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Re: La Tunisie et le califat

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Re: La Tunisie et le califat

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Rien d'étonnant.


Le coût économique de la religion musulmane.
Bourguiba, du temps de sa splendeur, avait déclaré que le retard du monde musulman était dû principalement au fait que, durant le mois de ramadan, le musulman est improductif. Donc, depuis l'apparition de l'islam il y a 14 siècle, les musulmans ont perdu 1400 mois d'inactivité, totalisant plus de 116 ans de retard sur les sociétés non musulmanes. Il était loin du compte : car il ne décomptait ni les heures de prière, ni le coût des pèlerinages à la Mecque, ni l'inactivité forcée des femmes, ni les guerres de religion entre musulmans.
http://numidia-liberum.blogspot.fr/2013 ... igion.html
L'islam n'est pas la révélation de dieu a l'homme mais celle de l'homme sur dieu.
La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification
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Re: La Tunisie et le califat

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erazne
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Tunisie : la crise politique tourne au chaos

Message non lu par erazne »

Tunisie : la crise politique tourne au chaos

Qui veut le chaos en Tunisie ? Quelle entreprise, quel réseau, s'emploie à déstabiliser le pays ? La question affleure sur les lèvres après la mort de six agents de la garde nationale tués mercredi 23 octobre, visés par des tirs alors qu'ils s'apprêtaient à investir une maison suspectée d'abriter un groupe armé à Sidi Ali Ben Aoun, près de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne.

Chaque tentative de parvenir à un terrain d'entente entre le gouvernement dominé par le parti islamiste Ennahda et l'opposition, chaque date symbolique, est désormais précédée d'un attentat ou d'affrontements meurtriers.

Le 6 février, l'assassinat politique dont a été victime Chokri Belaïd, opposant de gauche tué par balles à Tunis, a eu lieu alors que des négociations étaient engagées pour élargir la coalition au pouvoir formée par Ennahda, le Congrès pour la République, du président Moncef Marzouki, et Ettakatol, le parti du président de l'Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaafar. Une loi « d'immunisation de la révolution » était aussi en préparation.

Le 25 juillet, date de la fête de la République tunisienne, alors que le chantier pour la rédaction d'une nouvelle Constitution ouvert depuis plus d'un an était sur le point de se refermer, un deuxième assassinat visait le député de gauche Mohamed Brahmi.

CHAQUE CAMP SE RENVOIE LA RESPONSABILITÉ DES VIOLENCES

Ce 23 octobre correspondait à la date anniversaire des premières élections organisées il y a tout juste deux ans après la chute de l'ancien régime de Zine El Abidine Ben Ali. C'était également le jour fixé pour l'ouverture du dialogue national censé trouver une issue à la profonde crise politique dans laquelle est plongée la Tunisie. C'est alors que la nouvelle de la mort des six agents de la garde nationale tués à Sidi Ali Ben Aoun a commencé à se répandre.

Lire : Tunisie : affrontements avec des islamistes près de Sidi Bouzid

Dans cette commune située au centre du pays, de nombreux salafistes se sont implantés. Deux d'entre eux auraient péri lors des affrontements. Un scénario quasi identique s'était déroulé, le 17 octobre, lorsque deux agents de la garde nationale ont été tués en tentant de pénétrer dans une autre maison à Goubellat, près de Béja, a 70 km de Tunis, faisant neuf morts du côté salafistes. Chacun de ces épisodes a ébranlé le pays et attisé les tensions. Et chaque camp se renvoie la responsabilité des violences.

Un policier blessé, le 23 octobre à l'hôpital de Sidi Bouzid.

Il faut remonter le temps comme s'il s'agissait d'une éternité pour se souvenir que le 23 octobre 2011, les Tunisiens s'étaient rendus aux urnes dans une ambiance quasi euphorique. Le paysage est bien différent aujourd'hui et l'anniversaire des « premières élections libres » a été célébré ce mardi dans un climat haineux.

