Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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Proust
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Re: Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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Eric Zemmour a accepté de donner un long entretien à TV Libertés. Interrogé par Martial Bild, le journaliste et écrivain évoque 3 thèmes essentiels : le grand défi de l’Islam, la liberté d’expression et le débat politique actuel. Après avoir rappelé que l’Islam est incompatible avec la démocratie et la France, Eric Zemmour revient sur sa condamnation pour “provocation à la haine raciale” et dénonce une accélération de la restriction des libertés publiques et tout particulièrement de la liberté d’expression. très librement, il juge les actions et les propositions des différents dirigeants politiques de Le Pen à Mélenchon en passant par Hollande et Fillon. Pour la première fois, il évoque le travail de la réinformation en France. Un entretien exclusif de haute tenue.

https://youtu.be/OgefOF2Lsyw


Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
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Propos d'Eric Zemmour sur l'islam: le CSA met en garde RTL et France 5

Le CSA reproche à France Télévisions et RTL une non-maîtrise de l'antenne.

Le CSA reproche à France Télévisions et RTL une non-maîtrise de l'antenne.

France Télévisions
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a choisi de mettre en garde RTL et France 5 pour leur non-maîtrise de l'antenne face aux propos "exacerbant l'antagonisme" d'Eric Zemmour.

Mois de septembre chargé, pour le CSA. Durant la tournée promotionnelle d'Eric Zemmour, pour parler de son livre Un quinquennat pour rien, les signalements ont battu des records.

Les téléspectateurs ont été nombreux à s'insurger devant les propos du polémiste, notamment après son passage dans C à vous, le 6 septembre sur France 5, 6 minutes pour trancher, le 7 septembre sur RTL, et dans Bourdin Direct, le 16 septembre, sur BFMTV.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a rendu sa décision le 1er décembre, choisissant de mettre en garde France Télévisions et RTL. "S'agissant des émissions C à vous et 6 minutes pour trancher, le Conseil a estimé que la maîtrise de l'antenne avait été insuffisamment assurée au regard de la gravité des propos tenus et a mis en garde les responsables de RTL et de France Télévisions contre le renouvellement d'un tel manquement," indique un communiqué du Conseil, qui estime que "la maîtrise de l'antenne doit être proportionnée au discours de l'invité et donc particulièrement forte lorsque ce dernier se caractérise par l'exacerbation des antagonismes au sein de la société française et la justification de comportements discriminatoires."
"Il n'y a pas de musulmans modérés", dans C à vous

Dans C à vous, le 6 septembre dernier, Eric Zemmour assure qu'aucun musulman en France n'est intégré. Il répond: "L'islam veut dire paix, mais veut également dire soumission. On ne vit dans la paix que lorsque l'on se soumet à l'Islam. En Islam, il n'y a pas de musulmans modérés, affirme-t-il. Il y a simplement des gens qui appliquent la religion à la lettre et d'autres qui ne le font pas. Ce que l'on appelle en France 'bons musulmans', sont considérés comme des 'mauvais musulmans' en islam."
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L’esprit de l'escalier 04 décembre 2016/Alain Finkielkraut & Élisabeth Lévy sur RCJ

https://youtu.be/2VZ4T_l0TFY

https://youtu.be/2VZ4T_l0TFY
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Re: Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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Eric Zemmour à nouveau condamné pour des propos islamophobes

Le polémiste Eric Zemmour a été condamné jeudi à 5.000 euros d'amende pour provocation à la haine pour des propos anti-musulmans tenus dans l'émission "C à vous" le 6 septembre 2016.

Lors de l'émission sur France 5, il avait notamment estimé qu'il fallait donner aux musulmans "le choix entre l'islam et la France".

Il avait aussi soutenu que "tous les musulmans, qu'ils le disent ou qu'ils ne le disent pas", considéraient les jihadistes comme de "bons musulmans".

Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les propos poursuivis présentent "une gravité incontestable", Eric Zemmour "stigmatisant à plusieurs reprises et en des termes particulièrement violents et péremptoires une communauté prise dans son ensemble".

Outre l'amende, il a été condamné à verser un euro de dommages et intérêts à l'association CAPJPO EuroPalestine, qui avait engagé les poursuites, et 2.000 euros pour les frais de justice.

Eric Zemmour a déjà été condamné en 2011 pour provocation à la haine, après avoir déclaré à la télévision que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

Plus récemment, la cour d'appel de Paris a confirmé en novembre dernier sa condamnation à 3.000 euros d'amende pour des propos jugés islamophobes dans le journal italien Corriere della sera. Il a formé un pourvoi en cassation.

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Eric Zemmour est-il raciste ?

Propos recueillis par Nicolas Zomersztajn

Le journaliste français Eric Zemmour affiche ses idées très marquées à droite sur l’évolution de la société française depuis Mai 1968 qu’il juge responsable de tous les maux. Avec sa critique virulente de l’antiracisme et ses affirmations sur l’islamisation de la société et l’impossible assimilation des musulmans à la France, faut-il le considérer comme raciste ? Une question à laquelle le sociologue français Michel Wieviorka et le philosophe belge François De Smet s’efforcent de répondre.

Eric Zemmour est-il raciste ?

Michel Wieviorka Il y a chez ce polémiste des éléments de racisme, même si ses propos recouvrent encore d’autres choses. Tout d’abord, il faut dire qu’il vient signifier à sa manière une décomposition de la vie intellectuelle en France. Il exprime sur des positions extrémistes une dérive de la droite dont l’univers était traditionnellement plus raisonnable. Sa pensée est réactionnaire. Elle se veut historique, alors qu’elle n’a pas la moindre rigueur scientifique. Il ne fait que flatter ce qu’il y a de plus abject dans un pays comme la France.

