Alexandre Del Valle

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Alexandre Del Valle

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Alexandre Del Valle
38 min ·

► Mon intervention chez Thierry Ardisson à Salut les Terriens est en ligne sur le site de C8 :

[bbvideo=560,315]http://bit.ly/2ft3GdS[/bbvideo]


En continuant à recevoir avec les honneurs les responsables de l'islamisme mondial, François Hollande et Manuel Valls trahissent la France, les valeurs de l'Occident et des sociétés ouvertes.

Mon dernier livre « Les Vrais Ennemis de l'Occident » (Editions du Toucan/L'Artilleur) est en rupture de stock provisoire sur Amazon et à la Fnac.

Une réimpression est en cours et en attendant, il reste bien sûr disponible en librairies.


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(Vidéo) Alexandre Del Valle : Hollande et Valls trahissent la France et les valeurs de l’Occident

Par guerrecivileeneurope le 6 novembre 2016 • ( 0 )

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Alexandre del Valle fut précurseur en évoquant dès 1997 le totalitarisme islamiste et en annonçant la dérive de la Turquie néo-ottomane. Trente ans après la dissolution de l’ex-URSS, il montre que les pays de l’OTAN n’ont pas toujours changé leurs « logiciels » hérités de la Guerre froide, désignant la Russie comme l’Ennemi suprême. A cette erreur sur l’Ennemi correspond une erreur sur l’Ami, l’Occident demeurant allié aux « pôles de l’islamisme sunnite » (Arabie saoudite, Qatar, Koweit, Pakistan, Turquie, OCI, Frères musulmans) qui oeuvrent, dans le cadre d’un projet d’expansion planétaire, à saper de l’intérieur les valeurs des sociétés ouvertes sous couvert de défense de la religion.

Del Valle dresse un bilan des « révolutions de couleurs » appuyées par nombre d’ONG américaines en Europe de l’Est et les relie à l’interventionnisme occidental en Irak ou en Libye puis au printemps arabe, devenu « hiver islamiste ». Il dévoile de façon détaillée les stratégies et buts de guerre des islamistes, qu’il s’agisse des pôles « institutionnels » et étatiques, véritables ennemis, ou des djihadistes, simple face immergée de l’iceberg. Après avoir exposé leur double matrice théocratique et totalitaire, l’auteur démontre que pour résister à cette offensive bien plus planifiée et massive qu’on l’imagine, l’Occident doit de toute urgence définir la Menace et l’Ennemi dans leur globalité puis revoir totalement ses alliances et visions stratégiques.

L’enjeu n’est autre que de préserver les valeurs des sociétés ouvertes sans renier leurs racines civilisationnelles. La priorité est de les défendre chez nous avant de donner des leçons de droits de l’homme ou de démocratie au reste du monde.

Source : http://www.editionsdutoucan.fr/livres/e ... B8xBPnhCCg

L’opinion de civilwarineurope

Alexandre Del Valle est notre Pygmalion. Son ouvrage paru en 1997 « Islamisme et Etats-Unis, une alliance contre l’Europe » fut un véritable choc pour nous. Ce livre génial, prophétique, est toujours d’actualité. Ce qui est rare pour un livre de géopolitique près de 20 ans après sa sortie. C’est dire la qualité de l’ouvrage. Un expert. Un vrai celui-là…

https://www.youtube.com/watch?v=2JOo-EaDmKk
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Lui aussi est d'extrême droite
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
George Orwell.
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Re: Alexandre Del Valle

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Alexandre Del Valle : « Nos États acceptent que le totalitarisme islamiste

Alexandre Del Valle accuse nos dirigeants de s’être trompés tant d’ennemi (la Russie) que d’amis (les pays du Golfe). Il le démontre dans son dernier livre Les Vrais Ennemis de l’Occident.

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Re: Alexandre Del Valle

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Re: Alexandre Del Valle

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Re: Alexandre Del Valle

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Re: Alexandre Del Valle

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Re: Alexandre Del Valle

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Le rap islamique anti-Blanc : premier pas vers le jihadisme ?
Par Alexandre del Valle
/ Vendredi 19 octobre 2018 à 15:38 17
Sur ces images de 2015, l'ex-rappeur Deso Dogg (à droite) apparaît à côté du terroriste de Daech Mohamed Mahmoud. En 2014, Deso Dogg avait abandonné sa carrière musicale pour rejoindre les rangs de l'État islamique. Photo © Stefan Kopetzky / APA-PictureDesk / APA

Depuis quelques semaines, des associations anti-racistes, dont la LICRA, des politiques, et même des médias ont dénoncé les appels à la haine du rappeur (jusqu’à peu inconnu) Nick Conrad, devenu célèbre en autoproduisant un clip où il appelle à “ pendre les bébés blancs ”. L’homme va être jugé pour “ provocation au crime ”, sans toutefois que l’aggravant de racisme anti-Blancs soit retenu. Mystère de l’antiracisme à sens unique et du deux poids deux mesures politiquement correct ?

Quelques mois plus tôt, c’est le rappeur islamiste Médine qui avait provoqué un scandale lorsqu’il avait annoncé une série de concerts au Bataclan. L’homme n’a initialement pas tenu compte de la requête des familles des victimes qui ont demandé l’annulation des concerts, d’autant que l’un des tubes du rappeur appelle à « crucifier les laïcards », ce qui rappelle la rhétorique des djihadistes. Médine a même posé fièrement en photo autour du titre d’un de ses tubes Jihad et d’un sabre d’Allah. Il a fini par annuler ses concerts du Bataclan sous la pression d’avocats de victimes, notamment maître Philippe de Veulle, et d’associations qui ont porté l’affaire sur les réseaux sociaux. Toutefois, les appels à massacrer les Gaulois ou les « mécréants », présents dans les tubes et clips de nombreux autres rappeurs ne sont ni isolés ni dénués de conséquences. Il suffit de voir les comportements violents de tant de rappeurs dans leur vie privée ; de scruter leurs positions pro-islamistes, puis de suivre le parcours de nombreux rappeurs ou fans de rap devenus djihadistes pour se convaincre de la menace de ce « cool jihad rap » dont on semble prendre conscience, après des décennies de banalisation et de starification « d’artistes ». D’évidence, leurs multiples incitations à la haine et à la violence la plus barbare constituent, aux côtés des embrigadements en prisons, des réseaux sociaux et des embrigadements des prédicateurs salafistes, des terreaux d’incubation du jihadisme. Bref, une « culture du jihad » que nos pouvoirs publics, au prétexte de ne pas brider la « liberté artistique », n’ont pas voulu combattre par l’application stricte de la loi. Quelques morceaux choisis permettront de prendre la mesure de la menace.
Le nouveau bréviaire de la haine anti-Gaullois, anti-blancs, anti-Flics, anti-« Mécréants », etc…