Dès le matin, près de 5 000 manifestants, dont de nombreux lycéens, se sont rassemblés sur l'avenue Habib-Bourguiba, la principale artère de Tunis, à l'appel des partis d'opposition pour réclamer la démission d'un gouvernement détesté. Dans la foule, les mots claquent comme des pierres jetées. On promet aux islamistes au pouvoir un prochain « retour en prison ». On conspue le nom du chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi qualifié d'« assassin ». On jure qu'il faut « en finir » avec ce pouvoir.

Lire : Tunisie : Ennahda s'engage à quitter le pouvoir fin octobre

Cheveux courts, vêtue d'un chemisier bleu pâle et d'un jean, Zohra, fonctionnaire au ministère de l'agriculture, ne cache pas son amertume. « Ils ont grandi dans un climat de tolérance », dit-elle en désignant des jeunes qui s'époumonent à crier « dégage » à l'intention du gouvernement. « Oui, oui, je parle bien d'avant, reprend-elle, l'époque de Ben Ali, c'était mieux. »

« Il faut que les islamistes quittent le pouvoir maintenant, sinon ils sont foutus », estime, guère plus conciliant, Nacer, un militant du parti d'opposition Al Massar. Toute la journée, mardi, la chaîne de télévision Nesma, qui avait, la veille, appelé dans un surprenant spot publicitaire à manifester avec l'opposition, n'a cessé de diffuser des nouvelles alarmistes sur des affrontements supposés dans plusieurs villes de Tunisie. Informations aussitôt démenties par le ministère de l'intérieur.

Le premier ministre tunisien Ali Larayedh, le 23 octobre à Tunis.

Partir et céder la place à un gouvernement de technocrates, Ennahda s'y est engagé en signant au début du mois une « feuille de route » approuvée par les principaux partis réunis sous l'égide, notamment, de la puissante centrale syndicale UGTT. De plus en plus contestée, tandis que l'assemblée est paralysée depuis trois mois, la coalition au pouvoir n'a guère d'autre choix. Mais cet engagement pris sous la contrainte tarde à se concrétiser.

Lire : Le premier ministre tunisien s'engage sur le "principe" d'une démission

Attendue toute la journée, repoussée d'heure en heure, l'intervention du premier ministre a fini par avoir lieu mercredi en début de soirée. Dans une courte déclaration devant la presse, Ali Larayedh a réitéré l'engagement d'Ennahda « sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route », tout en précisant : « nous ne nous soumettrons à personne ». Ces « phases » portent sur la démission du gouvernement sous trois semaines à compter de la date du démarrage du dialogue national en contrepartie de la promesse d'achever la Constitution, de rédiger la future loi électorale et de mettre sur pied la prochaine instance indépendante chargée de préparer le prochain scrutin.

Mercredi soir, le dialogue n'avait toujours pas commencé. Et à 20 heures, sur l'avenue Habib-Bourguiba, c'était au tour d'un millier de militants d'Ennahda d'investir les lieux. « La révolution, jusqu'au bout, Allah Akhbar ! », scandaient des manifestants très remontés en dénonçant les manipulations attribuées à des partisans de l'ancien régime. Quelques instants plus tard, le ministère de l'intérieur confirmait la mort par balle dans la soirée d'un autre policier, dans la région de Bizerte.

Le Monde
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Re: Tunisie : la crise politique tourne au chaos

Message non lu par yacoub »

Salut Erazne, très intéressant cet article, Moncef Marzouki est dans l'impasse, le loup mahométiste risque de l'emporter et pourtant, plus que l'Algérie, peuplé de Jug, plus que le Maroc, peuplé d'Ismaël13, la Tunisie a ses révoltés du mahométisme, Bourguiba n'a pas hésité meza voce que le pire qui est arrivé à Tunisie, c'est le mahométisme.

Je te conseille d'écouter, quand même Krinou, qui dit de ne pas ouvrir des nouveaux topics quand le sujet existe déjà.
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Re: Tunisie. assassiné l’imam Lotfi Kallel

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Re: Tunisie. assassiné l’imam Lotfi Kallel

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L'islam ne sera pas religion d'état en Tunisie.

