Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

Expériences et témoignages des apostats de l'islam mais aussi des convertis à une autre religion - leur histoire - les problèmes rencontrés dans leur vie de tous les jours - Soutien et aide. Pour les tous "mécréants" qui subissent les attaques des musulmans orthodoxes - Racontez nous votre expérience...
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Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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Il semblerait qu'un jeune afghan de 23 ans ait obtenu l'asile en Angleterre, du fait de ses opinions sur la religion.
Arrivé sur le sol anglais en 2007 à l'âge de 16 ans, avec un permis de séjour jusqu'en 2013, le jeune homme serait entre temps devenu athée
Pour la première fois, nier l'existence de dieu tout en provenant d'un pays musulman devient une raison pour demander à être protégé dans un autre pays.
Ses avocats ont argumenté que s'il retournait dans son pays, en tant qu'athée, il serait persécuté à cause de ses convictions.
Ils ont également démontré que sous la charia, appliquée en Afghanistan, la peine de mort est de mise pour un tel cas, à moins qu'il ne puisse se cacher, et que l'islam régulant chaque aspect de la vie, cacher son athéisme serait impossible.

J'espère qu'il ne s'agit que d'une première, et non d'un cas isolé, de protection des apostats et des athées venant des pays musulmans.
Un grand tabou est franchi si les tribunaux, les gouvernements entendent enfin la voix des apostats

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Proust
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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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Très bonne nouvelle pour cet Afghan sincère qui risque la peine de mort mais faisons attention aux tricheurs qui vont se dire athées juste pour pouvoir rester ici alors qu'ils sont restés musulmans.
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
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Ils ont apparemment, en Australie, donné l'asile pour le même motif à 2 camerounais gays.

Comme pour les pariages mixtes et les demandes d'asiles "habituelles", etc, il y a toujours un risque de mensonge. J'ose croire qu'ils font une enquête quand même.
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mag
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En Tunisie nous avons un cas qui fait honte à la justice, Jabeur Mejri, un jeune blogueur athée condamné à 7 ans de prison pour avoir poster des caricatures anti-islam!
Notre tartour national Moncef marzouki, qui se dit militant des droits de l'homme refuse toujours de le gracier.

Une honte.
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Proust
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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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C'est vraiment effrayant, on dirait que la Tunisie va ressembler à l'Afghanistan des talibans et pourtant Moncef Marzouki a vécu en France où il a été professeur universitaire.
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
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Jabeur Mejri est libéré....en échange de son exil vers un "pays démocratique"

Une bonne nouvelle au goût amer je trouve.
Dans le cadre de la visite organisée aujourd'hui par la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH), un comité de défense a pu rencontrer Jabeur Mejri dans la prison de Mahdia.

A l'issue de cette entrevue, le représentant de la FIDH a fait une révélation aux journalistes présents. En effet, Jabeur Mejri a affirmé, auprès des représentants de la FIDH, qu'il a reçu la visite de Hechmi Jegham, président de la Haute instance des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. M. Jegham a, selon Jabeur, joué l'intermédiaire entre le détenu et le gouvernement afin de conclure un accord.

Le gouvernement a ainsi proposé le départ de Jabeur "dans un pays démocratique" la Suède en l'occurrence, et d'être gracié sous peu. Le jeune détenu a donc accepté "cette offre" et la procédure de son obtention du visa serait en cours.
http://www.businessnews.com.tn/jabeur-m ... 20,43704,3
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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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Proust a écrit :Très bonne nouvelle pour cet Afghan sincère qui risque la peine de mort mais faisons attention aux tricheurs qui vont se dire athées juste pour pouvoir rester ici alors qu'ils sont restés musulmans.
Pour en être sur,il faudrait les baptiser avec une assiette de charcuterie et une bouteille de Beaujolais.
Les pauvres gens deviennent souvent les plus grands salauds.
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DIRECT Daech a revendiqué l’attaque à Londres
La Croix (avec AFP), le 23/03/2017 à 8h52
Mis à jour le 23/03/2017 à 12h42


