Christianisme

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yacoub
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Le Saint Coran ne reprend même pas les dix commandements dont Tu ne tueras point puisque le Bon Musulman peut égorger de façon halal dans trois cas:
-dans le cadre de la loi du talion abolie par Jésus
-l'apostat de l'islam
-la personne mariée adultère

Pour le musulman, l’Évangile a abrogé la Sainte Torah et le Saint Coran a abrogé l’Évangile.

Pour aller plus loin télécharger le numéro de juin 2016 qui compare le Saint Coran et la Sainte Bible

http://www2.l1visible.com/lire-l1visible/


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yacoub
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Liste des dix commandements.
Citation:

1- Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur garde ma fidélité jusqu’à la millième génération.

Rien que là ça annonce la nature du mal. Soit tu es conforme soit tu es un ennemi. De surcroît, la jalousie, n'est en rien une sagesse mais un caractère humain fort négatif conduisant à toutes sortes de crimes et d'horreurs.

Citation:

2- Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.

Justement le nom est souvent invoqué pour le mal contre les non convertis, surtout et bien plus encore contre les athées/non croyants ou les homosexuels

Idem pour les femmes qui avortent ou qui ont des relations sexuelles sans êtres mariées, soit avec leur amoureux, soit de temps à autres pour leur plaisir même s'il faut l'avouer, on se trouve pas dans une liberté sexuelle sauf chez les hommes, et encore, je pense que c'est une illusion même pour eux car on leur fait croire des choses fausses, on leur transmet des saletés donc, liberté sexuelle... non c'est juste de l'hypocrisie sexuelle... enfin, toujours est-il que les prières d'un nombre croissant de religieux sont destinées au mal contre les autres car il ne s'agit pas de leur bien mais de leur faire rejoindre une secte !

Et c'est aussi l'expression de leur intolérance et de leur répugnant endoctrinement à croire que tous les non convertis sont dans l'erreur...


Citation:

3-Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré.

Bref, affirmation religieuse arbitraire dénuée d'intelligence, de sens, de toute logique ou réflexion avec l'obligation de copier de façon stupide et insensée parce que c'est ainsi décrété et dicté par le doctrine sectaire autoritaire et totalitaire. Sauf que c'est impossible à appliquer et l'exemple que je connais, celui du vin, le prouve. Une cuve qui fermente ne peut attendre un jour entier qu'on s'en occupe pas car sinon ça part au vinaigre.
Et il est clairement question d'esclavage, de serviteurs, de servantes...


Citation:

4- Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
5- Tu ne commettras pas de meurtre.
6- Tu ne commettras pas d’adultère.
7- Tu ne commettras pas de vol.

Juste pour que le reste plus haut passe, d'ailleurs ce ne sont pas ceux-ci qui priment mais d'abord ceux plus haut, le fanatisme, l'intolérance, l'absurdité, de suivre bêtement sans réfléchir. Et en plus, nous avons ici des choses très basiques, très simples, très élémentaires que n'importe quelle tribus dans les jungles ou les savanes ont depuis fort longtemps, bien plus que les premières civilisations. Ils ont toujours été plus civilisés et plus évolués que nous. D'ailleurs ils ont beaucoup à nous enseigner mais avec la religion grasse de son orgueil, de sa vanité, son avidité, ses prétentions, ses mensonges... on les a surtout massacré...

Citation:

8- Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

C'est pourtant ce que la doctrine fait contre les non convertis, surtout et principalement contre les athées et pus encore contre les homosexuels ou les couples qui ne sont pas mariés.
Ce ne sont ni les "faux témoignages" ni les mensonges, les insultes, les calomnies, qui manquent bien au contraire !


Citation:

9 et 10 Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »

La femme ici est clairement une propriété à même titre qu'un boeuf, un âne, un esclave/serviteur/servante... ou elle aurait été mise hors de cette fausse loi qui n'a rien de légitime ni de divin en plus d'être en totale contradiction avec ce qui est plus haut, car qui dit convoitise dit jalousie, du moins, c'est très propice à la jalousie, la jalousie étant liée à la convoitise, ce sont deux choses proches, on peut vite basculer d'une convoitise à une jalousie... ce n'est pas pour rien que c'est mis tout en bas avec entre les deux un truc banal, normal, tout ce qu'il y a de plus facile, simple et élémentaire, de manière et enfumer et endormir, pour détourner l'attention...
Et dire que cette quenelle passe si souvent... d'ailleurs c'est souvent le milieu que les gens me répètent de façon aussi stupide que sans la aucune logique derrière, sans penser, sans la moindre réflexion... tas de moutons utiles...


Donc, au final, une partie de ces "commandement" qui n'ont absolument rien de divin avec en plus, comme par hasard, la disparition des tablettes avec la destruction du temple de salomon, ceci étant pour faire croire que le mensonge est une vérité... mais il n'existe pas une seule preuve ne serait-ce même que de l'existence du temple et encore moins des tablettes. Bref... dès le départ c'est mauvais, c'est obscure, comme ils adorent tant le dire: ça sent le souffre! C'est très facile de dire "mais elles ont été détruites" par contre où sont les preuves?

Religion = facilité.

Moins tu penses, moins tu réfléchis, au mieux c'est pour eux sinon tu es un hérétique.

Je pense qu'il existe plus de points communs qu'on ne le pense entre ça et l'islam. D'ailleurs un musulman, corrigez-moi si je me trompe, dans l'islam en tout cas, ne doit ni tuer ni voler son voisin si celui-ci est un musulman. Il ne doit pas convoiter l'autre s'il est musulman et ça ne s'applique qu'entre eux et uniquement entre eux. Les autres ne sont ni respectés ni compris dans ces "lois."

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yacoub
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La vie méconnue de Jésus
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Par Christian Makarian, publié le 11/04/2014 à 13:38

Et si, derrière l'image du Christ et son message de paix, on avait occulté le combat politique de l'homme de Nazareth? La polémique n'est pas nouvelle, mais le livre de l'écrivain musulman Reza Aslan lui redonne une saisissante actualité. L'Express en publie des extraits et prolonge un débat que deux mille ans de controverses n'ont toujours pas épuisé.

Était-il le "bon berger", celui qui faisait paître ses brebis dans de verts pâturages et qui laissait tout pour sauver une seule d'entre elles ? N'était-il pas davantage un révolté qui rêvait de renverser l'ordre établi, de mettre fin à la domination romaine et de chasser du Temple de Jérusalem la caste des grands prêtres? Sera-t-il jamais une figure paisible, sacralisée par l'aspiration à la paix d'un monde en furie, l'incarnation d'un Dieu réconcilié avec le genre humain, l'inventeur insurpassable du message d'amour?

Un livre - Le Zélote. La vie et l'époque de Jésus de Nazareth (Arènes) - vient brusquement remettre en question la figure apaisante, fraternelle, universelle, du Christ et rallume une ancienne polémique en offrant une lecture inattendue et très actuelle de la vie de Jésus. Son auteur, Reza Aslan, est un musulman chiite d'origine iranienne, qui s'est passionné pour le christianisme en suivant d'abord la formation littéraliste des évangélistes américains, avant de s'en séparer pour retourner à la foi de ses origines.
N°1 des ventes aux Etats-Unis

En peu de temps, son ouvrage est devenu n° 1 des ventes de livres aux Etats-Unis, puis best-seller dans 25pays. Grâce à une thèse qui, sans être résolument nouvelle, soulève de bonnes questions auxquelles il faut apporter des réponses claires. Pour Aslan, Jésus est avant tout un juif qui s'inscrivait pleinement dans son temps, le Ier siècle de l'ère définie par sa naissance, qui cherchait à relier sa parole et son action au message des grands prophètes (Elie, Elisée, Michée, Amos, Isaïe, Jérémie...), tous convaincus que Dieu viendrait un jour libérer Israël. "Comme les zélotes, estime l'auteur, il [Jésus] reconnaissait que le règne de Dieu n'exigeait pas simplement une transformation intérieure tendant à la justice et à la rectitude, mais un retournement complet de l'ordre politique, religieux et économique de la période".
Un contenu politique affirmé

Partant, la ré interprétation que propose Aslan consiste à oublier tout ce qu'enseigne le catéchisme traditionnel pour laisser surgir sous les mêmes mots un autre texte, profondément corrosif et au contenu politique affirmé. Ce qui le conduit très loin, notamment à faire de l'homme de Nazareth un véritable leader révolutionnaire qui applique un principe implacable : "Le règne de Dieu ne peut être installé sans l'anéantissement des dirigeants en place." Il n'est pas jusqu'aux Béatitudes, ces promesses splendides - au nombre de huit dans l'Évangile de Matthieu - faites aux démunis ("Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. [...] Heureux les affligés, car ils seront consolés"), qui ne soient réinterprétées dans le sens d'un programme résolument politique. Ce Jésus-là prend facilement les traits d'un Mahomet, chef de guerre, interprétation dont les chrétiens ne sauraient s'offusquer, puisque, contrairement à l'islam, la foi chrétienne ne consiste pas en une récitation de la seule version autorisée.