Le cas de Nick Conrad est loin d’être isolé. Le groupe « 113 » n’a rien à envier non plus à Conrad ou Médine, lorsqu’il appelle à frapper du flic et à haïr les Français : « J'crie tout haut : j'baise votre nation. L'uniforme bleu, depuis tout p'tit nous haïssons. On remballe et on leur pète leur fion. Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire : tous détestés ! A la moindre occasion, dès qu'tu l'peux, faut les baiser. Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France »… Un autre groupe rap au nom très explicite, « Sniper », qui se réclame d’une « lutte anti-système » (d’où la sympathie d’une certaine gauche radicale), ne masque pas plus son racialisme haineux quand il appelle — bien avant Nick Conrad — à « pendre » les Gaulois, à « caler » les flics ou Le Pen. Dans le tube sans ambiguïté « Nique le système », le groupe encourage carrément à la guerre civile (annoncée par Zemmour et redoutée par l’ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb) : « Niquer l'système, ils auront le feu car ils ont semé la haine, qu'on les brûle, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine, elle cherche à brûler nos racines, mais y'a des soldats, des vrais guerriers dans l'ghetto. J'aimerais être dans la peau de ce flingue tenu dans la main d'un beur qui se verrait caler Le Pen… ». Dans un autre morceau intitulé « La France », Sniper appelle à « exterminer les ministres et les fachos. La France est une garce et on s'est fait trahir ( …). Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre (…). Bientôt à l'Élysée des Arabes et des Noirs au pouvoir. Faut que ça pète ! Frère je lance un appel, on est là pour tout niquer. La France aux Français, tant qu'j'y serai, ce serait impossible. Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire baver v'la la seule chose qu'ils ont mérité (…), j'aimerais les faire pendre. Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir. » Cette conclusion a le mérite d’annoncer la couleur…


Du côté du groupe « Smala », l’extrait de la chanson « Meurtre légal » mérite tout autant le détour : « Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France. Guerre raciale, guerre fatale, oeil pour oeil dent pour dent, organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français, ndlr) c'est toi qui perds… Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race… On s'est installés ici c'est vous qu'on va mettre dehors ». Ces appels à tuer des policiers sont aussi directs dans la chanson « Violence/délinquance » du groupe « Lunatic », qui se félicite lui-même d’inciter à la violence : « J'aime voir des CRS morts. J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers. Un jour j'te souris, Un jour j'te crève. J'perds mon temps à m'dire qu'j'finirais bien par leur tirer d'ssus. Lunatic dans la violence incite. » Écoutons de même le groupe « Salif », dont l’une des chansons au racialisme décomplexé commence tout aussi fort : « Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi. Rien à foutre, d'façon en face c'est des flics. C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway. (…) les villes sont à chier, les vitres sont cassées, les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame. Ce soir à mort Le Pen, On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti. Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel. On vous élimine, puisque c’est trop tard. La France pète, J'espère que t'as capté le concept… »
Haine anti-occidentale islamiste et terrorisme jihadisme banalisés par la culture hip-hop

Alors que de nombreux djihadistes islamistes voient la musique hip-hop/rap de manière négative en raison de ses origines occidentales, nombre de chansons rap sont malgré cela criblées de contenus pro-islamistes aux connotations identitaires et/ou pro-jihadistes. De nombreux terroristes islamistes patentés ont même embrassé la culture hip-hop ou « gangsta » (rap violent pro-gangs) pour attirer des Occidentaux vers leurs organisations islamistes. Ce phénomène, désormais indéniable malgré les tentatives de dénégations, justifications ou banalisations des « sociologues des arts dissidents », est communément appelé le « Cool Jihad ». Tout un programme. Il comprend la musique, les vêtements, les magazines, les vidéos et autres supports qui vantent le jihad, son environnement, ses postulats anti-occidentaux, d’une façon directe ou indirecte, sous couvert de « culture transgressive » et de « provocations artistiques ».


Certes, les instruments de musique sont formellement interdits dans l’islamisme radical, puisque seuls les nashids (chants religieux sans instruments) sont autorisés par les jihadistes/salafistes de Daech ou d’autres mouvements comme les Chabbabs, Al-Qaïda, Boko Haram. Toutefois, certains islamistes l'utilisent comme levier de mobilisation. Le phénomène du passage à l’acte jihadiste d’anciens rappeurs n’est donc pas le fruit du hasard ou contre-nature. Il est apparu en 2004, durant les guerres d'Afghanistan et d'Irak, notamment avec le tube « Dirty kuffar Di-Gihad» (« sale mécréant, jihad digital»), des rappeurs britanniques Sheikh Terra et le Soul Salah Crew, qui fait l'apologie d’Oussama ben Laden et du massacre du 11 septembre 2001 et ses 3000 morts. Le clip commence par un reportage de CNN montrant des soldats américains qui se réjouissent d’avoir tué une cible. Les rappeurs, Coran et arme en mains, chantent sur le refrain de Never Leave You, de Lumidee, afin de souligner leur soif de vengeance... Citons des paroles dénuées de toute ambiguïté : « Respect au Hamas et au Hezbollah / Le Crew Oussama ben Laden resplendit autant qu'une étoile filante / Autant que la façon dont on a détruit les deux tours – ah ah ! / Reagan était un sale mécréant / Tony Blair est un sale mécréant / M. Bush est un sale mécréant / Jetez-les au feu. » La vidéo aura un immense succès sur le Net et les réseaux sociaux du monde entier. Le tube se vendra même en masse dans des mosquées parmi les jeunes. Mohammed al-Massari, un activiste islamiste saoudien basé au Royaume-Uni, affirmera ainsi au Guardian : « Je ne connais pas de jeune musulman qui n'a pas vu le clip. Il était diffusé partout. Tout le monde à la mosquée le réclamait... » Les auteurs ont depuis composé By Any Means Necessary, générique du documentaire « Malcom X : Prince of islam ». D’autres de leurs tubes participent de l’apologie du terrorisme islamiste : « The Torture Question » (La question de la torture), « Son of Al-Qaida » (Fils d'al-Qaïda) ou encore « Hamas » (mouvement terroriste palestinien).
Ex-rappeurs néo-jihadistes : de « Jihad John » à « Deso Dogg »