La piste du « terrorisme islamiste » était privilégiée jeudi 23 mars, au lendemain d’une attaque ayant fait trois victimes et une quarantaine de blessés devant le Parlement britannique à Londres. L’attaquant, connu des services de sécurité, a également été tué. Le parquet de Paris a ouvert une enquête du fait de la présence de trois lycéens de Concarneau parmi les blessés. Daech a revendiqué l’attaque par le biais de son agence Amaq.
Un passant devant un kiosque à journaux à Londres, le 23 mars 2017.
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Un passant devant un kiosque à journaux à Londres, le 23 mars 2017. / Kirsty Wigglesworth/AP

La police britannique a mené dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 mars un raid à un domicile à Birmingham, dans le nord du pays, quelques heures après un attentat à Londres d’inspiration islamiste, qui a tué trois personnes, selon un bilan revu à la baisse par la police jeudi 23 mars, et en a blessé une quarantaine.

D’après l’Agence Press Association et la télévision en continu Sky, l’opération était liée à l’auteur présumé de l’attaque, ce que la police a refusé de confirmer. Selon Sky, sept personnes ont été arrêtées lors de cette opération. Birmingham est un fief des islamistes britanniques et l’un des auteurs des attentats de Bruxelles et Paris, Mohamed Abrini, y avait séjourné avant les attaques.

À relire : Attaque à Londres, au moins quatre morts et 20 blessés
Né au Royaume-Uni et connu des services secrets

Un homme barbu vêtu de noir avait lancé mercredi 22 mars en début d’après-midi sa voiture contre la foule sur le pont de Westminster face à Big Ben, à Londres, avant de poignarder à mort un policier en essayant de pénétrer dans le Parlement.

L’assaillant, qui a agi seul selon les enquêteurs, et dont l’acte n’a pas été revendiqué pour le moment, a ensuite été « abattu par un autre policier », selon le commandant de l’antiterrorisme Mark Rowley. « Je ne vais pas faire de commentaires sur l’identité de l’assaillant (…), mais nous privilégions la piste du terrorisme islamiste », a-t-il déclaré mercredi soir.
« L’auteur de l’attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l’EI »

Daech a revendiqué jeudi 23 mars, par le biais de son agence de propagande Amaq, l’attentat de Londres. « L’auteur de l’attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l’EI et l’opération a été menée en réponse à l’appel à frapper les pays de la coalition » internationale antijihadistes, a indiqué Amaq, citant « une source de sécurité ».

Jeudi matin, Theresa May a déclaré devant le Parlement que l’auteur de l’attaque, d’origine britannique, était connu des services de sécurité. Cet homme « est né au Royaume-Uni » et « il y a quelques années il a fait l’objet d’une enquête du MI5 » en lien avec « l’extrémisme violent », a dit la premier ministre, ajoutant qu’il était « un personnage périphérique » de cette enquête.

AFP

Trois victimes décédées

Trois personnes, en plus de l’assaillant, ont perdu la vie dans l’attaque. Une enseignante de nationalité britannique d’origine espagnole d’une quarantaine d’années a été tuée sur le pont de Westminster. Selon le journal régional espagnol La Voz de Galicia, il s’agirait d’Aysha Frade, 43 ans, mère de deux enfants de sept et neuf ans.

La seconde victime, également fauchée sur le pont de Westminster, est un homme d’une cinquantaine d’années.