François De Smet Il est légitime de se poser la question parce que Zemmour est un provocateur qui se situe précisément sur la ligne jaune. Il n’a qu’à faire un pas en avant ou un pas en arrière pour que tout change. J’ignore si, au fond de lui-même, il est raciste ou animé par la haine d’un groupe. En revanche, il parait convaincu qu’il existe des groupes inassimilables à la nation française. On pourrait tirer de son constat l’idée que tous les musulmans forment un groupe monolithique incapable de s’assimiler à la France. Il est habile parce qu’il se cantonne dans le constat. Cela agace d’ailleurs ses adversaires, car il est difficile de trouver chez Zemmour quelque chose qui ressemble à une proposition. Mais à force de ne rien proposer et de se borner à dresser des constats déprimants de situations pré-guerre civile, il suscite légitimement chez ses interlocuteurs ou ses lecteurs des réponses univoques : si l'on veut tirer des conclusions rationnelles des constats de Zemmour, il ne reste pas de nombreux partis politiques pour lesquels il faut voter. Il fait donc preuve d’une fausse candeur, alors qu’il sait qu’il est un acteur politique et que ses constats seront utilisées par l’extrême droite raciste.



Faut-il l’interdire ?

M. Wieviorka Il faut se limiter au respect de la loi. Ni plus, ni moins. S’il tient des propos à caractère raciste, et de manière plus générale, s’il se place à, travers ses propos en dehors de la loi, il doit être sanctionné. Pour le reste, à chaque média ou à chaque association de prendre ses responsabilités lorsqu’ils l’invitent à prendre la parole. Il est toutefois regrettable de voir que des espaces médiatiques où il ne devrait pas s’exprimer lui sont ouverts. Des personnages de ce type ne devraient pas avoir la bénédiction de ceux qui façonnent les programmes des grands médias. Mais cette question ne se tranche pas à coups d’interdits. Les téléspectateurs, les auditeurs et les lecteurs doivent aussi faire savoir aux médias qu’il est malsain d’accorder une place à un polémiste comme Zemmour.

F. De Smet Zemmour flirte avec la ligne jaune, comme tout provocateur. D’une certaine manière, on a besoin de gens comme lui qui testent les limites de la liberté d’expression. Il adopte surtout une posture antisystème, selon laquelle il dit une vérité que personne ne veut entendre. Et si Zemmour n’est pas prudent, il peut alors glisser vers une « dieudonnisation », c’est-à-dire s’enfermer dans une solitude où il ne s’adresse plus qu’à un public haineux qui ne le suit que sur ses excès et ses amalgames les plus douteux. On pourrait ainsi voir Zemmour se transformer en icône d’un public d’extrême droite. Mais, il faut laisser ce personnage s’exprimer. Toute censure a priori est insupportable. S’il franchit la ligne jaune ou s’il commet une infraction à la loi, alors il faut sanctionner. Je trouve cela dommage d’empêcher Zemmour de présenter son livre dans une librairie ou de le priver d’antenne dans une émission où un autre journaliste lui opposait la contradiction dans un débat à bâtons rompus. C’est beaucoup plus porteur de démonter les amalgames grossiers de Zemmour en lui opposant des arguments ou des éléments précis.



On a le sentiment que Zemmour veut se présenter comme un pamphlétaire de la fin du 19e siècle. N’est-il pas un personnage anachronique ?

M. Wieviorka Je dirai plutôt qu’il flatte ce que la société française a de plus réactionnaire. Quand on est réactionnaire, on regarde inévitablement vers le passé. Il est vrai qu’il aime emprunter des postures identiques à celles de pamphlétaires de la fin du 19e siècle. Il faut toutefois constater qu’il n’a pas le talent d’un Maurice Barrès !

F. De Smet Zemmour dénonce virulemment Mai 1968 qu’il présente comme la source de tous les maux de la France. Il s’accroche à l’idée d’une France éternelle et naturelle. Il se trompe complètement, car aucune nation n’est éternelle ni naturelle. Les nations sont des constructions humaines. Zemmour ne se résout pas à la contingence des choses. Il a une peur obsessionnelle de la perte d’identité. Ce faisant il flatte, non pas une peur française, mais une peur universelle de dilution ou de disparition. Zemmour ne fait que mettre en évidence le syndrome des « agendas cachés » : il y a d’une part une population autochtone ou dite « de souche » qui a le sentiment d’être envahie par un ou plusieurs groupes plus homogènes et plus solides culturellement. Cette population autochtone estime donc qu’elle va se faire bouffer par ces groupes et qu’elle va disparaître. Mais d’autre part, il y a ces populations allochtones ou issues de l’immigration qui partagent aussi ce sentiment que, la société d’accueil veut à tout prix leur faire subir un processus d’assimilation totale aboutissant à une disparition complète de leur identité ! En gros, elles pensent que la société ne peut les accepter que si elles renient leurs racines culturelles ou religieuses. Dans les deux cas, on imagine que l’autre nourrit un agenda caché à son égard. Et en période de crise, chaque signe d’une crainte d’agenda caché alimente l’autre.



Eric Zemmour incite-t-il à la haine ?

M. Wieviorka Il faut garder le sens des proportions. Je ne ferai pas de lui un personnage qui incite à la haine. Il ne fait qu’exprimer à sa manière des pulsions et des modes de pensée pouvant véhiculer des préjugés dans l’air du temps de certains milieux. S’il recueille autant de succès, c’est surtout en raison de l’absence criante d’une pensée démocratique et progressiste : nous n’avons plus les grandes ou petites figures intellectuelles des années 1950 et 1960 qui intervenaient dans l’espace médiatique. Je suis frappé qu’on puisse laisser passer les contrevérités historiques de Zemmour sans les démonter une bonne fois pour toutes. Comme si un affaiblissement de la pensée rigoureuse s’était installé dans les décombres de la vie intellectuelle française.

F. De Smet La comparaison avec un prédicateur islamiste est ennuyeuse parce qu’elle est pertinente ! On a d’un côté Zemmour qui sous-entend qu’il faut que les musulmans quittent la France pour éviter le suicide du pays, et même s’il ne l’a pas dit, il invite son lecteur à tirer cette conclusion. D’un autre côté, il y a un prédicateur qui invite les musulmans à nourrir leurs enfants dans la haine des Juifs. Il est vrai que dans ce cas, il y a une véritable incitation à la haine, un encouragement à passer à l’acte. Il y a donc entre ces deux hommes une différence d’intensité, mais la comparaison est intéressante parce qu’elle nous force à réfléchir à la question de l’incitation à la haine. Zemmour se situe évidemment quelques crans en dessous d’un prédicateur islamiste comme Al-Suwaïdan, mais il invite toutefois ses lecteurs à en tirer des conclusions haineuses.



