Islamophobie, nous-y voilà

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▬ Kamel Daoud ▬

♦ Je ne suis pas islamophobe, je suis libre

Trêve. Le sujet est aujourd’hui une explication et un remerciement. D’abord il me faut expliquer pourquoi je choisis de me reposer. Et ma raison première est ma fatigue. Ecrire c’est s’exposer, comme a dit un collègue, mais c’est aussi s’user. Il y a en Algérie une passion qui use, tue parfois, fatigue ou pousse à l’exil immobile (rester chez soi, dans sa peau), ou à l’exil qui rame (partir ailleurs).
Nous sommes passionnés par le vide en nous, mais aussi par notre sort. Cela nous mène à des violences qui ont parfois l’apparence d’une folle affection ou d’une exécution sommaire par un peloton de désœuvrés. Ou à des procès permanents de « traîtrise » du bout des lèvres. Les verdicts des Algériens sur eux-mêmes ont la force des radicalités. Et, durant des années de métier, j’ai subi cette passion. J’ai fini par incarner, sans le vouloir, les contradictions de l’esprit algérien, ses affects, passions et aveuglements. Palestine, religion, femme, sexe, liberté, France, etc.
J’ai parlé, parce que libre, de ces sujets parce qu’ils m’interrogeaient et pesaient sur ma vie. Cela a provoqué des enthousiasmes et des détestations. Je l’ai accepté jusqu’au point de rupture ou l’on vous traite de harki et de vendu ou de sioniste.
Puis j’ai vécu le succès jusqu’au point où les récompenses dans le monde me faisaient peur chez moi à cause de notre méfiance et de nos haines trimbalées comme des chiens domestiques. J’ai écrit jusqu’au point où je me sentais tourner en rond ou être encerclé. Et j’ai donc décidé, depuis quelques mois, d’aller me reposer pour essayer de comprendre et retrouver des lectures et des oisivetés.
Il se trouve que cette décision, prévue pour fin mars, a été précipitée par « l’affaire Cologne ». J’ai alors écrit que je quittais le journalisme sous peu. Et ce fut encore un malentendu : certains ont cru à une débandade, d’autres ont jubilé sur ma « faiblesse » devant la critique venue du Paris absolu et cela m’a fait sourire : si pendant des années j’ai soutenu ma liberté face à tous, ce n’est pas devant 19 universitaires que j’allais céder ! Le malentendu était amusant ou révélateur mais aussi tragique : il est dénonciateur de nos délires.
- Le droit du plaidoyer libre et insolent
Dans l’affaire « Cologne », j’ai fini par comprendre que je n’étais que le déclencheur de quelque chose qui couvait et qui attendait. Le délire était si rapide et si disproportionné qu’il est devenu plus intéressant que mes propos. J’ai donc décidé d’arrêter et de ne pas répondre car c’était inutile pour la lucidité. Amusant donc, mais clinique, surtout. Ce que j’ai écrit sur nos liens malades avec le désir, le corps et la femme, je le maintiens et le défends cependant.
Ce que je pense de nos monstruosités « culturelles » est ce que je vis, par le cœur et le corps, depuis toujours. Je suis algérien, je vis en Algérie, et je n’accepte pas que l’on pense à ma place, en mon nom. Ni au nom d’un Dieu, ni au nom d’une capitale, ni au nom d’un Ancêtre. Et c’est pourquoi les immenses soutiens et messages de solidarité que cela a provoqué m’ont ému, ils témoignaient d’un désir de partage, de compréhension.
L’enjeu était plus grand que ma petite personne : pouvoir dire librement, sans tomber dans la compromission au nom d’une culture, d’une race ou d’une connivence ; pour me soutenir, certains ont mis de côté leurs convictions car il s’agissait de liberté. Et certains ont témoigné de leur honnêteté en refusant les inquisitions et les récupérations. Et certains ont saisi qu’il s’agissait d’un droit chez moi, chez les miens, que de m’élever contre ce qui nous abaisse au nom d’une croyance. Le postcolonial ne doit pas être cécité et la « différence » ne doit pas excuser la barbarie. Je ne suis pas islamophobe, je suis libre.
Il se trouve aussi qu’avec le temps on s’use : on finit par comprendre que derrière la hargne de certains se cache quelque chose de presque irréparable. La maladie de notre âme. Une incapacité secrète à accepter le monde, à le conquérir, à admirer les réussites de ses propres enfants. Le doute lié à l’enfantement. Le soupçon face au succès. Les procès d’intention et de croyances. Nous, les Algériens, nous souffrons de l’étrange maladie de l’enfermement et quand l’un des nôtres saute le mur de la camisole, et nous revient avec d’autres mondes sous l’aisselle, on le lapide ou on l’isole ou on le soupçonne. L’indépendance précède encore la guérison dans notre histoire.
- La bonne foi est meilleure que la foi
Déçu, donc ? Non. Ce pays est le mien. J’y vis et je n’y baisse pas les yeux et je n’y tue personne et je le partage avec ceux qui ne veulent pas le diviser et je le défends contre ceux qui veulent le voiler, le manger, le cacher. Je ne suis pas patriote par la proclamation, mais parce que les gens que j’aime y sont, les arbres favoris et toute ma mémoire y est une terre. J’y reste.
Dieu ? C’est comme ma naissance et ma mort : cela ne concerne personne. L’islam ? Il n’est propriété de personne et j’y réclame le droit du plaidoyer libre et insolent. Et ainsi de suite. Je n’ai jamais menti et j’ai toujours écrit ce que je pensais. La bonne foi est meilleure que la foi ; je le répète. Et donc, je ne change pas de musique, comme je l’ai dit à un journaliste, mais seulement d’instrument.
Je suis devenu journaliste parce que j’avais besoin d’un salaire et de rester dans les parages de l’écrit. Cela devint une passion puis une façon de vivre. La chronique est pour moi un tir à l’arc. Le parcours du 100 mètres qui tend le corps vers le feu. J’aime cet exercice qui met la vie matinale sous tension. Encore ? Je ne suis pas sioniste, athée, soumis, français, suédois ou arabe. Je suis libre de cette liberté qu’ont rêvée mes ancêtres qui sont morts pour me la donner par-dessus la tombe.
J’ai mes grands défauts. Mes convictions et mes livres. J’aime tenir tête au ciel et aux ossements qui jacassent. J’ai grandi dans un village qui est devenu un cerf-volant dans ma tête. J’ai essayé d’apprendre vite et j’ai aimé les écrits. J’ai travaillé dans les journaux avec la tension d’une question de vie ou de mort. J’ai partagé et trahi. J’ai distingué, dans le chaos de ma génération, des voies et des possibilités que j’ai saisies. Je ne suis ni meilleur, ni pire mais seulement constant. J’ai critiqué ce régime par déception quant à ses ambitions d’Etat et son manque de grandeur et ses hommes cupides et sans classe ni chemises propres. Et là j’ai envie de me reposer du journalisme pour rêver de littérature.
Et il me faut donc, aujourd’hui, remercier. Ceux-là qui ont toujours lu en partageant mon plaisir d’écrire. Qui ont puisé dans mes accidents de verbes ce qu’il leur fallait comme raisons ou convictions. Car ce pays est passionné et ses enfants nombreux. Certains veulent l’hériter avant sa mort, d’autres le volent, d’autres le subissent et d’autres le respectent avec la vénération silencieuse qu’ils doivent à une parenté. Et parmi ceux-là, beaucoup m’ont compris, pardonné ou suivi et défendu comme s’il s’agissait de leur vie à eux.
J’aime mener moi aussi la guerre de ma libération. Et fêter, parfois, mes indépendances. Kamel Daoud / 08-2016