Le troisième mort est un policier, Keith Palmer, 48 ans, de garde devant l’une des entrées du Parlement, tué de plusieurs coups de couteau. Le député conservateur Tobias Ellwood a tenté en vain de le réanimer.
Des lycéens de Concarnau blessés

Une enquête a été ouverte jeudi en France du fait de la présence de trois élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau, dans le Finistère, qui se trouvaient en voyage scolaire outre-Manche, parmi les blessés de l’attaque, a annoncé le parquet de Paris. Selon un responsable de la préfecture, parmi les trois lycées, deux sont dans un état grave, « avec des fractures lourdes mais il n’y a pas de pronostic vital engagé ». Ces trois élèves, qui ont été hospitalisés, faisaient partie d’un groupe de 92 ou 93 jeunes en voyage scolaire à Londres, a déclaré à l’AFP Bernard Musset, sous-préfet de Châteaulin de permanence.

Le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, de retour de Washington, a assisté jeudi matin à la session du Parlement britannique à Londres. Dans une déclaration à la presse, il a dénoncé une « attaque contre le cœur de la démocratie », disant être venu à Londres porteur d’un « message très fort pour dire non à ceux qui veulent tuer la démocratie ». Il avait auparavant rencontré les familles des trois lycéens français blessés dans l’attaque.

Deux ressortissants roumains sont également blessés, a annoncé Bucarest, ainsi que cinq touristes sud-coréens, d’après l’agence Yonhap, et un Portugais, selon le gouvernement portugais.
« Attentat pervers »

Vêtue de noir, Theresa May a dénoncé mercredi soir un attentat « pervers », lors d’une allocution solennelle devant sa résidence de Downing Street. « Les forces du mal ne nous diviseront pas », a-t-elle lancé, après une réunion interministérielle de crise. « Les Londoniens ne se laisseront pas intimider par le terrorisme », a pour sa part déclaré le maire de Londres Sadiq Khan. La première ministre britannique a cependant indiqué que le niveau d’alerte terroriste restait fixé à « grave », le quatrième sur une échelle de cinq, comme depuis août 2014.

Au Parlement écossais à Édimbourg, les débats sur un référendum d’indépendance ont été reportés au mardi 28 mars.
Hommages et condoléances

Les présidents français François Hollande et américain Donald Trump ont appelé Theresa May, et la Tour Eiffel a été éteinte à minuit en hommage. « J’ai parlé à la première ministre britannique Theresa May pour lui présenter mes condoléances. Elle est forte et se porte très bien », a écrit Donald Trump sur Twitter.

La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé son soutien à ses « amis britanniques ».

Dans un télégramme adressé au chef de l’Église catholique en Grande-Bretagne, Mgr Vincent Nichols, le cardinal Pietro Parolin a exprimé sa solidarité au nom du pape. Jorge Bergoglio a invoqué aussi dans ce message « la paix et la force de Dieu envers les familles éplorées, et assure la nation (britannique) de ses prières ».
Attaque meurtrière

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis les attentats suicide du 7 juillet 2005, revendiqués par des sympathisants d’Al-Qaïda, qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun londoniens. Elle survient le jour où la Belgique commémorait les attentats djihadistes qui avaient fait 32 morts à Bruxelles il y a exactement un an.

à lire : À Bruxelles, une minute de bruit pour se souvenir des attentats

Elle n’est pas sans rappeler les attaques de Nice et de Berlin, qui ont fait respectivement 84 et 12 morts, également en 2016, commis en lançant un véhicule contre la foule, et s’inscrit dans un contexte de risque élevé d’attentats en Europe, notamment des djihadistes de Daech.

Londres avait été épargnée ces dernières années par les attentats de grande ampleur. Scotland Yard avait cependant annoncé début mars que les services de sécurité britanniques avaient déjoué 13 tentatives d’attentats depuis juin 2013.
La Croix (avec AFP)
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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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ce qui me dégoute c'est que l'on laisse des athées et des homosexuels, des femmes, se faire pourrir et qu'à côté on laisse rentrer tout et n'importe quoi n'importe comment...

Au passage, y a aussi des gens qui sont vraiment en danger et dans le besoin le problème étant qu'ils n'y a pas que ces gens et que les autres leur portent donc un terrible préjudice...