L’identité juive d’Eric Zemmour doit-elle être prise en considération dans ce débat ?

M. Wieviorka Non. Ce que dit Zemmour peut flatter aussi une partie du monde juif. Il n’en est pas devenu pour autant son icône. Cette place est à mon avis occupée aujourd’hui par un intellectuel comme Alain Finkielkraut. Il est d’ailleurs intéressant d’établir un parallèle entre ces deux hommes, car le parti pris de Zemmour est plus cohérent que celui d’Alain Finkielkraut à l’échelle de la France. Zemmour ne s’affiche jamais comme porteur d’une identité juive. Il ne cesse de se présenter comme un citoyen français, alors qu’Alain Finkielkraut véhicule l’image d’un intellectuel très attaché aux valeurs républicaines, tout en demeurant l’icône d’un monde juif communautaire. Cette contradiction n’existe pas chez Zemmour, précisément parce qu’il est à ce point réactionnaire : il est tellement installé dans le passé qu’il se raccroche à la figure dépassée du Français israélite suivant scrupuleusement la devise de Clermont-Tonnerre : « Tout aux Juifs en tant qu’individus, rien en tant que nation ». Selon ce modèle républicain, on est juif uniquement dans la sphère privée, mais certainement pas dans l’espace public. De ce point de vue-là, Alain Finkielkraut est en rupture avec ce modèle républicain.



Sociologue, Michel Wieviorka est directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ses recherches portent sur la notion de conflit, le racisme, l’antisémitisme, les mouvements sociaux, la démocratie, ainsi que sur les phénomènes de différence culturelle. Il a publié de nombreux livres sur ces thématiques. A la demande du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il a rédigé un rapport sur la diversité en France, publié en 2008 chez Robert Laffont où il dirige par ailleurs la collection « Le monde comme il va ». Il a publié en 2014, L’Antisémitisme expliqué aux jeunes (éd. Seuil).

Docteur en philosophie de l’Université libre de Bruxelles (ULB), François De Smet a travaillé plusieurs années dans le monde politique et il poursuit ses recherches en philosophie politique à l’ULB où il est collaborateur scientifique au CIERL. Il est également présent dans plusieurs associations en matière de culture, de diversité ou d’égalité des chances. Ancien vice-président du MRAX, François De Smet a notamment publié en 2008 Colères identitaires, essai sur le vivre-ensemble (éd. EME). Son dernier livre, publié en 2014, est consacré à la probabilité de trouver dans les discussions une comparaison impliquant les nazis ou Hitler : Reductio ad Hitlerum. Une théorie du point Godwin (éd. PUF).
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Zemmour, Hanouna, Angot, Meklat : l'indignation sélective des vigies de l'audiovisuel

Shakira, son compagnon Gerard Piqué et ses fils Milan et Sasha - Gerard Piqué reçoit un prix lors de la 5ème édition du "Catalan football stars" à Barcelone, Espagne, le 28 novembre 2016.

Gerard Piqué: celle qu'il a quittée pour Shakira sort enfin du silence!


FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le CSA a mis en demeure la station de radio RTL à cause de certains propos d'Éric Zemmour. André Perrin, philosophe et auteur d'un ouvrage sur les médias français, analyse la façon dont l'élémentaire recherche de vérité y est souvent bafouée pour des raisons idéologiques.

Agrégé de philosophie, ancien professeur de classes préparatoires et inspecteur d'Académie-Inspecteur pédagogique régional honoraire, André Perrin collabore notamment au magazine Causeur. Il est notamment l'auteur de Scènes de la vie intellectuelle en France, l'intimidation contre le débat (éd. du Toucan, 2016).

FIGAROVOX.- La station de Radio RTL a reçu jeudi 13 juillet une mise en demeure du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) pour «éloge de la discrimination». En cause? Des propos tenus à l'antenne par le polémiste Éric Zemmour lors de la matinale d'Yves Calvi du 2 février 2017: «Les juges se sont substitués au législateur alors qu'ils ne sont pas élus, avait affirmé Zemmour ce jour-là. Ils ont imposé leur idéologie progressiste au peuple américain. Ce putsch judiciaire a un nom qui s'appelle: ‘non-discrimination'. La non-discrimination est présentée abusivement comme un synonyme de l'égalité alors qu'elle est devenue au fil du temps une machine à désintégrer la nation, la famille, la société au nom des droits d'un individu roi». Que vous inspire cette décision?Les propos de Zemmour font-ils réellement l'éloge de la discrimination?

André PERRIN.- Ces propos ne font manifestement pas l'apologie de la discrimination en général, ce qui conduirait à approuver toutes les discriminations, mais ils contestent comme abusive l'équivalence établie entre égalité et non-discrimination. Autrement dit, ils signifient que l'exigence de l'égalité n'implique pas l'abolition de toutes les discriminations. Chacun peut comprendre que la discrimination qui consiste à refuser un logement à une personne en raison de la couleur de sa peau n'est pas de même nature que celle qui consiste à refuser à un étudiant une bourse d'études en raison des revenus élevés de ses parents.

La justice, comme le disait déjà Aristote, ne consiste pas à traiter tous les êtres également, mais à traiter également les égaux et inégalement les inégaux. Elle suppose donc que l'on tienne compte de ce qu'est chaque être, par exemple de sa compétence ou de son mérite. Nous serions révoltés si l'on appliquait le principe de «non-discrimination» à l'honnête homme et au malfrat, si, sous prétexte d'égalité, on envoyait l'innocent en prison avec le coupable ou si l'on autorisait celui qui n'a jamais étudié la médecine à l'exercer. Inversement nous ne sommes pas choqués que pour le même délit un mineur soit condamné à une peine moins sévère qu'un majeur. Pour savoir si les propos de Zemmour sont ou non scandaleux, voire pénalement répréhensibles, il faut donc examiner si, au-delà du principe qu'ils énonçaient, ils visaient à justifier une discrimination interdite par la loi.

