Persécution de chrétiens en Algérie

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Victorien2
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Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par Victorien2 »

http://www.blogdei.com/index.php/2008/0 ... n-pour-le-

Pétition pour le respect de la liberté religieuse en Algérie
Collectif Algérie

11 avril 2008

L'Algérie est un pays ouvert sur le monde et qui a développé, ces dernières années, des partenariats dans différents domaines, avec la France (Déclaration d'Alger du 2 mars 2003), et plus généralement avec l'Union Européenne (Partenariat Européen du 24 octobre 2006).
L'Algérie est également membre de l'Organisation des Nations Unies, et, à ce titre, signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, ce dont nous nous réjouissons.
Nous souhaitons cependant attirer l'attention de nos élus sur la situation dans laquelle se trouvent les Algériens chrétiens depuis ces derniers mois, situation qui nous inquiète tout particulièrement.
En effet, suite à la loi du 28 février 2006 (ordonnance 06-03) réglementant les cultes non musulmans en Algérie, les persécutions et pressions sur les Algériens chrétiens se sont multipliées :
Fermetures d'églises officiellement rattachées à l'EPA (Eglise Protestante Algérienne) : en date du 11 avril 2008, 16 églises ont été fermées soit par voie de justice, soit par arrêté de cessation d'activité de la Préfecture. Arrestations d'Algériens en possession de littérature chrétienne. Peines de prison ferme et fortes amendes pour des chrétiens accusés de prosélytisme (protestants et catholiques). Expulsion et refus de visas pour des responsables religieux et enseignants étrangers (protestants et catholiques). Licenciement de personnes à cause de leur foi chrétienne, etc... Cette répression s'est fortement accrue depuis le début de l'année 2008. Actuellement en Algérie, le fait de parler de sa foi, de se rassembler pour une célébration en privé (formellement interdit par la loi) ou en public (fortement réglementé), ou même d’être trouvé simplement en possession de sa propre bible, est susceptible d'être réprimé. Ces restrictions s’appliquent dès lors que la religion concernée n'est pas l'islam.
Certains journaux locaux mettent régulièrement en garde leurs lecteurs contre les communautés chrétiennes, lesquelles seraient une menace pour l'ordre public. Des hommes politiques et responsables religieux affirment que l'Algérie fait face à une vague d'évangélisation menaçante pour la sécurité du pays. Dans la réalité, les chrétiens ne représentent qu'une infime minorité dans une population à 99% musulmane (environ 11500 chrétiens pour 33 millions d'habitants).
D'autre part, l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est sans équivoque à ce sujet :
" Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. " Ainsi, des citoyens algériens se voient privés d'un droit fondamental, pour la simple raison que leur foi est " autre que musulmane ". Ce sont pourtant des citoyens à part entière qui aspirent simplement à vivre en paix dans le pays qui est le leur, l'Algérie.
Pour ces raisons, nous sollicitons votre intervention afin que les engagements qui ont été pris, au sein des partenariats Franco-Algérien et Euro-Algérien en matière de respect des droits fondamentaux, puissent être tenus.
Nous souhaitons que la liberté de pensée, de conscience et de religion soit une réalité pour tous les citoyens en Algérie.


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Victorien2
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/ ... pretre.php

Algérie: peine réduite pour un prêtre
La justice algérienne a réduit en appel de un an de prison avec sursis à deux mois de prison avec sursis la peine prononcée en janvier contre un prêtre catholique français pour prosélytisme, a annoncé l'archevêque d'Alger Mgr Henri Teissier.
"La cour de Tlemcen a réduit en appel, le 19 avril, de un an à deux mois la peine de prison avec sursis infligée au prêtre Pierre Wallez" pour avoir animé fin décembre 2007 un culte auprès de migrants chrétiens camerounais.

