inde : suivre l'exemple

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Lilith
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inde : suivre l'exemple

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bel exemple venu d'inde :

http://www.lepost.fr/article/2011/08/29 ... ption.html

extrait :
A New-Delhi, des dizaines de milliers de personnes sont venues assister à la rupture du jeûne d'Anna Hazare, qui militait contre la corruption en Inde, note Le Figaro.

Ce pacifiste n'avait pas mangé depuis le 19 août, dans le but de dénoncer la corruption du pays. En quelques jours, il était supporté par des milliers de personnes.

Finalement, ses demandes ont été entendues par le gouvernement, qui a annoncé la création d'un poste de médiateur dans chacun des 29 Etats du pays, chargé de surveiller les fonctionnaires du gouvernement.

Admirateur de Gandhi, dont il a repris les méthodes de manifestations non-violentes, il affirmait que le peuple devait "apporter un changement total dans ce pays".
on voit bien que l'exemple est déterminant. ce monsieur a suivi son modèle : Mohandas GANDHI et tout est comme ça chez les humains, ils suivent des modèles, celui de l'islam n'est vraiment pas le meilleur...


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yacoub
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Jamais l'islam ne donnera naissance à des gens d'une très haute moralité, non corrompus, pacifistes, il ne faut pas rêver.
Nous, c'est Mahomet notre Beau Modèle, un barbare, violent, fanatique, bête et méchant.
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[url=http://%20http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/gandhi_son_amant_secret_314021]Gandhi, son amant secret[/url]

Au début du XXe siècle, en Afrique du Sud, Gandhi, le leader indien a vécu une longue idylle avec un archi­tecte juif alle­mand.«Hermann Kallen­bach est la personne que Gandhi a le plus aimée de toute sa vie.» Gilbert Sinoué est caté­go­rique. Le roman­cier a parcouru les centaines de lettres – dont une dizaine très intimes – que le Mahatma a écrites à cet archi­tecte juif alle­mand avec qui, à partir de 1904, il a partagé sa vie une dizaine d'années en Afrique du Sud. Une idylle qu'il relate avec force détails dans La nuit de Maritz­burg (Flam­ma­rion).«Ce fut un coup de foudre intel­lec­tuel. Hermann Kallen­bach, fasciné par Gandhi, a joué tous les rôles à ses côtés, décrypte l'auteur. Il a financé son combat contre les discri­mi­na­tions infli­gées au peuple indien en Afrique du Sud, a été son garde du corps. Il a même fait de la prison, pour avoir défendu les mêmes causes que son mentor. Ce dernier a véri­ta­ble­ment donné un sens à sa vie.»De son côté, l'avocat indien a, un temps, quitté femme et enfants pour vivre avec ce colosse body­buildé, habi­tué au luxe, à qui il a adressé, pendant de longues années, des décla­ra­tions enflam­mées. «Depuis le premier jour où je vous ai rencon­tré, j'ai su que nous serions liés pour la vie, écri­vait-il. Je vous l'ai dit un jour, nos âmes se sont recon­nues […] L'exis­tence sans vous me semble un grand désert.» Inquiet de voir son compa­gnon entre­prendre un voyage en Alle­magne, pour rendre visite à sa famille, Gandhi lui fera même signer, avant son départ, un contrat, dans lequel il s'engage à ne pas regar­der des femmes avec concu­pis­cence et à ne pas se marier. «Hermann, envoûté par son grand homme, accep­tera ce contrat. Il devien­dra aussi végé­ta­rien et vivra dans le dénue­ment à ses côtés», raconte Gilbert Sinoué.Aucune des lettres écrites par l'archi­tecte n'ont toute­fois été retrou­vée, car ce dernier avait demandé à son compa­gnon de les brûler. «Peut-être étaient-elles trop expli­cites ou osées. S'ils ont eu des rela­tions char­nelles, cela n'a pu être le cas que pendant une courte période, puisqu'ils se sont rencon­trés en 1904 et qu'en 1906 Gandhi faisait vœu d'absti­nence», rappelle l'écri­vain.Despo­tique avec son entou­rage – comme il recon­naît lui-même dans ses Mémoires –, le leader indien a toujours imposé son mode de vie à l'ensemble de sa famille. Son fils Hari­lal le premier. Le futur Mahatma ne lui inter­dit-il pas de faire des études ou d'avoir des rela­tions sexuelles avec son épouse? Autant de diktats pater­nels dont ce dernier ne se remet­tra jamais. «Gandhi vivait sa libido comme une malé­dic­tion, analyse Gilbert Sinoué. Son père est mort pendant qu'il faisait l'amour à son épouse dans la pièce à côté. L'enfant issu de cette funeste nuit est mort à l'âge de deux mois. Une double bles­sure qui le marquera à tout jamais.» Pour éprou­ver sa «résis­tance» à la tenta­tion, le Mahatma ira jusqu’à deman­der à la fin de sa vie, à sa nièce de dix-sept ans et à son méde­cin, une femme, de dormir à ses côtés, nues.Inflexible sur ses prin­cipes végé­ta­riens, méfiant vis-à-vis de la méde­cine tradi­tion­nelle, il mettra à plusieurs reprises la vie de sa femme et de ses fils en danger. Son épouse serait d'ailleurs morte de son refus de lui admi­nis­trer de la péni­cil­line. «Son côté psycho­ri­gide et déta­ché des choses maté­rielles lui ont sans doute donné la force de faire vaciller l'empire britan­nique», admet l'auteur de La Nuit de Maritz­burg. Hermann Kallen­bach, n'accom­pa­gnera pas son grand amour dans ce combat sur le terri­toire indien. Interné en Angle­terre au début de la Première Guerre mondiale, il profite de cet éloi­gne­ment de son mentor pour se "réin­car­ner", se libé­rer de Gandhi, car il se savait condamné à n’être que le double impar­fait.