Qui étaient ces zélotes auxquels Aslan veut rattacher Jésus? A proprement parler, leur existence historique n'est documentée que dans la décennie 60, phase de troubles intenses, soit bien après la mort de Jésus. Leur révolte va entrer dans l'Histoire en provoquant par mesure de rétorsion un événement catastrophique et irréversible, la destruction, en 70, du Temple de Jérusalem par les Romains sur ordre de l'empereur Titus. L'historien juif Flavius Josèphe, auquel on doit en grande partie la connaissance de ce mouvement (dont il était l'adversaire), les présente comme un quatrième parti au sein du monde juif de l'Antiquité. Les sadducéens constituent la classe sacerdotale supérieure, dotée de tous les privilèges ; ils négocient leur position avec les Romains, qui s'appuient sur eux. Les esséniens, à l'opposé, abritent le courant puriste, retiré de la cité, isolé dans le dépouillement du désert et concentré sur ses rites parfois presque ésotériques. Les pharisiens, eux, représentent la classe moyenne des villes, se préoccupent de l'application des principes de la Torah (les cinq premiers livres de la Bible ou Pentateuque) dans la vie quotidienne, ce qui se traduit par le développement d'une véritable loi orale et par la contestation des prérogatives que préservent jalousement les sadducéens.
"Un accès de fièvre" comparable à la Révolution française

Les pharisiens (dont l'apôtre Paul était un parfait représentant jusqu'à sa conversion sur le chemin de Damas) donneront naissance, après la dispersion du peuple juif, au judaïsme rabbinique qui se confond jusqu'à nos jours avec le destin du peuple juif. Dans ce paysage en pleine accélération dramatique, les zélotes (du grec zêlotai, traduction de l'hébreu qanna'im, qui signifie "zélés") se réclament de grands personnages bibliques, justiciers et réformateurs intransigeants. Proches d'une définition de la foi qui est aussi celle des pharisiens, ils se distinguent de ces derniers par leurs méthodes d'action, radicales voire fanatiques, car ils combattent activement les Romains et considèrent que la détermination guerrière la plus absolue est un moyen de précipiter l'avènement du Messie. En 66, un sacrifice païen effectué devant la synagogue de Césarée sert d'étincelle à la révolte juive, qui s'étend à Jérusalem. Les zélotes, qui parviennent à rassembler leurs compatriotes, infligent une sévère défaite à la XIIe légion romaine et prennent temporairement le contrôle de la Ville sainte. Le philosophe et historien Ernest Renan assimilera ce soulèvement à "un accès de fièvre qu'on ne peut comparer qu'à celui qui saisit la France durant la Révolution". La réplique romaine sera effroyable et se soldera par la destruction complète du Temple et la dissémination des juifs.

C'est donc à ce courant extrémiste que Reza Aslan veut faire adhérer Jésus, en s'appuyant sur de nombreux indices, effectivement troublants, mais en empruntant un chemin biographique qui ne manquera pas d'être critiqué (voir l'interview du frère Olivier-Thomas Venard, page 58). Certaines des paroles du Christ restent jusqu'à ce jour mystérieuses, voire dérangeantes : "N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive." Mais le choix d'Aslan, qui consiste à se passer de l'interprétation spirituelle pour en rester au mot à mot, produit des effets de distorsion. Pour les chrétiens, cette parole à consonance guerrière est la définition même du combat intérieur, du déchirement des âmes semblable à celui que produirait une lame. La suite de ce passage suffit à la montrer : "Car je suis venu opposer l'homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille" (Matthieu X, 35-36). Il n'y a là rien qui s'apparente à une guerre, mais tout d'un conflit sur la foi qui divisera, en effet, le monde juif d'une maison à l'autre et séparera douloureusement les chrétiens et les juifs. Sinon, pourquoi Jésus aurait-il dit à ses disciples : "Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups" (MatthieuX,16)?
Disciples zélotes

Plus solide est la mention, dans l'entourage de Jésus, de certains disciples qui présentent toutes les caractéristiques des zélotes - Simon le Zélote et Judas Iscariote -, mais leur appartenance semble, en l'occurrence, clairement assumée par les Evangiles.

Dans un autre livre récemment paru, Jésus (Seuil), le théologien suisse Hans Küng, camarade d'études d'un certain Joseph Ratzinger, rappelle fort utilement que "Jésus est en personne le programme du christianisme". C'est pourquoi il y aura encore de nombreuses polémiques sur la vie méconnue de Jésus, sur ses paroles énigmatiques, sur ses années de silence... Blaise Pascal a résumé au mieux le débat, qui ne s'éteindra pas : "Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d'obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire." Le christianisme poursuit sa course, tant il est vrai qu'il est fondé sur la liberté de chacun et qu'à ce titre il demeure tout aussi subversif après deux millénaires.
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TENDRE L’AUTRE JOUE

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Jésus-Christ est-il réaliste lorsqu’il déclare, dans le Sermon sur la Montagne: Vous avez entendu qu’il a été dit : « Œil pour oeil, dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue, tends-lui aussi l’autre. » Cet enseignement ne conduit-il pas tout simplement à laisser se développer la méchanceté, et même la cruauté? A première vue cela nous semble un précepte assez masochiste. Où est l’auto-défense légitime dans tout cela, et même tout simplement la justice?

En fait on ne comprend cette parole de Jésus que par rapport à la tendance marquée de ses contemporains à vouloir se faire justice eux-mêmes, à se venger de ceux qui leur faisaient du mal. Le même Jésus qui déclare auparavant dans ce sermon sur la Montagne qu’il n’est pas venu pour abolir la Loi ou les prophètes, mais pour l’accomplir, n’a pas en vue l’abolition des autorités humaines, de l’État ou de la police. Ce qu’il combat c’est la propension des uns et des autres à prendre en main propres l’exécution d’une rétribution qui n’est même pas forcément proportionnelle au dommage subi, et qui a pour conséquence le cercle vicieux de la violence, suivi bien sûr de l’incapacité de créer un climat de réconciliation sur le plan personnel.

Le Réformateur Jean Calvin explique ce passage en écrivant ceci: Il y a deux manières de résister : l’une par laquelle nous empêchons qu’on nous outrage, sans faire mal à personne de notre côté ; l’autre par laquelle nous rendons le mal pour le mal. Or bien que Christ ne permette pas aux siens de repousser la violence par la violence, il ne leur défend pas toutefois de se détourner de l’outrage qu’on veut leur faire injustement. Et Calvin renvoie son lecteur au passage de la lettre de l’apôtre Paul aux chrétiens de Rome qui traite de ces choses (vers la fin du chapitre 12) : Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère car il est écrit : « A moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai » dit le Seigneur. Mais : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête ». Paul cite ici un proverbe de l’Ancien Testament. Il conclut ce passage par ce précepte qui résume le tout: Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien.

Vous me demanderez : Mais comment la vengeance ou la rétribution de Dieu s’exerce-t-elle contre les malfaiteurs dans notre monde ? Est-elle tout simplement repoussée à la fin des temps ? Pas du tout. Paul poursuit immédiatement au chapitre 13 de sa lettre aux Romains en expliquant le rôle de l’autorité publique, donc de l’État qui, écrit-il « est au service de Dieu pour ton bien. Si tu fais le mal, sois dans la crainte ; car ce n’est pas en vain qu’elle porte l’épée, étant au service de Dieu pour montrer sa vengeance et sa colère à celui qui pratique le mal. Il n’est donc pas question de laisser le mal impuni dans la société, mais c’est une tâche qui incombe aux autorités qui ont été instituées par Dieu à cet effet. Sur le plan individuel, nous n’avons pas à nous substituer à la justice de l’État, qui est « au service de Dieu pour ton bien » et doit donc rendre la justice selon des normes qui sont conformes à la volonté révélée de Dieu. Là où ces normes sont niées, on constate régulièrement le développement soit d’un laxisme coupable engendrant progressivement l’anarchie, soit de tendances dictatoriales qui limitent peu à peu la liberté de faire le bien et entraînent à leur tour le désordre social.
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Re: Christianisme

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La Bible nous raconte une histoire d’Alliance. Dieu créateur a voulu faire alliance avec toute l’humanité, Adam et Ève : ce fut un échec. Alors Dieu recommença avec une partie de l’humanité, Noé et sa descendance. Nouvel échec. Nouvel essai avec Abraham, puis enfin avec la descendance de Jacob : ce sera le peuple d’Israël qui acceptera l’Alliance. Dieu lui offrira les « Dix Paroles », mais le summum du message divin sera entendu avec l’impératif « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19,18).

Jésus de Nazareth était fils de ce peuple, ses disciples étaient juifs. Jésus enseignait dans les synagogues, dans le Temple, ses discours citaient la Thora, les prophètes et les psaumes. Les racines du christianisme sont incontestablement juives.

Qumran, vue extérieure de la grotte 4. Photo DR.Pourtant Jésus a été un juif atypique, « libéral », qui a voulu réformer le judaïsme. Son attitude face à la Loi, son discours sur le Temple, son audience auprès du peuple, l’ont conduit au supplice de la croix. Mais il n’a probablement jamais pensé qu’il ouvrait la voie à une nouvelle religion. Il faut attendre les épîtres de Paul (entre 50 et 60) puis les évangiles et les Actes pour percevoir les tensions dans les communautés judéo-chrétiennes, entre elles et avec les juifs. Les « hellénistes » (Étienne et Philippe) donnent dans leurs communautés un rôle plus important aux lois morales qu’aux lois rituelles et cela provoque avec les « hébreux » (Jacques) des débats qui transparaissent dans les controverses entre Jésus et les pharisiens. Paul radicalise le débat, remplace le « salut par la Loi » par le « salut par la Grâce ».

La séparation entre judaïsme et christianisme était inévitable.

En 70 les Romains détruisirent le Temple et l’état juif disparut. Puis le christianisme se répandit, et les juifs furent soumis à la ségrégation, aux massacres, à l’antisémitisme d’Église ou populaire. Une évolution au siècle des Lumières n’empêcha pas la Shoah au XXe siècle, avec la mort de six millions de juifs et la stupéfaction horrifiée du monde.

Aujourd’hui, si l’antisémitisme n’a pas disparu, les chrétiens ont pris conscience de leur responsabilité historique, de la richesse du dialogue interreligieux et de la spécificité du dialogue judéo-chrétien. Après le « Il est interdit d’interdire » de mai 68, la loi a repris son statut de nécessité dans la structuration de la personne. Certaines difficultés dans les relations entre juifs et chrétiens peuvent s’expliquer par leur proximité qui rend les discussions passionnelles. Mais des groupes se réunissent pour partager les interprétations juive et chrétienne des textes bibliques ; un dialogue fructueux s’est établi. Une réflexion théologique, dont Florence Taubmann se fait ici l’écho, a commencé et doit se poursuivre dans un climat dépassionné. feuille

https://youtu.be/4mNEokZFztg
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«L'Occident n'oppose aucune idéologie à l'islamisme, sinon celle de l'argent»
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Re: Christianisme

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yacoub a écrit :Dieu créateur a voulu faire alliance avec toute l’humanité, Adam et Ève : ce fut un échec.
Il faudra m'expliquer un jour comment un être tout-puissant peut avoir besoin d'alliés, ou de quoi que ce soit.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Re: Christianisme

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Lc 19.27 Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.
En fait il s'agit d'une parabole.