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Céline Pina : «Marwan Muhammad, porte-parole des musulmans, pardon... des islamistes»

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Le journal Le Monde a publié un article élogieux consacré à Marwan Muhammad. Pour Céline Pina, le leader du Collectif Contre l'Islamophobie en France est un islamiste, connu pour sa proximité avec les frères musulmans et les indigènes de la République.

Ancienne conseillère régionale d'Ile-de-France, Céline Pina avait dénoncé, en 2015, le salon de «la femme musulmane» de Pontoise. Elle a récemment publié Silence Coupable (éditions Kero).

Marwan Muhammad est un islamiste qui voudrait bien se faire passer pour un simple musulman, afin de faire oublier qu'il défend une idéologie totalitaire et régressive. Leader du Collectif Contre l'Islamophobie en France, il n'hésite pas à manipuler les chiffres qu'il diffuse pour entériner l'image d'une population musulmane victime d'une France raciste, ce afin de cultiver la haine de la France et de faire du refus de l'acceptation des principes et de l'idéal républicain la mesure du «bon» musulman. Nombre de vidéos où il s'exprime atteste de son appartenance à la mouvance islamiste et se dégager de cette image sulfureuse n'était pas simple. Grâce au journal Le Monde du 31 octobre 2016, le travail est entamé. Dans un article fleuve occupant une pleine page, le «quotidien de référence» présente Marwan Muhammad comme le «porte-voix des musulmans» .

Or Marwan Muhammad est un islamiste, proche des frères musulmans. Un ami de Tarik Ramadan, d'Al-Kanz, de Barakacity, du Parti des Indigènes de la république (PIR) et de l'UOIF. Un homme qui apprécie Rachid Abou Houdeyfa, le prédicateur qui pense que les enfants se transforment en chiens ou en porcs s'ils écoutent de la musique et que la femme qui sort sans voile ne doit pas se plaindre si elle se fait agresser. Un homme qui affectionne Abou Anas, autre prédicateur fondamentaliste qui pense que serrer la main d'un homme pour une femme s'apparente à de la fornication… On est bien là dans le petit monde obscurantiste et régressif de l'islamisme militant. Mais jamais cela n'est mentionné dans l'article. Au contraire Al-Kanz et l'association Barakacity sont présentés comme des figures de la sphère musulmane militante. Quant aux authentiques racistes du Parti des Indigènes de la République qui voient tout par le prisme de la race et de la domination - dont la porte-parole, Houria Bouteldja a écrit un livre «Les Blancs, les juifs et nous», dont le titre résume bien sa vision du monde - ils sont benoîtement qualifiés de «courant décolonial». Qu'en termes galants ces choses-là sont dites, mais à la fin c'est un peu comme si on présentait Marion Le Pen comme une figure du «centrisme engagé»…

Un article orienté

C'est ainsi que le camp ségrégationniste, auquel a participé le dirigeant du CCIF, organisé par le PIR, où les Blancs et couples mixtes étaient exclus, est appelé par Le Monde: «camp d'été décolonial réservé aux personnes subissant le racisme d'État en contexte français, excluant de facto les Blancs». Jolie façon d'écrire puisque la journaliste fait comme si tout coulait de source: le camp n'est pas raciste, il est réservé à ceux qui subissent le racisme et par ricochet ne concerne pas les blancs puisque le Blanc est de par sa couleur un oppresseur… On assiste là à la reprise in extenso des éléments de langage chargés de désamorcer l'évident racisme du projet et la quête de pureté raciale qui s'exprimait derrière. D'ailleurs de cette dimension raciste il ne sera fait aucune analyse malgré le scandale que ce camp a suscité. Non, la participation à un tel camp est mise au même niveau que l'activité d'organisation de séminaires et la structuration des antennes régionales du mouvement… Un peu comme si dans un article sur l'Afrique du sud avant 1991, l'apartheid était vu comme une particularité locale au même titre que la production de vin…

Il faut dire que la journaliste en charge du papier ne brille pas par son objectivité. Un début de phrase comme: «Dans l'atmosphère enflammée qui entoure la présence musulmane en France…» n'aurait pas été désavouée par Marwan Muhammad, Amar Lasfar ou Tarik Ramadan, eux-mêmes. Le problème c'est que la réalité dit exactement l'inverse. Pendant que Marwan Muhammad et consorts entonnent la ritournelle de l'islamophobie d'État et de la France raciste, c'est plutôt la remarquable tenue du peuple français qu'il faut saluer malgré le sang versé sur son sol aux cris d'«Allah Akbar!» depuis Charlie, l'Hypercasher, Paris, Saint Étienne du Rouvray et Nice. Autre phrase révélatrice: «Il ne faut pas compter sur lui pour demander aux musulmans de se couler bouche cousue dans une société qui les accueille si difficilement». C'est faire fi du fait que la France était un pays où le taux de mariage mixte était l'un des plus élevés avant que les islamistes ne fassent du refus de l'intégration républicaine, la mesure de ce qu'est un «bon musulman» et ne bâtissent la conquête de leur communauté que sur le rejet du pays et de la société où ils vivent au nom d'un Islam rigide et prescripteur. C'est faire fi de tous les efforts accomplis pour aider l'Islam à se structurer, à bénéficier de lieux de culte ou d'une plus grande visibilité. Quoi que l'on pense de ces initiatives, elles affichaient au contraire une volonté de faire de la place à l'islam en France. Un souci que l'on n'a témoigné à aucune autre religion…

Passons également sur cette phrase de Monsieur Muhammad qui dit benoîtement, pour se faire passer pour un homme ouvert: «Je ne condamne pas les choix des uns et des autres d'être homosexuels ou d'être polygames, ça ne m'intéresse pas». La journaliste explique que cet amalgame était «plutôt douteux». Là aussi on pourra admirer l'art de la litote. C'est oublier que la polygamie est interdite par la loi et est un délit, pas l'homosexualité. En les mettant sur le même plan, comme étant de l'ordre du choix individuel, c'est à la banalisation de la polygamie que l'on assiste ou à la criminalisation de l'homosexualité… Dans les deux cas l'amalgame n'est pas douteux, il est malsain et manipulateur. De surcroît, si on choisit d'être polygame, on ne choisit pas sa sexualité et ce n'est pas un hasard si le leader du CCIF fait semblant d'ignorer cette vérité.