Monde de fou aberrant, je suis dans la cage aux folles!
"Il y a cent mille ans, une grande et puissante civilisation existait... et comme d'autres, elle a connu un évènement qui lui a été fatal. C'était quelque chose qu'ils n'attendaient pas, l'arrivée d'une force obscure et destructrice qui n'avait aucune limite dans sa soif insatiable de possessions et de domination. Ils nommèrent cet ennemi: les Destructeurs.

Tous les mondes qu'ils prenaient portaient la vie et ils ne laissaient derrière que des terres stériles hautement toxiques, vidées de toutes leurs ressources...
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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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Re: Un athée afghan obtient l'asile en Angleterre

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Que sait-on de l’attaque de Londres qui a fait deux morts et plusieurs blessés ?

Une attaque au couteau, qualifiée de terroriste par la police, s’est déroulée vendredi après-midi sur le London Bridge, dans le centre de la capitale britannique.

Un blessé est évacué par les forces de l’ordre après une attaque au couteau sur le pont de Londres, le 29 novembre.
Un blessé est évacué par les forces de l’ordre après une attaque au couteau sur le pont de Londres, le 29 novembre. DANIEL SORABJI / AFP

Un homme porteur d’un engin explosif factice a tué deux personnes à coups de couteau vendredi 29 novembre, sur le pont de Londres (London bridge), avant d’être abattu par la police. L’attaque, considérée comme terroriste par la police, a chamboulé la campagne électorale à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre.

Trois personnes ont aussi été blessées dans cette attaque survenue sur ce pont du centre de la capitale britannique où un attentat s’était déjà déroulé en 2017. « Nous travaillons aussi sans relâche pour comprendre ce qui s’est passé et si d’autres personnes sont impliquées », a affirmé la chef de Scotland Yard, Cressida Dick, devant la presse, précisant que la présence policière dans les rues serait renforcée dans les prochains jours.

Que s’est-il passé ?

La police a fait savoir qu’elle avait été appelée à 13 h 58, soit 14 h 58 à Paris, pour une attaque au couteau près de London Bridge, un pont et une importante gare du centre de la capitale britannique.

Plusieurs passants ont été salués en « héros » par la police et des responsables politiques pour s’être rués sur l’assaillant et s’être battus avec lui, selon des vidéos enregistrées par des témoins et diffusées sur les réseaux sociaux.

D’autres images circulant sur le réseau social montrent notamment des policiers pointer leur arme vers une personne à terre. « J’ai vu un homme tomber à terre, avec un couteau à côté de lui » après « plusieurs coups de feu », a témoigné un homme travaillant dans des bureaux en face du pont, évaluant à une dizaine de policiers et plusieurs chiens le dispositif pour neutraliser le suspect.
Des personnes évacuées du pont de Londres, le 29 novembre.
Des personnes évacuées du pont de Londres, le 29 novembre. DOMINIC LIPINSKI / AP

Cette attaque est survenue le jour du « Black Friday », jour de soldes, dans un quartier très fréquenté de la capitale. Un important dispositif policier était déployé sur place vendredi après-midi, interdisant aux passants de s’approcher à moins de 100 mètres du pont, où une dizaine de bus étaient complètement immobilisés.

La zone, où se trouvent de nombreux bureaux et lieux de sortie, a été évacuée, et restera bouclée « un certain temps », selon la police.

Qui sont les victimes ?

Un homme et une femme ont succombé à leurs blessures a fait savoir dans la soirée, Cressida Dick, cheffe de la police de la ville.

Trois autres personnes, un homme et deux femmes, ont également été blessées. L’une se trouvait vendredi soir dans un état « critique mais stable », une autre dans « un état stable » et une troisième a subi des « blessures moins graves », a précisé le patron du service public de santé britannique (NHS), Simon Steven.
Carte de situation du pont de Londres (« London Bridge »).
Carte de situation du pont de Londres (« London Bridge »). Infographie « Le Monde »

Qui est l’assaillant ?