Dans sa chronique du 2 février, Zemmour prenait parti dans un débat on ne peut plus classique qui oppose aux États-Unis les libéraux (c'est-à-dire les progressistes) et les conservateurs sur le pouvoir des juges et l'interprétation de la constitution. Avec les seconds, il reprochait aux juges, et plus particulièrement à la Cour suprême, une interprétation extensive de la constitution, étrangère à l'intention des constituants, ce qu'on appelle là-bas le «judicial activism», qui conduit à limiter le pouvoir législatif du peuple et donc la souveraineté de l'État. Sans doute formulait-il cette critique à sa manière, brutale, provocatrice et sans nuances, mais relativement au fond, il pointait là un réel problème. J'ai moi-même montré dans un article récent[1] - et Philippe Raynaud l'avait fait bien avant moi[2] - que si aux États-Unis la Cour suprême avait joué un rôle décisif et incontestablement légitime dans la lutte contre la ségrégation raciale, l'extension de sa jurisprudence en faveur des plus improbables minorités conduisait à privilégier les revendications «sociétales» de l'individualisme démocratique au détriment de la volonté générale.

Dans cette chronique, Zemmour donnait trois exemples de discrimination: la différence que l'État est, selon lui, en droit de faire entre l'Américain et l'étranger, l'homme et la femme, l'hétérosexuel et l'homosexuel. Or, en effet, il n'y a pas d'État au monde où les étrangers jouissent exactement des mêmes droits que les ressortissants nationaux. Ainsi un citoyen américain n'a pas le droit de se présenter à un concours de recrutement de professeurs en France, à la différence de tous les citoyens membres de l'Union européenne. Une femme en France peut bénéficier d'un congé de maternité beaucoup plus long que le congé de paternité auquel pourra prétendre le père de son enfant: l'État prend donc en compte la nature et la condition des êtres auxquels il reconnaît des droits et il n'accorde pas ces derniers sans discrimination. S'agissant enfin de la loi autorisant les personnes de même sexe à se marier, il est difficile de considérer que la discrimination qu'elle a abolie était purement et simplement arbitraire. J'entendais l'autre jour aux Rencontres de Pétrarque Monique Canto-Sperber, favorable à cette loi, dire que parmi les arguments de ceux qui s'y opposaient, il y en avait qui étaient solides et méritaient d'être pris en considération.

Enfin, considérant le décret de Donald Trump interdisant l'accès du territoire américain aux ressortissants de sept États musulmans, Zemmour lui faisait crédit d' «assumer la discrimination pour restaurer la souveraineté». Pour ma part, j'ai trouvé ce décret particulièrement stupide, mais je ne suis pas sûr que Zemmour ait commis un délit pénal en l'approuvant. Quant aux États musulmans qui étaient visés, il est peu probable qu'ils en aient été choqués car six d'entre eux interdisent depuis des décennies l'accès de leur territoire non seulement aux citoyens israéliens, mais à tous les touristes, quelle que soit leur nationalité, dont le passeport atteste qu'ils ont séjourné en Israël. Nous sommes bien sûr fondés à nous indigner de ce qui n'indigne pas ces États mais, quand on prétend «lutter contre toutes les discriminations», il est préférable de ne pas en oublier. Du moins si l'on veut être pris au sérieux.

Dans votre dernier livre, Scènes de la vie intellectuelle en France, l'intimidation contre le débat, vous constatez que dans les débats qui occupent la scène médiatique contemporaine, le souci élémentaire de chercher à savoir si les assertions des intervenants sont simplement vraies ou fausses est régulièrement bafoué. En amont en cherchant d'abord à connaître les «raisons» qui ont pu pousser la personne à émettre ces propositions, et en aval en cherchant à disqualifier une thèse en la rapportant aux conséquences néfastes qu'elle est supposée devoir engendrer: «En disant cela, vous faites le jeu d'untel ou untel». Le cas Zemmour est-il une bonne illustration de cette dérive? Comment en est-on arrivé-là?

Oui, le cas Zemmour est une illustration de cette dérive, comme je l'ai montré dans mon livre à propos d'une autre déclaration qui lui a valu une condamnation judiciaire. Dans un cas comme dans l'autre, on se préoccupe moins de savoir si ce qu'il dit est vrai ou faux que de mettre en évidence les intentions qu'on lui prête. Dans le premier cas, on ne se préoccupe pas de savoir s'il est vrai ou faux que les populations issues de l'immigration sont surreprésentées dans la population délinquante et si c'est pour cette raison qu'elles font l'objet de contrôles policiers plus fréquents. Dans le second cas, on ne cherche pas à savoir s'il est vrai ou faux que l'exigence républicaine de l'égalité suppose l'abolition de toutes les discriminations ou seulement de certaines d'entre elles.

Il est vrai que Zemmour donne parfois à ses ennemis des verges pour se faire battre. Ainsi, le 6 mars 2010, il soutenait sur France Ô que les employeurs avaient le droit de refuser d'embaucher des noirs ou des Arabes, ce qui est juridiquement faux: la discrimination à l'embauche sur des critères raciaux est expressément interdite par la loi, fort heureusement. Et, s'il entendait par là justifier une telle pratique, ce dont je ne suis pas sûr, son propos aurait été particulièrement choquant. Je ne veux pas l'accabler car je sais bien que dans ce genre de débats houleux, on est poussé à exprimer sa pensée de façon approximative, ce qui est une aubaine pour les traqueurs de «petites phrases». Toujours est-il que, ce faisant, Zemmour s'exposait à voir toutes ses déclarations ultérieures interprétées et évaluées à l'aune de celle-ci. Et, plus fâcheux encore, il contribuait lui-même à créer un amalgame autorisant à mettre dans le même sac des propositions tout à fait hétérogènes. Car on peut parfaitement être révolté par la discrimination raciale à l'embauche ou au logement et estimer que la surreprésentation de telle ou telle population dans la population délinquante est un fait qu'il faut regarder en face. Si l'on veut remédier à cet état de choses, ce n'est pas par l'aveuglement volontaire ni par la dénégation mensongère qu'on y parviendra.

Parallèlement à l'affaire Zemmour, le groupe Canal+ a déposé deux recours devant le Conseil d'État pour faire annuler les sanctions contre “Touche pas à mon poste!” et réclame 13,1 millions d'euros de préjudice au CSA. Il s'agit là de contester la décision du CSA de condamner deux séquences de l'émission reine de C8 animée par Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste!, pour «diffusion d'images susceptibles d'humilier les personnes» et «d'images dégradantes». Le cas Hanouna est-il comparable au cas Zemmour?