Pierre Wallez avait été condamné en application d'une loi de février 2006 régissant le culte des non musulmans.
L'exercice du culte non musulman est soumis à une autorisation préfectorale et doit être accompli dans des lieux autorisés par le ministère des Affaires religieuses, selon cette loi.
En Algérie, l'islam est religion d'Etat. La liberté du culte est garantie par la constitution, mais le prosélytisme en milieu musulman est strictement interdit.
Source : AFP
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Victorien2
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par Victorien2 »

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... lgerie.php

Une offensive antichrétienne en Algérie

De notre envoyé spécial à Tiaret Arezki Ait-Larbi
Fiagro, 20 mai 2008

Interpellée en possession de bibles et d'évangiles, Habiba Kouider est accusée de «pratiquer un culte non musulman, sans autorisation». Notre correspondant a suivi son procès mardi.

Le tribunal correctionnel de Tiaret a abrité, mardi, un procès surréaliste. L'accusée, Habiba Kouider, une chrétienne de 37 ans, est éducatrice dans une crèche. Elle comparaît pour détention de livres religieux, un délit passible de ¬prison depuis l'adoption, en février 2006, de la loi qui régle¬mente «les cultes non musulmans». Le 29 mars 2008, alors qu'elle se rendait en bus d'Oran, où elle fréquente l'école biblique, à Tiaret, son lieu de résidence, elle est interceptée par des gendarmes. Dans son sac, ils découvrent les pièces à conviction : des bibles et des évangiles. Ils l'arrêtent et la transfèrent à la police, qui la place en garde à vue. Plusieurs officiers se relaient alors pour un interrogatoire humiliant de la «mécréante». Le lendemain, elle est présentée au procureur, qui lui propose un curieux marché : «Tu réintègres l'islam, et je classe le dossier ; si tu persistes dans le péché, tu subiras les foudres de la justice !» Réservée, presque timide, Habiba Kouider a peur, mais elle refuse de renier sa foi.
Trois ans de prison requis
Mardi, face au juge qui la presse de questions ironiques, elle répond avec dignité. «Quelle est ta religion ?» demande le magistrat. «Je suis chrétienne. Je me suis convertie en 2004 à l'église d'Oran», répond-elle d'une voix presque inaudible. Avec un sourire méprisant, le juge reprend : «Les curés t'ont fait boire leur eau bénite qui mène au Paradis.» Elle ne répond pas.
En remarquant la présence de journalistes dans la salle, le juge les interpelle : «Avez-vous une autorisation pour prendre des notes ?» Me Khelloudja Khalfoun, qui défend l'inculpée, intervient : «L'audience est publique, les journalistes ont le droit d'être là.»
Lorsque les robes noires de Tiaret, sollicitées pour «défendre la chrétienne», se sont défaussées, les dignitaires de l'Église protestante se sont tournés vers cette avocate du barreau de Tizi-Ouzou, rompue aux procès sensibles. Le juge perd son calme, menace de «prendre des mesures», avant de confisquer les carnets des journalistes !
Sous le regard de la presse, les magistrats perdent de leur arrogance. Sans conviction, le procureur rappelle que «l'islam est religion d'État» avant de requérir trois ans de prison ferme. Me Khalfoun plaide «la liberté de conscience garantie par la Constitution» et demande la relaxe de sa cliente. Un résumé de deux visions antago¬nistes qui s'affrontent dans la société algérienne. Le verdict sera rendu le 27 mai. Le même jour, devant le même tribunal, six autres chrétiens comparaîtront pour «distribution de tracts visant à ébranler la foi des musulmans».
Depuis janvier 2008, les procès pour «délit de chrétienté» se sont multipliés dans l'Ouest algérien, notamment à Oran, Mascara et Bel-Abbès. Comme les militants d'opposition de la dictature du parti unique, les néoconvertis sont contraints de vivre leur foi dans la clandestinité. Sans rire, le ministre algérien des Affaires religieuses se veut rassurant : «La communauté chrétienne jouit de tous les droits ; mais nous luttons contre les sectes !»
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goul
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par goul »

Ça c'est tout craché l'Algérie ! Ils sont tout le temps en train de parler des horreurs du colonialisme mais sont tout a fait disposés à faire subir ces horreurs sur leurs propres citoyens
Serlach
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par Serlach »

Ah merde, j'l'ai lu dans un article paru dans la presse local, c'est dégueulasse.
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yacoub
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par yacoub »

Habiba K. risque trois ans de prison
La foi est-elle soumise à autorisation ?