Dans la nuit, la police fera savoir que l’assaillant, qui a été tué, se nommait Usman Kahn, qu’il avait 28 ans, et qu’il était sorti de prison en décembre 2018, après avoir passé huit ans en détention pour terrorisme.

En 2012, il avait plaidé coupable, reconnaissant avoir levé des fonds pour des activités liées au terrorisme, et planifié l’établissement d’un camp d’entraînement au Cachemire pakistanais. Il faisait partie d’une bande de neuf extrémistes originaires de Stoke-on-Trent, Cardiff et Londres tous condamnés. Khan avait 19 ans à l’époque et il était le plus jeune du groupe. Lors de sa condamnation, le juge avait déclaré que Khan et deux autres hommes de la bande étaient « de dangereux djihadistes ».

Usman Khan était aussi soupçonné d’avoir envisagé l’attaque du London Stock Exchange, la Bourse de Londres, en plaçant une bombe dans les toilettes du bâtiment. Le groupe avait également évoqué des attaques visant des pubs, l’ambassade américaine, ainsi que des personnalités comme Boris Johnson, alors maire de la capitale, le doyen de la cathédrale Saint-Paul et deux rabbins.

Usman Kahn portait un bracelet électronique et devait participer à une conférence sur la réhabilitation après des peines de prison, à Fishmongers’Hall. C’est là qu’a débuté l’attaque vendredi, un peu avant 14 heures.

Comment réagissent les autorités ?

Avant le début d’une réunion du comité de crise du gouvernement dans la soirée, le premier ministre Boris Johnson a dit avoir souligné « depuis longtemps » que « c’est une erreur de permettre aux criminels violents de sortir de prison de manière anticipée ».

Le Royaume-Uni « ne sera jamais (…) divisé ou intimidé par ce type d’attaque », a-t-il également prévenu à la télévision britannique, assurant que « toute personne impliquée dans ce crime et ces attaques serait traquée et présentée à la justice ».

A la suite de cette attaque, survenue à quelques jours d’un sommet de l’OTAN réunissant à Londres mardi et mercredi de nombreux chefs d’Etat, les partis conservateur et travailliste ont suspendu leur campagne pour vendredi soir.

« Nous allons rester unis et déterminés face au terrorisme. Ceux qui cherchent à nous attaquer et nous diviser ne réussiront jamais », a déclaré le maire de Londres, appelant les Londoniens à la « vigilance ». Plusieurs personnes ont « pris des risques pour leur propre sécurité cet après-midi », a ajouté Sadiq Khan, qui a salué leur « héroïsme incroyable ».
La police et les services d’urgence sur les lieux d’un incident survenu sur le pont de Londres, dans le centre de Londres, le 29 novembre.
La police et les services d’urgence sur les lieux d’un incident survenu sur le pont de Londres, dans le centre de Londres, le 29 novembre. DOMINIC LIPINSKI / AP

Quelles sont les précédentes attaques à Londres ?

En juin 2017, une camionnette avait foncé sur la foule sur le pont de Londres, avant que ses trois occupants ne poignardent des passants dans le Borough Market. Bilan : huit morts et une cinquantaine de blessés. C’était l’un des attentats revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) qui avaient frappé le Royaume-Uni cette année-là.

En mars 2017, un homme avait foncé sur la foule avec son véhicule sur le pont de Westminster avant de poignarder mortellement un policier devant le Parlement, faisant cinq morts. Deux mois plus tard, vingt-deux personnes – dont des enfants – avaient péri lors d’une attaque à la fin d’un concert d’Ariana Grande, à Manchester.

Au début du mois de novembre, le niveau d’alerte terroriste au Royaume-Uni a été abaissé, passant de « grave » à « substantiel », le risque d’un attentat étant désormais considéré comme « probable », et non « hautement probable », avait annoncé la ministre de l’intérieur, Priti Patel.

En 2005, quatre explosions ont 56 morts et 784 blessés dans les transports publics de Londres.
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