Dans ce pourtant long papier, certaines informations révélatrices ont été oubliées. Par exemple que moins d'un mois après les attentats de Paris et l'intervention des policiers pour neutraliser les terroristes à St Denis, Marwan Muhammad, ses amis frères musulmans et du PIR n'avaient rien trouvé de mieux que d'organiser un grand meeting, à Saint-Denis, pour expliquer qu'ils n'étaient «ni Paris, ni Charlie mais perquisitionnables» selon le tweet à succès de leur mentor, Tarik Ramadan… Lors de ce meeting, l'accent n'était pas mis sur la réalité de la violence qui a ensanglanté les rues de Paris et montré à quel point à Saint-Denis, dans certains quartiers on ne vit plus sous les lois de la République. Au contraire, le but avoué était de mettre en accusation la France et son peuple, l'une caricaturée comme islamophobe et l'autre, comme intrinsèquement raciste.

Quand amalgamer islamistes et musulmans protège les islamistes

Pour Marwan Muhammad, il est important d'évacuer au plus vite la réalité des victimes de ces attentats, leur diversité et l'absurdité de ces exécutions. Le message qu'il veut imprimer est que les victimes de ces attentats ne sont pas des Français, mais avant tout les musulmans dont la religion a été prise en otage. Or le problème c'est que les frères musulmans, wahhabites et autres islamistes dont il est l'ami et dont son collectif soutient les vues partagent l'idéologie de l'État islamique, sa vision du monde et ses objectifs. Il n'en est que plus important, à chaque attentat, d'évacuer la réalité de l'idéologie à l'œuvre, de faire croire qu'il n'y a aucun lien entre jihadistes et islamistes radicaux, qu'ils ne partagent pas le même objectif. Pour ces propagandistes, il s'agit alors de mettre la frontière entre jihadiste et islamiste, pour empêcher qu'elle ne soit mise entre islamistes et musulmans. Un tel brouillage est à l'avantage des islamistes car il leur permet de faire passer pour des signes musulmans, ce qui est de l'ordre du radicalisme et du fanatisme. C'est faire passer une poêlée d'amanites falloïdes pour une poêlée de girolles parce que toutes deux sont des poêlées de champignons…

C'est là tout l'enjeu: évacuer la violence des revendications religieuses et politiques du totalitarisme islamiste dont les dégâts défont le monde, entraînant un cortège de violence, de misère et de régression intellectuelle, pour faire croire qu'une soi-disant «islamophobie» de l'occident serait à la base de tout. Voilà pourquoi le cœur de l'activité du CCIF vise à imposer le terme d'«islamophobie» dans le débat public: en confondant le racisme envers des personnes avec le rejet d'une idéologie, le terme d'islamophobie vise à rendre impossible la critique de l'Islam et à rétablir de fait le délit de blasphème ; mais surtout, il a vocation à amalgamer musulmans et islamistes puisqu'il est utilisé comme le cheval de Troie qui permet aux pires obscurantistes de revendiquer n'importe quoi, tout en muselant toute critique aussitôt assimilée à du racisme.
Or les journalistes de Charlie Hebdo ont été tués pour cause de blasphème et parce qu'accuser quelqu'un d'islamophobie, c'est lui accrocher une cible dans le dos. Les acteurs de l'islamisme décomplexé dont fait partie Marwan Muhammad ont largement contribué à semer cette haine et à nourrir les passages à l'acte, n'en déplaise à la journaliste du Monde…

Des statistiques manipulées

Cet activisme du CCIF pour mettre la question de l'islamophobie au cœur du débat public alors que depuis 2015 nous ramassons dans nos rues les corps des victimes de l'islamisme a conduit le Canard Enchaîné à dédier un article cinglant aux activités du CCIF et de son leader. Paru le 17 août 2016, cet article montre à quel point les activités du CCIF sont orientées.

Dans les instances internationales, le CCIF s'est spécialisé dans la mise en cause de la laïcité française et dans la dénonciation du «racisme institutionnel» de l'État français. Obsédé par son combat contre l'interdiction du voile à l'école, il n'hésite pas à assimiler cette loi à une volonté de criminaliser l'islam, comme si le refus d'accorder l'égalité en droit aux femmes et la revendication du sexisme étaient une attitude moralement acceptable dans une société évoluée.
Pour justifier ses attaques incessantes contre l'État français, le CCIF n'hésite pas à manipuler les chiffres et à truquer ses statistiques. C'est ainsi que pour justifier l'augmentation de l'«islamophobie», il classe comme acte antimusulman, l'expulsion d'imams fanatiques et pro-jihad, l'intervention des policiers à Saint-Denis pour neutraliser les terroristes, la fermeture de mosquées salafistes… Il faut dire que pour le CCIF les perquisitions liées à l'état d'urgence, qui sont la conséquence des massacres commis sur notre territoire, se transforment dans leur communication en «raids brutaux» visant à humilier «les musulmans»…

Pour faire grossir ses statistiques, le CCIF a renoncé à faire usage de méthodes scientifiques et traçables. Les chiffres qu'il exhibe sont surtout signifiants par leur opacité, mais peu importe qu'ils soient fantaisistes puisqu'ils sont repris, sans discernement, au même titre que ceux émanant d'instituts sérieux acceptant le contrôle scientifique de leurs données et de leurs méthodes… Voilà pourquoi ces chiffres ne font pas s'étrangler que ses détracteurs du CCIF, contrairement à ce qu'écrit la journaliste. Car attribuer les critiques à l'œuvre de «détracteurs», c'est laisser entendre que celles-ci seraient liées à l'opposition que suscite le CCIF, et non au danger qu'il y a à laisser un organisme de propagande manipuler ses résultats pour accréditer ses propres mensonges, manipuler une communauté et augmenter son pouvoir d'influence. Le tout pour servir des desseins que tout démocrate, républicain ou simplement humaniste a le devoir de combattre.