La justice algérienne est en flagrant délit d’amalgame entre prosélytisme et pratique d’une religion autre que l’Islam.



Le tribunal de Tiaret vient de marquer avec force confusion un lien de cause à effet entre la détention d’ouvrages religieux et l’intention de répandre une autre foi que l’Islam. Habiba K., jeune femme de 36 ans de confession chrétienne, se trouve traînée en justice parce que des gendarmes ont trouvé sur elle une douzaine de bibles et que la partie civile représentée par la direction des affaires religieuses de la wilaya de Tiaret a interprété comme une preuve de vouloir prêcher la foi chrétienne. Le procureur de la République requiert d’ailleurs qu’elle soit condamnée à trois ans de prison ferme sous prétexte de ne pas avoir demandé « une autorisation de pratiquer un culte non musulman ». Sur quelle base juridique une telle requête a pu être prononcée dans l’enceinte d’un établissement aussi sacré qu’un tribunal censé veiller à l’application stricte et rigoureuse de la loi ? La foi est-elle soumise à autorisation dans un pays où la Constitution garantit que « la liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables » et dont la religion d’Etat prône qu’« il n’y a pas de contrainte en religion » pour soutenir le respect de l’Islam à la liberté religieuse ? Mustapha Bouchachi et Boudjemaâ Ghechir, respectivement présidents des Ligues algériennes des droits de l’homme (lire les déclarations) sont formels : « Il n’existe absolument aucun texte de loi qui exige une telle autorisation. Le fait d’avoir en sa possession des exemplaires de la bible n’est pas un délit ». Le tribunal de Tiaret s’est transformé l’espace d’un procès en ce mardi 20 mai 2008 en une juridiction « d’inquisition » ; la jeune femme est accusée pour une intention et non pas pour un acte. Son avocate, maître Khalfoun, qualifie d’ailleurs les chefs d’inculpation « d’infraction imaginaire », « un des sacro-saints principes du droit pénal est qu’il ne peut y avoir accusation ou condamnation sans texte réglementaire. Ma cliente ne distribuait pas de bible, elle était assise seule dans ce bus qui la ramenait chez elle », affirme l’avocate. L’ordonnance n°2006-03 du 28/02/2006 régissant la pratique des cultes non musulmans semble avoir jeté quelque peu la confusion dans le milieu judiciaire au sujet de la répression des formes de prosélytisme. L’article 11 de ladite ordonnance est pourtant explicite, il condamne à une peine allant de 2 à 5 ans de prison et à une amende de 500 000 à 1 million de dinars quiconque « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion… fabrique, entrepose ou distribue des documents imprimés ou métrages audiovisuels ou par tout autre support ou moyen qui visent à ébranler la foi d’un musulman ». Le cas de Habiba prouve amplement l’écart existant entre la législation et son application sur le terrain et confirme encore une fois la liberté laissée aux magistrats dans l’interprétation des lois. La pratique de la foi est un des fondements de la liberté individuelle, comment un procureur de la République peut-il mettre Habiba devant le devoir de choisir entre « le tribunal ou la mosquée », où encore au juge de dénigrer ses convictions religieuses en lui lançant : « A l’église, on t’a fait passer l’examen d’admission céleste ? On t’a fait boire l’eau qui te mènera droit au Paradis ? » Au-delà de la condamnation, de telles accusations et diatribes sont à bannir des annales et des pratiques judiciaires car il y va de la crédibilité de la justice et surtout du salut de la liberté de tout un chacun.