La commission des consensus réunie au sein de l’Assemblée nationale constituante le 30 octobre 2013, est parvenue à un certains nombre d’accords concernant la prochaine Constitution.

Parmi les accords obtenus, la suppression de l’article 141 de la Constitution qui instituait l’islam comme religion d’Etat. Il a été également convenu de réaffirmer le caractère civil de l’Etat à travers l’article 140.
Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice.
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Re: Tunisie. assassiné l’imam Lotfi Kallel

Message non lu par yacoub »

Pour l'Egypte, c'est plié le mahométisme reste religion d'état, ce qui fera souffrir les Coptes
et les laïques de ce pays qui savent bien que sans laïcité il n y aura pas de démocratie.
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Re: Tunisie. assassiné l’imam Lotfi Kallel

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Re: La Tunisie et le califat

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Tunisie : Ennahda, la dernière carte du Qatar.

Plutôt que de s’avouer vaincu, l’émirat joue la paralysie

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La diplomatie du carnet de chèques, ça eût payé ! Au congrès international des Frères Musulmans, les dirigeants islamistes se sont récemment inquiété de l’avenir de la confrérie parrainée par le Qatar : écartés du pouvoir et violemment réprimés en Égypte, marginalisés au sein de l’opposition syrienne, contestés en Tunisie et à Gaza, les protégés de l’émirat voient rouge. Au point qu’ils mettent toute leur énergie à conserver leur bastion tunisien conquis à l’issue du « printemps arabe ». Depuis l’élection de la Constituante tunisienne en octobre 2011, nanti de 37% des voix, le parti Ennahda de Rached Ghannouchi a repris les rênes du pouvoir laissé vacant par Ben Ali. Avec la bénédiction de l’émir du Qatar, les hommes du parti à la colombe1 ont constitué un gouvernement d’union nationale au sein duquel ils contrôlent les postes-clés. Pendant que l’Assemblée constituante dissertait sur l’égalité hommes/femmes, la place de la religion dans la société et l’organisation des prochaines élections, Ennahda plaçait ses hommes au sommet du pouvoir, de la Banque centrale au ministère des Affaires étrangères, un temps occupé par le propre gendre de Ghannouchi. Plus que son islamisme, le népotisme d’Ennahda et son impéritie lui ont aliéné une bonne partie de la population tunisienne.

Sous les présidences successives de Zine-al-Abidine Ben Ali (1987-2011), le manque de libertés publiques se voyait compensé par une (relative) prospérité économique, tandis que le maintien d’un haut niveau sécurité garantissait le pacte social. Bref, le général Ben Ali, c’était les flics plus l’électricité – avec une petite commission pour la belle-famille Trabelsi au passage2.

Mais depuis la fuite précipitée du dictateur le 14 janvier 2011, sous la pression des émeutes populaires, les forces de sécurité ont le plus grand mal à rétablir l’ordre. Le joug autoritaire ayant sauté, des milliers de salafistes sortent sabre au clair pour harceler les jeunes femmes non voilées, ainsi que les figures de l’opposition laïque. Les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, deux députés d’opposition nationalistes de gauche, farouchement opposés à Ennahda et aux salafistes, auront semé la panique dans les rangs de l’opposition laïque. L’enquête piétinant, on ne sait pas très bien qui des salafistes ou de la frange dure d’Ennahda avait intérêt à éliminer ces deux personnalités politiques marginales. Certains ennahdistes misent peut-être sur la stratégie de la tension, qui a fait ses preuves dans l’Italie des années 1970, pour pourrir la situation sécuritaire et préserver le statu quo politique en faveur des islamistes. D’un autre côté, le choix de cibles politiques symboliques mais politiquement marginales, confinées à la gauche de la gauche, semble disculper Ennahda. À l’image du politologue Vincent Geissser, d’aucuns accusent les barbouzes benalistes de semer le chaos pour entretenir la nostalgie de l’ordre ancien. Mystère…