Donc il ne faut surtout pas prendre la phrase au pied de la lettre.
Ensuite, c'est je pense un des passages les plus difficiles à comprendre à cause des progressistes qui ont trop souvent interprété la parabole des Talents en jouant sur les mots et proposant de comprendre les Talents de l’Évangile comme les qualités d'une personne. Or ce n'est pas cela. En plus cela empêche de comprendre les dernière phrases, comme dans notre cas ici.

Ici, comme dans la parabole des Talents, les mines représentent un trésor. Pour un Chrétien quel est ce trésor ? C'est la Foi.
Il est donc question d'un homme riche (de la Foi) qui donne une partie de sa richesse à d'autre en leur demandant d'augmenter ce trésor.
Il faut donc comprendre que Dieu dans sa générosité nos donne la Foi et qu'il nous charge de la faire prospérer, de la faire augmenter en nous et au dehors de nous.

La fin de ces 2 paraboles concerne celui qui n'a pas fait vivre sa Foi : il l'a perd.
Dans la parabole des mines, la sanction est encore plus forte : celui qui ayant reçu la Foi a tout fait pour la perdre, celui-là finira en Enfer.

Mais il n'y a rien d'étrange à cela : ceux qui ont reçu la Foi mais qui ne croient pas ne pourront pas être sauvés.
Ils ne croient même pas qu'ils seront sauvés !
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Re: Christianisme

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Bonsoir Yacoub, tu es devenu chrétien ?
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Re: Christianisme

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yacoub a écrit :
Lc 19.27 Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence.
En fait il s'agit d'une parabole.
Donc il ne faut surtout pas prendre la phrase au pied de la lettre.
Si on lit le texte de Luc au plus près, ce n'est pas si simple. D'abord, la conclusion de la parabole se trouve formellement au verset précédent, le "au reste" (je ne sais plus ce que c'est en grec, mais c'est bien l'idée) signifiant qu'on change de sujet. Ensuite, il le dit devant une foule compacte qui le reconnait expressément comme roi (et quelque jours avant d'être mis à mort, expressément comme roi). Donc c'est au minimum une menace, ça ne pouvait pas être perçu autrement.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
https://daruc.fr/divers/islamp.htm
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Re: Christianisme

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Etude Biblique. Israël, Ismaël, l’Islam et les Nations.

Suite à la lecture de l’étude du pasteur Essid, d’ailleurs très intéressante, j’ai décidé d’en savoir un peu plus et d’analyser plus profondément cette histoire fascinante mais complexe des descendants d’Abraham, de leurs aventures et leurs mésaventures.

Quel est le rôle de l’islam et des arabes dans le plan de Dieu aujourd’hui ? Qui sont les ennemis d’Israël ?

C’est sans prétention aucune que j’entreprends cette étude, qui sera en quatre parties :

1) Noé / Abraham /Israël.

2) Ismaël / Islam.

3) Selon la nouvelle Alliance.

4) Conclusion, qu’en est-il aujourd’hui des fils d’Ismaël ?

J’avoue avoir déjà appris beaucoup de choses que je ne savais pas et je remercie Dieu de m’avoir donné de son Esprit, pour pouvoir entreprendre cette étude. Il est quelquefois bon de se remettre en question à la Lumière des Ecritures.

Première partie : Noé et le déluge, le début d’un nouveau monde.

Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham (ou Ham) et Japhet. Cham fut le père de Canaan. Ce sont là les trois fils de Noé, et c’est leur postérité qui peupla toute la Terre.

La postérité des fils de Noé est assez longue c’est pour cela que je ne la mentionne pas entièrement. Ce qui est intéressant à savoir, c’est que Noé maudit la descendance de Cham, notamment celle de son fils Canaan, qu'il voue à la servitude de Sem (Gn 9,27). Les fils de Sem pourront donc prendre la terre de Canaan.

Cham (ou Ham) : Il eut pour fils Koush, Misraïm, Pout et Canaan, et serait donc, selon la Bible, l'ancêtre des peuples noirs d'Afrique et des Cananéens.

Japhet : Il est l’ancêtre des Japhétiques, des peuples vivant au nord de la mer Méditerranée dans l'actuelle Europe. Il semble que Japhet était l'aîné des trois fils, lui et son épouse étaient parmi les huit occupants humains de l'arche qui survécurent au Déluge. Selon certaines sources, on pense que Japhet est l'ancêtre des Européens. Selon la tradition arabe, l'un des fils de Japhet serait également l'ancêtre des asiatiques.

Sem : il est l’ancêtre d’Abraham et des fils de celui-ci, Isaac et Ismaël, d'où l'appellation de Sémites donnée aux descendants de ces patriarches bibliques. C’est lui pour le moment qui nous intéresse.

Abram (Abraham) : fils d’un marchand d’idoles, descendant de Sem, reçoit la promesse de Dieu de multiplier sa descendance pour laquelle la terre de Canaan est destinée. (Voir plus haut)*. « Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfants. Elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : « Voici, l'Eternel m'a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut–être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï. » C’est la naissance d’Ismaël. Ensuite Dieu fait une alliance avec Abraham, et c’est la naissance 14 ans après, d’Isaac. (Lire Le livre de la Genèse à partir du chapitre 11)

Les deux enfants sont bénis par Dieu, apparemment il n’y a pas de différence, simplement l’un est le fils de la chair et l’autre celui de la promesse. En revanche, du côté des deux mamans il y a des tensions et de violentes disputes, l'une d'entre elles est de trop et doit partir.

(Plus tard l’apôtre Paul nous dira : « Car il est écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l’esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques ; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, car cette dernière représente le mont Sinaï en Arabie, –et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est notre mère »)

Poursuivons :

« Et l’enfant (Isaac) grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. Et Sara vit rire le fils d’Agar, l’Egyptienne, qu’elle avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham, Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac. Et cela fut très-mauvais aux yeux d’Abraham, à cause de son fils. Et Dieu dit à Abraham, Que cela ne soit pas mauvais à tes yeux à cause de l’enfant, et à cause de ta servante. Dans tout ce que Sara t’a dit, écoute sa voix, car en Isaac te sera appelée une semence.

Et je ferai aussi devenir une nation le fils de la servante, car il est ta semence.

Et Abraham se leva de bon matin, et il prit du pain et une outre d’eau, et les donna à Agar, les mettant sur son épaule, et il lui donna l’enfant (Ismaël), et la renvoya. Et elle s’en alla, et erra dans le désert de Beër-Shéba. » Après la mort de sa femme Sara, il eut 6 autres fils avec sa nouvelle femme Ketourah.

Ismaël. Il est bien dit : le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils Isaac, mais je le ferais aussi devenir une nation, car il est aussi la semence d’Abraham. Dieu est d’accord avec Sara pour qu’Agar et l’enfant s’en aille. Un peu plus tard dans le désert, Dieu dit à Agar : « ….et l’Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit, Qu’as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant, là où il est. Lève-toi, relève l’enfant et prends-le de ta main ; car je le ferai devenir une grande nation. »

Comme Isaac, Ismaël est appelé à être aussi une grande nation.

Il grandit dans le désert de Paran, qui est dans le Sinaï. Il devint archer et épousa une femme du pays d’Egypte.

D’après la Genèse, Ismaël a 12 fils :

« Voici la postérité d’Ismaël, fils d’Abraham, qu’Agar, l’Egyptienne, servante de Sara, avait enfanté à Abraham.

Voici les noms des fils d’Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Nebajoth, premier-né d’Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam, Mischma, Duma, Massa, Hadad, Théma, Jethur, Naphisch et Kedma. Ce sont là les fils d’Ismaël ; ce sont là leurs noms, selon leurs parcs et leurs enclos. Ils furent les douze chefs de leurs peuples. Il a également une fille, Mahalath,.. » (Par la suite épouse d'Esaü.)

Isaac : C’est avec lui que l’Alliance sera poursuivie. Il prendra pour femme Rebecca. Il est le père de Jacob qui deviendra Israël.

Jacob aura aussi un frère jumeau Esaü. Le nom de Jacob signifie « il talonna », car il est né en tenant son jumeau premier-né, Esaü par le talon. Plus tard, il achète contre un plat de lentilles le droit d'aînesse de son frère Esaü affamé.

Avant sa mort, leur père Isaac, devenu aveugle, veut rétablir Esaü dans ses droits. Rébecca profite de la cécité de son mari pour lui faire donner sa bénédiction à Jacob. Esaü, furieux, décide de tuer son frère dès la mort d'Isaac. Rébecca découvre ses intentions et implore Jacob de fuir chez son oncle Laban à Harran.

Rebecca, femme d’Isaac, elle reste longtemps stérile, puis devient enceinte de jumeaux. Sa grossesse est pénible, parce que les deux enfants se battent dans son sein. Dieu lui prédit que deux nations seront issues de ces deux garçons et que l'aîné servira le cadet. « Et l’Eternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit. » Rebecca donne plus tard le jour à Esaü (l'aîné) et à Jacob (le cadet). Par la suite, elle aidera Jacob, son préféré, à usurper la bénédiction qu'Isaac devait donner à Esaü.

Donc, deux nations vont naître de ces deux garçons : Israël d’où viendra le Messie Yeshoua, corps de l’Eglise véritable, et Esaü, une nation persécutrice (Rome et les autres païens) qui cherchera à prendre et prendra la place d’Israël (théorie du remplacement ou de la substitution) ; c’est Esaü qui cherche à reprendre sa place de fils aîné. Mais ! Il est dit que l’aîné servira le cadet !?

Il est intéressant de lire le livre de Malachie 1 :3, qui fait référence à la haine de Dieu pour Esaü. « Et j’ai eu de la haine pour Esaü, J’ai fait de ses montagnes une solitude,….. »

Esaü, (Edom) : fils d’Isaac et de Rebecca. Son histoire est racontée dans le livre de la Genèse. Il aurait donné, contre un plat de lentilles, son droit d'aînesse à son frère jumeau mais néanmoins cadet, Jacob.

Son nom signifie probablement « velu, hirsute », ce qu'il était, tandis que Jacob était glabre.

