Le Grand Savant de l'islam , Al Quardaoui, le Président du conseil de la fatwa en Europe, a émis une Noble Fatwa en faveur d'Al Nahda.
- Tunisie: depuis le Qatar, Youssef Al- Qaradawi, prédicateur de l'islamisme radical, appelle à voter Ennhada
De jour en jour, d’heure en heure, le parti islamiste tunisien se dévoile davantage. A la veille des élections à la Constituante, Ennahda reçoit un soutien éloquent : celui du cheikh Youssef Al-Qaradawi, star internationale de la prédication islamiste radicale…
Attention ! C’est écrit noir sur blanc, ou plutôt en vert couleur djihad sur le rouge de la révolution tunisienne :
« Ne pas donner sa voix à un candidat de l’Islam est un péché ! Un péché en particulier dans la Tunisie qui a été gouvernée pendant un demi-siècle par des mécréants occidentalisés ! »
Cette injonction à voter pour Ennahda aux élections du 23 octobre est signée d’une éminence de l’islamisme dur : Youssef Al Qaradawi, l’homme qui, depuis le Qatar, inonde le monde islamique de diktats obscurantistes.
Ce cheikh, notamment adepte de la défenestration des homosexuels, a jugé vital de manifester urbi et orbi son soutien au parti de Rached Ghannouchi.
Le leader islamiste tunisien espère rafler la mise demain dimanche aux premières élections libres d’un pays qui a pourtant fait sa révolution au nom de la liberté de l’homme et non de la soumission à Allah.
Al Qaradawi s’est donc fendu le 22 octobre d’une fatwa qui devrait faire réfléchir les démocrates tunisiens.
Le texte, publié sur son site, fait du bulletin de vote pro-islamiste une obligation sainte.
Au cœur de Tunis, le journaliste Hachemi Nouira, qui écrit de courageuses chroniques dans les colonnes de Asahafa, quotidien arabophone, ne décolère pas.
Il relit fiévreusement sa « réponse » à l’injonction de Qaradawi au bouclage du journal. Titré « Fatwa civile ! », l’article constitue la riposte d’un patriote tunisien qui défend la liberté d’expression à celle d’un prédicateur fanatique du Golfe qui ne reconnaît que la toute-puissance de l’Oumma, la communauté internationale des croyants.
Ainsi se précise le vrai visage d’Ennahda. Après les menaces de déstabilisation de la rue, voici l’artillerie de Qaradawi.
Pas étonnant puisque Ennahda est soutenu par les capitaux du Qatar, là même d’où le bon cheikh lance ses fatwas.
De quoi faire réfléchir tous ceux qui croient encore à la métamorphose miraculeuse du parti religieux tunisien !