Nadjia Bouaricha

22 mai 2008
botchan
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Re: Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par botchan »

Un bon éditorial à ce sujet dans l'édition d'El Watan d'hier :

Inquiétantes dérives

Avec une étrange fébrilité, les autorités algériennes sombrent dans une intolérance inimaginable il y a une année et qui balise le terrain aux forces obscurantistes les plus rétrogrades. En effet, depuis plusieurs mois s’est ouverte une chasse aux Algériens qui se sont convertis au christianisme. Voilà que détenir les Evangiles est devenu un délit passible des tribunaux. Une chrétienne algérienne vient d’être traînée devant un tribunal à Tiaret et le juge lui a demandé froidement de choisir entre la prison et la mosquée. Du jamais vu depuis l’accession du pays à l’indépendance. Mais aucune autorité n’intervient pour mettre le holà à ce climat délétère qui nuit gravement à l’image de marque de l’Algérie, où ce qui lui en reste, d’autant qu’elle vit une descente aux enfers depuis presque une décennie. Aucune voix, malheureusement, ne s’élève pour dénoncer cette « chasse aux sorcières » qui est une grave atteinte à la liberté de conscience et une détestable violation de la Constitution, laquelle garantit le libre exercice du culte. Pourquoi un tel silence même chez les forces démocratiques ? Qui a donné les instructions pour mener cette campagne contre la pseudo-évangélisation ? La réalité est que nous sommes dirigés par un pouvoir qui nage en plein dans le mysticisme, au risque de voir des régions s’affronter à d’autres régions. Le locataire d’El Mouradia a lui-même exprimé son intolérance en affirmant sa préférence pour l’islamisme contre la démocratie, et c’est peut-être pour lui faire plaisir, si ce n’est pas lui qui a donné les ordres, que les gouvernants ne veulent pas mettre un frein à cette incroyable dérive. Le peuple algérien est connu pour sa tolérance et pour son respect pour toutes les religions. Il a protégé par exemple les juifs quand, durant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy les pourchassait. Cette folie anti-chrétienne vise incontestablement à introduire le wahhabisme au cœur de la société algérienne. L’Islam est en train de se répandre en Europe et aux Amériques mais, à ce qu’on sache , les autorités de ces contrées n’ont manifesté aucune inquiétude. Et nous avons tendance à oublier que nous crions au racisme, lorsque par hasard des réticences sont exprimées dans une quelconque ville occidentale contre la construction d’une mosquée.


Tayeb Belghiche

http://www.elwatan.com/spip.php?page=ar ... icle=94813
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par dexter »

Les arabes nous presse de construire des mosquer et interdisent que le proselitysme chez eux !!!! Moi je demande une réciprocité, on ferme toutes les mosquer et on arrete tous les precheur tant qu'il ne font pas ce qu'il nous demande !!!
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Georges
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par Georges »

Dexter, tu confonds Arabes et Musulmans.

Les Turcs sont en majorité musulmans mais ils respectent
toutes les croyances et les non-vroyances.
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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selene
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Re: Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par selene »

Georges a écrit :Dexter, tu confonds Arabes et Musulmans.

Les Turcs sont en majorité musulmans mais ils respectent
toutes les croyances et les non-vroyances.

Ls Turcs n'ont dû leur salut que par leur chance d'avoir eu un être d'exception comme Ataturk traverser leur Histoire et qui , en boutant l' islam hors de l' espace public et des institutions , a permis à ce pays d' accéder à la modernité !
Quand on voit le décalage énorme et à tous les niveaux ( développement économique, social, culturel ,etc etc ) de la Turquie par rapport au reste du monde musulman ....y a pas photo comme on dit et c'est la preuve vivante que religion et ETAT ne font pas bon ménage et que ce n'est que l' islam et rien que lui qui gangrène la majorité des pays musulmans en interférant dans la sphère publique de ces pays !

Mais les vieux démons ont la peau dure hélas et les islamistes sont de retour en Turquie aussi et j'ai bien peur que ce pays ne connaisse de nouveau des lendemains qui déchantent .
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yacoub
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par yacoub »

L' Armée veille. Les islamistes n'ont aucune chance.
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selene
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Re: Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par selene »

Yacoub a écrit :L' Armée veille. Les islamistes n'ont aucune chance.

oui ... pour le moment mais jusqu'à quand???
D'aucuns disent que l' Armée elle-même commence à être infiltrée par l' islamisme et si on a assisté récemment à des manifestations énormes pour défendre la laicité , c'est bien que le peuple commence à sentir le vent tourner et le danger qui guette !