Esaü est surnommé Edom (hébreu ’edôm : rouge, roux) et sera l'ancêtre des Edomites ou Iduméens, le peuple du père d'Hérode le Grand, qui a fait mettre à mort tous les enfants de Bethléem à l’annonce de la naissance du roi des juifs Yeshoua en 37 av. Y.M. Esaü est également dans le Judaïsme le père des civilisations occidentales, notamment de l'Empire romain.

Jacob, le vainqueur : Il reçoit également le nom d'Israël après son combat avec l'ange (Gn 32. 28). Au cours d’un voyage, Jacob se bat toute une nuit contre un inconnu. Au matin, cet inconnu refuse de lui donner son nom. Désormais, Jacob sera appelé Israël, c'est-à-dire : celui qui a lutté avec Dieu. « …car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. »

C’est là que cela devient intéressant, car en fin de compte on s’aperçoit qu’il y a déjà un conflit entre les frères jumeaux : Jacob et Esaü qui deviendront plus tard Israël et les nations. Là, on ne parle pas d’Ismaël/Islam, qui n’est pas encore rentré dans le « conflit ».

Tout ceci bien sûr n’est pas le fruit du hasard. Depuis la chute de l’homme en Eden, Dieu a un plan précis et à travers ce récit de la Genèse nous en voyons déjà la trame. Dieu à prévu de se servir d’Israël, dont il a fait son peuple, pour se faire connaître au reste du monde et devenir une « Lumière de Dieu pour les Nations ». Elohim veut rendre son salut à l’humanité mais il veut aussi reprendre sa place dans le ciel et dans le cœur de l’Homme. Satan a fait passer Dieu pour un menteur aux yeux de sa création en mettant en doute sa parole. Il a perverti l’Homme et la Femme ainsi qu’une grande quantité d’anges devenus rebelles et démons comme lui. Par la suite, Dieu a décidé de nous envoyer son Fils/ Messie depuis l’une des 12 tribus d’Israël : Judas. Mais cela ne sera pas sans difficultés.

Joseph : Il est l'un des douze fils de Jacob (fils d’Isaac et Rebecca) et le premier des deux fils (avec Benjamin) de Rachel. Il est le père d'Ephraïm et de Manassé dont les descendants donneront deux des 12 tribus d'Israël : la Tribu d'Ephraïm et la Tribu de Manassé. D'après le récit biblique, Joseph est le fils préféré de son père Jacob/Israël. Celui-ci reporte probablement l'amour qu'il avait pour sa femme préférée Rachel, (décédée à la naissance de Benjamin), sur leur premier fils. Cette préférence du père, qui se manifeste sous la forme d'une tunique offerte en cadeau à ses 17 ans, entraîne la jalousie des demi-frères de Joseph. D'autant que Joseph leur raconte coup sur coup les deux rêves qu'il fait. Dans le premier, onze gerbes des champs (représentant ses onze demi-frères) s'inclinent devant la gerbe de blé de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles (représentant ses onze demi-frères), le soleil ( ?) et la Lune (?) se prosternent devant Joseph. Le récit de ces deux rêves ne fait qu'accroître la jalousie des frères. Plus tard, Joseph, l'aîné de Rachel, passe pour mort car ses demi-frères jaloux l'ont vendu à des marchands ambulants.

Un jour où Joseph rejoint ses frères partis faire paître les troupeaux, ceux ci complotent contre lui. L'aîné, Ruben, ne souhaite pas que Joseph soit tué. Il sera plutôt dépouillé puis jeté au fond d'un puits. Juda propose de vendre Joseph à une caravane de marchands ismaélites. Mais des marchands madianites, qui passaient par là, tirèrent Joseph de la citerne. Ils le vendirent pour vingt pièces d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Egypte. Ses frères utilisent la tunique et du sang d’agneau ou de bouc selon les sources, pour faire croire au décès de Joseph à leur père Jacob inconsolable.

Jacob, vieillissant, affronte le chagrin et la famine. Certains de ses fils partent pour l'Egypte lors d'une période de sécheresse. Ils y retrouvent leur frère Joseph vendu plusieurs années auparavant et devenu vice-roi d'Egypte.

Les 12 tribus d’Israël :

Les douze fils sont les ancêtres éponymes des douze tribus d'Israël, à l'exception de Lévi tribu dédiée au service du Temple de Jérusalem, ancêtre des Lévites (plus tard chef de la famille sacerdotale et parent de Moise et Aaron), dispersés dans les autres tribus, et de Joseph, dédoublé selon ses fils Ephraïm et Manassé.

Le premier livre de la Bible hébraïque ou de l'Ancienne Alliance, la Genèse, se termine avec l'installation en Egypte des Hébreux, ou plus exactement, des 12 fils de Jacob/Israël, fondateurs des 12 tribus, qui sont :

Réouven (dit, en français, Ruben)
Shiméone (dit, en français, Siméon)
Yéhouda (dit, en français, Juda) (dont provient la dynastie du roi David et Yeshoua)
Issa'har (dit, en français, Issacar)
Zévouloune (dit, en français, Zabulon)
Dan
Nephthali
Gad
Aser, Yossef (dit, en français, Joseph) 2 tribus en sont issues :

10) Menaché (dit, en français, Manassé) et

11) Ephraïm) Fils de Joseph et Asnath une égyptienne.

12) Biniamine (dit, en français, Benjamin)

Le décompte des douze tribus correspond donc aux douze fils de Jacob, sauf Lévi, les Lévites n'ayant pas de territoire propre, et sauf Joseph qui est remplacé par ses deux fils.

À noter que le livre de l'Apocalypse, attribué à l'apôtre Jean, cite les douze tribus d'Israël au chapitre 7, versets 4 et suivants, sans mentionner la tribu de Dan (mais en citant celle de Lévi et, comme tribus à part entière celles d'Ephraïm et de Manassé).

(Source internet)

D'après le texte, la situation des Hébreux en Egypte a beaucoup changé depuis leur venue dans ce pays à l'époque de Joseph fils de Jacob. Un "nouveau pharaon, qui ne connaissait pas Joseph " s'est levé sur le pays et a réduit les Enfants d'Israël en esclavage. Il donne l’ordre à son peuple d'éliminer les nouveau-nés mâles et de ne laisser vivre que les filles. Parmi les nouveaux nés voués à la mort un sera sauvé : Moise.

Moïse, enfant de la tribu de Lévi trouvé sur le Nil par la fille de Pharaon et élevé à la cour royale, il doit fuir l'Egypte après le meurtre d'un Egyptien. Il va au pays de Madian où il se marie avec Séphora la fille du prêtre Reuel (Jethro), qui lui donne deux fils, Gershom et Eliezer. Il partage la vie des bédouins dont il garde les troupeaux. Après l'épisode du Buisson ardent, au cours duquel Dieu lui apparaît et lui commande de libérer les Israélites, il revient en Egypte.

Avec son frère Aaron, il se rend à la Cour de Pharaon pour lui demander l'autorisation de cesser le travail pour célébrer une fête dans le désert. Le pharaon refuse, et impose aux Hébreux non seulement de reprendre leur travail, mais aussi d'aller faucher la paille nécessaire pour la confection des briques.

Après une escalade des prodiges et des plaies contre les Egyptiens, les Israélites sont libérés/chassés. La fête juive de Pessa'h trouve là son origine. C’est la préfiguration du sacrifice de Yeshoua, l’Agneau de Dieu dont le sang versé sur le bois de la croix nous sauve de nos péchés.

L’Exode : Au bout d'une semaine, ils traversent la mer Rouge (mer des roseaux ou d’Edom) qui s'écarte miraculeusement pour les laisser passer et qui se referme derrière eux, sur leurs poursuivants en chars. Après ce nouveau prodige, les Israélites commencent leur voyage vers le pays de Canaan à travers le désert du Sinaï. Sur le mont Sinaï, Moïse reçoit de Dieu le Décalogue, un code de Loi (l'Alliance), gravé sur deux tables de pierre.

Moïse monte recevoir les dix commandements, les Tables de la Loi. Lorsqu’il descendit du mont Sinaï, il vit les Hébreux, sous la conduite de son frère Aaron, adorer un veau d’or (l’adoration d’une idole était interdit par le troisième commandement). Il fut prit d'une colère si grande qu’il fracassa les Tables de la Loi sur un rocher. Moïse dut alors retourner au sommet du mont Sinaï afin de recevoir de nouvelles tables (Exode, 34, 18).

Korè, « Lévite tombé » ou« prêtre corrompu », il se rebella contre Moise et Aaron en fabriquant un veau d’or. Fils de Lévi, il se révolta contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, de ceux que l’on convoquait à l’assemblée, et qui étaient des gens de renom.

- De plusieurs manières, Exode est le modèle de la vie de Yeshoua :

- Comme Moïse, Yeshoua est né comme un sauveur

- Il est aussi allé en Egypte

- Il passa 40 jours au désert comme Israël 40 ans

- Il passa par les eaux du baptême

- Yeshoua alla aussi sur la montagne redonner la loi

- La transfiguration est le soulignement de l’exode (Luc 9.30, 31)

- Yeshoua fut crucifié à Pâques pour accomplir la loi.

Toutes ces références montrent qu’Exode n’est pas seulement une histoire de Salut, c’est l’histoire de la délivrance de l’Egypte et de l’esclavage. Elle anticipe la délivrance, par Yeshoua du monde impie dans lequel nous vivons.

La première mention d’Israël apparaît sur la stèle de Mérenptah vers 1200 avant J.-C. Cette stèle comporte un hymne célébrant la paix entre l’Egypte de Merneptah et Canaan :

Le Royaume d'Israëll est le royaume proclamé par les Israélites vers -1050. Il fait suite à l'époque des Juges d'Israël. Selon la Bible, le peuple souhaite avoir un roi « comme les autres peuples » et Dieu (par l'intermédiaire du prophète Samuel) accepte le principe de roi choisi par lui. (Premier livre de Samuel, Chap. 8).

Saül: : de -1020 à -1010, issu de la tribu de Benjamin, est désigné "roi d'Israël" par Dieu lui-même qui mandate le prophète Samuel à cet effet. Saül réunifie les 12 tribus et règne sur le peuple d'Israël. Son action est essentiellement militaire. Il lutte contre les Philistins. Ayant reçu ordre de la bouche du prophète Samuel de détruire le peuple d'Amalek, il épargne leur roi et sera destitué pour cette énorme faute d'avoir désobéi aux ordres de Dieu. Il entre en conflit avec David qui a été secrètement oint par Samuel sur l'ordre de Dieu. David ne lui succède officiellement qu'à sa mort.