D'après ce que je viens de découvrir, car je ne connaissais cette émission que de nom, son animateur aurait piégé et ridiculisé des homosexuels, avec de graves conséquences pour l'un d'entre eux au moins. L'un de ses chroniqueurs aurait embrassé de force la poitrine d'une invitée. Lui-même aurait glissé un plat de nouilles dans le slip d'un de ses collaborateurs …

Que dire devant tant de vulgarité et d'abjection? Cela n'a évidemment rien à voir avec le cas Zemmour car il ne s'agit pas de liberté d'expression, à moins que l'on ne compte le droit à l'outrage, à l'avilissement et à l'infamie au nombre des droits de l'homme. Cependant, si vous voulez mesurer le chemin que nous avons parcouru depuis 50 ans, relisez la chronique que Maurice Clavel avait publiée dans le Nouvel Observateur le 26 juillet 1967. Elle s'intitulait «La France de Guy Lux et de Pierre Sabbagh». Clavel y fustigeait «l'avachissement moral», la «déliquescence spirituelle», «la veulerie», l' «abdication d'humanité» des émissions de divertissements à la télévision de l'époque». De quoi s'agissait-il? Du «geste de Guy Lux sur l'épaule du candidat», geste qui soulève le cœur ; de sa formule «ce sera le jour le plus long de votre vie» pour un jeu où il s'agissait de «gagner 5 millions tout en faisant le pitre pour illustrer l'effroyable «débrouillardise française» et, comble de l'horreur, de la réplique d'un personnage interprété par Michel Serrault dans une pièce du répertoire d'Au théâtre ce soir qui, apprenant son infortune, répète par trois fois: «Cocu, cocu, cocu!».

Vous imaginez la tête de Clavel regardant aujourd'hui Touche pas à mon poste? C'est à cela que le CSA devrait se consacrer, plutôt que de s'en prendre aux opinions politiques de Zemmour, quoi qu'on puisse en penser. Savez-vous ce que devait être la télévision pour Maurice Clavel? Vous allez rire: «La télé ne devrait pas être images mais Phénomène, Phénomène où l'Esprit du peuple est en marche obscure vers la plus haute conscience de soi». Que le CSA fasse comprendre cela à Cyril Hanouna, s'il le peut, s'ils le peuvent l'un et l'autre. Et sinon, je ne verrais pour ma part guère d'inconvénient à ce qu'il prenne pour devise le cri du roi Ferrante dans La reine morte de Montherlant: «En prison pour médiocrité!».

Au-delà de ces affaires, le rôle du CSA semble brouillé. Quelle est sa légitimité? Est-il devenu un organe d'intimidation contre le débat pour reprendre le titre de votre livre? Le CSA n'a pas réagi à la présence de Medhi Meklat à l'antenne de France Inter pendant plusieurs années alors que les tweets orduriers, racistes et antisémites du jeune homme étaient connus de beaucoup. Existe-t-il une forme de deux poids deux mesures sur la scène médiatique et intellectuelle française? On se souvient également que c'est le CSA qui a dénoncé les propos de Georges Bensoussan mettant en cause l'antisémitisme islamique...

Je ne dispose pas d'assez d'éléments pour émettre un jugement d'ordre général sur le rôle, l'action et la légitimité du CSA. Je me bornerai à commenter les deux affaires que vous citez, celle de Mehdi Meklat et celle de Georges Bensoussan, car elles offrent un contraste saisissant.

Depuis 2012 Mehdi Meklat a publié sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps quelque 50000 tweets antisémites et orduriers. La journaliste Pascale Clark a attesté qu'absolument tout le monde dans le paysage audiovisuel français le savait et que ceux qui prétendent le contraire ne disent pas la vérité. Il est donc invraisemblable que les membres du CSA qui sont rémunérés à hauteur de 47 406 euros par an pour exercer la fonction de «gendarme de l'audiovisuel» n'aient pas été au courant. On peut bien sûr se demander aussi pourquoi ni Pascale Clark, ni aucun de ses amis qui, pendant toutes ces années, ont donné la parole à Meklat ou en ont dressé des portraits flatteurs à France Inter, dans Libération, Médiapart, Télérama, Les Inrocks, L'Obs etc. n'ont jamais pris la peine d'alerter le CSA. Parce que cela aurait été de la délation et que la délation, c'est très vilain? Allons donc!

Nos intellectuels et nos journalistes ne sont ordinairement pas avares de tribunes ou de lettres de dénonciation. Une belle brochette d'entre eux se fendait d'une tribune le 25 mai 2002 où l'on pouvait lire: «les propos de Renaud Camus sont des opinions criminelles qui n'ont comme telles pas le droit à l'expression». En juin 2005, Maître Gilbert Collard portait assistance à Claude Ribbe et à son collectif d'Antillais pour déposer une plainte contre l'historien Olivier Pétré-Grenouilleau. Le 8 décembre de la même année, une lettre signée, entre autres, de Daniel Borillo, Laurent Cantet, Houria Bouteldja ,Christine Delphy, Didier Eribon, Mgr Gaillot, Alain Joxe, Laurent Muchielli, Emmanuel Pierrat, Matthieu Potte-Bonneville, Catherine Coquery-Vidrovitch, était adressée au directeur de France Culture pour demander qu'Alain Finkielkraut fût chassé de son émission Répliques. Le 26 novembre 2008, Michel Wieworka signait une tribune dans Télérama pour demander qu'Éric Zemmour soit interdit de plateau sur Arte et poursuivi devant les tribunaux. En 2012, ils furent 116 à contresigner une tribune d'Annie Ernaux appelant à «s'interroger sur les responsabilités de (Richard Millet) au sein d'une maison d'édition», c'est-à-dire à réclamer - et à obtenir - que cet écrivain fût chassé du comité de lecture de Gallimard.