De toute façon ce n'est jamais bon de devoir compter sans cesse sur l' Armée pour garantir la Constitution et les droits fondamentaux des gens car le jour où çà craque ....
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Georges
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Re : Persécution de chrétiens en Algérie

Message non lu par Georges »

La tolérance religieuse en Tunisie menacée
Comment enrayer la montée de l’islamisme radical ?


En Tunisie, les synagogues juives et les églises chrétiennes côtoient les mosquées. Les minorités, juive et chrétienne, pratiquent librement leurs cultes religieux.
Ce constat de tolérance est assuré par la Constitution qui garantit l’inviolabilité de la personne humaine, assure la liberté de conscience et protège le libre exercice des cultes.
Mais un islam de tolérance et d’ouverture a été mis en péril ces dix dernières années par la montée en puissance de l’islamisme radical dans le monde arabo-musulman.



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samedi 24 mai 2008

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Par Mourad Sellami, journaliste tunisien, avec la collaboration d’Un Monde Libre

Des dizaines de jeunes Tunisiens ont rallié les aires de combat en Afghanistan, en Tchétchénie ou en Bosnie, comme aujourd’hui en Irak.
A l’intérieur du pays, les « kamis » (robe afghane) ont fait, timidement, leur apparition dans les rues des villes tunisiennes depuis quelques années, en signe d’approbation pour ces idées extrémistes.
Chez les femmes, les voiles islamiques commencent à prendre la place du « safsari » tunisien traditionnel.

Ce changement inquiète nombre de Tunisiens car il touche à la base de leur société, fondée sur la diversité religieuse et sur une législation – presque – laïque ; deux principes aujourd’hui attaqués par les musulmans radicaux qui les considèrent comme incompatibles avec l’islam.

Car où trouve-t-on encore aujourd’hui dans le monde arabe une communauté juive de près de six mille personnes ?
En Tunisie, cette dernière réside en partie dans l’île de Djerba ; ainsi qu’une communauté chrétienne dont le nombre dépasse les vingt mille entre catholiques, protestants et Grecs orthodoxes.
Elles partagent toutes un respect mutuel de la culture et des rites de chacun à tel point que les Tunisiens musulmans assistent aux fêtes chrétiennes et juives, surtout Noël et le pèlerinage judaïque à la Gheriba (Djerba).

Préserver les acquis de la politique de tolérance

Cette approche tolérante et libérale concerne aussi le statut de la femme. Le premier président de la Tunisie Habib Bourguiba a promulgué en 1956 le Code de Statut Personnel « CSP » : l’unique législation instituant la monogamie dans le monde arabo-musulman.
Le CSP a été encore renforcé par l’actuel président Ben-Ali.

Par ailleurs, la Tunisie est l’un des rares pays au monde où il n’y a pas de mariage religieux. Seule une autorité civile peut proclamer le mariage même s’il se déroule, parfois, dans une mosquée.

Ces acquis, les Tunisiens ne sont pas prêts à les perdre face à la montée d’un islamisme radical qui se sert des programmes satellitaires pour condamner la liberté de culte et la présence de touristes non musulmans en Tunisie, ainsi que pour appeler à mettre un terme aux lois laïques.
La société civile défend la modernité sociale et la tolérance. Des colloques ont été organisés par les universités sur la coexistence des religions et le respect de la différence culturelle. Des dizaines de pétitions ont circulé pour affirmer l’attachement aux acquis de la femme tunisienne et ont appelé à les renforcer.

Le pouvoir politique, lui, a adopté une attitude sécuritaire . Il a mis en veilleuse toutes les activités et les revues qui risquent de se faire noyauter par les intégristes, interdit les manifestations religieuses comme les cercles d’explication de l’Islam et des paroles du prophète Mohamed, restreint l’utilisation des mosquées aux cinq prières quotidiennes, écarté des prêches du vendredi*** les Imams dont l’appartenance intégriste est soupçonnée.