Les Philistins : Peuple de la mer, ils ont combattu les Egyptiens avant de se fixer sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan.

Amalek : Il est présenté comme étant le fils d'Eliphaz et le petit-fils d'Esaü (encore lui !). En tant que tel, il est chef d'une tribu Edomite (Gen. 36:16), les Amalécites. Pour la petite histoire, Haman est le fils de Hamedata, descendant d'Agag, un roi Amalécite. Il apparait donc comme un ennemi héréditaire du peuple juif. Haman/Esaü est perçu comme l'archétype du mal et de l'antisémitisme. (Voir livre d’Esther.)

L'hébraïsme se constitue en judaïsme au retour de la captivité de Babylone, imprimant à ce rite le message éthique des prophètes de Dieu, ayant prêché entre la mort de Moïse et le retour des exilés judéens en Judée.

Juda : désigne dès lors le royaume de Juda, dont la capitale est Jérusalem les habitants les Judéens ; le roi, un membre de la dynastie davidique ; et la langue officielle le yehoudit, en opposition avec le royaume d'Israël, dont la capitale est Samarie. Le terme judaïsme désigne la tradition, la culture religieuse et le mode de vie des Juifs, constitué des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangées à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires.

Le judaïsme comporte des éléments religieux mais ne s'y limite pas puisqu'il contient, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses. Cette religion se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs, transcendant Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans son Histoire, comme lorsqu'il fit sortir d'Egypte les enfants d'Israël. Les cohanim du Temple de Jérusalem par deux fois détruit assuraient Son culte. Les rabbanim ont transmis ensuite la tradition juive jusqu'à nos jours.

Le judaïsme est l'une des plus anciennes traditions religieuses monothéistes encore pratiquées aujourd'hui. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source de la fondation d'autres religions abrahamiques, tel le christianisme, l'islam et le bahaïsme. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition israélite concurrente.

(Sources internet)

David : il est le roi des 12 tribus d'Israël après le décès de Saül. Il est lui-même issu de la tribu de Juda. Son long règne permet, au prix de nombreuses guerres, d'agrandir le royaume, de le pacifier et de conquérir la ville dont il fait sa capitale : Jérusalem (plus exactement la "cité de David"). L'arche d'alliance y est transportée, mais il n'est pas autorisé à construire le Temple de Jérusalem qu'il souhaite dédier à Dieu.

Salomon, de -972 à -933, fils de David, est roi d'Israël après une période de luttes entre les nombreux descendants de David. La cérémonie d'investiture de Salomon est préparée par son père qui l'a choisi parmi ses fils.

Salomon amène le royaume à son apogée dans tous les domaines. Le pays s'enrichit par les échanges régionaux. Sur le plan religieux, Salomon construit le premier Temple juif de Jérusalem (dit Temple de Salomon) : sa construction dure sept ans, sous la forme rectangulaire de 50 m sur 30 m environ. Hiram Ier, Roi de Tyr (dans l'actuel Liban) et ami de Salomon, fournit les ouvriers.

Vers la fin de son règne, le peuple reproche à Salomon de percevoir des impôts trop lourds. Et c’est le Schisme.

À la mort de Salomon, Jéroboam rassemble les mécontents et exige de Roboam, fils de Salomon, des impôts allégés. Le refus du nouveau roi entraîne l'instauration d'un royaume d'Israël (également appelé royaume de Samarie), dirigé par Jéroboam, indépendant et rassemblant 10 tribus, face à Roboam, successeur légitime de la dynastie du roi David mais qui ne règne plus que sur les 2 tribus de Juda et de Benjamin au sud et sur les prêtres du temple de Jérusalem.

En -933, la séparation est totale entre les deux royaumes hébreux frères : le Royaume d'Israël et Royaume de Juda.

Le Royaume d'Israël reste le nom du royaume du nord, issu du schisme. Ce royaume existe de -930 à -722. Sa capitale est Sichem puis Samarie. Il est dirigé par une nouvelle dynastie de rois descendant de Jéroboam. D'un point de vue religieux, la population se serait, d'après la Bible, éloignée de l'enseignement de Moïse et serait tombée dans l'idolâtrie.

Après une courte période de prospérité au viiie siècle av. J.-C., le pays est envahi par l'Assyrie en -722, et sa population est partiellement déportée vers d'autres régions de l'empire assyrien. Ce serait les "10 tribus perdues d'Israël".

La Bible affirme que des populations étrangères sont déplacées pour les remplacer sur leur territoire. Ils se seraient mélangés aux populations locales, auraient créé une religion mélangeant influences israélite et païenne et auraient donné naissance aux Samaritains (descendant des tribus d’Ephraïm et Manassé). La destruction du royaume d'Israël marque dans le récit biblique la disparition des 10 tribus d'Israël. Le deuxième royaume lui survécut sous le nom de Royaume de Juda.

Deuxième partie : Retour sur Ismaël.

Qu’est devenu Ismaël pendant tout ce temps ? Nous avons étudié sa naissance et son enfance au début de cette étude.

Ismaël grandit dans le désert de Paran, qui est dans le Sinaï. Il devint archer et épousa une fille d’Egypte. Il forma une grande nation comme Dieu l’avait prédit. Il est le Père de la lignée des Arabes (dont Mahomet est issu). Certaines tribus vécurent aux alentours des israélites, quelques-uns se seraient même convertis au judaïsme. Les deux demi-frères Isaac et Ismaël se réunissent pour enterrer leur père Abraham.

La vie des tribus d’Ismaël semble être moins perturbée que celle d’Israël. La Bible est assez avare là-dessus. On peut supposer que de nombreuses peuplades vivant en Canaan et aux alentours, en Arabie, etc. ne soient pas tous des descendants directs d’Ismaël mais des peuples consécutifs à de nombreux mélanges ethniques et maritaux, comme les philistins. Ils vivaient assez loin des régions que l’on appelle improprement Palestine et étaient pour la plupart de riches et prospères marchands. Il semblerait aussi que les descendants d’Ismaël ne soient pas les plus farouches ennemis des Juifs de l’époque. La Bible nous dit que Moïse partageait la vie des bédouins (descendant d’Ismaël) dont il gardait les troupeaux.

Il semblerait que le véritable conflit israélo/palestinien que nous connaissons aujourd’hui soit plus récent et remonterait au début de l’islam au VIIème siècle, et les suivants.

A ce sujet, deux des fils d’Ismaël (Kédar et Nebajoth) sont cités dans ces magnifiques versets du livre d’Esaie 60 :1,

« .. Lève toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.

Voici, les ténèbres couvrent la terre, Et l’obscurité les peuples ; Mais sur toi l’Éternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît. Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. Porte tes yeux alentour, et regarde : Tous ils s’assemblent, ils viennent vers toi ; Tes fils arrivent de loin, Et tes filles sont portées sur les bras. Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton cœur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi. Tu seras couverte d’une foule de chameaux, de dromadaires de Madian et d’Epha ; Ils viendront tous de Séba ; Ils porteront de l’or et de l’encens, Et publieront les louanges de l’Éternel. Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi ; Les béliers de Nebajoth seront à ton service ; Ils monteront sur mon autel et me seront agréables, Et je glorifierai la maison de ma gloire..»

D’autres passages de la Bible laissent penser qu’Ismaël ou du moins ces descendants (l’Égypte par exemple) retourneront vers Israël et vers Dieu et seront bénis.

Voir cet autre texte Biblique, le chapitre 19 d’Esaie :

«… En ce temps là, il y aura cinq villes au pays d’Égypte, Qui parleront la langue de Canaan, Et qui jureront par l’Éternel des armées : L'une d'elles sera appelée ville de la destruction.

En ce même temps, il y aura un autel à l’Éternel Au milieu du pays d’Égypte, Et sur la frontière un monument à l’Éternel. Ce sera pour l’Éternel des armées un signe et un témoignage Dans le pays d’Égypte ; Ils crieront à l’éternel à cause des oppresseurs, Et il leur enverra un sauveur et un défenseur pour les délivrer. Et l'Eternel sera connu des Egyptiens, Et les Egyptiens connaîtront l'Eternel en ce jour là ; Ils feront des sacrifices et des offrandes, Ils feront des vœux à l'Eternel et les accompliront. Ainsi l’Eternel frappera les Egyptiens, Il les frappera, mais il les guérira ; Et ils se convertiront à l’Eternel, Qui les exaucera et les guérira.

En ce même temps, il y aura une route d’Egypte en Assyrie : Les Assyriens iront en Egypte, et les Egyptiens en Assyrie, Et les Egyptiens avec les Assyriens serviront l’Eternel. En ce même temps, Israël sera, lui troisième, Uni à l’Egypte et à l’Assyrie, Et ces pays seront l’objet d’une bénédiction. L’Eternel des armées les bénira, en disant : Bénis soient l’Egypte, mon peuple, Et l’Assyrie, œuvre de mes mains, Et Israël, mon héritage !.... »

L’islam : dans l’islam, Ismaël est considéré comme un prophète au même titre qu’Abraham et Mohamed. Le Coran fait aussi allusion aux événements et aux personnages bibliques. En fait, il reconnaît Abraham, Ismaël, Moïse, Jésus et d’autres protagonistes en se basant sur les saintes Ecritures, qui furent complétées presque 600 ans avant le commencement de l’ère musulmane. Quel est donc le point de vue de la Bible ? Dieu se propose-t-il de bénir tous les hommes par l’intermédiaire de la postérité d’Ismaël ?

Avant même la naissance d’Ismaël et d’Isaac (donc avant que toute controverse ne soit soulevée à leur sujet), la Bible annonça un événement qui nous aide à répondre à cette question. Quel est-il ? Dans Genèse 15:13, 14, Dieu dit à Abram (Abraham) : “Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais (...) ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.”
Le texte de Genèse 17 :8 annonce même le lieu où la “postérité” d’Abraham allait se rendre ; il dit : “Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession.” Pour identifier la véritable postérité d’Abraham, nous devons rechercher quel peuple a vécu la réalisation de ces deux prophéties.

