Extrermination des chrétiens d'Irak

Expériences et témoignages des apostats de l'islam mais aussi des convertis à une autre religion - leur histoire - les problèmes rencontrés dans leur vie de tous les jours - Soutien et aide. Pour les tous "mécréants" qui subissent les attaques des musulmans orthodoxes - Racontez nous votre expérience...
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yacoub
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Re: Extrermination des chrétiens d'Irak

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Ismael a écrit :t'as pas répondu a la question est ce les sionsites ont pour but de tuer les juifs séfarades pour les pousser a l alya
idem pour les juifs de france Prise d'otages du magasin Hyper Cacher
est ce vrai ou pas ? comme prévu je savais que t es nul tu ne sais que les copies collés HS Pauvre sale juif psy
La communauté juive de Bagdad existe depuis 2600 ans. Elle est en voie d'extinction.
" Il reste très précisément 38 Juifs à Bagdad. La plupart sont âgés et vivent dans la crainte. "

C'était une expérience étrange que de sillonner récemment le quartier juif de Bagdad à la recherche de ce qui reste d'une communauté dont les racines plongent dans un passé vieux de 2600 ans.


Il reste très précisément 38 Juifs à Bagdad. La plupart sont âgés et vivent dans la crainte.


Une demande faite auprès d'un fonctionnaire irakien pour nous autoriser à interviewer les derniers survivants des authentiques Juifs de Babylone s'est soldée par un sourire incrédule."Impossible…. Trop délicat".


C'est au point qu'un chauffeur de taxi irakien refusa de faire plus que de ralentir alors que nous passions devant Bataween, la dernière synagogue de Bagdad encore en service, craignant que l'endroit ne soit sous surveillance policière.

Du taxi, nous pûmes voir que la synagogue isolée était entourée de murs de trois mètres de haut et de grilles de fer sinistres , sans âme qui vive aux alentours.


Si maintenant nous nous dirigeons à vol d'oiseau vers l'Ouest, en franchissant deux pays, nous arrivons en Israël où, dans le village de Or Yehouda, vit un homme qui, mieux que personne, peut satisfaire notre curiosité.

Morde'hai Ben Porat, né à Bagdad et âgé actuellement de 79 ans, a consacré sa vie à faciliter l'exode des Juifs d'Irak.

Au début des années cinquante, après avoir été formé par le Mossad, il fut responsable de l'Opération Ezra et Ne'hemia, un mouvement clandestin qui fit venir en Israël 120 400 Juifs d'Irak. Le deuxième, en importance, de tous les transferts de population de l'histoire juive.

Ben Porat fut arrêté quatre fois dans son entreprise qui comportait une mobilisation massive par avion, par train, en voiture et même à pied. Il se déguisait souvent en Bédouin pour pouvoir passer plus facilement, et il perdit même deux dents après avoir été frappé par la police irakienne.

C'est une mission qui n'est toujours pas terminée: au cours des cinq dernières années, 220 Juifs ont fui l'Irak et les émigrants les plus récents sont arrivés il y a tout juste huit mois.


"Quel que soit le sort de Saddam Hussein, c'en est fini de la communauté. Terminé pour toujours. Quant aux 38 derniers Juifs, l'histoire se terminera avec eux. Depuis 586 avant l'ère courante jusqu'aujourd'hui ... Et maintenant, les portes de Bagdad sont closes". Voilà ce que dit Ben Porat.


" On estime à 137 000 le nombre des fidèles qui fréquentaient la douzaine de synagogues existantes. "
Il se souvient bien de son enfance, une époque où les relations étaient différentes. Il était l'aîné de onze enfants et la famille appartenait à la communauté d'Adhamiya, au nord de Bagdad, où son père tenait une épicerie-droguerie. Il évoque les échanges avec les enfants arabes, chrétiens et musulmans. C'étaient de vraies amitiés et on se rendait visite dans les familles les uns des autres

A l'époque, le Quartier Juif représentait réellement un quart de la ville de Bagdad, et on estime à 137 000 le nombre des fidèles qui fréquentaient la douzaine de synagogues existantes. Certains Juifs occupaient, en tant qu'hommes d'affaires en vue, une position dans la communauté de Bagdad proprement dite, et il arriva même une fois que les Juifs occupent la moitié des seize sièges du Conseil municipal.

Mais des changements allaient se produire.


A l'époque de la domination Ottomane turque, les Juifs de Bagdad devinrent des dhimmis, une minorité protégée, jouissant de la liberté de culte.

Sous le Mandat britannique, les relations commencèrent à se gâter au fur et à mesure qu'augmentait la détermination des Juifs à vouloir une patrie.