Pourquoi ne s'est-il trouvé personne, parmi tous ceux qui «savaient» depuis des années, pour signaler à un CSA étrangement aveugle ou distrait le cas Meklat? Serait-ce parce que les tweets de celui-ci étaient d'une moindre gravité que les propos tenus dans les cas précédents? Renaud Camus, dans un passage de son journal où il dénonçait l'abomination des crimes antisémites et affirmait la grandeur du peuple juif, avait jugé «exagérée» et «déplacée» la surreprésentation d'intellectuels juifs dans une émission sur France Culture. Alain Finkielkraut avait commis le crime d'attribuer aux émeutes de 2005 un caractère «ethnico-religieux». Or c'est précisément ce que deux études scientifiques du sociologue Mucchielli, l'un de ses dénonciateurs, ont mis en évidence dans les deux années qui ont suivi. Olivier Pétré-Grenouilleau avait quant à lui déclaré dans une interview au Journal du Dimanche: «Les traites négrières ne sont pas des génocides. La traite n'avait pas pour but d'exterminer un peuple». Il semble pourtant à la portée d'un enfant de huit ans de comprendre qu'un esclavagiste qui se consacrerait à tuer tous ses esclaves jusqu'au dernier aurait beaucoup de mal à continuer d'exister comme esclavagiste.

Comparons donc ces déclarations réputées scandaleuses aux tweets de Mehdi Meklat:

«Faites entrer Hitler pour tuer tous les juifs»

«Je crache des glaires à la gueule de Charb et de Charlie Hebdo»

«Venez, on enfonce un violon dans le c. de Madame Valls»

«Sarkozy = la synagogue = les juifs = Shalom = oui mon fils = l'argent»

Caroline Fourest est qualifiée de «grosse race maudite», Natacha Polony de «grosse pute» et, consécutivement à l'expulsion d'Alain Finkielkraut de Nuit Debout, il est écrit qu'il «fallait casser les jambes à ce fils de pute».

Ces aimables propos n'entrent visiblement, ni aux yeux du CSA, ni à ceux des professionnels de la pétition, dans la catégorie des «opinions criminelles qui n'ont pas comme telles le droit à l'expression». La vigilance de ces professionnels et celle du CSA n'a en revanche pas été prise en défaut lorsqu'à l'émission Répliques l'historien Georges Bensoussan, citant de mémoire le sociologue d'origine algérienne Smaïn Laacher, déclara: «dans les familles arabes, en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l'antisémitisme, on le tète avec le lait de la mère». Smaïn Laacher avait dit exactement: «cet antisémitisme, il est déjà déposé dans l'espace domestique. Il est dans l'espace domestique et il est quasi naturellement déposé sur la langue, déposé dans la langue. Une des insultes des parents à leurs enfants, quand ils veulent les réprimander, il suffit de les traiter de «juifs». Bon, mais ça toutes les familles arabes le savent». Le 2 décembre 2015, le CSA condamnait ces propos parce qu'ils «étaient susceptibles d'encourager des comportements discriminatoires».

Notons que là encore, on ne se préoccupe pas de savoir si ce qui a été dit est vrai ou faux: les propositions incriminées ne sont pas répréhensibles en raison de leur contenu, mais pour les conséquences néfastes qu'elles pourraient éventuellement avoir. Diverses associations antiracistes déposèrent des plaintes pour provocation à la haine raciale contre Bensoussan au motif qu'en substituant le «lait de la mère» à la «langue», il était passé du «racisme culturel» au «racisme biologique» imputant ainsi aux musulmans un antisémitisme génétique. Quantité d'intellectuels musulmans avaient pourtant avant lui tenu des propos analogues, dont Boualem Sansal qui témoigna en sa faveur lors de son procès. Bensoussan y lut quant à lui un passage d'un article de l'intellectuel marocain Saïd Ghallab paru en 1965 dans Les Temps modernes : «La pire insulte qu'un Marocain puisse faire à un autre, c'est de le traiter de juif, c'est avec ce lait haineux que nous avons grandi»[3]. Il aurait pu tout aussi bien citer l'interview que le chanteur du groupe Zebda Magyd Cherfi avait donnée en 2002 au Nouvel Observateur. Il y déclarait: «Quand j'étais petit, on n'aimait pas les juifs. Mes parents étaient antisémites comme on l'est au Maghreb. Le mot «juif» en berbère, c'est une insulte. Ce n'était pas une question de Palestine, de politique, c'est comme ça. On n'aimait pas les juifs, sauf ceux qu'on connaissait»[4].

Comme vous le savez, Georges Bensoussan a finalement été relaxé. Mais la morale de l'histoire, c'est qu'il se serait manifestement épargné tous ces ennuis judiciaires si, au lieu d'aller à Répliques, il s'était contenté de rédiger quelques tweets traitant Leïla Shahid de «grosse pute» ou proposant d'enfoncer une kalachnikov dans le derrière de Mahmoud Abbas.

Quid du cas de Christine Angot choisie sans discussion pour succéder à Vanessa Burggraf dans l'émission emblématique de la deuxième chaîne de télévision d'État «On N'est Pas Couchés»? On se souvient de sa prestation hystérique et haineuse face à François Fillon dans l'émission politique …

J'ignore si les règles en vigueur imposent au producteur de cette émission de procéder à une consultation démocratique pour recruter ses collaborateurs, mais sur le fond le choix de Christine Angot me paraît judicieux. En effet le principe de cette émission n'est pas d'organiser des débats intelligents qui élèveraient les esprits en leur permettant de progresser ensemble vers la vérité, mais une foire d'empoigne spectaculaire faite d'affrontements saignants. Devant un public qui tantôt lève le pouce vers le haut, tantôt le dirige vers le bas, deux «snipers» y ont pour fonction de rivaliser de méchanceté pour agresser, humilier et démolir des invités qui, de leur côté, préfèrent être traînés dans la boue par les médias qu'ignorés d'eux. Christine Angot ne peut qu'exceller dans le rôle qui lui est dévolu. Elle y sera à sa place, infiniment plus que Natacha Polony jadis, car je n'ai jamais compris comment une femme qui a autant de classe, d'intelligence et de finesse a pu cautionner de sa lumineuse présence cette entreprise d'avilissement public.