Lorsque les Juifs se sont révoltés contre l’Empire Romain, certains ont fui dans des régions non soumises à Rome et ont fondé en Arabie beaucoup de villes et de villages. Une ville très célèbre, Yathrib, a presque certainement été fondée par des Juifs. Elle est aujourd’hui mieux connue sous le nom de Médine, considérée comme la deuxième ville sainte de l’islam, après La Mecque.

En Arabie, des tribus entières se sont converties au judaïsme, y compris deux sortes de Himyarites (peuple du sud de l’Arabie). (Sources internet)

Mahomet :

Par son étude, Mahomet est parvenu à la conclusion que les Arabes étaient les autres enfants d’Abraham issus de la souche de son fils Ismaël, né de la servante égyptienne Hagar et qu’ils avaient oublié les enseignements du monothéisme dont ils avaient hérité jadis. Il a considéré que sa mission consistait à les y ramener.

Paul Johnson, dans son History of the Jews (p. 167), explique :
« Ce que Mahomet semble avoir voulu faire, c’est détruire le paganisme polythéiste de la culture d’oasis en inculquant aux Arabes le monothéisme éthique juif dans un langage qu’ils pourraient comprendre et dans des termes adaptés à leur mode de vie. Il acceptait le Dieu des Juifs et leurs prophètes, l’idée d’une loi fixe énoncée dans l’écriture le Coran étant un substitut arabe de la Bible et l’ajout d’une Loi Orale mise en œuvre par des tribunaux religieux.
Il ne fait aucun doute que le monde arabe dans lequel était né Mahomet manquait gravement de valeurs morales et de réforme sociale. La Mecque était alors le siège d’un culte païen. Les tribus de la région y adoraient un panthéon de dieux, incluant Al Lat, la déesse du soleil, et Al Uzza, une déesse associée à la planète Vénus, toutes deux étant les filles d’une divinité principale, connue sous le nom de Al Ilah, (Allah) ou « le Dieu ». »

MAHOMET ET LES JUIFS (d’après le Rabin SPIRO) :

Le seul obstacle que Mahomet avait rencontré à Médine comme ailleurs, était les Juifs, ceux ci étant peu disposés à accepter sa version arabe du judaïsme. Tout comme ils avaient jadis rejeté le christianisme, de même ont ils repoussé l’islam.
A noter cependant que les Juifs ont eu beaucoup moins de conflits avec l’islam qu’avec le christianisme. L’islam est une religion purement monothéiste, tandis que le christianisme incorpore beaucoup de données issues de la mythologie païenne. L’islam ne prétend pas que Mahomet a été un « dieu » ou un « fils de Dieu », ou que Dieu est composé de trois parties. L’islam respecte beaucoup de lois et de coutumes d’origine juive, contrairement au christianisme qui a désavoué la loi de la Torah pour la remplacer par la foi en Jésus.

Le point d’accord le plus important a été qu’Abraham était le père tant des Juifs (par son fils Isaac) que des Arabes (par son fils Ismaël). Cela en a fait des peuples demi-frères. Mais le principal désaccord est venu sur le fait de savoir si Mahomet était effectivement le dernier des prophètes que Dieu avait envoyés, et si sa parole était la révélation finale. Les Juifs ne pouvaient admettre pareille allégation.
Mahomet a ressenti douloureusement ce rejet, et il a réagi avec hostilité envers les Juifs. C’est ainsi qu’il s’attacha à séparer l’islam de ses racines juives. Le Chabbath passa au vendredi ; la direction vers laquelle devaient être prononcées les prières fut réorientée de Jérusalem vers La Mecque ; la plupart des lois diététiques juives ont été écartées de l’islam à l’exception des rituels d’abattage, de l’interdiction du porc et de la consommation du sang.
De plus, Mahomet proclama que les Juifs avaient déformé leur propre Bible : Abraham n’avait pas essayé de sacrifier Isaac à Dieu sur le Mont Moria, une des collines de Jérusalem, mais il avait emmené Ismaël à La Mecque, où il avait offert de le sacrifier à Allah sur la Pierre Noire de la Kaaba. (Traduction et adaptation Jacques KOHN.)

Ce récit des événements semble tout à fait plausible. La haine de l’islam pour Israël est assez récente. Le conflit israélo-palestinien a commencé à se durcir au début des années 1920 quand le nationalisme sioniste et le nationalisme palestinien se sont affrontés pour le contrôle de la Palestine (terme impropre qui n’existe pas dans la Bible), à l'époque sous contrôle britannique. Ce conflit est plutôt politique et sert d’autres ambitions que celle d’une vengeance de querelle d’enfant vieille de plusieurs milliers d’années. Depuis la restauration de l’Etat d’Israël en 1948 et l’avancement du plan de Dieu, le malin se déchaîne et fait se monter les nations les unes contrent les autres, sous couvert de religion et de partage de territoire qui n’avait jusque là jamais posé de difficultés ou très peu. Alors que pendant des siècles ces civilisations se sont côtoyées sans trop de problèmes.

Le véritable danger pour Israël est l’église apostâtes attachée aux nations qui cautionnent l’antisémitisme et l’esprit de séduction de l’islam, religion contraire aux libertés. L’ennemi, ce n’est pas le demi-frère mais le frère jumeau, Esaü (Edom), bien que quelques-uns se soient convertis au Judaïsme un siècle avant la naissance de Yeshoua).

- Nous pouvons lire dans Esaie 63 :1,

« …Qui est celui–ci qui vient d'Edom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force ? –C'est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. Pourquoi tes habits sont ils rouges, Et tes vêtements comme les vêtements de celui qui foule dans la cuve ? J’ai été seul à fouler au pressoir, Et nul homme d’entre les peuples n’était avec moi ; Je les ai foulés dans ma colère, Je les ai écrasés dans ma fureur ; Leur sang a jailli sur mes vêtements, Et j’ai souillé tous mes habits.

Car un jour de vengeance était dans mon cœur, Et l’année de mes rachetés est venue… »

- Le Psaume 83 : 1-9, nous donne une liste des ennemis de l’époque du Roi David :

« Car voici, tes ennemis s'agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête. Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges.

Venez, disent ils, exterminons- les du milieu des nations, Et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël !

Ils se concertent tous d'un même cœur, Ils font une alliance contre toi ; Les tentes d'Edom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens, Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr ; L’Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot. »

Le danger vient aussi des Juifs eux mêmes, n’est-il pas ce peuple à la nuque raide, idolâtre, rebelle, qui a donné beaucoup de fil à retordre à celui qui les a guidés pendant 40 ans dans le désert et qui en a fait son Peuple ? Selon l’Apôtre Paul, l’Antéchrist doit venir du milieu d’eux ! Mais n’est-ce pas là la volonté de Dieu ? Le refus d’Israël de se soumettre à Dieu et son oint, lui a valu les pires des catastrophes et des drames dont certaines sont prophétisées pour bientôt.

Et que dit la nouvelle Alliance à tout ce propos ? Dans quel état est Israël à la naissance du Messie ?

Troisième partie : La Nouvelle Alliance.

Israël est divisé suite à un schisme, 10 des tribus vont au nord du pays, le royaume de Juda et de benjamin restent autour de Jérusalem, au sud. Hérode Ier le Grand (un Iduméen descendant d’Esaü) est placé sur le trône de Jérusalem par les Romains. Il n’était pas de souche Davidique comme les autres Rois avant lui.

La naissance de Yeshoua.

- Le plan de Salut que Dieu a prévu continue à se mettre en place, les prophéties relatives à cette époque se réalisent : « Et toi, Bethlehem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité. ». « C'est pourquoi le Seigneur lui–même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. »

L’Evangile de Mathieu, au chapitre 2, nous raconte l’histoire de la nativité de Yeshoua et la première tentative de meurtre à son égard : « Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent : A Bethlehem en Judée ; car voici ce qui a été écrit par le prophète : Et toi, Bethlehem, terre de Juda, Tu n’es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple… » « …. car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. »

Les religieux de cette époque sont des théologiens sectaires, les Pharisiens, les sadducéens, et les esséniens. Chacun d’entre eux ayant une conception différente des choses de Dieu, ils devinrent les ennemis de Yeshoua ha’Mashiah, l’Agneau de Dieu venu ôter le péché du monde et accomplir la loi et les prophètes. Il enseigna aussi le moyen d’entrer dans le Royaume des Cieux. Beaucoup de ses contemporains crûrent en lui, Juifs et étrangers :

« Comme Yeshoua parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. » « Pendant que Yeshoua était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. » (Jn 2:23, 8:30 )

- Pendant son ministère terrestre, Yeshoua ne s’est pas caché de dire que ceux qui le suivront seront persécutés : «… et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »

Plus tard l’Apôtre Paul dira aussi aux Thessaloniciens : « …. parce que vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu'elles ont soufferts de la part des Juifs. Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,….. »

Néanmoins, Yeshoua nous a donné cette exhortation : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,… »

- Dans les Evangiles, Yeshoua nous met en garde contre d’éventuels ennemis :

« Gardez vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs ». « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. » « Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. »

Mais le Fils de Dieu nous a donné « le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; ..» et rien ne pourra nous nuire, si nous croyons en Sa Parole !

Le plan de Dieu pour le salut des nations se poursuit, Yeshoua meurt crucifié à Jérusalem pendant la fête juive de Pâques. Conformément aux Ecritures, il ressuscite le troisième jour.

Son Sang versé offre la possibilité, à celui qui croit, d’avoir la vie Eternelle, de se réconcilier avec Dieu et d’entrer dans son Royaume.

- Avant de remonter vers son Père, Yeshoua a promis de nous envoyer un autre consolateur, ce qu’il fit le jour de la Pentecôte. A ce moment là, les disciples rassemblés dans un même lieu reçurent l’Esprit Saint, ce fut la naissance de l’Eglise Messianique véritable :

« Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?

Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?

Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? ….»

