L’Arabie saoudite élue au conseil de l’ONU pour l’égalité de

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yacoub
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Une championne d’échecs refuse d’aller défendre son titre en Arabie Saoudite

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Sur les versants du Mont d'Arbois, l'hôtel Four Seasons Megève au cœur des Alpes françaises.
À Megève: l'éblouissant nouveau Four Seasons

COMPÉTITION - Elle ne veut pas se soumettre aux exigences vestimentaires imposées par le royaume sunnite…
La championne d'échecs Anna Muzychuk le 30 décembre 2016 au... Qatar© KARIM JAAFAR La championne d'échecs Anna Muzychuk le 30 décembre 2016 au... Qatar

L’Ukrainienne Anna Muzychuk, double championne du monde d’échecs dans deux modalités de jeu, a annoncé dans une publication Facebook qu’elle renonçait à défendre ses titres lors des mondiaux d’échecs qui se jouent jusqu’au 30 décembre.

En cause, l’endroit où se déroule cette compétition : l’Arabie Saoudite.

« Ne pas me sentir comme une créature inférieure »

« J’ai décidé de ne pas aller en Arabie saoudite, […] de ne pas porter une abaya (vêtement qui couvrant), de ne pas devoir sortir accompagnée et de ne pas me sentir comme une créature inférieure », a-t-elle expliqué sur Facebook. Le grand maître de 27 ans ajoute qu’elle n’a pas été tentée par l’argent, bien qu’avec sa participation elle espérait gagner « plus que dans douze tournois réunis ».

Dans quelques jours, la joueuse d'échecs Anna Muzychuk va perdre ses deux titres de championne du monde (rapide et blitz) parce qu'elle refuse de se conformer aux "exigences" du royaume d'Arabie Saoudite à l'égard des femmes.



Sa sœur Mariya, elle aussi championne, ne participera pas non plus à cette Coupe du Monde. Anna Muzychuk avait pourtant participé l’an dernier à la Coupe du monde qui s’était jouée au… Qatar. Parallèlement, la Fédération israélienne d’échecs a annoncé ce mardi que ses sept joueurs s’étaient vus refuser des visas pour l’Arabie Saoudite. Elle réclame donc des compensations financières.


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spin
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Bravo à elle ! Et c'est vrai qu'elle va beaucoup y perdre concrètement.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Droits humains : l’Arabie Saoudite refuse la critique et gèle ses relations avec le Canada
Rédigé par Lina Farelli | Mardi 7 Août 2018

Droits humains : l’Arabie Saoudite refuse la critique et gèle ses relations avec le Canada
Les relations diplomatiques entre le Canada et l’Arabie Saoudite sont au plus bas depuis que Riyad a rappelé son ambassadeur au Canada et a expulsé l’ambassadeur canadien en service dans le royaume. À l’origine de la crise diplomatique sans précédent, les graves préoccupations formulées vendredi 3 août par Affaires mondiales Canada, le ministère des Affaires étrangères, après l’arrestation de militants des droits de la femme en Arabie Saoudite, à l'instar de celle de Samar Badawi, sœur de Raid Badawi, blogueur saoudien en prison depuis 2012 pour « insulte à l’islam ».

Outre les craintes, Affaires mondiales Canada a également formulé un appel à une « libération immédiate » des activistes et militants. Des propos que Riyad a perçus comme une « ingérence ». Le diplomate canadien a dès lors été étiqueté comme persona non grata à qui le gouvernement saoudien a donné 24 heures pour quitter le pays.

L'Arabie Saoudite a également annoncé un gel de « toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements » entre les deux pays et la suspension de ses programmes de bourses universitaires pour ses ressortissants au Canada, indiquant qu'elle va relocaliser des milliers d’étudiants déjà sur place - 7 000 selon les estimations - hors du pays.

L’Arabie Saoudite « n’acceptera d’aucun pays une ingérence dans ses affaires intérieures ou des diktats imposés », a insisté le ministère des Affaires étrangères du royaume via Twitter. Elle qualifie de « regrettable que les mots "libération immédiate" figurent dans le communiqué canadien », un discours « inacceptable », selon le ministre.

Lors de la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur l’égalité des sexes à Vancouver lundi 6 août, la ministre des Affaires étrangères canadienne, Chrystia Freeland, a tenu à mettre les choses au clair « pour tout le monde ». En faisant référence à la crise avec Riyad, elle a martelé que « le Canada défendra toujours les droits humains au Canada et dans le reste du monde. (…) L’engagement du Canada à mettre les droits humains au centre de notre politique étrangère a attiré l’attention ces derniers jours ».