L’incurie de la justice et de la police aura en tout cas eu raison du cabinet Jebali, remplacé le pied levé par son ministre de l’Intérieur Ali Larayedh en février dernier. Acculé par le mécontentement croissant, ce dernier islamiste avait dans un premier temps accepté de s’effacer au profit d’un gouvernement de purs technocrates. Mais le coup d’Etat égyptien est passé par là. Les images du président déchu Mohamed Morsi comparaissant face à ses juges tournent sur tous les écrans radars islamistes. Là est la hantise d’Ennahda : finir évincée du pouvoir par le Sissi tunisien, le chef d’état-major Rachid Ammar, qui tire prestige et popularité de son comportement exemplaire durant la transition de 2011. Pour éviter tout scénario à l’égyptienne, Larayedh et Ghannouchi ont donc changé de braquet et exigent de conserver la mainmise sur les ministères régaliens (Intérieur, Justice, Défense). Ajoutant un soupçon de guignolade à la farce politique tunisienne, Ennahda soutient la nomination d’un certain Ahmed Mestiri à la tête du gouvernement tunisien. Si cette personnalité n’est pas suspecte de sympathies islamistes, son grand âge – 88 ans au compteur ! – et son pedigree politique en font un éventuel premier ministre inoffensif, pour ne pas dire fantoche. Déterrer un opposant (très) modéré fondateur d’un petit parti– le Mouvement des démocrates sociaux (MDS) – toléré par Bourguiba puis Ben Ali, il fallait oser. Ennahda l’a fait !

En ce 7 novembre, date anniversaire du coup d’Etat de Ben Ali, la paralysie demeure. Depuis plusieurs jours, les pourparlers entre pouvoir et opposition n’avancent pas d’un pouce, tant en raison de l’intransigeance de l’un que des divisions profondes de l’autre. Réconcilier Frères Musulmans (fussent-ils « modérés » !), anciens bourguibistes regroupés autour de l’ancien premier ministre intérimaire Beji Caïd Essebsi (87 ans !), socialistes et autres syndicalistes de l’UGTT tiendrait de la gageure. Au-delà de leurs querelles byzantines, les différentes tendances de l’arc politique tunisien dépendent d’un agenda qui leur échappe. Ce n’est pas être complotiste que de comprendre que l’avenir de la Tunisie se joue en partie au Qatar, grand pourvoyeur de fonds d’Ennahda, ébranlé par les convulsions géopolitiques de l’été dernier. Comme l’explique Gilles Kepel, à trop vouloir jouer les fiers à bras, l’émirat a perdu sur tous les fronts arabes : « le Qatar finance les Frères musulmans (…) dans toute la région quand, de son côté, l’intime opposant, l’Arabie Saoudite, soutient les rivaux salafistes. En Syrie, l’indéfectible soutien du Qatar aux groupes islamistes du djihad lui vaut désormais de s’être aliéné l’Iran, avec lequel il partage un gigantesque champ gazier et dont il a besoin pour se protéger de l’Arabie Saoudite ». Bref, « de zéro ennemi, le pays est passé à zéro ami ». Signe de ces revers en série, il y a quelques mois, le très médiatique émir Hamad a laissé la place à son trentenaire de fils, qui se soucie bien plus des performances du PSG en Ligue des champions que des résultats électoraux de ses obligés islamistes.

Il s’agit désormais de sauver les meubles, pour ne pas voir le pays d’Al-Jazira voir son influence stratégique fondre comme neige au soleil du désert. Aussi Doha n’a-t-il pas encore renoncé à son OPA idéologique sur les révoltes arabes. Ce qui lui reste de puissance se joue peut-être sur les côtes tunisiennes, où deux kamikazes se sont récemment fait sauter sans faire de victimes, à quelques encablures de la tombe du président Bourguiba. Ce genre de péripéties ne joue bien évidemment pas en faveur du tourisme local, qui reste l’une des principales sources de devises3. Toujours privée de gouvernement, la verte Tunisie se console en regardant les autres pays du printemps arabe, Libye, Égypte, Syrie, Yémen, tous à feu et à sang.