« …. ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons nous ? Pierre leur dit : Repentez vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Yeshoua ha’Mashiah, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint–Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. »

« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes. »

- A la lecture de ces versets, nous constatons qu’un bon nombre de non-juifs faisait partie de cette Eglise Messianique : Arabes, Egyptiens, Crétois, Juifs etc. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’Israël n’avait plus d’ennemis, au contraire, le séducteur d’Eden étant toujours à l’œuvre.... Le chef de ce monde n’en continuait pas moins de se déchaîner. A peine venait-elle de naître que l’Eglise commença à être persécutée. On vit se lever de faux enseignants, de faux prophètes, des philosophes, des devins, des idolâtres etc. Mais Yeshoua veille sur son « Epouse ». Amen !

Plus tard, Shaoul de Tarse, l’apôtre Paul, israélite et ex-persécuteur de l’Eglise, exhorta ces frères par ces paroles :

« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l'enseignement que vous avez reçu. Eloignez vous d'eux. ». « Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Mais, quand nous–mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! »

- En l’an 30, sous l’autorité de l’empereur Constantin, la « Rome papale » est devenue religion d’état, après avoir essayé en vain de détruire la Véritable Eglise de Christ. Ayant rejeté Israël, cette nouvelle « église romaine catholique » apostâte prit sa place. Ce fut le règne du paganisme et de la confusion : la théorie du remplacement. La Parole de Dieu a été mise de côté au profit de paroles d’hommes. L’idolâtrie et le blasphème ont refait surface.

Bien que ces faits remontent à presque 2000 ans, ils n’en sont pas moins d’actualité aujourd’hui. Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est que d’autres ennemis pour Israël et les croyants ont depuis vu le jour. En diaspora aux quatre coins de la planète, le peuple juif n’as pas manqué de souffrir et d’être persécuté, Shoa, pogromes, génocides, rejet des autres peuples, etc.

Quatrième et dernière partie : qu’en est-il aujourd’hui ?

Plus récemment, nous l’avons vu, un autre ennemi prénommé « Islam », religion Musulmane, a fait son apparition sur la scène politique, outrepassant son côté religieux. Des pays arabes «dit palestiniens » contestent la légitimité et le droit du peuple juif d’exister, et mettent en doute ses origines en prêchant « un nouvel (ou autre) évangile ». Ces pays arabes et voisins d’Israël, qui autrefois vivaient en paix relative, aujourd’hui se déchaînent en tentant d’exterminer ce petit état souverain. N’y a-t-il pas là une volonté farouche de l’ennemi de nos âmes, Satan lui-même, à essayer par tous les moyens d’éradiquer Israël du plan de Dieu et ainsi empêcher Yeshoua de revenir poser ses pieds à Jérusalem ? Le plan de Dieu se précise, L’islam ne s’en prend pas qu’aux juifs, mais aussi aux nations issues de la chrétienté, ainsi qu’à l’Europe et à l’Amérique, pays libres et démocratiques. La Rome chrétienne « l’Edom païenne » n’est plus le seul grand ennemi d’Israël, petit à petit l’ensemble des nations de la Terre, y compris l’Islam, commencent à se liguer contre les fils de Jacob, toujours selon les prophéties. Le diable divise pour mieux régner.

Bien que les arabes soient pour la plupart des descendants d’Ismaël (dont Mahomet est issu), cela ne veut pas dire que tous les ismaélites sont ennemis d’Israël. Le conflit dépassant largement le cercle familial. A ce niveau là, il est difficile d’apporter des explications rationnelles. Il faut savoir que tous les arabes ne sont pas musulmans, de même, on trouve aussi des Islamistes en dehors de la Palestine et d’autres parmi des peuples occidentaux, Chine, Indonésie, Europe, etc.

- Beaucoup de mystères relatifs au plan de Dieu concernant la suite des événements pour Israël ne sont pas encore connus, des rouleaux ne sont pas encore ouverts. Ce que nous savons c’est que l’Eglise véritable, l’Epouse de Yeshoua, se relève et un certain nombre de juifs commencent à reconnaître leur Messie. Pareillement du coté islamiste et des nations, beaucoup se convertissent et entrent ainsi dans la promesse du Fils de l’homme ; ce qui ne plaît pas forcement au diable.

Pour conclure : Les fils d’Ismaël en Israël.

L’étude du pasteur Essid est basée sur une certaine logique mais qui n’est pas forcement la logique de Dieu, qui elle, est plutôt basée sur le paradoxe. Comme nous l’avons vu tout au long de cette étude, Ismaël n’est pas le principal ennemi d’Israël, d’ailleurs l’a-t-il vraiment été ?

Dieu a donné 12 tribus à Israël et 12 tribus à son oncle Ismaël, pas une de plus ni de moins à l’un comme à l’autre. Simplement Dieu a pris un parti irréversible en choisissant Israël comme peuple lui appartenant et devant faire sa volonté. De ce peuple choisi devra naître le Messie, le Rédempteur, le Sauveur.

Il n’a pas maudit Ismaël mais l’a béni comme il a béni Jacob et sa postérité. Ismaël ne remplacera jamais Israël, par contre rien ne les empêche de s’unir à eux par la foi en Yeshoua le Messie et de se convertir, ils ont déjà Abraham comme point commun et connaissent les écris relatifs à leur peuple.

Le but de Dieu est bien sûr qu’un plus grand nombre de gens soient sauvés et parviennent à la vie éternelle. Dans le royaume de Dieu il n’y aura ni juifs, ni Grecs, ni Ismaélites, ni Edomites, etc.

- Qui sont les 24 vieillards de l’Apocalypse ?

Les vieillards ou «anciens» sont plutôt dans la Bible les représentants du peuple de Dieu et sont mentionnés dans Esaïe 24 :23. Ils constituent dans le judaïsme le collège établi à la tête de chaque synagogue. Dans les épîtres de l'apôtre Paul, le terme devient la désignation de ceux qui sont chargés du ministère de la Parole. D'autre part, le nombre 24 est un multiple de 12. Or 12 est le nombre du peuple de Dieu : douze patriarches pour le peuple de l'ancienne alliance, et douze pour celui de l'alliance nouvelle. Dans ce cas, ces vingt-quatre vieillards représentent le peuple de Dieu de l'ancienne et de la nouvelle alliance.

- Les Edomites, descendant d’Esaü non rien à voir avec les ismaélites. Esaü et le frère jumeau « ainé » de Jacob et certainement son pire ennemi. Personnellement, je verrais bien L’islam et la Rome païenne tout deux idolâtres et prêchant un faux évangile, s’unir, non sans mal, et ne faire qu’une seule nation. Ils deviendraient alors ensemble cette Babylone la grande de la Révélation et partiraient faire la guerre à l’Israël de Dieu et à son oint : Yeshoua et son Eglise. Peut être qu’entre temps, Ismaël(ou une partie) aura rejoint son demi-frère Isaac, aux travers des nations Messianiques. Pourquoi Dieu aurait il suscité une grande Nation comme Ismaël si ce n’est pour Le servir ? Ce qui pourrait confirmer la bénédiction de l’Egypte et autres peuples et nations, hostiles à Israël au début de cette histoire.

- Cela n’est qu’une supposition de ma part et je n’affirme rien. Il y a beaucoup de controverses sur ces sujets, mais les choses bougent. Depuis l’époque des Patriarches le monde a assurément beaucoup évolué, les peuples et les nations qui se sont succédés ont changé depuis. L’immigration et les déplacements en masse des populations ont favorisé les mélanges de races à un tel point qu’il est très difficile de redéfinir les peuples tels qu’ils étaient au départ. Peut-être fallait-il qu’il en soit ainsi. A part Israël qui, malgré la diaspora et les déportations successives a pu garder son identité ainsi que ces racines et cela grâce au Livre, la Torah de Dieu, et à son étude. C’est spirituellement qu’il faut aborder la question de savoir qui est Le Véritable Peuple de Dieu. Ce n’est pas la race ni la couleur de peau, ni la langue, ni la descendance, ni la force ni la puissance, mais c’est par le cœur, l’esprit et la Foi en Yeshoua le Messie que nous pouvons être justifiés devant notre Dieu. Deviennent enfants de Dieu ceux qui sont nés non du sang, ni de la volonté de la chair (comme Ismaël) ni de la volonté de l’Homme, mais de Dieu (selon sa volonté comme Isaac).

- A l’heure actuelle, Israël a toujours autant d’ennemis, paradoxalement on voit se lever des petits groupes de Croyants Messianiques à travers le monde, fidèles à la Parole de Dieu, ils restaurent les Racines de leur Foi et bénissent Israël. Dès à présent, les signes de l’avènement de Yeshoua se précisent : le retour massif des juifs en diaspora vers leur terre promise Israël en est un ; de même que cette parabole dans l’Evangile de Luc, chapitre 21 :

« …Jésus répondit : Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas. Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement. Mais ce ne sera pas encore la fin. Alors il leur dit : Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l'on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom.

Cela vous arrivera pour que vous serviez de témoignage. »

« Et il leur dit une comparaison : Voyez le figuier, et tous les arbres.

Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive.

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Amen !

Et pour terminer :

Dieu n’a-t-il pas dit à Abraham : « Je ferai de toi une grande nation (?), et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » (Genèse 12 :2)

Christian Douce. Le 28/04/2010

(Sources utilisées : internet, Wikipédia, dico biblique :BOST- DICO, EMAUS, NDBE)
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Re: Christianisme

Message non lu par yacoub »

[MATTHIEU 10 :34] : QUE SIGNIFIE « JE NE SUIS PAS VENU APPORTER LA PAIX, MAIS L'ÉPÉE ? ».

Des musulmans se servent de cette parole de Jésus pour justifier l'appel au « jihad (l'effort de guerre sainte) ». Aucun historien, aucun intellectuel, aucun scientifique a prouvé que l'exégèse de la Bible incite ou invite à la violence. Et l’Évangile est 100% pur et parfait, car Jésus lui-même est pur, parfait et sans péché. Sa parole dans la Bible est l'image parfaite de Dieu. Que veut dire le seigneur dans [Matthieu 10 :34] ?

***********************

Pour la comprendre, l'intrigante déclaration reprenons la parole du seigneur depuis le [verset 34] jusqu'au [verset 39] :

1) RAPPEL DE [MATTHIEU 10 :34-39] :

- « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée » [Matthieu 10 :34] ;

- « Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère » [Matthieu 10 :35] ;

- « Et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » [Matthieu 10 :36] ;

- « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » [Matthieu 10 :37] ;

- « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » [Matthieu 10 :38] ;

- « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » [Matthieu 10 :39].
(...)