Le Figaro
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Georges Bensoussan convoqué devant le Tribunal correctionnel de Paris


Le CCIF sera le 25 janvier 2017 au Tribunal Correctionnel de Paris en qualité de partie civile, face à Georges Bensoussan, convoqué en tant que prévenu. Cette convocation fait suite à ses propos mettant gravement à l’index les citoyens de confession musulmane sur les ondes de France Culture, en novembre 2015. Compte tenu de la gravité des propos, le Parquet de Paris, à la suite du signalement du CCIF, a déclenché des poursuites pour « incitation publique à la discrimination, la haine, la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse ».

Pour rappel, le prévenu avait déclaré dans l’émission « Les Répliques », animée​ par Alain Finkielkraut que:

« Aujourd’hui nous sommes en présence d’un autre peuple au sein de la nation française, qui fait régresser un certain nombre de valeurs démocratiques qui nous ont portés. (…). Il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassé de cet antisémitisme atavique qui est tu, comme un secret.».

Et que :

« cet antisémitisme viscéral que l’enquête Fondapol de Dominique Reynié a bien mis en évidence l’année dernière, on ne peut pas le laisser sous silence. Or ça, c’est antinomique de la nation française, il n’y aura pas d’intégration tant qu’on ne se sera pas débarrassées de cet antisémitisme atavique qui est tu comme un secret. Attendez je termine. Il se trouve qu’un sociologue algérien, Smain Laacher d’un très grand courage vient de dire dans le film qui passera sur France 3 « c’est une honte que de maintenir ce tabou, à savoir que dans les familles arabes en France et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tête avec le lait de la mère ». »

Ce sont ces deux affirmations que George Bensoussan devra expliquer aux juges de la 17ème chambre du Tribunal Correctionnel de Paris.

Vous aviez été très nombreux à alerter le CSA dans les jours qui ont suivi ces déclarations. Cette mobilisation avait porté ces fruits puisqu’une mise en garde avait été envoyée par l’organisme à Radio France. Parallèlement, le service juridique du CCIF avait signalé la gravité de ces propos à la Préfecture de Paris.

Le CCIF se félicite que le Parquet de Paris ait décidé diligenter des poursuites. Il envoie ainsi un signal fort en rappelant que les propos de haine sont injustifiables, au moment où la parole islamophobe se libère dans l’espace public.

Les propos de M. Bensoussan doivent être compris exactement pour ce qu’ils sont : des propos dangereux et dignes des discours propagés par l’extrême droite en ce qu’ils sous-tendent que la composante musulmane de la nation française dévalue la France et fait reculer les valeurs démocratiques.

C'est pourtant l’essence même de ces propos qui est anti-démocratique, en ce qu’ils nient la part de citoyenneté d’une partie de la population et la diabolisent.

Nous vous tiendrons informés des suites de cette affaire.
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C'est le lot de tous ceux qui luttent contre l'islam, contre son expansion et ses idées rétrogrades, avilissantes et attentatoires aux libertés fondamentales de l'être humain. Les apostats ont en plus à gérer outre la réprobation des musulmans mais surtout la haine qu'ils ont contre nous. Je suis allé sur un forum islamo chrétien affiché clairement mon apostasie. Sous le discourt soit disant tolérant, j'ai bien vu leurs haines.
La tactique de l'Islam : Un point fondamental. Ne soyez jamais étonné qu’un propagandiste de l'islam mente par omission ou par action, dissimule ou falsifie car c’est une presciption coranique. Quand il s’agit de développer l’islam, tous les coups sont permis. La taqqya, qui s’écrit aussi takia (dissimulation), est un devoir pour les musulmans en situation d’infériorité (= de minorité). Par contre, dès que le rapport de force s’inverse, alors les musulmans peuvent envisager l’agression : Coran 47:35 "Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu'Allah est avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais du mérite de vos œuvres." Quand on s’oppose à un propagandiste de l'islam qui affirme que l’islam est une religion de tolérance, de paix et d’amour en lui citant quelques sourates violentes, misogynes, antichrétiennes ou antijuives et qu’il est à court d’arguments, il finit toujours par dire au bout du compte "Oui, mais le Coran, pour le comprendre, il faut le lire en arabe." Si tel est le cas, alors tous les convertis et tous les musulmans qui ne lisent pas l'arabe, sont des personnes qui ont adopté une religion sans comprendre le Coran ! Il existe des traductions du Coran acceptables, ne serait-ce que celles utilisées dans les pays non arabophones par les propagandistes de l'islam, traductions qu’on ne peut pas soupçonner d’être islamophobes. Il faut aussi réfuter l’argument récurrent utilisé par des musulmans qui souvent n’ont jamais lu le Coran, ainsi que par des non-musulmans ignorants en islamologie qui jouent les idiots utiles à l’islam et qui affirment que l’islam est une religion comme les autres. Il faut objecter cette affirmation. De nombreux versets incitant au meurtre figurent dans le Coran ( lire les hadiths où Mahomet lui-même commandite de nombreux assassinats). Donc l’islam n'est pas une religion comme les autres.
A la longue liste de versets du Coran appelant clairement au meurtre des mécréants, les propagandistes de l'islam rétorquent souvent qu’ils ne faisaient que répliquer, que se défendre face aux attaques des "méchants" polythéistes. On reconnaît déjà à cette époque la posture victimaire des musulmans. Il faudrait donc croire que les musulmans ont conquis d’immenses territoires au nom d’Allah, uniquement en se défendant et parce que les autres peuples les attaquaient. Pour se convaincre au contraire de l’arrogance et de l’agressivité du chef de guerre Mahomet, il suffit de lire certaines lettres missionnaires qu’il envoyait aux différents chefs ou rois, pour les "inviter" à embrasser l’islam : aux chefs des tribus d’Arabie, aux rois de Byzance, de Perse, d’Abyssinie... Voici la "lettre d’invitation" au peuple d’Oman : "Paix soit sur celui qui suit le chemin droit ! Je vous appelle à l'islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé l'humanité, et l'annonce sera effectuée sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l'islam, j'accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d'accepter l'islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l'étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume. Signé : Mahomet, messager de Dieu."
L’islamophobie n’est ni du racisme, encore moins de la xénophobie, mais l’expression d’un rejet d’ une idéologie impérialiste, qui voue un culte obsessionnel à un dieu sanguinaire prônant la soumission ou la mort des non musulmans. La majorité des atrocités perpétrés de nos jours est le fait de musulmans, qualifiés de fondamentalistes, d’extrémistes, d’islamistes, bref, de pieux musulmans, respectant les prescriptions coraniques à la lettre, n’en déplaise aux islamophiles, grands défenseurs d’un islam mythique de tolérance, d’amour et de paix.