https://youtu.be/dYv25aclO2c

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Hindi Kouch: le génocide de 80 millions d’indiens par l’islam n’est pas un mythe
Publié par Jean-Patrick Grumberg

Les Sultans Bahmani, qui gouvernaient en Inde centrale, s’étaient fixé de massacrer 100 000 hindous par an et semblent s’y être tenus, explique François Gautier, ancien correspondant en Inde du Figaro et de Marianne, dans « Un autre regard sur l’Inde », édition du Tricorne – Genève 2000 (1).

100 000 hindous massacrés en une seule journée

Mais en 1399, le célèbre Timur fit mieux, il tua 100 000 hindous en UNE SEULE JOURNÉE !

80 millions d’hindous tués entre 1000 et 1525

Le Professeur Kishori Saran Lal dans son livre « La Croissance de la Population musulmane en Inde » estime qu’entre les seules années 1000 à 1525, 80 millions d’hindous furent tués, (sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre), « sans doute le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité », affirme-t-il.

Et les propos du professeur Lal, dont la position de Directeur des recherches historiques du Conseil de l’Inde (ICHR) et membre du Comité du Conseil national de l’éducation et de la recherche de l’Inde (NCERT) attestent de sa respectabilité, sont confirmés par de nombreux historiens, tels Alain Daniélou, Will Durant, Sitaram Goel, ou Konraad Elst.

Des villes entières furent brûlées et leurs populations passées au fil de l’épée. Chaque campagne successive fit des dizaines de milliers de victimes et des millions de femmes et d’enfants furent emmenés en esclavage. Chaque nouvel envahisseur bâtissait littéralement sa montagne de crânes hindous.

Ainsi la conquête de l’Afghanistan en l’an 1000 fut suivie par l’annihilation de l’ENTIÈRE population hindoue de cette région, qu’on appelle toujours d’ailleurs « Hindu Kush », le massacre des hindous.

Mais aujourd’hui ce terrible épisode de l’histoire de l’Inde a été occulté : c’est à peine si les nombreuses Histoires de l’Inde, que nous utilisons comme référence, telle celle de Jacques Dupuis (agrégé d’histoire et diplômé de hindi de l’École des langues orientales – 1912-1997), y font allusion.

L’historien et sociologue belge Koenraad Elst (Negationism in India), traite de la négation des atrocités musulmanes en Inde. « Cette négation des atrocités musulmanes, argue Elst, a gommé tout un chapitre capital de l’histoire indienne, le faisant disparaître non seulement des manuels d’histoire, mais aussi de la mémoire des Indiens. »

Qui étaient les révisionnistes ?

Des indiens marxistes, des communistes … à commencer par Nehru lui-même, qui, « pour dénigrer l’identité hindoue de la nation indienne, s’est appliqué à gommer l’horreur des invasions musulmanes en Inde », explique Konraad Elst.

« Ce sont les hindous eux-mêmes qui ont constamment nié le génocide musulman, » confirme Gautier.

Il ajoute : « sous l’impulsion de Nehru, trois générations d’historiens et d’intellectuels indiens marxistes s’efforceront de persuader leurs compatriotes (et le reste du monde) qu’il n’y a jamais eu de génocide musulman sur la personne des Hindous ».