Rien d’étonnant donc à ce que nombre de djihadistes ayant rejoint Al-Qaïda ou Daesh depuis les années 2000 soient des fans de rap ou même d’anciens chanteurs rap. Le plus célèbre d’entre eux est Abdel-Majid Abdel Bary, alias « Jihadi John » (son surnom djihadiste), et alias L. Jinny (son nom d’artiste). C’est notamment lui qui décapita en Syrie au nom de l’Etat islamique les sept journalistes et travailleurs humanitaires occidentaux James Foley, Steven Sotloff, David Haines, Alan Henning, Peter Kassig, Haruna Yukawa Kenji Goto… Né en 1990 à Londres, cet Anglo-égyptien, qui n’était d’ailleurs ni malheureux ni pauvre mais qui grandit dans le quartier chic de Maida Vale, était lui-même le fils d'un ex-bras droit d'Oussama ben Laden : Abdel Barry ! Au départ versé dans la musique rap, ses tubes ont été diffusés par la BBC et le show-biz londonien bien-pensant malgré cet inquiétant pedigree. Alors nommé « L. Jinny », le rappeur islamiste donna même des concerts avec des grands noms du hip-hop. Il fut fanatisé au contact du prédicateur londonien Anjem Choudary, connu pour avoir vanté Daech à la barbe des autorités anglaises passives et pour avoir publiquement qualifié les caricatures de Charlie Hebdo d’« acte de guerre méritant représailles »… Dans son dernier album, L. Jinny, bientôt devenu Jihadi John, promet de « venger » son djihadiste de père après que ce dernier ait été arrêté par le police britannique : « Donne-moi la fierté et l'honneur de mon père / Je jure que le jour où ils sont venus le chercher, j'aurais pu tuer un flic ou deux. » Après avoir rejoint en Syrie (juillet 2013) la cellule des bourreaux de Daech chargés d’exécuter des otages occidentaux, Jihadi John posta sur Twitter une photo le montrant avec dans sa main la tête décapitée d'un soldat syrien... En 2006, déjà, un autre rappeur islamiste, Aki Nawaz, membre du groupe « Fun-Da-Mental », fit sa profession de foi djihadiste dans l’album « All is War (The Benefits of G-had) » (« Tout est la guerre, Le bénéfice du Jihad »), en comparant « cheikh Oussama ben Laden » à Che Guevara puis, dans le morceau « Cookbook DIY» (écrit en référence au livre The anarchist Cookbook), il expliquait comment fabriquer une bombe artisanale en faisant le récit d'un kamikaze... La mise en ligne du clip pro-jihadiste suscitera un scandale puis une demande d’interdiction formulée (en vain) par deux membres (seulement) du Parlement britannique. Cela ne fera qu’augmenter l’immense succès de la vidéo sur le Net et les réseaux sociaux.

Le plus connus des ex-rappeurs et ex-voyous reconvertis dans le djihadisme est sans aucun doute le germano-ghanéen Deso Dogg (Denis Mamadou Cuspert), alias Abu Talha al-Almani, alias Abou Maleeq, qui rejoignit Daech en 2014. Avant de franchir le Rubicon djihadiste, il fit partie du groupe de rap « The Black Triangle ». C’est au contact de Pierre Vogel, le plus célèbre prédicateur islamiste d'Allemagne, qu’il se radicalisa. Après avoir abandonné la musique en 2010, Deso Dogg a cofondé le groupe djihadiste « Millatu Ibrahim » interdit par les autorités allemandes, et est passé du rap islamiste aux Nashid. Ceci lui a valu d'être accusé par la justice d'avoir influencé Arid Uka, responsable d'un attentat en 2011 à l'aéroport de Francfort. En août 2013, Cuspert, alias Abou Talha est aperçu dans une vidéo de l'Etat Islamique dans laquelle il tient une tête décapitée dans sa main comme Jihadi John.

Citons également Douglas Arthur McCain, l’ex-basketteur et ancien aspirant rappeur américain, Fadel Chaker, chanteur de variété libanais surnommé le « roi de la romance », que l’on retrouva en Syrie, ou encore l'Américain Omar Shafik Hamaami, qui rejoignit le groupe islamiste somalien des Shabaab en 2006. Avant sa mort, il posta sur YouTube des nashid pro-djihadistes. Dans son tube « Make Jihad with me et Blow by Blow », il chante : « Attaquons l'Amérique dès maintenant. La victoire ou le martyr ! (…) Bombe par bombe, explosion par explosion, le passé glorieux reviendra. » Ces rappeurs ont à leur tour inspiré d'autres rappeurs jihadistes : un jeune Kosovar aurait par exemple été inspiré par les paroles de Deso Dogg pour tirer sur un autobus militaire américain à Francfort.
Le rap islamiste français ou « cool jihad » n’est pas en reste

Quant à Booba, le célèbre rappeur français également connu aux Etats-Unis, qui s’est illustré en septembre 2018 lors d’une bagarre entre son « clan » et celui du rappeur rival Kaaris, dans l’aéroport de Roissy, est lui aussi l’auteur de chansons d’une rare violence qui n’a étonnamment jamais fait l’objet de condamnation, l’artiste prétendant être attaché à un « islam modéré » et affirmant, comme Nick Conrad, manier « l’ironie » et la « dérision ». En fait, ce rappeur qui ne plaisante pas autant qu'on le dit quand on observe ses actes de violence, a créé un double pont, entre le rap afro-centré et le « rapislamisme », puis entre les Etats-Unis et la France. Dans le morceau « Porsche Panamera », le rappeur présente sans complexe le terroriste franco-algérien Mohamed Merah, auteur du massacre de militaires et de jeunes enfants juifs en 2012 entre Toulouse et Carcassonne, comme un homme qui poursuit une « cause » et qui serait béni par Dieu pour sa violence : « On canarde tout pour une cause, Mohamed Merah », « Allah y rahmo Dieu ait son âme car seul le crime paie », « Bang dans vos têtes, on vous rafale on a l'seum comme Merah »… Dans un autre tube (« Le Bitume avec une plume », 2002), il déverse une haine qui ne ressemble pas beaucoup à de l’humour et qui est clairement politisée : « Quand j'vois la France les jambes écartées j'l'encule sans huile. (…) Alors Nadine Morano c'est le Ku Klux Klan et Booba, c'est Rimbaud, c'est ça ? ». Tout aussi subversif, le groupe Lunatic glorifie dans un de ses tubes, « Temps mort » , à la fois Allah et les Palestiniens, puis il annonce sur un ton on ne peut plus menaçant et martial, une guerre civile ethno-religieuse. Lunatic conspue en effet de façon explicite et décomplexée les Français, l’Église catholique, les « porcs » mécréants, dans des termes d’une extrême vulgarité, bien qu’associés à des références religieuses. Il invite surtout à « venger » l’Afrique en « enculant la France » : « Allah à Toi seul l'homme doit toute son adoration. (…) On a pas oublié, l'or que le Pape porte au cou est celui qui nous a été pillé. Allô c’est B2O encore en chien d’chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j’suis d’humeur palestinienne. Qui veut la paix, prépare la guerre, j’te l’rappelle... Vote pour emmener les porcs à la morgue. Eh négro ! C’est l’heure d’manger. Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes. J’suis pas le bienvenu, mais j’suis là,(...) j’suis venu manger et chier là ». La chanson, d’une violence inouïe, appelle carrément à tuer des policiers et à violer la France, les « chiennes » de Françaises citées plus haut : « Quand j’vois la France les jambes écartées j’l’encule sans huile. Z’ont dévalisé l’Afrique... J’vais piller la France. Tu m’dis « la France un pays libre » (...) attends-toi à bouffer du calibre. J’rêve de loger dans la tête d’un flic une balle de G.L.O.C.K ». Une autre chanson, « Mauvais Oeil », mérite également l’attention. Non seulement elle véhicule ce même ressentiment francophobe sous couvert d’anti-colonialisme revanchard, mais elle incite carrément à commettre des attentats, ce qui revient à faire l’apologie de Daech ou Al-Qaïda : « Les colons nous l'ont mis profond, à l'envers on va leur faire. On est venu récupérer notre dû. Dans vos rues on va faire couler votre pus. Attends toi à plus d'un attentat ici en France, loin des ambiances « pétard » 14 juillet. Microphone ouvert et nos actions s'amorcent féroces. A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de Seine, on te saigne ». Encore plus explicite, la chanson « Guerre/Jihad » est une apologie pure et simple de la sécession territoriale, de la guerre urbaine et du pillage des biens des mécréants : « On repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues). La France n’est pas territoire neutre. Mes troupes sont mobilisées. Ils ont leurs paradis fiscaux. Nous à défaut on impose nos lieux de non-droit. Et si c’est ça qu’ils veulent on va s’armer et s’entourer d’Khos ». Dans leur opus « Islam », tout aussi évocateur, les rappeurs défendent l’idée subversive qui consiste à être à la fois des bons musulmans pratiquants et des délinquants ne reconnaissant que la loi divine de la Charia et rejetant celle des non-musulmans. Ceci rappelle le profil de nombreux terroristes européens abreuvés depuis la tendre enfance au rap haineux anti-occidental qui prépare plus qu’il n’empêche la perméabilité aux discours des jihadistes. Ceux-ci savent en effet récupérer les marginaux aptes à la violence issus des quartiers sensibles à dominante afro-musulmane : « Mais on reste pratiquants, délinquants. Nos psaumes récités par nos mômes de cité à cité. Nique la justice. Y'a qu'Dieu qui peut me juger. Rien qu’j’dors plus, sur cette terre de colons impurs. L pour ma Loi suprême représentée par le I Islam ».
Impunité pour le rap anti-Blancs et pro-jihadiste, tolérance zéro pour ses opposants