[1] André Perrin Démocratie, tyrannie des minorités, paradoxes de la majorité Mezetulle Blog-Revue de Catherine Kintzler 24 mai 2017

[2] Philippe Raynaud De la tyrannie de la majorité à la tyrannie des minorités Le Débat n° 69 mars-avril 1992

[3] Saïd Ghalleb Les Temps modernes n° 229 juin 1965

[4] Le Nouvel Observateur n° 1942 24-30 janvier 2002 p. 14
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A. Finkielkraut et ses invités :"Pourquoi la France refuse l'immigration?" 19/11

https://youtu.be/LFgXWkvHRgY

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Éric Zemmour: «La laïcité à la française, nouvelle cible des propagateurs de l'islam»


Éric Zemmour: «La laïcité à la française, nouvelle cible des propagateurs de l'islam»

CHRONIQUE - Si Jean-Luc Mélenchon ne cesse d'attaquer le ­catholicisme au nom de la laïcité, il ne voit pas ou ne veut pas voir qu'aujourd'hui, l'islam ne respecte aucunement la séparation ente le temporel et le ­spirituel.

Il paraît que la France a un problème avec la laïcité. Les uns trouvent que ses règles ne sont plus ni respectées ni défendues ; les autres jugent que la «laïcité à la française» est un outil scandaleux de répression de la liberté religieuse, voire une arme antimusulmans. L'hommage national rendu à Johnny Hallyday montre pourtant qu'elle fonctionne parfaitement. On avait le président de la République, mais qui a discouru sur le parvis de l'église. On avait la Madeleine, édifice que ...
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Finkelkraut dans un Débat d'Intellectuels sur la Laïcité en France et Ailleurs 30/12

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Eric Zemmour condamné en appel pour des propos islamophobes
Le polémiste a été condamné pour provocation à la haine religieuse pour des propos anti-musulmans, tenus en 2016 dans l'émission "C à vous" sur France 5.
Eric Zemmour au tribunal de grande instance de Paris, le 6 novembre 2015. (BERTRAND GUAY / AFP)




Le polémiste Éric Zemmour a été condamné, jeudi 3 main, par la cour d'appel de Paris à 5 000 euros d'amende pour provocation à la haine religieuse pour des propos anti-musulmans tenus en 2016 dans l'émission "C à vous". Lors de l'émission diffusée le 6 septembre 2016 sur France 5, il avait notamment estimé qu'il fallait que les musulmans fassent "le choix entre l'islam et la France".
Il avait affirmé que la France vivait "depuis trente ans une invasion" et que "dans les innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées" se jouait une "lutte pour islamiser un territoire", "un jihad". La cour d'appel a estimé que ces deux passages "visaient les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination", a expliqué la présidente à l'audience.
En revanche, la cour n'a pas retenu trois autres passages de l'émission, pour lesquels Éric Zemmour avait été condamné en première instance. Le polémiste soutenait notamment que "tous les musulmans, qu'ils le disent ou qu'ils ne le disent pas," considéraient les jihadistes comme de "bons musulmans". La cour d'appel a estimé que ces passages ne comportaient "pas d'exhortation, même implicite, à la provocation à la haine, telle que la nouvelle jurisprudence" l'impose. La Cour de cassation estime depuis juin 2017 qu'une "incitation manifeste" ne suffit pas à caractériser le délit et qu'il faut désormais "pour entrer en voie de condamnation" que les propos relèvent d'un "appel" ou d'une "exhortation".
Déjà condamné en 2011 pour provocation à la haine
Outre l'amende, Éric Zemmour a été condamné à verser un euro de dommages et intérêts à l'association CAPJPO EuroPalestine, qui avait engagé les poursuites, et 3 000 euros pour les frais de justice.
Éric Zemmour a déjà été condamné en 2011 pour provocation à la haine, après avoir déclaré à la télévision que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".
Plus récemment, la Cour de cassation a annulé sa condamnation pour provocation à la haine pour avoir déclaré que les musulmans "ont leur code civil, c'est le Coran", dans le journal italien Corriere Della Sera en octobre 2014, et ordonné un nouveau procès. La plus haute juridiction avait jugé que la cour d'appel n'avait pas suffisamment justifié sa décision.
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Mais quand va-t-on se débarrasser de Zemmour ?, par Caroline Parmentier

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Ils repartent à la charge. Les chiens de garde du camp du bien, la grande meute bobo n’est jamais parvenue à se débarrasser complètement d’Eric Zemmour qui continue inlassablement à rentrer dans le lard des vaches sacrées du système et à marcher à rebours de l’idéologie dominante.

Le CSA a adressé une mise en demeure à Europe 1 à la suite des propos tenus sur son antenne par Eric Zemmour le 17 octobre dernier dans l’émission « Village médias », présentée par Philippe Vandel. L’éditorialiste du Figaro a en outre été condamné jeudi pour « provocation à la haine religieuse » pour des « propos islamophobes ».

Dans l’affaire d’Europe 1, Zemmour répondait à l’époque aux diffamations et à l’appel au boycott d’Omar Sy qui demandait que le journaliste soit chassé de la télé : « Il ne faut plus qu’Eric Zemmour soit invité parce que c’est un criminel. Il a été condamné pour incitation à la haine raciale », avait déclaré l’acteur sur la même radio.

Zemmour avait alors répliqué : « Je voudrais simplement lui signaler qu’un criminel, c’est quelqu’un qui commet un crime. » Avant d’ajouter : « Je sais bien qu’entre Trappes et Hollywood, il n’a pas eu le temps de maîtriser la langue française. »

Pour cette dernière phrase du polémiste, le CSA a estimé que Philippe Vandel « avait fait preuve d’une insuffisante maîtrise de l’antenne alors qu’étaient tenus des propos véhiculant des stéréotypes stigmatisants à l’égard des habitants de certaines villes » (sic). Sans préciser si la saillie était plus méprisante pour Trappes ou pour Hollywood.

Le gendarme de l’audiovisuel a donc mis en demeure la société Lagardère Active Broadcast, éditrice de la radio Europe 1, de se conformer à ses obligations « en vertu desquelles elle est tenue de promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité, de contribuer aux actions en faveur de la cohésion sociale et de lutter contre les discriminations, et, d’autre part, de conserver la maîtrise de son antenne ». Quelle belle mission de rééducation des esprits aux valeurs de la diversité, du vivre-ensemble et de la dilution dans le communautarisme, que celle du CSA ! On le savait mais là c’est du noir sur blanc (si l’on ose dire).