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Re: Islamophobie, nous-y voilà

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Le mouvement Daech ne suit-il pas à la lettre le beau modèle à imiter "Mahomet"???!!!. N'est-ce pas lui qui leur a donné l'exemple et montré le chemin à suivre ???!!!.

L'imitation de "Mahomet", ce beau modèle.

https://youtu.be/kdu3FxoSH2M
[youtube]http://youtu.be/kdu3FxoSH2M[/youtube]

"Mahomet", "l'homme parfait" de l'islam

https://youtu.be/WmWidWLKAqM
[youtube]http://youtu.be/WmWidWLKAqM[/youtube]

"""Et tu es certes, d'une moralité imminente. "" Coran, 68:4

Muhammad était un assassin d'après les hadith

https://youtu.be/N8IcsvW5WNg
[youtube]http://youtu.be/N8IcsvW5WNg[/youtube]

Mahomet a égorgé lui même entre 700 et 800 membres de la tribu des banu Koreidha

https://youtu.be/Eow28dCM9VY
[youtube]http://youtu.be/Eow28dCM9VY[/youtube]

☪ MAHOMET & les JUIFS : le Massacre de la Tribu des Banu Qurayzah (Anne-Marie Delcambre) ☪

https://youtu.be/SnTNvjH_gBw

[youtube]https://youtu.be/SnTNvjH_gBw[/youtube]

Prof. Anne-Marie Delcambre. Tous les mâles de la tribu juive des Banu Qurayzah (plus de six cents) et une de leurs épouses furent mis à mort par Mahomet. Le reste des femmes et les enfants furent réduits en esclavage.

Ibn Ishaq rapporte en page 464 :
Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.

Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :

Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils (pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas poussé. »

Les propriétés de la tribu furent prises en butin. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :

Puis l'Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. En ce jour, il indiqua les parts pour les cavaliers et les parts pour ceux qui combattirent à pied. Il en déduit le cinquième. Donc, le cavalier avait trois parts : deux pour le cheval et une pour son cavalier ; le combattant à pied, c'est-à-dire celui qui n'avait pas un cheval, avait une seule part. Les chevaux dans la bataille contre Banû Qurayzah étaient au nombre de 36. Ce fut le premier butin où on fit le partage en parts, et où on déduit le cinquième. C'est d'après cette règle et ce qu'a fait l'Envoyé d'Allah que se faisait désormais le partage du butin dans les campagnes.

Les femmes et les enfants furent répartis parmi les musulmans. Selon une « coutume » de l'époque, cautionnée par le verset 4.24 du Coran, les prisonnières pouvaient devenir des esclaves sexuelles. Mahomet prit également sa part. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :

L’Apôtre choisit une des femmes pour lui-même, Rayhana bint Amir ibn Khunafa, une des femmes des Banu Amir ibn Qurayza, et elle resta avec lui jusqu’à ce qu’elle meure, sous sa domination. L’Apôtre lui proposa le mariage et de mettre un voile sur elle, mais elle dit : « Non, laisse-moi en ton pouvoir, parce que cela sera plus simple pour toi et pour moi. » Alors, il la laissa dans cette situation. Elle avait montré de la répugnance envers l’Islam quand elle avait été capturée et restait attachée au judaïsme. L’Apôtre la mit donc de côté et ressentait de la peine. Il était avec ses disciples quand il entendit un son de sandales derrière lui et il dit : « C’est Thalaba ibn Saya qui vient me donner la bonne nouvelle de la conversion de Rayhana à l’Islam, et il alla vérifier le fait. Cela lui procura du plaisir.
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Re: Islamophobie, nous-y voilà

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Le Haut Conseil à l’intégration fondé par Michel Rocard a rappelé unanimement que :
En République, la critique de la religion, comme de toutes les convictions, est libre.
Elle est constitutionnellement garantie et fait partie de la liberté d’opinion et d’expression.
Elle ne saurait être assimilée au racisme et à la xénophobie.

Image

C’est en 1979 que le mot islamophobie semble avoir été inventé par les mollahs iraniens. Il visait les femmes qui refusent de porter le voile.

De fil en aiguille, il est devenu, pour l’Iran, l’étiquette de ceux qui s’opposent au totalitarisme intégriste, et non de ceux qui ont peur de l’islam, ou qui sont « racistes », le concept désignant d’autres musulmans.

Pour Pierre-André Taguieff, le mot islamophobie relève de la guerre des mots destinée, selon une fausse symétrie, à relativiser l’antisémitisme issu de l’immigration musulmane.

C’est le relativisme dont SOS Racisme s’est rendu coupable dans un tweet :

Le Haut Conseil à l’intégration avait donc jugé nécessaire de voter à l’unanimité une motion rappelant que, «en République, la critique de la religion, comme de toutes les convictions, est libre, est constitutionnellement garantie et fait partie de la liberté d’opinion et d’expression, et ne saurait être assimilée au racisme et à la xénophobie».

Et une organisation de gauche, le MRAP, avait alors exigé la démission de Claude Imbert, son président.

« Considérer que, par une dérive sémantique, parler de l’islam, c’est parler de la communauté musulmane est un pas que nous ne pouvons pas franchir »

En 2002, Michel Houellebecq a été relaxé par la Cour d’appel de Paris qui a considéré que dire « la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré, effondré » n’est pas un propos raciste, mais une critique légitime de la religion.

Le procureur, suivi par la cour, avait expliqué que « considérer que, par une dérive sémantique, parler de l’islam, c’est parler de la communauté musulmane est un pas que nous ne pouvons pas franchir ».