Comme les autres groupes précités, comme Nick Conrad ou Booba, les deux chanteurs vedettes de « Lunatic » n’ont jamais été accusés de « racisme » ou d’incitation à la haine envers les non-musulmans. Leurs albums, qui fanatisent des milliers de djihadistes potentiels dès l’adolescence, se vendent bien et sont promus par les grands médias, librairies, Fnac, Virgin, Amazon et moult réseaux sociaux. En revanche, les groupes identitaires français pro-chrétiens, pro-armée ou anti-islamistes, comme « Légion 88 », « Bunker 84 », ou « Snix » sont interdits à la vente dans ces mêmes lieux « autorisés » à pire qu’eux et plus violents qu’eux ! Ce deux poids deux mesures dans la « vigilance » n’est pas étonnant et il découle de la logique même de la doxa dominante « cosmopolitiquement correcte » qui consiste à ne rien pardonner aux siens mais tout à ses ennemis puisque notre civilisation judéo-chrétienne-blanche-européenne serait la « pire de toutes »… Ainsi, de même que Zemmour, Bensoussan ou votre serviteur ont été traînés en justice pour des propos « islamophobes » (pourtant argumentés et étrangers à toute haine ou violence), les vrais appels aux meurtres barbares de ces groupes qui annoncent clairement la couleur raciale et jihadiste de leur projet de guerre civile, n’ont jamais été censurés et n’ont presque fait l’objet de poursuites pénales. Exemple qui mérite son pesant d’or : c’est la « Ligue de défense noire africaine » (LDNA) dont est membre le rappeur Gucci-G, qui a récemment obtenu de Facebook que la page de Génération identitaire soit fermée après le blocage par celui-ci du col de l’Échelle (entre l’Italie et la France) où passent les migrants illégaux. Pourtant, Gucci-G chante des énoncés clairement anti-chrétiens, comme par exemple: « Moi j’préfère le Coran, nique le pape et l’Église »... Rappelons que cette Ligue (LDNA) a également tenté empêcher la réédition d’un ouvrage de Blaise Cendrars, qualifié de « négrophobe », alors qu’il s’agit d’une œuvre pleine de compassion. La LDNA est quant à elle clairement une secte suprémaciste noire pro-islamiste qui utilise le vecteur du rap identitaire du genre black-muslim pour fanatiser des adeptes en vue d’une lutte raciale vindicative et haineuse. Si l’on veut lutter contre la violence des petits soldats du djihadisme shootés au rap islamiste et anti-blancs, si l’on veut livrer réellement un combat non pas seulement répressif-militaire mais culturel contre le jihadisme, il va falloir un jour que la loi s’applique à cette « culture du jihad », ce « jihad cool » qui est l’un des terreaux d’incubation du terrorisme islamiste de 3e génération théorisé par Al-Souri, Al-Baghdadi, Al-Adnani et tant d’autres cerveaux terroristes qui savent que nos banlieues et la culture de haine communautariste révolutionnaire qui y sévit constituent des terreaux extrêmement favorables d’embrigadement et de recrutement. Il en va de la christianophobie, de la haine anti-mécréants et anti-blancs comme de la judéophobie : l’enseignement de la haine débouche inéluctablement sur la violence.


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Re: Alexandre Del Valle

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« Le Pacte de Marrakech est un appel à la censure des médias politiquement incorrects »

December 12, 2018

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alexandre Del Valle s'inquiète de certaines dispositions du Pacte de Marrakech, qui visent à rendre plus positive l'information que les médias donnent à propos de l'immigration.

Géopolitologue, docteur en histoire contemporaine, consultant et essayiste, Alexandre del Valle est professeur de géopolitique et de relations internationales. Il vient de publier La Stratégie de l'intimidation, du terrorisme jihadiste à l'islamiquement correct (éd. L'Artilleur, mars 2018).

Beaucoup d'encre a déjà coulé à propos du fameux Pacte signé à Marrakech ce début de semaine par 148 pays-membres des Nations unies. Ses rédacteurs rappellent que ce texte visant à réguler des migrations plus «sûres» serait «non-contraignant». Mais rien n'empêchera ultérieurement les États signataires et les instances européennes de «judiciariser» des pans entiers dudit Pacte. Le Pacte sous-entend d'ailleurs que les Ètats d'accueil ont le devoir d'octroyer des droits et des aides financières aux migrants «sans discriminations» (réguliers ou illégaux), ce qui revient à supprimer toute différence entre le national et l'étranger, bref, à démanteler moralement les souverainetés pourtant nominalement reconnues par les rédacteurs.

Un appel à la censure

«Encourager un débat public fondé sur l'analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues»

Objectif 17 du Pacte de Marrakech

Le Pacte de Marrakech incite les médias à combattre et limiter tout discours hostile à l'immigration, sous peine d'être privés de financement public par les gouvernements, eux-mêmes sommés de se soumettre à la doxa diversitaire qui transparaît du début à la fin du texte onusien. C'est ainsi que l'objectif n°17 du Pacte appelle à «éliminer toutes les formes de discrimination et encourager un débat public fondé sur l'analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues». Il invite ainsi les médias à s'impliquer dans un projet politico-gestionnaire en tant qu' «acteurs» de la «Migration». Avec eux, «les milieux universitaires», «le secteur privé» ou encore les «institutions nationales de défense des droits de l'homme» (ce qui inclut les ONG qui affrètent des bateaux pro-clandestins comme l'Aquarius), sont tous appelés à combattre les idées qui ne vont pas dans le sens de l'immigrationnisme béat. Cet Objectif n°17 pousse à diaboliser les intellectuels, les journalistes et les politiques qui, dans le cadre du futur débat sur l'immigration annoncé par Emmanuel Macron notamment, afficheraient leur souci de contrôler l'immigration et a fortiori de réduire ou supprimer les aides financières croissantes accordées aux migrants clandestins que le Pacte met sur le plan que les migrants légaux.