Islamophobe toujours

Zemmour a également été condamné par la cour d’appel de Paris à 5 000 euros d’amende pour « provocation à la haine religieuse » pour avoir déclaré en 2016 dans l’émission « C à vous », sur France 5, qu’il fallait donner aux musulmans « le choix entre l’islam et la France ». Il avait rappelé la stricte vérité à savoir que la France vivait « depuis trente ans une invasion » et que « dans les innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se jouait une « lutte pour islamiser un territoire », « un djihad ». La cour d’appel a estimé que ces deux passages « visaient les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination ».

En revanche, la cour n’a pas retenu trois autres passages pour lesquels Eric Zemmour avait été condamné en première instance. Il avait ainsi affirmé que « tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas », considéraient les djihadistes comme de « bons musulmans ». En plus de l’amende, le journaliste a été condamné à verser un euro de dommages et intérêts à l’association CAPJPO-EuroPalestine qui le poursuivait et 3 000 euros pour les frais de justice.

Dans le viseur du CSA depuis plusieurs mois, RTL, où Eric Zemmour tient une chronique matinale, a déjà été mise en demeure en décembre. En cas de « récidive », le CSA peut décider de sanctions, comme la suppression d’une tranche de publicité, la lecture d’un communiqué d’excuses lors d’un journal télévisé ou une amende qui peut aller jusqu’à 3 % du chiffre d’affaires.

Caroline Parmentier
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Re: Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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BILLET - Après la victoire éclatante en huitièmes de finale contre l'Argentine, on commence à rêver à une victoire de la France au Mondial. Le journaliste Éric Zemmour met en garde contre la "bulle de propagande" qui avait suivi 1998.

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Re: Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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Éric Zemmour: «Derrière “Je suis Charlie”, la vraie nature de notre époque»

Par Eric Zemmour Publié le 11/01/2019 à 08:00

Éric Zemmour: «Derrière “Je suis Charlie”, la vraie nature de notre époque»

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Très vite le slogan «pas d'amalgame» a fait son appartition, interdisant la critique de l'islam. Puis «Me too» et «Balance ton porc», faisant de la femme une icône sacrée. L'époque révélait sa profonde nature: puritaine.

«Je suis Charlie.» C'était il y a quatre ans, c'était il y a mille ans. Des millions de gens défilaient dans la rue pour défendre la liberté de pensée, d'opinion, d'expression ; pour défendre cet esprit d'irrévérence, d'insolence, si français, mélange de gouaille populaire (Gavroche) et de goût du bon mot hérité des salons aristocratiques (Voltaire) qui fait reconnaître - apprécier ou détester - un Français à n'importe quel endroit de la planète.

Charlie Hebdo est plus précisément l'héritier de la presse anticléricale du début du XXe siècle, de L'Assiette au beurre et autres feuilles qui se déchaînaient contre la soutane. L'arrivée d'un islam de plus en plus visible en France a suscité une réaction inévitable. Les bouffeurs de curés sont devenus - aussi - des bouffeurs d'imams. Les blasphémateurs qui moquaient Jésus ont aussi moqué Mahomet. On sait comment cela a fini.

«Je suis Charlie» était, sous une forme publicitaire, une manière de dire qu'on voulait perpétuer cette gouaille gauloise. ...
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Re: Zemmour, Omfray et Finkelkraut refont l'Europe

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Injures contre Alain Finkielkraut : le suspect a évolué dans la mouvance salafiste
>Faits divers|Jean-Michel Décugis| 17 février 2019, 21h03 | MAJ : 19 février 2019, 10h30 |179
L’homme qui apparaît sur la vidéo en train d’insulter le philosophe a été identifié comme un islamiste radical, connu des services de renseignement.

Ses paroles haineuses ont déclenché un torrent d’indignations. Visage découvert, parfaitement identifiable avec sa barbe légèrement rousse, il a été, samedi, le plus virulent parmi les manifestants qui ont injurié Alain Finkielkraut dans le quartier Montparnasse, en marge de l’acte 14 des Gilets jaunes. « Tu es un haineux et tu vas mourir, tu vas aller en enfer » l’entend-on dire au philosophe sur l’une des vidéos devenue virale sur les réseaux sociaux.

LIRE AUSSI >Peschanski « frappé par le degré de haine que connaît le pays »

Selon nos informations, cet homme qui aurait été identifié par un policier est connu des services de renseignement pour avoir évolué en 2014 dans la mouvance radicale islamiste, d’obédience salafiste. Mais il n’a jamais fait l’objet d’un suivi au titre du Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

Ce manifestant radicalisé, originaire de Mulhouse, n’a pas encore été interpellé. Ni aucun de ces acolytes.

Le matin même, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication ». Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la PJ parisienne. Plusieurs manifestants agressifs ont notamment crié face au philosophe : « Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France, elle, est à nous ».
Finkielkraut ne souhaite pas porter plainte, la LICRA si

C’est le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui, le premier, dans un tweet, a annoncé l’identification par ses services d’un suspect, « reconnu comme le principal auteur des injures ». Des policiers avaient dû s’interposer pour protéger Alain Finkielkraut.

Si le philosophe n’a pas souhaité pour l’instant porter plainte, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a fait part, elle, de son intention de saisir la justice. « L’injure publique à caractère antisémite ou raciste est punie par la loi du 29 juillet 1881, précise l’avocat David-Olivier Kaminski, président de la Licra Paris. Selon lui, il est aujourd’hui grand temps qu’un plan Marshall contre l’antisémitisme stoppe ce cancer qui fait mal à la France. »
À Lyon, enquête sur l’attaque d’un fourgon de CRS

Chronique de la haine ordinaire, une autre vidéo détaillant la violente d’attaque d’un fourgon de CRS, samedi, lors d’une manifestation des Gilets jaunes, à Lyon, a conduit le parquet à ouvrir une enquête pour « violence avec armes et en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». « On est pris à partie et on reçoit des pavés », indique à sa hiérarchie un policier qui filme la scène depuis le véhicule et dont le sang froid impressionne.

Au volant, terrorisée, sa collègue, une jeune adjointe de sécurité, appartenant à une compagnie de CRS autoroutière, tente, sirène de police en action, de se frayer un chemin entre deux files de voitures, sous les jets de projectiles. « Nous avons voulu montrer la violence gratuite à laquelle sont confrontées les forces de l’ordre » explique Denis Jacob, le secrétaire général d’Alternative CFDT police, qui a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux.
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