Outre l'arrestation de Samar Badawi, une douzaine de militantes parmi lesquelles des activistes connus pour leurs engagements en faveur des droits des femmes ont été placées en détention depuis le mois de mai 2018.
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Maried a écrit : mar. 7 août 2018 13:54 Droits humains : l’Arabie Saoudite refuse la critique et gèle ses relations avec le Canada
Rédigé par Lina Farelli | Mardi 7 Août 2018
C'est d'autant plus remarquable que le gouvernement canadien actuel passe pour particulièrement complaisant avec l'Islam en général.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Droits humains : l’Arabie Saoudite refuse la critique et gèle ses relations avec le Canada
Rédigé par Lina Farelli | Mardi 7 Août 2018



Droits humains : l’Arabie Saoudite refuse la critique et gèle ses relations avec le Canada
Les relations diplomatiques entre le Canada et l’Arabie Saoudite sont au plus bas depuis que Riyad a rappelé son ambassadeur au Canada et a expulsé l’ambassadeur canadien en service dans le royaume. À l’origine de la crise diplomatique sans précédent, les graves préoccupations formulées vendredi 3 août par Affaires mondiales Canada, le ministère des Affaires étrangères, après l’arrestation de militants des droits de la femme en Arabie Saoudite, à l'instar de celle de Samar Badawi, sœur de Raid Badawi, blogueur saoudien en prison depuis 2012 pour « insulte à l’islam ».

Outre les craintes, Affaires mondiales Canada a également formulé un appel à une « libération immédiate » des activistes et militants. Des propos que Riyad a perçus comme une « ingérence ». Le diplomate canadien a dès lors été étiqueté comme persona non grata à qui le gouvernement saoudien a donné 24 heures pour quitter le pays.

L'Arabie Saoudite a également annoncé un gel de « toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements » entre les deux pays et la suspension de ses programmes de bourses universitaires pour ses ressortissants au Canada, indiquant qu'elle va relocaliser des milliers d’étudiants déjà sur place - 7 000 selon les estimations - hors du pays.

L’Arabie Saoudite « n’acceptera d’aucun pays une ingérence dans ses affaires intérieures ou des diktats imposés », a insisté le ministère des Affaires étrangères du royaume via Twitter. Elle qualifie de « regrettable que les mots "libération immédiate" figurent dans le communiqué canadien », un discours « inacceptable », selon le ministre.

Lors de la cérémonie d’ouverture d’une conférence sur l’égalité des sexes à Vancouver lundi 6 août, la ministre des Affaires étrangères canadienne, Chrystia Freeland, a tenu à mettre les choses au clair « pour tout le monde ». En faisant référence à la crise avec Riyad, elle a martelé que « le Canada défendra toujours les droits humains au Canada et dans le reste du monde. (…) L’engagement du Canada à mettre les droits humains au centre de notre politique étrangère a attiré l’attention ces derniers jours ».

Outre l'arrestation de Samar Badawi, une douzaine de militantes parmi lesquelles des activistes connus pour leurs engagements en faveur des droits des femmes ont été placées en détention depuis le mois de mai 2018.

Mise à jour jeudi 9 août : Selon le Financial Times, l'Arabie saoudite, est allée jusqu'à décider de céder immédiatement tous ses actifs canadiens (actions, obligations, dépôts) canadiens, « quel qu'en soit le coût ». Déterminée à obtenir des excuses du Canada, elle a également mis fin aux programmes de traitement médicaux de ses citoyens au Canada.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a refusé de présenter des excuses. « Les Canadiens s’attendent à ce que leur gouvernement parle clairement, fermement, mais poliment en faveur des droits humains partout dans le monde, et nous allons continuer de le faire », a-t-il lancé mercredi.
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Y a-t-il une confirmation de l'exécution de la militante Israa al-Ghomgam en Arabie Saoudite ?
Y a-t-il une confirmation de l'exécution de la militante Israa al-Ghomgam en Arabie Saoudite ?
Par Jacques Pezet 21 août 2018 à 11:14

Selon l'Organisation européenne-saoudienne de défense des droits de l'homme, la militante n'a pas été décapitée le 19 août 2018. Cependant le procureur demande qu'elle soit condamnée à mort.

Question posée par le 21 août 2018

Bonjour,

Vous souhaitez savoir si la militante saoudienne pour les droits de l’homme, Israa al-Ghomgham, a été exécutée. Selon de nombreux textes postés sur les réseaux sociaux ou par des blogs reprenant les informations de sites internet iraniens, l’activiste aurait été décapitée le dimanche 19 août 2018.