Sur Internet aussi

Dans les mesures à mettre en œuvre pour «atteindre cet objectif», les rédacteurs du Pacte entendent «promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet». Intention dont on ne manquera pas de relever l'ironie alors que ces dernières semaines, c'est justement sur le Net qu'a été dénoncé (au départ à partir des États-Unis) ce Pacte migratoire controversé. Cette prise de conscience déplorée par les rédacteurs du Pacte a d'ailleurs déclenché une polémique dans de nombreux pays occidentaux: rétractation de l'Italie et de l'Autriche, refus de la quasi-totalité des pays d'Europe centrale et orientale, «gel» de la signature en Suisse après le référendum sur la primauté du droit national ; crise gouvernementale en Belgique (face au refus de la NVA flamande de signer le Pacte), et prudence habile du Président Macron qui a préféré ne pas s'afficher à Marrakech en y envoyant Jean-Baptiste Lemoyne. Les rédacteurs et soutiens du Pacte migratoire se sont ainsi contentés de fustiger les opposants au texte onusien sans jamais en délivrer le contenu lui-même et en s'abritant sur l'ubuesque affirmation du caractère «non-contraignant». Les rédacteurs de l'accord de Marrakech et leurs soutiens politiques sont d'ailleurs déterminés à «sensibiliser les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente». On observera que la contradiction flagrante d'un débat prétendument «objectif» sur l'immigration et d'un corps de métier journalistique «sensibilisé» à une terminologie «positive sur la Migration» ne semble pas heurter outre mesure la «sensibilité» rédactionnelle des Nations unies et des lobbies diversitaires qui soutiennent le Pacte.

Ses rédacteurs comptent ainsi faire respecter cette «terminologie» spécifique «en instituant des normes déontologiques pour le journalisme» (et la publicité). Le mot est lâché: en parlant de «déontologie» - au mépris de celle déjà instituée en France et ailleurs - les rédacteurs entendent par conséquent mettre toute divergence de «perception» à l'égard des migrants du côté du manquement éthique et professionnel, ce qui induit la logique de sanctions corrélatives. Si en principe ces sanctions sont le fait d'une commission paritaire, le Pacte appelle officiellement les États à sanctionner les non-immigrationnistes en supprimant les subsides étatiques des médias qui «dévieraient» du message nécessairement positif sur «le Migrant»... une menace qui a d'ailleurs déjà plané sur l'hebdomadaire Valeurs actuelles à la suite d'une couverture choc montrant une femme musulmane voilée. Le petit ajout dans le texte du Pacte: «dans le plein respect de la liberté de la presse» ne trompera d'ailleurs personne, car ce droit repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression, droits soumis à des limites. La Cour européenne des droits de l'homme rend d'ailleurs régulièrement des verdicts dans des affaires où il est question de savoir si l'interférence du gouvernement - prévue par la loi - avec le droit à la liberté d'expression d'un individu est légitime ou non. Or ce que fait le Pacte, tout non-contraignant qu'il soit, c'est bien élargir les conditions de légitimité de cette interférence. La boucle est bouclée.
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marmhonie
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Re: Alexandre Del Valle

Message non lu par marmhonie »

Cela me fait penser au pape François qui ne dit jamais le mot "musulman", mais "immigré" avec sa bonne volonté de nous culpabiliser de ne pas leurs ouvrir nos portes.
C'est clairement de la manipulation politique.

Plus c'est gros, plus cela passe.
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Re: Alexandre Del Valle

Message non lu par yacoub »

marmhonie a écrit : mer. 12 déc. 2018 13:55 Cela me fait penser au pape François qui ne dit jamais le mot "musulman", mais "immigré" avec sa bonne volonté de nous culpabiliser de ne pas leurs ouvrir nos portes.
C'est clairement de la manipulation politique.

Plus c'est gros, plus cela passe.
Il faut dire à ce pape qu'un chrétien venu des pays musulmans sera le bienvenu en Occident étant donné les persécutions qu'il subit par la race des seigneurs mais qu'un vrai musulman est un danger pour l'Occident étant donné que sa vocation est de répandre la RATP de gré ou de force.
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Georges
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Re: Alexandre Del Valle

Message non lu par Georges »

Quand la lutte contre "l'islamophobie" post-attentats en Occident cache la christianophobie permanente en Terre d'islam…
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Alexandre del Valle
/ Mercredi 6 novembre 2019 à 09:43 14


Manifestation contre l'islamophobie, le 26 octobre à Lyon. Photo © KONRAD K./SIPA

Après la profanation de cent tombes chrétiennes à Cognac, le saccage de la cathédrale d'Oloron-Sainte-Marie et la mort d'un prêtre de l'Oise sous les coups de son agresseur, Alexandre del Valle revient sur la christianophobie croissante qui sévit en France et dans le monde, en quasi totale impunité et dans l'indifférence générale des médias et politiques bien plus enclins à dénoncer l'islamophobie.

Organisée à l'initiative de l'“appel” d'une cinquantaine de personnalités en guerre contre la « stigmatisation grandissante » des musulmans suite à l'attaque d'une mosquée fin octobre dernier par un octogénaire déséquilibré ex-RN et suite aux vifs débats et tensions autour du voile qui ont suivi l'attentat (4 morts) de la Préfecture de Police de Paris, cette manifestation mérite l'attention car elle montre une fois de plus qu'après chaque attentat islamiste sanguinaire, loin de demander pardon au nom de leur religion (comme l'a fait le très courageux mais isolé imam Chalghoumi), loin de réviser le corpus islamique et ses hadiths et versets coraniques qui légitiment le jihad et le statut d'infériorité des non-musulmans, loin de se mobiliser pour les familles des victimes "mécréantes" égorgées régulièrement sur notre sol par des totalitaires imbibés de Charia, les lobbies de l'islamisme radical "coupeurs de langues" redoublent de prosélytisme, de fierté panislamique-communautariste et d'arrogance. En ne dénonçant que les vraies "victimes de l'islamophobie" et en niant toute responsabilité de l'idéologie fréro-salafiste ou des puissances musulmanes dans la haine jihadiste mondiale qui frappe les chrétiens/infidèles partout où ceux-ci croisent des adeptes de la Charia, les lobbies islamistes font preuve d'une absence sidérante et terrifiante d'empathie et d'incapacité structurelle à se remettre en question, ce qui est le propre des psychologies pathologiques et des processus totalitaires.
Collaborateurs passifs et actifs du totalitarisme islamiste indifférents à la christianophobie