Comme Ben Ali en son temps, les ennahdistes se posent aujourd’hui en ultime recours contre la chienlit. De son exil saoudien, le despote déchu aux cheveux teints doit décidément bien rigoler…



Le logo d’Ennahda représente une colombe dont les ailes déployées dessinent un croissant : une symbolique coranique très forte. ↩
En pleine crise économique, le système mafieux mis en place par les Trabelsi aura rendu la corruption insupportable aux jeunes déshérités tunisiens. Leur rébellion trouva un martyr en la personne de Mohamed Bouazizi, qui s’immola à Sidi Bouzid puis succomba à ses brûlures. Vous connaissez la suite… ↩
Dernière mauvaise nouvelle en date, le Club Med vient de fermer tous ses villages vacances tunisiens, à l’exception du site de Jerba. ↩

http://www.causeur.fr/tunisie-ennahda-l ... atar,24880
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Re: La Tunisie et le califat

Message non lu par nexus »

Cela ne s'arrange pas en Tunisie ,chose quasi impensable avant la révolution du jasmin ,des relents de califat ?

Des institutrices menacées de lynchage si elles ne portent pas le voile !

C’est le directeur d’une école primaire à Djerba Midoun (région D'Ouled Amor) qui a reçu la lettre de menace avec l’entête d’Ansar Al Chaâria qui menace les institutrices de son école si ces dernières refusent dorénavant de porter le voile.
L’authenticité de la lettre n’a pas été encore confirmée après avoir été mise entre les mains des autorités policières compétentes. Le délégué de Djerba Midoun, qui est intervenu sur les ondes de Mosaïque FM, a annoncé que cette cellule dénommée «cellule de répression» dans la région a accordé une semaine aux enseignantes pour se plier à leurs exigences.
S’agit-il ici d’un acte isolé ou plutôt d’une vraie menace touchant cette ville côtière du gouvernorat de Médenine ? Dans une station balnéaire qui s’apprête à accueillir des milliers de touristes dans quelques jours (vacances de fête de fin d’année oblige), les autorités policières ont à présent la lourde tâche instaurer un climat de sécurité et de sérénité pour dissiper les menaces d’attentats terroristes.

http://www.webdo.tn/2013/12/03/des-inst ... -le-voile/
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Re: La Tunisie et le califat

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Re: La Tunisie et le califat

Message non lu par Amada »

Constitution tunisienne: l'accusation d'apostasie interdite

Dans l'islam, on a le droit d'assassiner tout opposant, mais assassiner un musulman est une crime abominable...
Le musulman est un être supérieur à tous les non musulmans.

Tunis - L'opposition laïque tunisienne a obtenu dimanche le vote d'un amendement au projet de Constitution interdisant "les accusations d'apostasie", à la suite de menaces contre un élu de gauche après qu'un député islamiste l'a qualifié d'ennemi de l'islam.
..................

http://www.lexpress.fr/actualites/1/mon ... 11699.html
"Connais-toi toi-même" (Socrate)
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http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php
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Re: La Tunisie et le califat

Message non lu par Agape »

Oh la la, les pauvres Tunisiens... :(
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Re: La Tunisie et le califat

Message non lu par yacoub »

:shock:

Par la barbe du Saint Prophète,
par la Lune Fendue,
par le Soleil quand il se couche dans une eau boueuse,
par l’Étoile qui scintille,
par l'Eau qui mouille,
par le Feu qui brûle,
par la chatte de Mahomet.

Ton avatar, Amada, mon amie, me déplait, il sous entend que Jérusalem est Israélienne, et exclusivement Israélienne or Elie Barnavi, lui même, considère que Jérusalem Est doit devenir la capitale du futur état Palestinien.
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