En cherchant des informations sur l’exécution de cette femme, on trouve différents récits: certains affirment qu’elle a bien été décapitée, tandis que d’autres déclarent qu’elle aurait été uniquement condamnée à mort. La vidéo d’une décapitation en public serait en fait des images d’une condamnation à mort d’une autre femme en Birmanie, selon le site marocain Article19.

Afin d’y voir plus clair, Check News a contacté l’Organisation européenne saoudienne de défense des droits de l’homme (ESOHR), basée à Berlin. Son directeur Ali Adubisi nous a indiqué que la militante n’a pas été exécutée. «Son procès doit avoir lieu en octobre. C’est le procureur qui a demandé qu’elle soit condamnée à mort. Le juge pourra décider de suivre la peine requise par le procureur mais il peut aussi décider d’une autre sentence» répond-il.

Si la militante est souvent présentée comme étant chiite, le directeur de l’ESOHR préfère la qualifier comme étant une simple militante pour les droits de l’homme en Arabie Saoudite, «car elle se bat pour les droits de tous». Israa al-Ghomgham s’est fait connaître en 2011, lors du Printemps Arabe, «parce qu’elle organisait des manifestations, qu’elle s’occupait de faire campagne pour plus de droits sur les réseaux sociaux» explique Adubisi. Il rappelle également qu’elle a été la première femme à être arrêtée. Le 8 décembre 2015, elle et son mari ont été interpellés par la police saoudienne.

Ali Adubisi explique que depuis, il est difficile d’obtenir des informations sur son état: sa famille se ferait discrète afin d’éviter toutes représailles et les militants pour les droits de l’homme ne savent qu'une chose : la date du procès. Le directeur de l’ESOHR détaille qu’ils n’ont appris la demande du procureur que le 14 août, soit 8 jours après la fin de la première séance du procès à l’encontre de la militante. La prochaine séance devrait avoir lieu le 28 octobre 2018. «Il se peut que son issue ne soit pas encore décidée à ce moment-là» indique le militant.

En résumé: contrairement à ce qu’ont pu affirmer certains sites internet, la militante Israa al-Ghomgham n’a pas été décapitée le 19 août 2018.
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Georges
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Arabie saoudite. Ériger le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité en infractions révèle la dangereuse intolérance du royaume
12 novembre 2019, 17:17 UTC

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En réaction à l’annonce officielle et à la vidéo promotionnelle de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des « idées extrémistes », Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :
« L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.

L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.
Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International


« Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels. Cette annonce est terriblement dangereuse et a de graves conséquences pour les droits à la liberté d’expression, à la vie, à la liberté et à la sécurité dans le pays. Elle écaille le vernis de progrès que met en avant Mohammed ben Salmane et dévoile le véritable visage d’intolérance du royaume, qui érige en infractions les identités de ses citoyens, ainsi que les pensées et les idées progressistes et réformistes.

Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels.
Heba Morayef


« Le silence de la communauté internationale face à l’incarcération de dizaines de dissidents saoudiens pacifiques qui expriment leurs opinions est tragique. Des alliés majeurs du royaume tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent faire pression et alerter sur la nécessité de protéger la liberté d’expression en Arabie saoudite, en commençant par libérer les défenseurs des droits humains incarcérés et toute personne détenue pour avoir exprimé ses opinons sans violence. »
Complément d’information
Illégal, l’athéisme est passible de la peine de mort en Arabie saoudite. La législation saoudienne ne prévoit pas de châtiments pour les relations entre personnes de même sexe, mais ces relations sont strictement interdites aux termes de la charia (droit musulman), sur laquelle s’appuie l’Arabie saoudite pour son cadre juridique.
Les récentes réformes du système de tutelle masculine et d’autres lois discriminatoires à l’égard des femmes – comme la levée de l’interdiction faite aux femmes de prendre le volant – témoignent du travail inlassable des féministes et de figures du militantisme, désormais incarcérées ou poursuivies en justice dans le royaume.
Depuis mai 2018, 13 militantes, dont Loujain al Hathloul, Samar Badawi et Naseema al Sada toujours derrière les barreaux, sont jugées en raison de leurs activités en faveur des droits humains et de leur travail pour promouvoir les droits des femmes. En outre, 14 écrivains, militants et membres de la famille de défenseurs des droits des femmes sont maintenus en détention sans jugement depuis avril 2019. La plupart sont des sympathisants du mouvement des droits des femmes.
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

https://www.facebook.com/georges.hulot.18
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