Ceux que j'appelle les "coupeurs de Langues", c'est-à-dire les censeurs islamiquement corrects qui veulent faire taire toute critique de l'islamisme et de l'islam (par contraste avec les "coupeurs de têtes" jihadistes qui massacrent physiquement les "mécréants"), ne sont pas seulement les islamistes "institutionnels" type Frères musulmans, Milli Görüs turc, salafistes saoudiens officiels ou autres Tablighs indo-pakistanais, mais aussi leurs "idiots-utiles", alliés de gauche et d'extrême-gauche, mais aussi droitistes-capitalistes opportunistes adeptes de "la politique de l'apaisement" dénoncée jadis par Churchill face au nazisme et liés aux intérêts financiers des monarchies du Golfe. Au regard de ce double phénomène de compromission des collabos passifs, prêts à se soumettre à l'impérialisme panislamiste par lâcheté ou vénalité, et des collabos actifs, notamment rouges du marxisme et verts de la pseudo-écologie, prêts à faciliter l'islamisation radicale de l'Europe pour déstabiliser/détruire la civilisation occidentale-capitaliste-démocratique dans une logique de "convergence des luttes révolutionnaires", il n'est pas si illogique que les mêmes autorités morales "progressistes" et la presse main Stream - si vigilantes quand la victime est non-occidentale et musulmane - ne dénoncent jamais les persécutions des Chrétiens en pays musulman. Des chrétientés persécutées, brimées, humiliées, emprisonnées, torturées, exilées, et souvent assassinées impunément dans la plupart des pays islamiques, y compris des pays "amis" de la France et de l'Occident qui nous donnent des leçons permanentes d'antiracisme et de lutte contre l'islamophobie : Turquie du néo-sultan Erdogan qui veut rétablir le Califat-Sultanat ottoman et menace Chypre et la Grèce; Saoudiens wahhabites-salafistes et Qataris pro-Frères musulmans, Pakistan co-créateur des Talibans et d'Al-Qaïda, etc. Avec des amis comme ceux-là, nul besoin d'ennemis déclarés… De la même manière, les profanations quotidiennes de tombes chrétiennes et les manifestations permanentes et publiques de haine envers les chrétiens et le christianisme - et surtout envers l'Eglise catholique déclinente, donc affaiblie, de ce fait accusée de tous les maux (homophobie, arriération, pédophilie, croisades, conquista des Amériques, inquisition, etc), ne suscitent jamais des manifestations d'appel à dire "stop" à la "stigmatisation croissante" des chrétiens-gaulois-babtous dans les "banlieues de l'islam" de France et autres zones de non droits en voie de "désoccidentalisation-islamisation", de Belgique, de Suède, d'Allemagne ou de Grande-Bretagne, où les porteurs de croix rasent les murs.
Le postulat de base (anti-occidental) de l'antiracisme moderne "facilitateur d'islamisme"

Le postulat de base de l'antiracisme "post-moderne" - en fait un antiracisme à sens unique - qui consiste à tout pardonner aux prédateurs-suprémacistes islamistes car ils lutteraient contre l'Occident honni, pousse à criminaliser ou à soumettre à la reductio ad hitlerum la défense même de la civilisation chrétienne, et à légitimer la seule "lutte contre l'islamophobie". Ce postulat ethno-masochiste fondé sur la haine de soi anti-occidentale qui assimile le christianisme à l'Occident colonial-inquisiteur-génocideur (y compris les chrétiens non-occidentaux ex-colonisés assimilés au "Mal Blanc-européen-croisé"), obéît à une logique mortifère et totalitaire très cohérente. Il explique le silence inévitable qui entoure les récentes profanations d'une centaine de tombes dans le cimetière du Breuil, à Cognac, dans la nuit du mardi au mercredi 27 octobre derniers. A cette occasion, qui n'est d'ailleurs pas la première en France, des tombes ont été vandalisées et des symboles chrétiens violemment visés. Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême, a dénoncé - en vain - un acte d’une nature « barbare »: crucifix renversés et jetés par terre, croix arrachées, statues de la Sainte Vierge et d’anges catholiques malmenés; familles traumatisées par le saccage des tombes des défunts qu'elles voulaient honorer à l'occasion de la fête de la Toussaint (et donc des morts de chacun), (Charentes), mercredi 30 octobre au matin, avant-veille de la Toussaint. Quelques jours plus tard, le 4 novembre dernier, vers 2 heures du matin, c'est la cathédrale d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) qui a été attaquée et vandalisée par un commando-voiture-bélier qui a enfoncé la porte puis volé une partie du trésor de la cathédrale (classé au patrimoine mondial de l'Unesco), dont des croix, des ostensoirs, et des calices. Des attaques christianophobes de ce genre surviennent chaque jour en France, en Belgique, en Grande-Bretagne; en Allemagne, sans que cela ne déclenche JAMAIS des vagues d'indignations ou de dénonciation des "christianophobes".

Comme l'a montré une question écrite à l'Assemblée nationale formulée par la députée Valérie Boyer en février 2019, les profanations de lieux de culte ou tombes catholiques sont journalières. Qu'il s'agisse de Notre-Dame de Dijon, de Lusignan, de Talmont, de l'église Notre-Dame-des-Enfants à Nîmes, les destructions de tombes, profanations de Croix, statues, tabernacles, d'hosties, sans oublier des excréments sur les murs des lieu de culte ou les dessins à base fécale sur les parois des églises ou autres agressions de prêtres, saccages et vandalismes, le « christiano-mépris frappe le pays, la République française et les valeurs profondes », s'est indignée Boyer. Ceci dans la plus grande indifférence politique et médiatique. Pourtant, d'après les statistiques annuelles du ministère de l'intérieur, en 2018, les actes antichrétiens recensés ont totalisé 1 063 faits en 2018 et 1 038 en 2017, avec une augmentation sensible pour l'année 2019.
Un bilan mondial accablant: la christianophobie croissante, une martyrologie non homologuée!

D'une manière générale, et d'après l'ONG Portes Ouvertes, qui comptabilise les persécutons antichrétiennes dans le monde chaque année, les chrétiens sont persécutés dans de plus en plus d’endroits et de façon toujours plus intense, ceci dans la quasi indifférence générale et des Nations unies, de l'Occident et des médias, bien plus enclins à dénoncer au niveau mondial "l'islamophobie" - réprouvable, car visant soi-disant la "religion des colonisés" - que la "christianophobie", quant à elle "acceptable" en tant que "dommage collatéral de la seconde décolonisation" (anti-occidentalisme). Il est vrai que l'islamophobie réelle (Birmanie, Chine, Inde, violente mais peu dénoncée par les pays musulmans), ou imaginaire (Occident, systématiquement dénoncée) est activement combattue par 57 pays musulmans unis dans l'influente Organisation de la Conférence islamique (OCI), qui exerce un véritable "lobbysme civilisationnel" mondial, en l'occurrence "panislamiste". Tant pis pour les pays chrétiens qui ont renoncé à cette dimension géocivilisationnelle et qui, par conséquent, sont moins actifs au sein des instances internationales officielles et des chancelleries, raison pour laquelle la christianophobie n'est pas "homologuée.

