Exécution de Sayyid Qutb.

    1967 Défaite-éclair des pays arabes face à Israël dans la guerre des Six-Jours.

    1970 Mort de Nasser. Sadate lui succède.

    1973 Guerre du Kippour. Premier « choc pétrolier ».

    1975 Début de la guerre civile au Liban.

    1979 Révolution islamique en Iran. Des islamistes s’emparent de la Grande Mosquée de La Mecque. L’URSS envahit l’Afghanistan.

    1981 Assassinat du président Sadate par un commando islamiste. Le général Moubarak lui succède. L’état d’urgence sera maintenu en Égypte jusqu’à la révolution de janvier 2011.

    1982 Intervention israélienne au Liban (opération « Paix en Galilée »). Création du Hezbollah libanais, financé par l’Iran.

    1984 Oussama Ben Laden établit la première « maison d’hôtes » pour les volontaires arabes à Peshawar.

    1987 Création du Hamas.

    1988 Oussama Ben Laden crée Al-Qaïda (« la base »), une base de données recensant les volontaires pour le jihad afghan.

    1989 Retrait soviétique d’Afghanistan.

    1990 L’Irak envahit le Koweït. Le roi d’Arabie saoudite obtient des dignitaires religieux une fatwa autorisant la présence de troupes infidèles sur les Lieux saints. Rupture entre Oussama Ben Laden et la monarchie.

    1991 Les généraux algériens annulent les élections après la victoire des islamistes au premier tour. La guerre civile qui s’est ensuivie fera 200 000 morts en dix ans.

    1994 La Russie envahit la Tchétchénie.

    1996 Prise de Kaboul par les talibans. Oussama Ben Laden s’installe en Afghanistan.

    1998 Ben Laden émet une fatwa décrétant que le devoir de chaque musulman est de « tuer les Américains et leurs alliés, civils et militaires », partout dans le monde.

    1999 La Russie occupe à nouveau la Tchétchénie.

    2001 Attentat du World Trade Center. L’armée américaine occupe l’Afghanistan.

    2002 Victoire des islamistes modérés de l’AKP en Turquie.

    2003 L’armée américaine débarque en Irak.

    2008 Opération militaire israélienne contre Gaza.

    2011 « Printemps arabe ». Mort d’Oussama Ben Laden.

    Salafistes et jihadistes

    Bien que le mouvement salafiste soit né dans les années 1880 de l’inspiration conjointe d’un chiite et d’un sunnite, il est depuis les années 1970 purement sunnite. C’est un fondamentalisme aligné sur le wahhabisme saoudien (lire l’entretien avec Mohamed Ali-Adraoui p. 41). Les salafistes adhèrent à une interprétation littérale des écritures. Ils sont aussi intolérants à l’égard des chiites que des chrétiens et des juifs. Jusqu’au Printemps arabe, ils se sont opposés à toute implication dans le jeu politique. La création du parti salafiste Al-Nour (« parti de la Lumière ») en Égypte, qui a obtenu 30 % des voix aux élections de 2012, constitue une innovation. En Égypte et ailleurs, une fraction de la mouvance a pris le parti de l’insurrection contre les gouvernements musulmans jugés impies et leurs alliés, pour donner naissance au jihadisme, dont les différentes branches d’Al-Qaïda sont la forme la plus visible. Leur mode d’action est la lutte armée (le jihad est la « guerre juste »).
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Re: Religion - Le maître à penser de l'islamisme radical

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Re: Religion - Le maître à penser de l'islamisme radical

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