Le juge avait même précisé que « provocateur, cela ne veut pas dire provocation à la haine. »

Christine Tasin a également été relaxée en appel le 15 octobre 2013 (après avoir été condamnée à 3000 euros d’amende en première instance) pour avoir dit que « l’islam est une saloperie ». Les magistrats de la Cour d’appel ont confirmé qu’en France, le délit de blasphème n’existe pas (encore), que l’islamophobie n’est pas (encore) un délit, et qu’elle n’est pas (encore) considérée comme une attaque raciste.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://www.lexpress.fr/actualite/societ ... 94287.html
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Céline Pina est poursuivie en diffamation par l’association Lallab. Judiciarisation du débat public ou confiscation du débat ...
LaïcArt·dimanche 3 décembre 2017

Qu’y a-t-il de commun entre Soufiane Zitouni - ex-professeur de philosophie au lycée Averroès, Mohamed Louizi - blogueur et écrivain, Pascal Bruckner - essayiste, Jeannette Bougrab - ancienne secrétaire d’Etat et essayiste, Georges Bensoussan - historien et responsable au Mémorial de la Shoah, ou Ahmed Meguini - blogueur et président-fondateur de LaïcArt ?
Tous sont des universalistes, des républicains et défendent la laïcité. Tous dénoncent la montée de l’antisémitisme et de l’islamisme dans notre pays. Et tous se sont retrouvés devant des tribunaux pour répondre aux accusations de diffamation ou d’incitation à la haine raciale. Qui a saisi la justice pour ces motifs ? Amar Lasfar - ancien président de l’UOIF, Marwan Muhammad - ancien président du CCIF, les Indivisibles (dont Rokayah Diallo est fondatrice), le Parti des Indigènes de la République (PIR) et Jacques Parent - ancien maire PS.
Tous les prévenus ont été relaxés. A chaque fois, la justice a souligné le droit fondamental à la liberté d’expression, c’est à dire la légitimité de la polémique, du débat, de l’exercice de l’esprit critique. Un tribunal n’a pas à dire si une idée, une thèse, un essai, un article, une phrase sont justes ou bancals. En revanche, il doit juger s’il y a diffamation ou intention de provoquer la haine raciale. Rappelons ici notre consternation qu’on ait pu amener une juridiction à disserter sur le fait de savoir si l’expression ‘nourri à la mamelle de la haine’ antisémite équivalait à l’expression ‘téter le lait de l’antisémitisme au sein de sa mère’, au procès de Georges Bensoussan en janvier dernier…
Un tribunal n’est pas le lieu où l’on débat, où l’on valide une thèse ou une pensée, où on la met en doute. Que les idées fassent consensus ou suscitent la controverse est le propre d’une saine société démocratique, comme l’a rappelé à de nombreuses reprises la Cour Européenne des droits de l’homme.
Comment donc appeler ce déferlement de procès qui touchent des personnalités qui ne font qu’exercer leur droit le plus strict de s’exprimer ?
Un procès, même s’il est gagné, a un coût. Mohamed Louizi précise qu’en deux ans, ses frais d’avocat se sont élevés à 19 000 €. On mesure parfaitement les conséquences qui guettent ceux qui commettent des Tweets ou des articles dont le seul tort est de déplaire à d’autres. Saluons d’ailleurs la pugnacité de Mohamed Louizi qui, malgré quatre procès, est déterminé à ne pas se taire. Car la menace qui sourd derrière ces tracas judiciaires, c’est l’autocensure. Par crainte d’un procès, essayistes, blogueurs et intellectuels, pourraient renoncer à s’exprimer sur l’islamisme et le nouvel antiracisme.
Aujourd’hui, nous apprenons que l’association Lallab poursuit Céline Pina - essayiste et co-fondatrice de Viv(r)e La République - pour diffamation suite à un article paru dans le FigaroVox[1], il y a maintenant presque trois mois. Est reproché à Céline Pina le choix du mot ‘islamiste’ à propos de cette association. Rappelons que Lallab, qui se dit féministe et défend le symbole de l’impureté et de l’infériorité des femmes - le voile - au nom de la liberté, se réfère à deux figures musulmanes, l’une proche de Tariq Ramadan, l’autre membre du parti islamiste Ennahda en Tunisie[2].
En attaquant les défenseurs de la laïcité et des valeurs républicaines, le djihad judiciaire cherche à fragiliser ce qui nous tient. En cherchant à faire taire ces voix, c’est la République que l’on cherche à affaiblir.
C’est donc à chaque citoyen de prendre conscience de ce qui est en jeu. S’exprimer, utiliser la liberté d’expression devient un devoir ; celui de défendre cette liberté fondamentale en l’exerçant pleinement. Et sans subir les intimidations et les abus du droit d’ester en justice de ceux qui utilisent le recours aux tribunaux pour faire taire les démocrates et les républicains.
LaïcArt tenait à exprimer tout son soutien et sa solidarité à Céline Pina, et à l’assurer de sa détermination à poursuivre avec elle et son association amie ses objectifs communs.

[1] http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017 ... amisme.php
[2] http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/11198
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Des musulmans en désaccord avec la journée contre l'islamophobie
mer, 01/10/2018 – 21:20


Des musulmans ont souligné que le concept d'islamophobie n'était qu'une invention des islamistes pour faire taire les gens.
Nadia El-Mabrouk

Sources : Facebook #1 et #2 / Photo : Radio-Canada

Les opposants à l'institution d'une journée nationale contre l'islamophobie s'accumulent au Québec, même chez les musulmans. Nadia El-Mabrouk, membre de l'organisme Pour les droits des femmes du Québec et de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, s'est insurgée sur sa page Facebook contre cette initiative, qui, dit-elle « ne peut que participer à envenimer le climat social. »

Mme El-Mabrouk n'a rien contre l'idée de commémorer le massacre de la mosquée de Québec, mais « récupérer cet événement pour réclamer une journée contre l’islamophobie sous-entend que l’action individuelle du meurtrier serait basée sur un climat d’islamophobie qui règnerait au Québec », a-t-elle écrit, ajoutant qu'appuyer cette thèse « ne peut qu’alimenter la spirale d’accusations gratuites contre les Québécois. »

Pour Mme El-Mabrouk, ceux qui réclament l'institution d'une journée contre l'islamophobie forment « un groupuscule qui ne représente pas les musulmans du Québec, et dont les intervenants, curieusement, restent silencieux quand des meurtres sont commis au nom de l'islam. » La notion d'islamophobie, écrit-elle, ne sert qu'à « camper les musulmans dans une posture de victimes qui ne fait que ralentir le combat contre l’islamisme. » Elle poursuit en écrivant que les gouvernements devraient plutôt interdire le port du niqab, une « pratique rétrograde sectaire », prêter une oreille attentive aux citoyens qui réclament la laïcité et cesser de minimiser les effets de la montée de l'intégrisme islamique.