Dans son index annuel, qui porte sur 50 pays étudiés, l'ONG Portes Ouvertes estime à 245 millions le nombre de chrétiens fortement persécutés (contre 215 millions pour l’index 2018), avec une augmentation de 16 % depuis 2014. Selon l'ONG, les persécutions sont plus profondes, les discriminations quotidiennes (impossibilité d’avoir un emploi, de faire des études, d’avoir accès aux besoins essentiels) et les attaques toujours plus violentes, le nombre de chrétiens tués étant passé de 3066 (index 2018), à 4305 (index 2019). En Chine, le nombre de chrétiens détenus et d’églises ciblées a été multiplié par 10 en un an. Au sein du monde musulman, l’Afrique est aujourd'hui la plus frappée par la violence envers les chrétiens : dans le seul Nigeria musulman, où sévit le groupe terroriste pro-Daech Boko Haram, 4000 chrétiens ont ainsi été tués en raison de leur foi durant la seule année 2018.
Qui se soucie du statut des chrétiens d'Algérie et du Maroc, pays "amis" qui nous donnent des leçons de morale anti-islamophobie?

Plus proches de nous encore, les pays du Maghreb, Libye, Maroc et Algérie, sont des terres de plus en plus risquées pour les chrétiens autochtones, littéralement assignés à islamité et interdits de christianisme, religion tout juste tolérée si elle n'exerce aucun prosélytisme et si aucun maghrébin berbéro-arabe ne l'embrasse. Bref une religion cantonnées aux "expats" et surveillée de près. En Algérie, les chrétiens ont été ces dernières années les cibles de lois et d'attaques christianophobes visant à leur rendre la vie impossible. Rappelons que dans ce pays qui contrôle pourtant en partie l'islam prosélyte de France, et qui, comme le Maroc ou la Turquie, exige toujours plus de mosquées en Europe, la pratique (et donc la conversion) du christianisme est de facto et de jure interdite. Souvent sous couvert de lutte contre "le blasphème" ou le "prosélytisme", les chrétiens sont régulièrement sanctionnés ou arrêtés, non pas officiellement en tant que convertis, mais en tant que "mauvais musulmans" surpris en train de ne pas respecter le jeûne du ramadan ou autres obligations rituelles musulmanes rendues obligatoires depuis les politiques de réislamisation. C'est ainsi que dans le réputé si « tolérant » royaume du Maroc, la conversion au christianisme est réprimée pénalement. La loi prévoit qu’un Marocain ne peut être que musulman ou juif (s’il est né comme tel), le seul changement autorisé étant la conversion à l’islam. Les chrétiens d'Algérie, comme leurs frères du Maroc, interdits de se convertir au christianisme en vertu des codes pénaux, sont donc persécutés dans l'indifférence totale de l'Occident et de la France, en particulier, où l'intelligentsia préfère culpabiliser les Français pour une "islamophobie" - largement exagérée - plutôt que de dénoncer la christianophobie totalement décomplexée et officielle de leurs "partenaires" arabes et musulmans (Maghreb, Afrique subsaharienne musulmane, Turquie; Pays du Golfe, Pakistan, etc). Une christianophobie officielle et générale, celle-là, qui est bien plus meurtrière que les supposées "intolérances" des Européens envers l'islam et le voile. Exemple édifiant parmi tant d'autres, on peut citer le cas de Youcef, un pasteur algérien qui a été envoyé pas moins de huit fois en prison entre mars et septembre 2019. Ce pasteur déclarait récemment à l'association Observatoire de la Christianophobie : « Le plus grand miracle que Dieu nous ait accordé en Algérie, c'est d'avoir une église qui n'a pas peur »… De quoi donner une leçon aux chrétiens "sociologiques" européens embourgeoisés et coupés des classes populaires/banlieues en voie d'islamisation où ils n'osent jamais annoncer la Bonne Nouvelle… Rappelons qu'en Algérie, pays qui contrôle nombre de mosquées françaises et dénonce régulièrement "l'islamophobie française", de nombreuses églises protestantes (prosélytes) ont été récemment fermées, notamment en Kabylie. On peut citer par exemple l’Église protestante du Plein Évangile de Tizi Ouzou (100 km à l’est d’Alger), forte de 1400 fidèles, mais véritable reproche vivant pour le pouvoir d'Alger et pour les autorités islamiques et les islamistes radicaux.
Une christianophobie génocidaire: la nouvelle solution finale des Chrétiens

Les pogroms anti-chrétiens des années 1990 en Indonésie, qui ont fait plus de de cent mille morts, n’ont jamais fait l’objet d'une médiatisation aussi massive que celle des massacres de Musulmans en Bosnie hier et en Birmanie ou en Chine aujourd'hui. Ceux du Nigeria, où la charia est appliquée depuis le début des années 2000 dans le nord musulman, ont moins suscité de réaction au sein des nations Unies que l’expulsion - pourtant légale et respectueuse des droits de l’homme - de quelques immigrés clandestins en France ou en Italie. Passée sous silence au sein des instances de l’Union européenne, des Nations Unies, du Conseil de l’Europe ou de l’OCI, dans le cadre d’une "politique d’apaisement" visant à ne pas augmenter la colère des bourreaux susceptibles et menaçants, la Nouvelle Solution finale des Chrétiens est manifeste dans nombre de pays musulmans abritant des minorités chrétiennes autochtones.

Comme tous les projets génocidaires du passé, la nouvelle christianophobie est présentée par les bourreaux comme une « réaction » à « l’humiliation » infligée par les envahisseurs « Croisés » et coloniaux, auxquels les minorités chrétiennes sont assimilées, en Irak, en Turquie, en Egypte, au Maghreb, au Soudan, etc.
Qui se soucie des meurtres de chrétiens en Turquie erdoganienne néo-ottomane?

Ainsi « s’explique » aussi le massacre barbare de pasteurs et de fidèles évangéliques à Malatya (Turquie) en mars 2007, accusés d’être des coreligionnaires des « néo-conservateurs américains », ou encore le meurtre de l’ancien leader de la communauté arménienne de Turquie, Hrant Dink, protestant (2006), ou encore du prêtre catholique italien Don Santoro (avril 2006) et de l’évèque catholique d’Antioche Luigi Padovese (mai 2010). En Turquie, berceau du christianisme, les Chrétiens et les autres minorités ont peur. Les Orthodoxes grecs ne sont plus qu’un millier, alors qu’ils avoisinaient un million au début du XXème siècle. Les Arméniens ont subi, comme les Assyro-chaldéens d’Anatolie (Suryani), le premier génocide de l’Histoire. Ils ne sont plus que 70 000 en Turquie et leur génocide continue d’être nié par la propagande décomplexée de l’Etat turc national-islamiste, pourtant candidat à l’entrée dans l’Union européenne. Les Suryanis de Turquie, qui parlent la langue du Christ, sont presque tous réfugiés en Suède, en France (Sarcelle), aux Etats Unis ou ailleurs en Occident et ont déserté leurs terres natales du Sud-Est de la Turquie. Leurs frères assyro-chaldéens d’Irak, jadis libres et émancipés, aujourd’hui accusés d’être « complices » des envahisseurs américains chrétiens, ont fui les pogroms depuis la chute de Saddam Hussein, alors qu’ils que rien ne permet de les accuser d’être complices des GI’s. Depuis la "victoire" momentanée contre Daech en Irak, les chrétiens mésopotamiens retournent un peu en zone kurde Irakienne, mais leur situation demeure précaire et indexée à celle de leurs protecteurs momentanés kurdes. Depuis 2003, les chrétiens d’Irak sont passés de 1,25 million en 2003 à 870 000 ; ceux de Palestine de 20 % en 1950 à 2 % ; ceux de Turquie (hors empire ottoman) de 5% en 1914 à 0,12% aujourd’hui, etc…
Du Soudan au Pakistan, le phénomène d'éradication générale des chrétientés, fruit d'un long enseignement de la haine