Jésus décrit dans ces passages, l'un des objets de sa mission sur terre : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée ». Et cette expression donne l'impression que Jésus est favorable à l'utilisation de la force par l'épée.


Il serait plus simple de comprendre, si Jésus avait utilisé cette expression : « Je suis venu apporter la paix sur terre », que de parler d'affrontement par l'épée, il n'y aurait pas de réflexions. Et, pourtant, le bons sens nous invite à l'assimiler comme une métaphore, puisque, Jésus a tout le temps enseigné la paix :

- En [Jean 14 :27], le seigneur nous dit : « Je vous laisse la paix. Je vous donne ma paix ».

- En [Éphésiens 6 :15], Paul parle de l’évangile en l’appelant « l’Évangile de paix », ou encore « la Bonne Nouvelle de la paix ».

- En [Luc 10 :6], le Seigneur dit aux disciples qu’il envoie en mission : « Proclamez l’évangile aux hommes de paix ». Un homme de paix est une personne dont le cœur est réceptif à la Bonne Nouvelle. Lorsqu’il entend la parole de Dieu, il l’accueille avec joie.


Revenons sur [Matthieu 10 :34] et lisons attentivement le seigneur … Le seigneur dit : « Ne croyez pas ... », ce qui est différent : « Je ne suis pas venue de ... ». Que veut dire l'épée ?


2) L'EXPLICATION DE L’ÉPÉE : Pas la paix, le glaive, c'est les dissensions familiales ...


L'« épée » est un instrument qui sert à couper et à diviser, cette action de couper et de diviser, c'est qu'affirme Jésus. Le passage parallèle de [Matthieu 10 :34] se trouve en [Luc 12 :51] où l'évangéliste Luc reprend les mots du seigneur en parlant de « division » à la place du mot « épée ». Voici ce que dit Jésus rapporté par Luc : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division ».



Ceci indique et confirme, l'équation entre l’« épée » et la « division », c’est-à-dire que l'« épée » cause la « division ». De quelle division s'agit-il ?


[Matthieu 10 :35] apporte la réponse, cette division se fera sentir au sein des relations familiales : « Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ». Dieu étant fidèle à ses promesses, nous pouvons remarquer ces mêmes parole de Jésus dans [Michée 7 :6].


Mais pourquoi la famille devrait se diviser ? La suite du verset biblique nous apporte la solution :


« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » [Matthieu 10 :37]. « Celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » [Matthieu 10 :38].

.

Jésus use ces paroles comme métaphore, pour manifester la transcendance de Dieu sur le croyant. Même s'il fallait renoncer à ces valeurs qui sont pourtant les plus hautes que les hommes puissent rechercher, à cause de « Moi », il faudrait le faire. Car ni les liens du sang, ni la paix des hommes entre eux ne sont des valeurs absolues et suprêmes.


3) L'EXPLICATION DE LA « DIVISION » : Aimer Jésus plus que sa famille, c'est le suivre ...

.

L’« épée » du seigneur est une image qui a la propriété de « diviser ». Elle provoque une discorde au sein des familles, elle et en évidence, notre réaction à l’Évangile : « Mon enseignement aura comme effet non pas d’unir les hommes dont les opinions sur moi divergent, mais plutôt de les séparer, même si ceux-ci appartiennent à la même famille ». Car la parole apporte aux hommes un message qui force les gens à prendre position, un nombre croira le suivra, mais d'autres la rejetteront et ne le suivront pas.

.

Ainsi, l'épée divisera les justes et les injustes, les croyants et les incroyants, ce qui est également apporté dans la Torah : En [Jérémie 17 :9], « que le cœur de l’homme est + tortueux et méchant + ». Aux yeux de Dieu, tous les hommes sont corrompus par le péché.

.

Et dans l’Évangile, on peut lire ceci : En [Luc 2 :35], « s’adressant à Marie, Siméon dit, Et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées ». Les pensées du cœur de bien des gens seront révélées par l’épée. Siméon affirme que les pensées cachées de plusieurs seront mises en pleine lumière par la prédication de Jésus.


4) CONCLUSION :



Le seigneur, dans sa parole, invite tous de rompre avec les nombreuses formes de dépendance mutuelle existant dans la famille quand elles ne favorisent pas l’épanouissement humain et spirituel de ses membres. Ceux qui aiment le Christ trouvent bien des motifs de le suivre (l'épée) pour se libérer (division) des liens qui maintiennent les uns et les autres dans l'obscurité spirituelle.



Ceci s’éclaircit avec le dernier verset de ce récit biblique : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » [Matthieu 10 :39].
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Re: Christianisme

Message non lu par spin »

Pour moi, encore une fois, si Jésus se rattache à quelque chose d'historique c'est à l'histoire des candidats messies galiléens du premier siècle (et deuxième si on ajoute Simon Bar Kokhba), connue essentiellement par Flavius Josèphe (dont les textes ont été manifestement récrits pour ne pas gêner le Christianisme quand ce dernier a pris tous les leviers du pouvoir). Rien d'étonnant à ce qu'il ait pu envisager la violence (sans forcément ne compter que sur ça, il semble qu'il ait évité jusqu'au bout de défier ouvertement Rome) puisque son parti était violent.

A part ça, sur la sincérité que personne ne pense à questionner du personnage : http://daruc.pagesperso-orange.fr/divers/jesusmanip.htm
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
https://daruc.fr/divers/islamp.htm
https://bouquinsblog.blog4ever.com/blog ... ique_.html
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Re: Christianisme

Message non lu par yacoub »

Hassan était musulman pratiquant… et maintenant Josh est là !
Témoignages & conversions 6 novembre 2016

« Ce que j’ai eu le plus de difficulté à comprendre ce sont les deux natures de Jésus et la Trinité.
J’étais musulman pratiquant, j’étais content de l’être et j’avais l’intention de le rester. J’allais sur internet pour chercher toujours plus d’informations sur l’islam et à force de cliquer de lien en lien, je suis tombé sur un extrait du sermon sur la montagne. C’est ça qui a été l’élément déterminant qui a fait de moi un chrétien. En le lisant, je me suis rendu compte que l’islam n’avait rien apporté de nouveau à l’humanité et n’était rien de plus qu’un retour au judaïsme. L’islam est au mieux un plagiat des religions précédentes et au pire une régression de 6 siècles. L’islam a fait régresser l’humanité de 6 siècles. Dans le judaïsme, il y avait la notion de la loi du talion. Plusieurs siècles plus tard, Jésus vient et abolit cette loi en nous demandant de dépasser cela et de ne pas résister au méchant. Six siècles plus tard, Mohamed vient et nous fait retourner à la loi tu talion qui fait partie intégrale du droit musulman. De même, le judaïsme autorise le divorce. Mais quand Jesus vient, il l’interdit. Six siècles plus tard, Mohamed vient et ré-autorise le divorce de la manière la plus biscornue (vous pouvez divorcer 3 fois, ensuite il faut qu’elle se marie avec un autre et qu’elle divorce de lui avant de redevenir licite pour vous). Idem pour les interdits alimentaires, la circoncision, la lapidation, les sacrifices … A chaque fois c’est la même chose: Jésus introduit une amélioration par rapport au judaïsme et ensuite Mohamed vient, fait table rase de ce que Jésus a dit et retourne à la case judaïsme. Mais au moment précis où j’ai lu “aimez vos ennemis”, je me suis senti habité d’un sentiment de vérité d’une intensité extrême qui m’a fait reconnaître que c’est le christianisme qui est la Vérité! Aujourd’hui je sais que ce sentiment de vérité était en fait la Puissance de l’Esprit-Saint qui travaillait en moi. Un commandement d’aimer ses ennemis dont Mohamed fait une fois de plus table rase et remplace par l’”inimitié et la haine à jamais (Coran 60.4)”.
Mon prénom est Hassan. Mon nouveau prénom est Joshua (Josh pour les intimes). J’ai choisi ce prénom pour 2 raisons :
1) Parce que c’est la version anglaise (je vis aux USA) de Yehoshua, le vrai nom de Jésus. Je souhaite porter le nom de Jésus par amour pour Lui.
2) Parce que j’aime la signification de ce nom qui est « Dieu sauve ». Si toute la bible devait être résumée en 1 phrase, ce serait « Dieu sauve ». Si Dieu a préparé le peuple juif pendant plusieurs siècles a recevoir le Messie et s’Il a sacrifié Jésus, c’est avant tout pour nous sauver.
Joshua était donc le prénom rêvé pour moi.
Mon baptême aura lieu en avril.
Ce qui m’a préservé du protestantisme est le fait que l’Eglise Catholique est la seule à avoir été fondée par Jésus, comme cela se vérifie dans le nouveau testament.

NB : Père Guy, votre site a été une source d’informations très importante tant sur l’islam que sur le catholicisme. Certains arguments que j’y ai trouvés et auxquels je n’avais pas pensé m’ont conforté dans mon choix de quitter l’islam. Quand j’avais environ 15 ans, j’ai essayé de lire le Coran pour la 1ere fois. Je dis bien « essayé » car dès la 1ere sourate, j’ai trouvé le contenu très confus car je ne comprenais pas comment Dieu pouvais dire des choses comme « C’est toi que nous adorons » ou « Guide nous vers le droit chemin ». J’ai tout de suite reposé mon Coran sur l’étagère. Environ 10 ans plus tard, j’ai lu le coran de A à Z mais cette fois ce détail ne m’a pas interpelé. Quand je suis tombé sur votre vidéo « Qui parle dans le Coran », ça m’a fait un flashback en arrière. Les questions que vous y soulevez, je me les étais posées 10 ans auparavant. Enfin, lorsque j’ai décidé d’être chrétien, c’est une autre de vos vidéos qui m’a convaincu d’être catholique.
Amicalement,
Josh.

PS : Pour les musulmans qui lisent mon témoignage, voici un lien vers le passage du sermon sur la montagne que j’ai mentionné. Lisez-le et cela révolutionnera votre vie!

https://www.biblegateway.com/passage/?s ... ersion=LSG
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