Nehru, rappelle Elst, « premier leader de l’Inde indépendante, était un grand admirateur de l’URSS. C’est lui d’ailleurs qui initia l’étatisation de l’Inde sur le modèle soviétique ». Admirateur de la Russie aux 100 millions de morts, presque un aveu…

Ainsi le négationnisme en Inde, qui est d’inspiration marxiste, s’est appliqué à gommer des livres d’histoire écrits après l’indépendance indienne de 1947, toute l’horreur des invasions musulmanes et à dénigrer l’identité hindoue de l’Inde, en s’attaquant aux partis politiques, tel le Jana Sangh, (l’ancêtre du Bharata Janata Party), qui au début des années 20 s’efforcèrent de contrebalancer l’influence grandissante de la Ligue Musulmane qui commençait déjà à réclamer la création d’un état séparé pour les musulmans indiens.

Ainsi l’écrivain révolutionnaire et activiste communiste Manabendra Nath Roy dit M.N. Roy : « L’islam a rempli en Inde une mission d’égalitarisme et qu’en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. » Et il continue : « C’était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les hindous de haute caste). »

Du négationnisme au biais islamisant de l’indianisme français

L’historien français Alain Daniélou, qui avait vécu l’Inde du dedans, résidant pendant vingt ans à Bénarès, où il apprit le sanskrit et la musique indienne, se plaignait souvent du « biais islamisant de l’indianisme français ».

L’historien belge Konraad Elst renchérit :

« L’indianisme français du XXème siècle semble s’être fortement inspiré de ce négationnisme-là, témoin « L’’Histoire de l’Inde Moderne », paru en 1994 chez Fayard et qui fait référence aujourd’hui chez nous. Dans le chapitre « La splendeur moghole », Marc Gaborieau, Directeur du Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud, parle en termes élogieux de l’empereur Aurangzeb, lequel avait la réputation – même aux yeux des musulmans indiens – d’avoir été le plus sanguinaire et le plus pervers des Moghols : « Aurangzeb a concentré sur sa personne la haine des Hindous militants qui lui attribuent des destructions systématiques de temples et des conversions forcées massives… cette image manichéenne doit être sérieusement corrigée ».

« Malheureusement, continue Konraad Elst, Aurangzeb était si fier de ses actes, qu’il les avait fait dûment archiver et qu’ils sont parvenus jusqu’à nous ». M. Elst rappelle donc qu’Aurangzeb (1658-1707), ne construisit pas seulement une énorme mosquée sur le plus vénérable temple de Bénares, la ville sainte hindoue, temple qu’il avait auparavant fait raser, il ordonna les destruction de TOUS les temples en Inde, dont le Kashi Vishvanath, un des plus sacrés du pays, celui de Krishna à Mathura, le temple de Somanath au Gujurat, ou le temple Treka-ka-Thakur à Ayodhya, et fit construire des mosquées à leur place. Le nombre de temples détruits par Aurangzeb se compte non pas en centaines mais en milliers. Aurangzeb ne se contenta pas de détruire des temples, il fit aussi éliminer les païens : « Ahmed Khan fit savoir à sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu’ils continuaient leurs abominations religieuses », rapporte une chronique de l’époque. Le gourou sikh Tegh Bahadur fut décapité parce qu’il protestait contre les conversions forcées d’Aurangzeb. Et même le propre frère de l’empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s’être intéressé à la religion hindoue. »

l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable tolérance

La réalité, c’est que « tout au long de son histoire, l’Hindouisme a fait montre d’une remarquable tolérance, permettant aux Chrétiens de Syrie, aux marchands arabes, aux Parsis de Zoroastre, aux Juifs de Jérusalem, persécutés chez eux, de s’établir en Inde et d’y pratiquer leur religion en toute liberté » écrit Daniélou.

Peut-on en dire autant des musulmans ?

« On ne dira jamais assez l’horreur que furent les invasions arabes en Inde. Les ignorer parce qu’elles appartiennent au “passé” est ridicule, car elles se répercutent encore dans les événements politiques d’aujourd’hui », appuie Konraad Elst dans son livre « Le négationnisme en Inde » (Voice of India, New Delhi) (3).

Ici encore la réécriture de l’histoire accomplit un travail soigneux au bénéfice d’une idéologie criminelle et totalitaire. Des similitudes ne seront pas difficiles à trouver, les complices non plus – ce sont toujours les mêmes.

L’indianisme français continue à défendre un faux théorème

Et de nombreux observateurs estiment aujourd’hui « que l’Indianisme français doit se remettre en question, car ses bases reposent sur des données archéologiques et linguistiques qui datent du XIXème siècle » soutient Gautier. Le magazine indien « India Today », que l’on ne peut accuser de « nationalisme », vient par exemple de publier un grand dossier racontant comment des récentes découvertes archéologiques et linguistiques prouvent – entre autre – qu’il n’y a jamais eu d’invasion aryenne en Inde. Or, l’indianisme français continue à défendre ce théorème, comme c’est le cas à Pondichéry, par exemple.