L’éradication des chrétiens non-occidentaux, inaugurée avec le génocide arménien (1915), poursuivie sous la guerre froide par les pays communistes et dans les années 1980 avec l’élimination de 1,5 millions de chrétiens-animistes du Soudan, sans oublier les centaines de milliers de chrétiens d’Indonésie, semble hélas n’être qu’à ses débuts, car elle est portée par la haine croissante envers l’Occident « chrétien ». L’élimination et la persécution des chrétiens d’Orient ou d’Afrique se poursuit dans l’indifférence générale de cette Europe qui semble avoir honte de son passé judéo-chrétien et se sent coupable. Celle-ci choisit donc souvent de se taire et de ne pas accabler les Etats du tiers-monde qui tuent ou maltraitent les Chrétiens, afin d’éviter le « choc des civilisations ». Au Soudan, les Chrétiens ont connu l’un des pires génocides de l’Histoire de ces trente dernières années (1,5 millions de morts dans les années 1990-2000, pratiquement passés sous silence). En Egypte, les Coptes sont victimes de brimades, agressions et persécutions continues depuis les années 1980 et la réislamisation du pays voulue par les Frères musulmans. Les bourreaux sont la plupart du temps impunis et prétendent eux aussi « réagir » à l’agression des Coptes même lorsque ceux-ci sont attaqués à l’acide dans leurs paisibles monastères du Nil... Au Pakistan, les crimes commis contre la minorité chrétienne se poursuivent dans l’indifférence quasi-générale, excepté le cas d'Asia Bibi qui cache tant d'autres Asia Bibi abandonnées par les Occidentaux et les Nations unies. En Arabie saoudite, pays qui finance tant de mosquées et centres prosélytes dans le monde entier et en Europe, la police religieuse, la Muttawa, harcèle les populations musulmanes et non-musulmanes, entrant de force dans les habitations d’immigrés philippins ou indiens récitant le chapelet ou lisant la bible, délit passible de prison, de confiscation des biens et de rapatriement immédiat… Comble de l’ironie, les pays musulmans crient à « l’islamophobie » dans une Europe multiculturaliste qui leur ouvre pourtant les portes, tout en interdisant très sévèrement aux musulmans le prosélytisme chrétien et toute conversion, ceci sous peine d'emprisonnement, de privations de tous droits civiques, et parfois de mort. De l’Irak au Nigeria, en passant par l’Egypte, les persécutions de Chrétiens sont le fruit d’un enseignement de la haine banalisée dans les discours politiques, les médias et les universités islamiques, telle la prestigieuse Al-Azhar en Egypte. Jadis siège d’une pensée en évolution portée par le Cheikh Abd Al-Razeq, Al-Azhar a été gangrénée depuis les années 1930 par les fanatiques qui y enseignent, comme en Arabie saoudite, que les Chrétiens sont des « associationnistes » (mushrikun) qui « mangent Dieu » (hostie) et l’insultent en affirmant que Jésus est son fils. Mais au lieu de combattre cette haine qui ronge leurs sociétés comme jadis l’idéologie antisémite a rongé l’Europe, les dirigeants musulmans fuient leurs responsabilités en incriminant une « main étrangère ».
En guise de conclusion... Le silence coupable des Occidentaux négateurs des racines chrétiennes de leur civilisation
Rendus complices par leur silence, les dirigeants occidentaux n’ont jamais osé soulever la grave contradiction des 57 pays musulmans de l’OCI qui exigent partout des concessions islamiquement correctes au profit des communautés musulmanes en "terre mécréante", mais qui nient aux minorités résidant dans leurs pays ne serait-ce qu’un dixième des droits qu’ils exigent pour les Musulmans d'Occident notamment. La question qui se pose à nous est par conséquent la suivante: comment expliquer que "l’islamophobie", constamment dénoncée par les journalistes occidentaux, les professionnels de l’antiracisme, les Ligues des droits de l’Homme, ou le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, suscite bien plus l'intérêt et l'indignation que la christianophobie planétaire et néo-génocidaire? En réalité, l’explication est assez simple : ceux qui dénoncent d’habitude le « racisme » et « l’intolérance » dans le monde concentrent leurs attaques contre les fautes passées des seuls Blancs occidentaux-judéo-chrétiens coupables de tous les maux de la terre et détenteurs du monopole de la haine et du mal. Mais cette mauvaise conscience collective des Occidentaux, fondée sur un étrange sentiment de faute éternelle devant être "expiée" indéfiniment par tous les descendants euro-américains des bourreaux, leur fait oublier qu’aucun peuple n’est exempt de critiques et qu’elle n’a pas le monopole de la haine. Cette mauvaise conscience collective qui a débouché sur une forme nouvelle de haine de soi anti-chrétienne pousse les Occidentaux devenus ennemis ou ignorants de leur histoire chrétienne passée également faite de tant de belles choses, à ne pas se soucier outre mesure du sort de ses coreligionnaires chrétiens d’Orient, envers qui elle est historiquement et moralement responsable. Obnubilés par leur chasse à « islamophobie » et paralysés par leur mauvaise conscience, les nouveaux censeurs antiracistes des Nations Unies, du Conseil des droits de l’Homme (basé à Genève) ou de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), relayés en France par les nouveaux antiracistes indigénistes "racisés", donc racistes anti-Occidentaux, ne se soucient aucunement de la nouvelle solution finale en cours des Chrétiens en terre musulmane ou ailleurs en terre asiato-communiste (Chine-Corée du Nord). Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, créé en juin 2006, et qui dénonce si souvent "l’islamophobie" supposée de l’Occident démocratique, est toujours resté indifférent et silencieux face aux massacres commis par les milices islamiques au Sud-Soudan ou au Nigeria, où les victimes étaient chrétiennes. Cette instance onusienne n’a jamais incriminé la christianophobie pourtant bien réelle, institutionnelle et légale, des régimes arabo-musulmans, qu’ils soient islamiques (Arabie saoudite, Iran, Turquie, Maroc, Pakistan, Soudan, Somalie, Mauritanie, etc) ou nationalistes (Indonésie, Turquie, Algérie, Libye, Tunisie, etc). Et pour cause: s'il existe un "lobby" panislamiste mondial faisant corps et exerçant moult pressions internationales, diplomatiques, géopolitiques, économiques et sociales pour faire reconnaître les "droits des musulmans", rien de tel n'existe au sein des pays occidentaux post-chrétiens animés par des seuls intérêts économiques court-termistes et attachés à se définir uniquement par l'idéologie droits de l'hommiste ou le consumérisme, ce que j'ai défini comme une géopolitique "anti-civilisationnelle" à terme porteuse de vulnérablité stratégique…
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

https://www.facebook.com/georges.hulot.18
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