Un autre musulman, Nacer Irid, a écrit – également sur Facebook – que la journée contre l'islamophobie était « la dernière imposture des islamistes ». Pour M. Irid, l'hostilité de certains à l'égard des musulmans « est exacerbée par la montée en puissance de l’intégrisme musulman et de ses crimes ». « A-t-on instauré en Égypte une journée contre la christianophobie, alors que cette population qui subit la furie des islamistes est poussée vers l’exil ? », demande-t-il dans son billet Facebook. Il ajoute que « les islamistes ne tolèrent aucune voix discordante » lorsqu'ils sont au pouvoir alors « que dans les pays où ils sont minoritaires comme en Occident, ils sont mielleux, flagorneurs et en appellent hypocritement aux droits de l'homme. »
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Boualem Sansal : "Les gouvernants occidentaux sont coupables d'aveuglement face à l'islamisme"
Par Nedjma Vanegmond

A travers une histoire qui investit l'Allemagne et la France, une ville occupée et un pays ravagé par le terrorisme, l'écrivain algérien ne cesse de dénoncer l'intégrisme et des dirigeants impuissants.

L'écrivain algérien Boualem Sansal a entrepris l'écriture de son nouveau roman au lendemain des attentats de novembre 2015. Fable, conte onirique et chronique à la fois, le Train d'Erlingen ou la métamorphose de Dieu mêle les époques, les lieux, les genres. A travers l'histoire d'une ville d'Allemagne occupée par des envahisseurs jamais nommés, son auteur continue de peindre un monde dévasté par l'intégrisme. S'il se défend d'être un écrivain lanceur d'alerte, Boualem Sansal, l'irréductible auteur du mémorable 2084, reste un enragé engagé, qui n'hésite pas à pointer les coupables de cette montée en puissance des fanatismes…

Marianne : Vous avez déclaré : « La réalité en boucle n'a pas d'effet sur les gens. » La fiction a-t-elle plus d'impact ?

Boualem Sansal : On a tendance à me qualifier de « lanceur d'alerte ». Il me semble que, pour alerter, la politique est beaucoup plus efficace. Je suis avant tout un raconteur d'histoires. Mon souhait premier est que ces histoires plaisent au lecteur, tout en lui donnant à réfléchir.

Mais vous êtes un écrivain engagé…

Je suis un homme engagé qui écrit. Je suis révolté depuis mon plus jeune âge. J'ai toujours été militant, à mon humble niveau : enseignant, haut fonctionnaire, j'ai manifesté sans relâche pour la libération des femmes, la sauvegarde du Sahara, la lutte contre le fanatisme religieux. Je ne m'imagine pas arrêter tout cela. Mais il me semble que la littérature engagée n'a

https://www.marianne.net/culture/bouale ... -islamisme
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Georges
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L’Algérie n’est pas un tapis de prière ! par Kamel Daoud

Kamel Daoud, écrivain-journaliste, a publié une chronique acerbe sur l’entrisme des islamistes et l’imposition de la Fatiha à la dernière conférence de la « société civile ».

La lecture de la Fatiha à l’ouverture de la conférence nationale de la société civile, au lieu et place de l’hymne national, a soulevé de vives inquiétudes : comment peut-on espérer construire une république nouvelle si on commence avec un signe de bigoterie islamiste ostentatoire ? Comment espérer un avenir de réconciliation avec les pluralités algériennes, les différences, si certains en profitent pour gommer la question fondamentale de l’égalité homme femme et se posent en imams de l’avenir et représentants d’une Vérité ?

Ce rite de récitations de versets et de la Fatiha est devenu une norme depuis quelques années. Même pour «ouvrir» un congrès de médecins ou d’architectes. La tendance était à saluer le patronage de «Fakhamatou’hou», son «Excellence» le Roi Bouteflika et à démonter sa «foi» par une Fatiha. Allah, le Président et la bigoterie. Dans le désordre.

Mais si aujourd’hui une conférence pour sauver notre pays commence comme un rite réservé pour la demande d’une «main» ou pour égorger un mouton, c’est que la question, la quadruple question, n’a pas été résolue : que faire des islamistes ? Que veulent-ils faire de nous ? Que veut faire Gaïd des Algériens et que vont-ils faire de lui ?

On aime répéter que les islamistes algériens sont «disqualifiés» par la «rue» algérienne. On aime le croire. On aime l’espérer. Et c’est peut-être possible de voir cette «famille» qui a du sang sur les mains, elle aussi, accepter la pluralité, accepter de ne plus «être Allah à la place d’Allah», de ne pas détenir la Vérité et d’accepter le jeu de la démocratie et des différences.

Voir les islamistes comprendre qu’une guerre civile ne profite à personne et qu’un seul pays peut suffire à abriter nos différences et nos croyances. Ce n’est pas évident, ni acquis. Cette conférence qu’il faut consolider, encourager, y participer et aider, est un acte de courage et de responsabilité.

Mais elle ne doit pas servir de scène et de mise en scène à ceux qui déjà se placent en détenteurs de la vérité et propriétaires de l’orthodoxie religieuse du pays. L’Algérie et l’islam algérien ne peut être sauvés que par une laïcité qui protègera le pays des prétendants au califat et l’islam face courtiers. Les islamistes, comme les autres, ont tiré leçon, pas la bonne, des soulèvements dans les autres pays dits «arabes».

Aujourd’hui ils ne s’affichent pas à la première ligne comme en 90, sont mieux habillés, ont un discours d’étape mieux adapté aux stratégies de conquêtes.

Certains d’entre eux ont opté pour la ruse : attaquer toute possibilité de leadership alternatif au leur, investir les réseaux, travailler sous la ligne d’horizon de surveillance du nouveau régime. Ils attendent. Il faut s’en méfier et arrêter avec le déni que nous fabriquent les procès en islamophobie. On parle là d’un courant politique, pas d’une religion.

Ce qu’il y avait de gênant dans ce rite à l’ouverture de cette conférence, est ce «signe» qui résume beaucoup de choses : il confesse une impasse à venir. Tant que certains croient que leur «islamité» passe avant notre république et notre pays et qu’ils sont l’incarnation de cet arbitrage de droit presque divin, nous sommes face à un danger immense.

Ce néo-islamisme, révisé à la marge des crashs «arabes», laisse entrevoir des «ruses» de guerre, des manœuvres d’accaparement, des mouvements de «syndicats» colorés à cette idéologie et qui ne sont pas le signe d’une bonne foi. Cela nous piège, comme depuis des décennies, car si les islamistes ne comprennent pas qu’un pays n’est pas un tapis de prière, une annexe de l’Arabie ou d’Ankara, ils vont servir ce régime qui va les tuer un jour prochain. Eux aussi.