Le journaliste français ajoute : « malheureusement, se plaint un chercheur indien qui a été associé à l’EFEO, les Français semblent mépriser l’hindouisme en tant que religion ».

Ce sera ma conclusion, François Gautier cite un autre chercheur : « Voilà une arrogance bien française que de tenter d’appliquer à l’Inde des paramètres qui ne sont valables qu’en France, en l’occurrence la séparation de l’Église et l’État », s’offusque un chercheur indien. Il faudrait donc que l’indianisme français de Pondichéry remette aussi de l’ordre dans sa maison : l’École Française d’Extrême Orient et l’Institut français collaborent rarement ensemble ; et l’EFEO s’est scindée en deux pour cause d’incompatibilité de ses chercheurs.

(1) http://books.google.com/books
(2) Jacques Dupuis, Histoire de l’Inde (Éditions Kailash, Civilisations et sociétés, 1996), page 202
(3) http://www.observatoiredesreligions.fr
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L’Inde et le problème musulman

Les élections qui se déroulent en ce moment en Inde se font en grande partie sur le dos des musulmans qui vivent dans ce pays. C’est que les deux principaux partis du pays proposent sensiblement les mêmes solutions aux grands problèmes de l’Inde.

Mais le parti du premier ministre actuel, Narenda Modi, se distingue par sa défense d’un nationalisme hindou et par le rejet de la communauté musulmane indienne. Ce nationalisme et ce rejet des musulmans pourraient procurer à Modi la majorité qu’il recherche.

1. Quelle est la situation des musulmans en Inde ?

Pendant des siècles, les musulmans ont participé activement à la société indienne. Le plus souvent marchands, ils étaient considérés comme une population relativement riche. Tout a changé en 1947, quand l’Inde est devenue indépendante et que les musulmans sont massivement partis vivre au Pakistan. Les musulmans qui sont restés en Inde ont été victimes d’émeutes qui les ont chassés vers les banlieues. Ces banlieues sont souvent sous l’emprise d’une pègre musulmane et des islamistes qui y dirigent diverses œuvres de charité.

2. Pourquoi les musulmans indiens sont-ils rejetés ?

Dans les années 1930, un penseur indien, Sayyid Abul-Ala Maududi, a conçu le projet d’un islamisme moderne. Cet islamisme reposait sur la création d’un État pour les musulmans, le Pakistan, et d’un État invisible, pour les musulmans qui resteraient sur le territoire de l’Inde. En théorie, les musulmans devaient convertir les Indiens à l’Islam et progressivement étendre et consolider leur pouvoir politique. Dans la réalité, la majorité des musulmans n’a pas suivi les islamistes. Mais les nombreux conflits avec le Pakistan et la prolifération de ghettos musulmans ont détérioré les relations entre les musulmans et les hindous.

3. Comment Modi utilise-t-il l’islam pour s’attirer des votes ?

Modi utilise l’islam de plusieurs manières. Par exemple, ses partisans ont monté en épingle des mariages entre hindous et musulmans, pour agiter le spectre d’une conversion progressive des hindous à l’islam. Mais en 15 ans, les musulmans sont passés de 13,4 % à 14,2 % de la population. Rien de très inquiétant pour les hindous, qui forment presque 80 % de la population.

Modi joue aussi sur les habitudes alimentaires des musulmans. Les hindous sont généralement végétariens, alors que les musulmans mangent de la viande, du bœuf entre autres. Or, les vaches sont sacrées pour les hindous. De nombreux incidents ont opposé des foules en colère à des restaurateurs qui servaient du bœuf ou à des marchands qui offraient de la viande de bœuf.

4. Comment Modi instrumentalise-t-il le Pakistan ?

Il ne faut pas grand-chose pour que les relations entre l’Inde et le Pakistan s’enflamment. Le Pakistan abrite des organisations terroristes qui sont actives en Inde. Le Pakistan est également un proche allié de la Chine, qui est le grand rival de l’Inde dans la région. Modi se pose en défenseur inflexible de l’Inde contre le Pakistan.

5. Pourquoi redouter le nationalisme hindou de Modi ?

Le nationalisme hindou de Modi pousse la majorité indienne à se révolter contre les musulmans. Ce faisant, les musulmans sont de moins en moins incorporés à la société indienne et ils ont davantage tendance à rejoindre les islamistes.

La solution pacifique au problème réside dans une laïcisation de l’Inde et dans le rejet des croyances superstitieuses qui accablent les hindous et les musulmans. Une telle solution est malheureusement impraticable pour le moment, étant donné la forte religiosité des Indiens.
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