Les évènements arrivèrent à un tournant en Juin 1941, lorsque, à la suite d'un coup de main pro-nazi, 135 Juifs furent assassinés au cours d'un pogrom de deux jours. "Ce fut comme un tremblement de terre", se souvient M.Ben Porat, "la foule parvint jusqu'à notre porte et était sur le point de nous attaquer lorsque notre voisine musulmane, la femme d'un colonel de l'armée irakienne, se précipita à notre secours. Elle tenait à la main une grenade et les menaça de la faire éclater s'ils ne déguerpissaient pas. Pendant les deux jours qui suivirent, nous accueillîmes tous les Juifs de notre quartier. Il y avait bien 200 personnes à la maison".

Dans la période qui suivit l'attaque, les parents de Ben Porat commencèrent leurs préparatifs de départ et parvinrent à se procurer des billets pour la Palestine au moyen de faux passeports. Ils quittèrent définitivement l'Irak sur un hydravion qui se posa sur la Mer Morte.

Le jeune Ben Porat resta sur place, officiellement pour passer ses examens, mais aussi pour
travailler avec le mouvement clandestin He'Haloutz à organiser une filière permettant aux Juifs de gagner la Palestine.

"En 1945", dit-il, "j'ai marché jusqu'à Jérusalem. J'ai marché pendant 30 jours, à travers la Syrie et le Liban". Ben Porat se retrouva bientôt commandant d'une compagnie pendant la Guerre d'Indépendance d'Israël et participa à la bataille de Latroun.
" En 1948, Ben Porat fut chargé par le Mossad d'une mission dont le but était d'organiser l'exode des Juifs de Bagdad. "

En 1948, il fut chargé par le Mossad d'une mission dont le but était d'organiser l'exode des Juifs de Bagdad.
L'opération Ezra et Ne'hemia tablait sur 150 émigrants maximum par mois. Mais lorsque les autorités irakiennes approuvèrent le projet le 3 Mars 1948, ce furent 63 000 personnes, soit presque la moitié de la population juive de Bagdad, qui s'inscrivirent pendant les deux premiers mois.

Fin 1951, il ne restait plus que 9000 Juifs dans la capitale irakienne.


Après son départ définitif d'Irak, Ben Porat participa à la création de la ville de Or Yehouda, située à dix kilomètres à l'est de Tel Aviv, sur l'emplacement d'un camp de transit où l'on avait dirigé de nombreux immigrants irakiens lors de leur arrivée. Il en devint plus tard le maire, et siégea à la Knesset, en tant que député, pendant seize ans.


Mais sa plus belle réussite, c'est la création du Centre dédié à l'Héritage Juif Babylonien, l'aboutissement de l'œuvre d'une vie pour laquelle il s'est vu décerner l'an dernier le Prix d'Israël, la plus haute distinction civile nationale.

"L'histoire de cette communauté de la Diaspora est pratiquement terminée, mais nous pouvons en faire vivre la mémoire", dit-il à propos du Centre.


Le musée est ce qui relie les 250 000 Juifs d'origine irakienne vivant en Israël avec leur histoire ancestrale. Il retrace leur itinéraire, depuis l'exil initial décrété par le roi de Babylone Nabuchodonosor après la destruction du Premier Temple, jusqu'à nos jours. Des trésors, illustrant deux millénaires de judaïsme irakien, sont exposés, allant de l'orfèvrerie aux robes de mariées, en passant par des histoires du Talmud de Babylone.

Quant aux 38 Juifs qui restent encore à Bagdad, Ben Porat hausse les épaules. Ils n'ont plus de rabbin et deux d'entre eux seulement connaissent encore l'hébreu. Ils bénéficient cependant d'une sorte de protection de la part de Saddam Hussein qui, reconnaît Ben Porat, s'est donné le mal de préserver et de protéger au moins trois sites juifs en Irak.

Ben Porat conclut ainsi :

"Un vieux proverbe juif irakien dit que : Bagdad est une coupe remplie d'or, mais il y a un serpent au fond de la coupe. Certains d'entre nous voient la coupe, d'autres voient le serpent. Je suis certain que les Irakiens vivraient mieux s'ils avaient un autre leader. Je ne parle pas de ce qui serait bon pour Israël, je pense aux Irakiens eux-mêmes. Tant d'entre eux ont souffert et sont morts.
Il n'y a aucun avenir pour les Juifs dans un nouvel Irak, j'en ai la certitude. Mais je pense que nous pourrions servir en quelque sorte de passerelle au nouveau gouvernement. Nous parlons la même langue et nous nous rappelons que nos pères étaient capables de travailler ensemble.C'est une histoire sur laquelle nous pourrions nous appuyer".