La question se pose aussi autrement : que vont-ils faire ou pensent-il faire de «nous» ? Ce «nous» qui englobe dans l’abus et l’approximation, peut-être, la famille de ceux qui rêvent d’une Algérie de pluralités, de lois respectées, de droit, de droit de confession et de croyance pour chacun.

Ces islamistes vont-ils nous «rouler» et se servir de notre élan pour nous tromper à l’heure du deal avec le Régime ? Nous tuer et nous terroriser comme autrefois et souvent ? Pourquoi les islamistes n’arrivent-ils pas descendre de leur ciel pour accepter de vivre avec tous sur une même terre ? Ont-ils jamais accepté de considérer leur croyances comme des choix intimes et pas comme des tribunaux d’inquisition ?

Faut-il leur faire confiance ? A eux pour qui la fabrication du traître sert de moteur à la fabrication de leur sainteté ? Makri est-il soluble en démocratie ou en Turquie ou en République algérienne ? En Algérie, prononcer la Fatiha se fait pour conclure un mariage. Pour cette conférence, le rite sous-entend déjà un divorce. Comment aboutir à faire passer l’idée de l’acceptation dans la tête de gens qui se prennent pour Dieu ? Très difficile. Même Dieu ne sait pas. Ces questions taraudent, poussent à désespérer ou, au contraire, à plaider pour un effort d’entente.

Conclusion ? Les islamistes n’ont pas disparu. Ils sont plus malins.

Ils ont muté. L’école, les calculs de l’ancien Régime, les réseaux mal contrôlés des mosquées, des associations, les soutiens externes, l’orthodoxie, tout cela leur donne de l’avenir et une armée démographique. Un mauvais avenir. Pour eux et pour les autres. Mais eux persistent à croire qu’ils sont la «solution» et que les autres sont le problème.

Ils adoptent cette détestable posture d’incarnation de la vérité qui transcende tout, parlent aux Algériens du haut de leur statut, violentent les faits et l’exactitude, diffament et osent même, aujourd’hui, voler l’histoire de la guerre de libération sous l’arnaque de cette «Badissia» qui nous vend Ibn Badis comme le vrai Larbi Ben M’hidi, le père islamiste d’une révolution.

Mauvais augures. Car si cette question ne se règle pas dans l’immédiat, le Régime reviendra pour jouer les arbitres de force un jour ou l’autre et personne ne va y gagner. Et cette fois, la Fatiha sera pour l’enterrement de l’Algérie. Kamel Daoud
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"Mauvais augure"... Cela fait 30 ans que l'islam serre l'Algérie par le coup. Jamais les musulmans ne permettront que ce pays soit libre, à commencer par la mafia politique en place depuis trop longtemps. C'est sans espoir.


Image
Depuis l'airbus stationné sur le sol algérien pour partir s'écraser sur la Tour Eiffel en 1994, les gouvernements français connaissent bien le double discours de cet État mafieux, de ses dirigeants fascistes et de cet islam anti-français.

Samedi 24 décembre 1994.
Quatre terroristes du GIA prennent en otage à Alger l’Airbus A-300 d’Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 227 personnes présentes à bord. Personne ne connaît leurs intentions : ils sont armés et apparaissent extrêmement déterminés.
Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d’armes et exigent le décollage immédiat de l’avion. Mais ce n’est finalement qu’après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l’exécution de 3 passagers que l’avion quitte l’aéroport d’Alger.
Nous sommes le lundi 26 décembre, il est 3h33 du matin, quand l’Airbus d’Air France atterrit à Marseille-Marignane. Trois personnages, Thierry, un soldat du GIGN, Carole Jeanton, une technocrate ambitieuse et Yahia Abdallah, un Djihadiste déterminé sont au cœur de l’événement. Leurs logiques vont s’affronter jusqu’au dénouement final.
Devant 21 millions de téléspectateurs, l’assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d’otage sans précédent dans l’histoire du terrorisme… mais annonciatrice des terribles évènements du 11 septembre 2001.

Ce pays jadis chrétien n'a rien compris. Tant pis.
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Message non lu par Georges »

marmhonie a écrit : ven. 21 juin 2019 02:38 "Mauvais augure"... Cela fait 30 ans que l'islam serre l'Algérie par le coup. Jamais les musulmans ne permettront que ce pays soit libre, à commencer par la mafia politique en place depuis trop longtemps. C'est sans espoir.


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Depuis l'airbus stationné sur le sol algérien pour partir s'écraser sur la Tour Eiffel en 1994, les gouvernements français connaissent bien le double discours de cet État mafieux, de ses dirigeants fascistes et de cet islam anti-français.

Samedi 24 décembre 1994.
Quatre terroristes du GIA prennent en otage à Alger l’Airbus A-300 d’Air France reliant la capitale algérienne à Paris et les 227 personnes présentes à bord. Personne ne connaît leurs intentions : ils sont armés et apparaissent extrêmement déterminés.
Les terroristes revendiquent la libération de leurs camarades d’armes et exigent le décollage immédiat de l’avion. Mais ce n’est finalement qu’après de longues négociations diplomatiques tendues entres les gouvernements français et algériens et l’exécution de 3 passagers que l’avion quitte l’aéroport d’Alger.
Nous sommes le lundi 26 décembre, il est 3h33 du matin, quand l’Airbus d’Air France atterrit à Marseille-Marignane. Trois personnages, Thierry, un soldat du GIGN, Carole Jeanton, une technocrate ambitieuse et Yahia Abdallah, un Djihadiste déterminé sont au cœur de l’événement. Leurs logiques vont s’affronter jusqu’au dénouement final.
Devant 21 millions de téléspectateurs, l’assaut du GIGN va mettre un terme à cette prise d’otage sans précédent dans l’histoire du terrorisme… mais annonciatrice des terribles évènements du 11 septembre 2001.

Ce pays jadis chrétien n'a rien compris. Tant pis.
Je partage ce pessimisme. Seule une minorité d'algériens veulent vraiment la laïcité et les droits de l'homme. La majorité veut la charia
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Re: Islamophobie, nous-y voilà

Message non lu par Arracheed »

Amada a écrit : ven. 16 août 2013 15:41 Islamophobie, nous-y voilà

...... Déjà les musulmans se rassemblent devant une mosquée pour hurler et exigent d’être « protégés » par la République. Eux qui tranchent les gorges des Français qui les ont accueilli.
Les victimes !!!!

SOURATE 60 verset 4
Certes, vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple:
«Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre vous et nous,
l’inimitié et la HAINE sont à jamais déclarées jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, seu
l». ....?
Pour voir les choses de plus près il est nécessaire de prendre de la distance.
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