Il a même interdit le port du voile aux femmes dans les établissements scolaires, universitaires et administratifs.
Engager une lutte de fond

Pour de nombreux observateurs des droits humains, ces mesures coercitives laissent la part belle à l’arbitraire et font peu cas de la liberté individuelle de culte.

Or c’est en donnant le rôle de la victime aux intégristes, qu’elles renforcent l’attrait de l’extrémisme aux yeux des jeunes en quête d’identité ou d’opposition et ne font que contrer de manière apparente la montée du phénomène.
Une lutte de fond, basée sur un argumentaire religieux tolérant, est nécessaire pour éradiquer les ramifications de l’intégrisme au sein de la société. Il faudrait exploiter la modération de l’Islam malékite et puiser dans la culture populaire tolérante pour clamer la coexistence pacifique de toutes les couches sociales et le respect de l’autre dans la différence. La Tunisie a toujours été un carrefour des civilisations. Cette richesse culturelle aiderait à favoriser la coexistence de toutes les cultures et les religions dans le respect mutuel.

Seul ce discours permettra d’éviter l’éventuel sentiment de compassion que pourraient susciter des extrémistes qui veulent semer la discorde dans la société en qualifiant de mécréants ceux qui ne les suivent pas. Une attitude trop dure ferait courir le risque que ces salafistes soient pris pour des victimes de l’intolérance, punis pour leur conviction religieuse.

Le combat pour la tolérance en Tunisie vit, aujourd’hui, une autre phase plus nuancée que celle qui a été menée pour la libération de la femme.
Et c’est, encore et toujours, par la force de l’argument qu’il est impératif de la mener et de la réussir.
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Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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soumisarab
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Re: Persécution de chrétiens en Algérie

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L'Algérie est un pays ouvert sur le monde et qui a développé, ces dernières années, des partenariats dans différents domaines, avec la France (Déclaration d'Alger du 2 mars 2003), et plus généralement avec l'Union Européenne (Partenariat Européen du 24 octobre 2006).
L'Algérie est également membre de l'Organisation des Nations Unies, et, à ce titre, signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, ce dont nous nous réjouissons.
Nous souhaitons cependant attirer l'attention de nos élus sur la situation dans laquelle se trouvent les Algériens chrétiens depuis ces derniers mois, situation qui nous inquiète tout particulièrement.
En effet, suite à la loi du 28 février 2006 (ordonnance 06-03) réglementant les cultes non musulmans en Algérie, les persécutions et pressions sur les Algériens chrétiens se sont multipliées :
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Certains journaux locaux mettent régulièrement en garde leurs lecteurs contre les communautés chrétiennes, lesquelles seraient une menace pour l'ordre public. Des hommes politiques et responsables religieux affirment que l'Algérie fait face à une vague d'évangélisation menaçante pour la sécurité du pays. Dans la réalité, les chrétiens ne représentent qu'une infime minorité dans une population à 99% musulmane (environ 11500 chrétiens pour 33 millions d'habitants).
D'autre part, l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est sans équivoque à ce sujet :
" Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. " Ainsi, des citoyens algériens se voient privés d'un droit fondamental, pour la simple raison que leur foi est " autre que musulmane ". Ce sont pourtant des citoyens à part entière qui aspirent simplement à vivre en paix dans le pays qui est le leur, l'Algérie.
Pour ces raisons, nous sollicitons votre intervention afin que les engagements qui ont été pris, au sein des partenariats Franco-Algérien et Euro-Algérien en matière de respect des droits fondamentaux, puissent être tenus.
Nous souhaitons que la liberté de pensée, de conscience et de religion soit une réalité pour tous les citoyens en Algérie.
de toute facon les chrétien sont de plus en plus nombreuax en algérie et spacialmement dans des endroit bien précis en algérie,et bcp d'"l"ment aident a que ce nombre devient de plus en plus haut malgrét les lois pauser par le gouvernement algérien.
moi je serais tres content de participer a cette opération,d'ailleur j'ai donner quelques aide a quelques personnes sui apartiennent a ce courant de chrétien en algérie,et je le serais moi mémé chrétien dés que j'aurais la 1ere occasion,etre chrétien ca nous aide a nous débarasser de l'islam c un bon remede.
nadjib
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Re: Persécution de chrétiens en Algérie