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L'assassinat en pleine rue d'une ancienne Miss Irak et "influenceuse" suscite l'indignation


Tara Farès avait choisi un mode de vie détonant pour une Irakienne, ce qui aurait fini par lui coûter la vie. Elle a été assassinée en pleine rue à Bagdad

L'assassinat à Bagdad d'une «influenceuse» et mannequin, jeudi, suscite l'émoi en Irak. De nombreux internautes dénoncent sur les réseaux sociaux un crime dont la victime a payé le prix fort pour avoir «choisi la vie». Les faits sont survenus jeudi en fin de journée à Camp Sarah, un quartier du centre de Bagdad où Tara Farès à été atteinte de «trois tirs mortels», selon le ministère de l'Intérieur.

Le ministère a annoncé l'ouverture d'une enquête pour identifier le ou les auteurs des tirs sur cette star des réseaux sociaux alors qu'elle conduisait sa Porsche blanche décapotable aux fauteuils rouges. Pour les internautes du pays, qui trouvent dans les réseaux sociaux un espace de liberté, la jeune femme de 22 ans, élue Miss Irak en 2014, a été punie pour son mode de vie, détonant pour ce pays conservateur.
"Qui n'empêche pas le mal le favorise"
Cicéron
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Irak: 15 adolescents soupçonnés d'être homosexuels assassinés


Au moins 14 jeunes hommes ont été battus à mort ces trois dernières semaines dans l'est de Bagdad, une zone en majorité chiite.

Au moins 14 jeunes hommes ont été battus à mort ces trois dernières semaines dans l'est de Bagdad, une zone en majorité chiite.


Depuis près d'un mois, 15 jeunes "émos" Irakiens ont été tués sous prétexte qu'ils étaient homosexuels ou que leur style vestimentaire le laissait entrendre. Des organisations de droits de l'Homme dénoncent l'indifférence du gouvernement.

De jeunes Irakiens perçus comme déviants ou homosexuels, surnommés les "emos", font depuis plusieurs semaines l'objet d'une violente campagne d'agressions qui a fait au moins 15 morts, selon des responsables et des groupes de défense des droits de l'Homme, démenti par Bagdad. "Quatorze adolescents ont été tués en un mois, dont 7 avec des pierres et 5 par balles", a déclaré dimanche dernier une source à l'hôpital de Roussafa de Bagdad. Un autre corps a été trouvé vendredi à Bayaa, dans l'ouest de Bagdad, selon une autre source médicale.

Le bilan serait en réalité beaucoup plus lourd selon des associations de droits de l'Homme qui accusent les autorités de fermer les yeux sur la question. "Quarante-deux homosexuels ont été torturés et tués jusqu'à présent, la plupart avec des blocs de béton, et certains démembrés", déclare l'Organisation pour la liberté des femmes en Irak.
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Dans les pays occidentaux, les "emos", du mot anglais "emotional", sont généralement des jeunes écoutant de la musique alternative et portant des vêtements noirs et serrés avec des coupes de cheveux caractéristiques. En Irak toutefois, le terme s'applique souvent aux homosexuels.
Une campagne menée par des militants chiites

"Un groupe militant chiite est considéré comme l'auteur de ces atrocités", déclare l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission, basée à New York. Mais "les autorités irakiennes n'ont ni répondu ni condamné publiquement cette violence ciblée", qui frappe essentiellement dans les zones à majorité chiite de Bagdad et Bassora, au sud du pays, dénonce l'organisation.

Certaines milices islamistes "décrètent la peine de mort contre quiconque ne correspond pas" à la définition traditionnelle de la famille considérée comme "la pierre angulaire d'une société islamique pieuse", d'après l'Organisation pour la liberté des femmes en Irak. Selon des habitants du bastion chiite de Sadr City, "une liste de 22 noms d'adolescents a été affichée ces derniers jours dans la rue principale de Sadr City, appelant les familles à prendre soin de leurs fils, sans quoi ils seraient punis". Elle était signée par la milice Saraia al-Gadhab (Brigades de la colère).

Un chef religieux chiite, cheikh Moustafa al-Yakoubi, a de son côté critiqué la violence infligée aux "emos", appelant à répondre au phénomène par "des conseils et par la connaissance".
Le gouvernement nie des meutres liés à l'homosexualité des victimes

Le ministère irakien de l'Intérieur a affirmé dans un communiqué "n'avoir enregistré aucun cas de meurtre sur la base du phénomène emo". "Tous les cas de meurtres dont il a été question étaient liés à des vengeances ou avaient des motifs sociaux, criminels ou politiques", a-t-il assuré.
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Le ministère a toutefois, mis en garde "certains groupes extrémistes tentés de s'ériger en protecteurs des lois morales et religieuses et de s'en prendre à des gens sur la base de leur style ou de leur coiffure, car la Constitution garantit les libertés publiques". Pourtant dans un autre communiqué daté du 13 février dernier et toujours disponible sur son site internet, le ministère de l'Intérieur avait assuré suivre "le phénomène des emos, ou adorateurs du diable", évoquant "un phénomène menaçant" et précisant qu'il avait "une autorisation officielle pour les éliminer dès que possible".
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