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soumisarab a écrit :
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Collectif Algérie

11 avril 2008

L'Algérie est un pays ouvert sur le monde et qui a développé, ces dernières années, des partenariats dans différents domaines, avec la France (Déclaration d'Alger du 2 mars 2003), et plus généralement avec l'Union Européenne (Partenariat Européen du 24 octobre 2006).
L'Algérie est également membre de l'Organisation des Nations Unies, et, à ce titre, signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, ce dont nous nous réjouissons.
Nous souhaitons cependant attirer l'attention de nos élus sur la situation dans laquelle se trouvent les Algériens chrétiens depuis ces derniers mois, situation qui nous inquiète tout particulièrement.
En effet, suite à la loi du 28 février 2006 (ordonnance 06-03) réglementant les cultes non musulmans en Algérie, les persécutions et pressions sur les Algériens chrétiens se sont multipliées :
Fermetures d'églises officiellement rattachées à l'EPA (Eglise Protestante Algérienne) : en date du 11 avril 2008, 16 églises ont été fermées soit par voie de justice, soit par arrêté de cessation d'activité de la Préfecture. Arrestations d'Algériens en possession de littérature chrétienne. Peines de prison ferme et fortes amendes pour des chrétiens accusés de prosélytisme (protestants et catholiques). Expulsion et refus de visas pour des responsables religieux et enseignants étrangers (protestants et catholiques). Licenciement de personnes à cause de leur foi chrétienne, etc... Cette répression s'est fortement accrue depuis le début de l'année 2008. Actuellement en Algérie, le fait de parler de sa foi, de se rassembler pour une célébration en privé (formellement interdit par la loi) ou en public (fortement réglementé), ou même d’être trouvé simplement en possession de sa propre bible, est susceptible d'être réprimé. Ces restrictions s’appliquent dès lors que la religion concernée n'est pas l'islam.
Certains journaux locaux mettent régulièrement en garde leurs lecteurs contre les communautés chrétiennes, lesquelles seraient une menace pour l'ordre public. Des hommes politiques et responsables religieux affirment que l'Algérie fait face à une vague d'évangélisation menaçante pour la sécurité du pays. Dans la réalité, les chrétiens ne représentent qu'une infime minorité dans une population à 99% musulmane (environ 11500 chrétiens pour 33 millions d'habitants).
D'autre part, l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est sans équivoque à ce sujet :
" Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. " Ainsi, des citoyens algériens se voient privés d'un droit fondamental, pour la simple raison que leur foi est " autre que musulmane ". Ce sont pourtant des citoyens à part entière qui aspirent simplement à vivre en paix dans le pays qui est le leur, l'Algérie.
Pour ces raisons, nous sollicitons votre intervention afin que les engagements qui ont été pris, au sein des partenariats Franco-Algérien et Euro-Algérien en matière de respect des droits fondamentaux, puissent être tenus.
Nous souhaitons que la liberté de pensée, de conscience et de religion soit une réalité pour tous les citoyens en Algérie.
de toute facon les chrétien sont de plus en plus nombreuax en algérie et spacialmement dans des endroit bien précis en algérie,et bcp d'"l"ment aident a que ce nombre devient de plus en plus haut malgrét les lois pauser par le gouvernement algérien.
moi je serais tres content de participer a cette opération,d'ailleur j'ai donner quelques aide a quelques personnes sui apartiennent a ce courant de chrétien en algérie,et je le serais moi mémé chrétien dés que j'aurais la 1ere occasion,etre chrétien ca nous aide a nous débarasser de l'islam c un bon remede.

A ton avis c'est qui , qui a lancè la pétition un chrétien ...!!! non un musulman .....Alors au lieu de dire des bêtise , réfléchie un peu .
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